Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (9)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Semer du blé derrière une luzerne
Pascal BORDEAU, AuteurEn bio, deux options sont possibles pour que le blé bénéficie de lazote apporté par une luzerne en place : soit casser la luzerne très proprement ; soit faire cohabiter ces deux cultures. Eric Planchon, responsable des grandes cultures au sein de lexploitation familiale SCEA Bio Plaine, dans la Vienne, revient sur ces deux techniques. Cet agriculteur cherche à éviter au maximum le labour. Pour casser la luzerne avant un semis de blé, plusieurs outils ont été testés sur la ferme. Dans les sols argilocalcaires caillouteux de lexploitation, cest un enfouisseur (composé dune fraise rotative tournant à lenvers, dun peigne, dune planche niveleuse et dun rouleau) qui sest montré le plus efficace. Cet outil sert également à enfouir des couverts végétaux à la sortie de lhiver. Toutefois, Eric Planchon souhaite aller plus loin avec la luzerne, en la gardant vivante dans la culture de blé. Il a, pour cela, semé de la luzerne à la volée, en mars, puis la travaillée à la bineuse pour créer des rangs de 5 cm de large, avant de semer le blé dans ces intervalles. Pour réaliser ce semis intercalaire, Eric Planchon a fabriqué lui-même un semoir à partir du châssis de sa bineuse. Il a également conçu un broyeur inter-rangs pour gérer la pousse de la luzerne. Il sest alors à nouveau servi du châssis de sa bineuse. La luzerne est ainsi broyée et roulée. Néanmoins, le blé peine encore à prendre le dessus sur la luzerne.
Dossier : Bien gérer le couvert hivernal
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurDe plus en plus de vignerons sèment des couverts hivernaux sur linterrang. Certains producteurs se lancent ainsi dans des expérimentations pour trouver le couvert adéquat. Si les premières étapes consistent à bien choisir les espèces qui composeront le couvert et à implanter ce dernier correctement, il est tout aussi important de bien gérer sa destruction à la fin de lhiver. La méthode de destruction est, en effet, indissociable des objectifs agronomiques poursuivis par le viticulteur. Faut-il rouler, broyer ou incorporer le couvert hivernal dans le sol ? Sur quels critères se baser pour choisir la méthode de destruction ? Une fois la méthode de destruction définie, comment choisir loutil approprié ? A quel stade de développement du couvert faut-il intervenir ? Ce dossier apporte des éléments de réflexion avec des témoignages de viticulteurs (dont des viticulteurs bio) et de conseillers qui ont expérimenté différentes stratégies dans diverses régions viticoles.
Les engrais verts en maraîchage biologique : Leviers de décision et retours d'expériences en Île-de-France
Les engrais verts regroupent l'ensemble des couverts végétaux qui ne sont pas destinés à être récoltés, mais qui sont mis en place dans le but de protéger le sol et/ou d'améliorer les performances agronomiques de la parcelle. En maraîchage biologique, ils peuvent être semés en lignes intercalaires dans la culture principale, en interculture, ou bien être intégrés dans la rotation sur des cycles plus longs (engrais verts de pleine saison, annuels, pluriannuels). Les couverts peuvent être monospécifiques ou être des mélanges despèces parmi lesquelles on retrouve souvent : des Poacés, des Fabacées, des Brassicacées, du sarrasin ou encore de la phacélie. Les engrais verts peuvent représenter une solution pour maîtriser l'enherbement, pour casser les cycles des maladies et des ravageurs dans une rotation ou pour maintenir la fertilité des sols. Des maraîchers et des maraîchères bio d'Île-de-France ont engagé, à plusieurs reprises, des démarches pour améliorer leur technicité sur les engrais verts, via des voyages détudes, des visites dexploitations, des formations et des groupes déchange. Ce guide technique recueille les retours d'expériences d'agriculteurs bio franciliens, de la préparation du lit de semences à la destruction de l'engrais vert, jusqu'à l'implantation de la culture suivante, et renseigne les caractéristiques d'une vingtaine d'espèces utilisables en engrais verts.
Les légumineuses, un substitut azoté à lutilisation dengrais organiques en bio : vrai ou faux ?
François BOISSINOT, AuteurDepuis 2011, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire pilote un essai sur les rotations conduites en bio sans apport dengrais organiques extérieurs. Lobjectif est de connaître le potentiel des légumineuses pour maintenir la fertilité des sols en AB. Une légumineuse nenrichit le sol en azote que si elle est capable de fixer lazote de lair et de le restituer au sol. Cette quantité dazote restituée est appelée « apport net » et varie selon les légumineuses : 85 kg N/ha pour un trèfle cultivé en interculture puis enfoui, contre 23 kg N/ha pour la féverole dhiver, bien que la féverole restitue deux fois plus de biomasse (4,3 contre 2,3 t MS/ha). Chaque période de sol nu est donc loccasion de fixer de lazote au travers des intercultures de légumineuses.
Butteuse à planche
La butteuse à planche est le premier élément du triptyque d'outils développé par l'Atelier Paysan pour les préparations du sol en planches permanentes, lequel comprend aussi le cultibutte et le vibroplanche. Il s'agit d'un outil permettant l'enfouissement des déchets de cultures et des engrais verts. Il permet aussi de relever une butte aplanie par le passage d'outils à dents (type herse étrille ou vibroplanche). La volonté de l'Atelier Paysan était de proposer un outil peu onéreux et de conception simple permettant son autoconstruction. La butteuse à planche permet un enfouissement des déchets selon une approche de travail minimum du sol et de non-labour, représentant ainsi une alternative à la charrue. La machine se compose principalement d'un châssis (muni d'un triangle d'attelage rapide) soutenant 3 paires de disques, permettant ainsi d'élever des buttes d'au moins 40 cm de hauteur sans pour autant travailler en profondeur. Elle est aussi munie de pattes d'oie sur dents double spire pour le binage des allées, de roues de jauge réglables pour le contrôle de la profondeur de travail et d'un buttoir central pour la reprise des buttes déjà formées. L'aboutissement de cet outil validé collectivement est le fruit d'un long travail de R&D participative entre l'Atelier Paysan et des maraîchers. Aujourd'hui, l'outil en est à sa version 5.3.2. Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de l'outil (déclinés en 3 largeurs différentes) et de ses réglages, un dossier technique d'autocertification de l'outil et des publications concernant les planches permanentes. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
Vibroplanche
Le vibroplanche rejoint la butteuse à planche et le cultibutte dans le triptyque d'outils développé par l'Atelier Paysan pour les préparations du sol en planches permanentes. Il s'agit d'un outil voué à l'affinage du sol avant semis ou plantation. Il permet également la maîtrise de l'enherbement sur les planches en attente de culture et la destruction d'un engrais vert jeune. La volonté de l'Atelier Paysan était de proposer un outil peu onéreux et de conception simple permettant l'autoconstruction. Le vibroplanche représente une alternative aux outils rotatifs de type cultirateau. La machine se compose principalement d'un châssis (muni d'un triangle d'attelage rapide) portant des dents de vibroculteur pour ameublir le sol (pouvant être remplacées par des dents droites remontant moins la terre) et d'une herse étrille pour affiner la terre. Elle est également munie de pattes d'oie et de disques permettant de creuser les sillons et de renvoyer la terre au centre de la planche, ainsi que de déflecteurs dont le rôle est de contenir la terre pour redéfinir la planche. Enfin, le vibroplanche est équipé d'un rouleau plombeur assisté d'un vérin hydraulique (pouvant être remplacé par un rouleau cage afin d'affiner d'avantage la terre sans la lisser). L'aboutissement de cet outil est le fruit d'un long travail de R&D participative entre l'Atelier Paysan et des maraîchers. Aujourd'hui, l'outil en est à sa version 4.5. Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de l'outil (déclinés en 3 largeurs différentes), les plans de réglages pour les anciennes versions de l'outil et des publications concernant les planches permanentes. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
Je sème des engrais verts
Pascal ASPE, Auteur ; Jean-Jacques RAYNAL, Photographe | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2013Les engrais verts sont les meilleurs alliés du jardinier. Ils améliorent, nourrissent et protègent naturellement et sans effort la terre de son jardin ! Grâce à leurs robustes racines, phacélie, moutarde, seigle, vesce... décompactent et ameublissent le sol. Ces plantes fabriquent aussi de la matière organique en quantité, qui nourrira le sol une fois coupée et réincorporée. En couvrant la terre, les engrais verts la protègent du tassement, de l'érosion, de la déminéralisation et concurrencent les mauvaises herbes. Le jardinier peut les semer au printemps comme en automne, selon ses besoins. Il ne lui restera plus qu'à contempler les nombreux insectes pollinisateurs attirés par les jolies fleurs de ces plantes...
Qualité sanitaire : Lutter dès la récolte contre les mycotoxines !
Bertille LECOCQ, AuteurPour les maïs destinés à l'alimentation humaine, il existe des teneurs maximales réglementaires pour les mycotoxines. Ces toxines sont principalement produites par deux types de champignons : Fusarium graminearum et Fusarium verticillioïdes. Les facteurs favorisant le développement de ces champignons et, de ce fait, les teneurs en mycotoxines sont le climat humide à la floraison, associé à des températures tempérées à chaudes et une forte hygrométrie pendant la croissance. La date de récolte, le choix variétal, la lutte contre les foreurs et la gestion des résidus sont également des facteurs ayant une influence. Pour le choix de la variété, Arvalis publie des classements variétaux depuis 2007. Concernant la gestion des résidus, il faut noter que l'inoculum des champignons est conservé dans les résidus, de même que les larves d'insectes foreurs qui se réfugient dans le bas de la tige juste avant la récolte. C'est pourquoi Arvalis a mis en place des essais de broyeurs (4 types de broyeurs sous becs cueilleurs et un broyeur tracté) et les résultats indiquent que seul le broyage tracté permet une hauteur de chaume plus réduite. Un passage de déchaumeur permet un enfouissement des résidus sur une dizaine de centimètres et facilite leur dégradation. Ce passage supplémentaire a toutefois un coût, mais qui peut limiter les risques en cas d'attaque sévère.
Engrais vert "Tout à y gagner"
En cultures de plein champ ou sous abri, les sols peuvent se retrouver nus une partie de l'été dès que la culture de printemps a été récoltée. Les parcelles sont vides 4 à 5 mois et c'est le moment idéal pour leur refaire une santé. Un engrais, tel que le sorgho, permettra des économies d'engrais tout en améliorant la structure du sol. Sorgho ou crucifères, des essais ont été menés à la Serfel et les résultats sont présentés ici. On peut ainsi comparer les avantages et les inconvénients de ces différentes espèces d'engrais verts.