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Médecines douces pour les cultures
"Pour détruire mouches et autres chenilles nuisibles, certains cultivateurs délaissent les produits chimiques et s'orientent vers des méthodes plus ""naturelles"" : prédateurs et parasites, c'est ce que l'on appelle la lutte biologique. Avec plusieurs exemples d'emploi d'auxiliaires au détriment des produits chimiques, cet article permet de mieux cerner les concepts de lutte biologique et lutte chimique."
Il lepidottero Hyphantria cunea Drury : chi è, come vive e come si puo combattere
Originaire d'Amérique du Nord, le lépidoptère Hyphantria cunea Drury appartient à la famille des Arctiidae et est actuellement présent dans de nombreux pays européens. En Italie, on le trouve surtout dans les régions du nord et du centre du pays. En Europe, il a été signalé pour la première fois en 1940, en Hongrie. Le lépidoptère cause des ravages considérables non seulement au niveau de l'agriculture, mais également au niveau des parcs naturels, des aires vertes extra-urbaines,... Morphologie du ravageur (chenille, chrysalide, papillon,...), cycle biologique, plantes-hôtes et dommages causés, facteurs naturels de contrôle, moyens de lutte (lutte mécanique, lutte microbiologique, lutte naturelle, lutte chimique).
Une expérience pilote en Inde : le coton biodynamique
La culture intensive du coton se classe parmi les plus polluantes au monde. Les producteurs du tiers-monde ne reçoivent que la portion congrue du bénéfice et sont contraints par les banques de répandre toujours plus de produits chimiques. Voici pourtant l'histoire d'un projet généreux (et qui marche) d'exploitation cotonnière en biodynamie, méthode respectueuse de l'environnement et à dimension sociale.
Problématique de la lutte chimique et biologique contre l'acarien jaune commun, Tetranychus urticae Koch, en cultures de fraisiers
Les possibilités de lutte chimique et biologique contre l'acarien jaune commun Tetranychus urticae Koch sont examinées en cultures de fraisiers de pleine terre et sous tunnel, depuis la plantation en été de la première année jusqu'à la floraison en deuxième année. La lutte chimique conduite avec des acaricides classiques donne de bons résultats au mois d'août de la première année et au début de la floraison au printemps de la deuxième année, à condition d'utiliser une pulvérisation pneumatique adaptée à ce type de culture. Les traitements d'automne, en septembre, ou précoces, en avril, sont particulièrement performants si l'on utilise un acaricide inhibiteur de développement seul ou en mélange avec du fenbutatin-oxyde. En lutte biologique, l'acarien prédateur Typhlodromus pyri Scheuten ne colonise que faiblement les feuilles de fraisier et n'assure pas une protection suffisante contre l'acarien jaune. La lutte biologique conduite avec Phytoseiulus persimilis Athias-Henriot donne des résultats favorables seulement dès la mi-mai et à condition de distribuer les auxiliaires en quantités assez élevées au m2. Le temps mis par ce prédateur pour se développer ne permet pas d'éviter un envahissement généralisé de la culture par l'acarien jaune en tunnel non chauffé. La méthode de contrôle conseillée pour l'acarien jaune est le pourcentage de feuilles occupées par une forme mobile ou plus. De fortes variations ont été observées dans la relation entre la densité et le pourcentage d'occupation du feuillage. Des seuils de tolérance empiriques sont proposés.
Stratégies de lutte contre les principaux ravageurs des arbres fruitiers
Pierre-Joseph CHARMILLOT ; M. BAILLOD ; B. BLOESCH ; Christian LINDERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 29, n° 1 01/02/1997) / (8 p. 39-44 + 10-11)Présentation des stratégies de lutte contre les principaux ravageurs des vergers, ainsi que des modes d'action de certains moyens biotechniques, de façon à intervenir, en cas de nécessité, au moment opportun. Techniques d'échantillonnage, périodes de contrôle et seuils de tolérance.
Le point sur la pourriture blanche de l'oignon dûe à Sclérotium cepivorum
Les connaissances les plus récentes concernant l'agent de la pourriture blanche des Allium et les moyens de le combattre ont été rassemblés. Sur le champignon même, des précisions sont données sur les microconidies, la viabilité des sclérotes, la variabilité des souches. La lutte par la diminution de l'inocumum comprend la solarisation et/ou l'inondation du sol, ainsi que la germination des sclérotes stimulée par des dérivés du pétrole. L'utilisation de micro-organismes antagonistes est loin d'être appliquée dans la pratique, malgré ses résultats intéressants en serre et in vitro. La recherche de lignées ou de variétés d'oignon et d'ail peu sensibles prend de l'ampleur. La lutte chimique progresse et l'utilisation de nouveaux fongicides, dont plusieurs du type ISS, est possible.
Les limaces nuisibles aux cultures
Les dégâts produits par les limaces dans une parcelle cultivée résultent de multiples facteurs. - Ils dépendent d'abord des particularités biologiques des espèces de limaces présentes (activité, cycle biologique, préférences alimentaires, comportement) et de la densité de leurs populations. - D'autres facteurs sont relatifs à la culture (espèce, variété, densité, date de semis). La culture précedente peut favoriser le développement des populations de limaces, en particulier lorsqu'elle recouvre bien le sol et crée ainsi un microclimat frais et humide. - La structure et la texture du sol jouent un rôle important sur la vitesse de levée de la culture et sur les possibilités de refuge et de circulation des limaces à l'abri des intempéries et des traitements pesticides. - Les facteurs agronomiques agissent fortement sur la densité des populations de limaces : préparation du sol, profondeur de semis, brûlis, enfouissement des pailles. - Enfin, les conditions météorologiques de l'année influencent les densités de populations, tandis que celles de la période de levée des cultures influent sur l'activité des limaces.
Lutte chimique contre la rouille, Puccinia asparagi D. C., dans une culture d'asperges vertes
Des essais ont été effectués sur une culture de 2ème année en vert, variété Backlim, fortement atteinte de rouille. L'efficacité de 3 fongicides ISS a été démontrée en effectuant 3 traitements. Cependant, du cyproconazole, du propiconazole et du difénoconazole, seul ce dernier a procuré, aux doses utilisées, une augmentation de rendement l'année suivante par rapport au témoin non traité. Dans les conditions de la Suisse romande, la rouille peut provoquer des pertes de l'ordre de 11 %. Puccinia asparagi est important durant les premières années de culture en vert. Dès qu'on procède à la récolte des turions, la rouille est moins présente.
Résistance croisée entre le fludioxonil et les dicarboximides chez Botrytis cinerea et Sclerotium cepivorum
R. CORBAZ ; A. SCHWARZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 5 01/10/1995) / p. 267-270 (4)La croissance de 10 isolats de Botrytis cinerea et de 6 souches de Sclerotium cepivorum cultivés sur un milieu additionné de concentrations croissantes d'iprodione ou de fludioxonil a mis en évidence l'existence d'une résistance croisée in vitro entre ces deux types de fongicides. Qu'il s'agisse de mutants isolés en présence d'iprodione (dicarboximide) ou de fludioxonil (phénylpyrrole), le comportement vis à vis de l'autre fongicide est semblable. L'analyse de la germination des conidies en présence de fludioxonil confirme les résultats obtenus à partir de la croissance du mycélium.
Comment éviter les dégâts de la cicadelle bubale (Stictocephala bisonia Kopp & Yonke), ravageur occasionnel des arbres fruitiers ?
L. SCHAUB ; M. BAGGIOLINI ; M. JEANRENAUD ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 26, n° 6 01/11/1994) / p. 345-351 (7)Une pullulation exceptionnelle de la cicadelle bubale a été suivie dans un verger de pommiers, et des essais ont été effectués pour améliorer les connaissances sur la phénologie de l'insecte, ses exigences alimentaires et sur les possibilités de lutte. Cette pullulation semble être causée par une mauvaise maîtrise du liseron (convolvulus), une de ses plantes-hôtes préférées sous les arbres. Les études ont démontré que la cicadelle ne peut pas survivre uniquement sur des graminées. L'élimination des dicotylédones sous et entre les lignes d'arbres, avec un herbicide sélectif ou l'application d'un insecticide contre les larves vivantes sur l'hôte herbacé, a suffisamment réduit la population.
Les dépérissements des arbres fruitiers dûs à des champignons du genre Phytophthora en Suisse Romande et au Tessin. Les possibilités de lutte
A. BOLAYDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 26, n° 3 01/05/1994) / p. 149-155 (7)Les possibilités de lutte contre les Phytophthora des arbres fruitiers sont actuellement encore très limitées. La lutte est essentiellement prophylactique. Elle fait appel à des mesures culturales qui ont pour objectifs principaux d'éviter les excès d'eau dans le sol et de favoriser le développement de micro-organismes antagonistes. Les infections de l'écorce au collet, sur le tronc et les branches, doivent être soignées pour éviter la pénétration de champignons lignicoles secondaires. Il faut ôter l'écorce morte et badigeonner le bois mis à nu avec un mastic à cicatriser contenant un fongicide. L'application de traitements fongicides sur les arbres fruitiers est une technique en développement aux Etats-Unis. Elle vise à empêcher la transmission de la maladie par les plants sortant de pépinière et à prévenir les infections sur les arbres en production. Les essais de traitements du sol, au pied des arbres, ont apporté une nette diminution des propagules de Phytophthora dans le sol. Les meilleurs résultats sont obtenus avec un fongicide cuprique, du métalaxyl et de l'oxadixyl. L'efficacité de telles applications est toutefois difficile à vérifier dans la pratique. En outre, ces traitements sont onéreux et non sans risques pour l'environnement.
Distribution, méthodes de contrôle et stratégies de lutte chimique et biologique contre l'acarien jaune, Tetranychus urticae Koch, dans les cultures de framboisiers
J. MARIETHOZ ; M. BAILLOD ; Christian LINDER ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 26, n° 5 01/09/1994) / p. 315-321 (7)La dynamique des populations de l'acarien jaune en cultures de framboisiers a été étudiée en 1992. Le pourcentage de folioles occupées par un acarien ou plus est proposé comme méthode de contrôle. La relation entre l'occupation de la foliole et de la feuille est établie. Les époques de contrôles sont définies et les seuils de tolérance proposés. Plusieurs stratégies de lutte chimique ont été expérimentées : la plus performante est celle d'un traitement de postrécolte placé juste avant l'entrée en diapause de l'acarien jaune. La lutte biologique avec l'acarien prédateur Typhlodromus pyri Scheuten donne d'excellents résultats. Les insecticides pyréthrinoïdes doivent être évités.
Entretien du sol et desherbants en arboriculture
"On observe l'apparition de certaines tendances dans le désherbage des vergers, qu'il s'agit d'adopter avec discernement, car les conditions pédoclimatiques sont et resteront les facteurs prépondérants quant à la manière d'entretenir le sol d'un verger. Les alternatives dites ""nouvelles"" (sarclage, paillage, etc...) ne sont pas toujours applicables. En revanche, mieux choisir et mieux utiliser les produits existants sur le marché est possible, et c'est peut-être dans cette direction que l'on pourra le mieux tendre à ses fins, tout en préservant l'environnement. Il est indiqué d'alterner les produits et les techniques ; c'est la raison pour laquelle les produits de traitements (avec leur degré d'efficacité) et les stratégies possibles de désherbage en arboriculture sont représentés - sous forme de tableaux."
Impact des produits phytosanitaires sur la faune auxiliaire
L'Etude de l'impact des produits phytosanitaires est abordée ici, non seulement sur les auxiliaires, mais également sur les complexes "prédateurs-proies" et "parasitoïdes-hôtes" dont l'équilibre semble être le plus fréquemment perturbé par les produits organiques de synthèse. Cette approche a nécessité l'étude de méthodes d'expérimentation en verger, destinées à évaluer sur les complexes "auxiliaires-ravageurs" les conséquences des produits phytosanitaires dans les conditions pratiques d'utilisation. L'objectif principal de ces travaux est de fournir à l'arboriculteur des informations précises sur les effets secondaires des produits phytosanitaires, permettant d'assurer une protection satisfaisante du verger et de la récolte, tout en bénéficiant du rôle régulateur des auxiliaires. Les résultats des essais et expérimentations sont donnés ici sous forme de tableaux et graphiques et sont accompagnés de commentaires. La concertation et la collaboration étroite entre les expérimentateurs (qui ont acquis une expérience dans ce domaine), devraient aboutir rapidement à l'élaboration de méthodes standardisées utilisables en plein champ.
Le puceron du pois (Acyrthosiphon pisum Harris) : biologie, nuisibilité et moyens de lutte sur le pois protéagineux
Le puceron du pois est le ravageur le plus fréquent du pois protéagineux. Il hiverne sur diverses espèces de vesce, soit sous forme d'oeuf, soit par parthogénèse continue. Sa nuisibilité est diversement évaluée. Des pertes économiques de rendement justifiant un traitement sont occasionnellement observées. Un échantillonage rapide permettant d'évaluer le risque est proposé. Il est économiquement intéressant de l'effectuer et d'éviter des traitements d'assurance. La méthode proposée est simple et rapide et ne fait courir que très peu de risques à l'agriculteur. Un aphicide plus rémanent que le pirimicarbe, et qui épargne la faune auxiliaire, est souhaitable. Comme mesure préventive, il est conseillé d'éviter de cultiver le pois protéagineux à proximité de cultures fourragères ou d'engrais verts contenant de la vesce.