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TECHNIQUE D'ANALYSESynonyme(s)technique de laboratoire METHODE D'ANALYSE |
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Biochar : Récit d'une expérience collective
Josselin RIVOIRE, AuteurEn septembre 2021, une expérimentation participative a été lancée auprès d'abonnés de la revue des 4 Saisons. L'objectif était d'observer l'effet du biochar (charbon de bois) sur une grande diversité de sols. Cet article fait le récit de cette expérimentation et présente les résultats des essais, menés sur des cultures de radis. Un diagramme permet d'observer les variations de biomasse, en fonction du pH du sol, pour les racines et pour le feuillage des radis.
Couvert végétal, l'allié du porte-monnaie
Henry CUZACQ, AuteurDébut 2023, plusieurs agriculteurs des Landes ont mobilisé la méthode MERCI (Méthode d'Estimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires) afin d'évaluer les bénéfices des couverts végétaux qu'ils avaient implantés. Il s'agissait d'associations de légumineuses, graminées et crucifères (radis fourrager). Avec des rendements moyens de 5,2 tMS/ha (s'échelonnant de 3,6 à 8,2), les restitutions en potasse et en azote, pour les cultures suivantes, sont importantes (respectivement 196 et 81 unités assimilables par hectare). Elles sont également intéressantes en magnésium, en soufre ou encore en phosphore. Ainsi, des économies sont possible sur la fertilisation des cultures, sans compter les bénéfices environnementaux de ces cultures intermédiaires : séquestration de carbone, stimulation de la vie microbienne du sol, meilleur stockage hydrique, etc.
Deep learning enabled miniature mass spectrometer for rapid qualitative and quantitative analysis of pesticides on vegetable surfaces
Yuanhao ZHOU, Auteur ; Jiawen AI, Auteur ; Lingli CAI, Auteur ; ET AL., AuteurLa faible durée de conservation des légumes et leur large distribution rendent d'autant plus importante la détection de résidus de pesticides sur ces produits. Une équipe de chercheurs chinois a mis au point une méthode de détection rapide des résidus de pesticides sur les surfaces des légumes, pouvant être mise en œuvre sur les sites de production. Cette méthode mobilise un spectromètre de masse miniature. En pratique, des légumes sont placés dans un sac avec une solution d'élution, ils y sont mélangés et lavés, éliminant ainsi les résidus de pesticides de la surface des produits, ce qui permet ensuite l'analyse de la solution obtenue. Cette méthode a permis d'atteindre une limite de détection quantitative de 10 ug/kg pour le carbendazime dans le niébé, une légumineuse. Ces résultats démontrent la faisabilité du système analytique et de la stratégie proposés dans les applications de sécurité alimentaire.
Rapport d'analyse : Les leviers de la consommation de produits alimentaires bios : Étude qualitative – Avril 2023
Cette étude qualitative, menée par l'ObSoCo (l'Observatoire Société & Consommation) aux côtés de l'Agence BIO, vient affiner les résultats obtenus dans le cadre de l'élaboration du Baromètre 2023 de la perception et de la consommation des produits alimentaires biologiques qui ont confirmé une vision globalement positive du bio, mais qui ont aussi révélé une montée de la défiance envers les produits bio. Cette étude vise à mieux comprendre les mécanismes à l'origine de la consommation ou de la déconsommation de produits biologiques et à mieux appréhender les représentations associées à ces produits. S'appuyant sur un échantillon de consommateurs réguliers (ni réfractaires ni convaincus) lors d'un focus group, ce travail a permis de mettre en évidence l'importance de la valeur santé des produits biologiques, d'expliquer la méfiance des consommateurs envers le bio et, pour finir, d'identifier des leviers qui pourraient permettre de redynamiser la consommation de produits alimentaires biologiques. La grille d'animation utilisée pour cet atelier est fournie en annexe.
Toxicité du cuivre : Certains sols sont plus exposés
Frédérique ROSE, AuteurPlusieurs projets de recherche se sont penchés sur la question de la contamination des sols par le cuivre. Si les fortes concentrations se trouvent dans les horizons de surface, on sait aussi que les sols acides sont les plus problématiques. C'est notamment ce qu'a pu montrer le projet européen Coppereplace, associant des partenaires français, espagnols et portugais. Ces derniers ont suivi l'écotoxicité du cuivre dans dix sols viticoles : cinq avec des gradients différents d'acidité, cinq autres avec des gradients différents de teneur en matière organique. Les risques de lixiviation, l'impact sur la croissance des plantes et sur la communauté bactérienne (toxicité plus forte) se sont avérés plus élevés en sols acides. Aucune tendance n'a pu être dégagée en lien avec la teneur en matière organique, sauf dans les sols très riches (taux de matière organique > 10 %) pour lesquels la reproduction des vers de terre est affectée. A partir de ces études, une grille de doses seuils à partir desquelles le cuivre est toxique en fonction du type de sol a pu être construite.
Food scanner : L’infrarouge pour un diagnostic rapide
Jean HARZIG, AuteurFrançois Mulet, fondateur de Maraîchage sur sol vivant et de Ver de terre production, présente un nouvel outil permettant d’avoir rapidement accès à des indicateurs liés à la qualité des denrées alimentaires (pH, conductivité, potentiel Redox…). Ces indicateurs sont à analyser en parallèle des pratiques agronomiques. Cet outil est basé sur un scanner infrarouge qui, associé à des algorithmes basés sur le « machine learning », est capable de déduire certains paramètres physicochimiques des produits agricoles. Avec cet outil, l’objectif est de baisser significativement le coût des mesures de qualité du sol, afin de les rendre plus accessibles pour le pilotage agronomique et pour pouvoir effectuer des mesures de qualité tout au long de la filière. Dans cette interview, François Mulet explique, de manière plus détaillée : pourquoi ce nouvel outil a été créé ? Comment faire baisser le coût de ces mesures ? Pourquoi travailler sur le Redox ? Comment il compte développer cet outil ? En quoi cet outil peut être un tremplin pour les cultures sur sol vivant ?
De nouvelles règles pour la vinification bio
Justine GRAVÉ, AuteurDans le nouveau règlement bio européen du 1er janvier 2022, le principal changement, en viticulture, réside dans l’autorisation du chauffage des moûts et des vins jusqu’à 75°C, afin de permettre une stabilisation microbienne, dans un contexte de réduction des sulfites. Quelques évolutions sont aussi à noter du côté des auxiliaires et des additifs. Le règlement introduit aussi les grandes lignes du référentiel HACCP afin de mieux prévenir les contaminations par les pesticides conventionnels.
Rapport de synthèse EXPORIP : EXPOsition des RIverains aux Pesticides
YOOTEST, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | STRASBOURG (Science concept, 2 Rue de la Durance, 67 100, FRANCE) : YOOTEST | 2021EXPORIP - pour Exposition des riverains aux pesticides - est un projet scientifique participatif mis en place par la société YOOTEST et l'association Générations Futures dans le but de collecter des données sur la présence de résidus de pesticides chez les riverains de zones cultivées et traitées. La dérive de tels produits lors de leur application est un phénomène connu, mais les données sont peu nombreuses à ce sujet. Pour 30 produits phytosanitaires, des prélèvements ont été réalisés sur des surfaces vitrées de bâtiments proches de zones cultivées. Dans ce rapport, sont présentés la méthodologie mise en œuvre, ainsi que les principaux résultats obtenus. Des résidus de pesticides ont été retrouvés sur 79,3 % des fenêtres, avec des concentrations variables, et principalement sur des bâtiments situés à une distance inférieure à 100 m des zones traitées.
Bon usage des colles et des préparations enzymatiques en vinification biologique – Edition 2020
Ce guide apporte des conseils pour bien utiliser les colles et les préparations enzymatiques en vinification biologique. Le collage peut être utilisé pour de multiples raisons : clarifier le vin, le stabiliser, corriger sa couleur, améliorer ses caractéristiques organoleptiques, renforcer l’efficacité de certains traitements (filtration, passage au froid). De ce fait, les produits de collage utilisés sont variables : ils sont souvent constitués d’un mélange de protéines (animales ou végétales), mais peuvent aussi être d'origine minérale (bentonite, gels de silice) ou constitués de produits de synthèse (PVPP) interdits en bio. Les enzymes sont utilisées sur vendange, moûts ou vins, pour faciliter la macération pelliculaire, le pressurage, la clarification, la filtrabilité. Ce document, réalisé dans le cadre du programme « Colles sans allergènes » (soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine), synthétise les résultats de deux expérimentations effectuées sur des vins blancs et rosés : 1 – une expérimentation sur les produits de collage, qui a comparé l’efficacité des protéines de pomme de terre, des protéines de pois et des extraits de levures à l’efficacité de colles classiques comme la caséine et la PVPP ; 2 – une expérimentation sur la clarification, qui a comparé l’impact, sur le volume et la qualité des jus, d’un apport d’enzymes pectolytiques en phase de macération (sur vendange) à un apport sur moût et à un témoin non enzymé.
Dossier : Santé des plantes : Entretien direct avec les plantes
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Anthony LE QUEMENER, AuteurL’analyse foliaire, encore appelée analyse de sève, se démocratise petit à petit en grandes cultures. Elle n’est toutefois pas utilisée de manière routinière, puisque cette méthode reste assez coûteuse (une cinquantaine d’euros par analyse), son échantillonnage est assez fastidieux et il faut attendre plusieurs jours pour connaître les résultats. Parallèlement, des outils se développent pour effectuer directement de telles mesures sur les plantes, sans passer par un laboratoire (ex : mesure du potentiel RedOx, du pH, du taux de Brix, de la conductivité ou encore de la teneur en différents éléments nutritifs). Les résultats obtenus ainsi sont moins précis que les analyses en laboratoire, mais ces outils permettent d’obtenir des résultats en quelques minutes et de répéter facilement l’opération. La société Senseen travaille notamment sur un spectromètre utilisable sur le terrain qui, conjugué à du deep learning, permettrait de mesurer le RedOx, le pH, le Brix et la conductivité électrique du jus de plante. Afin de mieux comprendre à quoi servent ces mesures, ce dossier explique plus précisément le lien entre la santé des végétaux et : le taux de sucre, la teneur en ions, le pH associé au potentiel d’oxydation-réduction.
Une ferme d’élevage face au changement climatique
Camille CHAUVARD, AuteurAnne Martin et Gilles Guellier, éleveurs laitiers bio à la ferme de la Guilbardière (Loir-et-Cher), réfléchissent leur système de production afin de limiter leur empreinte énergétique. Leur SAU est de 72 ha et ils produisent 200 000 L de lait par an. Le lait est soit vendu en lait cru, soit transformé en fromages, soit livré à Biolait. La ferme est actuellement en cours de transmission à cinq jeunes repreneurs. Le terme « adaptation » au changement climatique ne plaît pas à Gilles, car il estime que cette notion est souvent associée à une intensification des pratiques afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre par litre de lait ou par kilo de viande produit. Pour lui, les ruminants ne font que transformer le carbone venant des végétaux, et ce carbone est à différencier du carbone qui provient des cycles longs (ex : combustion des énergies fossiles). Ainsi, ce n’est pas l’élevage en tant que tel qui participe au changement climatique, mais tout ce qui va avec (distribution d’aliments, gestion des effluents, etc.). En revanche, ces dépenses énergétiques sont nulles si les animaux sont dehors. Les prairies sont ainsi un véritable atout à développer. Dans ce témoignage, Gilles apporte également son point de vue sur les nombreux freins qui empêchent certains producteurs de mettre en place des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Méthode P.E.P.S.S. : L’eau de mon élevage est-elle adaptée à mes animaux ?
La qualité de l’eau distribuée dans un élevage joue un rôle majeur sur la santé du troupeau. Premier point-clé : faire une analyse physicochimique et bactériologique de l’eau qui « arrive » dans l’élevage. L'eau doit être de bonne qualité bactériologique, sans éléments pathogènes, mais attention à la recherche du « sans germe », qui peut être préjudiciable à la santé et à l’environnement, notamment à cause de certaines méthodes de traitement pouvant produire des dérivés chlorés restant présents dans l’eau. Cette dernière doit avoir idéalement un pH autour de 6.5 et, si besoin, des mesures correctives peuvent être mises en place (ex. ajout de vinaigre pour une eau au pH > à 7,5). Une eau trop minéralisée peut aussi poser problème ; de même si elle contient trop d’éléments ferreux ou ferriques, de nitrites ou de nitrates. Pour améliorer la qualité de l’eau, différentes mesures peuvent être mises en place, en privilégiant celles qui « soustraient » des éléments (ex. filtration) à celles qui peuvent en ajouter. Ainsi, ce dossier revient sur les techniques de filtration, ou encore l’utilisation des UV pour débactériser l’eau, en soulignant l’importance de mettre en place des solutions efficaces, adaptées et bien dimensionnées aux besoins, durables dans le temps, et en prenant en compte la question de l'entretien du matériel. Par ailleurs, il faut réfléchir à la distribution de l’eau, pour maintenir la qualité de cette dernière, ainsi que sa bonne température, avec un bon réseau de canalisation et des abreuvoirs en nombre suffisant et régulièrement entretenus.
Obsalim® : Les galettes de bouse – crottes
La méthode Obsalim® de diagnostic et de réglage alimentaire, fondée sur l’observation des bovins, des ovins ou des caprins, a été créée par le docteur Giboudeau, vétérinaire dans le Doubs. Dans le cadre de la méthode, afin d'évaluer la dégradation des fourrages, il est possible de mesurer la quantité de résidu fibreux dans les bouses ou les crottes du troupeau par le système des galettes de bouses. Cette fiche illustrée présente le mode d’emploi de cette mesure.
Un système pâturant qui a atteint la neutralité climatique
Olivier SUBILEAU, AuteurAnthony Vasseur s’est installé, en 2018, sur la ferme laitière familiale. Cette dernière, située dans la Sarthe, a une SAU de 64 ha et un cheptel de 35 vaches laitières (production de 114 000 L). Elle est en bio depuis une vingtaine d’années et en système herbager depuis 1994 (les vaches pâturent toute l’année, excepté du 15 décembre au 15 février). Pour valoriser au mieux l’herbe, Anthony Vasseur pratique le pâturage tournant dynamique. L’utilisation d’associations d’espèces lui permet d’augmenter la période de pâturage, notamment en implantant un mélange de chicorée-plantain-trèfle qui résiste bien à la période estivale. L’autonomie alimentaire de son troupeau est également assurée par la production d’orge, de maïs et de luzerne sur 15 ha. Son système de production est performant à la fois d’un point de vue technique, économique et social. Il présente aussi l’avantage d’avoir peu de répercussions sur le climat : il consomme très peu d’énergie (7,5 GJ/ha/an) et émet peu de GES (3 t éq. CO2/ha). À terme, cet éleveur souhaiterait simplifier davantage son système en passant en monotraite et en tarissant ses vaches les deux mois d’hiver où elles sont en bâtiment. Pour compenser la baisse de production estimée à 15 %, il augmentera son cheptel (cinq vaches supplémentaires) et améliorera ses taux.
La traction asine : Pratique ancienne, outils innovants
Marion COISNE, AuteurLa traction asine connaît un regain d’intérêt en maraîchage. L’École nationale des ânes maraîchers, basée à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), enregistre un succès grandissant : elle a formé 50 stagiaires par an en 2018 et 2019, alors qu’elle en avait formé seulement trois en 2012 (année de création de cette structure). Cette école poursuit trois objectifs : former des maraîchers à la traction asine, éduquer de jeunes ânes et innover en matière d’outils agricoles. La traction asine est en effet particulièrement bien adaptée au maraîchage : la précision de travail avec un âne est de 20 cm (contre 70 à 80 cm pour les chevaux), elle ne tasse pas le sol et permet de travailler de petites surfaces non accessibles en tracteur. A cela, il faut ajouter le plaisir du contact avec l’animal. Côté coût, Pascal Sachot, directeur de l’École nationale des ânes maraîchers, chiffre l’achat d’un âne dressé à 2 500 € HT, avec 800 à 1 000 € pour le harnachement et un entretien annuel de 200 €. Les outils pouvant être utilisés en traction asine se sont largement améliorés ces dernières années, ce qui a permis d’augmenter en précision et en confort de travail (les porte-outils Kassine et Eco-Bio sont plus amplement détaillés). Il faut compter entre 1 300 et 6 000 € pour l'achat des outils.