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Actualités de la filière biologique en arboriculture et maraîchage : Salon Tech&Bio 2023
Juliette PELLAT, Auteur ; Marie VINCENT, AuteurLe salon Tech&Bio 2023, dans la Drôme, a regroupé de nombreux stands, ateliers et conférences dédiés à l’agriculture biologique. Cet article présente les thèmes abordés lors de conférences et d'ateliers, liés au maraîchage et à l’arboriculture bio. Le projet ALTO vise à augmenter la biodiversité dans les vergers et les services de régulation naturelle. Le projet MIRAD se concentre sur la culture d’abricotiers. Les projets DEPASSE, ECORCE, Brebis et Clairette de Die ou encore PARADOCSE évaluent l’intérêt de la présence d’animaux (ovins et poules) dans les vergers. Le projet SUPOR suit les populations de la punaise diabolique Halyomorpha halys, un ravageur émergent. DENVER est un projet pour l’optimisation de l’irrigation des vergers. MMBio est un projet qui porte sur les microfermes maraîchères bio. Antonin Pépin (INRAe) a présenté les résultats de sa thèse sur l’évaluation environnementale des fermes maraîchères. Le projet GAGNEE étudie l’intérêt du goutte-à-goutte enterré pour l’ail et l’oignon. Pour finir, le projet SOPAM vise à tester une large gamme de paillages biodégradables.
L'Agenda 2024 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Marie CHIOCA, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2023L'Agenda du jardinier bio rappelle, semaine après semaine : le calendrier lunaire, les types de légumes (fruit, racine, feuille, fleur) et les travaux du jardin à réaliser (au potager, au verger et au jardin d'ornement). Des adresses utiles pour se procurer graines, plants, engrais/amendements, produits de traitement, pièges/lutte biologique, matériels et outils (serres, outils de jardinage, moulins, pressoirs...) sont proposées. Dans les espaces de notes, le jardinier peut consigner les événements du jardin : dates et lieux de semis et de plantation, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, phénomènes climatiques. Des éléments techniques sont aussi apportés pour la réussite des cultures (rotations, familles botaniques, composition des engrais et amendements, associations de légumes...). Des recettes pour cuisiner les récoltes sont proposées.
"L’agroforesterie a été notre fil conducteur durant quarante ans"
Franck MECHEKOUR, AuteurDepuis 2022, Philippe et Marie-Claire Derouault sont retraités agricoles, anciennement éleveurs à l’EARL du Bois, dans l’Orne, qui a été transmise depuis. Le système d’élevage de bovins lait est basé sur l’agroforesterie, avec 8 km de haies diversifiées pour 53 ha de prairies, soit une moyenne de 130 m/ha de densité bocagère, et 6 ha de vergers (pommiers et poiriers) pâturés. Le troupeau de 45 vaches est conduit en bio et en tout herbe. Le couple explique que les haies demandent un temps d’entretien important (2 semaines par an à deux), avec un cadre réglementaire parfois contraignant, mais pour des intérêts agroécologiques et environnementaux majeurs (biodiversité, ombre, etc.). Les productions de la ferme sont diversifiées : les vaches produisent 230 000 l de lait par an, la transformation de cidre et de poiré représente 30% du chiffre d’affaires et les haies sont valorisées en bois de chauffe (60 stères/an), en copeaux pour la litière, etc. Certains arbres ont même servi de bois d’œuvre pour construire la future maison de Philippe et Marie-Claire. Ces pratiques ont été récompensées par le 2ème prix du concours général agricole des pratiques agroécologiques 2023, dans la catégorie agroforesterie. Yoann Quiniou, repreneur de la ferme dès 2023, a été choisi par Philippe et Marie-Claire car il souhaitait maintenir l’agroforesterie sur la ferme. Yoann envisage néanmoins d’apporter des modifications au système de la ferme, en passant notamment à la monotraite.
Cinq ans d’observation des couverts végétaux
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, Auteur ; Johanna BRENNER, Auteur ; ET AL., AuteurDans la Drôme, le Grab a testé et suivi l’implantation de 20 plantes couvre-sol, dans un verger de pommiers, entre 2018 et 2023. Les couverts ont été entretenus avec l’irrigation du verger et une à deux fauches par an. L’agrostis stolonifère s’est multipliée rapidement, atteignant un couvert de 60 à 95 % dès la première année, mais n’a pas bien résisté à la sécheresse de l’été 2022. L’achillée millefeuille a été la plus compétitive, atteignant quasiment 100% de couvert. La marguerite est aussi assez couvrante, mais de manière plus hétérogène, et elle accueille une grande biodiversité lors de sa floraison, de juin à septembre. L’absinthe et la centaurée jacée se sont implantées plus progressivement, pour atteindre une couverture de 60 à 100% au bout de 4 ans ; à noter les bonnes caractéristiques, allélopathique de la première et nectarifère de la seconde. Les autres espèces n’ont pas dépassé 40% de recouvrement. Certaines espèces ont fait l’objet d’une mesure d’abondance de vers de terre et d’arthropodes.
Derrière la ferme, "Le bois"
Florine HAMELIN, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault se sont installés, respectivement en 1984 et 1991, sur la ferme "Le bois", dans l'Orne, ferme en agriculture biologique qui porte bien son nom puisqu'elle est conduite en agroforesterie. En effet, aux côtés des prairies dédiées au troupeau laitier de 45 vaches normandes, sont cultivés des vergers et de nombreuses haies (8 km). Le lait, collecté par une laiterie, est transformé en camembert AOP, et les fruits (pommes et poires) sont transformés à la ferme en diverses boissons (cidre, jus...). Quant aux haies, outre les nombreux services écosystémiques qu'elles fournissent, de gros arbres ont pu être débités pour de la construction et du bois de chauffage. Exemplaire pour ses pratiques favorables à l'environnement, "Le bois" a été primé au concours général des pratiques agroécologiques-agroforesterie.
Dossier : En arboriculture et maraîchage : Tout est sous biocontrôle !
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurL'offre en solutions de biocontrôle continue à se développer. Ces produits entrent dans les fermes, qu'ils soient commercialisés par des entreprises ou faits maison, avec notamment les préparations à base de plantes. Les innovations se multiplient et, au niveau réglementaire - dont le cadre est rappelé par Denis Longevialle d'IBMA France et par Patrice Marchand de l'Itab -, la pharmacopée autorisée s'agrandit. De quoi aider au quotidien les arboriculteurs et les maraîchers bio. Ce dossier fait le point sur différents essais. Depuis 2018, sur la station expérimentale CTIFL de La Morinière, en Indre-et-Loire, des essais sont menés pour évaluer l'effet de substances naturelles contre la tavelure et les pucerons, et ce, dans l'objectif de diminuer les doses de cuivre utilisé dans les vergers. Dans le Rhône, le Gaec des Vieilles Branches fabrique ses propres préparations pour ses six hectares de fruitiers et de vignes. Sur la station expérimentale du Caté, dans le Finistère, c'est l'intérêt du vinaigre dans la lutte contre la fusariose sur échalote qui a été étudié, avec une autorisation dérogatoire obtenue fin 2022. En maraîchage sous abris, l'intérêt des macro-organismes auxiliaires est connu, mais des essais permettent d'affiner les pratiques avec, par exemple, la mise en place d'un paillage de cosses de sarrasin pour maintenir les populations. D'autres études sont en cours sur l'hyménoptère Mastrus ridens, auxiliaire contre le carpocapse sur pommes et noix. Enfin, d'autres résultats prometteurs ont été obtenus grâce à des micro-organismes (Trichoderma harzianum et Bacillus subtilis) contre le cavity spot de la carotte. En fin de dossier, un tour d'horizon des dernières innovations est réalisé.
Étonnantes nèfles
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article présente deux types de néfliers, différents et complémentaires, qui peuvent être cultivés au verger ou au jardin : le néflier du Japon (ou bibacier), qui produit au printemps, et le néflier d'Allemagne, dont les nèfles sont consommées à l'automne, après les premières gelées. Alors que le néflier d'Allemagne est un arbre local, rustique et résistant au froid, le néflier du Japon a besoin de températures supérieures à -5 °C pour fructifier : opter pour une culture en pot pour ce dernier permettra de le faire hiverner à l'abri. À noter aussi que, à l'inverse du néflier du Japon, qui est planté en sujet isolé au verger, le néflier d'Allemagne s'intègre très bien à une haie ou un taillis, et favorise la présence de biodiversité. Cet article fournit des techniques de culture, de la plantation à la récolte.
Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel d’advection, gel d’évaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux…). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Le jardin de curé : Réjouir le corps et l'esprit
Exact point de rencontre entre les jardins d'ornement, fruitiers, potagers et médicinaux, le jardin de curé agit comme un baume sur les agitations contemporaines. Dans ce livre, Xavier Mathias parle d'histoire, de techniques – comment reproduire un jardin de curé chez soi, sur l'exemple du fameux jardin du presbytère de Chédigny –, et de plantes : bonnet d'évêque, chardon-Marie, concombre du diable, gant de Notre-Dame, larmes-de-Job, lys de la Madone, monnaie-du-pape, poire Curé... Pour chaque plante présentée, sont donnés des éléments techniques (semis/plantation, besoins en termes de sol et d'exposition, récolte...), ainsi que les utilisations alimentaires et médicinales.
Les jardins du Nooteboom cultivent la biodiversité
Lolita PÉRON, Auteur ; Aletheia PRESS, AuteurLouise et Bertrand Devienne se sont installés en bio, en 2014, sur 8 ha de friche, à Bailleul (Nord), où ils ont créé la ferme maraîchère Les jardins du Nooteboom. Ils ont aménagé le terrain pour qu’il se rapproche d’un biotope naturel (plantation de haies, création d’une mare), ce qui a permis d’augmenter la biodiversité naturelle (insectes, oiseaux). Une trentaine de légumes sont cultivés sur des îlots de 1 ha et sous trois serres. 2000 m2 de vergers ont été plantés avec des essences locales, vergers dans lesquels un poulailler mobile a été installé. Le couple transforme une partie de sa production et favorise les circuits courts.
Lutter contre le gel : En avril, ne te découvre pas d'un fil !
Juliette PEUGEOT, AuteurAu verger, à l'arrivée du printemps, le risque de gelées tardives requiert une attention particulière des arboriculteurs. Pour protéger les arbres fruitiers et leurs bourgeons, plusieurs méthodes sont envisageables (protection par aspersion, protection par chauffage...). Cependant, pour déclencher la lutte au bon moment, il est nécessaire de connaître le risque de gel, en suivant précisément la météo du secteur, à l'aide d'outils de mesure (station météo, thermomètre, psychromètre...). Il faut aussi connaître les seuils de sensibilité des espèces et des variétés cultivées et cela pour chaque type de protection, et anticiper les ressources (eau, combustibles...) et le personnel disponibles à cette période. Rachel Marquet de Kerautem, arboricultrice bio à Feins (35), a opté pour une gestion du gel par chauffage, avec une tour à vent pour brasser l'air. Elle apporte son témoignage dans cet article.
"Nous concilions production et biodiversité"
Virginie HERVÉ-QUARTIER, AuteurAprès avoir repris, en 2006, la ferme céréalière familiale située dans la Drôme, Sébastien Blache, par ailleurs ornithologue, y a apporté de nombreux changements. Avec l'envie de redonner toute sa place à la biodiversité, et avec l'aide de sa compagne Elsa Gärtner installée en 2020, il a converti la ferme à l'agriculture biologique, a diversifié les productions (plantation de vergers, introduction d'ovins viande et de poules pondeuses...) et a implanté de nombreuses haies, ainsi que des zones de biodiversité non-fauchées.
Le point avec Certipaq : De nouvelles précisions réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurDepuis le 31 juillet 2023, l’utilisation de plants d’arbres fruitiers et de vignes non bio (non traités après récolte) n’est plus acceptée, sauf si la variété ou le cépage ne sont pas disponibles en bio et que le producteur a obtenu une dérogation sur la base semences-biologiques.org (demande à effectuer avant la commande et, surtout, avant la plantation). Par ailleurs, des précisions ont été ajoutées au guide de lecture de l’INAO : la désalcoolisation du vin est interdite, la liste des ingrédients non bio autorisés en transformation (5% maximum) va être fortement réduite, les sites de stockage temporaire de céréales et d'oléo-protéagineux seront contrôlés chaque année.
La pollinisation du châtaignier : Un facteur de réussite pour le futur verger à intégrer dès la plantation
Angèle CASANOVA, Auteur ; Clément LARUE, AuteurLes conditions climatiques sont souvent responsables d’un défaut de fécondation chez le châtaignier : températures froides au printemps défavorables à la floraison femelle et à la libération du pollen des fleurs mâles, hygrométrie ou pluies trop importantes défavorables à l’activité des auxiliaires pollinisateurs et qui « lavent » les fleurs mâles… Toutefois, certaines fois, le défaut de fécondation n’est pas expliqué par les conditions climatiques ou par la conduite du verger. Cet article effectue une synthèse de travaux scientifiques récents afin d’apporter des éclairages sur les facteurs influençant cette pollinisation. Il rappelle, tout d’abord, que le châtaignier est auto-incompatible : même si un arbre possède les deux types de fleurs (mâles et femelles), il ne peut pas s’autoféconder. Par ailleurs, le pollen reçu par la variété productrice de châtaignes doit forcément être émis par des arbres appartenant à d’autres variétés. La pollinisation croisée est donc obligatoire et est assurée par le vent et par les insectes (le rôle de ces derniers ne doit pas être négligé). Dès la conception du verger, il faut donc non seulement penser aux variétés à implanter pour favoriser la pollinisation, mais aussi intégrer le rôle des pollinisateurs. Cet article apporte des conseils sur ces deux points, ainsi que des recommandations pour améliorer la pollinisation des vergers existants.
Pomme : Les filets n’impactent pas la présence des oiseaux
JC. BOUVIER, Auteur ; Claire LAVIGNE, Auteur ; Thomas BOIVIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes filets sont de plus en plus utilisés dans les vergers de pommiers bio, comme protection contre le carpocapse Cydia pomonella, en monoparcelle ou en monorang. On pourrait s’attendre à ce que ces filets impactent la biodiversité en général dans les vergers, et notamment la présence d’oiseaux. Or, une étude, dans la Basse Vallée de la Durance, a montré qu’il n’y avait pas de différence entre vergers avec et sans filets, et ce quelle que soit la densité de surface avec filets (de 0 à 28% dans un rayon de 1km). 31 espèces ont été repérées dans l’étude, dont 61% d’espèces insectivores. L’étude a montré, en revanche, l’importance des haies pour la présence des oiseaux, notamment le chardonneret, la fauvette, le pic épeiche, etc., dont le nombre augmente de manière significative lorsque la longueur des haies augmente aussi. La gestion raisonnée des haies participe aussi à augmenter l’abondance d’oiseaux.