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10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
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Alternatives aux intrants controversés en maraîchage bio : Retour dexpériences de : Guy Rugemer Les Jardins de Paillis (63)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : tourbe, paillage plastique, cuivre ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants ont notamment interrogé Guy Rugemer, un maraîcher bio en MSV (maraîchage sur sol vivant), installé dans le Puy-de-Dôme depuis 2015, qui met en place des alternatives à lutilisation de tourbe (plus précisément de terreau confectionné à base de tourbe) et de paillage plastique. Afin de ne pas acheter de terreau, Guy Rugemer confectionne son propre support de culture à base de déchets verts compostés quil fabrique lui-même : il laisse des tas de déchets verts (issus de déchèterie) se dégrader durant deux à quatre ans, avant de les tamiser pour obtenir un substrat assez fin. Cette méthode requiert de lanticipation. Du point de vue de la gestion des adventices, il a recours à des paillages organiques pour limiter son utilisation de plastique. Les paillages organiques sont constitués dune première couche (3 cm) de broyat de déchets verts légèrement décomposés et dune seconde couche (15 cm) à base de paille, de foin ou denrubannage.
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Aux antipodes : De l'herbe au menu des chèvres néo-zélandaises
Anthony POUPLIN, AuteurDans l'Île du nord de la Nouvelle Zélande, bassin de production bovin lait important, la spéculation foncière, des prix fluctuants et l'endettement croissant des exploitants font que certains éleveurs se ré-orientent vers la production de lait de chèvre, dont le prix est trois plus élevé que celui du lait de vache. C'est le cas de l'élevage de 620 chèvres présenté ici, qui associe un atelier bovins lait en bio et un atelier caprins (non bio, sauf pour le fourrage). Les chèvres produisent en moyenne plus de 1000 litres de lait sur 10 mois de production annuelle, avec moins de 500 g de concentrés. Le climat doux de la région, proche de celui de la Bretagne, favorise la pousse de l'herbe. La maîtrise des prairies est essentielle et les chèvres sont nourries à base d'enrubannage et d'affouragement en vert. La ration est ajustée en permanence pour limiter les refus, ces derniers étant moindres pour l'herbe fraîche. Les refus sont consommés par le troupeau bovin. Tout est optimisé sur l'exploitation, de la gestion des prairies à l'eau récupérée des toits, en passant par la gestion de l'équipe.
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Bio astuces : Le sorgho
Si on en croit les spécialistes on pourra bientôt, suite au réchauffement de la planète, cultiver du sorgho y compris dans le nord de la France. En effet, cette plante qui aime la chaleur et se contente de peu d'eau est très facile d'exploitation : elle permet la rotation des pâturages, elle peut être exploitée en affouragement en vert, en ensilage ou en enrubannage. Associée au maïs on peut alors également assurer les stocks fourragers et pratiquer l'ensilage. Une plante à découvrir ou à redécouvrir pour ses qualités exceptionnelles.
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Les bonnes pratiques de conservation des fourrages par voie humide
L'ennemi numéro un de la conservation des fourrages par voie humide est la terre. Afin d'éviter toute contamination et le développement de germes indésirables, il faut limiter le contact avec la terre et les résidus organiques, du champ jusqu'au silo. La première précaution à prendre est de préparer les sols avant la récolte, afin d'obtenir un sol nivelé et rappuyé. De même, il faut éviter d'ensiler des parcelles trop infestées de taupinières ou celles qui ont été inondées en bordure des cours d'eau. Cet article présente les bonnes pratiques de conservation des fourrages par voie humide, de la préparation du sol au stockage des fourrages.
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Bovins viande : Cultiver davantage d'autonomie
Carole HIET, AuteurLa récente flambée des prix des céréales pose la question de l'autonomie alimentaire en élevage allaitant. Cet article donne des pistes à suivre pour valoriser au maximum l'herbe, qui reste l'aliment le plus économique. Les exploitations prises en exemple ne sont pas bio, mais les grands principes proposés sont transposables aux systèmes bio. Afin de bien gérer le pâturage, Arvalis-Institut du Végétal propose des formations à la méthode Herbo-LIS. Cet outil permet de calculer les surfaces nécessaires au pâturage et à la fauche, puis de les faire évoluer par le calcul des jours d'avance (obtenus, à partir d'une parcelle, par calcul de la moyenne des hauteurs d'herbe qui est à convertir en kg de matière sèche et à multiplier par la densité et la surface totale ; résultat qui est ensuite divisé par les besoins journaliers des animaux). Un éleveur de bovins viande, Emmanuel Bregeras, à Le Vigen (Haute-Vienne), estime que l'utilisation de cette méthode lui a fait gagner 27 tonnes de fourrage. Par ailleurs, les charges d'alimentation peuvent être réduites en distribuant des concentrés fermiers. Si la production de céréales est intéressante, la culture des protéagineux est délicate (rendements très variables). Le choix des compléments doit toujours être raisonné en fonction de l'équilibre de la ration, et des propriétés des aliments (les céréales riches en fibres peuvent entraîner des troubles de digestion chez des jeunes bovins ; au contraire, le pois, acidogène, nécessite un apport de fibres). Enfin, les animaux n'ont pas besoin de la même complémentation à longueur d'année. Les apports peuvent être réduits pendant certaines périodes (notamment autour du vêlage). Jean-Marc Chamignon, éleveur de charolaises, à Neure (Allier), alimente son troupeau avec ce qui pousse sur son exploitation (valorisation de l'herbe au printemps, enrubannage des prairies les plus jeunes en mai...) et, suivant les années, revoit ses rations en augmentant la proportion de céréales ou de pulpes.
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Le coût d'une chaîne de fourrage
Guillaume DUMONET, AuteurDans les conditions de la Côte-d'Or, le foin revient moins cher que l'enrubannage, si on considère l'hectare récolté. En revanche, à l'UF (valeur nutritionnelle du foin enrubanné), l'enrubannage s'avère un peu plus économique. Dans tous les cas, une chaîne de récolte cohérente et des matériels valorisés sur un grand volume d'activité constituent le levier principal de réduction des coûts. A l'aide de tableaux synthétiques (reprenant les coûts de la fauche, des presses à la balle...), l'article analyse les différents postes d'une chaîne de fourrage (le pressage, la fauche, l'enrubannage, le fanage et l'andainage) et indique que le facteur essentiel qui fait varier le prix est le nombre d'unités réalisées (rentabilité du matériel agricole, achat d'une machine et cohérence de la chaîne de fourrage, organisation du travail en groupe...). Un encart indique les bases de calcul retenues en Côte-d'Or.
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Dossier : Bio : De la difficulté dengraisser tous les mâles bio
François D'ALTEROCHE, AuteurEn production bovin viande biologique, le constat est double : la demande et loffre sont en croissance (les tonnages danimaux allaitants abattus ont plus que doublé en 10 ans), mais le potentiel de production des cheptels bovins biologiques est loin dêtre valorisé dans sa totalité en AB. En majorité, les éleveurs valorisent en bio essentiellement les femelles, écoulant le plus souvent les mâles en broutards dans le circuit conventionnel, avec des prix de vente souvent pénalisés pour cause danimaux trop légers car non complémentés. Produire de jeunes taurillons en AB est difficile car la part de concentrés dans la ration journalière est limitée et que le coût des concentrés biologiques est élevé. Face à cela, nombre déleveurs sengagent dans la production de veaux (veau de lait sous la mère, veau rosé, veau dAveyron...). Lautre alternative est la production de bufs, avec le problème de leur longue immobilisation sur pied et leurs besoins en place ou en stock de fourrages. Néanmoins, cette production permet de fournir une viande finie avec un minimum de concentrés. Lenjeu est souvent de réduire lâge dabattage, en valorisant au mieux le pâturage et les fourrages ou en travaillant aussi sur la génétique (doù la question des atouts possibles de races plus précoces que les races françaises). Pour éclairer ces questions, ce dossier présente les conduites menées sur deux fermes expérimentales, toutes deux en race Limousine : celle de la Ferme des Bordes qui produit des bufs lourds, tardifs (autour de 38 mois) mais valorisant bien les fourrages grossiers, et celle de la Ferme de Thorigné dAnjou, qui commercialise des bufs gras, lourds mais abattus à un peu plus de trente mois. Ce dossier présente aussi un élevage en Haute-Vienne qui commercialise tous ses mâles, soit en veaux sous la mère, soit en bufs dun peu plus de 30 mois. Le dernier cas présenté est celui dun GAEC dans le Cher qui soriente vers le veau rosé mais teste aussi la production de JB finis après un second passage à lherbe.
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Dossier De bons fourrages pour limiter les concentrés
Damien HARDY, Auteur ; Yves LEFRILEUX, Auteur ; Julia CHEMARIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte d'augmentation du prix des aliments concentrés, la valorisation des fourrages permet de maîtriser le coût alimentaire en production laitière caprine. Le réseau d'éleveurs et de techniciens caprins de Poitou-Charentes et des éleveurs de Rhône-Alpes présentent des points importants pour réussir la production herbagère : choix des espèces, précocité de la première coupe, stades de récolte, matériel (faucheuse-conditionneuse), analyse de fourrages, séchage en grange, accessibilité et sécurité du stockage. Des pistes pour économiser les concentrés et maximiser l'ingestion des fourrages sont avancées : allotement, augmentation des distributions, respect d'une densité d'animaux pour faciliter l'accès à l'auge et à l'eau sans perturber les chèvres qui ruminent. Des témoignages montrent l'importance du pâturage, avec l'exemple d'un élevage biologique dont la ration est composée à 75% d'herbe. Le coût alimentaire est moindre, au prix d'une réduction de la productivité et d'une adaptation des prairies. Par exemple, le ray grass italien n'est pas adapté au pâturage des chèvres, contrairement à la luzerne.
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Dossier : Elever des porcs bio dans le Grand Est
Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurLa région Grand Est comptait, fin 2018, 50 ateliers porcins biologiques, dont 80 % de diversification. 50% des éleveurs engraisseurs ont un outil de transformation à la ferme, les élevages en filière longue étant plus rares. Cependant, un point dactualité inquiète, en particulier les éleveurs bio de plein air : la présence de cas de Peste Porcine Africaine en Belgique. Or, les risques de propagation sont importants avec la forte population de sangliers présente sur le territoire français. Pour nombre dacteurs, les mesures de prévention prises en France ne semblent pas adaptées, ne prenant notamment pas en compte les spécificités de lAB ou du plein air. Au final, en cas dépidémie, cela risque damener un coup darrêt pour lélevage porcin de plein air. Ce dossier sachève par un zoom technique sur lalimentation des porcs bio, avec notamment des retours de la recherche et déleveurs sur lutilisation de fourrages dans la ration, sous forme denrubannage par exemple, ou encore de pâturage.
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Dossier : Le grand retour des légumineuses
Bernard GRIFFOUL, AuteurDe plus en plus d'éleveurs, notamment ovins, cherchent à accroître leur autonomie alimentaire, en particulier en protéines. Les légumineuses peuvent répondre à ce besoin et leur culture progresse dans les élevages. Ce dossier fait le point sur les avantages, mais aussi sur certains points d'alerte relatifs à deux légumineuses, la luzerne et le trèfle violet. Ces deux espèces peuvent répondre aux besoins de tous les animaux, même ceux aux besoins importants, amenant à une réduction sensible de la consommation de compléments. Pâturés ou consommés sous forme de foin ou d'enrubanné, luzerne et trèfle violet permettent une bonne production laitière ou encore d'aider à finir les agneaux tout en allégeant les coûts. Néanmoins, la luzerne demande certaines précautions pour s'assurer une bonne récolte et donc une bonne qualité de fourrage. Comme le montre un des deux témoignages d'éleveurs repris ici, l'utilisation du séchage en grange peut présenter des atouts intéressants. Ainsi, la luzerne, récoltée alors qu'elle n'est pas totalement sèche, garde mieux ses feuilles. De plus, cet éleveur peut faire jusqu'à cinq coupes sur ses luzernières, tous les 28 jours, pour obtenir un foin avec des tiges fines, d'où une meilleure consommation par la suite. Le second témoignage présente le cas d'un élevage ovin où le trèfle violet est privilégié, mais où le recours au foin de luzerne permet de pallier les périodes déficitaires de fin d'été.
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Dossier : La luzerne, reine des fourragères
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurCulture fourragère possédant de nombreux atouts agronomiques, alimentaires et environnementaux, l'implantation de luzerne peut, en 2010, faire l'objet d'une aide PAC. Ce dossier présente les éléments nécessaires à sa conduite. La luzerne fait l'objet d'une sélection génétique assez ancienne. Elle permet de sélectionner la variété sur divers critères : type de dormance par rapport à la zone de production, pérennité, résistance aux maladies et à la verse, richesse en protéines. Concernant le sol, un terrain très drainant et bien fissuré et un pH de 6,2 minimum sont favorables à une implantation réussie. Deux périodes de semis sont possibles : printemps et fin de l'été. La luzerne est une culture technique et le choix du mode de récolte et de stockage dépend des conditions pédo-climatiques et du choix entre autonomie en fibres (foin), en azote ou en protéines (ensilage). Une récolte réussie nécessite une observation fine de l'évolution de la plante et de la météo et peut être facilitée par l'utilisation du matériel approprié. Deux exemples d'exploitations agricoles cultivant de la luzerne viennent illustrer le rôle de cette légumineuse dans la ration et l'autonomie alimentaire de l'exploitation.
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Dossier spécial Elevage herbivore & monogastrique : Porc Bio : Du nouveau !
Fabrice ROCHE, AuteurAprès un net engouement dans les années 90, l'élevage de porcs bio en plein air intégral a décliné, en lien notamment avec des conditions de travail parfois difficiles. Comment alors faire évoluer lélevage plein air qui présente de forts intérêts comme un investissement limité, une autonomie plus forte et le respect dun fondamental en AB, le lien au sol ? Développer la pâture ou la part des fourrages dans lalimentation des porcs peut être une première réponse. Des projets ont montré la faisabilité et lintérêt du pâturage tournant pour lélevage des truies (expérimentation de 2 ans sur la ferme des Trinottières - Projet SECALIBIO) ou encore de la distribution denrubannage de luzerne dans les rations hivernales de porcs charcutiers (sur la station INRA de Rouillé-Lusignan Projet Porganic). Dans ces deux expérimentations, la consommation de concentrés a diminué sans pénaliser de façon significative les performances des animaux. Autre piste de travail : les logements des porcs en plein air. David Doulcet, éleveur du Limousin, en plein air intégral, élève sur 30 ha un troupeau de 32 truies avec la mise en place de cabanes mobiles. Celles-ci sont réfléchies pour offrir de bonnes conditions de vie aux animaux (liberté de mouvement, respect du comportement grégaire...), de meilleures performances (ex. truies nourries à l'intérieur pour un meilleur indice de consommation), un coût limité au maximum (isolation pour réduire le coût du chauffage..) et de bonnes conditions de travail (abreuvement à lextérieur pour favoriser lobservation des animaux, des hauteurs suffisantes sous plafond pour le confort de léleveur ou encore des couloirs modulables permettant de stocker jusquà une semaine de nourriture, doù moins de déplacements). Autant dexemples de pratiques à développer pour produire plus de porcs bio tout en étant en cohérence avec les pratiques de lAB.
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Lenrubannage en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Lenrubannage reste très peu utilisé par les éleveurs caprins alors quil présente de nombreux avantages : meilleure valorisation des premières coupes qui ne répondent pas forcément aux exigences des chèvres lorsquelles sont récoltées sous forme de foin, plus grande facilité de récolte en automne, diminution des pertes en valeur alimentaire Toutefois, ce mode de conservation par voie humide (en milieu anaérobie et acide) augmente les risques liés à une mauvaise conservation. Ce guide technique, consacré à lutilisation denrubannage dans les élevages caprins, commence par dépeindre les intérêts et les limites de ce type de fourrage. Il apporte également des conseils techniques pour produire un enrubannage de qualité et pour mieux le valoriser dans les rations. Des témoignages déleveurs qui lutilisent et le valorisent de diverses manières sont également présentés. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues dessais réalisés à la Ferme des Âges (Lycée agricole de Châteauroux) et de suivis technico-économiques dans les fermes INOSYS Réseaux dÉlevage. Le guide a également bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap et du programme Herbe et Fourrages.
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L'évolution technologique du matériel de récolte au service de la qualité du fourrage prairial conservé
S. LANG, Auteur ; JM. CHRIST, Auteur ; A. BORNERT, AuteurDans FOURRAGES (N° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II) Juin 2011) / p. 143-151 (9)Depuis les années 80, les constructeurs de machines de récolte du fourrage ont mis les nouvelles technologies au service de la qualité du fourrage. Les moyens mis en oeuvre pour préserver cette qualité aux diverses étapes de la récolte (fauche, fanage, andainage, pressage, enrubannage) sont précisés dans l'article. Au-delà de l'intervention au bon stade de récolte des plantes herbagères, l'enjeu principal est de réduire le temps entre fauche et stockage. Pour ce faire, l'innovation s'est concentrée sur des machines accroissant le débit de chantier et sur des techniques qui accélèrent le séchage du fourrage au champ. La notion de préservation du fourrage se décline déjà au champ : les pertes mécaniques, effeuillage et brisure, sont évitées par du matériel qui intervient en douceur. Les nombreuses possibilités de réglages du matériel, souvent insuffisamment valorisées par les agriculteurs, permettent d'adapter chaque étape aux conditions de la parcelle comme aux conditions météorologiques.