Thésaurus
> PRODUCTION VEGETALE > TECHNIQUE CULTURALE > PROTECTION DES VEGETAUX > LUTTE CHIMIQUE
LUTTE CHIMIQUEVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (34)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
La sclérotiniose : sensibilité au Sclerotinia sclerotiorum au carbendazime et à la vinclozoline
La sensibilité de Sclerotinia sclerotiorum au carbendazime et à la vinclozoline a été étudiée, par la mesure de l'extension mycélienne après 3-4 jours de culture sur milieu gélosé chez une série d'isolats provenant, pour la plupart, de colza. En termes de Cl50, aucun isolat (97 pour le carbendazime, 43 pour la vinclozoline) ne s'est montré résistant (Cl50 < 1 ppm). En présence de 1 ppm de carbendazime, aucune colonie ne fut observée parès 3-4 jours de culture, et aucun développement ultérieur ne survint. Une tentative d'adapter 22 isolats à des concentration croissantes de carbendazime a échoué. En revanche, en présence de 1 ppm de vinclozoline, de nombreux isolats formèrent des colonies attardées, plus ou moins irrégulières. Ces nouvelles souches dérivées des isolats sauvages présentent des degrés de résistance très divers (Cl50 entre < 1 et 1000 ppm) et produisent à leur tour des colonies attardées, souvent en forme de secteurs, en présence de concentrations inhibitrices de vinclozoline. On conclut de ces observations qu'une résistance potentielle aux dicarboximides, probablement liée à l'hétérocaryose, existe chez S. sclerotiorum.
Le vin biologique
Dans ce dossier : - Présentation du "vigneron biologique", avec ses principes et méthodes de travail, son souci du respect de l'environnement - Portrait : cela fait plus de 10 ans que Nicolas Joly a introduit sur sa propriété viticole des bords de Loire les principes de l'agriculture biodynamique... Résultat ? : en 1991, la cote des vins Gault et Millau qualifiait sa Coulée de Serrant "l'un des plus grands vins blancs secs du monde", - Le vin bio a la cote : remarqués par la presse et les guides spécialisés, primés dans les concours, les vins bios n'ont cependant pas encore obtenu des pouvoirs publics une appellation spécifique. Ce sont des vins sains, de qualité élevée ; cependant aucune règle officielle ne définit encore - ni en France ni au niveau européen - ce qu'est un vin biologique. Les viticulteurs bios se sont organisés pour pouvoir obtenir une réglementation bien définie, avec, comme priincipe de base, que les vins biologiques doivent prolonger au niveau oenologique la nécessité du non-recours aux produits chimiques de synthèse, - Le marché des vins biologiques est un secteur en pleine expansion : en France, on peut estimer le nombre de producteurs de vins biologiques à 285 caves particulières et une dizaine de caves coopératives, produisant environ 260 000 hectolitres de vin. La France est, de loin, le principal pays producteur de vins biologiques en Europe. Si l'on se base sur les recensements en Languedoc-Roussillon, on peut estimer que 70% des vins biologiques sont exportés. L'Allemagne reste la première destination, avec environ 50% des vins exportés. Selon les importateurs de vins biologiques, les motivations d'achat des consommateurs sont, dans l'ordre : l'écologie, la santé puis le goût. Cependant, bien qu'il se développe, ce marché des vins biologiques est encore "marginal". Ses conditions de développement sont limitées par : une atomisation et un cloisonnement excessifs ; la mauvaise qualité de certains vins bios ; l'impossibilité, à l'heure actuelle, d'utiliser sur les étiquettes, le logo officiel AB ; la difficulté à développer un argumentaire sur la santé et sur le plan organoleptique, - Le club du vin authentique a été créé et tient ses assises à l'Abbaye St Martin à Beaune. Il sélectionne les meilleurs vins biologiques, - Rouffach, l'Europe des vins bios : depuis 12 ans, Rouffach, dans le Haut-Rhin, organise la foire européenne du "Pain, vin et fromage éco-biologiques" (300 exposants, dont 70 de l'hexagone). Tous les viticulteurs participants doivent impérativement avoir une mention de l'agriculture biologique. Cet article donne des gammes de prix de vins bios, des avis (rapports qualité-prix), les noms des vins qui "ont la cote", etc... - Agrobiopolis : sous ce titre sympathique et futuriste, s'est tenue, en octobre 1992, une rencontre des producteurs agro-biologiques méditerranéens. Parrainée par la CEE et le Ministère français de l'Agriculture, elle était organisée par la Fédération nationale des CIVAM. Les CIVAM bios jouent un rôle appréciable pour le grand virage que négocie l'agriculture biologique, pour trouver sa place au sein du grand marché européen : ils rassemblent, en particulier, les producteurs de toutes marques bios, permettent aux agrobiologistes de s'insérer dans les structures économiques et professionnelles locales et de bénéficier de subventions et crédits indispensables à leur développement... C'est en viticulture que l'action des CIVAM bios est aujourd'hui la plus exemplaire. Le CIVAM bio LR assure le secrétariat de la Commision viticole nationale de l'agriculture biologique qui rassemble 90 % des producteurs de vins bios? - Interview d'un oenologiste, Max Léglise, qui soutient les "méthodes anciennes", les techniques qui permettent de se passer de la chimie et demande une définition précise de "l'oenologie biologique", - La lutte chimique dans l'impasse : depuis quelque temps, les problèmes se miltiplient (nouvelles maladies, fermentations perturbées...). La lutte biologique et la prise en compte de la fragilité des écosystèmes agricoles se développent : cette évolution prometteuse fait reculer la lutte chimique (dans sa forme la plus simpliste et brutale) et se révèle très bénéfique pour l'environnement.
L'engrenage des pesticides
Mal informé, le consommateur européen a généralement tendance à croire que les ravageurs de nos cultures sont tenus en échec de manière satisfaisante... Pourtant, un demi-siècle après l'avènement du DDT, la lutte contre les organismes nuisibles est aujourd'hui encore dominée par l'utilisation de pesticides. Si cette discipline a peu évolué, c'est bien parce qu'un puissant réseau d'intérêts privés, parfois même conjugué aux activités des services officiels, est parvenu à imposer l'idée que "lutte antiparasitaire = lutte chimique" ! Malheureusement, cette méthode simpliste mène à un redoutable engrenage, qu'on observe dans tous les pays producteurs : multiplication des traitements, doses en progression constante, émergence de nouveaux déprédateurs, pullulation d'espèces résistantes. Des techniques nouvelles ont été mises au point, comme la protection intégrée ou la lutte biologique, qui pourraient remplacer avantageusement les produits chimiques. Or, ce changement suscite de vives réticences chez les bénéficiaires de la situation actuelle ; pour qu'un système sain, honnête et efficace voie le jour, il faut que l'opinion publique prenne conscience de l'importance de l'enjeu.
Pesticides et protection phytosanitaire dans une agriculture en mouvement
Dans un contexte où les données scientifiques et les préoccupations environnementales n'ont cessé de croître, les agriculteurs s'interrogent sur les meilleures méthodes de protection des cultures. Le lecteur peut ici répondre à ses questions relatives à la protection des plantes tant sur les aspects scientifiques, techniques, que sur les informations économiques et sociologiques. La première partie, plus générale, recadre l'évolution de l'agriculture et les différentes manières de produire face au contexte environnemental et aux contraintes socio-économiques d'aujourd'hui. La deuxième partie, plus technique, expose les connaissances acquises par les groupes industriels, les institutions publiques et professionnelles : · Tableau des ennemis des cultures et préjudices qui en résultent · Les différents modèles de protection phytosanitaire disponibles et les alternatives à la protection chimique (biopesticides, techniques d'observation ) · Substances et produits phytosanitaires (chimie, techniques d'application, diagnostic des pulvérisateurs, élimination des emballages ) · Aspects réglementaires, marché · Action des produits phytosanitaires sur les organismes vivants, effets sur l'homme et sur les écosystèmes (toxicologie, écotoxicologie, exposé et discussion des impacts de produits phytosanitaires sur quelques organismes et biocénoses terrestres et aquatiques), limites des connaissances · Acteurs du monde de la protection des plantes et adresses utiles. Parrainé par le ministère de l'écologie et du développement durable, cet ouvrage est le fruit de la collaboration de plus d'une soixantaine d'auteurs du monde de la protection des plantes et de l'environnement. Il s'adresse plus particulièrement aux enseignants et élèves des établissements agricoles, aux conseillers techniques agricoles, agriculteurs et utilisateurs de produits phytosanitaires.