Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (391)


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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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Dossier : Cultiver sous serre
Aymeric LAZARIN, Auteur ; Philippe MESLET, Auteur ; Grégory VAN DER HEIJDEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la culture sous serre, est composé de quatre articles. Le premier, intitulé "Ma serre bioclimatique", fournit des informations pour installer une serre bioclimatique (emplacement, exposition, choix des matériaux pour l'isolation) et s'intéresse, notamment, à l'utilisation de l'eau, au-delà de l'apport hydrique aux plantes, à des fins isolantes et comme source de chaleur (avec des fûts métalliques peints en noir). Le second article, "Parée pour l'été", traite des pratiques à mettre en uvre pour gérer les cultures et de l'équipement en période de fortes chaleurs (aération, ajout de voilage, plantation de grimpantes). Le troisième article, "Place aux cultures !", apporte des conseils pour surveiller et gérer les niveaux de température et d'humidité, afin d'éviter le développement de champignons. Le sol sous serre, ainsi que les questions de l'arrosage et du paillage sont également abordés. Un schéma illustre les conditions optimales de culture en fonction de la température et du taux d'humidité. Pour finir, le dernier article, "Serres faites maison", présente trois projets de serres réalisées par des lecteurs des 4 Saisons du Jardin Bio, de Loire-Atlantique, de Lorraine et d'Isère.
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Michel et Marianne Monseur : la force tranquille du bio
Mathilde RODA, AuteurCe bio-portrait présente les activités de Michel et de Marianne Monseur, maraîchers et éleveurs bovins et ovins viande, labellisés Nature & Progrès, en Belgique. Les dix premières années, Michel a travaillé en maraîchage, avant de compléter son activité avec un élevage, à partir de 2003, qui lui garantit laccès à de la fumure bio. Aujourdhui, il possède un troupeau de 45 brebis avec leurs agneaux, ainsi quune dizaine de vaches « Blondes dAquitaine », et sa ferme sétend sur vingt-neuf hectares. Sa ferme fonctionne un maximum en autonomie : il nachète aucun intrant, à lexception de la paille pour la litière, et le magasin permet au couple d'écouler 100 % de la production de la ferme (légumes et en colis de viande).
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Les biodégradables en observation
Guy DUBON, AuteurConsidérant que les solutions délimination ou de recyclage des films de paillage plastique sont peu satisfaisantes et coûteuses, certains producteurs se tournent vers des paillages biodégradables. D'autres restent toutefois réticents : surcoût à lachat, crainte davoir des résidus de paillage en décomposition sur les produits, risque de lambeaux persistants, difficultés techniques (gestion de lirrigation, perte de précocité), etc. En 2020, dans le cadre du projet Icap, des parcelles de démonstration ont permis de comparer quatre paillages biodégradables (Biopolyane +, Solbio, Bionov B + fumé et Biopolyane + fumé) à un témoin en polyéthylène, en culture de melon sous abris (essais Aprel) et de plein champ (essais de la Chambre dagriculture du Vaucluse). Aucune différence na été observée entre les films biodégradables et le témoin en matière de nombre ou de qualité (taux de sucre et fermeté) des fruits. Les paillages biodégradables se sont dégradés sous les melons, mais ceci na pas entraîné de pourriture supplémentaire. En revanche, lamplitude thermique était un peu plus élevée pour Bionov B + fumé et la teneur en eau était plus variable sous les paillages biodégradables que sous le témoin, laissant penser quil faudrait adopter une gestion de lirrigation différente.
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Une démarche de co-conception dinnovations du système de culture au système agri-alimentaire pour une gestion agroécologique des bioagresseurs telluriques en maraîchage provençal
Cette thèse a porté sur laccompagnement à des changements de pratiques pour une gestion plus durable du contrôle des ravageurs en maraîchage. Elle a été financée par lADEME et le département INRA SAD (aujourdhui INRAE ACT), avec le soutien de lITAB et de lUMT SI BIO. Durant sa thèse, Yann Boulestreau a appliqué sa méthodologie daccompagnement au changement de pratiques sur un cas détude précis : celui de la gestion des bioagresseurs telluriques, et plus particulièrement des nématodes à galles en maraîchage sous abri provençal bio et conventionnel. La gestion actuelle de ces nématodes repose essentiellement sur lusage de nématicides non sélectifs. Afin dinitier des changements, Yann Boulestreau a tout dabord réalisé une analyse sociotechnique. Celle-ci a révélé que le système maraîcher provençal était verrouillé autour de lutilisation des techniques « de désinfection radicale des sols », excluant ainsi la mise en uvre de techniques alternatives agroécologiques. Ce verrouillage était constitué dun ensemble de freins auxquels prenait part une diversité de parties prenantes. Yann Boulestreau a ensuite étudié des innovations déjà existantes pour une protection agroécologique des cultures dans les systèmes légumiers français. Cette « traque » a permis didentifier cinq types dinnovations différents. En parallèle, il a mis au point un jeu sérieux permettant de partager efficacement son analyse sociotechnique avec les différentes parties prenantes, tout en favorisant leur collaboration. Enfin, Yann Boulestreau a animé des ateliers de coconception, en sappuyant sur ses travaux précédents et sur une diversité de dispositifs daccompagnement, afin de mettre au point des solutions pour faciliter le changement de pratiques. Au total, 50 solutions innovantes ont été conçues collectivement. Les parties A « Problématique » et C « Discussion » de cette thèse sont rédigées en français. La partie B est, en revanche, rédigée en anglais.
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Engrais verts : Tous aux abris ?
Lucie DROGOU, AuteurEn agriculture biologique, la culture des engrais verts fait partie des pratiques de base. Leur culture, puis leur incorporation dans la terre procurent de nombreux bienfaits aux sols (fertilisation, amélioration de la stabilité structurale) et participent à la santé des cultures (lutte contre les adventices et contre certains bio-agresseurs en cassant leur cycle). Pourtant, cette pratique indispensable peut s'avérer fastidieuse à mettre en place dans les systèmes maraîchers diversifiés, avec des contraintes importantes, en particulier sous abris. Comment optimiser au mieux l'assolement ? Comment organiser son travail ? Comment choisir son engrais vert ? Cet article fournit un ensemble de réponses à ces questions (dont un tableau avec 16 espèces et leurs caractéristiques en tant qu'engrais verts) et souligne les points de vigilance pour une bonne gestion des engrais verts.
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Une farandole de jeunes pousses
Alain REGNAULT, AuteurAlain Regnault, maraîcher en biodynamie dans l'Allier, dévoile les techniques de production de son mesclun et aborde celles de la mâche. Réalisé à partir de jeunes pousses, le mesclun est le seul produit de la gamme des salades disponible toute l'année. Le choix des variétés et des espèces est important tant pour le goût qu'au point de vue esthétique, pour un mélange coloré et d'apparence fraîche. Les techniques de semis et de récolte du mesclun sont présentées : densité de plantation, hauteur de cueillette, rendement. À la différence du mesclun qui permet deux à trois coupes sur une même plantation, la mâche n'est cueillie qu'une seule fois. Cultivée sous bâche, elle est plantéeà l'aide d'une chaîne de fabrication de mottes, ce qui permet un meilleur rendement. Pour terminer, le maraîcher décrit l'utilisation des préparations biodynamiques sur ses cultures.
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Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Le projet IMPULsE à lheure du bilan
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurDébuté en 2017, le projet IMPULsE est arrivé à échéance en 2020. Plusieurs méthodes ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour la gestion des punaises phytophages. Un important travail de caractérisation a également été mené sur les punaises appartenant au genre Lygus et au genre Eurydema, afin de mieux connaître ces ravageurs. A ce stade, en culture de tomate et daubergine sous abri, les résultats les plus intéressants ont été obtenus avec les méthodes de gestion basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et sur la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages, nématodes entomopathogènes). Les méthodes de lutte reposant sur la biodiversité fonctionnelle (utilisation de plantes pièges, telles que le colza) montrent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ. Ces stratégies restent néanmoins à affiner lors de prochains projets de recherche-développement.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Matériel en AB
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré au matériel en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Les structures serres et tunnels ; - Les outils de traction ; - Le travail du sol ; - Les semis et la plantation ; - Le désherbage ; - L'irrigation ; - La récolte et le conditionnement ; - La vente ; - L'innovation ; - Le matériel auto-construit.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Organisation ; Planification
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré à l'organisation du travail et à la planification en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Rotations et assolements ; - Planification des cultures ; - Organiser son travail ; - La main duvre ; - Banque de temps et de matériel ; - Financer son projet : Le financement participatif.
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Hauts en couleur : Les poivrons
Alain REGNAULT, AuteurEn France, il est possible de cultiver le poivron, même si l'on n'est pas dans le sud du pays. On le fera alors sous abri. L'auteur partage son expérience de cette culture en biodynamie. Après les premiers semis effectués sur table chauffante, un premier repiquage en mottes a lieu. Les plants pourront être ensuite mis en place autour du 15 avril. Les soins à apporter pour accompagner le développement du poivron en biodynamie sont décrits, ainsi que les gestes essentiels.
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Maraîchage biologique : Explorer la diversité des fermes à travers une typologie
Antonin PEPIN, Auteur ; Dominique GRASSELLY, Auteur ; Hayo VAN DER WERF, Auteur ; ET AL., AuteurLes fermes maraîchères biologiques présentent une large gamme de structures agricoles, associées à des pratiques avec différents niveaux dagroécologie et différents niveaux de recours aux intrants. Des micro-fermes maraîchères, qui émergent depuis une quinzaine dannées, aux conversions de producteurs conventionnels, quelles sont les caractéristiques des fermes qui produisent des légumes bio ? Une analyse typologique sur 165 fermes a permis de caractériser leur diversité. Les plus petites exploitations (micro-fermes) semblent être les plus agroécologiques, tandis que les pratiques les plus « conventionnalisées » sont associées aux fermes spécialisées en surfaces sous abri. La coexistence dexploitations « agroécologiques », dune part, et « conventionnalisées », dautre part, peut résulter dune bifurcation entre deux pôles, entre lesquels un gradient de fermes existe. La taille des fermes, le circuit de commercialisation, mais aussi le rôle des nouveaux maraîchers peuvent influencer ce processus de bifurcation.
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Paillage : Le chanvre peut-il fumer le plastique ?
Alexander KRÖNER, AuteurEn maraîchage bio, les pratiques de paillage reposent beaucoup plus sur l'utilisation du plastique (toile tissée, film PE ou film plastique biodégradable) que sur les paillages organiques en vrac (foin, paille, BRF). Partant de ce constat, une enquête, menée en 2020 par Agrobio 35, en Ille-et-Vilaine, a permis d'identifier les 2 principales raisons, à savoir la durée et la pénibilité d'installation des paillages en vrac. A la suite de cette enquête, 9 fermes en maraîchage bio diversifié ont participé à un essai visant à tester un paillage organique facile à installer, le feutre de chanvre en rouleau "Herbi'Chanvre 400 g/m2". Les performances techniques de différents paillages ont été mesurées à l'aide de plusieurs indicateurs (effets sur le sol, le développement des cultures et le rendement). Au terme de cet essai, les résultats obtenus avec le feutre de chanvre sont plutôt positifs en ce qui concerne les cultures de tomates sous abri froid, mais plus mitigés pour les cultures de courgettes.
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Produire de lendive : Des solutions pour une culture à risque
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLendive fait partie des légumes les plus consommés en France. Cette culture très spécialisée peine à se développer en bio car le défi est double : il faut réussir à produire des racines saines, puis à maîtriser la phase de forçage. Elle nécessite également des installations dédiées et beaucoup de main duvre. Au champ, les racines poussent davril-mai à lautomne. Les racines sont ensuite récoltées, puis stockées au froid pour être mises en forçage au fur et à mesure des besoins. En agriculture biologique, la phase de forçage est possible, à condition quelle soit réalisée à leau claire, sans solution nutritive. Durant cette phase, le producteur peut juste jouer sur la température, lhygrométrie et la ventilation. Il est donc primordial davoir des racines saines, indemnes de sclérotinia, car les quelques produits autorisés en bio pour lutter contre cette maladie lors du forçage, ne sont efficaces quà 70 %, voire moins. Pour obtenir des racines saines, il est nécessaire de mettre en place des rotations longues et d'implanter la culture sur des parcelles pauvres en azote. En parallèle de cet article, un encart est consacré au témoignage de Pierre Jamet, producteur dendives bio en Isère.
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Protection contre laleurode des serres en culture de tomate : Utilisation des huiles essentielles comme bioinsecticides : Quel potentiel ?
Benjamin GARD, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, AuteurDeux huiles essentielles, de romarin et darmoise vulgaire, ont été testées afin de déterminer leurs effets insecticides sur laleurode des serres en culture de tomate. Pour cela, des essais ont été réalisés sous serre et en laboratoire. Pour le romarin, les résultats montrent une efficacité de 50 % sur les adultes (effet insecticide). L'effet insecticide de l'armoise est inférieur, avec 24 % d'efficacité en moyenne. Les études en laboratoire nont montré aucun effet larvicide, que ce soit pour lune ou lautre de ces huiles essentielles. Aucune phytotoxicité na été détectée. Afin de développer ces biopesticides, il faudrait que leurs substances actives soient homologuées et il faudrait étudier de nouvelles formulations pour améliorer leur efficacité, réduire les quantités en jeu et faciliter leur utilisation.