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Dossier : En arboriculture et maraîchage : Tout est sous biocontrôle !
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurL'offre en solutions de biocontrôle continue à se développer. Ces produits entrent dans les fermes, qu'ils soient commercialisés par des entreprises ou faits maison, avec notamment les préparations à base de plantes. Les innovations se multiplient et, au niveau réglementaire - dont le cadre est rappelé par Denis Longevialle d'IBMA France et par Patrice Marchand de l'Itab -, la pharmacopée autorisée s'agrandit. De quoi aider au quotidien les arboriculteurs et les maraîchers bio. Ce dossier fait le point sur différents essais. Depuis 2018, sur la station expérimentale CTIFL de La Morinière, en Indre-et-Loire, des essais sont menés pour évaluer l'effet de substances naturelles contre la tavelure et les pucerons, et ce, dans l'objectif de diminuer les doses de cuivre utilisé dans les vergers. Dans le Rhône, le Gaec des Vieilles Branches fabrique ses propres préparations pour ses six hectares de fruitiers et de vignes. Sur la station expérimentale du Caté, dans le Finistère, c'est l'intérêt du vinaigre dans la lutte contre la fusariose sur échalote qui a été étudié, avec une autorisation dérogatoire obtenue fin 2022. En maraîchage sous abris, l'intérêt des macro-organismes auxiliaires est connu, mais des essais permettent d'affiner les pratiques avec, par exemple, la mise en place d'un paillage de cosses de sarrasin pour maintenir les populations. D'autres études sont en cours sur l'hyménoptère Mastrus ridens, auxiliaire contre le carpocapse sur pommes et noix. Enfin, d'autres résultats prometteurs ont été obtenus grâce à des micro-organismes (Trichoderma harzianum et Bacillus subtilis) contre le cavity spot de la carotte. En fin de dossier, un tour d'horizon des dernières innovations est réalisé.
Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel dadvection, gel dévaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux ). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Le jardin de curé : Réjouir le corps et l'esprit
Exact point de rencontre entre les jardins d'ornement, fruitiers, potagers et médicinaux, le jardin de curé agit comme un baume sur les agitations contemporaines. Dans ce livre, Xavier Mathias parle d'histoire, de techniques comment reproduire un jardin de curé chez soi, sur l'exemple du fameux jardin du presbytère de Chédigny , et de plantes : bonnet d'évêque, chardon-Marie, concombre du diable, gant de Notre-Dame, larmes-de-Job, lys de la Madone, monnaie-du-pape, poire Curé... Pour chaque plante présentée, sont donnés des éléments techniques (semis/plantation, besoins en termes de sol et d'exposition, récolte...), ainsi que les utilisations alimentaires et médicinales.
La pollinisation du châtaignier : Un facteur de réussite pour le futur verger à intégrer dès la plantation
Angèle CASANOVA, Auteur ; Clément LARUE, AuteurLes conditions climatiques sont souvent responsables dun défaut de fécondation chez le châtaignier : températures froides au printemps défavorables à la floraison femelle et à la libération du pollen des fleurs mâles, hygrométrie ou pluies trop importantes défavorables à lactivité des auxiliaires pollinisateurs et qui « lavent » les fleurs mâles Toutefois, certaines fois, le défaut de fécondation nest pas expliqué par les conditions climatiques ou par la conduite du verger. Cet article effectue une synthèse de travaux scientifiques récents afin dapporter des éclairages sur les facteurs influençant cette pollinisation. Il rappelle, tout dabord, que le châtaignier est auto-incompatible : même si un arbre possède les deux types de fleurs (mâles et femelles), il ne peut pas sautoféconder. Par ailleurs, le pollen reçu par la variété productrice de châtaignes doit forcément être émis par des arbres appartenant à dautres variétés. La pollinisation croisée est donc obligatoire et est assurée par le vent et par les insectes (le rôle de ces derniers ne doit pas être négligé). Dès la conception du verger, il faut donc non seulement penser aux variétés à implanter pour favoriser la pollinisation, mais aussi intégrer le rôle des pollinisateurs. Cet article apporte des conseils sur ces deux points, ainsi que des recommandations pour améliorer la pollinisation des vergers existants.
L'Agenda 2023 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Ève GAIGNARD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022L'édition 2023 de l'Agenda du jardinier bio de Terre vivante est consacrée à la découverte des ressources médicinales insoupçonnées du jardin, quil soit ornemental, potager, aromatique, fruitier ou sauvage. Aubépine, fraisier, carotte, cassissier, cerisier, fenouil, armoise, saule... Cet ouvrage dévoile les secrets santé de 60 plantes parmi les plus communes de notre environnement. Il rappelle, semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser dans le potager en accord avec la saison, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, de plantation et de récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs, des plantes médicinales, ainsi que les soins naturels à leur apporter. Des adresses utiles pour se procurer graines, plants, engrais/amendements, produits de traitement, pièges/lutte biologique, matériels et outils, transformation/conservation des récoltes... sont proposées. Dans les espaces de notes, le jardinier peut consigner les événements du jardin : dates et lieux de semis et de plantation, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, phénomènes climatiques.
Agroforesterie : Les vergers-maraîchers favorables aux oiseaux
Jean-Charles BOUVIER, Auteur ; Claire LAVIGNE, Auteur ; Thomas BOIVIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes systèmes agroforestiers, de par la diversification des ressources, mais aussi des habitats qu'ils apportent, sont particulièrement favorables à la présence d'oiseaux. C'est ce que révèle une étude réalisée sur la ferme de la Durette, aux abords d'Avignon, ferme pilote gérée par le Grab qui combine arbres fruitiers et planches maraîchères en agriculture biologique, sur 4,2 hectares. De 2012 à 2022, les populations d'oiseaux y ont été recensées. À partir de 2016, année qui suit l'implantation de vergers-maraîchers et de haies composites, ces populations ont fortement augmenté en nombre d'individus, ainsi qu'en nombre d'espèces.
An Overview of Pest and Disease Occurrence in Organic Pome Fruit Orchards in Europe and on the Implementation of Practices for Their Control
Ewa M. FURMANCZYK, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, Auteur ; ET AL., AuteurIl existe peu de données concernant les problèmes spécifiques rencontrés par les producteurs de fruits biologiques en matière de protection des plantes, bien ue l'on puisse trouver des informations générales sur l'incidence des raveurs et des maladies. Ces informations sont pourtant essentielles pour faciliter les transferts de connaissances. Dans le cadre du projet européen BIOFRUITNET, une enquête a été réalisée dans 17 pays, auprès de 250 professionnels (agriculteurs et conseillers), dont 155 impliqués dans la production de fruits à pépins (pommes et poires). Une première partie de l'enquête concernait la gestion globale du verger, la seconde partie était plus spécifique à la gestion des maladies et des ravageurs. L'incidence des maladies et des ravageurs est très variable d'une région à une autre. Toutefois, les agriculteurs ont globalement cité plus de ravageurs comme nuisibles pour leurs productions de fruits à pépins que de problèmes de maladies. Seules quelques mesures relatives à la biodiversité fonctionnelle ont été mises en place dans toutes les régions étudiées. En conclusion, les arboriculteurs sont en demande d'une boîte à outils présentant diverses mesures pouvant être mises en place, avec succès, dans une stratégie de gestion globale des vergers.
Biodiversité fonctionnelle en arboriculture : Reconnaissance automatisée des oiseaux et des mammifères pour le suivi de la biodiversité des exploitations agricoles
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion MICHAUD, Auteur ; Gwenaël DUCLOS, AuteurUn logiciel de classification automatique des espèces d'oiseaux et de mammifères, basé sur le Deep Learning, a été co-développé par WIPSEA et le CTIFL. Des essais ont été mis en place dans les vergers du site expérimental CTIFL de Balandran. Ce logiciel, nommé Harmony, est capable de reconnaître, avec une grande précision, 22 espèces doiseaux (pigeons, pies, buses, grands-ducs, choucas, rolliers ) et trois de mammifères (renards, écureuils et ragondins) à partir d'images enregistrées par des pièges photographiques installés dans les vergers ou près daménagements agroécologiques. Ce dispositif inventorie ainsi la faune présente sur une exploitation. Le déploiement de ce dispositif dans différentes régions permettrait daugmenter le nombre despèces identifiables par Harmony. À terme, il pourrait déboucher sur un observatoire de la biodiversité des oiseaux et des mammifères à une échelle plus large. Une version de ce logiciel est également en cours de développement pour la classification automatique de groupes dinsectes auxiliaires.
La biodynamie pour tous
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2022La biodynamie est une méthode d'agriculture et d'élevage qui n'utilise aucun produit de synthèse. En cela, elle est parente de l'agriculture biologique, tout en développant des concepts et des pratiques originaux. Respecter et écouter le vivant, prendre soin de la Terre que nous avons polluée, considérer le jardin, la ferme comme un écosystème où les êtres humains, les animaux, les plantes, les sols et l'ensemble de la biodiversité sont liés, cultiver notre sensibilité et s'intéresser aux mouvements du cosmos... Voilà ce que propose la biodynamie. Marion Haas et Stéphane Cozon ont pratiqué cette agriculture pendant plus de trente ans sur leur domaine drômois. Dans ce livre illustré, ils accompagnent le lecteur au fil des saisons et l'initient à l'élaboration des préparations spécifiques et à leurs usages, à la lecture du calendrier biodynamique, à la confection et à l'emploi du compost... Avec un objectif : rendre la biodynamie accessible à tous et à toutes.
Des brebis sous les pommiers, une autre gestion du verger
Fabrice VASSORT, AuteurPour faire face aux sécheresses récurrentes, les éleveurs sont de plus en plus à la recherche de ressources fourragères complémentaires. Deux programmes de recherche se sont intéressés au pâturage de vergers par des troupeaux ovins. Le projet Brebis Link a notamment permis de poser les bases de ce type de pâturage et d'en observer les avantages pour l'éleveur et l'arboriculteur : ressource alimentaire intéressante pour les brebis avec les jeunes herbes et les pommes tombées au sol ; des passages de broyeurs évités pour les arboriculteurs et un apport de matière organique pour les pommiers. Le pâturage commence après la récolte des pommes et se poursuit jusqu'au printemps, voirE l'été, selon le type de verger (palissé ou hautes tiges). Le programme Ecorce a testé plusieurs dispositifs de protection des arbres pour éviter la consommation des feuilles par les brebis et ainsi permettre de prolonger la présence des animaux au verger.
La conduite dun verger cidricole en arboriculture biologique
Marion DECULTOT, AuteurUn verger cidricole se distingue dun verger destiné à la production de pommes de table par ses variétés. Ces dernières sont riches en polyphénols (tanins) et ont un caractère dacidité plus ou moins prononcé. Elles sont également moins sensibles aux ravageurs et aux maladies, mais elles font beaucoup de fleurs, ce qui les rend très sensibles au phénomène dalternance (production une année sur deux). Les autres particularités des vergers cidricoles résident dans leur mode de récolte et dans la valorisation de leur production. Les fruits sont ramassés mécaniquement au sol et destinés exclusivement à la transformation. Pour conduire un verger cidricole en agriculture biologique, les réflexions à mener vont différer selon qu'il s'agisse dune conception (plantation dun verger) ou de la conversion dun verger déjà existant. Cet article commence par aborder, dans le cas dune conception, les sujets à approfondir avant la plantation (porte-greffe et variétés, distances de plantation, environnement parcellaire...). Il apporte ensuite des informations sur la lutte contre la tavelure en bio, les méthodes dentretien du rang, la gestion de la régularité de la production (gestion de lalternance), ainsi que sur le pilotage de la fertilisation.
Les cultures face au gel
Jean-Paul THOREZ, AuteurChaque espèce ou variété de plante possède une température de base, un "zéro de végétation", qui correspond à la température critique au-dessous de laquelle le développement de la plante s'arrête. Si le froid est une nécessité pour beaucoup de plantes, le gel peut être problématique. Cet article traite de la résistance aux gelées : il fournit des repères à prendre en compte pour les semis et les plantations des espèces les plus communes, au potager et au verger, ainsi qu'une carte des zones de rusticité en métropole (définies en fonction des températures minimales rencontrées). Au-delà de ces repères, il faudra aussi prêter attention à différents facteurs de sensibilité au gel, comme le stade de développement de la plante, l'état du sol, le vent, la durée du gel et les conditions de dégel...
Dossier : Innovations en arboriculture : Introduire des animaux dans les vergers
Marion COISNE, AuteurDe plus en plus darboriculteurs introduisent des animaux dans leurs vergers. Cela apporte différents bénéfices ; pour les vergers : gestion du couvert herbacé, gestion du lierre sur les arbres, lutte contre les ravageurs (carpocapse, anthonomes, campagnols ), fertilisation partielle ; et pour les animaux : ressources alimentaires (herbe, fruits de second choix), abris climatiques, voire refuges contre les prédateurs. Enfin, cela peut permettre aussi à lagriculteur de sécuriser son système en développant un atelier animal de taille suffisante en plus des vergers. Ce dossier présente aussi les freins liés à cette pratique (dégâts sur les arbres, compaction du sol ) et les points de vigilance (bonne communication avec les éleveurs, investissements pour les abris, abreuvoirs, clôtures, temps dastreinte, réglementation biosécurité ). Des essais montrent que les fils électriques sont le moyen le plus efficace pour éviter les dégâts dans les vergers. Dautres expérimentations ont été menées pour quantifier les bénéfices et les freins techniques sur la station de la Pugère (Bouches-du-Rhône). Le dossier fait également place aux témoignages darboriculteurs ayant introduit des animaux dans leurs vergers.
Des formes fruitières adaptées aux filets - Verger de pêcher bio : trois points clés de réussite
Adrien LASNIER, Auteur ; Yannick MONTROGNON, AuteurLes formes traditionnellement utilisées en vergers de pêchers sont peu adaptées à l'installation de filets para-grêle. Afin de proposer des solutions aux arboriculteurs, des essais sont menés sur la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) par la Sefra, dans la Drôme. Deux premiers vergers, en agriculture biologique, ont été implantés en 2019. Le premier, conduit en axe et planté en très haute densité, n'est pas satisfaisant, les arbres vieillissant mal malgré une entrée en production rapide. Le deuxième, conduit en simple Y oblique, est plus prometteur. Un troisième verger test, toujours en bio, a été implanté en 2021 en forme palissée en biaxe 4 m x 2 m. Toujours dans l'optique d'accompagner les arboriculteurs, la Sefra a édité une fiche sur trois points-clés de la culture de pêchers biologiques : le désherbage, l'irrigation et la fertilisation.
Irrigation en arboriculture : L'enjeu de l'irrigation et sa généralisation
Claire SALLIBARTAN, AuteurEn Bretagne, l'irrigation des vergers de fruits à pépins de table se généralise, et ce, pour plusieurs raisons : un matériel végétal sélectionné peu vigoureux qui nécessite davantage d'eau lors de son développement, des sécheresses à répétition, l'exigence des consommateurs (aspect, calibre...). En effet, un apport ajusté en eau permet, dès la plantation, d'offrir les conditions nécessaires au bon enracinement de l'arbre, à son bon développement et à une production de fruits de qualité (au niveau du calibre, de la conservation et des propriétés organoleptiques). Cependant, il ne faut pas arroser trop souvent pour stimuler le système racinaire dès le stade de la plantation, ce qui permet également de développer la résistance de l'arbre au manque d'eau et de limiter l'apparition de maladies cryptogamiques. Dans cet article, différents systèmes d'irrigation sont présentés (contraintes, avantages, débit recommandé...). Les différents facteurs à prendre en compte pour définir les besoins en eau des arbres fruitiers sont également abordés. En complément du contrôle des compteurs d'eau et de l'entretien du système d'irrigation (filtres...), l'utilisation d'outils de contrôle de l'irrigation (sondes tensiométriques et sondes capacitives) aide à piloter l'irrigation et à économiser l'eau.
Un jardin fruitier pour demain : Adapter son verger au changement climatique
Robert KRAN, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022Depuis une trentaine dannées, Robert Kran, jardinier autodidacte, expérimente de nombreux fruitiers, parfois venus de contrées lointaines, dans son verger corse dAvapessa : amélanchier, asiminier, feijoa, jujubier, poivrier du Sichuan, pistachier, yuzu, kapokier En prenant la forêt pour modèle, dans sa diversité et sa résilience, Robert Kran livre ses connaissances sur les arbres, en évoquant également la vie du sol, le rôle des auxiliaires, lintérêt de ne pas tailler ni traiter en cas de maladie , afin que les arbres développent, par eux-mêmes, leurs capacités de résistance. Avec, en toile de fond, lidée de sadapter au changement climatique, il applique sa philosophie du « Vivre et laisser vivre » dans ses pratiques. Dans cet ouvrage, il relate ses expériences dacclimatation des espèces fruitières, ses réussites mais aussi ses échecs. En parallèle, Perrine Dupont, journaliste, voyageuse et jardinière, enthousiasmée par le jardin fruitier de Robert Kran, détaille, dans ce livre, une quarantaine despèces de fruitiers à adopter : rustiques méconnus, fruitiers adaptables en limite de rusticité ou à réserver aux climats plus doux.
Jardiner avec la Lune en biodynamie
Comme le présente l'ouvrage, « travailler en tenant compte des rythmes cosmiques, c'est impulser une dynamique qui contribue à donner aux plantes des forces qui vont leur permettre de croître et se développer pleinement tout en résistant mieux aux maladies et aux parasites. » Avec ce livre, le lecteur dispose d'un outil pour comprendre l'influence de la Lune et des planètes au jardin et au rucher, ainsi que pour la conservation et la transformation des fruits et légumes. Ce guide est aussi conçu comme un agenda où le lecteur pourra noter ses travaux au jardin, sa météo locale et ses observations personnelles. Des techniques culturales (préparations biodynamiques, compost, engrais verts, rotations, associations de cultures, etc.) sont d'abord proposés. Mois par mois et jour par jour, en fonction des rythmes cosmiques, un agenda de cultures est détaillé pour le potager et le verger (plantations, semis, désherbage, soins, taille, arrosage, récolte...). Un tableau reprend, culture par culture, les différentes opérations à effectuer. Un calendrier lunaire 2023 détachable est fourni.
Journée Arboriculture Biologique : Systèmes bas intrants
Céline VENOT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; Mathilde GIBAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLe 5 juillet 2022, AGRIBIO Rhône & Loire, l'ADABio, Agribiodrôme et la FRAB AuRA ont organisé une journée technique dédiée aux systèmes bas intrants, en particulier en arboriculture. À cette occasion, les participants ont pu visiter deux exploitations : le verger circulaire expérimental de Gotheron, géré par INRAe, et la Ferme du Grand Laval à Montélier, tous deux situés dans la Drôme. À Gotheron, un verger circulaire (succession de plusieurs cercles d'arbres) a été implanté en 2018. Géré sans aucun autre intrant que l'eau d'irrigation et du fumier, l'enjeu est d'assurer la protection des cultures et la production grâce à la biodiversité naturelle et cultivée. Les cercles extérieurs jouent le rôle de barrière végétale, d'accueil de la biodiversité et de coupe-vent. Les cercles intérieurs composent l'espace de production, avec six variétés de pommiers, des abricotiers, des pêchers et des pruniers. Les données de rendement ne sont pas encore disponibles, mais de premiers éléments sur la santé des arbres sont présentés dans cet article. Sur la Ferme du Grand Laval, Sébastien Blache et Elsa Gärtner cultivent 40 ha en polyculture-élevage, dont 3 ha d'arbres fruitiers diversifiés. Là aussi, la biodiversité est au cur du système : présence de mares, de nombreux nichoirs, et 15 à 20 variétés pour chacune des espèces fruitières cultivées (pêches, abricots, pommes, poires, prunes et figues).
Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
Labyrinthe à croquer
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurC'est en 1997 que Joël Dendaletche, enseignant en biologie féru de plantes, s'installe avec sa famille dans le hameau d'un village en Aveyron (12). La ferme, laissée à l'abandon, est en piteux état. Après débroussaillage et remblayage afin de former un espace de vie à l'extérieur, Joël découvre une biodiversité qu'il s'évertue à préserver, ainsi que des ruines où il installe un potager. Il transforme la prairie à vaches en construisant des buttes, de 0,60 m de haut sur 1,50 m de large, afin de doubler l'épaisseur de la terre. Ce nouveau jardin, édifié comme un véritable labyrinthe, est transformé en verger-forêt, où Joël fait pousser 300 espèces et variétés de fruitiers différents. Cet article fournit des détails sur le système de Joël, fonctionnant comme un écosystème de forêt.
Loir-et-Cher : Les bons fruits du Bel Air
Nicolas PÂTISSIER, AuteurEn 2009, Luc Saillard a commencé à travailler dans la ferme arboricole familiale, les Vergers du Bel Air, conduite en bio depuis 1997, à Couture-sur-Loir (41). Sur la ferme de 30 ha, les vergers occupent 12 ha avec trente variétés de pommes, six variétés de poires, mais aussi des cerises, des prunes, des coings, des pêches ; un hectare est dédié à la vigne. Les fruits sont commercialisés en vente directe, sur quatre marchés et au magasin à la ferme, sous forme de fruits entiers, de cidre, de jus et de purées de fruits. Le reste de la production est vendu à Val Bio Centre, qui distribue dans près de 300 points de dépôt, les fruits et les légumes d'une cinquantaine de producteurs bio du Val-de-Loire. Avec la vente directe et la conversion en bio, les besoins en main-duvre dans les vergers ont augmenté, particulièrement en saison, notamment pour l'éclaircissage et le désherbage mécanique. Aujourd'hui, Luc cherche à embaucher de nouvelles personnes à temps plein pour pallier les départs de ses parents à la retraite.
Lutte contre les pucerons du pommier : L'atout des interventions à l'automne
Marion COISNE, AuteurLe cycle biologique du puceron cendré se déroule en partie sur le pommier (hiver et printemps), où il se reproduit, et sur le plantain, où il passe lété avant de retourner sur le pommier à lautomne. Pour lutter contre ce ravageur, différentes stratégies sont comparées à la Station expérimentale de la Pugère, dans les Bouches-du-Rhône : 1) application dhuiles minérales au printemps, complétées par deux passages dazadirachtine ; 2) défoliation à lautomne ; 3) défoliation + huiles minérales + azadirachtine. Les résultats sont intéressants, bien que variables, les meilleurs étant obtenus avec la 3ème modalité. La défoliation précoce du pommier, une fois la récolte terminée, perturbe le cycle du puceron. Elle peut se faire avec du chélate de cuivre et elle est plus adaptée à certaines variétés. Fabien Bono, arboriculteur bio dans les Bouches-du-Rhône, applique la défoliation sur environ 80% de ses pommiers (les variétés Juliet, résistante, et Story, récoltée tardivement, ne sont pas concernées par la défoliation). Le Cefel et la Pugère testent aussi les barrières physiques, avec la meilleure efficacité pour les argiles.
Mandy® Inolov(cov) : Une pomme qui sadapte aux vergers 2D et 3D, en production fruitière intégrée et en agriculture biologique
Laurent ROCHE, Auteur ; Sandrine CODARIN, Auteur ; Elise VAUD, Auteur ; ET AL., AuteurMandy® Inolov(cov) fait partie dune nouvelle génération de variétés de pommes bicolores : savoureuse, résistante aux souches communes de tavelure (Vf/Rvi6 + Qtl de résistances), simple à conduire et mécanisable. Sa production est réservée à des sites propices à la coloration des fruits et elle est destinée à être cultivée en production fruitière intégrée ou en agriculture biologique. Mandy® Inolov(cov) est prédisposée à diverses conduites : axe vertical, Aximum© ou mur fruitier. Le rendement de cette variété a dailleurs été estimé pour différentes conduites. Les résultats d'un essai, réalisé au centre CTIFL de Lanxade (24), indiquent que la production moyenne de Mandy® Inolov(cov) en axe vertical greffée sur Cepiland(cov) sélève à 49 t/ha/an. La conduite Aximum© avec des plants biaxes augmente la production : elle monte à 55 t/ha/an avec le porte-greffe Cepiland(cov) et à 65t/ha/an avec le porte-greffe G11(cov). La combinaison Aximum©, plants biaxes et porte-greffe G11(cov) permet dobtenir des fruits de bon calibre et améliore la qualité des fruits (fermeté, taux de sucres), par rapport aux autres références. Elle offre aussi une meilleure efficience économique, en nombre d'heures pour produire une tonne de fruits.
Pays Basque : « Je voulais produire ce que j'aime consommer »
Julen OILLARBURU, AuteurEn 2017, Sylvain Régnier s'est installé en poules pondeuses et en porcs plein-air bio dans une ferme à Lasse, près de Saint-Jean-Pied-de-Port, au Pays Basque. Il élève cinq truies et un verrat et engraisse une trentaine de cochons dans les parcs. Il travaille avec un boucher pour la découpe de la viande, qu'il commercialise en direct et localement (marchés, AMAP, magasins locaux, livraison à un restaurant, vente à la ferme). Il élève aussi 80 poules l'hiver et le double l'été, dans un jeune verger s'étendant sur une dizaine d'hectares, où ont été plantés 120 pommiers, ainsi qu'environ 80 autres fruitiers (pruniers, pêchers, noisetiers, plaqueminiers...). Dans son témoignage, Sylvain s'insurge contre les mesures de biosécurité appliquées de la même façon aux élevages paysans et aux élevages industriels et contre l'administration. L'augmentation des prix des matières premières est également problématique pour les éleveurs qui doivent augmenter le prix de leurs produits pour survivre financièrement.
Petite encyclopédie de l'auto-suffisance : potager, verger, basse-cour, ruche, conserves, énergie
Ce guide est destiné aux personnes qui souhaitent atteindre l'autonomie alimentaire et énergétique, à partir, notamment, d'un coin de jardin ou d'une petite ferme, mais aussi en faisant bon usage des produits qui peuvent être trouvés au-delà de son lopin de terre : dans les champs, les forêts, les rivières ou sur le littoral. Ce guide fournit des conseils pour cultiver des fruits et des légumes, pour optimiser l'aménagement du terrain et pour se lancer dans un petit élevage (volailles, chèvres, porcs, abeilles). De nombreuses informations sont proposées pour produire du miel, fabriquer du fromage, mettre en conserve les produits des récoltes ou encore pour réaliser des confitures maison. Pour terminer, ce guide explique comment préserver l'eau et l'énergie en utilisant des solutions alternatives, afin de rendre sa maison autonome en réduisant sa dépendance aux réseaux d'eau et d'énergie.
Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
Un pressoir mobile pour valoriser des variétés fruitières anciennes
Léo RAYMOND, Auteur ; Marc DHENIN, Auteur ; Davide FABBRI, AuteurÀ l'initiative de Davide Fabbri, co-président de l'association des agriculteurs du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur, une démarche collective de recherche de variétés anciennes d'arbres fruitiers, visant à leur conservation et à leur valorisation, a vu le jour dans deux vallées des Parcs naturels régionaux des Préalpes d'Azur et du Verdon. Si l'objectif initial était de mettre à disposition des habitants un pressoir mobile pour leur permettre de valoriser les fruits des nombreux vergers familiaux et/ou abandonnés de la région, l'intérêt de travailler aussi sur la préservation des variétés anciennes, ainsi retrouvées sur le territoire, a rapidement fait sens.
La Rauze s'épanouit
Patrice VIDIEU, AuteurDans le Lot, en 2014, deux frères, Serge et Jacques, et Pascale, l'épouse de Serge, réfléchissent à la transmission de la ferme familiale, en polyculture-élevage, alors menée en biodynamie. C'est à ce moment que Basile, le fils, et sa compagne Béryl décident de revenir dans la région et commencent à travailler dans une ferme qui transforme céréales et viande porcine. Deux ans plus tard, le couple décide de s'installer à la ferme familiale, sous forme de collectif. Aujourd'hui, six paysan·ne·s travaillent à la ferme de la Rauze et gèrent avec six ateliers différents (les cultures ; la meunerie et l'huilerie ; le pain ; le maraîchage ; l'élevage et la transformation ; la transformation des produits du verger) et un magasin à la ferme. Cet article traite des différents dispositifs qui ont permis l'installation du collectif. Un encart fournit des informations sur la transmission des terres via l'outil « La Foncière Élémentaire ».
Reducing the TFI in peach production : EcoPêche 1 project review (2013-2018)
Julien RUESCH, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe projet EcoPêche 1, visant à concevoir et à évaluer des systèmes de gestion innovants pour la production de pêches, a observé l'impact d'une réduction de l'indice de fréquence de traitements (IFT) sur les résultats technico-économiques de vergers de pêchers et sur la qualité commerciale des fruits. Trois systèmes de gestion différents ont été comparés (production intégrée (IFP), Eco 50 et biologique), de 2013 à 2018. Le système Eco 50 combine différents leviers dans le but de réduire l'IFT de 30 à 50 % par rapport au système de référence. Au final, une réduction de l'IFT de 53 % a été possible pour Eco 50. La mise en place d'un paillage en tissu pour le contrôle des adventices et des méthodes de gestion spécifiques (biocontrôle, pas d'application de pesticides en cas de risque bas ou modéré) ont contribué à ce résultat, mais cette conduite a induit, en revanche, une durée de vie plus courte des fruits et des pertes de rendements conduisant à des résultats technico-économiques plus faibles que pour le système IFP. Concernant le système conduit en agriculture biologique, il a montré que le choix variétal était un facteur déterminant, mais que certaines maladies et ravageurs, comme la moniliose et les pucerons, restaient difficiles à contrôler sans produits de traitement homologués. Toutefois, le prix de vente permet, malgré tout, une bonne plus-value.
En route vers le verger bio-diversifié, cap sur la Suisse !
Céline VENOT, AuteurUn voyage d'étude a été organisé, en février 2022, par Agribio Rhône & Loire et l'ADABio, dans le canton de Vaud et du Valais, en Suisse. Il a rassemblé des arboriculteurs, des porteurs de projets, ainsi que Juliette Démaret, conseillère en arboriculture. Les participants, accompagnés par Flore Araldi du FiBL, ont visité 5 fermes bio diversifiées en fruits : 1) Le domaine Roveray, où des haies ont été intégrées au verger pour rompre la monoculture de pommiers ; 2) La ferme Bio Terroir, un verger diversifié avec des légumes ; 3) BioDiVerger, verger-expérimental à haut niveau de biodiversité suivi par le FiBL, constitué de fruits et légumes, ainsi que d'un espace en permaculture ; 4) Le Domaine La Faraz Bio qui cultive diverses variétés d'abricots et qui a partagé la technique qu'il utilise pour lutter contre le monilia ; 5) Le Domaine Zufferey, avec son projet de mettre en place, pour aérer le verger, un jardin biodynamique, qui sera ainsi protégé du vent.
Une stratégie pour éclaircir en bio
Maude LE CORRE, AuteurPour les arboriculteurs biologiques, il existe peu de solutions pour l'éclaircissage des vergers de pommiers. Pour combler ce manque, le CTIFL et des stations régionales ont constitué un groupe de travail dédié : le groupe national Eclaircissage. Dans cet article, les résultats d'essais portant sur deux outils - le Darwin et l'Eclairvale® - et sur des produits dessicants à base d'huile + soufre ou de bouillie sulfocalcique sont rapportés. Des outils d'aide à la décision, présentés en encart, permettent, par ailleurs, d'accompagner les arboriculteurs dans le positionnement de leurs interventions d'éclaircissage.
Verger multi-espèces Alto : Régulation naturelle du puceron cendré du pommier
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion MICHAUD, Auteur ; Corentin BOURDETTE, AuteurLe centre opérationnel CTIFL de Balandran accueille le verger Alto. Ce verger multi-espèces expérimente une production fortement diversifiée à très faible niveau dintrants phytosanitaires. Pour cela, un ensemble de moyens agroécologiques est mobilisé afin de pallier la limitation drastique des traitements phytosanitaires et daugmenter la résilience du verger vis-à-vis des bioagresseurs : couverts végétaux, aménagements agroécologiques en faveur de la biodiversité, etc. Cet article sintéresse plus particulièrement aux mécanismes de régulation naturelle dun ravageur : le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea). Sa régulation naturelle a été suivie en 2019 et 2020. Les résultats montrent que la présence de nombreuses fleurs à proximité des pommiers a un effet attractif sur les principaux auxiliaires qui aident à lutter contre le puceron cendré. Cependant, en létat actuel, les résultats de cette étude ne permettent pas de conclure à une régulation satisfaisante de ce ravageur. Le verger peut dailleurs être divisé en deux zones dans lesquelles la régulation naturelle a été différente. Dans lune de ces zones, les populations de pucerons et leurs dégâts étaient très importants. La principale hypothèse pour expliquer ce phénomène repose sur laction des fourmis, qui étaient particulièrement présentes dans cette zone. Comme ces insectes entretiennent une relation mutualiste avec les pucerons, ils peuvent défendre ce ravageur contre leurs ennemis, ce qui diminuerait les effets des auxiliaires.
An agroecological orchard experiment: The Alto project, towards pesticide-free tree fruit production
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Alto a pour objectif de développer et de tester de nouveaux vergers pour tendre vers une production fruitière sans pesticides. Cest un projet Dephy Expe, réalisé dans le cadre du plan Ecophyto II. Le site expérimental du CTIFL de Balandran est impliqué dans ce projet. Un verger agroécologique, peu consommateur en intrants phytosanitaires, a notamment été conçu et implanté sur ce site expérimental. Ce verger innovant repose sur la diversification des cultures (différentes espèces et variétés) et sur la conservation de lieux dédiés à la biodiversité. Sa conception et sa gestion ont été optimisées pour favoriser les services écosystémiques, notamment la lutte biologique. Des évaluations environnementales, technico-économiques et sociales vont permettre de mieux caractériser ce verger exploratoire.
Arboriculture : 4 bénéfices d'une association verger-élevage
Adrien LASNIER, AuteurPlusieurs Groupements dintérêt scientifique se sont associés pour conduire le projet Reconnexion élevage-végétal (Reve). Dans ce cadre, une enquête a été menée par des étudiants, en 2020-2021, sur les associations verger-élevage. 24 arboriculteurs ont répondu, de toute la France. Les animaux présents sont essentiellement des ovins, des bovins, des volailles et des équins, plusieurs espèces animales étant parfois présentes en même temps. La présence danimaux complexifie le travail des arboriculteurs, qui manquent par ailleurs de références et de conseils dans ce domaine. En revanche, le pâturage permet de contrôler lenherbement et contribue à la fertilité des sols par le biais des déjections animales. La présence danimaux favorise aussi la santé des arbres (diminution des inoculums de maladies présents dans les feuilles ou dans les fruits tombés au sol, limitation des campagnols). Par ailleurs, les arbres protègent les animaux (soleil, vent, pluie) et améliorent leur bien-être.
Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
Dossier : Les brebis se plaisent dans les vergers
Damien HARDY, AuteurCe dossier est consacré au pâturage des ovins dans les vergers. Il sappuie sur les résultats du projet Brebis_Link, qui avait pour objectif de favoriser le pâturage des brebis sur des surfaces additionnelles, telles que les vergers, les vignes, les couverts hivernaux, les céréales ou encore les parcours boisés. Des enquêtes ont été réalisées pour analyser les pratiques, ainsi que les freins et les motivations à mettre en place ce type de pâturage. Des essais ont également permis de valider certaines techniques. Sept fiches, nommées "Des surfaces à pâturer en plus pour les brebis", présentent les opportunités de différentes surfaces additionnelles. Un guide, intitulé "Un équilibre gagnant/gagnant autour du pâturage ovin en vergers, vignes, céréales", a été élaboré afin de faciliter les partenariats entre les éleveurs et les agriculteurs souhaitant mettre à disposition certaines de leurs surfaces. Ce dossier présente également le témoignage de la SCEA du Clos Bernard, une ferme cidricole et céréalière qui a intégré 400 brebis Shorpshires lors de sa conversion à lagriculture biologique. Les brebis pâturent les vergers, ainsi que les couverts végétaux. Ce dossier fournit trois autres témoignages : 1 - Pascal Babaudou (en bio) explique que les brebis nettoient le verger jusquau pied des arbres, ce qui lui fait économiser du temps et du gazole ; 2 - La Bergerie nationale de Rambouillet a implanté un pré-verger dans lequel elle fait pâturer ses ovins ; 3 - Nicolas Dugot fait pâturer ses châtaigneraies de septembre à mai.
Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
Dossier : Le verger bio du Grand Est : panorama
Yoan MICHAUD, Auteur ; Baptiste GRIS, AuteurAprès un retour sur loffre et la demande en fruits bio, ce dossier fait le point sur le changement de réglementation entré en vigueur en janvier 2022, ainsi que sur des actions en cours dans le réseau Bio en Grand Est. Il traite également des différents systèmes de production, en citant, pour exemple, le cas de producteurs en Grand Est : - Les vergers palissés ou haute densité ; - Le pré-verger ; - Les vergers demi-tige, - Les vergers de « diversification », - Les vergers permaculturels, - Les vergers-maraîchers. Pour terminer, un encadré présente le « GIEE BECO », qui réunit des producteurs des Côtes de Meuse autour de la volonté de trouver collectivement des pratiques agricoles respectueuses de lenvironnement.
Dossier : Un verger résistant au changement climatique
Omar MAHDI, AuteurDepuis 2003, la modification du climat cause de plus en plus de problèmes pour les fruitiers : gelées tardives, sécheresse, brûlures, pluviométrie irrégulière Que faire pour se prémunir contre les conséquences du dérèglement climatique ? Ce dossier propose des solutions : choisir des variétés tardives, planter des espèces plus résistantes, varier lexposition Les articles fournissent des astuces pour favoriser la résilience des arbres du verger en implantant, par exemple, des plantes compagnes (vivaces, arbustes ou arbres à feuillages caducs et persistants) pour attirer les auxiliaires, alimenter le sol et protéger larbre fruitier de lensoleillement direct. Ce dossier invite également le jardinier à repenser laménagement de son jardin. Pour finir, un article propose un tour dhorizon des « fruits de demain », susceptibles de résister à ce qui nous attend. Apparaissent, dans l'ordre, les articles suivants : - Des fruitiers fragilisés ; - Solutions pour adapter les vergers ; - Mon verger-potager pour le climat ; - Grenade, jujube, retour vers le futur.
L'éco-pâturage dans les vergers
Adrien LASNIER, AuteurDans cet article, Guillaume Brisard, arboriculteur bio en Indre-et-Loire, témoigne de sa gestion de l'enherbement avec des moutons. C'est en 2019 que Guillaume a, pour la première fois, fait entrer une douzaine de moutons dans ses vergers. Depuis, il est satisfait, avec des atouts non seulement en matière de gestion de l'enherbement, mais aussi de fertilisation. A terme, il espère agrandir son cheptel jusqu'à 30 à 40 têtes.
Fruits : Créer son verger bio, ça se prépare
William PARMÉ, AuteurLa demande en fruits bio ne cesse de progresser en Bretagne et loffre nest pas encore suffisante pour y répondre totalement. Actuellement, la grande majorité des vergers bretons sont composés de pommiers. Il existe trois grandes typologies de vergers dans cette région : ceux destinés à la production de fruits frais (qui demandent de la technicité et beaucoup de soins), ceux destinés à la production de fruits pour la transformation (plus mécanisés et moins gourmands en main duvre) et les vergers diversifiés composés de multiples espèces (qui imposent de maîtriser différents itinéraires techniques et de gérer la charge de travail à différentes périodes). Produire des fruits bio ne simprovise donc pas, dautant que cette production est fortement impactée par le changement climatique. Cet article fournit des éléments pour bien préparer son projet dimplantation et mettre en place un verger durable : choix de la parcelle (type de sol, topographie, exposition par rapport au soleil et au vent, accès à leau pour lirrigation ), choix du porte-greffe et des variétés, qualité des plants, préparation de la parcelle avant la plantation (implantation d'un couvert végétal et apport de fumier un an avant la plantation), points de vigilance durant les trois premières années...
Mon fabuleux jardin en permaculture : Légumes, fruits, fleurs, petit élevage et art de vivre
Auteure, créatrice et photographe culinaire bien connue des lecteurs de Terre Vivante et de son blog www.saines-gourmandises.fr, Marie Chioca est aussi une jardinière autodidacte accomplie, qui applique depuis de nombreuses années, en les adaptant au gré de son intuition et de ses expériences, les principes de la permaculture. Dans ce livre, elle ouvre les portes de son « jardin secret » : potager et verger très productifs, jardin dornement fleuri et odorant, petit élevage de poules, lapins, pigeons, canards L'auteure détaille, saison par saison, tout ce quelle fait pour obtenir dépatantes récoltes de légumes et de fruits. Elle propose aussi 90 recettes permettant de passer du potager à lassiette.
Monitoring methods adapted to different perceptions and uses of functional biodiversity: Insights from a European qualitative study
Aurélie CARDONA, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; ET AL., AuteurNombre d'agriculteurs, notamment en arboriculture, mettent en place des pratiques visant à favoriser la biodiversité fonctionnelle pour mieux maîtriser les ravageurs et ainsi réduire le recours aux pesticides. Toutefois, ils manquent d'outils pour évaluer les réels impacts de telles pratiques. Réalisée dans le cadre du projet européen EcoOrchard (2015-2017), l'étude présentée dans cet article avait pour objectif de mieux comprendre les différentes perceptions et les usages autour de la biodiversité fonctionnelle par les agriculteurs, conseillers et techniciens, pour ensuite concevoir des méthodes de suivi adaptées à ces perceptions et à ces utilisations préexistantes. Pour ce faire, plusieurs professionnels de la production de pommes ont été conviés à répondre à des entretiens et à participer à des groupes de travail. Les résultats ont révélé une diversité de perceptions de la biodiversité fonctionnelle et d'objectifs et usages des méthodes de suivi. Quatre attitudes principales ont été identifiées : l'attitude attentiste, l'attitude naturaliste, l'attitude régulatrice et l'attitude multifonctionnelle, une même personne pouvant adopter des attitudes différentes vis-à-vis des différentes composantes de la biodiversité ou vis-à-vis des différentes pratiques soutenant la biodiversité. Les attitudes d'une même personne peuvent également varier dans le temps. L'identification de ces attitudes a permis de concevoir, avec les participants aux ateliers, un cadre d'orientation pour créer des programmes de surveillance (c'est-à-dire des combinaisons de méthodes de surveillance) adaptés à une variété d'utilisations et de services ciblés.
Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité quun verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier dun ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
Rencontre avec Théo Hotte, cidriculteur bio à Eaux-Puiseaux (10)
Pauline BOGE, AuteurThéo Hotte s'est installé sur la ferme familiale en 2017, après avoir travaillé 2 ans aux côtés de son père. Les 20 ha de vergers (pommes, poires, coings, raisins) ont été convertis en AB en 2008, et les 130 ha de grandes cultures ont fait l'objet d'une conversion progressive, d'une trentaine d'ha chaque année. Les productions sont transformées à la ferme : jus de pommes, cidres, gelées de pommes, vinaigre de cidre, eau de vie ; huiles de tournesol, de cameline, de colza et de moutarde. Historiquement en vente directe, les produits sont aujourd'hui vendus aussi dans les restaurants, les magasins bio, les boulangeries, chez les cavistes et sur les salons.
Le renouveau de l'amandier
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire dAsie centrale, lamandier est cultivé en France depuis le Moyen Âge, notamment dans la Vienne où des amandiers de plus de cent ans ont été recensés et où un grand nombre de variétés sont encore cultivées. Fruit sec de plus en plus consommé en France, lamande connaît un retour en force, ces dernières années, avec la plantation de milliers dhectares de nouveaux vergers. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, la plantation de lamandier, fruitier du soleil, semble davantage intéressante. Cet article apporte des conseils pour en réussir la culture ; il comprend des informations sur l'implantation, le choix des variétés, sur les moyens de faire face au risque de gel en période de floraison, ainsi que des techniques culturales.
Transformer ses légumes à la ferme : Solène et Pierre sont devenus paysans cuisiniers
Alexandra LANNUZEL, AuteurSolène Grenet et Pierre Balland sont maraîchers bio depuis 16 ans, dans le Finistère. Ils cultivent des légumes de plein champ sur 1,5 ha, des arbres fruitiers sur 4 000 m2 et 2000 m2 de surface couverte. Il y a 3 ans, ils ont décidé de se lancer dans la transformation de leurs productions. La formation "Transformer ses légumes", proposée par le GAB 29, a permis d'obtenir les connaissances réglementaires et sanitaires nécessaires, de connaître les tenants et les aboutissants de ce type d'activité et d'affiner le projet. Après un stage complémentaire en conserverie artisanale, Solène et Pierre ont peu à peu adapté leurs productions pour arrêter la vente de légumes frais et se consacrer entièrement à l'activité de transformation, essentiellement à partir de légumes d'été : bocaux d'aubergines, de ratatouille, mijotés et confits de légumes, légumes sous-vide ou lacto-fermentés... qu'ils livrent à 2 Biocoop et à 6 épiceries locales. Ils ont pour projet de diversifier leur offre, notamment grâce aux fruits de leur verger. Solène et Pierre apportent leur témoignage sur cette activité de transformation des légumes à la ferme et donnent quelques clés de réflexion pour se lancer.
Agroforesterie fruitière : Des céréales entre les minivergers
Cécile PRALY, AuteurDans la Drôme, une des parcelles de la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) est dédiée à lexpérimentation dun système en agroforesterie fruitière bio. Ce système a été implanté en 2013, sur une parcelle de 3 ha. Il est constitué dune succession de bandes de minivergers de pêchers et de cultures céréalières : blé (sur 18 m de large), pêchers (trois rangs sur 60 m de large), soja (18 m), pêchers (trois rangs sur 60 m), maïs semence (18 m). Cette parcelle est également jalonnée de haies pour accueillir des insectes et des animaux auxiliaires des cultures. Ce projet est piloté par la Chambre dagriculture de la Drôme et il a pour objectif dexpérimenter une combinaison de cultures adaptées au territoire et aux filières locales en utilisant les principes de lagroécologie et de lagroforesterie. Fin 2018, seulement deux récoltes de pêches avaient pu être ramassées (entrée en production du verger en 2015, puis grêle en 2016 et 2018). Les récoltes atteignent toutefois lobjectif visé : 15 tonnes commercialisables par hectare. Les cultures de soja, blé tendre et colza montrent également des résultats positifs, avec des rendements moyens respectifs de 42 qx/ha, 43 qx/ha et 25 qx/ha. Le maïs semence et la féverole dhiver sont en revanche un peu en deçà des objectifs (15 qx/ha et 20 qx/ha). Dun point de vue environnemental, la parcelle accueille une biodiversité remarquable : 50 espèces de carabes et 35 espèces doiseaux nicheurs ont été dénombrées.
Arboriculture : L'entretien des bandes fleuries
Adrien LASNIER, AuteurA lissue du projet européen EcoOrchard (2015-2018), le Grab, lINRAE, le FiBL (Suisse) et le CRA-W (Belgique) ont publié un guide technique sur les bandes fleuries en vergers, avec les bénéfices qu'elles apportent, ainsi que des conseils techniques pour le choix des espèces, linstallation des bandes et leur entretien. Le guide rappelle notamment limportance de la première année dimplantation, conseille une densité de semis faible (2 à 5 g/m²) et préconise trois à quatre tontes ou fauches par an, à partir de la 2ème année (la première 2 à 3 semaines avant la floraison des arbres fruitiers, puis 6 semaines après la floraison des arbres, en évitant la période dactivité maximale des ennemis naturels des ravageurs ciblés, suivies dune fauche en septembre et d'une dernière fin octobre si le risque de campagnol est important). Le guide est disponible sur www.grab.fr/nouvelle-brochure-sur-les-bandes-fleuries-en-vergers-10698.
Le campagnol provençal : Prédation par les rapaces et dynamique des populations
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Christian RIOLS, AuteurLa part du campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) dans le régime alimentaire de cinq rapaces du sud de la France, ainsi quun suivi des populations de ce rongeur sur le centre CTIFL de Balandran (Gard) sont présentés. Les résultats sappuient sur lidentification de 70 432 proies retrouvées dans des pelotes de réjection, collectées entre 1978 et 2018, sur 95 communes dOccitanie et de PACA. Le faucon crécerelle et le hibou moyen duc consomment le plus de campagnols. Les populations du rongeur montrent une quasi disparition entre 2015 et 2019. Les hypothèses émises pour lexpliquer sont laridité croissante du climat, limpact du sanglier et une possible cyclicité méconnue des populations de ce campagnol provençal.