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DESINFECTION DES SOLS |
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Vu au salon de l'herbe : Numérique : gérer ses prairies avec GrassMan ; Vu au salon Tech&Bio Grand Ouest ; Nouveautés produits
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; BIOFIL, AuteurA travers cet article, plusieurs innovations intéressantes pour les acteurs de l'agriculture biologique sont présentées. L'outil d'aide à la décision web et mobile GrassMan, développé par l'Idele, Mas Seeds et Jouffray-Drillaud, met à disposition des éleveurs d'herbivores un panel d'applications sur l'agronomie de la prairie : composer, fertiliser, identifier, lutter, qualifier et faucher. A partir de données renseignées par l'éleveur et de références, l'outil peut ainsi fournir des conseils sur la conduite de la prairie, du semis à la récolte. Cet outil est développé de manière collaborative. Autres nouveautés présentées : - Caussade semences a inscrit au catalogue trois nouvelles variétés de maïs fourrage disponibles en bio ; - l'entreprise vendéenne Hervé a apporté des améliorations à son toaster Mecmar, augmentant son rendement et son efficacité ; - Steam'r est une automotrice de désinfection vapeur, développée par la société Simon, pour les planches cultivées en salades ou autres espèces maraîchères sensibles aux pathogènes ; - Sumi Agro France a développé sa gamme Seipro® de produits de biocontrôle et de biostimulants autorisés en bio ; - Bioline Agrosciences a mis au point Geoinsecta, une application collaborative permettant la détection et le signalement des pyrales du buis par géolocalisation.
La lutte contre la fusariose à l'essai
Guy DUBON, AuteurLa fusariose de la salade est causée par un champignon originaire du Japon. La maladie s'est disséminée en Europe et a été détectée pour la première fois en France en 2015. Aujourd'hui, elle est présente dans différentes zones de production. Dès 2016, la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes et l'Aprel ont débuté des expérimentations de lutte contre la fusariose de la salade, selon trois modalités. Un premier essai de solarisation avant plantation s'est montré plutôt concluant. Après 38 jours (de juillet à mi-août) sous un paillage plastique transparent, 95 % des plants des deux variétés testées mis en place à la suite étaient commercialisables, témoigne Corinne Pons, de la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes. Le second essai a évalué l'efficacité de l'incorporation d'un charbon actif issu de la pyrolyse d'essence de bois dur, dans l'objectif de diminuer la pression de l'inoculum. Une différence significative de mortalité des plants a été observée, mais cette technique n'affecte pas la pression de l'inoculum. Le troisième essai a consisté en un screening de 22 variétés sur différentes typologies (batavia, romaine, feuille de chêne et laitue beurre). Il a permis d'identifier des variétés tolérantes. Dans un encadré, Elie Dunand, consultant dans la production et la filière maraîchère, préconise, contre la fusariose, un modèle de prévention du risque en évitant les tassements de sol.
Des solutions pour lutter contre l'enherbement
Véronique BARGAIN, AuteurAu Sival, des entreprises ont présenté de nouveaux matériels de désherbage mécanique ou thermique, de désinfection des sols et de paillage : diffuseur thermique de désherbage sur le rang et de calcination des spores de tavelure en arboriculture ; géotextiles et paillages non tissés biodégradables, à base de chanvre ; bineuse pour biner sur le rang ; automate de désinfection des sols à la vapeur ; bineuse spécifique à la culture de petits fruits ; tracteur porte outil adapté au plein champ.
Biofumigation sous abri : semer au bon moment
Véronique BARGAIN, AuteurLa station expérimentale de Bretagne Sud, gérée par la Chambre d'agriculture du Morbihan, est depuis cinq ans le siège d'une expérience sur la biofumigation en maraîchage sous abri. Trois modalités sont comparées : - une modalité témoin avec une culture principale l'été et des intercultures en hiver et au printemps ; - une modalité biofumigation sous abri, avec une culture principale et un cycle de biofumigation ; - une modalité biofumigation à l'extérieur, avec une culture principale, une ou deux intercultures de vente et un mélange de biofumigation semé à l'extérieur puis ramené sous la serre. Si la biofumigation sous abri est la plus efficace, la biofumigation à l'extérieur permet de réduire le temps d'occupation du sol sous abri (un mois au lieu de trois). L'un des enjeux pour une efficacité optimale de cette pratique de désinfection des sols est de semer au bon moment.
Maraîchage : La solarisation est une désinfection thermique du sol
Carole BENDOTTI, AuteurEn élevant la température du sol sur une durée d'au moins 45 jours, la solarisation permet de limiter les agents pathogènes, nématodes et adventices. La méthode consiste à élever la température du sol grâce à l'énergie du soleil, transmise à l'eau et au sol au travers d'une bâche plastique transparente. Dominique Champru, maraîcher en biodynamie à Puy-Guillaume (63), explique la mise en place de cette technique alternative encore peu utilisée dans la région, ses avantages et ses inconvénients. Parmi les avantages, on notera que cette technique permet, en culture conventionnelle et en culture biologique, de procéder au désherbage avec un coût modéré, sans toxicité, de lutter contre les maladies et les ravageurs du sol proches de la surface... Il faudra cependant bien respecter la période et les conditions de mise en place (3 jours de soleil consécutifs dans une période allant du 25 juin au 15 juillet), prévoir le recyclage du plastique, pratiquer des rotations adaptées pour avoir des parcelles libres en été...
Des alliacées pour désinfecter les sols
Véronique BARGAIN, AuteurLes plantes de la famille des alliacées contiennent certaines substances qui, lorsque la plante est broyée, se réarrangent en composés soufrés. Différentes expérimentations ont montré l'effet de ces composés sur les insectes, sur les maladies fongiques ou encore sur les nématodes qui se conservent dans le sol. Les produits qui ont été testés sont des écarts de tri et déchets d'oignons et de poireaux, ainsi que différents principes actifs des Alliacées. Tous ont montré une efficacité intéressante contre Pythium ultimum sur culture de concombre. Un des principes actifs des alliacées, le DMDS (diméthyldisulfure), est également efficace sur Sclerotinia sclerotiorum sur salade, et devrait être l'objet d'une demande d'homologation en 2012. Les alliacées sauvages, très riches en DMDS, représentent une alternative intéressante pour l'agriculture biologique.
Moyens physiques : Solarisation sous abri et en plein champ
Céline JANVIER, Auteur ; Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Yannie TROTTIN, AuteurLa solarisation peut avoir plusieurs objectifs : la protection des cultures contre les adventices et/ou les agents pathogènes et/ou des ravageurs. C'est une méthode de désinfection partielle des sols obtenue par élévation de leur température grâce à l'énergie solaire. Cela consiste à recouvrir le sol préalablement préparé et humidifié d'un film plastique qui permet l'élévation de température. La principale limite reste l'ensoleillement dans la zone de mise en uvre à la période prévue, et la montée en température rapide nécessaire. Une autre contrainte est la disponibilité des parcelles sur une durée suffisante (au moins 4 semaines). Les principaux atouts et contraintes de cette méthode sont listés, puis une description détaillée de la mise en uvre est présentée : choix du film, durée de solarisation, préparation du sol Des éléments de coûts et des noms de fournisseurs sont également donnés.
Des engrais verts pour lutter contre les maladies du sol
Vincent MICHEL, Auteur ; H. AHMED, Auteur ; Sharmila DAHAL, AuteurLa moutarde brune, le colza et le seigle ont été testés dans des essais en pot pour lutter contre deux maladies du sol, la verticilliose (causée par Verticillium dahliae) et la maladie des racines liégeuses (Pyrenochaeta lycopersici). Les engrais verts ont permis de réduire en moyenne 50% des microsclérotes de V.dahliae. L'effet a été fortement influencé par l'espèce d'engrais vert, mais aussi par le type de sol. La stimulation de l'activité microbiologique du sol par les engrais verts a ainsi induit une diminution du nombre de microsclérotes de V.dahliae. L'enfouissement d'une moutarde riche en glucosinolates s'est montré aussi efficace contre la maladie des racines liégeuses qu'une stérilisation du sol à la vapeur. Le seigle, en revanche, n'a eu aucun effet contre cette maladie.
La fraise en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Ctte fiche porte sur "La fraise en agriculture biologique". Elle apporte des éléments par rapport à : - L'agronomie (Exigences agronomiques ; Rotation ; Précédents culturaux ; Désinfection des sols). - Avant plantation (Travail du sol ; Fumure de fond ; Fumier de ferme ; Exemple). - La plantation (Comment planter ; Modèle de buttes ; Paillage plastique ; Variétés ; Fournisseurs de plants biologiques ou non traités ; Choix des variétés ; La plantation). - Après plantation (Irrigation ; Méthodes ; Entretien du sol et/ou buttes ; Ravageurs et maladies ; Entretien de la culture ; Taille ; Paillage ; Fertilisation de printemps ; Pollinisation).
Journées Techniques Nationales Fruits & Légumes Biologiques : 7 & 8 décembre 2011, à Rennes
Les actes des Journées Techniques Nationales Fruits & Légumes Biologiques, qui se sont tenues, les 7 & 8 décembre 2011, à Rennes (35), et qui étaient organisées par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon et IBB (Inter Bio Bretagne), sont présentées comme suit : - Séances plénières : Réglementation relative à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture biologique et guide des produits utilisables en AB ; Semences potagères bio : résultats des enquêtes producteurs ; Complément d'enquête : diagnostic des demandes de dérogations en semences potagères ; Plants fruitiers biologiques : comment stimuler l'offre et la demande ; - Atelier maraîchage : Des engrais verts en maraîchage : quelques suggestions ; Insertion d'engrais verts en fertilisation des cultures légumières de plein champ en conditions bretonnes ; Les engrais verts sous abris : choix des espèces et itinéraire cultural ; Potentiel des alliacées pour la désinfection des sols ; Intérêt et faisabilité de la biofumigation avec des brassicacées en cultures légumières de plein champ ; Intérêt et faisabilité de la biodésinfection avec des brassicacées en maraîchage sous abri ; Engrais verts / Biofumigation : travaux en cours, intérêts, limites et perspectives ; - Atelier arboriculture : Moisissures, mycotoxines et leurs biosynthèses : l'exemple de la patuline ; La patuline dans les pommes et les produits à base de pommes ; Potentiels de prédation et parasitisme sur ufs de carpocapse du pommier dans la région d'Avignon ; La production cidricole et ses singularités ; Recherche de solutions en verger de pomme à cidre AB en Normandie : d'une démarche thématique à une approche système ; Variété des cycles biologiques chez les pucerons des arbres fruitiers ; Lutte biologique par conservation en verger : un raisonnement à l'échelle du paysage ; Cultures associées et contrôle des populations de pucerons, mécanismes et perspectives ; - Forums thématiques : Transformation des légumes bio ; Calendrier des périodes indicatives de première mise en marché des variétés de pommes et poires biologiques.
Moyens physiques : La désinfection vapeur
CTIFL, AuteurL'objectif de la désinfection des sols à la vapeur est une protection des cultures, avant leur mise en place, contre les bioagresseurs telluriques (champignons, nématodes, bactéries, virus...) et les adventices. La possibilité de désinfection des sols à la vapeur (découverte en 1888 par Franck en Allemagne) s'est développée en France à partir des années 1950. Le principe consiste à injecter dans le sol de la vapeur d'eau à 180°C qui va élever la température du sol de façon homogène jusqu'à 85 - 90°C. La plupart des organismes pathogènes sont détruits à de telles températures. Depuis une dizaine d'années, différents modèles automoteurs ont été mis au point. Il est difficile de faire varier la vapeur, aussi faut-il adapter la durée d'application en fonction de l'objectif (champignon superficiel ou profond), des conditions de sol, du matériel utilisé. Un nouveau procédé de désinfection des sols par air chaud humidifié, "Verdivap Airstream®", a été récemment mis au point par la société Verdivap. Présentation des moyens physiques de la désinfection vapeur : limites d'emploi/contraintes ; avantages/inconvénients ; description détaillée et mise en uvre (production et distribution de la vapeur, efficacité) ; Eléments de coûts 2009.
Biofumigation : un réel potentiel à exploiter
Hélène QUENIN, AuteurDu fait des nouvelles réglementations concernant les pesticides ou l'environnement, des méthodes alternatives sont de plus en plus étudiées en agriculture conventionnelle pour la désinfection des sols. Parmi elles, la biofumigation, principalement à base de Brassicacées ou Alliacées, encore peu utilisée par les agriculteurs français, peut être intéressante pour l'agriculture biologique. Les études menées depuis une dizaine d'années sont prometteuses. L'Inra-Le Rheu observe des résultats réguliers sur l'assainissement du sol par ces intercultures avec une efficacité de 45 à 50 %. Les expérimentations se poursuivent aujourd'hui, notamment pour évaluer l'impact des biofumigants sur la flore antagoniste du sol. Les principaux points faibles de cette technique restent la charge de travail qu'elle représente et son coût, évalué aux Pays-Bas à 4 000 /ha HT toutes charges comprises.
La lutte biologique en traitement de fond contre la sclérotinia
Face à la montée en puissance du sclérotinia, le fongicide biologique CONTANS WG dévoile peu à peu tout son intérêt, à condition toutefois de raisonner son emploi dans la durée, en fonction des successions culturales. L'automne est la période la plus propice à son emploi, car un sol humide et une température douce constituent les conditions idéales pour l'installation du champignon. Les céréales d'été sont un bon précédent pour l'emploi de ce produit, ainsi que certaines cultures de printemps, mais il faut savoir que son bénéfice ne s'exprimera qu'aux cultures suivantes et non sur la culture en place, qui sera alors choisie pour son insensibilité au sclérotinia. Explications.