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Variétés de blé : qua-t-on appris après 3 années du projet Qualiblébio ?
BULLETIN CAB, AuteurLe programme de recherche multipartenarial Qualiblébio a pour objectif de mieux connaître les variétés de blé sous tous leurs aspects. Il est né sous limpulsion de producteurs bio et de la CAB Pays de la Loire, et associe divers partenaires : lITAB, INRAE, la Chambre dagriculture, le GABBAnjou, la Minoterie Suire, lassociation Triptolème et la ferme du Pont de lArche. Différents blés ont été testés sur le plan agronomique (deux plateformes dessais), technologique (tests de panification au levain), organoleptique (tests de dégustation) et nutritionnel (analyses des glutens). Les différentes variétés évaluées appartenaient principalement à deux grandes catégories : des variétés paysannes (variétés anciennes et variétés populations) et des variétés biologiques (issues de sélections classiques, mais dans des conditions et avec des critères spécifiques à lagriculture biologique). Quelques variétés témoins (issues de sélections en conditions conventionnelles, mais assez fréquentes chez les agriculteurs bio), ainsi que quelques variétés paysannes de blé poulard ont été intégrées aux essais. Aucune variété évaluée na répondu parfaitement à lensemble des critères étudiés lors de ce projet. Qualiblébio a, néanmoins, fait ressortir les caractéristiques de certaines dentre elles. Elles sont synthétisées dans cet article et sont plus amplement détaillées dans un guide technique publié par la CAB, intitulé « Blés paysans en Pays de la Loire ».
Synthèse variétale pluriannuelle Soja : Agriculture biologique : Série I/II Regroupement Sud
Benjamin DELHAYE, Auteur ; Cécile LE GALL, Auteur ; Céline MOTARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2021Terres Inovia a conduit des essais variétaux de soja en agriculture biologique, dans le sud de la France. Ces essais ont été réalisés en partenariat avec la Chambre dagriculture de la Drôme et le CREABio. Au total, sur les campagnes 2015 à 2020, dix essais ont été mis en place dans la Drôme et dans le Gers. Durant chacune de ces campagnes,10 à 20 variétés de soja de la série I/II (groupe de précocité I et II) ont été évaluées. Cette fiche de synthèse présente les caractéristiques des variétés analysées sur une durée dau minimum trois ans, entre 2015 et 2020, ainsi que les variétés toujours commercialisées. L'ensemble représente, au total, neuf variétés pour le groupe I et quatre variétés pour le groupe II. Pour chacune dentre elles, plusieurs caractéristiques sont évaluées : sensibilité au sclérotinia, sensibilité à la verse, richesse en protéines, hauteur de la plante, hauteur de la 1ère gousse, rendement, PMG, date de floraison, date de maturité . Un commentaire est également associé à chacune de ces variétés, ce qui permet de récapituler leurs principales caractéristiques.
Blés paysans : de la parcelle au pain pour retrouver lauthenticité
Julien BOSSELUT, AuteurLe programme « Semences Paysannes » a été initié en 2004, dans les Pays de la Loire. Il est composé de plusieurs volets : appui technique, expérimentations variétales, aide à la diffusion de variétés paysannes entre producteurs Il regroupe, actuellement, une trentaine dagriculteurs. Le projet « Qualiblébio », qui a vu le jour en 2018, sintègre dans ce programme. Qualiblébio a été motivé par la demande des consommateurs : ces derniers sont de plus en plus attentifs à la qualité des céréales, en particulier vis-à-vis des glutens (lintolérance au gluten étant un problème assez répandu). Les blés paysans, non sélectionnés sur des critères technologiques pour lindustrie, offrent un potentiel important pour répondre aux attentes des consommateurs. Qualiblébio a donc pour objectif dévaluer des variétés paysannes et des variétés sélectionnées en agriculture biologique afin de favoriser lémergence de filières locales de qualité. Cette évaluation porte à la fois sur des critères agronomiques, technologiques (comportement lors de la panification), organoleptiques et nutritionnels (notamment leur composition en gluten). Cet article présente les résultats des variétés testées en 2019-2020.
La luzerne : Une fourragère riche en protéines
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa luzerne est une légumineuse aux multiples avantages agronomiques. Dans les élevages, elle peut également permettre datteindre lautonomie protéique. Cet article fournit de nombreux conseils techniques pour mettre en place cette culture fourragère. Il décrit tout dabord ses intérêts agronomiques, principalement lenrichissement en azote du sol et lamélioration de sa structure. Il cite également les avantages et les inconvénients dune luzerne conduite en pur et dune luzerne conduite en association avec une graminée (dactyle ou brome). Il explique aussi comment choisir une variété en fonction de différents critères : la dormance, la tolérance à la verse, la répartition du rendement sur lannée, la teneur en protéines, la tolérance aux maladies, la tolérance aux nématodes et la pérennité. Des conseils techniques pour semer la luzerne sont proposés : préparation du lit de semences, profondeur de semis, dose de semis, période dimplantation. L'article décrit également sa conduite et sa récolte : fréquence de fauche, récolte en foin, en ensilage, en enrubannage, affouragement en vert, pâturage. Des données sont également fournies sur les besoins de la luzerne et les amendements à réaliser (amendement basique, apport en phosphore). Enfin, des valeurs alimentaires moyennes sont indiquées pour les différents modes de récolte (UFL, PDIN, PDIE).
Le sorgho fourrager mono-coupe : une alternative au maïs en présence de sangliers
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, Auteur ; Sébastien TALLOTTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs auvergnats sont de plus en plus confrontés aux dégâts causés par des sangliers dans leurs parcelles de maïs ensilage. Une culture alternative existe : le sorgho fourrager. Cet article présente les principaux avantages de cette culture : meilleure tolérance à la sécheresse, valeur alimentaire et rendement comparables à ceux du maïs, frais de semences plus faibles, absence d'amidon et donc peu d'attrait pour les sangliers. A noter toutefois qu'il n'existe pas à ce jour de semences certifiées AB : des semences non traitées sont disponibles sans demande de dérogation. Quelques inconvénients sont aussi soulignés : besoin en somme de températures plus élevé que pour le maïs, sensibilité à la verse. L'itinéraire technique pour une parcelle de sorgho fourrager en agriculture biologique est présenté.
Utilisation du seigle dans les associations céréales protéagineux récoltées au stade immature de la céréale en agriculture biologique
Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, AuteurEn Maine-et-Loire, sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, des associations céréales-protéagineux sont étudiées depuis plusieurs années. Si le triticale et/ou l'avoine sont les principales céréales utilisées dans ces mélanges, la ferme a mis en place, entre 2013 et 2017, un essai visant à comparer les performances du seigle dans ces mélanges en lieu et place du triticale. L'intérêt est que le seigle est une céréale rustique adaptée aux sols pauvres. Quatre modalités, destinées à une récolte en fourrage vert et semées à l'automne, ont été étudiées : - triticale pur ; - seigle pur ; - association triticale-pois fourrager-vesce ; - association seigle-pois fourrager-vesce. Globalement, le seigle a obtenu de meilleurs niveaux de productivité que le triticale en pur (+1,7 t MS/ha) et en association (+1 t MS/ha) mais, en association, il présente une plus forte sensibilité à la verse. Si les valeurs nutritives du seigle pur sont inférieures à celles du triticale pur (UFL, MAT, PDI), il n'y a pas de différences significatives entre les deux associations pour ces critères. En conclusion, malgré des résultats plus variables qu'avec le triticale, le seigle représente une alternative intéressante pour la production d'associations céréales-protéagineux fourragères en milieux difficiles.
Les associations céréales-protéagineux récoltées immatures : un levier pour l'autonomie alimentaire
La ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou conduit, depuis 2006, des essais sur les associations céréales-protéagineux immatures. Ce type d'associations culturales est la principale culture des élevages bio des Pays de la Loire. La récolte de tels mélanges est possible en fourrage ou en grains, apportant de la flexibilité au système favorable à l'autonomie alimentaire. Les principaux résultats des différents essais menés à Thorigné sont rapportés dans cet article : de la productivité des cultures aux performances zootechniques du troupeau, en passant par la proportion des différentes espèces dans les mélanges et les valeurs alimentaires de ces derniers.
Essai maïs fourrage - Piré sur Seiche (35)
Chez Yves Colleu, agriculteur bio à Piré-sur-Seiche, en Ille-et-Vilaine, et en partenariat avec la Chambre d'agriculture du département, une quinzaine de variétés de maïs destinées à l'ensilage ont été mises à l'essai. Certaines de ces variétés sont testées depuis trois ans. Les résultats pour l'année 2015, en termes de rendements, de résistance aux maladies et à la verse ou encore de valeurs alimentaires, sont présentés dans cette fiche.
Cultures moissonnées en agriculture biologique : Mélanges céréales-protéagineux en AB : l'association, c'est « tout bénéfice » !
MISSIONS AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET AGRONOMIE, Auteur ; Stéphane DOUMAYZEL, AuteurInclure des mélanges céréales-protéagineux dans sa rotation peut apporter de nombreux avantages, surtout en AB : complémentarité entre espèces, fourniture d'azote par les légumineuses, productivité supérieure, valeur azotée plus forte Cela explique que de nombreux éleveurs en AB utilisent ces mélanges. Cet article reprend, en plus de témoignages d'éleveurs bio, les points majeurs à maîtriser pour réussir ces cultures : leur place dans la rotation (ex : après une prairie temporaire longue durée dans une rotation longue), le travail du sol (privilégier un travail « léger »), le choix de la période de semis (ex : les semis plus tardifs sont moins sensibles aux adventices, mais peuvent être pénalisés côté rendement), la densité de semis (ex : prévoir en AB + 100 grains de céréales / m² que préconisé en conventionnel), la fertilisation (à bien raisonner), le désherbage (qui demande de combiner diverses techniques : place de la culture dans la rotation, type de labour, faux semis ). Ces mélanges permettent globalement d'obtenir des céréales avec des teneurs plus fortes en matière azotée, même si, au final, si on sait ce que l'on sème, on ne sait pas ce que l'on récoltera.
Féverole ou vesce : mélange grains mieux doté en protéines
En Normandie, les associations à base de triticale et de pois fourrager sont les plus utilisées. Elles permettent de produire des concentrés fermiers avec une teneur en protéines autour de 12 %. Cependant, la proportion de pois dans le mélange doit se limiter à 20 % à cause des risques de verse. Pour améliorer le taux de protéines, des alternatives à base de féverole ou de vesce sont étudiées. Ces deux espèces sont plus riches en protéines que le pois, jusqu'à 25 voire 30 % sur brut pour la féverole qui, par ailleurs, est moins sensible à la verse. Cinq années d'essai en bio sur des associations de triticale avec du pois, de la féverole ou de la vesce ont permis de montrer des rendements compris entre 40 et 50 q/ha. Quand la féverole représente 30 % à 50 % du mélange, celui-ci atteint des teneurs en protéines supérieures à 17 %. Quant à la vesce, les problèmes de verse et de maladie rencontrés pourraient être résolus par une nouvelle variété prometteuse qui a été testée en 2013. Ainsi, l'objectif de ces associations est de maximiser la proportion des protéagineux sans atteindre le seuil critique qui entraîne de la verse. Pour cela, l'agriculteur peut jouer sur les densités de semis.
Colza d'hiver : Quelles variétés choisir ? Résultats récolte 2009
Durant la campagne 2008-2009, la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire a mis en place, pour la troisième année, une expérimentation comparant 11 variétés et un mélange de colza d'hiver, conduite en agriculture biologique. La plateforme est située à Combrée dans le Nord-Ouest du Maine-et-Loire. Chaque variété est implantée sur des placettes de 4 m par 10 m, répétées 3 fois pour obtenir des résultats statistiquement fiables. Différents paramètres ont été considérés : - L'essai et le climat de la campagne ; - Peuplements et biomasses ; - Elongation automnale ; - Concurrence colza/adventices ; - Sensibilité aux méligèthes ; - Sensibilité aux bio-agresseurs ; - Hauteurs et verse ; - Rendements, PMG, taux d'huile et de protéines ; - Semer un mélange de variétés ?.
Culture fourragère : Le méteil séduit les éleveurs
B. SIMON, AuteurLes mélanges de céréales et de protéagineux, associations également appelées méteil, ne manquent pas d'atouts (sécurisation des stocks fourragers, coût de revient faible, apport de fibrosité et d'azote dans les rations à base de maïs ensilage...). Mais les références techniques restent encore limitées, notamment quant au choix des espèces à associer. Depuis deux ans, un réseau national d'expérimentation, financé par l'Adar (Association pour le développement agricole et rural) et piloté par l'Inra (Institut national de recherche agronomique), s'est mis en place. La maîtrise du mélange dépend de sa composition finale, de sa résistance à la verse : meilleur compromis possible pour viser un maximum de protéagineux à la récole, recherche d'une céréale dont le cycle de développement se rapproche de celui du protéagineux associé et qui serve de tuteur aux légumineuses. Le triticale constitue généralement la base du mélange. Il est préconisé de viser les 220 pieds par m² pour la céréale dans les associations binaires. Si l'avoine est à éviter comme céréale unique dans le mélange, il semble quand même bon d'en apporter un peu à hauteur de 20 à 30 kg, par exemple, pour la diversité variétale. Pour limiter le risque de verse, il ne faut pas non plus dépasser une certaine proportion de protéagineux. Mieux vaut se limiter à 30 kg de pois fourrager. La vesce aussi se montre bien adaptée dans les mélanges.
Stratégie : Un contexte, des variétés : faites vos choix !
Si l'implantation reste la clé de voûte de la réussite du colza, le choix de la variété n'en est pas moins important ! L'indice de rendement ne fait pas tout. Selon la situation agroclimatique de ses parcelles, l'agriculteur doit opter pour une ou plusieurs variétés : mais comment être sûr de faire le bon choix ? L'article présente les points essentiels pour cibler les variétés adaptées.
Résultat d'essai maïs conduit en Bio
12 variétés de maïs à base de semences zéro traitement et explorant une large gamme de précocité ont été conduites selon les principes de l'agriculture biologique (itinéraire technique détaillé).La résistance à la verse ainsi que le taux de matière sèche ont été analysés pour chaque variété.
Stabilité du rendement et caractéristiques agronomiques des variétés de colza d'automne
Synthèse des essais 1996-1998. Les variétés de colza d'automne testées dans le réseau suisse sont évaluées en considérant le rendement en grain, la précocité à mâturité, la résistance à la verse et aux maladies, la qualité du grain. 24 essais ont été réalisés entre 1996 et 1998 à neuf endroits. Sont présentées neuf variétés testées trois ans de suite. Le rendement et sa stabilité ont été analysés par un modèle multiplicatif de l'interaction génotype/milieu grâce au logiciel INTERA. Des différences de rendement et de stabilité ont été observées parmi les génotypes. Deux hybrides composites, Colosse et Mephisto, ont été remarqués pour leurs bonnes performances durant les tests.