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Micro-maraîchage bio en PACA - Les maraîchers expérimentent - 3ème saison
Mélanie DESGRANGES, Auteur ; Oriane MERTZ, Auteur ; Marion ROBERT, AuteurEn 2020, en région PACA, 17 maraîchers bio ont mené, dans le cadre du projet MiMaBio, des essais sur les thématiques suivantes : - La gestion de la fertilité du sol ; - La couverture du sol ; - Matériels et techniques ; - Soin des plantes ; - Associations de cultures. Cet article revient sur les résultats des expérimentations réalisées au cours de cette troisième saison.
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Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
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Pour en finir avec les pesticides : des solutions pour y parvenir
Claude AUBERT, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022
De nombreuses personnes saccordent sur ce point : « Il faut interdire les pesticides ! ». Mais, concrètement, comment s'y prendre ? Cet ouvrage permet tout dabord de comprendre comment on en est arrivé à la situation actuelle et avec quelles conséquences. Mais, surtout, il détaille les solutions, très concrètes, qui permettraient den sortir, et qui sont mises en uvre en agriculture biologique et biodynamique : restaurer la biodiversité, rétablir léquilibre minéral et améliorer lactivité biologique des sols, diminuer la taille des parcelles, associer les cultures, privilégier des variétés résistantes, attirer les innombrables auxiliaires efficaces contre les maladies et les ravageurs. Il montre aussi quavec la production intégrée, on peut, sinon supprimer, du moins réduire fortement lutilisation des pesticides. Enfin, il apporte les témoignages dagriculteurs ayant franchi le pas avec succès, ainsi que des conseils pour les jardinières et jardiniers amateurs, au potager, au verger ou au jardin dornement.
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Zéro pesticide : Un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Florence JACQUET, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROY, Auteur ; Julia JOUAN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES Cedex (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022
L'usage des pesticides chimiques est une préoccupation sociétale majeure en raison de leurs impacts négatifs sur l'environnement et la santé. Le Programme prioritaire de recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement », piloté par INRAE, joue un rôle structurant dans l'évolution des communautés scientifiques et dans l'émergence de fronts de science permettant une protection des cultures sans pesticides. L'objectif de l'ouvrage est d'expliquer les bases de cette stratégie et les principes d'actions. En se fixant un cap zéro pesticide, la recherche tente de dépasser les verrous actuels et de produire des innovations de rupture dans les champs biotechniques et socio-économiques.
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Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
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Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
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Arboriculture : Pratiques remarquables du Réseau DEPHY
Cette fiche décrit une combinaison de pratiques mises en place par Claude Vaudaine, un arboriculteur bio basé en Isère et membre du Réseau DEPHY, pour réguler lhoplocampe du pommier en AB. Depuis 2017, cet arboriculteur a recours au piégeage massif pour diminuer le nombre dinsectes adultes au moment de la floraison. Il applique également une macération dail répulsive pour tenir les hoplocampes adultes à lécart du verger. Il lutte également contre les larves dhoplocampe en introduisant des poules dans son verger. Ces dernières grattent le sol et se nourrissent de larves. Il applique aussi des nématodes entomopathogènes sur le sol, qui participent à diminuer les larves dans le sol. Claude Vaudaine espère ainsi : 1 - réduire la pression dhoplocampes ; 2 - ne pas dépasser 10 % de fruits touchés au moment de léclaircissage des pommes ; 3 - limiter le niveau de pression pour lannée suivante. Les schémas de protection, les avantages et les limites de ces différentes pratiques sont présentés. Ces dernières aident également à lutter contre le carpocapse (effet secondaire).
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Du basilic contre les pucerons
Maude LE CORRE, AuteurLInrae dAvignon a démontré les effets du basilic et de lillet dInde, en tant que plantes de services, pour limiter le développement des populations de pucerons cendrés sur les pommiers. Ainsi, des essais ont été menés dans des vergers : les effets de ces deux plantes de services (implantées au pied des arbres) ont été comparés à ceux dune plante témoin (ray-grass). Le nombre de foyers de pucerons par arbre, ainsi que le nombre dauxiliaires dans ces foyers ont ensuite été relevés pour chacune des modalités. Des essais en laboratoire ont également permis danalyser les mécanismes en jeu et dexpliquer les effets de ces plantes de services. Globalement, les pommiers avec du basilic ont hébergé deux fois moins de foyers de pucerons par rapport au témoin, et les vergers avec les illets dInde en ont hébergé un tiers de moins que le témoin. Ceci sexplique par plusieurs phénomènes : ces plantes hébergent plus dauxiliaires et émettent des composés organiques volatils (COV) qui ont, à la fois, un effet répulsif sur les pucerons et qui diminuent leur fécondité.
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Bienvenue chez les syrphes
Danièle BOONE, AuteurLes syrphes forment une large famille de l'ordre des dyptères (à 2 ailes), en d'autres termes, des mouches, qui se caractérisent par leurs gros yeux qui couvrent presque toute leur tête et par leur grande vélocité. La France compte 566 espèces de syrphes. Certaines espèces ont des capacités de mimétisme impressionnantes, comme l'Episyrphus baltetus qui prend l'apparence d'une guêpe. Les syrphes sont présents dans les jardins toute l'année et se trouvent dans tous les types de milieux. Excellents pollinisateurs, ils visitent une large variété de plantes. Leurs larves rendent également de nombreux services, notamment en consommant une grande quantité de pucerons, en dévorant les cochenilles ou encore en consommant les redoutables chenilles processionnaires du pin.
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Biocontrôle : Un grand coup daccélérateur
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon IBMA France (association du biocontrôle), les solutions de biocontrôle couvrent 11 % du marché français de la protection des plantes. Lors des 7èmes rencontres annuelles de lassociation, Céline Barthet, la présidente de IBMA France, a déclaré que lobjectif est de passer à 30 % en 2030. Le plan stratégique national 2020-2025 (inclus dans la loi Egalim) souhaite également favoriser les solutions faisant appel à des mécanismes naturels pour lutter contre les bioagresseurs. Actuellement, la viticulture, larboriculture et le maraîchage sont mieux lotis en produits de biocontrôle que les grandes cultures. Beaucoup de projets de recherche et développement sont en cours, mais il faut du temps pour les développer. Cependant, il faut être vigilant car biocontrôle nest pas forcément synonyme dagriculture biologique. Pour être autorisées en bio, les solutions de biocontrôle avec AMM doivent contenir des substances actives conformes à lannexe 2 de la réglementation bio. Si la liste du ministère de lAgriculture recense 550 produits phytosanitaires de biocontrôle en février 2021, seulement 243 sont enregistrés avec la mention UAB (utilisables en bio). De nombreux produits ne sont donc pas autorisés en bio, soit parce que leurs substances actives nont pas encore été évaluées, soit parce quelles ont été recalées. Une réduction des délais dévaluation de la compatibilité des produits de biocontrôle avec le règlement bio serait nécessaire.
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Biocontrôle, sélection variétale, agronomie : Gérer la pression fongique en céréales bio
Arnaud FURET, AuteurDeux principales maladies peuvent causer des dégâts sur les céréales à paille (notamment le blé panifiable) : la septoriose et les rouilles. Comme la septoriose est directement liée à la nutrition azotée des cultures, elle pose peu de problèmes en bio. En revanche, les rouilles (jaune et brune) sont plus fréquentes. La plupart des céréaliers bio se passent de traitement car leur stratégie de lutte repose essentiellement sur lagronomie : rotation des cultures adaptée, fertilisation maîtrisée, variété appropriée Néanmoins, selon David Stephany de lAdabio, certains producteurs, plutôt récemment convertis à la bio, appliquent du soufre, du Vacciplant ou des produits à base de plantes. Même si lefficacité de ces traitements nest pas marquée, ils représentent une certaine sécurité. Lintérêt des produits de biocontrôle (soufre, laminarine, mélange de minéraux ou dextraits de plantes) est, en effet, plus difficile à percevoir en bio quen conventionnel : des essais, menés en bio et testant plusieurs produits de biocontrôle, ont montré une différence de rendement inférieure à un quintal par hectare et une qualité du grain quasiment équivalente, alors que ces produits représentent des charges supplémentaires. En parallèle de cet article, un encart présente les travaux de Raphaël Baltassat, un paysan bio basé en Haute-Savoie qui collectionne les variétés de blé panifiable anciennes.
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Biodiversité fonctionnelle
Pierre LEPELLETIER, AuteurLa notion de « biodiversité fonctionnelle » renvoie aux services rendus par les écosystèmes. Pour favoriser cette biodiversité, il est possible dimplanter des bandes enherbées. Pour que ces dernières soient fonctionnelles et durables, quelques connaissances de base sont nécessaires. Un protocole a notamment été développé par des paysagistes naturalistes et a déjà fait ses preuves. Il repose sur plusieurs étapes : 1 - Lister les espèces en adéquation avec le milieu et avec les espèces cultivées (il existe plusieurs référentiels pour connaître les communautés de plantes adaptées à une zone géographique) ; 2 Exclure les plantes à caractère dominant ; 3 Constituer une première ébauche de mélange en fonction de la taille et de la période de floraison des plantes ; 4 Réaliser un dessin du mélange (coupe transversale) avec les différents ports des espèces afin de vérifier la cohérence structurelle ; 5 Déterminer la proportion de graines pour chaque espèce ; 6 Réaliser limplantation.
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Biodiversité fonctionnelle en arboriculture : Les libellules, de nouveaux auxiliaires ?
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion FRAYSSE, AuteurSuite à lobservation fréquente de libellules dans les vergers du CTIFL de Balandran, leur diversité et leurs rôles dans les vergers ont été étudiés. En 2019, un inventaire a permis didentifier 19 espèces dans trois habitats différents : verger, mare et ruisseau. Certaines dentre elles sont abondantes. Par ailleurs, elles ont fréquemment été observées en train de chasser dans les vergers, notamment de juin à septembre. Ces insectes carnivores généralistes pourraient consommer des ravageurs des cultures. Une étude est en cours pour le déterminer.
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La biodiversité fonctionnelle en maraîchage : tout faire pour ne plus rien avoir à faire !
Fabien BOCQUET, AuteurLa biodiversité fonctionnelle permet deffectuer de la lutte biologique de manière autonome. En maraîchage, les fermes bio regorgent souvent dune grande diversité de prédateurs naturels. Cest une porte dentrée non négligeable pour lutter contre les ravageurs : il vaut mieux favoriser cette biodiversité avant de se tourner vers des solutions commerciales de lutte biologique. Pour reconnaître les auxiliaires dans les cultures, il est important de se former et de se ménager du temps pour l'observation (ex : les ufs de coccinelles sont souvent confondus avec ceux des doryphores). Par ailleurs, les maraîchers peuvent créer et gérer des niches écologiques qui sont favorables aux auxiliaires (haies, bandes fleuries, bandes enherbées ). Cet article est accompagné de deux tableaux : le premier récapitule les grandes caractéristiques des principales familles dauxiliaires, et le second présente les auxiliaires permettant de lutter contre les pucerons, thrips, lépidoptères, diptères, coléoptères, limaces, aleurodes et acariens. Un producteur bio du Calvados, qui favorise la biodiversité dans son système en maraîchage agroforestier, apporte également son témoignage.
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Bulletin technique Grandes cultures CAB n°4
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurSont abordés, dans ce quatrième bulletin de la CAB Pays de la Loire dédié aux grandes cultures bio, les sujets suivants : - Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ? Cette pratique peut présenter un réel intérêt pour la culture en place, mais également comme culture intermédiaire, à condition toutefois de bien en maîtriser l'implantation ; - Retour sur le "Marathon de l'ABC dans le Gers" 16/17 décembre 2020 : cette rencontre autour de l'agriculture de conservation en bio a réuni une vingtaine d'agriculteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques et découvrir des résultats d'essais de blé/féverole, blé/luzerne, ou encore trèfle dans blé ; - Le ver de terre, acteur majeur du recyclage de la matière organique dans les sols : sont repris ici des extraits de l'ouvrage de Marcel Bouché "Des vers de terre et des Hommes" ; - Produire ses propres semences de prairie : vers plus d'autonomie des fermes herbagères : un groupe d'éleveurs angevins présente son programme de travail et les essais mis en place sur les exploitations ; - le dernier article présente un état des lieux de la filière Céréales Oléagineux Protéagineux en Pays de la Loire et en France.