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En direct de lInao : Lien au sol : un principe de base à respecter
Olivier CATROU, AuteurLAB est une agriculture liée au sol et ce principe fondamental induit de nombreux points de la réglementation. Ainsi, le sol est le premier objet de conversion, avec un délai de 2 à 3 ans selon les productions végétales. Ce lien implique que les cultures ou lélevage hors-sol sont interdits et cela explique pourquoi le prochain règlement de 2021 interdira les systèmes de culture en carrés délimités, encore pratiqués en Finlande par exemple, à l'horizon 2030. Le lien au sol est aussi en relation avec l'obligation d'épandre les effluents délevages bio sur les terres de léleveur bio ou sur dautres terres en AB. Cest encore cette logique qui fait quune partie de lalimentation en élevage doit être produite sur lexploitation : 60 % pour les herbivores et 20 % pour les monogastriques, pourcentages qui passeront respectivement à 70 et 30 avec le prochain règlement. Ce lien au sol induit aussi lexigence de parcours extérieurs et linterdiction du zéro pâturage. Ce principe fondamental est lié à la nécessité en AB davoir une approche cohérente et globale du système sol-végétaux-animaux, cohérence qui explique ladaptation des règles de conversion avec, par exemple, la possibilité de conversion simultanée animaux et terre en deux ans.
Can soil-less crop production be a sustainable option for soil conservation and future agriculture?
Adrian MÜLLER, Auteur ; Marie FERRÉ, Auteur ; Stefanie ENGEL, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où l'agriculture doit faire face à des défis importants en termes de durabilité, trois approches sont généralement proposées : l'intensification, l'agroécologie (dont l'AB), et l'industrialisation liée aux nouvelles technologies. Si pour certains l'agroécologie est la seule option réellement durable, pour d'autres, l'intensification ou le recours à de nouvelles technologies sont plus pertinentes car elles limitent l'utilisation de la ressource foncière, l'exemple de la production hors-sol étant pris. Dans cet article, les rôles de ces différentes approches sont étudiés, en particulier en regard avec la controverse existante entre "naturalité" et "artificialité". La perception des consommateurs est notamment décryptée. En conclusion, les auteurs plaident pour la coexistence de différentes options.
Osez le hors-sol ! ; Maxi-jardinière pour minipotager
Yohan HUBERT, AuteurSi le terme "hors-sol" est associé à diverses techniques de culture, certaines s'inspirent du cycle naturelle des plantes... L'environnement urbain est généralement dépourvu de la biodiversité des écosystèmes préservés, tandis que l'eau de pluie, les déchets organiques riches en sels minéraux, ainsi que des contenants à recycler y sont présents. Présentation et conseils pour que vive une plante : Quelques bases de physiologie (besoin de lumière, de substrats organiques et de substrats minéraux) ; Dosage des apports en nutriments (besoin d'azote, de potassium, phosphore et, dans une moindre mesure, de compléments tels que fer, zinc, cuivre, cobalt , fournis par un bon terreau) ; à défaut d'une terre suffisante, propice à une vie bactérienne capable de se régénérer, il est conseillé d'avoir recours à un engrais soluble dans l'eau (jus équilibré de lombricompost ou engrais organique)) ; Arrosage (irrigation avec une solution nutritive). Présentation, en outre, de la construction d'une jardinière hors-sol (étapes de construction, matériel).
Consensus français des bio sur une vision durable de la culture sous serre : Des légumes bio sous serres chauffées ?
SYMBIOSE, AuteurLors de l'Assemblée générale de la fédération internationale d'IFOAM qui a eu lieu du 3 au 5 octobre 2011, en Corée du Sud, la FNAB, soutenue par l'association française liée à IFOAM, l'AsAFI, a proposé un texte concernant la production sous serre. Ce texte, qui a rassemblé une large majorité, précise que les règlementations sur la culture sous serre doivent s'inscrire en accord avec les préceptes de l'agriculture biologique ; ainsi, la culture hors-sol et la fertirrigation y sont très clairement proscrites. Parallèlement, des discussions s'ouvrent pour cadrer réglementairement cette production, car certains pays membres, dans les pays du Nord par exemple, acceptent notamment la certification de culture hors-sol. La FNAB a assuré qu'elle continuera à suivre ces questions afin de défendre les pratiques de production sous serre mises en uvre et défendues par les maraîchers bio français et par les organisations économiques de producteurs bio de fruits et légumes. Dacian Ciolos, Commissaire européen à l'agriculture, a, par ailleurs, conseillé de ne pas céder à la pression de la demande du marché.
Empreinte carbone des substrats à base de fibres de coco : Le cas des produits Monagri de la société Dumona
Dominique GRASSELLY, Auteur ; François HAMM, Auteur ; Gaétana QUARANTA ; ET AL.Depuis une douzaine d'années, les substrats à base de fibres de coco se développent dans les régions de production de cultures légumières sur substrat, qui représentent en France près de 1850 ha. En 2008, le Ctifl a réalisé une analyse du cycle de vie sur les substrats de la société Dumona fabriqués au Sri Lanka, ceci dans le but de compléter les données nécessaires pour mesurer l'impact environnemental global de la tomate sur substrat. L'étude s'est attachée spécifiquement aux émissions de gaz à effet de serre liées aux étapes de fabrication, de transport et de fin de vie du substrat, qui sont présentées en détail dans cet article. Elle a permis de mettre en évidence l'émission de 361g d'équivalent CO2/kg de substrat, soit environ 162 à 244g d'équivalent CO2/m² dans le cadre d'une seule utilisation. Ainsi, malgré le transport par bateau, l'impact est moindre que celui de la laine de roche.
Lutte contre les maladies : Isothérapie : L'homéopathie par les plantes
Daniel Gheysens se passionne pour l'homéopathie. Quand son technicien lui a présenté l'isothérapie, c'est-à-dire l'inoculation de souches de maladies diluées à l'infini à ses cultures, en remplacement de traitements phytosanitaires classiques, il n'a pas hésité. Pour l'instant, Daniel Gheysens pratique l'isothérapie sur blé. Mais la technique est ouverte à toutes les cultures. "Elle fonctionne particulièrement bien sur colza. En cultures légumières, la technique trouve tout son intérêt étant donné le manque de solutions chimiques."
Comparaison de qualité : culture hors-sol et agriculture bio-dynamique
Cet article présente un état des lieux de la culture hors-sol grâce à l'expérience réalisée en 1997-1998 sur des haricots grimpants : explication du protocole expérimental, analyse des résultats obtenus que ce soit au niveau du rendement, des acides aminés, du test de décomposition ou encore du goût. Une comparaison intéressante entre la production des haricots en bio-dynamie et en hors-sol à consulter absolument.
Fraise hors-sol, lutte intégrée : Les moyens de lutte biologique sont privilégiés
La protection intégrée en fraise hors-sol est souvent limitée par une inadaptation des auxiliaires apportés. L'hygrométrie est souvent trop faible en période printemps/été contrairement aux serres concombres et tomates qui génèrent une ambiance climatique plus favorable en raison de leur développement végétatif. Le fraisier crée difficilement de telles modifications climatiques. De fait, la réussite de la protection intégrée repose avant tout sur des mesures prophylactiques, la connaissance et l'observation des ravageurs, des prédateurs et des maladies de culture.
Des herbes bio qui n'ont plus les pieds sur terre
L'agriculture biologique a pour objectifs la culture de plantes et l'élevage d'animaux dans le strict respect des lois naturelles. Pour ce faire, elle doit se conformer à un cahier des charges très strict qui a pour principal souci la préservation du sol. Or, l'agriculture "chimique" a imposé et autorisé de très mauvaises habitudes qui sont encore aujourd'hui considérées comme normales : le développement de la culture hors-sol et hydroponique, pour répondre à la demande et aux attentes des consommateurs, en est l'exemple. Aujourd'hui ce type de culture commence à "contaminer" la bio puisque de tels produits sont étiquetés bio. Cet article met en garde contre de telles dérives. Explications.
Potager bien ordonné...
Pour organiser votre potager, vive la culture en planches. En effet elle permet de cultiver un maximum de légumes sur un minimum de place. Ce principe s'applique à toutes les tailles de jardin, il est pratiqué avec succès par des générations de jardiniers, adopté même aujourd'hui par certains maraîchers professionnels pour sa facilité de mise en oeuvre et sa commodité. Plus qu'un modèle, c'est une démarche qui est proposée dans cet article.
L'endive bio, inquiétudes et dérives possibles
L'endive est d'abord une racine qui tubérise en plein champ. Ensuite, le chicon que nous consommons est obtenu hors du champ par un "forçage" de la racine. Depuis une vingtaine d'année, la technique du forçage a considérablement évolué, le hors sol sans couverture remplaçant peu à peu le forçage en terre. En agriculture biologique, la réglementation actuelle ne spécifie aucune règle interdisant (ou autorisant) les modes de production tels que la culture hydroponique ou la culture sur substrat (terreau, copeaux,...). De plus, ces modes de culture sont techniquement possibles en bio. On peut forcer des endives en chambre dans une solution (eau + fertilisants autorisés par l'annexe II du règlement 2092/91). Pour éviter des dérives, la réglementation doit être précisée ; c'est dans ce sens que s'inscrit le travail du réseau GAB mené actuellement sur les endives.
Serristes concombre : une profession très high tech
Devant la hausse du coût du gaz, les serristes s'intéressent de plus en plus aux installations de chauffage en cogénération. Permettant la production simultanée de chaleur et d'énergie mécanique, convertie en électricité, la cogénération offre un gain en énergie important et un "plus" en terme de respect de l'environnement. La cogénération permettrait une économie de 35% d'énergie primaire comparée aux systèmes traditionnels de production d'électricité et de chaleur. Reste une limite majeure au développement de ces systèmes : le coût à l'investissement, qui n'est envisageable actuellement en France, que pour des serres de taille conséquente. Davantage banalisé en France, le recyclage des solutions nutritives en thermodésinfection ou en utilisation de plein champ présente un intérêt tant au niveau économique qu'au niveau environnemental. A la pointe de l'expérimentation dans ce domaine, la station CTIFL de Carquefou teste divers systèmes de désinfection : système UV, thermodésinfection, désinfection par l'ozone, biofiltration...
UK glasshouse standards review may set European benchmark
Ce rapport de la Soil Association, découlant de l'étude de la production sous serre à cycle long en Grande-Bretagne et au Pays-Bas, sera très prochainement présenté à l'UKROFS (UK Register of Organic Food Standards) et à l'Union Européenne dans l'espoir que les normes proposées soient adoptées au niveau de l'Europe. Sous serre, peut-on cultiver biologique hors-sol (par exemple, dans des sacs de substrat "agréé") ? Peut-on se permettre de produire bio sous serre sans utiliser la rotation des cultures (par exemple, les tomates en monoculture) ? Quelles conséquences si on essaie d'augmenter le taux de dioxyde de carbone sous serre ?... Des questions auxquelles la Soil Association a tenté de répondre à travers ce rapport.
UK glasshouse standards review may set European benchmark
Ce rapport de la Soil Association, découlant de l'étude de la production sous serre à cycle long en Grande-Bretagne et au Pays Bas, sera très prochaînement présenté à l'UKROFS (UK Register of Organic Food Standards) et à l'Union européenne dans l'espoir que les normes proposées soient adoptées au niveau de l'Europe. Sous serre peut-on cultiver biologique hors sol ? Peut-on se permettre de produire bio sous serre sans utiliser la rotation des cultures ? Quelles conséquences si on essaie d'augmenter le taux de dioxyde de carbone sous serre ?... Des questions auxquelles la Soil Association a tenté de répondre à travers ce rapport.
Champignons : on recherche paille bio désespérément !
Comment les champignons biologiques sont-ils produits et en quoi se différencient-ils de la production courante ? La production des champignons se subdivise en deux grandes phases : la préparation et l'ensemencement du milieu de culture, d'une part, et la culture proprement dite de l'autre. De plus en plus, y compris en agriculture biologique, les deux opérations tendent à être scindées. Les producteurs achètent des casiers de substrat ensemencé à des firmes spécialisées et se chargent uniquement de surveiller la croissance des champignons, puis de les cueillir et de les conditionner. L'un d'entre eux est Albert Pollet qui gère aujourd'hui la société Biozwam, à Diest, en Belgique. Un des problèmes rencontrés par ce producteur de champignons biologiques qui a finit par transformer son hobby en une activité professionnelle à temps plein : la difficulté de s'approvisionner en paille bio de qualité. Description des différentes activités d'une filière, depuis la préparation du substrat jusqu'à la récolte.