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Dossier : Nourrir le bétail en Afrique : Indispensable fourrage
Susanna THORP, Auteur ; Charles MKOKA, Auteur ; Kofi Adu DOMFEH, AuteurLa demande en protéines animales augmente rapidement en Afrique avec la croissance démographique. Comment nourrir les animaux, ruminants et monogastriques, dans un contexte de fort développement agricole, de changement climatique et de compétition pour certaines ressources avec l'alimentation humaine ? Ce dossier présente diverses expériences (développement de filière intégrée, projet de recherche ) issues de plusieurs pays africains. Ainsi, face à l'importance de trouver plus de fourrages et de meilleure qualité, dans un contexte dominé par de très petits élevages dans certains cas (ex : 1 à 2 animaux élevés en « zéro pâturage »), diverses pistes sont suivies : la production de fourrage issu de céréales (orge, blé ) cultivé par hydroponie, la sélection de variétés fourragères plus productives, plus nutritives et/ou plus résistantes aux maladies (ex : programmes de sélection de napier, herbe fourragère), le développement d'arbres légumineux fourragers, ou encore une meilleure utilisation des fanes de patates douces ou des tiges et feuilles sèches des céréales (maïs, blé ). Pour l'alimentation des monogastriques, l'article met l'accent sur la nécessaire structuration des filières pour assurer un approvisionnement régulier en matières premières de qualité aux usines d'aliments pour animaux. Nombre des exemples donnés montrent l'importance de l'implication des producteurs dans le succès des actions menées.
Lufa Farms : Rooftop Farming in Montreal
Virginie LAVALLEE-PICARD, AuteurLes fermes Lufa ont été complétées en février 2011 dans la ville de Montréal. Elles consisteraient, selon son fondateur Mohamed Hage, la première ferme commerciale urbaine au monde localisée sur un toit. La serre de 31 000 pieds carrés (2850 mètres carrés) abrite une production hydroponique de 25 variétés de légumes, dont la tomate, le poivron, la laitue, l'aubergine, le concombre, etc. L'entreprise récupère l'eau de pluie pour l'irrigation. L'eau collectée est mélangée à des fertilisants non synthétiques. Les fermes Lufa n'utilisent aucun produit de synthèse pour le contrôle phytosanitaire. Le contrôle des ravageurs est effectué à l'aide de principes de lutte biologique. Les produits de la ferme sont écoulés par un système annuel de paniers basé sur le système d'agriculture soutenue par la communauté (ASC). L'entreprise offre également un autre format de panier qui comprend, en plus des légumes des fermes Lufa, des produits de 10 autres fermes biologiques du Québec. Les fermes Lufa offrent actuellement 700 paniers et prévoient être en mesure d'en livrer 1000 dans un avenir rapproché. Les fermes Lufa, en collaboration avec d'autres entreprises, prévoient augmenter leurs surfaces et surtout jumeler leurs prochains projets à des bâtiments ayant une conception environnementale et énergétique responsable. Au Canada, la production hydroponique ne peut pas être certifiée biologique. En attendant, les fermes Lufa travaillent à développer leur système de production sur toit de manière la plus écoresponsable possible.
Des herbes bio qui n'ont plus les pieds sur terre
L'agriculture biologique a pour objectifs la culture de plantes et l'élevage d'animaux dans le strict respect des lois naturelles. Pour ce faire, elle doit se conformer à un cahier des charges très strict qui a pour principal souci la préservation du sol. Or, l'agriculture "chimique" a imposé et autorisé de très mauvaises habitudes qui sont encore aujourd'hui considérées comme normales : le développement de la culture hors-sol et hydroponique, pour répondre à la demande et aux attentes des consommateurs, en est l'exemple. Aujourd'hui ce type de culture commence à "contaminer" la bio puisque de tels produits sont étiquetés bio. Cet article met en garde contre de telles dérives. Explications.
Bohne ist nicht gleich Bohne
Dans la culture conventionnelle des légumes, la culture hors-sol s'est répandue puisque le rendement est plus important. Dans une expérimentation les deux auteurs ont vérifié si la culture hors-sol a des effets sur les haricots donc sur la graine. Le contrôle et la comparaison des graines (cultivées de façon bio-dynamique ou de façon conventionnelle) ont été faits avec un test de luminescence qui a eu pour résultat que les haricots cultivés en culture hors-sol perdent des spécificités (les feuilles par exemple ne suivent plus la lumière). La luminescence des haricots cultivés hors-sol est différente de celle des haricots cultivés de façon bio-dynamique. Pour finir, les graines gardent les spécificités de leur culture au moins pour deux générations.