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Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Le bois agroforestier : Les valorisations possibles en systèmes délevage
Les arbres sont omniprésents dans les fermes, depuis des siècles. En France, ces dernières décennies ont néanmoins été marquées par la politique de remembrement qui a encouragé larrachage des haies et leur abandon (manque dentretien). Elles étaient alors perçues comme une contrainte à la mécanisation et le vestige dune agriculture dépassée. Aujourdhui, dans un contexte de changement climatique, elles sont de plus en plus reconnues pour leurs vertus agroécologiques. Les plantations de haies sont même encouragées par différents dispositifs (ex : Plan de Relance en 2021, Politique agricole commune ). Les ressources en bois ont donc tendance à augmenter sur les exploitations agricoles, notamment dans les élevages. Cest pourquoi ce guide offre un panel de valorisations possibles du bois en lien avec lélevage. Après avoir expliqué le contexte qui invite à renouer avec « une culture de larbre », il détaille les valorisations des arbres sous forme de BRF (bois raméal fragmenté), de piquets de clôtures, de plaquettes de bois et darbres fourragers. Il apporte ensuite des informations pour optimiser la ressource en bois, en décrivant différentes techniques dentretien des haies et des arbres (taille de formation, élagage, émondage, recépage, taille têtard), ainsi quen expliquant comment raisonner les besoins à léchelle de lexploitation et comment organiser les chantiers de coupe et de valorisation pour améliorer leur rentabilité. À la fin de ce guide, des fiches synthétiques récapitulent, pour chaque production animale (bovins lait, bovins viande, porcins, ovins et volailles), les différentes valorisations possibles du bois et leurs points-clés. Ce guide a été réalisé dans le cadre du programme multipartenarial Casdar ATT (Actions Thématiques Transversales) Agroforesterie 2021-2023.
Changement climatique : Réfléchir à une nouvelle conduite de la vigne ?
Arnaud FURET, AuteurLe plan vertical palissé est le mode de conduite le plus répandu pour la vigne. Avec lavènement de la mécanisation, il a supplanté les autres pratiques. Néanmoins, les enjeux liés au changement climatique amènent les viticulteurs à revisiter ces autres pratiques. Cet article effectue un tour dhorizon des autres modes de conduite pratiqués en France et en Italie. En Haute-Savoie, les viticulteurs cultivaient la vigne en crosse, ou hautains, sur des troncs morts de châtaigniers, et cultivaient leur potager sous la vigne. Côté italien, il existe encore une grande diversité de modes de conduite. Dans le Piémont et à Donnas, la vigne est cultivée en terrasses sur les coteaux et monte sur une pergola haute (2 m). La vigne recouvre ainsi toute la largeur de la terrasse. A contrario, du côté de Morgex, la vigne est cultivée avec des pergolas basses, situées à 1 m de hauteur, ce qui impose de travailler à genoux. Ces différences de conduite sont liées au climat : en altitude, les pergolas basses font profiter la vigne de la réverbération du sol, ce qui permet aux raisins darriver à une bonne maturité ; tandis que, dans les vallées, les pergolas hautes assurent un rafraîchissement des baies et une bonne aération. En Sicile, sur lÎle de Pantelleria, les vignes sont conduites ad alberello (en nid doiseau) : la plante est installée dans un trou creusé dans un sol volcanique et est taillée en gobelet de telle sorte que le feuillage capte la moindre humidité. Par ailleurs, dans le Jura, le Domaine Pignier expérimente une conduite haute et retombante pour un cépage hybride résistant. En raisin de table, à Moissac, une expérimentation porte sur une conduite en T-Bord (une sorte de pergola à port retombant).
Conduite technique : Verger mon beau verger, les exigences des poires de table bio
Claire SALLIBARTAN, AuteurLa conduite de vergers de poiriers en agriculture biologique présente des exigences particulières. Dès l'implantation, il convient de choisir le bon porte-greffe en fonction des objectifs recherchés : le cognassier, qui permet le raccourcissement du délai d'entrée en production et l'abaissement de la hauteur de l'arbre, et le poirier, plus utilisé sur les verges de poires à poiré. Du côté des maladies et des ravageurs, les plus spécifiques sont la cécidomyie des poirettes et la tavelure du poirier (Venturia pirina). Les besoins en nutriments et les objectifs de la taille de l'arbre sont également abordés. Enfin, la poire étant un fruit fragile, certains critères sont à respecter pour une récolte de qualité (fermeté de la chair) et sa bonne conservation (besoin de températures négatives).
Cultiver des agrumes bio : Choix Plantation Soins Récolte
Les agrumes sont les fruits les plus cultivés au monde et figurent parmi les espèces darbres les plus vendues en jardineries. Les faire pousser, en bio de surcroît, n'est cependant pas si facile, et peut aboutir à de cuisants échecs. Par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, on peut cultiver des agrumes sous presque tous les climats, et pas seulement sur le pourtour méditerranéen. Cet ouvrage accompagnera jardiniers et professionnels débutants dans toutes les étapes de la culture d'agrumes bio, du choix des variétés à la récolte. Il présente : - les caractéristiques des agrumes à connaître pour bien les soigner ; - leur diversité : des fruits de toutes les formes, de toutes les couleurs, de quelques grammes à plusieurs kilos, résistant au froid jusqu'à -20°C selon les espèces, capables de pousser dans divers sols, sous presque tous les climats ; - tout ce qu'il faut savoir sur la plantation, l'arrosage, la taille, le travail du sol, les engrais et les amendements à apporter, les maladies et les ravageurs éventuels, la culture sous serre et en pots, la récolte et la conservation.
Le fruit du soleil
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture de figues est bien adaptée au changement climatique : le figuier ne craint ni la sécheresse, ni la canicule. En France, ce fruitier donne de belles récoltes dans le midi et trouve également sa place dans les régions situées plus au nord, à condition de bénéficier d'un emplacement ensoleillé. Si les gelées tardives peuvent impacter les récoltes, plusieurs solutions sont possibles, l'idéal étant de choisir une variété bifère (qui fructifie deux fois par an) pour toujours obtenir des fruits. Cet article fournit des conseils de culture, de la plantation à la récolte, en passant par l'entretien des arbres (taille). Des jardiniers et des jardinières de différentes régions de France partagent leurs expériences (production, conservation, utilisation en cuisine...).
Guide du jardinier en biodynamie
Peter BERG, Auteur ; Joséphine BERNHARDT, Traducteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Les éditions du MABD (Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique) rééditent ce manuel pratique de jardinage biodynamique qui a déjà rencontré un succès considérable auprès dun grand nombre de jardinier·ères. Il s'adresse à celles et ceux qui souhaitent produire des légumes et des fruits sains, savoureux et sans aucun traitement chimique. Ce guide propose un accompagnement au fil des divers travaux au jardin, afin de faire fructifier ce dernier de manière autonome, en travaillant avec la nature. Il explique comment fertiliser la terre avec du compost et des engrais verts, ou encore comment stimuler les plantes grâce à des extraits de végétaux, tout en créant une unité vivante, un « organisme jardin ». Cependant, le constat simpose : ces dernières années, un réel chaos climatique sinstalle, avec son lot de sécheresses, de canicules et d'à-coups météorologiques qui affaiblissent les jardins. Cest la raison pour laquelle, avec laccord de lauteur, les éditions du MABD ont ajouté un chapitre en fin douvrage, afin de proposer quelques pistes pour favoriser la résistance des cultures et la résilience globale du jardin, dans un contexte de changement climatique. Les conseils donnés sappuient sur les recherches récentes des réseaux de jardiniers et dagriculteurs biodynamistes.
Mon jardin est un organisme - 4 : Des soins pour toutes les peaux... de mon jardin
Jean-Marc BABOUT, AuteurDans ce quatrième volet, Jean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), invite le lecteur à prendre conscience de toutes les peaux de son jardin et à les soigner. Il s'agit de toutes les enveloppes qui entourent le jardin et le protègent : la couverture du tas de compost ; la couverture du sol du potager ; les zones de transition (les berges) entre les points d'eau (mares...) et le reste du jardin ; l'écorce des arbres des haies et du verger... Dans cet article, Jean-Marc Babout partage ses conseils pratiques pour apporter des soins à toutes ces peaux (protection contre les aléas climatiques, contrôle des adventices, soin contre les maladies, taille...) et, par extension, à la multitude d'espèces animales et végétales qui y vivent.
Palissage : Le fruit à portée de main ; Les fruitiers palissés en pratique
Aurélie SÉCHERET, Auteur ; Jérôme JULLIEN, AuteurTraditionnellement associé aux potagers de châteaux, le palissage des fruitiers a également été adapté à l'échelle des maisons, notamment dans le Nord-Est de la France. Dans le premier article, Eric Dumont, pépiniériste à Sainte-Savine (10), retrace l'histoire de cette pratique et propose ses conseils pour la mettre en place dans son jardin : structure d'accueil, choix des variétés selon l'exposition, entretien et soin aux arbres et aux fruits... Le deuxième article fournit des compléments sur : les différentes formes palissées et les espèces fruitières qu'elles concernent, l'emplacement, la préparation du sol, la plantation et la taille d'entretien. Des illustrations permettent de visualiser les points de taille.
Rencontre avec Xavier Stentz, vigneron au domaine André Stentz à Wettolsheim (68)
Clément LAMY, Auteur ; Lucie PIERRE, AuteurEn 1984, André Stentz a repris l'exploitation viticole de son père, à Wettolsheim (68). Il l'a convertie en bio et a adhéré à la charte Nature & Progrès. Aujourd'hui, son fils, Xavier, a pris la suite. Depuis 2016, ils sèment des engrais verts dans toutes les vignes et adaptent le mélange en fonction des besoins des parcelles (de la féverole pour plus de vigueur de la parcelle, du radis pour décompacter le sol), ce qui leur permet de se passer de toute autre opération de fertilisation. Afin de limiter les maladies, la vigne est taillée en Poussard et reçoit très peu de cuivre (1 kg/ha/an). La biodiversité est favorisée par la plantation de haies et d'arbres, et le broyat issu des tailles est utilisé pour pailler les cavaillons. Vainqueurs du Vititrophée, les Stentz ont plus de vingt cuvées avec les sept cépages alsaciens ; les raisins sont vinifiés sans intrants et sont soumis à une fermentation malolactique.
Les tomates
Dans cet ouvrage, Jean-Martin Fortier, maraîcher et formateur québécois en maraîchage bio-intensif sur petites surfaces, livre tout son savoir-faire, partage ses variétés préférées et explique comment cultiver les tomates avec succès, que l'on soit jardinier amateur ou maraîcher professionnel. Préparation du sol, semis, repiquage, plantation, entretien, récolte, ennemis : c'est toute la méthode Fortier, performante et respectueuse de l'environnement, qui est expliquée et appliquée aux tomates. Aidé par de nombreuses illustrations détaillant gestes et tours de main, Jean-Martin Fortier livre ses astuces pour réussir la culture de la tomate, la solanacée la plus connue et la plus consommée dans le monde.
Un trésor oublié : Le safran de l'Angoumois
Sylvie SICAIRE, Auteur ; Anne-Laure FUSCIEN, AuteurCréée il y a plus de vingt ans, l'association Safran de l'Angoumois-Champniers Safran a permis de faire renaître, en Charente, cette culture pourtant historiquement produite sur le territoire. Depuis 2023, l'association s'est donné, entre autres missions, de faire connaître la culture du safran, en Charente et au-delà, et d'assurer l'accompagnement des nouvelles installations. Aujourd'hui, les producteurs de safran de cette association sont au nombre de 10. C'est grâce aux témoignages de trois membres de l'association que ce bulletin a été réalisé : il comporte des informations sur le profil des exploitations et sur le cycle de la plante, et des éléments techniques (choix d'emplacement, densité de plantation, gestion de la culture). Ce bulletin fournit également des repères relatifs aux travaux de récolte, d'émondage et de séchage, ainsi que pour la commercialisation du safran.
Vu au Sival : Le désherbage mécanique à lhonneur
Tanguy DHELIN, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAu Sival (salon du végétal spécialisé), dans le hall dédié aux productions légumières, de nombreuses adaptations de matériels déjà existants visant à répondre aux attentes des filières ont été présentées. Cet article présente neuf dentre elles : 1 La société Grimme Asa-Lift a équipé sa bineuse-butteuse GH éco dun nouveau protège-plant pour biner plus sereinement les jeunes légumes ; 2 Le constructeur Oliver a réalisé des améliorations sur sa bineuse de précision Colibri (palpeurs indépendants sur plusieurs éléments, vitesse de rotation désormais réglable ) ; 3 Aur1 a présenté Rotofilm, un outil pour désherber les bordures de films plastiques et les passe-pieds ; 4 MME a annoncé larrivée prochaine dune gamme doutils « light » de désherbage thermique pour les exploitations maraîchères de 2 à 3 ha ; 5 Solemat a développé un déchaumeur à disques pour la destruction de couverts végétaux sur des planches maraîchères ; 6 Naïo a mis en avant son robot Oz équipé dun semoir Ebra ; 7 Leger a présenté la nouvelle version de son robot EcoCut360 qui coupe les drageons des arbres dans les vergers ; 8 Roussel Agri 62 a mis en avant une mini-polisseuse dédiée au lavage des légumes pour la vente au détail ; 9 Elatec a amélioré son cobot à assistance électrique afin de réduire la pénibilité du travail en maraîchage diversifié.
Agroforesterie intraparcellaire : La mise en place d'un projet en grandes cultures chez l'EARL Beiner
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'EARL Beiner, une exploitation céréalière et viticole alsacienne en agriculture biologique, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Avec la mécanisation de l'agriculture, l'arbre a perdu sa place dans les champs. C'est notamment le cas dans la plaine d'Alsace, où se situe l'exploitation des Beiner, qui ont souhaité tester l'introduction d'arbres sur une de leurs parcelles. Ce mémoire s'intéresse à la question suivante : En quoi l'agroforesterie serait-elle profitable à l'EARL Beiner et comment la mettre en uvre ? Grâce à une recherche bibliographique et à des entretiens avec trois experts locaux en agroforesterie, un plan de plantation a été réalisé. Le but était de limiter la compétition entre les espèces, tout en facilitant les passages d'outils sur la parcelle. Le plan comporte quatre lignes d'arbres, espacées chacune de 36 mètres, soit une densité de 44 arbres/ha. 18 essences différentes seront plantées à l'automne, en prenant en compte de nombreux facteurs tels que l'adaptation au contexte agro-climatique, au changement climatique... Le projet demandera un temps d'entretien important mais, d'après les prix moyens actuels, il sera rentable.
BasIC Bas Intrant Cuivre : Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre
Eric NARRO, Auteur ; Anaïs BERNEAU, Auteur ; Martin ROCOUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022En agriculture biologique, le cuivre est la seule substance homologuée et efficace pour lutter contre le mildiou. Cependant, le cuivre peut saccumuler dans le sol et avoir des effets indésirables. Ainsi, cette brochure a été conçue pour aider les vignerons à faire face au mildiou de façon efficace, tout en minimisant les quantités de cuivre utilisées. Ce document commence par rappeler les périodes durant lesquelles il est recommandé de traiter (la date et le nombre de traitements sont à ajuster en fonction de la météo pluviométrie -, du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou). Il indique ensuite les doses préconisées de cuivre métal en fonction du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou, avant de schématiser une proposition de planning de traitement. Des informations sur les préparations à base de plantes (ortie, prêle, saule, ail, pissenlit, reine des prés) aidant à lutter contre cette maladie sont aussi apportées. Un focus est ensuite réalisé sur la prophylaxie car, au-delà du traitement en lui-même, la gestion du mildiou sopère par des actions préventives tout au long du cycle de la vigne (ébourgeonnage, rognage, palissage, effeuillage, taille, travail du sol, etc). Ce document explique également quoi faire si un producteur bio sest fait dépasser par le mildiou (utilisation de produits phytosanitaires et recours à des actions physiques sur la vigne) et donne des repères pour bien régler son pulvérisateur. Cette brochure a été réalisée dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
BasIC Bas Intrant Cuivre : Viticulture bio : comment réduire lusage du cuivre et maîtriser le mildiou ; BasIC Bas Intrant Cuivre : Raisin de table biologique : comment réduire lusage du cuivre et maîtriser le mildiou
FNAB, Auteur ; Lucie PIERRE, Auteur ; Elise RIVIÈRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Ces quatre fiches présentent les témoignages de viticulteurs bio et d'un producteur de raisins de table bio qui ont mis en uvre des pratiques afin de réduire leur utilisation de cuivre, tout en maîtrisant le mildiou. Ces fiches détaillent plus particulièrement leurs pratiques en 2020 et 2021 : IFT total, dose de cuivre utilisée, rendements, niveau de maîtrise du mildiou, stratégie de réduction des intrants, avantages, limites Un membre du projet BasIC propose également un regard extérieur sur leurs pratiques, et chaque producteur exprime trois conseils-clés pour diminuer les traitements. David Giachino, viticulteur bio en Isère, préconise un éclaircissage de la vigne, lutilisation de PNPP et une bonne qualité de pulvérisation. Frédéric Schmitt, en Alsace, conseille de tester progressivement de nouvelles pratiques, de ne pas se laisser déborder et de bien maîtriser la prophylaxie. Gabin et Félix Richoux, dans lYonne, recommandent avant tout dobserver, danticiper et dêtre rigoureux. Thierry Serre, producteur de raisins de table bio dans le Tarn-et-Garonne, préconise également de tester de nouvelles pratiques de manière progressive, de faire attention à la tolérance des dégâts causés par le mildiou sur les feuilles (pour que les grappes ne soient pas attaquées par la suite), et dêtre vigilant vis-à-vis du black rot. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), qui est piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
Cassis, framboises... Petits fruits, mais costauds
Claire SALLIBARTAN, AuteurFramboises, cassis, groseilles, myrtilles... Les petits fruits rouges sont de plus en plus implantés dans les productions des maraîchers et des arboriculteurs bio. Cela permet aux uns de se diversifier, aux autres d'étaler les périodes de travail et de proposer des mélanges (de jus par exemple), ou encore de se constituer une clientèle avant l'arrivée des fruits à pépins... Cet article fournit des conseils permettant de bien intégrer la culture des petits fruits dans son calendrier de travail : implantation, travail du sol, taille, contrôle des adventices...
Changement climatique : Quelles clés pour sadapter ?
Robin EUVRARD, AuteurLes vignerons sont confrontés à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus marqués. Si les études font état dune hausse de 1,4 °C de la température de lair depuis un siècle (chiffres MétéoFrance), le régime hydrique est également modifié avec de longues semaines de sécheresse et, au contraire, des périodes de précipitations plus intenses. Concernant la vigne, les dates phénologiques ont également évolué : le débourrement a lieu plus tôt, ce qui augmente lexposition des jeunes pousses au gel précoce, et avance les vendanges. Une hausse potentielle de 0.5 à 1° dalcool potentiel est aussi observée. Plusieurs pistes peuvent être creusées par les viticulteurs, bio ou non bio, pour sadapter à ces changements. Cet article fait plus particulièrement un point sur la taille de la vigne (sorienter vers une taille plus douce), sur les cépages dits « résistants » et sur le choix des porte-greffes. Il remet aussi en question certaines pratiques, telles que les densités de plantation, leffeuillage ou le rognage. Un encart questionne également laménagement des parcelles viticoles, et plus particulièrement la place de larbre au sein de ces parcelles.
Comment aborder la taille de ses arbres fruitiers ?
GAB ILE-DE-FRANCE, AuteurQuelle que soit l'espèce ou quel que soit le type de fructification, tailler ses arbres fruitiers permet, entre autres, d'obtenir une meilleure qualité de fruits, de renouveler la ramification des branches, mais aussi de faciliter les interventions et les récoltes. Cet article présente des pratiques de taille sur deux espèces d'arbres fruitiers : le poirier et le pêcher.
Des formes fruitières adaptées aux filets - Verger de pêcher bio : trois points clés de réussite
Adrien LASNIER, Auteur ; Yannick MONTROGNON, AuteurLes formes traditionnellement utilisées en vergers de pêchers sont peu adaptées à l'installation de filets para-grêle. Afin de proposer des solutions aux arboriculteurs, des essais sont menés sur la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) par la Sefra, dans la Drôme. Deux premiers vergers, en agriculture biologique, ont été implantés en 2019. Le premier, conduit en axe et planté en très haute densité, n'est pas satisfaisant, les arbres vieillissant mal malgré une entrée en production rapide. Le deuxième, conduit en simple Y oblique, est plus prometteur. Un troisième verger test, toujours en bio, a été implanté en 2021 en forme palissée en biaxe 4 m x 2 m. Toujours dans l'optique d'accompagner les arboriculteurs, la Sefra a édité une fiche sur trois points-clés de la culture de pêchers biologiques : le désherbage, l'irrigation et la fertilisation.
Gel : carnet de bord de l'année 2021
MILDIOU NI MAÎTRE, AuteurEn 2021, les agriculteurs, et notamment les viticulteurs, ont subi des épisodes de gel sévères et répétitifs. En Pays-de-la-Loire, chacun a essayé, à sa manière, de protéger ses vignes. Après une typologie des différents types de gel (radiatif et advectif), cet article, écrut à partir de l'expérience de vigneron.ne.s, présente différentes pratiques mises en uvre pour se prémunir du gel (travail du sol avant ou après débourrement, taille tardive) ou pour soutenir la plante après coup (programme de pulvérisation de différentes préparations). Il est agrémenté de témoignages. Ce qu'il faut retenir de ce millésime particulièrement touché par cet aléa, c'est qu'il n'existe pas de méthode miracle unique face à la diversité des types de gel et aux épisodes successifs parfois nombreux.
Palette de couleurs
Xavier MATHIAS, AuteurFocus sur le légume-fruit à grande diversité variétale le plus cultivé au monde : la tomate. Dans cet article, quelques variétés de tomates sont présentées. Un encart explique ce qui provoque la différence de couleur entre les variétés. Peu de différences, en termes d'exigences en préparation de sol et en fertilisation, sont à noter entre les variétés ; cependant, il faudra veiller à tailler le plant de manière adaptée, selon le climat et la taille des fruits. Il faudra veiller à protéger les plants contre leurs principaux ennemis : le mildiou et les punaises. Pour cela, quelques précautions et solutions sont fournies. Jackie Mercier, maraîcher bio à Frontenay-sur-Dive (86), partage ses conseils de culture.
Parcours de vignerons : Château La Mothe du Barry Joël Duffau ; Clos de lAmandaie Stéphanie et Philippe Peytavy
Arnaud FURET, Auteur ; Robin EUVRARD, AuteurCet article détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier, le Château La Mothe du Barry, est situé dans le Bordelais. Ce domaine de 38 ha (dont 33 ha en production) est géré par Joël Duffau. Ce viticulteur est issu dune grande lignée de vignerons. Il a décidé de se convertir en bio en 2009 pour revenir à un vin de terroir. Malgré les doutes, il a continué à tester et à affiner ses pratiques, tout en restructurant son vignoble. Ses vins sont majoritairement destinés à lexport (80 %). Ils sont vinifiés sans sulfites ajoutés : le défi consiste à laisser évoluer son vin en cuve, tout en évitant les défauts et les instabilités. Le second domaine, le Clos de lAmandaie (30 ha), est situé au cur du vignoble languedocien, sur lappellation Grès de Montpellier. Stéphanie et Philippe Peytavy suivent, depuis vingt ans, un parcours et des pratiques atypiques afin dallier conviction, héritage familial et modernité. Ils ont notamment restructuré le parcellaire familial pour conduire le domaine en bio (certification bio obtenue en 2021). Ils ont aussi remis en production des friches et construit un nouveau chai. Leurs vins sont élevés en barriques ou dans une dolia (amphore de 800 L) et sont majoritairement vendus à des cavistes et à des grossistes.
Péché estival
Jérôme JULLIEN, AuteurAu verger, le pêcher donnera, en général, des fruits après sept ans. Pour réussir la culture de pêches, il est conseillé de choisir une variété adaptée à la terre de son jardin et au climat local. Le plus simple est de cultiver des plants issus de semis spontanés pour plus de rusticité ou, face au risque de gelées printanières, de choisir une sélection de variétés précoces, semi-précoces et tardives : un tableau décrit les caractéristiques de quelques variétés. Côté entretien, bien qu'elle ne soit pas obligatoire, la taille du pêcher améliore la production de l'année en cours. Il faudra se méfier de la cloque, si la variété du pêcher n'y est pas tolérante, qui nuit au développement des fruits. Des moyens de lutte préventive sont indiqués dans un encart, moyens qui empêchent également les attaques par d'autres champignons (oïdium, moniliose...). Quelques moyens de lutte sont également fournis pour lutter contre la tordeuse orientale du pêcher.
Petite encyclopédie de l'auto-suffisance : potager, verger, basse-cour, ruche, conserves, énergie
Ce guide est destiné aux personnes qui souhaitent atteindre l'autonomie alimentaire et énergétique, à partir, notamment, d'un coin de jardin ou d'une petite ferme, mais aussi en faisant bon usage des produits qui peuvent être trouvés au-delà de son lopin de terre : dans les champs, les forêts, les rivières ou sur le littoral. Ce guide fournit des conseils pour cultiver des fruits et des légumes, pour optimiser l'aménagement du terrain et pour se lancer dans un petit élevage (volailles, chèvres, porcs, abeilles). De nombreuses informations sont proposées pour produire du miel, fabriquer du fromage, mettre en conserve les produits des récoltes ou encore pour réaliser des confitures maison. Pour terminer, ce guide explique comment préserver l'eau et l'énergie en utilisant des solutions alternatives, afin de rendre sa maison autonome en réduisant sa dépendance aux réseaux d'eau et d'énergie.
Prophylaxie au vignoble : Comment optimiser la protection du vignoble ? ; Vignoble de Corrèze : De limportance de la prophylaxie
Etienne LAVEAU, Auteur ; Marion POMPIER, AuteurEn années pluvieuses, la protection cuprique ne suffit pas généralement pour maîtriser le mildiou. C'est pourquoi il est important de mettre en place des mesures prophylactiques. La prophylaxie regroupe lensemble des moyens mis en uvre pour empêcher lapparition, laggravation ou lextension des maladies. En viticulture, certaines mesures vont avoir des effets à long et moyen termes, comme la configuration des parcelles, le choix du cépage et du porte-greffe, la fertilisation, la taille de la vigne et lentretien des sols Dautres mesures ont des effets à court terme, voire immédiats, comme le levage, le rognage, leffeuillage ou encore la tonte des inter-rangs. Ces différentes mesures nont toutefois pas toutes le même impact et il est donc important de savoir les prioriser. Les levages ne peuvent souffrir daucun retard, car les rameaux qui traînent au sol peuvent être plus facilement contaminés, puis transmettre la maladie aux autres ceps. Les épamprages peuvent, en revanche, prendre un peu de retard, du moment que les pampres ne sont pas contaminés. La gestion des adventices est importante, mais elle ne doit pas prendre le pas sur les traitements ou les levages. En Corrèze, région où la viticulture se professionnalise, les viticulteurs bio portent une attention particulière à la prophylaxie. Cette dernière est illustrée à travers plusieurs exemples, allant des choix réalisés lors de limplantation des parcelles aux travaux mis en uvre pour maîtriser le développement des maladies et des ravageurs.
Réduire la pression de cochenille rouge du poirier
Véronique BARGAIN, AuteurLa cochenille rouge du poirier est un ravageur particulièrement préoccupant pour les producteurs de mirabelles en agriculture biologique, fragilisant les arbres qui en sont porteurs. Plusieurs méthodes de lutte sont testées, depuis quelques années, par l'Arefe (Association régionale d'expérimentation fruitière de l'Est) : taille des branches infestées, nettoyage de l'arbre au nettoyeur haute-pression, application de chaux sur le bas de l'arbre, lâchers de coccinelles... Toutes, relativement partielles en matière d'efficacité, méritent cependant d'être approfondies.
Sécheresse : Des pistes émergent
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn viticulture, de nombreux essais sont menés afin de trouver des adaptations à la sécheresse. Des filets dombrage ont, par exemple, été testés par les Chambres dagriculture du Var et du Vaucluse. Des filets verticaux noirs, denviron 1 m de hauteur, ont ainsi été disposés dans des parcelles de grenache. Deux facteurs ont été testés : la date dinstallation des filets (entre la préfloraison et la véraison) et lintensité de lombrage (filets à 50 % et 70 % dombrage). Les résultats sont prometteurs (meilleure croissance végétative, moins daccumulation de sucre dans le raisin), mais leur utilisation ne semble pas compatible avec tous les types de cépages. Dans les Pyrénées-Orientales, des expérimentations sont en cours sur linstallation de panneaux photovoltaïques dans les vignes. Ces panneaux ont donné des résultats plutôt prometteurs en réduisant lamplitude thermique (il fait moins chaud en dessous des panneaux durant lété, et plus chaud durant lhiver) et en limitant lévapotranspiration. La Chambre dagriculture du Vaucluse a aussi testé la technique de la brumisation, qui est utilisée en Australie, mais les essais ont montré quelle était moins intéressante que lirrigation dans les systèmes français étudiés. Dautres leviers peuvent être actionnés contre la sécheresse, comme le choix des cépages, la densité de plantation, ou encore la période de taille.
Taille douce physiologique : une logique « Guyot-Poussard » qui sintéresse en plus à la mise en réserve de la vigne
MILDIOU NI MAÎTRE, AuteurUne vigne non taillée peut vivre jusquà 100 ans. Il est rare de trouver des vignes aussi vieilles dans les vignobles, à la fois pour des raisons économiques, mais également à cause des pratiques viticoles. Dès la période post-phylloxérique, des hommes comme Dezeimeris ou Poussard attribuaient une importance de premier ordre à linfluence de la taille sur la viabilité et sur la résilience dun pied de vigne, mais les connaissances propres à une taille physiologique « respectueuse » de la vigne se sont étiolées durant le XXe siècle. La taille douce physiologique revient toutefois au goût du jour. Elle combine le respect des flux de sève et celui des réserves localisées dans les bois (notamment dans la baguette). Avant dapporter plus dinformations sur la taille douce physiologique, cet article effectue des rappels sur la physiologie de la vigne (notamment sur les processus physiologiques liés à la production du raisin et sur la circulation des flux de sève), et détaille les trois facteurs de mortalité prématurée de la vigne due à des erreurs de taille (les déséquilibres de taille, les plaies mutilantes et les inversions des flux de sève).
Vignerons du monde : Vignoble Pigeon Hill : Manon Rousseau et Kevin Shufelt : Un vignoble dans le froid de la Belle Province
Arnaud FURET, AuteurManon Rousseau et Kevin Shufelt ont tout dabord été polyculteurs-éleveurs au Québec, avant de changer lorientation de leur ferme, en 2008, en devenant viticulteurs au travers de la plantation de cépages adaptés aux températures extrêmes (variétés hybrides, comme le Frontenac, qui peut résister jusquà 36 °C). Dès le départ, ils ont conduit leur domaine, nommé le vignoble Pigeon Hill, en agriculture biologique avec également des techniques biodynamiques. Ce domaine est maintenant constitué de 5 ha. Afin de favoriser la résistance au froid et aux gelées printanières (en plus du choix variétal), la vigne est conduite selon des méthodes « high cordon » développées dans le nord des États-Unis (plus précisément dans lÉtat du Vermont et dans lÉtat de New York). Cest un système en cordon haut, avec une partie en taille courte et une partie en taille longue avec des baguettes. Du fait des variétés plantées, la pression en maladies est faible et la quantité de cuivre utilisée est minime. En revanche, la pression en ravageurs est forte : altises, scarabées des rosiers, scarabées japonais A lécoute de la nature, ces vignerons sinspirent de la biodynamie et de la permaculture pour améliorer leurs pratiques. Comme lhistoire viticole est encore très récente sur ce territoire, ces deux vignerons expérimentent de nouvelles pratiques en permanence.
Les bons outils du jardinier bio : Choisir, manier et entretenir
Cet ouvrage répertorie l'ensemble des outils manuels et ergonomiques à utiliser au jardin, grâce à une trentaine de fiches explicatives. En fonction des travaux à réaliser, les outils sont présentés, avec des conseils pour apprendre à bien les choisir, à les manier et à les entretenir. Place à un jardinage naturel, dans lequel les outils manuels sont privilégiés (aérabêche, grelinette, binette, cisaille, faucille...). Lauteur propose un ensemble de bonnes pratiques et dastuces pour produire des légumes toute l'année, en laissant aussi la nature travailler delle-même, sans chercher à la dominer. Au sommaire : - Un jardin sans machines ; - Quels outils pour quelles actions ? ; - Les outils de A à Z.
Dossier : Framboises et compagnie
Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; Alain PONTOPPIDAN, AuteurLes 3 articles qui composent ce dossier mettent la framboise à l'honneur : - Le temps des framboises ; Denis Pépin partage sa connaissance de ce petit fruit apprécié des petits et des grands, facile à cultiver, et cependant exigeant. Des conseils sont fournis, notamment pour lutter contre la drosophile asiatique, très attirée par les fruits rouges virant vers le noir, mais également pour choisir ses variétés (remontantes ou non), ainsi que pour bien comprendre et bien pratiquer la taille des framboisiers ; - Tutti frutti gourmand ; Groseilles, cassis, framboises, mûres..., en jonglant avec les variétés, il est possible d'avoir des fruits rouges dans son jardin pendant quatre mois. Pour se procurer des plants de qualité, quelques bonnes adresses sont proposées ; - Mon verger de petits fruits idéal ; Tour d'horizon des petits fruits à planter au jardin, conseils pour les associer et les installer à la bonne place et en bon nombre, en fonction des spécificités de chacun, et liste d'une trentaine de variétés préconisées.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Claude Rateau est lun des précurseurs en biodynamie dans les Grands Crus de Bourgogne. Il sest installé en 1979, à Beaune, sur 1,30 ha de vignes familiales, puis sest agrandi petit à petit pour atteindre 9 ha. Il est investi dans des démarches collectives pour analyser les sols, soigner la vigne et tester de nouvelles techniques culturales pour faire face au changement climatique. En 2019, il sest également lancé dans lagroforesterie en plantant onze espèces darbres dans ses vignes et autour de ses parcelles. Sébastien Branger est basé dans le Muscadet (Pays de la Loire). Lorsquil a repris le domaine familial, en 2001, il a fait le choix dune conversion progressive de ses 30 ha, avec le projet de passer en biodynamie. Comme ses vignes sont soumises au climat océanique, avec des entrées marines, il lutte avec vigilance contre le mildiou, loïdium et le botrytis, en adaptant ses traitements, la taille, leffeuillage
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier est situé dans la Vallée de la Loire. Il sagit de celui de Sandrine Deschamps, qui a créé son propre domaine, distinct de celui de son mari, en 2003. Son domaine sétend sur 3,11 ha. Le couple sentraide et échange certaines tâches selon les compétences de l'un et de l'autre, mais chacun produit des vins AOC Bourgueil avec sa propre signature. Les vins de Sandrine Deschamps sont féminins, frais et à boire dans lannée. Le second domaine, le GAEC Pioch Farrus, est basé dans le Languedoc. Il est conduit en bio depuis 2018 et il est géré par Brice Salic, viticulteur depuis vingt ans. Brice cherche à adapter ses pratiques de travail du sol et de fertilisation pour arriver à composer avec ses terres peu fertiles. Il adapte aussi sa stratégie de gestion des maladies par îlots, pour éviter les traitements systématiques et, ainsi, limiter le nombre total de traitements. Il vinifie et commercialise son vin via la cave coopérative LEstabel, qui amorce sa transition vers la bio.
Entretenir ses arbres et ses haies : quelle taille pour quel objectif ?
Adrien LISEE, AuteurCet article indique comment tailler les arbres et les haies, en fonction des objectifs visés : - produire du bois énergie ; - produire du bois duvre ; - produire des fruits ; créer un parc pour animaux ; - nourrir ses animaux ; - créer de l'ombre ; - favoriser la biodiversité fonctionnelle ; - limiter l'impact du vent.
Le figuier : faire fleurir les figues pour se diversifier !
Céline VENOT, AuteurLADABio a organisé une formation, en octobre 2021, pour découvrir la production de figues, dans une optique de diversification. Les douze producteurs qui ont participé à cette formation se sont retrouvés chez Etienne Manzoni, un agriculteur bio basé en Savoie, qui a planté des figuiers après avoir observé de nombreux arbres de cette espèce sur son secteur. Cet arbre peut, en effet, pousser jusqu'à 800 m daltitude. Pour produire des figues, il faut un figuier femelle (la figue est en réalité une fleur et, sous notre climat, l'arbre femelle na pas besoin de pollinisateur). Le figuier est une espèce qui se multiplie facilement par bouturage, marcottage ou encore par greffage. Il peut avoir une ou deux vagues de production : les figuiers bifères fructifieront en été (sur le bois de l'année précédente) et à l'automne (sur les bois de lannée) ; tandis que les figuiers unifères produiront uniquement des fruits à lautomne. La fructification seffectue en bout de branche, il est donc essentiel de tailler l'arbre en hiver pour faciliter la récolte manuelle. Cependant, pour les figuiers bifères, il faut penser à conserver quelques branches intactes pour que la fructification dété puisse s'effectuer.
Gel de printemps à la vigne : Prévenir plutôt que lutter
Claire MULLER, AuteurFace au risque grandissant de gels tardifs, les vignerons adaptent leurs pratiques culturales. Deux vignerons bio, basés en Suisse, expliquent comment ils ont revu leur manière de tailler la vigne. Christian Vessaz a mis en place une stratégie de taille différenciée, en fonction des cépages et surtout des parcelles sensibles au gel. Pour cela, il sest inspiré des pratiques utilisées dans les vignobles allemands, où le gel est plus fréquent. Dans ses parcelles sensibles, il ne laisse pas une, mais deux branches à fruits sur ses ceps conduits en guyot simple. Cest la stratégie de « la branche à fruits de secours » : cette dernière permet de sauver suffisamment de bourgeons en cas de gels tardifs. Lune des deux branches est palissée sur le fil porteur et la deuxième est laissée à la verticale (plus les bougeons sont éloignés du sol, moins ils sont sensibles au froid). Émilienne Hutin Zumbach a, quant à elle, choisi de retarder la taille dans ses parcelles sensibles : ceci permet de retarder légèrement le débourrement. Cette technique engendre, en revanche, quelques difficultés organisationnelles.
Un levier partiel pour le rendement
Xavier DELBECQUE, AuteurEn viticulture, le rendement dépend en partie, et en partie seulement, du type de taille choisi, mais aussi de l'ensemble de la conduite de la parcelle et des aléas qu'elle aura à subir. Ainsi, le principal critère à considérer est la vigueur de la vigne. Un encart est consacré au témoignage de Julien Cuisset, vigneron bio en Dordogne, qui a choisi la non-taille palissée pour la conduite de son vignoble.
En parallèle de la taille : La saison se prépare chez Robin Euvrard
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui souhaitent devenir viticulteur bio. Robin Euvrard explique sa manière de tailler ses vignes : il cherche à trouver le meilleur équilibre entre la fructification et le développement foliaire. Concernant la gestion des bois de taille, ce jeune vigneron a décidé de changer de pratique en brûlant ses sarments sur place, car son sol est trop fatigué et na pas encore fini de décomposer les bois de lannée précédente. Pour améliorer la connaissance de sa terre, Robin Euvrard va réaliser des analyses de sol, couplées à des analyses de sève régulières afin davoir une idée des équilibres nutritifs de sa vigne. Il compte également mettre en place des couverts végétaux, même sil craint la concurrence hydrique et nutritive, et va apporter du thé de compost, ainsi que des préparations biodynamiques.
Premières leçons du gel 2021
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurFace à lépisode exceptionnel de gel au printemps 2021, de multiples méthodes de lutte ont été activées dans les vignobles. Cet article regroupe six témoignages sur différentes méthodes de lutte. Vincent Masson, gérant de la SARL BioDynamie Services (basée en Saône-et-Loire), explique que la préparation biodynamique à base de valériane, utilisée en préventif contre le gel, fonctionne bien contre de petites gelées. Les autres méthodes de lutte sont plutôt décrites dans un contexte conventionnel. Dans le Cher, Luc Tabordet est satisfait de la protection offerte par ses tours antigel. En Saône-et-Loire, Christian Belleville explique que les bougies ne sont pas faites pour lutter contre des températures très basses. En Anjou, Dominique Sirot et deux autres producteurs ont testé des voiles dhivernage. Pour eux, ces voiles sont une véritable piste à perfectionner. Dans lYonne, Adrien Michaut explique que les conditions étaient favorables à laspersion (bonne humidité, pas trop de vent et un stade végétatif pas trop avancé). Enfin, en Gironde, Dominique Haverlan tente déchapper au gel en faisant évoluer sa conduite de la taille.
Une taille adaptée pour ne pas arracher : Respect des flux de sève
Louise JEAN, AuteurLa taille respectueuse des flux de sève (taille Poussard ou taille Simonit) est un atout de poids dans la lutte contre les maladies du bois. Cette technique repose sur une meilleure compréhension de la physiologie de la vigne et séduit un bon nombre de viticulteurs bio. Les essais mis en place, depuis 2005, à la Sicavac montrent des résultats intéressants en matière de mortalité sur des vignes plantées en 1998 : 34,5 % de ceps morts sur les rangs avec une taille classique, contre 13,8 % sur les rangs taillés en respectant les flux de sève. La taille nest toutefois pas une solution miracle : ses effets sobservent sur le long terme et les maladies du bois résultent souvent dune accumulation de facteurs aggravants. Selon François Dal, conseiller à la Sicavac, deux types de nécroses peuvent apparaître avec une taille classique : celles liées à un déséquilibre du cep (baguettes et coursons du même côté) qui entraînent une partie non ou mal alimentée ; et celles liées à des plaies causées par une taille rase. Pour passer une jeune parcelle en taille Poussard, il faut compter deux ans. Les vieilles vignes demandent plus de temps. Les deux premières années, le viticulteur met entre 15 et 20 % de temps en plus pour réaliser ce type de taille mais, ensuite, le temps est équivalent à celui dune taille classique. Un encart est réservé au témoignage de François Aubry, un viticulteur bio de lHérault qui pratique ce type de taille depuis trois ans.
Vignerons du monde : Losonci Pince : Bálint Losonci : Pas à pas, vivre son rêve et révéler le terroir
Arnaud FURET, AuteurBálint Losonci est à la tête dun domaine viticole biologique de 6 ha situé au nord de la Hongrie. Rien ne prédestinait cet étudiant en commerce international à devenir viticulteur. Il découvre le monde du vin à travers une interview de István Szepsy (vigneron célèbre). Il effectue ensuite un stage pour un magazine viticole, où il reste au final cinq ans, avant de sinstaller sur son propre domaine, en 2004, sur 30 ares. Sa surface grandit petit à petit pour atteindre 6 ha. Bálint Losonci commence à passer une partie de son domaine en bio en 2014, et étiquette son premier millésime bio en 2019. Lobjectif de ce jeune vigneron est de gérer le plus durablement possible son vignoble : peu de travail du sol, couverture du sol par la flore spontanée, fertilisation par une litière forestière fermentée, utilisation de peu dintrants au chai Même si la région présente des conditions météorologiques idéales pour la vigne, le changement climatique se fait ressentir. Néanmoins, les inquiétudes de Bálint Losonci sur lavenir portent plus sur la difficulté à trouver suffisamment de main duvre pour maintenir ses objectifs en matière de qualité et de quantité, que sur les impacts du changement climatique.
Agropastoralisme : Lagropastoralisme en viticulture : une aide à la gestion de lenherbement
Arnaud FURET, AuteurEn Savoie, trois vignerons bio (Bernard Bachellier, Maxime Dancoine et Cyril Donzel) se sont réunis pour organiser de lagropastoralisme dans leurs vignes durant lhiver. Pour cela, ils ont fait appel aux agnelles de Juliette Castagneris, une éleveuse dovins allaitants avec une activité de ferme ambulante. Selon ces vignerons, la gestion du pâturage des ovins est peu contraignante : plusieurs parcs ont été mis en place et la plupart dentre eux donnent sur un abri que ces vignerons ont eux-mêmes construit. En cette saison, les brebis se contentent de leau naturellement présente et il suffit de leur amener une pierre de sel. Ils ont aussi observé des effets positifs sur la gestion de lenherbement de leurs vignes (les brebis se sont même attaquées au lierre grimpant). Cette pratique demande néanmoins une organisation particulière pour la taille des vignes : cette dernière est réalisée une fois que les ovins sont définitivement sortis dune parcelle, car les vignerons ont peur quils cassent les coursons. Il faut également apporter une attention particulière aux jeunes plants en les attachant bien à léchalas ou en les protégeant (ex : encadrement par des tuteurs en bambou). Léleveuse est également satisfaite de cet échange. Tous semblent partant pour renouveler lexpérience.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. En Corse, le domaine Clos Culombu, de la famille Suzzoni, sétend sur 64 ha. Il est conduit en biodynamie et bénéficie du micro-climat de la baie de Calvi. Ces dernières années, il doit faire face à deux défis : le manque deau et la minéralisation de ses sols. Pour contrer cela, la famille Suzzoni multiplie les essais : fertilisation, traction animale, porte-greffes et tisanes. Pour la vinification, elle a investi dans un nouveau système gravitaire et a créé un chai enterré à six mètres de profondeur qui offre une bonne inertie thermique. Ses vins sont valorisés en AOC Corse Calvi (production de 500 000 bouteilles par an). A Mérignat, dans lAin, Elie Renardat-Fache cultive un vignoble bio de 12 ha. Ses vignes sont situées sur des terrains escarpés et ce viticulteur s'est adapté pour travailler plus en sécurité. Il cultive du gamay et du poulsard pour produire du cerdon, un vin rosé pétillant produit selon des méthodes ancestrales. Son vin est vendu en AOP Bugey Cerdon et en AOP Bugey (production de 85 000 bouteilles par an).
Le guide du jardin bio : Potager, verger, jardin d'ornement - 4ème édition
Jean-Paul THOREZ, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Ce guide de jardinage bio, dont cest la 4ème édition, est devenu une référence pour tout jardinier cherchant à concilier productivité, beauté du jardin et respect de l'environnement. Il aborde les fondamentaux du jardin bio, ainsi que les cultures potagères, aromatiques, fruitières et ornementales. Plus de 150 fiches de cultures sont proposées - toutes accompagnées de leur calendrier de semis, de plantation et de récolte - illustrées de photos et de nombreux dessins techniques, pour une meilleure compréhension des gestes et travaux de jardin à réaliser. Une large sélection d'espèces et de variétés sont présentées et décrites, permettant de faire son choix selon le climat de sa région, la taille de son terrain, la qualité de son sol Les travaux de saison, glossaire, index et adresses utiles en fin d'ouvrage seront également d'une grande aide. Cette nouvelle édition tient compte des plus récentes avancées scientifiques et techniques, en phase avec les évolutions du jardinage bio, comme la permaculture, le jardinage sur sol vivant, le potager en carrés ou sur buttes... La liste des variétés potagères a été allégée des variétés hybrides F1, compte-tenu de la nature particulière et du renouvellement incessant de celles-ci, pour se concentrer sur les variétés classiques ou traditionnelles qui conservent tout leur intérêt.
Nouvelles productions : La grenade en culture
Fleur MOIROT, AuteurAfin de répondre à une demande des producteurs en matière de diversification et dadaptation au changement climatique, Agri Bio Ardèche a organisé une visite chez Thomas Saleilles, un producteur bio, dans le Gard, qui cultive, en autres, 11 ha de grenades. Ce dernier a repris lexploitation familiale en 2000 et a commencé à planter des grenades en 2010. Aujourdhui, il possède de nombreuses variétés quil a, pour la plupart, ramenées lui-même de Turquie (ACCO, Provence, Wonderfull, Hermione, Seed less ). Les grenadiers commencent à donner des fruits dès la deuxième année et atteignent leur rendement maximal vers la septième année (30 kg/arbre, soit 20 t/ha). Cette culture demande peu dinterventions. La taille reste lopération la plus importante, afin que les grenadiers continuent à produire des fruits. Lirrigation nest pas obligatoire, mais elle garantit la production et le calibre des fruits et diminue le risque déclatement des grenades. La récolte de Thomas Saleilles est destinée à la vente de fruits (un premier ramassage est effectué pour les grenades en bouche) et à la production de jus de fruits (ces grenades font lobjet dun deuxième ramassage). Cet arboriculteur produit également des plants de grenadiers certifiés en AB, avec un grand choix variétal.
Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille plus amplement les pratiques de deux domaines en AB. Pablo et Vincent Chevrot sont frères et sont tous deux nologues. En 2004, ils ont repris le domaine familial de 18 ha (domaine Chevrot, créé en 1930, situé au Sud de la Côte de Beaune) et l'ont converti en bio. Ils ont également réintroduit la traction animale pour gérer lenherbement dans les vignes basses de leur domaine. Dans les autres parcelles, des engrais verts sont implantés afin de maintenir la fertilité des sols. Au chai, les cuvées se font à la parcelle, avec une recherche de vins précis et aromatiques. Laurent Habrard est basé dans les Côtes-du-Rhône (domaine Laurent Habrard, 15 ha, dans sa famille depuis cinq générations). Il est en bio depuis plus de dix ans et cherche constamment à améliorer ses pratiques. Sur ses parcelles en fortes pentes non mécanisables, il teste un paillage à base de miscanthus afin de contrôler le développement des adventices et de maintenir une humidité adéquate. Avec dautres vignerons, il se penche également sur la mise en place de pratiques biodynamiques. Il fait aussi évoluer ses pratiques au chai en travaillant sur ses assemblages. Autre point important dans son travail : le lien social.
Pascal Doquet, président de lAssociation des champagnes biologiques
Louise JEAN, AuteurPascal Doquet est le président de lAssociation des champagnes biologiques, qui regroupe plus de 100 vignerons et Maisons de champagne. Dans cette interview, il explique lévolution du nombre de conversions chez les producteurs de champagne : après des débuts hésitants, les conversions saccélèrent et les coopératives commencent à rejoindre le mouvement. Pascal Doquet détaille les actions mises en place par lAssociation des champagnes biologiques (en lien avec Bio en Grand Est et avec les Chambres dagriculture), afin daider les vignerons lors de leur passage en bio : rendez-vous conversion, portes-ouvertes chez des producteurs bio, réunions danimation Il décrit également lorganisation de la filière et limpact que celle-ci a sur les conversions. En effet, les vignerons champenois commercialisent principalement leur production via des Maisons de champagne ou des coopératives. Or, ces dernières ont investi dans des pressoirs de plus en plus gros, ce qui signifie quil faut une quantité suffisante de raisins bio pour que ces Maisons et coopératives acceptent de les presser (ce qui bloque certains viticulteurs). Enfin, Pascal Doquet explique dans quelle direction il faudrait faire évoluer la conduite de la vigne champenoise pour faire face au changement climatique et pour faciliter sa conduite en bio.
Pourquoi Comment : Gérer et valoriser les haies bocagères
FD CIVAM DE LOIRE-ATLANTIQUE, Auteur ; CIVAM AD 49, Auteur ; CIVAM AD 72, Auteur ; ET AL., Auteur | SAFFRÉ (4 Rue de la Résistance, 44 390, FRANCE) : FR CIVAM PAYS DE LA LOIRE | 2020Après un rappel sur les intérêts écologiques, agronomiques et économiques des haies bocagères, ainsi que sur la réglementation (plantation, PAC, documents durbanisme), ce document présente 8 exploitations qui abordent la gestion et la valorisation des haies sur leur ferme : planification, densification, entretien, accueil de la biodiversité, production de fourrages, de plaquettes, de bois duvre Chaque exploitation fait lobjet dune fiche qui développe une thématique en particulier. 3 des fiches sont enrichies de vidéos tutorielles qui donnent à voir des repères techniques et pratiques de base : Comment recéper un arbre ? ; Comment former un arbre têtard ? ; Comment réaliser une taille de formation ?
"Les tomates peuvent se conduire sans taille"
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurChristian Boué est producteur de semences pour le GIE Biau Germe, dans le Lot-et-Garonne. Pendant 25 ans, il a cultivé 1 à 2 ha de semences de légumes, aromatiques et fleurs, des graines de variétés anciennes ou plus récentes (aucun hybride F1). Passionné par son métier, il aime aussi transmettre son expérience lors de formations. Les tests qu'il a réalisés sur la conduite des pieds de tomates ont consisté à comparer deux méthodes, l'une, classique, sur une tige montée et palissée, avec taille et élimination des gourmands, l'autre en conduite à l'horizontal, sur des grilles ou treillis, sans taille. Christian Boué explique cette deuxième méthode avec laquelle il a obtenu de très bons résultats puisque, sur certaines variétés, il a récolté deux fois plus de tomates et observé une meilleure qualité sanitaire.
Une treille au goût fraise
Josiane GOEPFERT, AuteurComment réaliser une treille au jardin, qui apportera ombre, fraîcheur et fruits à l'automne ? Différents cépages se prêtent plus particulièrement à cet objectif et présentent de nombreux avantages. Laurent Cabrol (34), pépiniériste spécialisé dans les variétés résistantes aux maladies fongiques, partage sa connaissance de Vitis labrusca, vigne d'origine américaine, introduite en Europe à la fin du XIXème siècle. Interdits pour la vinification mais pas comme raisins de table, 6 cépages de cette vigne offrent une bonne résistance, produisent d'excellents fruits et permettent d'obtenir une belle treille : "Herbemont", "Jacquez", "Noah", "Isabelle", "Otthelo" et "Clinton". Des conseils sont fournis pour réussir la taille de formation et la taille de production et pour installer sa treille à partir d'un support adapté aux conditions et aux objectifs visés : pergola, terrasse, abri de jardin, clôture, mur... Le choix des matériaux devra être réfléchi, car une vigne peut vivre au-delà de 100 ans...
Cuivre : comment le limiter ?
Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLe nouveau seuil dutilisation du cuivre (4 kg/ha/an avec possibilité de lissage sur sept ans) va sûrement faire évoluer les itinéraires techniques des viticulteurs bio. Plusieurs solutions sont possibles et peuvent être combinées pour limiter son emploi. La qualité de la pulvérisation, lassociation avec des produits de biocontrôle ou encore l'emploi de variétés résistantes sont des pistes damélioration. Pour lInra, le premier pas est de réduire les doses tout en conservant une cadence dapplication identique. Cest la stratégie quemploie Jean-Luc Isnard, vigneron bio dans le Ventoux, qui témoigne de son efficacité (il ne dépasse jamais les 2 kg/ha/an). Lobservation et la prophylaxie sont également très importantes. Il est primordial de maîtriser la vigueur de la vigne via la taille, mais aussi débourgeonner et dépamprer. Par ailleurs, Marc Chovelon, chargé détude à lItab, évoque une nouvelle piste à explorer : lélimination des feuilles lorsquelles tombent, comme pour la tavelure du pommier. Les décoctions, infusions et huiles essentielles appliquées seules ou avec du cuivre font également partie de larsenal. Parallèlement à cet article, trois professionnels bio ou en biodynamie témoignent : Éric Maille, conseiller en viticulture bio, préconise de diminuer le nombre de passages en utilisant un OAD, Philippe Chaume, viticulteur biodynamiste, a effectué un effeuillage sur les deux faces pour sauver sa récolte 2018 et Emmanuelle Schoch (viticultrice bio) utilise de la tisane décorce de chêne pour durcir les feuilles de sa vigne.
Dossier : Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille plus amplement les pratiques de deux domaines biologiques. Dans les Pyrénées Orientales, Séverine et Philippe Bourrier sont à la tête du domaine Château LOu depuis 1998 (domaine de 71 ha, dont 65 ha en production et 6 ha de jeunes plantations). Ce sont deux précurseurs de la bio qui ont expérimenté de nombreuses pratiques, aussi bien dans leurs vignes quau chai. Leur domaine bénéficie dun climat chaud et sec, ce qui réduit les risques de maladies cryptogamiques. En revanche, ces vignerons sont très vigilants vis-à-vis de la concurrence hydrique. Concernant la vinification, plusieurs reconnaissances et médailles récompensent leurs nombreux essais destinés à affiner la qualité de leurs vins (ex. : vinification intégrale en fûts de chêne et en amphores). En Gironde, Jean-Luc Piva et ses enfants gèrent deux domaines familiaux (Château des Seigneurs de Pommyers et Château Pouchaud-Larquey). Les 46 ha des deux domaines sont regroupés en un seul îlot et conduits en agriculture biologique depuis 1984. Leurs vignes présentent une forte biodiversité et la vie du sol est, pour eux, une priorité. Ils effectuent leurs vinifications au rythme des cycles lunaires et produisent des vins rouges, blancs secs, moelleux et des crémants.
Dossier : Quand la haie revit
Carine MAYO, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Vincent ALBOUY, AuteurAprès avoir fait l'objet d'arrachages et avoir quasiment disparu des paysages agricoles, les haies reprennent peu à peu leur place. Au regard des enjeux du changement climatique, les atouts des haies sont remis en lumière. Dans les jardins, elles offrent de nombreux avantages tout en embellissant les espaces. Ce dossier consacré aux haies développe le rôle des haies dans le retour et dans la protection de la biodiversité, ainsi que dans la limitation de l'érosion des sols. Il fournit également de nombreux conseils pour réaliser, au jardin et dans nos espaces de vie, des haies variées, esthétiques, efficaces pour apporter de la fraîcheur, abriter et nourrir, etc. : - Le renouveau du bocage ? (rôle des haies dans l'écologie et l'économie d'un territoire, actions mises en place par des associations de sauvegarde) ; - Opération transformation (propositions d'amélioration d'une haie existante, du simple embellissement à la transformation...) ; - Chouchous des auxiliaires (présentation de dix espèces sélectionnées pour attirer pollinisateurs et auxiliaires au jardin) ; - Haie libre, taille légère (conseils pour intervenir au bon moment et en douceur).
Dossier spécial : Viticulture : Taille de la vigne : Raisonner sa taille pour maîtriser la récolte et pérenniser le vignoble ; Maladies du bois et dépérissement du vignoble : La stratégie dune taille « vertueuse »
Karine BARRIERE, Auteur ; Laurent COLOMBIER, Auteur ; Etienne LAVEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes modes de taille traditionnels (taille en Guyot, taille dite en cordon de Royat) sont uniquement orientés vers un enjeu de production. Toutefois, ces tailles contribuent au développement des maladies du bois (MDB) : elles engendrent souvent des plaies en nombre important, de taille non négligeable et à des emplacements non optimums. La taille Guyot-Poussard est une taille plus respectueuse des flux de sève : elle maintient les flux dune année sur lautre, avec des plaies localisées uniquement sur la partie haute du cordon ou sur les parties supérieures en taille Guyot. La période de taille est également déterminante pour limiter les contaminations : il faut tailler durant les périodes sèches car linoculum fongique est plus faible, et une taille tardive permet une meilleure cicatrisation. Il faut également veiller à bien gérer les bois de taille : les bois infestés (plus de deux ans) doivent être enlevés de la parcelle. Les sarments de lannée peuvent par contre être broyés sur place. Des méthodes pour gérer des vignes qui présentent des symptômes de MDB sont également présentées (le recépage, le curetage, le recépage forcé, et le regreffage). Ce dossier est clôturé par la présentation dun essai mené par un groupe MIVigne (Mobilisation et Innovation Vigneronne) de Charente qui travaille sur les pratiques de taille et leurs impacts sur les MBD.
Faire son vin bio dans son jardin : Planter, cultiver, vendanger, vinifier...
De la plantation à la dégustation, cet ouvrage permet dapprendre à produire du vin bio pour la consommation familiale, en privilégiant des techniques douces et éprouvées pour produire un vin naturel.. Il fournit des informations pour réaliser avec succès toutes les étapes de la culture de la vigne, puis celles de la fabrication du vin : choisir où planter sa vigne, préparer le terrain, choisir les cépages, se procurer les plants, planter, tailler, protéger naturellement des maladies et des ravageurs ; Récolter et trier le raisin, le fouler, le presser, le vinifier en rouge, blanc sec ou crémant, mettre le vin en bouteilles, etc.
Filière : Tilleul Biologique : Professionnaliser la filière de cueillette et initier une filière de production agricole
Julia WRIGHT, AuteurLa filière « bractées de tilleul bio » repose principalement sur la cueillette de plantes sauvages et ne suffit pas à approvisionner les filières longues. Le manque est estimé à 10 tonnes sèches par an. Actuellement, une dizaine dentreprises sapprovisionnent directement chez les producteurs. Cette filière est en crise depuis leffondrement des foires au tilleul. A ceci, il faut ajouter le fait que la cueillette est souvent réalisée par des amateurs (cueilleurs historiques du tilleul) dont la population est vieillissante : beaucoup dentre eux cessent leur activité. Les agriculteurs cueillent également moins de bractées de tilleul, car la main duvre familiale est en déclin sur les fermes, et la période de récolte est en concurrence avec des productions principales (foin, cerises, travaux dans la vigne ). Cest pourquoi Agribiodrôme travaille activement avec sept entreprises grossistes pour trouver de nouveaux producteurs. Depuis deux ans, des formations ont été organisées pour apprendre la taille et la stratégie de conduite de larbre, ainsi que les différentes étapes de séchage et le conditionnement avant la vente.
Guide Truffaut du jardin éco-responsable : Faites entrer la nature chez vous !
Catherine DELVAUX, Auteur ; Jean-Michel GROULT, Auteur ; Philippe ASSERAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2019Ce guide apporte de multiples pistes pour changer ses pratiques au jardin. Jardiner éco-responsable devient accessible, même aux débutants. Les jardiniers sont invités à faire le point pour comprendre ce qui se passe dans leur jardin : observer les microclimats, découvrir son sol, identifier les plantes qui sy plaisent le mieux Envisager son jardin comme un écosystème à part entière favorise déjà les changements de comportements et l'identification de solutions adaptées. Le passage à laction nen sera que plus éclairé : sélection des variétés, lieux dimplantation, choix des équipements et des outils Tous les gestes et méthodes sont clairement expliqués pour jardiner au naturel, au potager comme au jardin dornement. Ainsi, il devient plus facile de choisir les bonnes plantes, déconomiser leau, de pratiquer une taille douce, de composter, de prévenir les maladies Pour chaque question, une réponse respectueuse de lenvironnement est possible, pour que tout jardinier puisse faire de son jardin un coin de nature où insectes, oiseaux et plantes spontanées retrouvent leur place, et un lieu pour produire des légumes et des fruits sains et goûteux.
Kiwi bio : c'est la taille qui compte
Maëla PEDEN, AuteurLe kiwi (Actinidia chinensis) est une liane avec une croissance végétative importante, pouvant aller jusqu'à 10 mètres par an. Si on ne taille pas la plante, le développement du verger se fait de façon anarchique et menace la production de fruits. Une formation proposée au GAB 56, en 2019, a fait le point sur la taille du kiwi : taille de formation (année 1), taille d'hiver en production (sur les plants femelles), taille des plants mâles.
Planter des haies de biodiversité - Mellifères, fruitières, pourvoyeuses, climatiques, défensives...
Durant des siècles, la haie protégeait, délimitait, nourrissait. Les dernières décennies ont vu des arrachages massifs ou son remplacement par le « béton vert », la haie monospécifique. Aujourdhui, la haie diversifiée simpose de nouveau et en urgence. Pour des raisons climatiques, esthétiques, écologiques, philosophiques, elle concourt à remettre de la nature et donc de la biodiversité. Taillable (fournissant ainsi broyat, bois, tuteurs ), diverse, elle permet de nombreuses combinaisons dans divers lieux. Labeille a besoin de fleurs, la faune de nourriture et dabris, lhomme de fruits et de plantes. Il est essentiel de se protéger des aléas climatiques, du voisinage, du bruit La haie prodigue tous ces avantages. Cet ouvrage aide à construire un projet de haie, à choisir les espèces végétales (une quarantaine y sont présentées), à ouvrir de nouvelles perspectives au jardinier, au propriétaire dun petit terrain, à lélu. Il sinscrit dans une vision permacole et globale, où larbre retrouve toute sa place, à un moment où canicules, sécheresses et autres dérèglements climatiques sintensifient.
Des plaquettes de bois pour assainir l'aire paillée
Bernard GRIFFOUL, AuteurGabrielle et Samuel Maymard, du Gaec des Piades en Aveyron, élèvent 50 vaches laitières en conventionnel. Leur troupeau était victime de nombreuses mammites cliniques, en partie dues à une aire de couchage paillée trop petite. Les éleveurs ont alors commencé à utiliser des plaquettes de bois en sous couche de la paille, pour drainer et assainir laire paillée. Tous les mois et demi, laire de couchage est curée et 5 cm de plaquettes sont ajoutés en plus du paillage quotidien. Les mammites sont devenues plus rares et le temps de travail de Samuel, qui devait ébouser tous les jours, a été considérablement réduit. Plusieurs façons dutiliser les plaquettes existent. Par exemple, pour ses génisses, le Gaec des Piades utilise uniquement une couche de plaquettes (25 à 30 cm) jusquà la sortie des animaux. Cette méthode est adaptée puisque les génisses bougent beaucoup, contrairement aux vaches taries, pour lesquelles un paillage régulier est nécessaire. Dans tous les cas, le fumier est utilisable comme amendement. Pour Bernard Miquel, conseiller forêt à la Chambre dAgriculture de lAveyron, le coût de fabrication des plaquettes peut fortement varier et est à comparer avec le prix de la paille. Les plaquettes sont intéressantes pour les exploitations qui possédaient déjà du bois délagage et qui peuvent maintenant le valoriser. Cette méthode permet, en plus, de ramener la matière nutritionnelle exportée par les arbres sur la parcelle. Il faut néanmoins prévoir les outils nécessaires et des lieux de stockage.
Portrait d'agricultrice ; Viticulture : Biodynamie : itinéraire technique en Sud Ardèche
Fanny PEYRIN, Auteur ; Arnaud FURET, Auteur ; Hélène THIBON, AuteurLe Mas de Libian est un domaine viticole familial (25 ha de vigne et 7 ha de cultures). Il est situé au sud de lArdèche et appartient à la famille Thibon depuis plusieurs générations (cinq membres de la famille travaillent actuellement sur le domaine). Le Mas de Libian, déjà en bio, est passé en biodynamie en 2004. Hélène Thibon, lune des associés, apporte tout dabord sa vision sur la biodynamie et sur limportance de la transmission lorsque lon travaille avec le vivant. Dans un second temps, cette vigneronne est interviewée sur litinéraire technique mis en place sur le domaine. Deux doses de bouse de corne sont appliquées par an (à lautomne et au printemps). En raison des contraintes auxquelles le domaine est soumis (vent, sol caillouteux), la période dapplication est plutôt choisie en fonction des conditions météorologiques (temps doux et pluvieux) que du calendrier lunaire. De la silice de corne est apportée lorsque la vigne pousse, ainsi que des infusions de plantes (prêle, ortie, achillée mille-feuille). La phytothérapie leur permet dutiliser des doses de cuivre faibles et elle est peu onéreuse. Hélène Thibon apporte aussi des éléments techniques sur les mesures prophylactiques, le travail du sol, ainsi que sur la préparation des infusions effectuée sur le domaine.
Produire du bois d'uvre dans son bocage
Le bocage a-t-il un avenir dans le bois d'uvre ? Les témoins de ce reportage en sont convaincus. Aujourd'hui, la plupart des surfaces bocagères sont mal exploitées. Les Chambres d'Agriculture de Bretagne souhaitent apprendre à tous comment prendre soin et mieux valoriser ces arbres. Cette vidéo précise les étapes d'un projet de valorisation du bois de haie, en images et dans un contexte local : de la pousse de l'arbre à labattage, puis à sa valorisation. Tous les maillons de la chaîne sont réunis dans ce projet et redonnent un intérêt économique aux haies bocagères.
Trois points clés du verger bio
Adrien LASNIER, AuteurEn Provence-Alpes-Côte dAzur, deux journées techniques consacrées à la production de pommes et de poires biologiques ont été organisées par la Chambre régionale dagriculture. Lune sest tenue dans le Vaucluse et lautre dans les Hautes-Alpes. Elles ont permis dévoquer certains points fondamentaux sur la conception et la conduite dun verger bio. Elles ont rappelé limportance du choix du matériel végétal, et notamment celui du porte-greffe, qui détermine la vigueur de larbre. La distance de plantation doit également être adaptée en fonction des variétés (elle peut être abaissée à 1,20 m voire 1 m pour les variétés à faible vigueur). Il est également important de réguler la charge des fruits. En bio, il nexiste pas de produit éclaircissant homologué, la taille des arbres est la principale méthode pour obtenir une charge de fruits adaptée. Certains produits peuvent cependant avoir des effets secondaires éclaircissants, tels que lhuile combinée au soufre ou la bouillie sulfocalcique. Il est également possible de poser des filets alt abeilles pour limiter la pollinisation. Autre point incontournable : la protection du verger. En bio, la régulation naturelle des ravageurs est importante. Même si elle ne fonctionne pas sur toutes les espèces de ravageurs, elle permet de limiter leur pression globale.
Vignerons du monde : Emiliana : Andrés Aparicio Kocher, gérant agricole : Valoriser une diversité de terroirs
Frédérique ROSE, AuteurAvec ses 780 ha de vignes, la société Emiliana détient le plus important vignoble biologique du Chili. Elle a été fondée par la famille Guilisasti dans les années 80 et a été pionnière en matière dagriculture biologique et biodynamique (la totalité de la superficie est en bio depuis 20 ans et en biodynamie depuis 15 ans). Emiliana est maintenant gérée par Andrés Aparicio Kocher. Les vignes sont majoritairement localisées dans le centre du pays, mais elles sont réparties sur une grande diversité de terroirs. Comme les précipitations sont quasiment nulles entre le printemps et lété, toutes les vignes sont irriguées en goutte-à-goutte. Les attaques de maladies fongiques sont minimes : loïdium est la maladie le plus importante tandis que le botrytis et le mildiou sont quasiment inexistants. Concernant les ravageurs, un coléoptère (Athlia rustica) pose problème en sattaquant aux jeunes pousses. Quant à la gestion de lenherbement, elle diffère selon les vignes (travail du sol ou engrais verts sur linterrang). Pour Andrés Aparicio Kocher, le principal défi réside dans la recherche dune fertilité optimale. Pour cela, il utilise plusieurs leviers (compost, thé de compost, préparations biodynamiques ).
Vu à Vinitech
BIOFIL, AuteurCet article décrit six innovations transférables à l'agriculture biologique vues à Vinitech. 1 - La première concerne la sécurité de la taille avec une amélioration du procédé Wireless anti-coupure de la société Infaco : un système de sécurité lié au sécateur empêche la lame de se refermer au contact des doigts. 2 - En matière de tri et de segmentation de la vendange, la société Socma a présenté le Densibaie, une machine favorisant le tri des baies suivant leur densité (qui reflète leur maturité). Elle est utile en cas de vendange hétérogène ou pour des cuvées premium. 3 - Pour améliorer lefficacité énergétique des chais, la société Lamouroux propose le logiciel E2 qui, suite à linstallation de capteurs et lidentification des objectifs du vigneron, est capable de produire des algorithmes pour réduire la consommation dénergie. 4 - Concernant la pulvérisation (de bioproduits en AB), la société Diimotion propose un système dinjection directe qui permet de moduler les doses de manière instantanée et induit un arrêt de la pulvérisation en absence de feuillage. 5 - Contre le mildiou et loïdium, Joufray-Drillaud propose un stimulateur de défenses des plantes homologué en bio depuis octobre 2018 dont la matière active est le Cos-Oga. Il ne se substitue pas au cuivre mais aide à réduire les doses (20 à 40 %). 6 - Biodisac présente ses manchons de protection de pieds de vigne 100 % biodégradables à base de pin : ils nont pas besoin dêtre ramassés, nentraînent aucune pollution, mais nécessitent un tuteur afin déviter quils ne se recroquevillent.
Agrinove met à l'honneur l'innovation agricole
Adrien LASNIER, AuteurTrois projets ont été récompensés en 2018 par Agrinove à l'occasion dun concours sur les innovations agricoles en Nouvelle-Aquitaine. Lun deux est destiné plus particulièrement à lagriculture biologique. Le premier prix revient au projet Hopen Terre de houblon initié par deux ingénieures agronomes, Lucie Le Bouteiller et Fanny Madrid. Il vise à créer une filière houblon dans le Sud-Ouest de la France et à faciliter la vente directe avec la création dune plateforme de vente faisant le lien entre les producteurs et les brasseurs. Le second prix a été attribué à Mathieu Martinet qui a conçu un dispositif permettant de sectionner mécaniquement les drageons de noisetiers. Ce système est attelé à un tracteur et peut couper la totalité des drageons en un seul passage. Le troisième prix revient à Sanodev (société créée par Laure Sandoval en 2013) qui a développé un système de lumière UV pulsée pour désinfecter les fruits et légumes et lutter contre les pathogènes responsables de maladies de conservation. Cette innovation sappliquera principalement aux pommes bio, souvent sensibles à ces maladies telles que les gloeosporioses. Des essais ont déjà montré une augmentation de 20 % du temps de conservation et des essais grandeur nature vont bientôt être menés.
L'arbre au jardin bio : Choix, plantation, multiplication, taille, soins
Alain PONTOPPIDAN, Auteur ; Rémy BACHER, Auteur ; Yves PERRIN, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2018Ce guide recèle une somme de savoirs, transmis par des arboriculteurs et des jardiniers passionnés. Il est divisé en trois parties : - L'arbre nourricier ; à la découverte des fruitiers : plantation, multiplication, greffage, taille, prévention et soin liés aux maladies, descriptif des espèces et choix des variétés, verger en permaculture... ; - Arbres et arbustes déco ; sélectionner les meilleures espèces ornementales à implanter selon les situations, les floraisons qui rendent le meilleur effet, les associations qui les mettent en valeur ; les modes de taille spécifiques ; surveiller les espèces qui pourraient se révéler un peu trop envahissantes ; - L'arbre utile ; toutes les informations nécessaires pour mettre en place une haie, préserver des refuges pour la biodiversité, valoriser les ressources issues de la taille, ou tout simplement du cycle naturel de l'arbre, pour les utiliser au potager, dans la maison (vannerie sauvage, plessage).
Expérimentation de systèmes viticoles à faible usage d'intrants phytosanitaires en Val de Loire
David LAFOND, Auteur ; G. DELANOUE, Auteur ; L. DUTRUEL, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet EcoViti Val-de-Loire, trois systèmes de culture viticoles ont pu être évalués durant six ans. Le premier portait sur lassociation vigne-rosiers afin de favoriser linstallation du parasitoïde Anagrus (auxiliaire de culture contre la cicadelle verte de la vigne). Le second système était basé sur une combinaison de pratiques alternatives aux produits phytosanitaires permettant de gérer les maladies cryptogamiques. Pour cela, il sappuyait sur le Processus Opérationnel de Décision Mildium (développé par lINRA et lIRSTEA), la mise en place de lenherbement et le changement du type de taille (de la taille Guyot simple à une taille en cordon de Royat). Le dernier système a permis dévaluer limpact de différents modes de taille (taille double cordon de Royat, taille en « gobelet », taille en arcure et taille semi-minimale) sur la sensibilité de la vigne aux maladies. Ces essais systèmes ont permis une réduction des IFT mais, selon les conditions, ils présentent également, certaines fois, des baisses de rendement. Dun point de vue méthodologique, ces essais ont permis de mettre en évidence limportance de prendre en considération la phase de transition des essais systèmes. Toutefois, il faudrait mener ce type dexpérimentation dès la plantation car la vigne met plusieurs années à sadapter.
Petits fruits, délices du jardin bio : Choisir, planter, soigner, multiplier... Framboises, kiwis, fraises, gojis, baies de mai, myrtilles, cassis, groseilles, sureau...
D'entretien facile, très prolifiques et peu encombrants, les petits fruits régalent les jardiniers de leurs saveurs incomparables. Grâce à leur richesse en minéraux, en oligo-éléments, en vitamines, en antioxydants, leurs effets bénéfiques sur la santé sont importants. Leur culture est à la portée de chacun. Cet ouvrage apporte des conseils pour les choisir, les planter, les multiplier et les tailler. Pour chaque espèce, sont précisés : les caractéristiques de la plante, ses exigences, les différentes variétés parmi les plus résistantes et les plus goûteuses, les conseils d'entretien et de taille, les maladies et les ravageurs spécifiques, ainsi que les solutions préventives et curatives pour s'en prémunir. Tous les petits fruits les plus courants - fraises, framboises, groseilles, etc. - sont décrits, mais aussi des espèces moins répandues, comme les arbouses, les aronies, les baies de mai, les morelles et autres raretés.
Taille de la vigne : Améliorer la pérennité et la qualité des productions viticoles
Marceau BOURDARIAS, AuteurLa taille, si elle est bien pratiquée, permet de diminuer les symptômes de dépérissement, ce qui montre à quel point elle a une action majeure pour réaliser une viticulture durable et qualitative. La taille la plus utilisée est la taille Guyot Poussard, mais elle nest quune des possibilités : toutes les tailles peuvent être adaptées au concept de flux de sève et chacun peut pratiquer une taille douce. Marceau Bourdarias, formateur en taille et soins aux plantes, commence tout dabord par apporter des éléments sur la physiologie de la vigne (croissance, circulation de la sève). Il aborde ensuite les conséquences dune mauvaise taille sur cette physiologie. Pour cela, il sappuie sur deux exemples : celui dune plaie de réduction dun bras trop long (sur un guyot ou un gobelet) et celui dune taille classique oubliant limpact de la coupe des bois de deux ans (taille de baguettes ou réduction de coursons). Dans un encadré, sont énumérés quelques principes de base assez simples à respecter pour effectuer une taille respectueuse de la vigne.
Aubergine en agriculture biologique (2017) : Comparaison de variétés et de techniques culturales en culture sous abris
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Magalie PRUFER, AuteurEn 2017, le GRAB Avignon a fait des essais en aubergine biologique sous abri froid, culture très présente en Provence. Des variétés (greffées) hybrides F1 ou populations, disponibles en semences conventionnelles non traitées ou en semences biologiques (26 au total, dont 8 en semences biologiques), ont été évaluées par rapport à la variété témoin Black Pearl. En conditions de culture identiques, les variétés se distinguent par : - leur hauteur (induisant des fréquences de palissage différentes) ; - leur rendement total ; - le taux de 2ème choix (faible pour les variétés demi-longues). Parmi les demi-longues noires, Shakira assure le meilleur rendement (7,3 kg/m2 en 1er choix) grâce à un bon calibre (301 g). Z1533 est la plus intéressante des variétés demi-longues zébrées (rendement et fruit brillant). Parmi les longues noires (moins productives avec 4,2 kg/m2), ressortent les variétés E1694 et Flavine. Les longues blanches ne présentent pas dintérêt (1,1 kg/m2 en 1er choix) et les variétés rondes présentent une moindre productivité mais de bonnes observations sur fruits. Un essai sur les techniques culturales, réalisé en parallèle sur la variété témoin, na pas induit de différences significatives dans les résultats obtenus. Lensemble des résultats des essais devra être validé dans dautres études.
Cahier Technique : Mildiou sur vigne : 14 règles d'or : Une approche globale pour une gestion efficace en viticulture biologique
Le mildiou est la problématique principale des vignerons des Pays de la Loire. Ce cahier technique est le résultat de plusieurs années dobservations, dessais et dapprofondissement des connaissances des vignerons bio et biodynamistes des Pays de la Loire accompagnés par la CAB Pays de la Loire. Grâce à de bonnes pratiques, le risque peut être écarté. Ainsi, sont formulées et expliquées 14 règles à respecter : avoir un matériel de pulvérisation en bon état de fonctionnement ; savoir effectuer une pulvérisation de qualité ; avoir des produits en stock (cuivre, soufre, plantes, argile, huiles essentielles ) ; connaître les qualités et les caractéristiques des produits utilisés ; maîtriser la fabrication des préparations à base de plantes ; connaître la qualité de sa bouillie de traitement, donc de son eau ; créer une ambiance saine (badigeons, enduits ) ; pulvériser une décoction de prêle ; faire son premier traitement avec cuivre + soufre ; tenir compte de lenvironnement pour analyser la pression mildiou ; traiter avant la pluie, et non après ; pendant la période de sensibilité, encadrer la fleur ; être toujours prêt à aller traiter (planning sans cesse remis en question) ; échanger avec les collègues.
Paca : Des aubergines de toutes les couleurs
Magali SAGNES, AuteurSur le site expérimental en maraîchage bio du Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique), dans le Vaucluse, un essai sur 26 variétés d'aubergines sous abri a été mis en place en 2017. Cet essai comparatif permettra par ailleurs d'évaluer : - l'intérêt de la suppression des fleurs secondaires (dans l'objectif de limiter le nombre de petits fruits) ; - deux densités de culture supérieures ; - et une taille des bras en gobelet.
Scies d'élagage : test réussi
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe Centre Terre Vivante a testé 16 scies d'élagage nouvelle génération : ergonomie, denture, qualité des aciers, prix...
Sival à Angers du 17 au 19 janvier 2017 : Cap sur l'avenir
BIOFIL, AuteurLa 31ème édition du Sival, le salon dédié au végétal, s'est tenue du 17 au 19 janvier 2017, à Angers. L'agriculture de demain était à l'honneur, avec la démonstration d'innovations en robotique et en machinisme connecté. Dans cet article, sont présentées les innovations utilisables en agriculture biologique, ainsi que les lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2017. Les nouveautés présentées concernent, entre autres : - des intrants pour la protection des cultures ou la fertilisation (auxiliaires pour le biocontrôle...) ; - des innovations variétales (porte-greffe pour l'arboriculture, goji...) ; - du machinisme et de l'automatisme (plateforme multipaliers, robot désherbeur, bineuse...) ; - des services et logiciels (drones, piège connecté, capteur électronique de données, outil connecté d'aide à la décision...).
La taille des arbres libres
Dans cet ouvrage, lauteur partage ses connaissances sur le monde des arbres et son expérience en matière de savoir-faire et de technique de taille. Il décrit la structure des arbres et explique comment pratiquer une taille respectueuse de leur nature, une taille douce, inspirée de lélagage naturel des arbres. La spécificité de la taille des principaux arbres fruitiers est développée dans la deuxième partie de louvrage. Lorigine de chaque espèce est replacée dans un contexte historique et géographique. Pour chaque fruitier, lauteur situe les bourgeons floraux sur larbre et donne des indications pour les reconnaître.
Vignoble bio : Soigner la taille pour assurer la pérennité
Michel GIRARD, AuteurLes maladies du bois (Eutypiose, ESCA ) causent des dégâts importants sur les vignobles de la façade atlantique. Or, les contaminations se font essentiellement par les plaies de taille. Il semble donc utile dadopter des mesures prophylactiques (dont le soin apporté à la taille) pour protéger le vignoble. Un essai a ainsi été mis en place en 2008 chez un viticulteur, en partenariat avec Vitibio Poitou-Charentes, afin de comparer deux modes de taille : taille Guyot traditionnelle et taille Guyot Poussard. La taille Guyot Poussard respecte les courants de sève, nest pas mutilante et limite les plaies de taille. Elle favorise des coursons de rappel situés sous les bras des ceps. Des observations de symptômes deutypiose et dESCA/BDA ont lieu chaque année sur les 240 ceps. Cet essai a été mis en place dès la plantation, la vigne est actuellement en 10ème feuille. A ce jour, aucun symptôme de maladies du bois na été observé, mais cet essai sinscrit dans le temps.
Viticulture biodynamique : Nouvelles voies pour la culture de la vigne
Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Ambra SEDLMAYR, Auteur ; Hans-Christian ZEHNTER, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2017La viticulture biodynamique attire de plus en plus de viticulteurs qui cherchent à pratiquer une viticulture plus saine, respectueuse de la vigne, qui permette de renforcer la vigne face aux maladies et d'apporter de la biodiversité et de la résilience dans le vignoble. Cet ouvrage réunit des expériences pratiques de viticulteurs expérimentés, de chercheurs et de conseillers qui partagent leur savoir concernant un grand nombre de sujets et ouvrent des voies davenir pour la viticulture. Trois grandes thématiques structurent le livre. La première consiste à comprendre la nature de la vigne, son histoire et lévolution de sa culture au cours des 150 dernières années. La seconde explore différents aspects de la pratique biodynamique, illustrés dexemples concrets, pour une vigne en bonne santé basée sur le respect de la nature de la vigne. La troisième sintéresse aux perspectives possibles pour la viticulture et au potentiel de la vigne et du vin pour des usages thérapeutiques.
Arboriculture fruitière biologique haute-tige : Réussir à combiner la production et la biodiversité
Cette nouvelle édition de la fiche technique éditée par FiBL, Bio Suisse, BirdLife et Haut-Tige Suisse fournit toutes les informations nécessaires pour la planification et lexploitation des vergers biologiques haute-tige. Les fruits et les produits transformés des vergers haute-tige biologiques sont très demandés et atteignent de bons prix. Larboriculture haute-tige est une production multigénérationnelle qui exige cependant une clarification soigneuse des bons emplacements, des bonnes espèces et variétés, de la mécanisation, de la rentabilité et de lécologie. Planifiée et entretenue correctement, la production fruitière haute-tige bio professionnelle offre des bonnes conditions pour réunir production alimentaire rentable et encouragement de la biodiversité. Les moyens de maintenir la biodiversité et les techniques culturales de ces vergers sont détaillés.
Calendrier lunaire 2017
Le Calendrier Lunaire permet de jardiner avec la Lune, afin de rechercher des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes : légumes, fruits, fleurs, arbres, mais aussi agriculture, animaux, abeilles, vin, bière, bois, gazon... Les cycles lunaires influencent aussi nos états de santé, et le calendrier lunaire peut constituer un guide précieux pour planifier un ensemble de gestes quotidiens : pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
L'encyclopédie Flammarion du potager et du jardin fruitier
Xavier MATHIAS, Auteur ; Denis RETOURNARD, Auteur | PARIS CEDEX 13 (87 Quai Panhard et Levassor, 75 647, FRANCE) : ÉDITIONS FLAMMARION | 2016Cette encyclopédie du potager livre lexpérience de ses auteurs. Xavier Mathias est maraîcher bio en Touraine, il est également enseignant en maraîchage au Potager du Roi, à Versailles. Très intéressé aussi par le jardinage urbain, il a multiplié les expérimentations permettant de valoriser les petits espaces et de redonner vie aux sols détériorés. Denis Retournard, responsable pendant trente ans de la collection fruitière du Jardin du Luxembourg, à Paris, est également enseignant au Potager du Roi, en arboriculture. Louvrage quils proposent explore de nombreux thèmes relatifs au maraîchage et à l'arbre (semis, plantation, bouture, taille des fruitiers, s'adapter au réchauffement climatique, choisir les variétés, faire ses graines ), et approfondit la question primordiale du sol. Il offre ainsi un grand nombre de conseils pour prendre soin de sa terre (nature du sol, amendements, compost, paillages, engrais verts ) et tenir compte des conditions particulières (terrain humide, froid, exposition ). Un focus sur la permaculture permet den appréhender les atouts et les principes de mise en uvre au jardin. Un chapitre est consacré au jardin de cueillette en ville (contenants, astuces ). Un classement par ordre alphabétique permet daccéder à près de 200 fiches fruits et légumes.
Les fruits du changement
Mathias SÉVARÉ, AuteurRéunir dans un lieu unique la plus grande diversité fruitière possible, tel était l'objectif de Robert Kran. C'est au Domaine du Gros Chêne, niché entre Calvi et l'Île-Rousse, en Corse, qu'il a commencé, il y a dix ans, à planter, greffer, bouturer, et même semer... Il a développé, petit à petit, une vision du jardin fruitier, où l'arbre est invité à s'adapter et à développer son patrimoine génétique. Malgré sa très grande maîtrise de techniques complexes (bouturage, greffe, stratification de semis...) et sa grande connaissance des arbres, l'impression qui domine dans son jardin est la simplicité. Le Domaine du Gros Chêne est un lieu ouvert, source d'échanges et d'expérimentation. Les arbres fruitiers cultivés par Robert Kran représentent une grande diversité d'espèces, cultivables sous des climats moins doux, et pouvant trouver leur place dans des jardins de tailles différentes.
J'apprends à tailler mes arbres : Fruitiers, arbustes...
Tailler, oui, mais en douceur... Cesser de martyriser les arbres par des coupes anarchiques, qui fragilisent leur structure et créent des blessures impossibles à cicatriser ! Plutôt que se précipiter sur le sécateur ou la cisaille, il s'agit de poser les outils, d'observer et de réfléchir, guidé par Alain Pontoppidan (technicien agricole, arboriste et formateur) qui prône une taille douce, inspirée par une véritable compréhension des besoins des arbres et basée sur l'observation préalable des mécanismes naturels de leur croissance. Pour améliorer la productivité des fruitiers et éviter l'alternance, on découvre les tailles de plantation, d'éclaircie, de rajeunissement, de simplification, avec les spécificités propres à 18 espèces de fruitiers. Les arbres et arbustes d'ornement ne sont pas oubliés, grâce à un guide de taille par essences détaillé pour 70 espèces : arbustes à floraison printanière ou estivale, persistants, plantes grimpantes, rosiers, conifères, grands arbres.
Lutte contre les ravageurs du poireau (2ème partie) : Techniques et stratégies de protection contre les mouches mineuses
Sébastien PICAULT, Auteur ; Grégory ROY, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLes mouches mineuses sont un des ravageurs les plus importants pour les cultures de poireaux, avec le thrips, et, aujourdhui, aucun produit ne dispose d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour lutter contre cet insecte. Le Ctifl et des stations d'expérimentations régionales ont évalué plusieurs méthodes de lutte alternative : biocontrôle, méthodes physiques, modélisation, substances répulsives ou naturelles, biodiversité fonctionnelle. Après un point sur l'historique de la présence de la mouche mineuse dans nos cultures et son écobiologie, les différentes méthodes de protection et leurs niveaux d'efficacité sont présentés : talc, substances répulsives, filets insect-proof, taille des feuilles.
Maladie du bois : changer son approche pour pérenniser son vignoble
Les maladies du bois ne doivent pas être considérées comme des pathogènes stricts, mais bien comme une conséquence logique de mauvaises pratiques de taille. En effet, le complexe de champignons que sont l'Esca ou le Black Dead Arm ne s'attaque pas à des bois sains, mais à du bois mort pour le dégrader selon son cycle naturel. C'est à ce moment-là que sont produites des molécules, principalement des phyto-toxines et des allo-toxines, responsables par la suite des symptômes et du dépérissement des ceps. La qualité de la taille est donc une condition essentielle pour lutter préventivement contre ces maladies. Des pratiques moins mutilantes, respectueuses des flux de sève, faisaient partie des savoir-faire des vignerons, mais ont été mises à mal en partie avec l'apparition des outils de taille modernes. La taille Poussard, du nom de son inventeur, par exemple, est aujourd'hui redécouverte. Elle consiste en une taille de formation, qui s'appuie sur la taille Guyot. Sa technique et ses principes sont expliqués.
Des pratiques pour limiter lutilisation des pesticides : Apports du programme de recherche « Pesticides »
Serge BOSSINI, Auteur ; S. BROCHOT, Auteur ; S. BROSSET, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto II, le programme « Évaluation et réduction des risques liés à l'utilisation des pesticides » a permis de conduire des recherches pour limiter l'utilisation des pesticides. Trois de ces projets de recherche sont présentés dans cet article. Le premier concernait la mise en place de filets Alt'Carpo pour lutter contre le carpocapse en vergers de pommiers. En agriculture biologique, cela a permis une réduction de 50 % de l'IFT lié aux insecticides (autorisés par le cahier des charges). Si ce résultat est similaire en agriculture conventionnelle (-60 %), l'IFT total pour ce mode de production n'a pas été significativement réduit, impacté par une augmentation de l'IFT lié aux fongicides, et ce, sans explication à ce jour. Les deux autres projets décrits concernaient deux méthodes de contrôle cultural : - avec de l'irrigation restreinte et de la taille manuelle en vergers de pêchers pour lutter contre la moniliose ; - avec l'introduction de plantes de services pour lutter contre les bioagresseurs en bananeraie.
La production de mûres cultivées en agriculture biologique
Les référents techniques régionaux en agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La production de mûres cultivées en agriculture biologique" et traite notamment des points suivants : - Agronomie : Condition de culture de la mûre. - Avant plantation : Préparation du sol ; Fumure de fond. - La plantation et l'entretien : Choix variétal ; Date de plantation ; Distance de plantation ; Le palissage ; Préparation de la parcelle ; Plantation sur butte ; Type de butte ; Irrigation ; Le paillage et l'entretien du rang de plantation ; Gestion de l'herbe ; La taille du mûrier. - Ravageurs et maladies : Botrytis cinerea ; Maladies des tiges du mûrier Rhabdospora ramealis ; Virus nanifiant des ronces Rubus stunt ; Eriophyes Acalitus essigi ; Rouille du mûrier Phragmidium violaceum. - Récoltes : Date et durée de récolte ; Rendements.
Recueil de pratiques observées en viticulture biologique : des pistes pour innover ?
Audrey PETIT, Auteur ; Raphaël CHATAIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur | LE GRAU DU ROI (Domaine de l'Espiguette, 30 240, FRANCE) : IFV (Institut français de la vigne et du vin) | 2016Ce recueil a pour ambition de mettre en place une méthode pour détecter et évaluer les pratiques innovantes mises en uvre chez les viticulteurs biologiques avec, en point de mire, la diffusion de ces pratiques pour un développement de la viticulture biologique. Ce document, réalisé dans le cadre du projet CASDAR VITINNOBIO, est le fruit dune enquête réalisée à partir dentretiens au cours de lhiver 2014-2015. Étaient particulièrement ciblées les pratiques jugées innovantes concernant des points techniques identifiés comme potentiellement verrouillés ou difficiles à maîtriser en viticulture biologique (doses de cuivre, gestion des adventices, gestion du temps de travail ). A ce stade, aucun travail dévaluation, de validation, de contrôle de ces techniques nayant été effectué, lobjectif du document est avant tout de montrer la diversité, la créativité, lingéniosité de pratiques qui peuvent répondre à divers points de blocage de la viticulture biologique, et qui représentent un véritable terreau dinnovations pour les viticulteurs bio ou conventionnels.
L'aubergine, la belle frileuse !
Philippe DELWICHE, AuteurL'auteur présente l'aubergine (Solanum melongena) et donne quelques conseils pour la cultiver : variétés, semis et repiquage, culture sous serre, taille.
Bioverger : Des travaux essentiels souvent négligés
Carole BENDOTTI, AuteurLaurent Bodineau est installé en arboriculture bio à Sauviat (63), depuis 2010. Au Bioverger, il cultive des variétés de pommes et de poires qu'il a sélectionnées pour leurs qualités gustatives, mais aussi pour le confort de travail qu'elles apportent ou encore pour leur résistance aux maladies et bio-agresseurs. Il apporte son témoignage sur les travaux de saison qu'il effectue à titre préventif. Pour lui, fertilisation, taille et traitement sont quelques travaux de saison essentiels pour prévenir les ravageurs et permettre une bonne fructification.
Equipement : Sécateurs au banc d'essai
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurMatériel du jardinier par excellence, le sécateur a fait l'objet d'améliorations de la part des fabricants, qui cherchent à le rendre toujours plus ergonomique et plus fiable. Dix sécateurs ont fait l'objet d'un banc d'essai, dont les résultats sont présentés dans cet article. Pour chacun des modèles sélectionnés, ont été examinés : l'originalité, le diamètre maximum de coupe, le poids, la prise en main, la solidité de la lame, la qualité de la coupe, la fermeture, le prix, le rapport qualité/prix. Les commentaires et les conseils qui enrichissent ces tests permettront de choisir judicieusement le sécateur le plus adapté à ses besoins.
Je réussis toutes mes cultures en pots ! : Fleurs à foison, légumes gourmands, arbustes déco...
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2015On peut jardiner en pots pour de multiples raisons : pour agrémenter son balcon, ses bords de fenêtres, souligner la structure de son jardin, cultiver des plantes fragiles, faire pousser quelques aromates ou petits légumes, apporter des touches de couleur au fil des saisons... ou tout simplement pour le plaisir de changer le décor en changeant quelques pots ! On trouve, dans cet ouvrage, tout ce qu'il faut savoir pour obtenir de belles plantations en pots : - choisir les contenants ; - préparer et enrichir les substrats (terre, terreaux) ; - sélectionner les bonnes plantes : plus de 50 espèces et variétés d'annuelles, de légumes, d'aromatiques, de bulbes, de vivaces, de rosiers, d'arbustes et de grimpantes particulièrement adaptées à la culture en pots sont décrites, avec tous les conseils nécessaires et des idées d'associations en mélanges colorés et harmonieux. De nombreux pas à pas en images expliquent comment mettre en place, soigner et arroser les plantations au fil des saisons, et décorer balcons, terrasses, courettes et allées.
Kiwi, kiwaï, kolomikta... Actinidias actifs !
Josiane GOEPFERT, AuteurUne trentaine d'espèces d'actinidias poussent naturellement en Chine, au Vietnam, en Corée ou dans l'Himalaya. A cette famille, appartiennent le kiwi à chair verte ou jaune, le kiwaï vert ou pourpre, le kolomikta aussi ornemental que délicieux... En France, c'est à Paris, vers 1900, que le premier actinidia aurait été introduit. Multi-usages, car à la fois ornementaux et à fruits comestibles, les actinidias sont l'une des plus intéressantes introductions horticoles du XXème siècle. Différentes variétés sont présentées, adaptées à divers types de climats et de sols, du nord au sud de la France, et pouvant être cultivées en suivant quelques conseils.
Quelle relation entre les pratiques culturales et les maladies du bois ?
Le Service Interprofessionnel de Conseil Agronomie, de Vinification et d'Analyses du Centre (SICAVAC) présente les résultats de ses travaux visant à expliquer les hétérogénéités d'infestations par les maladies du bois dans des terroirs pourtant semblables. Les nécroses du bois peuvent être engendrées par la taille car elle perturbe les flux de sève. De plus, tous les facteurs qui affaiblissent la plante peuvent être aggravants, par exemple les blessures et les pathogènes. Un cep dont les sarments sont toujours taillés du même côté devient déséquilibré avec le temps et aura plus de difficultés à se défendre contre les bioagresseurs, le risque de nécrose du bois augmentant également. L'article décrit la façon de réaliser une taille respectueuse qui permet d'éviter les nécroses. La taille Guyot Poussard est testée depuis 2005 sur des parcelles de Sauvignon afin d'en déterminer l'influence sur la nécrose. Les résultats de ce test sont présentés et semblent encourageants comparés à ceux d'une taille classique.
Raisin de table : Un cru de choix sur l'étal d'automne
Charles SOUILLOT, AuteurLe raisin de table est un produit fort apprécié des consommateurs. Ce fruit peut être un produit « charnière », entre les fruits printemps-été et ceux d'automne, particulièrement intéressant surtout dans une démarche de commercialisation des produits locaux en circuit court. Mais, cultiver du raisin en Bretagne rencontre divers problèmes : manque de soleil et de chaleur, production de fruits tardive plus facilement soumise à des risques importants de maladies cryptogamiques. Du raisin de table peut être alors produit en serre, en association avec d'autres productions, comme des plants, des cultures de printemps basses (légumes bottes) et des légumes feuilles d'été demandant de l'ombre pour limiter la montée en graines. L'article détaille comment planter et entretenir ses vignes en serre et, ainsi, produire un raisin de table de qualité, permettant d'élargir, avec un coût limité, la gamme de produits vendus par un maraîcher, en particulier breton.
Le Truffaut du jardin écologique
Jean-Michel GROULT, Auteur ; Catherine DELVAUX, Auteur ; Philippe ASSERAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2015Conçu par une équipe de spécialistes et d'experts en jardinage, ce guide pratique recense toutes les techniques qui ont fait leur preuve en matière de jardinage bio. Illustré par de nombreuses photos et dessins, il se compose de dossiers, de mini-guides, de zooms encyclopédiques : - Penser le jardin dans son environnement naturel : bien connaître les lieux (climat, sol, exposition, flore et faune locales...) ; - Pratiquer les bons gestes du "jardinage bio" : arroser, pailler, utiliser des plantes adaptées, multiplier, entretenir, désherber, nourrir les plantes et le sol, faire son compost... ; - Prévenir les maladies et soigner les plantes, en privilégiant toujours la prévention ; - Profiter du jardin comme d'un lieu convivial, bon pour la forme et la santé, et aussi formidable poste d'observation de la nature.
Aménagements arborés des parcours de volailles : GUIDE technique
Ce guide a été édité dans le cadre du projet Casdar Parcours volailles. Il s'adresse particulièrement aux éleveurs de volailles biologiques et Label rouge et détaille les étapes de mise en place d'un parcours arboré. Il aide à la prise en compte de l'ensemble des facteurs techniques, climatiques, topographiques, humains (temps et organisation du travail) et économiques. Sont également décrits : le choix des espèces, les règles de mise en uvre du chantier de plantation et de taille des arbres et arbustes, les méthodes de rénovation des parcours, la valorisation du bois. De nombreux schémas et illustrations, ainsi que des témoignages d'éleveurs viennent étayer le propos.
Arboriculture fruitière : La taille : conduire plus que tailler
Jean-Luc PETIT, AuteurEn arboriculture fruitière, la taille des arbres est une étape importante de la conduite du verger. Elle vise à obtenir une production régulière, abondante et de qualité. Cet article apporte quelques conseils pour la taille des pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers et cerisiers. Pour les pommiers, une analyse des différents ports existants permet d'effectuer une taille la plus adaptée à la variété cultivée.