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DESHERBAGE MECANIQUE |
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Le palmarès des Trophées de lInnovation Vinitech-Sifel 2022 : La sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurLors de la 23ème édition du salon Vinitech-Sifel, 62 dossiers innovations ont été examinés pour le concours dexcellence Trophées de lInnovation Vinitech-Sifel. Quinze innovations ont reçu un prix, et 23 autres ont été citées afin dencourager les porteurs de projet. Vitisbio en présente dix : 1 La société MO.DEL a développé un tunnel escamotable anti-pluie, grêle et gel ; 2 Parsec propose Quadr@, un assistant numérique puissant qui interprète les données des processus de production du vin et identifie les moments dintervention adéquats ; 3 Naïo technologies présente Jo, un robot adapté aux vignes étroites et aux fortes pentes ; 4 Lamouroux a développé Phybiomatic, une plateforme de gestion phytosanitaire pour lagriculture conventionnelle, biologique et biodynamique ; 5 Polypoles met en avant Ventigel, un outil mobile permettant de lutter contre le gel ; 6 Egretier propose LOriginale, un nouveau dispositif de désherbage mécanique sous le rang ; 7 Vitifort présente Alqeos, des piquets de vigne à impact environnemental réduit ; 8 Yanmar Vineyard Solutions met en avant Yanmar YV01, un robot chenillard pour traiter les vignes ; 9 lIFV a élaboré VISA (VIgnoble Sporée Aérienne), une prestation de suivi de la sporée aérienne par des agents cryptogamiques responsables des principales maladies du vignoble (mildiou, oïdium, black-rot et botrytis) ; 10 lIFV a développé loutil de calcul en ligne GES&Vit, qui permet de quantifier lempreinte carbone dun domaine viticole.
Pratiques alternatives : Des voies pour réduire lutilisation de produits phytopharmaceutiques
Cathy ECKERT, Auteur ; Jean GUYOT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurDe nombreuses pratiques alternatives, visant à réduire lusage de produits phytopharmaceutiques, sont mises en uvre au sein du réseau DEPHY FERME. Sur la période 2016-2020, les agriculteurs des filières légumes-maraîchage, horticulture, arboriculture et cultures tropicales ont testé soixante-neuf pratiques alternatives différentes. Ces pratiques pouvaient être préventives (répulsion, prophylaxie, diversification des cultures, renforcement de la plante, barrière physique, infrastructures agroécologiques ) ou curatives (solarisation, destruction mécanique, confusion sexuelle, piégeage, biocontrôle, lutte biologique, optimisation de la pulvérisation des traitements ). Parmi les exploitations engagées, 29 étaient en agriculture biologique (dont une non labellisée). Lensemble des producteurs du réseau DEPHY FERME ont ensuite été invités à livrer leurs visions quant aux avantages et inconvénients de ces pratiques alternatives. Ces pratiques sont, en général, considérées comme contraignantes, au moins au début, plus coûteuses et aux résultats plus aléatoires que les traitements chimiques. En revanche, elles se traduisent plus souvent par une amélioration des marges, un meilleur confort de travail, une satisfaction intellectuelle et une amélioration de limage de marque des exploitations et des produits.
Produire des semences en agriculture biologique : Haricot
M. AUGAGNEUR, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Cette fiche technique porte sur la production de semences de haricot en agriculture biologique. Cette plante appartient à la famille des fabacées (anciennement appelée légumineuses). Elle possède un système racinaire important qui, en sassociant à des Rhizobium du sol, développe des nodosités. Celles-ci apportent à la plante sa nutrition azotée en fixant lazote atmosphérique. Plusieurs types de ports existent chez les haricots : grimpant (haricots à rames), nain érigé et nain ramifié. Globalement, les haricots nains sont les plus multipliés. La production de semences de haricot dure entre 80 et 120 jours selon le type, la variété et les conditions climatiques de lannée. Cette fiche décrit les différentes étapes de la production de semences : 1 Les exigences de la culture (type de sol, climat, rotation des cultures, isolement entre deux parcelles de multiplication) ; 2 La mise en place de la culture (préparation du sol et semis) ; 3 La conduite de la culture (fertilisation - notamment en phosphore -, contrôle des adventices et irrigation) ; 4 La gestion des maladies et des ravageurs (maladies du pied, sclérotinia, anthracnose, maladies bactériennes foliaires, mouche des semis, bruche du haricot ) ; 5 La récolte ; 6 Le séchage ; 7 Les normes dagréage.
Rendez-vous Tech&Bio en Centre-Val de Loire : Consolider les acquis et améliorer les pratiques
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe Rendez-vous Tech&Bio Centre-Val de Loire sest tenu le 24 mai 2022. Il était dédié aux grandes cultures et aux légumes de plein champ et dindustrie biologiques. Il a eu lieu à Rians, dans le Cher, sur les terres de la SCEA de Rechignon. Cette société vient dêtre reprise par un jeune collaborateur. La structure dispose de 290 ha, compte deux associés et emploie quatre salariés. Le domaine a été converti à la bio de 2008 à 2010. Lirrigation est lun des principaux atouts de cette structure (210 ha irrigables), puisquelle a permis dallonger et de diversifier les rotations en intégrant plusieurs cultures de printemps à cycle court (haricot, flageolet et soja). En revanche, la principale préoccupation des associés est la fertilisation : la structure nest pas autonome en azote et en phosphore. Ce Rendez-vous Tech&Bio a aussi été loccasion daborder plusieurs sujets techniques, dont la fertilisation en phosphore. Les phosphates naturels, parfois employés en bio, sont inefficaces sur des sols au pH inférieur à 6. Lune des pistes est lamélioration de la solubilité du phosphore par le biais des racines des plantes. Autre thématique largement abordée : la production de semences bio. Le Centre-Val de Loire est le leader de la multiplication de semences bio. Lun des producteurs, bien connu dans la région, est le Gaec du Coudray, qui apporte des conseils via son expérience. Un focus est également réalisé sur le désherbage des porte-graines de carottes. La FNAMS teste, en effet, deux pratiques innovantes, depuis 2020, pour améliorer la gestion des adventices. Lune dentre elles semble prometteuse : limplantation de plantes de service. Enfin, un encart est réservé à la marque privée « Asperge verte Chambord », et un autre à la relocalisation (en France) de la production de cornichons bio.
Réseau DEPHY FERME Légumes-Fraise-Framboise : Gestion de lenherbement : Des combinaisons de leviers remarquables
Cathy ECKERT, Auteur ; Jean GUYOT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurLe réseau DEPHY légumes permet de favoriser les échanges dexpériences entre producteurs, de faciliter la prise de risques et de susciter lanticipation des pratiques, afin de mieux gérer les bioagresseurs, dont les adventices. Au travers dun certain nombre de documents produits dans le cadre de ce réseau, cet article synthétise et caractérise les combinaisons de leviers alternatifs aux herbicides les plus utilisées et présentant des performances intéressantes dans la gestion des adventices en systèmes légumiers, ainsi quen fraise et framboise (désherbage mécanique, faux semis, occultation, rotation des cultures, désherbage thermique, paillage plastique et organique, engrais verts, culture sur buttes ). Les retours des fermes DEPHY, dont une partie sont en agriculture biologique, montrent que certaines combinaisons alternatives fonctionnent pour gérer les adventices, et apportent satisfaction dun point de vue économique et social. Le circuit de commercialisation conditionne fortement le choix des leviers utilisés, ainsi que leurs combinaisons. Comparés aux herbicides chimiques, les leviers actionnés demandent souvent plus de main duvre, et impactent donc la gestion et les besoins en travailleurs. Ils demandent également plus dadaptation. De plus, la mobilisation dune combinaison de leviers alternatifs met du temps à se stabiliser (la technicité sacquiert jour après jour). Il est également intéressant décrire et de capitaliser les règles de décision des combinaisons de leviers, afin de pouvoir les partager plus facilement.
Rotoétrille : Mirage ou miracle ?
Cécile RICHARD, AuteurCet article, dernier d'une série de quatre consacrés aux outils de désherbage mécanique, fournit des informations sur la rotoétrille. Bien qu'onéreux, cet outil, récemment adopté par les producteurs bio, présente de nombreux atouts, tout en évitant les défauts de la herse étrille et de la houe rotative : meilleure capacité de pénétration dans le sol que la herse, polyvalence sur différentes cultures, débit de chantier compétitif, efficacité y compris en présence de résidus de culture... Au-delà du stade de la culture, il faudra accorder une attention particulière à quatre points de réglage pour éviter les dégâts importants sur la culture. Les témoignages de plusieurs agriculteurs bretons bio apportent des informations sur l'utilisation de la rotoétrille, ainsi que sur le meilleur moment pour en faire usage.
Des technologies smart pour les grandes cultures bio
Hansueli DIERAUER, Auteur ; David VETTERLI, AuteurEn grandes cultures, les robots permettent dalléger le travail quotidien et de gagner en précision, notamment pour le désherbage. Ils sont, en revanche, onéreux et engendrent une dépendance vis-à-vis des processeurs et des programmes (en cas de défaillance, un arrêt total est souvent préprogrammé). En 2020 et 2021, le FiBL a mené des essais, en collaboration avec la ferme Vetterli (basée en Suisse), pour tester le robot Farmdroid FD20 sur une culture de betteraves sucrières bio. Ce robot, développé par la firme suédoise Farmdroid, repose sur un système de guidage RTK. Lorsque ce robot effectue le semis, il enregistre la position précise de chaque plant. Il est ensuite équipé pour le sarclage et est capable de sarcler « à laveugle », cest-à-dire, avant la levée de la culture, grâce à lenregistrement de la position de chaque plant. Après une première session dessais, des améliorations ont été effectuées au niveau des moteurs électriques et du module de semis, et dautres éléments ont été renforcés. Globalement, sur les parcelles, la pression en adventices s'est révelée 40 % plus faible quavec un désherbage mécanique classique. Un des points faibles du robot réside dans sa faible traction qui pose problème à partir de pentes à 12 %.
Vu au Sitevi
VITISBIO, AuteurCet article présente huit nouveautés (utilisables en viticulture biologique) vues lors de lédition 2022 du salon professionnel Sitevi : 1 Ecopra propose un comburateur pour économiser le carburant ; 2 New Holland commercialise un désherbeur électrique pour les vignes étroites ; 3 Vitibot met en avant deux nouvelles options sur son robot Bakus : la pulvérisation confinée (pour les traitements) et des lames décimage développées en partenariat avec Provitis ; 4 Clayver présente trois nouvelles cuves en céramique à base de grès ; 5 Timac Agro propose des fertilisants et des amendements d'origine viticole en économie circulaire (entreprise basée en Bretagne) ; 6 Koppert a développé un insecticide à base dhuile paraffinique ; 7 Weenat commercialise un algorithme qui corrige les prévisions météo (modèles Arome et Asperge de Météo France) pour mieux les adapter à la réalité du terrain, et ainsi mieux prévenir les risques de gel ; 8 Mecamarc propose une étiqueteuse haute cadence.
Ceol dAgreenculture : Nouveau robot autonome
Frédérique ROSE, AuteurAu printemps 2021, une dizaine de vignerons, basés dans un secteur allant du Val de Loire au Lot-et-Garonne, ont testé le robot autonome Ceol dans leurs parcelles. Ce robot est issu de quatre générations de prototypes développés par lentreprise toulousaine Agreenculture. Ceol est doté dun groupe hydrogène hybride avec un moteur diesel et des batteries, ce qui lui confère une autonomie de 15 à 24 heures. Lentreprise estime quil consomme 3 à 5 fois moins de gasoil quun tracteur classique (comme il est léger, il a besoin de moins dénergie pour se déplacer). Ce robot est doté dun attelage trois points et dun cadre porte-outil sur lequel peuvent sattacher des lames interceps, des disques émotteurs ou encore des doigts de binage en étoile. Par ailleurs, le fabricant italien Nobili a adapté un broyeur doté de bords sensibles pour garantir la sécurité. Le prix de ce robot, autour de 50 000 à 55 000 , est plus accessible que celui dautres robots autonomes. Ceci sexplique par le fait quil ne fonctionne pas quavec des batteries et quAgreenculture a développé ses propres technologies (l'entreprise na donc pas besoin de les acheter). Le lancement commercial de ce robot est prévu pour début 2022.
A chaque verger ses outils de désherbage ; Combiner pour gagner du temps
Anne CHABOUSSOU, AuteurLa Station de la Morinière (Indre-et-Loire) évalue, depuis plusieurs années, des outils et des porte-outils de désherbage mécanique sur pommier et sur cassissier. Des retours de producteurs et de techniciens basés dans différentes régions françaises ont permis de compléter cette évaluation. Cette dernière avait pour objectif de définir les atouts et les inconvénients de chaque outil, et didentifier des combinaisons doutils efficaces. Les itinéraires techniques de désherbage les plus efficients ont également été déterminés, notamment à laide danalyses technico-économiques. Un premier article réalise un focus sur six outils : 1 - La brosse métallique ; 2 La lame ; 3 Le système de dents rotatif (également appelé fraise) ; 4 Le rotofil ; 5 La sarcleuse à doigts ; 6 Le disque émotteur. Un second article présente des combinaisons doutils permettant de gagner en temps et en efficacité : 1 Disques émotteurs et sarcleuse à doigts ; 2 Dents et disques butteurs ; 3 Lames et dents.
Les clés pour réussir le désherbage mécanique
Christophe GAVIGLIO, AuteurChristophe Gaviglio, ingénieur spécialisé dans la mécanisation du vignoble à lInstitut Français de la Vigne (IFV), détaille les principaux points à respecter pour réussir le désherbage mécanique du cavaillon. Pour cela, il se base à la fois sur une approche technique, avec des réglages à maîtriser, et sur une approche agronomique. En effet, selon lui, la substitution des herbicides par le désherbage mécanique nécessite avant tout dadopter une nouvelle stratégie dintervention : il faut anticiper la croissance des adventices, gérer les déplacements de terre engendrés par le travail du sol et penser aux impacts du désherbage mécanique sur le reste de litinéraire technique (il ne faut pas, par exemple, que les fils de relevage soient au sol au moment du désherbage). Il est également nécessaire de connaître les potentiels des outils disponibles : décavaillonneuses, houes rotatives, lames bineuses, brosses sur axe horizontal Enfin, il est également possible doptimiser le travail par le réglage des outils, notamment en définissant la profondeur du travail mécanique et en sassurant que les outils sont bien positionnés
Cobot Toutilo PW : Un désherbage toujours plus précis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de répondre aux besoins des agriculteurs, et notamment des producteurs de jeunes pousses, lentreprise Touti Terre a créé un nouveau module de désherbage de précision millimétrique pour son cobot (robot collaboratif) Toutilo. Ce module a été développé en lien avec Bonduelle Frais Europe, qui est à la recherche de technologies plus respectueuses de lenvironnement. Ce cobot est polyvalent : il peut servir à planter, à récolter, à transporter, et il peut effectuer, lors dun même passage, du binage en inter-rang et des interventions manuelles plus précises sur le rang (les opérations humaines peuvent être réalisées en position ergonomique, allongée ou assise). Le nouveau module apporte une précision de désherbage au millimètre, ce qui permet daller jusquau pied de la plante au stade cotylédon. Ce désherbage de précision a pour objectif de limiter le travail de désherbage dans la suite de la culture. Grâce à lautomatisation du guidage, une seule personne est nécessaire pour suivre et contrôler le travail du cobot, via une commande qui lui permet de monter ou descendre les outils dans le sol.
Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
Dossier : Diversification en plantes à parfum, aromatiques et médicinales
Marion COISNE, AuteurLes PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) peuvent représenter des ateliers de diversification intéressants. Toutefois, leur culture ne simprovise pas, notamment en bio : il faut bien réfléchir aux débouchés en amont (afin déviter les marchés saturés) et bien gérer leur désherbage (cest le poste le plus chronophage). Côté matériel, ces cultures spécifiques et délicates nécessitent des investissements ou des adaptations. Ce dossier, consacré aux PPAM, est constitué de cinq articles. Il commence par une interview de Benjamin Lemaire, ingénieur à lIteipmai, qui apporte des conseils pour les producteurs qui réfléchissent à se lancer en PPAM et qui sattarde plus particulièrement sur le désherbage. Laspect de la commercialisation est ensuite abordée : face à des marchés vite saturés, les filières se structurent, mais les conseillers et les industriels recommandent de bien réfléchir en amont, avant deffectuer les plantations (un encart est réservé au projet VégétAlpes qui vise à structurer les PPAM bio dans les Hautes-Alpes). Larticle suivant réalise un focus sur le mildiou du basilic : cette maladie rend la culture de basilic bio compliquée en plein champ, mais de nouvelles variétés tolérantes pourraient aider à résoudre ce problème. Vient ensuite le témoignage de Catherine Mahé, qui produit des PPAM bio sur 6 ha, au sein dune ferme en polyculture élevage en Mayenne : les PPAM sont intégrées dans les rotations et le matériel de la ferme est en partie mutualisé avec les grandes cultures. Le dernier article développe laspect matériel : les PPAM nécessitent souvent des matériels spécifiques qui peuvent être achetés neufs, en Cuma ou autoconstruits.
Dossier mécanisation
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Olivier GUERIN, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, portant sur la mécanisation des travaux en agriculture biologique, est composé de quatre articles. Le premier est dédié à loptimisation du désherbage mécanique en grandes cultures (optimisation de sa qualité et du débit de chantier). Plusieurs pistes damélioration sont évoquées : le gain en précision grâce au guidage RTK, le gain en régularité si les parcelles sont adaptées au binage ou si les sols sont plats, la possibilité de multiplier les passages à faible profondeur (avant semis) à laide dun scalpeur Plusieurs innovations sur des matériels de désherbage mécanique sont également présentées. Le deuxième article est consacré à la viticulture et propose différentes pistes pour réduire sa consommation de carburant liée à lentretien du sol. Il explique comment optimiser : son tracteur, sa stratégie de contrôle des adventices, ses outils, ses combinaisons doutils, sa vitesse, ses manuvres et ses conditions de travail. Larticle suivant aborde la question des investissements réalisés pour réduire les prélèvements directs (impôt, MSA) : la stratégie est-elle toujours gagnante ? Les investissements peuvent également impacter le revenu disponible de lexploitant. Le dernier article retranscrit le témoignage du GAEC Le Palaineau, situé en Vendée et qui est en bio depuis 2010. Il utilise une bineuse avec guidage par caméra pour gérer les adventices de ses cultures de printemps, implantées en terres superficielles.