Thésaurus
> PRODUCTION ANIMALE > ANIMAL > MONOGASTRIQUE > VOLAILLE
VOLAILLEVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (798)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Le poulet bio se sent pousser des ailes
ORGANIC PRO, AuteurLes ventes de volailles bio sont en croissance, notamment dans la grande distribution. Cette augmentation s'explique, d'une part, par une valorisation de l'ensemble de l'animal plus facile à gérer (par rapport au buf, par exemple) et, d'autre part, car les consommateurs font une distinction claire entre les qualités gustatives d'une volaille bio et celles d'une volaille standard. La qualité de la viande de volaille est dépendante de l'alimentation et notamment du choix des céréales, mais aussi de l'âge d'abattage. Le poulet bio est abattu entre 56 et 88 jours, selon les pays, alors que le poulet standard est abattu à 40 jours. Autre différence entre les poulets standards et les poulets bio, le bien-être animal : les animaux disposent en effet en élevage bio de plus de place, d'un parcours extérieur et de bâtiments plus sains. Concernant la labellisation, il existe une seule AOP volaille (poulet de Bresse) mais le cahier des charges de celui-ci est incompatible avec la labellisation bio (finition des animaux à l'intérieur). Pour les poulets Label Rouge, le cumul avec la certification bio est possible mais n'est pas effectif car les consommateurs sont différents et la superposition des deux labels pourrait dérouter le consommateur. Si, en standard, la part vendue en poulet entier est de 30%, elle passe à 80% en label. En bio, c'est en découpe que les ventes sont les plus importantes du fait de l'importance de la restauration collective.
Poulets biologiques : références technico-économiques / Données 2008/2009
Célia BORDEAUX, AuteurUne enquête conduite par les conseillers avicoles de la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a permis d'actualiser en 2010 les références technico-économiques en Poulets de chair bio. Deux systèmes d'élevage sont comparés : les élevages en bâtiments fixes ou en bâtiments mobiles. La Marge Poussin Aliment est significativement plus élevée en bâtiments mobiles (+ 6,34 par mètre carré et par lot), car la densité autorisée est supérieure (16 poussins par mètre carré, contre 10 en bâtiment fixe), ce qui induit une marge brute annuelle supérieure (+ 20,61 par mètre carré et par an). Ces résultats sont également variables entre les exploitations d'un même groupe, la variabilité étant supérieure dans le groupe « bâtiments mobiles ». La différence de marge brute entre le tiers inférieur et le tiers supérieur des exploitations suivies dans ce groupe est de 33 par mètre carré et par an. Cette variabilité s'explique par des différences entre les élevages au niveau des indices de consommation, et de la productivité (poids moyens et taux de mortalité). En bâtiment fixe, les performances techniques des exploitations étant homogènes, les résultats sont moins variables. La comparaison de la répartition des charges variables montre notamment que le chauffage et les frais de santé sont les postes les plus importants dans les deux groupes. Les résultats complets de cette enquête sont téléchargeables sur www.agrilianet.com, rubrique Publications / Agrobiologie.
Poulets Biologiques : Résultats technico économiques 2008/2009
Après la description des types de bâtiments utilisés (bâtiments fixes ou bâtiments mobiles), cette brochure présente les résultats technico-économiques des élevages biologiques de poulets de chair des Pays de la Loire. La Marge Poussin Aliment est significativement plus élevée en bâtiments mobiles (+ 6,34 par mètre carré et par lot), car la densité autorisée est supérieure (16 poussins par mètre carré, contre 10 en bâtiment fixe), ce qui induit une marge brute annuelle supérieure (+ 20,61 par mètre carré et par an). Ces résultats sont également variables entre les exploitations d'un même groupe, la variabilité étant supérieure dans le groupe « bâtiments mobiles ». La différence de marge brute entre le tiers inférieur et le tiers supérieur des exploitations suivies dans ce groupe est de 33 par mètre carré et par an. Cette variabilité s'explique par des différences entre les élevages au niveau des indices de consommation, et de la productivité (poids moyens et taux de mortalité). En bâtiment fixe, les performances techniques des exploitations étant homogènes, les résultats sont moins variables. La comparaison de la répartition des charges variables montre notamment que le chauffage et les frais de santé sont les postes les plus importants dans les deux groupes. Différents leviers d'action sont proposés, notamment l'amélioration des performances, une bonne maîtrise sanitaire et un suivi rigoureux de l'atelier. Enfin, l'évolution des durées d'élevage et de vide, ainsi que l'évolution des marges des dernières années sont présentées.
Pour son installation dans la Drôme : Un prêt de 62 600 à taux zéro pour un jeune éleveur !
S. MERCHAT, AuteurCet article présente le lancement d'un atelier de pondeuses biologiques à Barnave, dans la Drôme. Rémi Segond, 24 ans, installé sur une exploitation de vigne, blé et plantes aromatiques, ne dégageait pas suffisamment de marges pour un revenu correct. Il a choisi de mettre en place un atelier avicole biologique, dont l'investissement s'est élevé à 320 000 euros HT. Il a, pour cela, bénéficié de trois prêts (dont un prêt JA) de la banque. Son partenaire, Valsoleil, lui a également proposé un prêt à 0 % de 62 600 euros sur 10 ans pour dix lots de pondeuses. Enfin, il a pu compter sur 46 500 euros de subventions (Conseil Général, plan de performance énergétique) auquel s'ajoutent environ 9 500 euros du Conseil Régional (CPER et modernisation), encore en attente. Les particularités du nouveau bâtiment sont détaillées dans l'article : surface, composition, ventilation, circuits de chaîne d'alimentation, rangées de perchoirs, de pondoirs, caillebotis, éclairage, ordinateur, fosses
Produire des canards à rôtir en bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Produire des canards à rôtir en bio". Elle traite les points suivants : - Les caractéristiques de la réglementation bio (RCE n°834/2007 et n°889/2008) ; - Origine des canards ; - Les bâtiments ; - Les parcours ; - La conduite du canard ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire ; - L'abattage.
Produire des oeufs en bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Produire des ufs en bio" : - Les caractéristiques de la réglementation bio ; - Les bâtiments ; - Les parcours ; - L'alimentation ; - La conduite d'une bande de poules pondeuses ; - La conduite sanitaire ; - Temps de travail ; - Le marquage des ufs ; - Aspects économiques.
Produire des volailles de chair en bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Produire des volailles de chair en bio" : - Les caractéristiques de la réglementation bio (RCE n°889/2008 et n°837/2007) ; - Origine des volailles ; - Les bâtiments ; - Les parcours ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire ; - L'organisation pour une vente directe.
Quelles références technico-économiques disponibles en AB ? (Dossier - Références technico-économiques)
Camille VINDRAS, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur 2011L'Itab a réalisé un état des lieux des références technico-économiques produites et publiées en France. Si de nombreux travaux existent, les références publiées restent peu nombreuses et résultent le plus souvent d'initiatives régionales, voire départementales. Il existe ainsi au niveau national et régional des observatoires qui suivent les marchés par filière ou les résultats économiques des fermes. Les gros ruminants, les ovins et la volaille, ainsi que les grandes cultures, disposent d'ores et déjà d'éléments pour mettre en place des réseaux de suivis et permettre l'acquisition continue de références technico-économiques. En revanche, les filières arboriculture, viticulture, légumes et élevage pour les caprins, les porcs et les petits élevages souffrent d'un manque de références lié à leur grande diversité et/ou au faible nombre de fermes engagées dans ces productions.
Quels modèles derrière les labels ? (Dossier : Du steak à l'animal, quel lien entre discours et réalités de l'élevage ?)
Christophe TREHET, AuteurLe titre de cet article est sans doute trompeur, car il s'agit ici plus d'un historique du Label Rouge et de l'AOC que de définir des modèles agricoles liés aux labels. Mais l'historique en lui-même est intéressant car il décrit la philosophie des tous premiers Labels Rouges (poulets des Landes en 1965, suivi par les poulets de Loué en 1966) : il s'agissait à l'époque de se différencier d'une agriculture intensive, en garantissant un mode d'élevage et une qualité finale. Pourtant, ce Label Rouge a été progressivement galvaudé, et on en arrive aujourd'hui à labelliser des produits tels que pizza surgelée, viande hachée réfrigérée ou encore salade prête à l'emploi. Les AOC quant à eux (1935), d'abord réservés aux vins, se sont étendus en 1990 à tous les produits agricoles, dont encore majoritairement les vins (95%) et les fromages et autres produits laitiers.
Repères : La bio maintient le cap...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'Agence Bio, les premières tendances chiffrées de l'année 2011 confirment le dynamisme de l'agriculture biologique en France. Sur les 6 premiers mois de l'année, 1 990 exploitations supplémentaires ont rejoint la production biologique et les consommateurs ont confirmé leur enthousiasme pour les produits bio. La consommation continue ainsi de progresser : les premiers indicateurs d'évolution du marché pour le 1er semestre 2011 permettent d'estimer une croissance moyenne qui dépasse les 10 % tous secteurs de produits bio et tous réseaux de distribution confondus. Certains secteurs comme celui des produits élaborés affichent même des croissances record au cours de cette première partie de l'année. L'article revient sur l'évolution de la bio : - Premières tendances 2011 : la bio continue de se développer ; - Côté production ; Dynamique de développement des productions végétales et animales ; - Profils des opérateurs bio en 2011 ; - Le marché des produits bio continue sa croissance ; - Une grande variété de produits tous circuits confondus ; - Progression des ventes en GMS en 2011 ; - La vente directe : voie de commercialisation de plus en plus répandue ; - Focus sur la filière lait ; - Focus sur les ufs et la volaille.
Les revenus agricoles de l'agriculture biologique en Pays de la Loire 2010
Pour la deuxième fois, l'analyse des revenus agricoles de l'AB a été établie à l'échelle de la région Pays de la Loire. Ce travail est réalisé par la Chambre d'Agriculture du Maine-et-Loire, en collaboration avec douze centres de gestion des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par grand système de production pour proposer aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. 345 exploitations bio, avec un échantillonnage par production, ont été enquêtées sur le travail dans l'exploitation, la SAU, les ateliers animaux, l'analyse financière et les résultats économiques, afin de fournir des références technico-économiques pour les exploitations de la région, par systèmes de production. Cette étude propose d'abord une analyse globale des résultats des exploitations participantes, puis une description par groupe de production : lait, viande bovine, volailles pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, maraîchage et viticulture. Elle confirme que l'agriculture bio n'est pas une niche ou une mode, mais qu'elle tient toute sa place dans le contexte agricole des Pays de la Loire et répond aux critères du développement durable.
La santé en aviculture bio : quelques éléments de base et méthodes de soins alternatifs
BIO NORMANDIE, AuteurLe 22 avril 2011, le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) de la Manche proposait une journée de formation sur le thème de la santé des volailles de chair et des poules pondeuses. Une douzaine de personnes de toute la Basse-Normandie (agriculteurs bio, éleveurs et porteurs de projets agricoles) ont participé à cette journée. Le Docteur Nathalie Laroche, vétérinaire au GIE Zone Verte, a présenté des notions en élevage de volailles bio, ainsi que des solutions préventives et curatives. L'après-midi a été consacrée à la visite des ateliers de volailles de chair et poules pondeuses du GAEC Chante l'herbe, à Saint Jean Le Blanc (Calvados). L'article, rédigé à partir d'un document de Madeg Loin-Lambert du Groupement régional d'agriculture biologique de Haute-Normandie (GRAB HN), revient sur plusieurs points : Quelques éléments sur la physiologie des volailles (l'appareil respiratoire, l'influence de la lumière, le système immunitaire, la vue et l'ouïe, la stérilité des ufs, l'alimentation) ; Le logement (la ventilation, le parcours) ; Les principales médecines alternatives. L'article est complété par la comparaison entre poulaillers mobiles et poulaillers fixes et apporte quelques applications pratiques (respiration difficile, troubles respiratoires...), puis présente des produits et leur rôle sur la santé des volailles : vinaigre de cidre (coccidiose), levure de bière (source de vitamine B et flore intestinale)...
ufs et volailles de chair : Un marché français mature
Gaëlle POYADE, AuteurAvec plus de 6 millions de volailles de chair bio, la filière bio ne représente toutefois qu'à peine 0,5% de la production totale en France. Après une phase de croissance, l'offre de volailles de chair bio a rattrapé la demande. Concernant les poules pondeuses, presque 5% sont élevées en bio et leur nombre a connu une progression d'environ 15% en 2010. Cependant, la création de nouveaux élevages risque de fragiliser la filière. En effet, le marché a été en partie activé par les distributeurs qui ont réduit leurs marges sur les ufs bio. Quand ces marges redeviendront plus conformes aux autres produits, qui paiera la différence ? Par ailleurs, les nouvelles normes européennes concernant le bien-être animal vont conduire les éleveurs conventionnels à agrandir les cages. Certains pourraient alors envisager plus facilement une conversion à l'agriculture biologique Source de satisfaction, la filière bio française a maintenu un consensus autour de l'âge à l'abattage (81 jours minimum) et, pour l'aliment, s'efforce d'avoir un approvisionnement le plus local possible.
Viandes : La filière volailles de chair de Normandie Viande Bio à la recherche de nouveaux éleveurs !
BIO NORMANDIE, AuteurNormandie Viande Bio (NVB), association regroupant plus de 260 éleveurs bio sur la Haute et Basse Normandie, est organisée autour de 5 filières d'éleveurs, dont celle des volailles de chair. Cette filière, créée il y a deux ans, doit encore se développer. La demande est en effet très supérieure à l'offre et Normandie Viande Bio recherche de nouveaux éleveurs. Or, la mise en place d'un atelier de volailles de chair bio est une bonne diversification d'activité... L'article précise brièvement quelques données relatives : aux bâtiments d'élevage (anciens bâtiments qui peuvent être réaménagés ou investissement dans des bâtiments d'élevage avicoles...), à l'autonomie alimentaire ou à la conduite de bandes de poulets). Par ailleurs, l'article présente l'exemple d'un atelier de volailles de chair de 3 bâtiments mobiles de 100 m² chacun pouvant accueillir 1 600 poulets par bande, montrant ainsi comment un tel système permet de valoriser entre 9 et 10 bandes par an. Les aspects règlementaires et économiques sont précisés sous forme de tableaux : quelques rappels concernant le cahier des charges bio européen (mise à jour nov. 2011) ; un bilan économique de la conduite d'une bande de 1 600 poulets en bâtiments mobile de 100 m².
Vraiment bio, les oeufs ?
Philippe BAQUÉ, AuteurEn 2009, les élevages intensifs bio représentaient près d'un quart des 1 300 élevages de volailles bio. La nouvelle réglementation européenne, qui régit l'agriculture bio depuis début 2010, ne limite pas la taille des élevages de poules pondeuses. Profitant des besoins croissants en produits bio sur le marché (distribution, cantines scolaires), les coopératives agricoles, conventionnelles, ont investi la filière « poulet bio ». Maïsadour, dans les Landes, et Terre du Sud, dans le Lot-et-Garonne, en sont deux exemples. Les éleveurs sont sous contrat selon un système d'intégration. Or, les coopératives font leurs marges les plus intéressantes avec l'alimentation bio que les éleveurs sont obligés de leur acheter (la nouvelle règlementation a supprimé le lien au sol, l'éleveur pouvant acheter la totalité des aliments, à condition que 50 % des composants proviennent de la région). En 2008, la production de volailles bio en France avait progressé de 17 % alors que celle du soja diminuait de 28 %... Les élevages intensifs bio sont loin de faire l'unanimité. A Nérac, dans le Lot-et-Garonne, un collectif de riverains a fait suspendre la création d'un élevage de 9 000 poules pondeuses bio soutenu par Terre du Sud. Dans le Gers, Jean-Marc Dupré et sa compagne sont installés en bio sur 40 hectares (ils élèvent à l'année 6 000 volailles de chair, 2 000 pondeuses et quelque centaines de pintades, 500 poulets). Les poulets sont abattus après 120 jours et commercialisés en vente directe à la ferme, sur des marchés, dans des boutiques spécialisées. Les ufs sont commercialisés avec Biogalline (un groupement d'intérêt économique). Un tableau reprend le cahier des charges en agriculture biologique (selon la règlementation européenne, et selon les marques Bio-Cohérence et Nature & Progrès).
1er salon international du bio et de l'agri-durable à Agen : le Siad, un essai à transformer
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa 1ère édition du SIAD, salon sur le développement bio et durable, s'est tenue à Agen du 3 au 5 juin 2010. Soutenue par le Conseil régional d'Aquitaine, cette manifestation a accueilli 6 000 visiteurs et 250 exposants. La bio était au cur du salon, mais celui-ci était ouvert à la production conventionnelle, le but étant de réunir les différents modes de production. L'article présente les perspectives relatives aux activités en agriculture biologique d'organismes qui étaient présents : la Coopérative Terre du Sud, et notamment sa production avicole, le collecteur et metteur en marché Agribio Union, le groupe coopératif Maïsadour, et des sociétés de restauration collective. Chacun de ces acteurs régionaux insiste sur l'importance de l'approvisionnement de proximité.
En 2002, Hendrix Broilers créait une filière de poulets bio en Belgique : Le poulet bio a trouvé sa place dans le panier des ménages
Loïc DOUMALIN, AuteurCet article relate l'expérience d'un exploitant belge qui a développé un élevage avicole bio dans le cadre d'une filière créée par Hendrix Broilers en 2002. Dans cette filière de production, tous les bâtiments des 27 éleveurs en contrat sont construits sur un même modèle afin d'homogénéiser la production. L'aliment bio est fourni par une coopérative spécialisée dans l'alimentation animale dont l'approvisionnement est réalisé en priorité sur le territoire national et incite donc fortement au développement des productions végétales bio locales. Les 15 000 poulets bio produits chaque semaine par les élevages en contrat avec Hendrix Broilers sont essentiellement commercialisés aux Pays-Bas où ils représentent 80 % des poulets bio. Pour développer les ventes sur le marché belge, Hendrix Broilers souhaite favoriser la mise en place de magasins à la ferme en apportant un appui marketing et logistique.
Actualité technique
TECHNI BIO, AuteurIl s'agit, dans cet article, de la première partie des résumés issus des conférences du Rendez-vous Tech&Bio 2010 des éleveurs de l'Ouest. Le résumé des conférences est scindé en trois thèmes : - Thème 1, Le sol et les cultures : "Les rotations au service de l'azote, composer avec les fondamentaux" ; "Gestion des rumex et chardons en prairies et en cultures" ; "Gestion de la matière organique : comment et pourquoi la composter" ; - Thème 2, Les animaux : "Approche globale du système d'élevage" ; "Prairies à flore variée, des prairies à usages multiples" ; - Thème 3, Les marchés : "Filière porcs bio, une filière jeune en recherche d'équilibre" ; "Filières viandes bovines bio" ; "Filières volailles bio".
L'agriculture biologique : Chiffres clés : Edition 2010
L'édition 2010 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union Européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation ; - Focus sur les filières bio en France ; - Exploitations et surfaces bio par production végétale et par région ; - Exploitations et cheptels bio par espèce et par région ; - L'agriculture biologique dans les régions ; - Autres informations. Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio : http://www.agencebio.org. 2009. On constate une amplification de la dynamique de développement. Fin 2009, 16 446 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique, soit une augmentation de 23,7 % par rapport à 2008. Les exploitations bio représentaient 3,14 % des exploitations françaises. En 2009, la superficie en mode de production biologique était de 677 513 ha (+16 % par rapport à 2008), dont 151 875 ha en conversion. Les surfaces bio représentaient 2,46 % de la surface agricole utile en France métropolitaine. L'année 2009 s'est distinguée par une forte progression des surfaces en conversion (+86,2 %) alors que les surfaces certifiées bio ont augmenté de 4,7 %.
L'agriculture biologique et ses filières : Chiffres clés en Auvergne - Edition 2010
En 2009, l'Auvergne comptait 674 exploitations certifiées en agriculture biologique (+ 28,4 % par rapport à 2008). Plus de 150 projets de conversion ont vu le jour en 2009 (3,5 fois plus qu'en 2008). En 2010, 180 projets de conversion ont déjà été recensés dans les 4 départements. Avec un total de 33 057 ha, les surfaces biologiques, tout type d'assolement confondu, représentaient 2,2 % de la SAU régionale, en 2009. 2009 a donc inauguré une nouvelle phase de développement pour l'agriculture biologique, avec plus de 7 500 ha en conversion. Le dossier, précise, pour chaque département de la région Auvergne (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme) le nombre d'exploitations bio et le nombre d'hectares de SAU (surface agricole utile), ainsi que les nouveaux projets en AB, en 2009 et 2010. Par ailleurs, le dossier aborde plusieurs aspects de l'agriculture biologique en Auvergne : - Les filières biologiques : un développement de plus en plus structuré (céréales et oléo-protéagineux, plantes aromatiques et médicinales, fruits, légumes et viticulture, viandes et volailles, lait et produits laitiers) ; - Le marché des produits biologiques : une progression constante (circuits de commercialisation, consommation).
Amap : se refaire une santé avec le bio
Loïc TAUZIN, Auteur ; Jean-Hugues LALANNE, AuteurLa création d'une Amap à Préchacq-les-Bains dans les Landes, par une vingtaine d'habitants à la recherche d'un producteur de légumes bio, a permis à Jean-Marie et Maïté Lalanne de concrétiser leur rêve et de devenir maraîchers bio. Cette Amap a représenté pour eux une opportunité dans la mesure où elle offre une clientèle attitrée. Contrairement à la production de maïs et de volailles, cette nouvelle activité leur assure des rentrées d'argent fixes qui procurent à l'exploitation une sécurité financière. De plus, le démarrage du maraîchage a permis la création d'un emploi pour leur fille. Cette activité est évidemment enrichissante sur le plan social puisque les agriculteurs entretiennent des liens avec les adhérents de l'Amap qui participent parfois aux travaux de l'exploitation.
Analyse comparée des dynamiques des filières avicoles biologiques au sein de l'Union Européenne
Cécile RIFARD, Auteur ; Charlotte BERLIER, Auteur ; Pascale MAGDELAINE, AuteurEn janvier 2009, le cadre réglementaire pour la production biologique a été actualisé dans le sens d'une harmonisation communautaire. Une étude conduite dans le cadre de deux programmes de recherche, AVIBIO et ALTERAVIBIO, dans neuf pays de l'Union Européenne dont la France, a permis de situer les dynamiques de production et de marché dans les pays étudiés. Elle a également montré que des différences d'interprétation du règlement européen restaient possibles et que les pratiques demeuraient diversifiées, en relation avec des contextes économiques, culturels et pédoclimatiques nationaux contrastés. Les moteurs et freins au développement de l'aviculture biologique européenne sont analysés et font pressentir malgré une contrainte forte sur la disponibilité des matières premières pour l'alimentation, un développement et une structuration future de l'offre dans la plupart des pays étudiés.
Analyse de l'efficacité environnementale et énergétique de la mesure agri-environnementale "Système fourrager économe en intrants" (SFEI), à partir de l'analyse de pratiques de 56 signataires. Synthèse des 3 campagnes culturales 2006 à 2009
C. LE ROHELLEC, Auteur ; D. FALAISE, Auteur ; C. MOUCHET, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNE CEDEX (Pôle INPACT Bretagne, 17 Rue du Bas Village - CS 37 725, 35 577, FRANCE) : RESEAU AGRICULTURE DURABLE | 2010Des éleveurs laitiers de l'Ouest expérimentent depuis plus de 20 ans des systèmes basés sur le pâturage de prairies d'associations graminées-légumineuses de longue durée et la réduction d'intrants. Ils ont créé une mesure agri-environnementale (MAE) dès 1992, validée par Bruxelles, traduisant en cahier des charges les principaux points de leurs pratiques. Cette MAE est, depuis 2007, nationale, et s'appelle "Système Fourrager Econome en Intrants" (SFEI). L'objectif de l'étude a été de mesurer l'efficacité environnementale et énergétique résultant de l'application du cahier des charges, comparativement à des références régionales bretonnes sur plusieurs années sous contrat. En comparaison avec la moyenne des fermes bretonnes, l'analyse de ces pratiques auprès de 56 signataires du cahier des charges en Bretagne, montre une baisse de la pression fertilisante (-30 %), une baisse de l'indice de fréquence de traitement (-70 % au niveau de l'exploitation) et une moindre consommation énergétique ramenée aux quantités produites (-31 %). Les résultats économiques 2008 montrent que ces systèmes, à produit courant inférieur (- 13 %), génèrent plus de valeur ajoutée (+18 %) et 41 % de résultat courant supplémentaire, grâce à une gestion économe des intrants et une maximisation de l'herbe pâturée.
Bio : Des élevages intensifs de poulets dans un océan de maïs transgénique
Philippe BAQUÉ, AuteurL'auteur de cet article est écrivain-journaliste, en phase d'écriture de son prochain ouvrage « De la bio alternative aux dérives du bio business : quel sens donner à la bio ? », ouvrage pour lequel il a lancé une souscription. Cet article est donc, semble-t-il, un prémisse de ce futur livre : il y décrit la filière de poulets bio du Sud-Ouest, avec ses deux principaux acteurs : Maïsadour (1 milliard de chiffre d'affaires, 8 000 agriculteurs concernés) et Terres du Sud (800 000 poulets bio par an). Avec le nouveau règlement européen de janvier 2009, le lien au sol n'est plus obligatoire à l'échelle de la ferme. Dès lors, l'agriculteur sous contrat avec la coopérative (qui lui a fourni le crédit d'installation pour acheter son matériel) achète toute l'alimentation à la coopé et suit l'itinéraire d'élevage proposé par celle-ci : achats de poussins vaccinés, traitements vétérinaires et livraison intégrale à la coopérative. L'article mentionne un agriculteur qui produit à lui seul 50 000 poulets bio par an. Maïsadour répond à une demande du marché, achète des terres dans les pays de l'Est reconverties en immenses fermes de soja bio, mais prépare aussi d'autres voies de développement, puisqu'elle a fortement investi dans les OGM...
Cahier technique : Produire des oeufs biologiques
Joannie LEROYER, Auteur ; Pascale MAGDELAINE, Auteur ; Pascal VAUGARNY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Atelier complémentaire sur la ferme, la production d'oeufs biologiques doit répondre à de nombreuses exigences, qu'elles soient techniques (gestion de l'alimentation, des bâtiments et des parcours), zootechniques (performances de production, génétique, santé), sociales (organisation du travail) et bien sûr, économiques (rentabilité, viabilité), toutes liées entre elles. Destiné à la fois aux éleveurs souhaitant améliorer leur système de production et aux futurs éleveurs de poules pondeuses biologiques, ce cahier technique apporte des éléments de réponse aux questionnements fondamentaux sur lesquels repose toute production d'oeufs biologiques. Filière organisée ou filière courte ? Bâtiment fixe ou bâtiment mobile ? Comment optimiser la gestion des parcours ? Comment limiter les facteurs de risque de maladies ? Ce document est composé de dix parties : I - Connaître sa filière ; II - Respecter la réglementation ; III - Concevoir son système de production ; IV - Aménager ses bâtiments et maîtriser leur ambiance ; V - Bien conduire son lot de poules ; VI - Adapter ses choix génétiques ; VII - Equilibrer l'alimentation ; VIII - Optimiser l'accès et la valorisation des parcours ; IX - Gérer l'équilibre sanitaire de ses animaux ; X - Atteindre un bon niveau de rentabilité.
Chez Anne et Jean-Yves Jannin Jezequel, un investissement limité à 30,50 /m² : Un tunnel de 6000 PP bio et un budget dans les clous !
E. VIENOT, AuteurUn couple d'agriculteurs des Côtes d'Armor vient de construire un poulailler de 1 104 m² pour un coût de 30,50 par m², tout répondant au cahier des charges de l'agriculture biologique et à la réglementation bien-être animal, et ce, grâce à un choix astucieux en matière de construction et d'équipements. La réalisation de ce type de projet permet une densité de 6 poules par m² qui a été rendue possible par une contractualisation sur la durée avec la coopérative et le centre de conditionnement. Le développement d'une filière bio avicole dépend également du développement des céréales biologiques.
Dans le Calvados, la passion des rythmes
Laurent DREYFUS, AuteurIsabelle et Didier de la Porte se sont installés, en 1979, au bord de la Manche à Villerville. Ils ont repris la ferme familiale en créant un GFA (Groupement foncier agricole) dont ils sont membres et dans lequel les décisions se prennent à l'unanimité, ce qui leur garantit la pérennité de l'activité agricole. Celle-ci repose sur deux piliers d'une ferme en biodynamie : l'élevage et le maraîchage. Le travail fourni repose sur la passion de la diversité, de l'observation et de la recherche. Dans l'élevage bovin, Didier de la Porte sélectionne des vaches de race Normande sur la couleur de la robe, le comportement et la taille. Pour les poules, la sélection porte sur la qualité de la ponte et la couleur des ufs (race Marans). Pour les cultures maraîchères, Didier de la Porte effectue lui-même la sélection de certaines de ses semences (espèces de légumes et variétés comme les pommes de terre Amandine, Nicola, Rosa, la cressonnette marocaine...). Par ailleurs, le fermier utilise et met en pratique, depuis presque trente-cinq ans, le Calendrier de Maria Thun dans son quotidien d'agriculteur. La carte d'identité de la ferme, la recette de la teurgoule (spécialité normande élaborée avec le lait de la ferme), l'histoire de la Stellaire (la vache qui bouge) sont également présentées.
Developing better organic business in Wales
R. HITCHINGS, Auteur ; Steve MERRIT, Auteur ; Gerard DINNAGE, Auteur ; ET AL., AuteurOCW (Organic Centre Wales) a établi un programme pour développer l'approvisionnement de l'offre, et donc améliorer le marché biologique du Pays de Galles. Dans ce contexte, des chercheurs décrivent les marchés gallois du maraîchage, des grandes cultures, du porc et de la volaille biologiques. Le marché biologique a globalement baissé de l'ordre de 12,9 % en 2009 au Pays de Galles. La production maraîchère est en baisse depuis plusieurs années, alors qu'une grande partie des produits consommés proviennent de l'extérieur. Les grandes cultures représentent une faible part (4 %) de la surface biologique du Pays de Galles. Elles ont légèrement augmenté en 2009. La production d'ufs est constante entre 2008 et 2009, mais la vente d'ufs a diminué fortement. Certains producteurs pourraient se reporter vers le poulet de chair, mais il existe un manque d'abattoirs certifiés. Le cheptel porcin biologique, bien que peu conséquent, a encore diminué. Des coûts d'alimentation élevés, couplés à un prix de vente faible ont contribué à cette évolution à la baisse. Pour que ces filières biologiques se reprennent, de nouvelles infrastructures doivent être mises en place, accompagnées de plus de conseil technique, et avec davantage de communication.
Développement économique : Une filière d'éleveurs en développement
BIO NORMANDIE, AuteurNormandie Viande Bio, organisation de producteurs non commerciale, travaille depuis plus de 10 ans déjà au développement de la filière viande en Normandie, pour proposer, à chaque producteur, une valorisation des bovins, ovins, porcs et volailles bio tout au long de l'année. Ce développement des différentes filières se fait en partenariat étroit avec UNEBIO, l'union des éleveurs bio, première entreprise française de commercialisation de viande bio (UNEBIO regroupe différentes structures régionales d'éleveurs bio sur l'ensemble du territoire français). Au cours de l'année 2010, plus de 2 000 gros bovins, 150 veaux, 1 200 agneaux, 500 porcs charcutiers et 1 000 volailles ont été valorisés. Les mises en abattage de bovins, en plein développement en 2010, devraient s'amplifier dans les années à venir (la demande commerciale permettant d'absorber ces volumes). La professionnalisation de la filière porte notamment sur la mise en uvre d'une planification de sorties des bovins avant l'abattage... Face aux opérateurs privés, l'organisation de producteurs Normandie Viande Bio se distingue par le développement d'une filière conciliant l'éthique, le social et l'environnement... Cette structuration se fait notamment avec Biolait, autre organisation de producteurs 100 % bio, partageant les mêmes valeurs. Par ailleurs, pour palier, en Normandie, au déficit de production de viande blanche (production correspondant à une réelle demande), un travail est effectué depuis le printemps 2009. La mise en production de porcs et de volailles est désormais lancée, la filière organisée (transport, abattage...). Normandie Viande Bio cherche des producteurs intéressés par la mise en place d'ateliers (engraissements de porcs...) pour lesquels des solutions techniques simples peuvent être mises en uvre.
Dinde bio : Une volaille bien en chair
Gaëlle POYADE, AuteurEn élevage biologique, la dinde dispose de larges surfaces enherbées (au minimum 10 m²/individu). A l'intérieur du bâtiment, la densité ne doit pas dépasser 10 dindes/m² ; 2 500 volatiles sous le même toit sont le maximum. L'article revient sur le respect des besoins naturels de la dinde (par exemple, copeaux de bois préférables à la paille). Concernant l'alimentation bio, celle-ci est majoritairement produite sur la ferme (céréales, pois...). Des vitamines et minéraux sont administrés en complément... Des abreuvoirs goutte-à-goutte jalonnent toute la surface du hangar. La dinde bio est vaccinée uniquement contre la coccidiose et la peste aviaire et ne peut recevoir en plus qu'un seul traitement allopathique durant toute sa vie.
Economies d'énergie sur l'exploitation agricole
De multiples raisons, d'ordre économique, climatique ou réglementaire, poussent les agriculteurs à s'engager vers davantage de performance énergétique. Les consommations d'énergies directes (fioul, gaz, électricité...) et indirectes (intrants, aliments, matériels...) constituent une part importante du coût de production en agriculture. Dans un objectif de maîtrise des charges, l'exploitant a donc intérêt à modifier son équipement ou sa méthode de travail. Cette démarche lui permettra à moyen et long termes d'assurer la pérennité de son exploitation. Mais comment s'y prendre ? L'objectif de ce livre est de rassembler, dans un seul ouvrage, l'ensemble des données disponibles sur le sujet. Pour chaque production, sont décrites les caractéristiques des consommations, ainsi que les actions pratiques de réduction. De nombreux exemples et témoignages illustrent le propos.
Elivia, Valtero, Charal, St-Sever, Maître Coq : Le bio sort de sa niche
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurLes grandes marques de la boucherie-volaille s'intéressent au bio, devenu incontournable. Arrivé-Maître Coq, filiale de LDC, enrichit son offre de volailles bio : sachet de manchons et d'ailerons de poulet rôti bio (3,20 les 250 g) ; pots de gésiers (1,79 ) et de foies (1,89 ). Cette extension de gamme fait suite à d'autres lancements : Charal complète son offre de buf bio (steaks hachés 5 % MG, faux-filet et pavé). Elivia (ex-Soviba) et Valtero alignent une gamme complète. En volailles, les Fermiers Landais (St-Sever) lancent une offre de poulet fermier bio (poulet entier, ailes...).
Gestion du parasitisme : S'approprier des méthodes éprouvées
Gaëlle POYADE, AuteurSuite à l'instauration de la nouvelle réglementation et à l'absence de limitation des traitements antiparasitaires, les habitudes des éleveurs biologiques ne se sont pas fondamentalement modifiées, mais le risque existe que les nouveaux éleveurs convertis fassent moins d'effort dans ce domaine, particulièrement en volailles. Cependant, le règlement précise que les traitements antiparasitaires de synthèse doivent être utilisés uniquement en curatif, sans fixer néanmoins de seuils d'infestation. Ainsi, pour respecter ce texte, il conviendrait de disposer de l'avis d'un vétérinaire avant d'utiliser ces produits. L'identification des parasites et de la pression qu'ils exercent peut se faire par plusieurs moyens, en particulier l'analyse coprologique. En volailles, l'autopsie est plus fiable. En élevage ovin et caprin, le chercheur Jacques Cabaret a testé deux autres méthodes : 1) l'indicateur d'anémie (baptisé Famacha), réalisé à partir de l'observation de la paupière et qui renseigne sur la présence de deux parasites dont le strongle Haemonchus ; 2) l'index de diarrhée qui consiste à apprécier la consistance d'une dizaine de matières fécales et qui fonctionne avec tous les parasites. Une fois le diagnostic établi, il est possible de traiter avec des solutions alternatives mais il n'est pas toujours aisé d'évaluer leur efficacité. En général, ces solutions viennent en complément des pratiques d'élevage et permettent de rétablir un équilibre quand les conditions deviennent défavorables. Reste qu'en matière de parasitisme, les règles de prévention permettant de limiter l'infestation doivent être mises en uvre en priorité (alimentation, conduite du pâturage ).
Insectes et Acariens : Impacts sur les élevages
Gilles GROSMOND, AuteurCet article fait le point sur les dommages créés par les insectes aux animaux d'élevage : trouble du comportement, anémie, délabrement cutané, transmission de virus, bactéries et parasites. Un tableau résume l'action des principaux parasites externes des animaux. Pour lutter contre les insectes, des insecticides naturels et de synthèse existent. Une comparaison entre les deux possibilités est présentée. Les impacts des insecticides de synthèse sur la santé des animaux et l'environnement sont loin d'être négligeables en raison de leur rémanence et de leur usage qui entraînent des capacités de résistance. Les insecticides naturels ont, quant à eux, un impact environnemental très limité, en raison de leur courte durée de vie. Leur non-spécificité exige la mise en place de protocoles très stricts pour leur utilisation. Les deux types d'insecticides sont encadrés par des législations spécifiques qui définissent leur usage dans le cadre des directives sur les produits à effet biocide. Les insecticides naturels devraient être soumis à une demande d'Autorisation de Mise sur le Marché à compter de 2011.
Ist Bio wirklich gesünder ?
Machteld HUBER, AuteurL'auteure relate une expérience menée par le Louis Bolk Institute (Pays-Bas) montrant que les poulets bio ont des meilleures réactions immunitaires, à la suite de l'injection intramusculaire d'une protéine KLH (Keyhole Limpet Hemocyanin), que les conventionnels.
Journées techniques Elevage Biologique : Sélection animale, Diversité génétique & Agriculture Biologique : 13 & 14 octobre 2010, à Lons le Saunier
Etienne VERRIER, Auteur ; Anet SPENGLER, Auteur ; Pascale LE MEZENC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Ce document présente les conférences des "Journées techniques Elevage Biologique", prévues en octobre 2010, à Lons le Saunier (Jura) : - Séances plénières : L'amélioration génétique des animaux : aperçu historique, principes et application des productions sous cahier des charges ; Elevage bio de vaches laitières ; Des méthodes et des outils adaptés pour l'amélioration des animaux d'élevage ; La cryobanque nationale : préserver et gérer nos races animales d'élevage ; Sélection, systèmes de production et qualité des produits des vaches laitières ; - Ateliers bovins laitiers : Réflexion et témoignage d'éleveur : gestion de la sélection sur l'élevage ; La sélection pour des animaux adaptés à la diversité des élevages laitiers ; - Ateliers bovins allaitants : Réflexion et témoignage d'éleveur ; Sélectionner les troupeaux allaitants pour améliorer leur efficacité ; Schéma de sélection charolais actuel et besoins de l'élevage biologique ; - Atelier ovins laitiers : Réflexion et témoignage d'éleveur : la sélection en ferme - cas de la brebis laitière race Lacaune ; Intégration des éleveurs AB au schéma de sélection de la race corse ; La Thones et Marthod : une piste pour la bio ? ; - Atelier caprins : Réflexion et témoignage d'éleveur : insémination caprine ; La génétique au service de l'élevage caprin en agriculture biologique ; Comment utiliser l'insémination animale dans les ateliers caprins en agriculture biologique : - Atelier porcins : Les types génétiques porcins sélectionnés par GENE + et leur adéquation à la production bio ; La sélection porcine en France : quelles réponses pour la production de porc biologique ? ; - Atelier volailles : Sélection avicole et production biologique ; Volailles et ufs biologiques : génétique actuelle et perspectives ; - Présentation des fermes de la région ; - Posters.
Journées Techniques ITAB : Sélection animale : un thème encore peu exploré en AB mais prometteur
Aude COULOMBEL, AuteurL'article présente une synthèse des actes préparés pour les Journées Techniques Elevage ITAB 2010. Il présente : - L'amélioration génétique des animaux, application à des productions sous cahier des charges (à l'échelle d'une race, il est préférable de s'accorder sur des objectifs globaux communs et de maintenir une bonne diversité de reproducteurs pour que les éleveurs des différentes filières puissent trouver les animaux qui correspondent à leurs objectifs) ; - Des méthodes et des outils adaptés pour l'amélioration des animaux d'élevage (sélection génomique des veaux mâles laitiers dès la naissance avec une confirmation ultérieure de leur valeur par les performances des filles) ; - Bovins laitiers et génétique laitière : regards d'éleveurs Bio bretons (réflexion avec les herbagers sur la sélection à mener) ; - Bovins allaitants : sélectionner les troupeaux allaitants pour améliorer leur efficacité ; - Ovins laitiers : la sélection en ferme étudiée à travers la brebis laitière Lacaune (importance nouvelle attribuée à la résistance) ; - La Thônes-et-Marthod : une piste pour l'AB ?; - L'insémination en élevage caprin bio ; - La sélection porcine en France, les types génétiques sélectionnés par GENE® et leur adéquation à la bio ; - Les schémas de sélection actuels en volailles peuvent-ils répondre aux besoins de l'élevage bio ? (similitude des demandes entre éleveurs bio et Label rouge, recours à des croisements entre races anciennes et lignées commerciales).
Lien alimentation biologique/santé (Dossier - Qualité des produits bio)
Trois brèves composent cet article : 1) Utilisation des tests d'alimentation pour étudier le lien entre une alimentation bio et son impact sur la santé à travers les animaux (effets perçus sur les performances de reproduction et les réponses immunitaires) ; 2) Effets d'une alimentation biologique ou conventionnelle sur l'expression des gènes du jéjunum (partie de l'intestin grêle) chez les poulets (les analyses ont permis de trouver 49 gènes, dont 7 impliqués dans la biosynthèse du cholestérol, ces derniers étant plus exprimés auprès des volailles nourries en bio) ; 3) Effets d'une alimentation biologique ou conventionnelle sur des bio marqueurs de la santé, sur des poulets (les poulets nourris en conventionnel avaient un gain de poids plus élevé (teneur de l'alimentation en protéines supérieure) tandis que les poulets nourris en bio ont montré une réactivité immunitaire accrue, ainsi qu'une croissance de rattrapage un peu plus forte après le défi immunitaire).
Maman poule
Virginie LANDEMAINE, AuteurIl y a deux ans, Régine Chopin décidait de réorganiser sa vie après plusieurs années de comptabilité. Après le chantier de sa maison totalement écologique, elle s'est attaquée à l'élevage de volailles et lapins bio, ainsi qu'à du maraîchage, le tout faisant partie intégrante d'un écosystème où chaque élément a son rôle à jouer. Marans et Label Rouge Anjou constituent pour l'instant l'essentiel de son élevage de volailles composé de deux cents crêtes, mais elle désire à l'avenir privilégier la race Marans réputée pour la qualité de sa chair et de ses ufs. L'article revient sur les exigences d'un élevage biologique : respect d'un vide sanitaire, qui consiste à laisser libres les cases ayant contenu les volailles... ; préparation de la volaille (après abattage, à partir de 95 jours, par électronarcose, la volaille est ébouillantée, plumée, éviscérée avant d'être réfrigérée) ; mentions obligatoires liées à l'identification du poulet (date d'abattage, poids de l'animal, prix...) ; panoplie des soins (huiles essentielles et vitamines, alimentation de qualité, respect de l'animal et de son environnement (espace vital de 4 m² en extérieur et un maximum de 21 kg par m² en intérieur)).
A l'ouest, du nouveau à Tech-n-Bio
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurEn juin dernier, dans la version Ouest de Tech-n-Bio, l'élevage biologique et les grandes cultures se sont exposés au travers de conférences, d'ateliers, et de démonstrations. De nombreux exposants professionnels de la bio étaient présents afin de donner un maximum d'informations, notamment aux nouveaux convertis, ainsi qu'aux éventuels candidats. Les agriculteurs sont demandeurs d'informations très pointues (par exemple : quelles sont les solutions dans les élevages de poules pondeuses pour faire face à la réglementation de 2012 où les formules devront être composées de 100% d'aliments bio ?). Les filières avicole, bovins lait et viande se sont placées sous le feu des projecteurs de Tech-n-Bio.
Pascal Lemaire, directeur d'uf Nord Europe : « Nous recherchons des producteurs d'ufs plein air ou bio »
CULTIVAR, AuteurSuite à l'observation d'une mutation des consommateurs vers l'uf plein air, l'uf bio et l'uf label, Pascal Lemaire, directeur d'uf Nord Europe, conditionneur d'ufs, recherche des producteurs d'ufs bio ou plein air dans la région Nord. L'entreprise est en train de construire une usine d'aliments bio, en partenariat avec le groupe Carré à Doullens, dans la Somme, afin de construire une filière biologique régionale. Il estime qu'il faut prévoir un investissement de 35 euros par poule pour mettre en place un atelier de poules plein air, et de 40 euros par poule pour un atelier de poules biologiques. Des contrats sont réalisés avec les producteurs sur la durée de l'investissement, indexés sur le prix de l'aliment et les variations de prix des céréales. Côté temps, il faut compter 1 heure à 1 heure 30 pour un projet de 6 000 poules, et 3 heures pour un projet de plus de 30 000 poules.
La pondeuse Novogen Brown, une poule "tout terrain" !
G. LE BOUCHER, AuteurLes premiers résultats d'élevage de la poule pondeuse Novogen Brown viennent d'être publiés. Deux ateliers, le premier en production bio et le deuxième en standard, ont accueillis ces poules âgées, à ce jour, de 30 à 33 semaines. Chez le producteur bio, les poules ont été transférées à 17 semaines et deux jours, à 1,6 kg. Elles ont pondu très vite et le calibre des ufs a augmenté rapidement, ce qui lui a permis de changer d'aliment sans baisse de la production. Le pourcentage d'ufs déclassés est minime. Le taux de ponte maximale de 93 % s'établissait à 32 semaines. Certains constats sont identiques dans l'atelier standard. Sur cette exploitation (atelier de 63 000 poules), le taux de ponte s'élevait à 97,5 % au bout de 30 semaines. Transférées à 18 semaines, les poules sont très précoces. La viabilité du lot semble très bonne et le taux de mortalité est faible. Ces performances vont-elles se confirmer jusqu'à la fin de la ponte ? Cette souche semble être bien adaptée aux différents systèmes de production.
Le poulet bio sort de sa coquille (Dossier - Signes de qualité)
F. CARLUER-LOSSOUARN, AuteurDepuis 2007, la production de volailles bio est repartie à la hausse : le Vendéen Bodin revendique une production hebdomadaire de 34 000 poulets AB (le tiers du marché national) ; les Fermiers de Loué tablent sur une production d'environ 900 000 poulets bio pour 2010. Pour répondre à la demande des consommateurs en produits bio, les volaillers étoffent leur gamme. Cependant, le marché des volailles bio reste un petit marché, comme le souligne Yves de la Fouchardière, directeur des Fermiers de Loué. Patrick Freslon, Pdg de la société vendéenne Freslon, met en garde contre le lancement dans le bio des volaillers sans sécurisation des débouchés. Or, le poulet bio reste handicapé par ses niveaux de prix élevés (contrepartie de son mode de production spécifique, de ses faibles volumes...) : le PVC kilo d'un poulet PAC bio varie de 8,50 /kg à 12-14 /kg.
Prévenir les vers ronds parasites chez les poulets et poules pondeuses (Dossier : Santé des élevages biologiques)
Les poulets et poules pondeuses bio ont un accès obligatoire à un parcours extérieur. Elles sont donc confrontées à de nombreux macroparasites internes : ascaris, hetarakis ou syngames. En raison d'une durée d'élevage plus longue, l'infestation est plus fréquente chez les poules pondeuses que chez les poulets de chair. Pour éviter l'infestation, la meilleure stratégie est la prévention. Des pratiques, comme la rotation des enclos, la suppression des zones humides abritant les hôtes potentiels des parasites, la réalisation de vides sanitaires de 2 mois, paraissent essentielles pour lutter contre les vers parasites. Un projet de recherche mené par l'INRA, en cours de réalisation, et intitulé AlterAviBio, a pour objectif d'apprécier l'impact de l'accès à un parcours extérieur sur l'état sanitaire et le portage pathogène des volailles. Les résultats de ces études seront disponibles en 2011.
Production et emballage des ufs : Contrôle de la qualité et de la sécurité alimentaire
Ian D. OGDEN, Auteur ; Gabriela S. WYSS, Auteur ; Lorna LÜCK, Auteur ; ET AL., AuteurL'article, issu du programme européen « Organic HACCP », expose l'amélioration de la qualité et de la sécurité des ufs bio, de la production à l'emballage. Il aborde : la qualité de l'alimentation et de sa composition, en précisant les points importants à prendre en compte et à contrôler, (mycotoxines, dioxine...), ainsi que des recommandations (lieu de stockage propre, bonne gestion des parcours ) ; la gestion des poules (diminuer la présence d'oiseaux sauvages et de rongeurs sur le parcours ) ; la collecte et le stockage des ufs (collecte des ufs fréquente, refroidissement rapide des ufs ) ; l'emballage et le transport (identifier le producteur sur chaque emballage, s'assurer que les ufs restent au frais ). L'article précise également quelques repères sur la vente des ufs (marquage, réglementation).
Les règles européennes de la production biologique et leur application française : 14 fiches pour comprendre la réglementation en vigueur depuis le 1er janvier 2009
Permettant d'apporter une information concise, claire et pédagogique à quiconque souhaite avoir une première approche de la réglementation, ce DVD consigne les principales dispositions européennes régissant la production biologique et leur application française au travers de 14 fiches thématiques : - Informations pratiques ; - Productions végétales ; - OGM ; - Élevage : cadre général ; - Bovins destinés à la production de viande ; - Bovins laitiers ; - Ovins et caprins viande et lait ; - Porcs ; - Volailles de chair ; - Poules pondeuses ; - Escargots (ces 7 dernières fiches citées viennent en complément de la fiche "Élevage : cadre général") ; - Apiculture ; - Aquaculture ; - Produits autorisés en bio. Un point est précisé : ces documents de synthèse ne remplacent en aucun cas les textes officiels, qui peuvent évoluer.
Restauration collective : Annuaire des fournisseurs bio et en conversion de Rhône-Alpes : Epicerie - Fruits et légumes - Pain - Produits laitiers - Viande et volaille
L'annuaire des fournisseurs bio et en conversion de Rhône-Alpes à destination de la restauration collective est conçu en deux parties (un préambule, l'annuaire des fournisseurs de la restauration collective). Le préambule aborde plusieurs points : Repas bio en pratique ; Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? ; Je m'engage en agriculture biologique ; Une prise en compte de la saisonnalité des produits ; Pourquoi les produits bio peuvent-ils être plus chers ? ; 7 recommandations de base pour introduire des produits biologiques en restauration collective et garantir une maîtrise des coûts ; Etablir une relation partenariale avec les fournisseurs bio de proximité ; Les règles de communication des produits bio intégrés en restauration collective. L'annuaire des fournisseurs de la restauration collective se décline en différents types de produits : Multiproduits ; Boissons ; Epicerie ; Fruits ; Légumes ; Pains ; Poissons ; Produits laitiers ; Viandes et volailles. Un index par nom est également établi et présenté en fin de document.
Rhône : La vente directe avant tout
Samuel RICHARD, Auteur100% de vente directe pour ce couple de maraîchers installé depuis sept ans sur huit hectares dans les Monts du Lyonnais. Seulement un ha et demi est en maraîchage, le reste en prairies naturelles, temporaires et céréales, afin de produire l'alimentation des 80 poules pondeuses, et d'échanger avec les voisins paille et herbe contre du fumier Ajouter à cela des échanges de matériel en CUMA, de la main d'uvre partagée, une implication à la mairie, la gestion d'un gîte rural et l'éducation de trois filles : vous l'aurez compris, ce couple a opté pour optimiser l'ensemble de ses activités, le tout dans un esprit d'échanges et d'agriculture durable. La bio ? Ils y pensent : « Il ne nous manque pas grand chose pour être en bio, à part l'achat de plants et semences certifiés ».
Savoir tenir tête aux parasites
Veronika MAURER, AuteurL'article propose des techniques, telles qu'appliquées en Suisse, pour réprimer les poux rouges (dermanysses) et maîtriser les parasites gastro-intestinaux (endoparasites), deux parasites que subissent les volailles (et les poules en particulier) dans l'aviculture de plein air. Les poux rouges infestent les poules pendant leur sommeil. Les moyens à employer pour maîtriser les parasites consistent à traiter le poulailler (car les poux rouges se cachent dans les fentes et les fissures). Dans les poulaillers bio, il existe un système à trois niveaux selon le degré d'infestation (nettoyer à fond le poulailler entre deux séries ; si des problèmes apparaissent pendant une série, utiliser de préférence des produits naturels comme des huiles végétales... ; si des endroits restent infestés, traiter localement avec un acaricide naturel). La principale espèce de vers intestinaux, l'ascaris, peut en cas de forte infestation des poules provoquer une baisse de l'ingestion d'aliments, des diarrhées... Diverses mesures préventives peuvent contribuer à diminuer la pression infectieuse (cependant, des essais pluriannuels ont montré que ces parasitoses ne sont que peu influencées par la gestion des parcours et des litières : une plus faible pression infectieuse ne signifie pas toujours une plus faible infection des poules). Pour les fermes bio, la stratégie de lutte doit comprendre aussi bien des mesures préventives que curatives. Un tableau présente les principales espèces de vers parasites des poules (Ascaris, Némathelminthes, Capillaires, Cestodes).
Un tiers des bio bretons en strict circuit long
Emmanuelle DERAEVE, AuteurDepuis 2005, en Bretagne, le pourcentage de fermes bio pratiquant la vente en circuits courts est en constante augmentation (+ 15 % par an). En 2008, près de 4 400 paniers par semaine et 7 000 caissettes sur l'année ont permis de commercialiser directement, du producteur au consommateur, légumes, pain, produits laitiers, fruits, viande, ufs. L'article revient sur le développement des circuits courts : un quart des producteurs bio font de la vente à la ferme, 250 producteurs bio se rendent sur 2,5 marchés par semaine en moyenne sur l'ensemble du territoire breton... L'article signale, par ailleurs, qu'un tiers des fermes bio ne commercialisent leurs produits qu'en circuits longs (34 %). Parmi ces fermes, on trouve la plupart des élevages laitiers et des poulaillers de pondeuses pour qui les filières longues sont organisées. Le réseau GAB-FRAB Bretagne travaille avec les opérateurs et l'interprofession à la sécurisation de ces filières... Côté transformation, sont évoqués l'équipement des fermes, ainsi que des projets d'ateliers de transformation laitière. Par ailleurs, des chiffres clés sont donnés et sont également indiqués, à l'aide de schémas, l'évolution des circuits de commercialisation des produits bio depuis 5 ans, ainsi que les formes de commercialisation en circuits courts en 2008.
Vente directe de moutons bio : Ne pas mettre tous ses agneaux dans le même panier !
Ludovic BOUDEAU, AuteurL'article présente le fonctionnement d'une exploitation, à Saint André 13 Voies (Nord Vendée), produisant agneaux et poules pondeuses en agriculture biologique. L'exploitation convertie en agriculture biologique depuis 2001 est conduite par quatre associés. Ils mènent un troupeau de 1 000 brebis et 15 000 poules pondeuses sur 150 ha dont 85 ha d'herbe. Les agnelages sont étalés sur toute l'année pour répartir le travail et la vente des agneaux, ce qui oblige à utiliser le photopériodisme afin de déclencher artificiellement la saison sexuelle en période hivernale. La production est optimisée par différentes opérations : contrôle de croissance, échographies, caudectomie (ablation de la queue des agnelles) et distribution d'argile pour limiter les diarrhées. L'autonomie alimentaire de l'exploitation est permise par l'assolement (maïs-féverole-mélange-prairie), une partie du maïs étant vendue en échange d'aliments volailles. 1 200 des 1 500 agneaux produits annuellement sont vendus en direct, la production de 13 000 ufs/jours est vendue à Norea. L'atelier poules pondeuses génère 60 % du revenu total, mais demande plus d'investissements.
Volaille de chair et plan salmonelle : Tout savoir pour ne pas y laisser de plumes
David ROY, AuteurLe dépistage des infections à Salmonelles est obligatoire depuis le 1er janvier 2009 dans tous les ateliers de plus de 250 poulets de chair. Des prélèvements de fientes doivent être réalisés dans chaque bâtiment et l'analyse doit être faite trois semaines avant l'abattage. L'analyse des prélèvements, à la charge de l'éleveur, doit être réalisée au sein d'un réseau de laboratoires agréés ou reconnus. Il est interdit de transférer un troupeau à l'abattoir avant notification du résultat de l'analyse. Ce résultat doit être transmis à l'abattoir et l'éleveur doit garder un exemplaire pendant au moins 2 ans. Une dérogation pourra être obtenue après un an sans contamination et sous certaines conditions. En cas de suspicion d'infection, les animaux sont bloqués et des analyses complémentaires doivent être faites. Si l'infection est confirmée, les conséquences financières seront lourdes puisque l'abattoir ne pourra pas commercialiser normalement les volailles. En cas d'infection confirmée, seule l'opération de nettoyage désinfection peut être partiellement indemnisée par l'Etat à hauteur de 1,27 par m². En outre, les mesures de décontamination des bâtiments et des parcours sont souvent contraires au règlement européen de l'AB (produits non autorisés).
Votre basse-cour écologique (Nouvelle édition)
La disparition progressive de la basse-cour familiale et l'essor des élevages industriels font peser une grave menace sur le fabuleux patrimoine des races domestiques, amélioré de génération en génération, ainsi que sur le savoir-faire attaché à cette activité. Jérôme Chaïb, écologue, plaide pour un renouveau de ce loisir productif. Fondé sur sa propre expérience et sur celle de nombreux éleveurs, ce guide présente tous les conseils nécessaires pour réussir une basse-cour écologique. Races, parcours, locaux, équipements, reproduction, alimentation, élevage des jeunes, hygiène et soins naturels, tous les aspects pratiques sont passés en revue, pour les différentes espèces (lapins, poules, canards, oies, dindons, mais aussi pigeons, cailles...).
Une adaptation du système à son environnement : Focus sur l'atelier volailles
Joannie LEROYER, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurBernard Naulet est installé sur une ferme de cent-soixante hectares en Vendée. Après avoir cherché durant plusieurs années quels ateliers et quel type de système adopter, il a finalement choisi d'élever des vaches allaitantes et des poulets de chair en agriculture biologique. Il produit 11 100 poulets par an avec deux bâtiments mobiles de 120 m², déplacés tous les 110 jours ; un terrain, assez humide, situé entre la plaine et le Marais Poitevin, constitue les parcours. Trois paillages sont réalisés par bandes. La rotation du système dure 8 à 9 ans (prairie, blé ou mélange, luzerne, maïs) et permet à l'éleveur d'être autonome en aliments. Les poulets sont vendus en vente directe ou à travers l'atelier de transformation Bio Loire Poitou qui répond à trois cahiers des charges : AB, Nature et Progrès et Biocoop.
L'agriculture durable : Une voie d'avenir : Grands principes de l'agriculture durable ; Méthodes et indicateurs ; Témoignages de producteurs
Le dossier a pour objet de mieux comprendre ce qu'est l'agriculture durable (qui inclut l'AB), son mode de fonctionnement et ses atouts pour développer l'agriculture de demain, centrée sur l'homme, la nature et le territoire. Le document établit, en introduction, comment l'agriculture durable tend à s'orienter vers de nouvelles formes d'énergie, une efficience économique et le respect des ressources naturelles ; et comment elle peut répondre aux besoins de souveraineté alimentaire... puis il traite plusieurs problématiques : - Agriculture durable : les grands principes ; - Une agriculture en progrès continu ; - Pour évaluer l'agriculture durable ; - 4 fermes engagées en agriculture durable (dont 2 en bio) ; - Passer au durable sur vos territoires.
Bretagne : A Guichen, la Terre est de plus en plus un métier
Gaëlle POYADE, AuteurLes conférences de la 18ème édition du Salon Ille et bio de Guichen (35) ont permis de présenter deux expériences d'ateliers de transformation de proximité. Le projet Isomir (Industrialisation solidaire en milieu rural), réalisé en partenariat avec l'Adie (micro-crédit), a pour but de concevoir un modèle d'outil de transformation collectif facile à mettre en place par un groupement de producteurs. Dans la deuxième expérience, la Cuma (Coopérative d'utilisation du matériel agricole) du Champ du Coq, à Plessé (35), gère un outil d'abattage qui sert 46 producteurs (dont 4 en bio) et concerne 48 000 volailles.
Cahier technique : Produire du poulet de chair en AB
Joannie LEROYER, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2009Ce cahier technique s'adresse à l'ensemble des acteurs de la filière "poulet de chair biologique" et plus particulièrement aux professionnels s'orientant vers la conversion ou la création d'un atelier. Il présente l'ensemble des caractéristiques techniques de la production, selon les principes de l'agriculture biologique. Ce document est composé des huit parties suivantes : I - Intégrer la filière française ; II - Avoir un élevage performant ; III - Adapter son système de production ; IV - Respecter la réglementation ; V - Choisir des souches adaptées ; VI - Optimiser son système d'alimentation ; VII - Gérer l'équilibre sanitaire des animaux ; VIII - Aménager ses parcours. Ceux qui souhaitent approfondir certains points ou se faire accompagner dans leur recherche d'informations trouveront, en fin de document, des éléments bibliographiques, ainsi qu'une liste des acteurs à contacter. On trouve également, en Annexes (http://www.itab.asso.fr/downloads/fiches-elevage/tableaux-poulet.pdf), un Tableau d'enregistrement permettant de déterminer la marge brute par lot et par m2, et un Tableau permettant de calculer le temps passé sur un lot.
Construire un poulailler en bottes de paille (1/2)
Lydia CHRISTMANN, AuteurLe poulailler proposé est conçu pour accueillir 4-5 poules (10 au maximum). Il est construit avec des matériaux simples, peu coûteux ou de récupération. La mise en oeuvre de la paille et de l'enduit en terre nécessite l'aide de quelques personnes. Les conseils donnés, accompagnés de schémas, concernent les fondations, la fabrication de l'ossature et du toit.
En Deux-Sèvres : Des volailles bien en chair !
Gaëlle POYADE, AuteurFils d'agriculteur, Jean-Paul Bariet a tout naturellement repris les terres de son père au moment de son installation en 1975. Située au sud-est de Cholet, l'exploitation est en plein dans la zone de prédilection des Etablissements Bodin, transformateur de volailles biologiques. Lorsqu'en 1998, les établissements Bodin prospectaient de nouveaux éleveurs, Jean-Paul Bariet cherchait à se diversifier et a saisi cette opportunité pour tester la conduite biologique. Fort de sa réussite en volailles de chair, il convertit en 2002 l'intégralité de sa ferme, soit 80 hectares, 100 brebis et 40 vaches allaitantes. A l'Epinay, les époux Bariet, aidés, par ailleurs, d'un jeune apprenti à mi-temps, se partagent l'activité avicole. 25 000 volailles grandissent, chaque année, dans la ferme. L'article donne des informations sur la conduite des volailles ; l'achat de l'alimentation des volailles à Bodin Nutrition Animale qui travaille en étroit lien avec la coopérative agricole vendéenne (Cavac) - l'autonomie alimentaire, qui consiste à produire sur son exploitation au moins la moitié de l'alimentation distribuée au troupeau, a été assouplie dans le nouveau cahier des charges européen qui a pris effet en janvier 2009 et s'entend désormais par région - ; l'appartenance à un groupement professionnel (80 éleveurs du réseau Valiance sont liés par contrat avec Bodin) et le confort de travail ; la gestion de la santé animale.
Développer les productions agrobiologiques en Alsace : La production céréalière et de volailles de chair
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". En Alsace, l'OPABA (Organisme Professionnel de l'Agriculture Biologique) souhaite notamment développer la production de volailles de chair et de céréales bio. Plusieurs questions se posent : Quels sont les moyens à mettre en oeuvre pour développer ces productions ? Quelles sont les données techniques pour ces deux filières ? Sont-elles suffisamment diffusées auprès des agriculteurs ? Ces questions ont permis de déboucher sur la problématique qui a été traitée au cours des 16 semaines de stage : "Développer les productions agrobiologiques en Alsace : La production céréalière et de volailles de chair". Cette problématique a été traitée à travers deux moyens choisis préalablement avec l'OPABA : l'étude de conversion d'un atelier de volailles de chair en agriculture biologique et la réalisation d'une journée de vulgarisation des techniques bio en céréales et oléoprotéagineux. Après une remise en contexte de l'étude, des moyens choisis et une synthèse des recherches réalisées, la méthodologie est présentée. L'analyse de la conduite de l'atelier et du coût de production du système de volailles de chair est détaillée pour déboucher sur un prix de vente minimal des volailles pour permettre une rentabilité de l'atelier. Une synthèse des travaux met en relief les actions futures pouvant être mises en place par l'OPABA pour dynamiser ces deux productions.
Dossier - Elevage : Atteindre l'autonomie alimentaire en élevage biologique
Joannie LEROYER, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL.Ce dossier consacré à l'autonomie alimentaire en élevage biologique est composé des articles suivants : - Identifier le potentiel herbager de sa ferme ; - Clés de l'autonomie alimentaire en élevage biologique de bovins allaitants : A Thorigné d'Anjou ; - Clés de l'autonomie alimentaire en élevage biologique de bovins allaitants : Aux Bordes ; - Porcs biologiques : Vers des aliments engraissement 100% AB fabriqués à la ferme ; - Volailles biologiques : A la recherche d'un équilibre des rations.
Dossier : Fabrication d'aliments pour animaux : Une filière stratégique pour la bio
Françoise FOUCHER, AuteurL'entrée en application du règlement européen 834-2007, depuis le 1er janvier 2009, impose de nouvelles contraintes aux fabricants d'aliments bio pour le bétail. A travers l'interview de plusieurs d'entre eux, l'article expose comment ces derniers perçoivent la nouvelle réglementation. La régionalisation des approvisionnements est déjà effective chez les fabricants d'aliments bio pour des raisons de coût de transport, de taxe carbone et d'éthique. La mise en place de nouveaux élevages bio, notamment en volailles de chair, poules pondeuses et porcs, augmente la demande en aliments, mais les fabricants estiment s'y être préparés en stimulant les conversions céréalières, même progressives, afin de disposer plus facilement de ressources locales. Si les approvisionnements en matières premières ne suscitent pas d'inquiétude aujourd'hui, l'obligation de formuler à 100% bio pour les monogastriques à l'horizon 2012 partage les opérateurs. En effet, pour apporter suffisamment d'acides aminés essentiels, les fabricants d'aliments bio incorporent des protéines de pomme de terre et du gluten de maïs qui ne sont pas disponibles en bio. Sans ces produits, certains fabricants craignent des baisses de production sur les animaux et des pertes économiques pour les éleveurs. D'autres parviennent à maintenir quasiment les performances zootechniques avec des formules 100% bio mais avec un coût de formule supérieur, une formulation plus complexe et le risque d'écarter certaines céréales moins intéressantes. En revanche, l'autorisation d'unités mixtes de production d'aliments (bio et non bio) dans la nouvelle réglementation provoque l'unanimité contre de l'ensemble des opérateurs, avec des risques de contamination forts de divers composants et d'OGM.
Dossier : Filières bio
S. MERCHAT, AuteurCe dossier sur les filières avicoles bio regroupe trois articles. Le premier concerne le dernier salon Tech & Bio qui a eu lieu les 8 et 9 septembre 2009 dans la Drôme. Cette édition s'est caractérisée par un succès croissant, avec une augmentation du nombre de visiteurs et divers pays représentés. Ceci est à mettre en relation avec l'expansion de l'AB qui a vu une augmentation au niveau national de 11 % du nombre de fermes engagées en bio entre 2007 et 2008. Les filières cherchent à "recruter" de nouveaux éleveurs. Le second article porte sur les actions du GIE Zone Verte en faveur des médecines alternatives, en particulier dans les élevages avicoles bio. Cet article présente le panel de thérapies non allopathiques utilisables, de l'homéopathie à l'oligothérapie. Zone Verte a notamment mis en place des cycles de formation à destination des éleveurs de volailles bio. Enfin, le dernier volet de ce dossier est la présentation d'une ferme bio de la Drôme qui associe trois activités : les grandes cultures, les plantes aromatiques et médicinales et un atelier volailles de chair. Cette exploitation voit son atelier volailles en pleine expansion avec 2200 m² de poulaillers et 100 000 poulets par an. De même, 675 tonnes par an d'aliment volailles sont produites sur la ferme. Tout vise à accroître l'autonomie, comme le montrent les projets d'installation de panneaux solaires, de méthanisation pour chauffer les poussinières ou encore de production à la ferme de vermifuges à base de plantes.
Dossier : Labels
Jean-Sébastien MOIZAN, Auteur ; Anne-Marie PAULAIS, Auteur ; Loïc DOUMALIN, Auteur ; ET AL.Ce dossier regroupe divers articles sur les labels en production aviaire. Certains présentent un bilan pour 2008 de divers syndicats ou groupements de producteurs : le Syndicat Malvoisine, les Fermiers de Loué, les éleveurs de Challans, les éleveurs du GEVABA, la filière des volailles du Charolais, Périgord Aviculture et Volailles d'Albret. Un article porte sur le rapprochement entre bio et Label Rouge. Ainsi, une table ronde "Bio et Label Rouge : des filières complémentaires" a été organisée par le Synalaf le 4 juin 2009. Ces deux filières sont complémentaires avec leurs différences. Le Label Rouge est un produit de qualité à prix raisonné, ouvert sur les filières longues et bien présent sur la restauration collective. Le bio, avec une filière plus atomisée, est dominé par le circuit court, séduisant une clientèle plutôt urbaine et aisée, et est encore peu présent en restauration collective. Mais le mouvement des conversions est très marqué en 2008 avec une augmentation (surtout due à des cheptels plus importants) de 17 % des poulets bio et de 5.2 % pour les poules pondeuses. La structuration de la filière bio pourra s'appuyer sur l'expérience Label Rouge. Notons le cas du label "Fermiers de Loué" qui a développé un volet bio, avec en 2008 une progression de 11% en poulets bio et 15 % en ufs bio. Ce label s'engage fortement dans le développement durable, avec notamment un programme en faveur de la production locale de céréales et de protéagineux en bio.
Elevages de poules pondeuses : ça roule pour l'uf bio
Claire DIMIER-VALLET, AuteurLe marché des ufs bio est très déficitaire face à une demande qui explose. Ces derniers représentent déjà 6,1% de la production avicole totale, grâce à 701 élevages certifiés. Les 424 millions d'ufs bio produits sont écoulés pour moitié en grande et moyenne surface. Pour répondre à cette demande, de nombreux élevages se mettent en place et beaucoup d'autres devront s'installer. Ceci devrait être facilité par l'évolution réglementaire qui entraîne l'assouplissement de certaines règles en agriculture biologique. De nombreux éleveurs qui ont suivi jusqu'ici les règles du REPAB-F souhaitent cependant conserver leur démarche actuelle. Les principales mesures de la nouvelle réglementation appliquées aux poules pondeuses sont données en détail concernant : - les bâtiments ; - les parcours ; - les poulettes ; - l'alimentation ; - les soins aux animaux. Les clés techniques pour la réussite d'un élevage repose essentiellement sur les éléments suivants : - le choix des poulettes ; - le respect des vides sanitaires ; - l'éducation des poulettes ; - le choix d'un programme lumineux ; - les cures régulières de minéraux et huiles essentielles ; - une eau de qualité en quantité suffisante. Les systèmes de deux éleveurs sont présentés, l'un en vente directe, l'autre en contrat de reprise. Les alternatives aux tourteaux de soja bio sont présentées ainsi que le projet Casdar Avibio.
Equipement : Construire un poulailler en bottes de paille (2/2)
Lydia CHRISTMANN, AuteurConseils pour finir la construction du poulailler, commencée au Quatre Saisons du Jardin Bio n°175 (de mars/avril 2009): remplissage et finition des murs, mise en place de l'enduit de corps, végétalisation du toit.
Etude sur la situation et les perspectives de l'agriculture biologique en Provence-Alpes-Côte d'Azur - Phase 2 : Perspectives d'évolution de la filière biologique régionale à l'horizon 2012 et 2020 - Août 2009
L'étude, réalisée par le cabinet BLEZAT CONSULTING pour le compte de la préfecture de la Région PACA, porte sur la situation et les perspectives de l'agriculture biologique en Provence-Alpes Côte d'Azur. La phase 2 de l'étude concerne les perspectives d'évolution de la filière biologique régionale à l'horizon 2012 et 2020. Après une présentation des objectifs de cette phase d'étude et d'une note méthodologique, l'étude s'organise comme suit : - Analyse des tendances générales (le contexte mondial, tendances européennes et nationales, les spécificités régionales, les tendances sectorielles) ; - Scénarios d'évolution de l'AB en 2012 et 2020 (projection des tendances en 2012, définition des scénarios pour 2020).
La Ferme de Ventraben (26) ouvre ses portes : Alain Guichard : "Créer un effet d'équilibre"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlain Guichard s'est installé, en 1976, sur la Ferme biologique de Ventrabren, dans la Drôme. A cette époque où les aides étaient rares, il a dû emprunter la voie de l'auto-construction et de l'autonomie. Aux plantes à parfum, aromatiques et médicinales qui étaient sa première production, sont venus s'ajouter, au fil des ans et des associés, les grandes cultures et les poulets de chair. Il témoigne ici de la conduite et de la complémentarité de ce système dont il maintient la viabilité grâce à de bonnes performances et à une optimisation des ateliers, ce que quelques chiffres sur l'exploitation viennent étayer.
Filière volailles : Pas de production sans abattoir !
C. JAHNICH, Auteur ; F. DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurLes abattoirs ferment leurs portes les uns après les autres, mettant en péril les filières de production organisées. En Auvergne, la filière volailles poursuit néanmoins son développement, grâce à un maillage territorial pour le moment suffisant. Certains aviculteurs font aussi le choix d'abattre eux-mêmes leurs volailles pour rester indépendants. Le dossier a recueilli les propos de Marc Saulnier, directeur général des abattoirs Arrivé Auvergne, dans l'Allier, qui prévoit d'investir encore pour devenir leader national en volailles fermières bio dans les cinq années à venir ; il revient sur l'intérêt, pour la filière avicole en Auvergne (qui a le vent en poupe, notamment en bio), de pouvoir abattre, pour produire et pour commercialiser. Car, comme le confirme Jean-François Ponsot, directeur de l'interprofession avicole d'Auvergne à la Chambre régionale d'agriculture, "l'abattoir est la clé de voûte de la filière" ; il témoigne sur la possibilité d'investir dans un abattoir personnel, comme l'a fait Florence Fayolle, à Domaize (63), qui conduit en bio son élevage de volailles ; il évoque le choix de Sédivol, dernier abattoir de volailles en Puy-de-Dôme, qui travaille essentiellement avec des intégrateurs. Il achète les volailles sur pieds, les abat et les commercialise, faisant reposer son activité sur du poulet label ou certifié.
Les filières label et bio en pleine discussion...
E. VIENOT, AuteurCet article présente les principaux thèmes abordés le 31 mars 2009 au cours de la journée nationale des volailles sous signes de qualité organisée par l'Itavi. Le premier point porte sur la récente modification de la législation qui fait que le poulet bio peut être abattu à 70 jours (à condition d'utiliser des souches à croissance lente). La filière Label Rouge s'interroge sur les conséquences à son niveau de cette nouvelle disposition. Il est aussi noté que le goût d'un tel poulet bio pourrait décevoir le consommateur et qu'il ne pourra pas porter la mention "poulet fermier". Autre point discuté : les divergences de stratégies au sein de la filière Label Rouge. Certains de ses acteurs veulent la tirer vers le "haut", notamment par l'abandon des OGM ou des anti-coccidiens. Au final, le soin est laissé aux ODG (Organisme de Défense et de Gestion), de prendre leurs responsabilités sur les OGM. Le dernier point abordé, sans prise de décision finale, porte sur la possible évolution de la notice technique Label Rouge afin de baisser les coûts de production. Cet article présente aussi un tableau sur les chiffres de la production de volailles de qualité : la filière bio a présenté de nettes augmentations de production en 2007, au contraire de la filière Label Rouge.
Il est libre mon poulet bio
Emmanuelle VIBERT, AuteurEn France, 85 % des élevages de poulets seraient intensifs. Après un rappel sur les signes officiels de qualité, sont évoquées les conditions d'élevage des volailles AB. Sur le plan du bien-être animal, en ce qui concerne les exigences en bio, c'est quasiment la même chose que le Label Rouge, avec des avantages supplémentaires : la taille du poulailler est réduite de moitié (200 m² maximum) et la surface de plein air est double. C'est du côté de l'alimentation que les volailles AB se distinguent (il doit s'agir à 90 % de produits bio et, évidemment, les OGM sont bannis). Question traitement, la préférence des éleveurs se porte sur l'homéopathie et la phytothérapie (les antibiotiques sont limités et doivent être exceptionnels). Selon l'Agence Bio, la France a produit 5 millions de volailles AB, en 2007. Cela ne suffit pas à répondre à la demande, mais on trouve de plus en plus de volailles AB, y compris dans la grande distribution. Un tableau comparatif donne des informations sur les 4 modes de production suivants : standard, sous mention "Critères qualité certifiés" (CQC), Label rouge, Agriculture biologique, en ce qui concerne la souche, l'âge d'abattage, le type d'élevage, la taille du poulailler, la densité dans le poulailler, l'espace en plein air, l'alimentation, la garantie de qualité supérieure, le contrôle tiers. Sont également présentées certaines races : Dame noire, coucou de Rennes, poule gasconne.
Ile-de-France : La poule sort de son pot
Gaëlle POYADE, AuteurLe Gab Ile-de-France, en partenariat avec la Bergerie Nationale de Rambouillet, a mis en place une filière de collecte, abattage et vente de poules pondeuses de réforme. Les collectivités ont été les cibles de prédilection, et notamment un restaurant interministériel.
Itab : Bilan 2008 des activités : (suite) Commissions Qualité et Elevage
ITAB, AuteurLa commission qualité de l'Itab poursuit son travail sur le pain (projet Orgabread en constitution, projet Pays Blé en Bretagne accepté début 2009) sur les méthodes globales d'analyse de la qualité et sur le paquet Hygiène (en lien avec les principes de l'HACCP). En élevage, l'Itab intervient sur la volaille (deux projets en cours), le lapin et le porc (création de groupes de travail spécifiques), les prairies et la fièvre catharrale. L'Itab participe à plusieurs projets français ou européens.
Jardins de Cocagne : Comme une plante qui perce le bitume
Jean-Guy HENCKEL, Auteur ; Stéphanie ROBERT, Auteur ; Pierre ACCARDJean-Guy Henckel, qui a fondé le premier Jardin de Cocagne en 1991, évoque les mutations du monde depuis la fin des "30 glorieuses" et l'intérêt, dans ce contexte, d'initiatives solidaires évolutives, et innovantes au rang desquelles peuvent être rangés les Jardins de Cocagne. Aux Jardins de Cocagne de Couzeix dans le Limousin et de Laragne-Monteglin dans les Hautes-Alpes, on ne cultive pas seulement la solidarité et des légumes biologiques, on élève aussi, selon les principes de l'agriculture biologique, des poules pondeuses. Les adhérents peuvent, s'ils le souhaitent, avoir des oeufs dans leur panier. Cette activité suppose une bonne organisation de travail et des compétences techniques pour lesquelles un salarié est employé dans chacun des Jardins de Cocagne. L'année 2007 a donné jour à deux concepts innovants : des Jardins Fleurs de Cocagne. Ces jardins sont situés à Avignon (Vaucluse) et à Saint-Pierre de Boeuf (Loire). Des fleurs rustiques et champêtres y sont cultivées en agriculture biologique, ce qui n'existe pas, ou très peu, en France. Une présentation est faite du Jardin Mosaïque (porté par l'association Terre Ferme), installé au pied du Mont Pilat, entre Lyon et Saint-Etienne. Jacques Girerd, qui en est le directeur, souligne les vertus de la terre et du bio sur le plan social et humain. Au coeur du Pays Bigouden, à Loctudy (Finistère), est créée l'association Le Panier de la mer. C'est un atelier de transformation du poisson invendu à la criée et destiné à l'aide alimentaire. En 2001, l'activité est élargie à la production maraîchère bio. En 2007, la directrice, Hélène Rochet, a conduit la structure vers le réseau Cocagne.
Je veux des poules ! : 50 recettes pratiques et rigolotes pour créer votre premier poulailler et installer au jardin les poulettes de vos rêves
Si vous faites partie de ces intrépides jardiniers bien décidés à adopter la "poule attitude", ce petit guide sera utile pour réussir la première basse-cour. Casting, poulailler, équipements, menus, soins, poussins..., tous les sujets sont détaillés, étape par étape, et en images. Productrices d'ufs, ces gratteuses invétérées donneront aussi un coup de main au jardin en traquant limaces, larves et moucherons. Au sommaire de l'ouvrage : - Avertissement au lecteur (futur passionné de poulettes qui s'ignore) ; - Un jardinier averti en vaut deux : ce qu'il faut savoir pour débuter ; - À l'heure du poule-casting, faites le bon choix ! ; - Poulailler, perchoir, enclos... rien n'est trop beau pour elles ; - Le menu de vos championnes, entrée et dessert compris ; - Corvées, sales caractères et petits problèmes quotidiens ; - Trousse de secours : coups de chaleur, bobos et poussins... ; - Votre jardin et vos poules : le début d'une belle histoire ; - Oies, canards, renards, rats et chats...
Lycée agricole de Mirecourt dans les Vosges : La rentabilité de la ferme passe par la maîtrise des dépenses d'énergie
Jean-François RIVIERE, AuteurLes salariés de la ferme de Braquemont au Lycée agricole de Mirecourt travaillent depuis 1995 à l'amélioration de l'exploitation par rapport à l'environnement et à la rentabilité, points qui vont de pair. Les actions sont multiples et commencèrent par l'abandon des cultures de céréales, inadaptées aux conditions pédologiques des parcelles, pour passer à l'herbe qui y est très bien adaptée. Excepté le tourteau de colza acheté en Allemagne, les différents composants des rations des animaux (agneaux, vaches laitières, veaux, porcs et vollailles) viennent exclusivement de la région Lorraine, le pâturage étant utilisé autant que possible. En 2005, un chauffe-eau solaire a été installé, puis une centrale photovoltaïque en 2008, avec l'aide financière de la région. La ferme s'investit aussi dans le développement local : - du bois-énergie par la valorisation de la biomasse des haies et des bordures de bois, forêt et rivière et par l'installation d'une chaufferie collective ; - de la vente directe en partenariat avec d'autres agriculteurs avec un projet de magasin qui ouvrira prochainement. A ceci s'ajoutent l'arrêt de l'usage des produits phytosanitaires, la plantation de haies et la réalisation de composts. Un bilan énergétique de l'exploitation - Bilan Planète - est réalisé avec l'association Solagro tous les ans. Les professeurs et élèves de BTS ACSE sont souvent associés à l'étude technico-économique des projets. Ils se penchent actuellement sur les conséquences d'un passage de la ferme en agriculture biologique.
Ma petite basse-cour bio
A la campagne comme aux abords de la ville, il est possible de créer une basse-cour dans son jardin. Mais encore faut-il avoir toutes les connaissances indispensables pour ne pas faire d'erreurs, surtout si celle-ci est bio. Aussi, l'auteur confie dans cet ouvrage son expérience et donne toutes les clés pour bien débuter et conduire un petit élevage bio de poules, d'oies, de canards, de dindes et de lapins : choix de la race, acclimatation des espèces, construction et aménagement du logement, alimentation, cohabitation avec les autres animaux... Quel que soit son souhait - ramasser des oeufs frais, animer son jardin, être débarrassé des limaces ou dispensé du passage de la tondeuse,... - , ce rêve est à portée de main !
"Notre passage en bio entraîne peu de changements"
Véronique BARGAIN, AuteurGilles Fraslin et Nicole Sellier ont repris, il y a quelques années, une exploitation de 33 ha et son atelier de poules pondeuses et y ont créé un atelier ovin de 110 brebis, tous les produits étant commercialisés en vente directe. Avec l'aide du GAB 44, ils ont étudié la faisabilité d'une conversion en agriculture biologique en prenant en compte divers points clés, détaillés ici : - la partie végétale (assolement, rotation, potentiel des sols, fertilisation, plan d'épandage ) ; - l'alimentation (ration, autonomie alimentaire) ; - l'approche sanitaire (méthodes de lutte antiparasitaire) ; - les bâtiments et le matériel ; - l'approche économique. Du fait de bonnes conditions pédologiques et de pratiques actuelles proches du bio, avec notamment un souci d'autonomie, la conversion devrait entraîner peu de changements pour la partie végétale et l'atelier ovin. L'atelier poule est plus problématique du fait de l'achat de 40% des rations et ne devrait pas être converti dans l'immédiat. Côté économique, l'incidence du passage en bio devrait conduire à une amélioration du résultat de 10 000 .
La place de l'homéopathie dans l'agriculture biologique, cas particulier de l'élevage : réglementation, avantages et utilisation
Ce mémoire pour l'obtention du diplôme universitaire d'homéopathie apporte divers éléments sur la place de l'homéopathie en élevage biologique. Ce document est divisé en deux parties. La première présente une synthèse sur la législation en agriculture biologique (AB) et en particulier ses conséquences en terme de santé des animaux. Cette partie porte aussi sur les liens entre AB, environnement et nutrition ou présente encore des données chiffrées sur la place de cette agriculture en France et ailleurs. La seconde partie, plus spécifique à l'homéopathie, présente les grands principes de cette médecine, ses avantages et limites, les grandes bases de la consultation vétérinaire et de la prescription médicale homéopathique. Divers exemples de l'utilisation de cette médecine sont aussi donnés, notamment en élevage bovin lait ou de volailles. Enfin, il est exposé quelques cas de recherche en homéopathie vétérinaire. Ce travail souligne les adéquations fortes entre cette médecine et l'agriculture biologique, le fait que le malade (l'animal ou le troupeau) soit au centre de la démarche de soins ou encore le rôle de l'exploitant, aussi bien comme observateur de son troupeau que comme élément de la pathologie à soigner, cette médecine s'appuyant sur une approche globale. Enfin, la question de l'intérêt de la recherche en homéopathie est abordée.
Le point avec Qualité France : Modifications du guide de lecture
Gilles BILLON, AuteurDes points d'application et d'interprétation des règlements 834-2007 et 889-2008 ont été débattus lors de la dernière commission permanente de l'Inao (Institut national de l'origine et de la qualité) du 24 juin dernier. Des modifications apparaissent dans les nouvelles versions des guides de lecture et d'étiquetage : possibilité de certifier bio les plantes aromatiques et les fines herbes poussant dans des pots et vendues en pot pour la consommation directe ; possibilité d'avoir plusieurs bandes de poules pondeuses de même âge dans des bâtiments accolés ; un troisième schéma de conversion pour les éleveurs, permettant de démarrer, sous conditions, la conversion des animaux dès le 13ème mois ; obligation pour les élevages porcins de disposer d'aires d'exercices extérieures, accessibles en permanence ; des réductions des périodes de conversion possibles en systèmes agro-forestiers (châtaigneraies ), prairies naturelles, friches.
Portrait : Wladimir Lasareff
Alice VALENZISI, AuteurA travers cet entretien, Wladimir Lasareff, éleveur biologique de volailles et d'ovins à Ressous, dans la Creuse, parle de son parcours, des raisons de son installation, du choix de cette production et de ce lieu, du choix du bio, de comment s'organise son activité. Il témoigne aussi sur quel est, pour lui, l'avenir du bio et donne son point de vue par rapport au nouveau cahier des charges européen de la bio.
Poules pondeuses avec parcours : Observatoire technico-économique 2008
CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE POITOU-CHARENTE, Auteur | RENNES CEDEX (Maison de l'agriculture - ZAC Atalante Champeaux - Rond-point Maurice Le Lannou, CS 74223, 35042, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2009L'article présente une enquête technico-économique réalisée par les Chambres d'agriculture du Grand-Ouest auprès des producteurs d'ufs en système alternatif (plein air, label rouge et biologique). Après avoir présenté l'échantillon et comparé la SAU ainsi que le parc bâtiment des exploitations de Bretagne et des Pays de la Loire, les résultats techniques et économiques sont abordés. Les performances techniques (durée de présence des poules, pourcentage de pertes, indice de consommation ) sont assez proches entre les systèmes de production. Quant aux résultats économiques, la marge poule-aliment est plus importante en production bio et notamment pour les contrats de reprise par rapport à l'intégration. Le solde disponible est également supérieur en élevage bio (3,98 par poule et par an) par rapport au système plein air (2,34 ) et au label rouge (1,99 ).
Le poulet bio nouveau est arrivé
Fanny GUIBERT, AuteurUn nouveau dispositif réglementaire encadre l'agriculture biologique depuis le 1er janvier 2009. A travers la visite de l'exploitation agricole de Bernard et Nelly Coussot, céréaliers et éleveurs de volailles bio (poules pondeuses et volailles de chair) en Vendée, l'auteur de l'article, Fanny Guibert, de la revue 60 millions de consommateurs, accompagnée d'Audrey Picoulet, contrôleuse Ecocert en AB, s'est intéressée notamment à leur conduite d'élevage, et à l'application de la nouvelle réglementation sur leur exploitation et sur les élevages de volailles biologiques en général.
Production - Fiche n° 7 : Poulets de chair biologiques : bien choisir son système
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 7 : Poulets de chair biologiques : bien choisir son système) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB et présente les différents choix qui s'offrent aux éleveurs de poulets de chair en agriculture biologique quant à leur système de production : bâtiment fixe ou mobile, parcours, culture des matières premières, fabrication d'aliments
Les productions avicoles biologiques en France : état des lieux, verrous, atouts et perspectives
Daniel GUÉMENÉ, Auteur ; K. GERMAIN, Auteur ; C. AUBERT, Auteur ; ET AL.La France est actuellement au premier rang des productions européennes de poulets et d'oeufs biologiques. Ces productions ne représentent toutefois au mieux que quelques pourcents de la production nationale. Elles sont en régression pour le poulet ou stable pour l'oeuf et ne couvrent pas les besoins du marché intérieur. Dans un contexte à la fois de demande du citoyen, d'une volonté politique nationale affichée et d'évolution du règlement européen, l'aviculture biologique française pourrait reprendre sa croissance en saisissant ces opportunités pour se développer. Aussi, les auteurs proposent d'analyser les atouts et les verrous qui caractérisent ce mode de production. Les analyses multicritères de ces productions restent à conduire à l'échelle du territoire. Elles devront prendre en compte les différentes composantes biotechniques, depuis la gestion agronomique des sols jusqu'au produit terminal, en passant par la production territorialisée des matières premières végétales, de même que les composantes économiques, sociétales ou politiques. Au-delà des images positives que les produits biologiques véhiculent en termes de bien-être, de qualité des produits ou de bilan environnemental, certaines contraintes déjà identifiées sont autant d'obstacles à leurs développements. Il convient donc de les analyser finement et de les prendre en compte afin de définir de nouveaux itinéraires de production et de commercialisation. Ceux-ci devront permettre de concilier un développement cohérent et durable, répondant à des attentes sociétales complexes, de produire des produits de qualité, respectueux de l'environnement, accessibles au plus grand nombre et favorisant l'emploi rural et le développement des territoires. Cette problématique complexe constitue l'objet de deux programmes de recherches pluriannuels complémentaires initiés en 2009, AlterAviBio et AviBio.
Projet AVIBIO
ITAB, AuteurLe projet AVIBIO, porté par l'ITAVI et financé par le CASDAR, vise à identifier les freins et leviers au développement de l'aviculture biologique. Responsable de l'état des lieux et de l'analyse des dynamiques des filières au niveau français, et plus particulièrement de la filière courte, l'ITAB vient d'établir un rapport pour le Grand-Ouest. A partir d'enquêtes réalisées auprès de 33 éleveurs sur quatre régions, la typologie des résultats a mis en évidence trois types de systèmes (poules pondeuses, poulets de chair, productions mixtes), ainsi que différentes catégories de conduite d'élevage respectives à chaque système et détaillées dans l'article. Les principaux freins identifiés relèvent du coût de l'alimentation et des dégâts causés par les prédateurs. Le manque de données technico-économiques révèle par ailleurs la nécessité de mettre en place un système d'enregistrement des pratiques afin de disposer d'informations chiffrées précises.
Références économiques et techniques en Bio : 21 fermobioscopies en Bretagne (Ed. 2009)
Les conversions à l'agriculture biologique sont en plein essor et un grand nombre d'agriculteurs s'engagent dans cette réflexion. Aussi, le réseau des GAB bretons a réalisé ces 21 fermobioscopies afin de fournir des repères techniques, économiques et environnementaux sur le mode de production biologique aux agriculteurs et futurs agriculteurs, aux organismes de formation et aux organismes de conseil. Le choix des fermes a été orienté par un double objectif : présenter les productions biologiques majoritaires en Bretagne, illustrer la grande diversité des systèmes de production, caractéristique de l'agriculture biologique. Il a été essayé, au travers de cet ouvrage, de donner non pas un aperçu de la bio, mais un aperçu des fermes bio. Ces fermes ne prétendent pas offrir un modèle parfaitement transposable, elles sont d'ailleurs en constante évolution. Il s'agit de cas particuliers concrets choisis pour enrichir la réflexion des agriculteurs qui envisagent un changement de système. Différents systèmes de production sont présentés, étendus sur les quatre départements de Bretagne (Côtes d'Armor, Morbihan, Finistère, Ille-et-Vilaine) : maraîchage, système diversifié (maraîchage, pain), volailles, élevage laitier, bovin viande, porc, ovin viande, arboriculture, céréales. Chacun des systèmes comporte les repères suivants : historique, le choix de la bio, les données clefs, le système aujourd'hui, l'assolement, le système de la ferme, l'organisation du travail en données chiffrées. Certains des systèmes font l'objet d'un zoom sur... (le pourpier d'hiver, la tomate, l'oignon de Roscoff..., le bilan azote).
Des règles françaises pour les poulettes bio
Emmanuelle GAUTHIER, AuteurLa filière oeufs est une production industrialisée. Le plus souvent, l'élevage de poules pondeuses, en bio comme en conventionnel, est un élevage fragmenté dans lequel plusieurs structures interviennent. Depuis plusieurs mois, et en attendant le règlement européen sur la question, le Comité national de l'agriculture biologique se penche sur l'élaboration d'un cahier des charges français pour les poulettes bio. Se référant au règlement européen CE n° 889/2008, sur les poulettes destinées à la production d'oeufs bio, l'article évoque plusieurs points : l'élaboration d'un cahier des charges français pour les poulettes bio par le Comité national de l'agriculture biologique (CNAB) de l'INAO, une visite de poulaillers de poulettes et poules pondeuses bio dans les environs de Lambelle (Côtes d'Armor) par des membres de la Commission règlementation du CNAB, les échanges formels entre les membres de la règlementation du CNAB et une équipe de Le Gouessant (spécialiste de la nutrition animale), les points du règlement validés par le comité.
Signes de qualité et d'origine : Regard sur l'AB
Gaëlle POYADE, AuteurLe colloque, qui s'est tenu le 4 décembre 2008, dans le Finistère, sur la réforme des Signes d'Identification de Qualité et d'Origine (Siqo), a réuni près d'une quarantaine de professionnels de l'agroalimentaire. A l'exception des produits biologiques, on trouve autant de cahiers des charges que de produits, un ensemble peu homogène dont se plaignent de nombreux professionnels. La réforme doit, pour le 30 juin 2009, simplifier les Siqo et harmoniser les modalités de contrôle afin d'accroître leur visibilité et d'augmenter leur efficacité. Lors de l'après-midi consacrée à la bio, les questions soulevées et les thèmes abordés ont été variés : - la question des équivalences avec les cahiers des charges hors Europe ; - l'intérêt réel de l'AB à procurer des produits de bonne qualité organoleptique et sains ; - le manque d'obligation de résultats sur la qualité des produits bio comme c'est le cas pour le Label Rouge ; - la nécessité d'intégrer une démarche sociétale et énergétique au référentiel bio pour assurer l'avenir de la bio, selon un certificateur. Un tableau compare les cahiers des charges Label Rouge et Bio pour les volailles de chair en ce qui concerne : - la sélection des animaux ; - l'espace de vie ; - les parcours ; - le transport ; - l'abattage ; - l'alimentation ; - les traitements vétérinaires ; - le produit final ; - le vide sanitaire ; - les produits d'entretien.
Sustainable animal production : The challenges and potential developments for professional farming
A. ALAND, Auteur ; F. MADEC, Auteur | WAGENINGEN (P.O. Box 220, 6700 AE, PAYS-BAS) : WAGENINGEN ACADEMIC PUBLISHERS | 2009Cet ouvrage rassemble des communications présentées au XIIIème Congrès de l'ISAH (International Society for Animal Hygiene) qui s'est tenu, à Tarut (Estonie), du 17 au 21 juin 2007. Il s'intéresse aux principales questions relatives à la gestion de la santé et du bien-être des animaux en lien avec leur environnement, ainsi qu'à la gestion des effluents d'élevage... Des expérimentations, des points de vue d'experts, des scénarios pour le futur sont présentés. Les exposés présentés ont été réalisés par des scientifiques venant de différents pays, à travers le monde. L'ouvrage s'organise en 5 parties : Partie 1 : Hygiène des animaux pour une production animale plus durable ; Partie 2 : Impact de l'environnement sur le comportement, la santé et la performance des bovins ; Partie 3 : Impact de l'environnement sur le comportement, la santé et la performance des porcs ; Partie 4 : Impact de l'environnement sur le comportement, la santé et la performance des volailles ; Partie 5 : Les leçons pour le futur. L'ouvrage s'adresse notamment aux enseignants et aux étudiants en sciences animales et vétérinaires, et aux professionnels : vétérinaires, éleveurs, conseillers agricoles de par le monde. Néanmoins, certaines recherches ou propositions inventoriées dans l'ouvrage peuvent ne pas être compatibles avec l'agriculture biologique.
Valoriser vos animaux en bio au sein d'une filière organisée
BIO NORMANDIE, AuteurL'article fait une présentation de Normandie Viande Bio, organisation de producteurs biologiques de Basse et Haute-Normandie : y sont actuellement regroupés plus de 200 éleveurs de gros bovins issus de troupeaux allaitants et laitiers, agneaux et veaux ; en 2008, valorisation de 2 342 gros bovins, 70 veaux gras et 1 100 agneaux au sein de deux filières : SA UNEBIO, Normandie Ferme Bio SARL. Par ailleurs, l'article présente le fonctionnement du groupement, ainsi que son projet d'organisation d'une filière porcs et d'une filière volailles à l'échelle régionale.
La vente directe pour crédo
Monique ROQUE, AuteurCet article présente le témoignage d'un agriculteur Bio ayant repris une ferme hors cadre familial en décembre 2006 dans la Haute Vienne. Initialement en bovin viande, l'exploitation s'est diversifiée suite à cette reprise : 20 limousines, 4 000 m² de maraîchage et 70 poules pondeuses. L'autonomie alimentaire est obtenue pour l'élevage bovin. L'exploitant vend directement, à la ferme (une vente par semaine), des paniers de légumes et des caissettes de viande, l'ensemble étant complété par les ufs. Les veaux sont actuellement finis en veau rosé de moins d'un an. Le volet maraîchage est coûteux en temps avec plus de trente variétés de légumes de saison cultivées. Cet atelier intéresse particulièrement l'agriculteur qui va livrer pour la restauration collective.
La viande bio à son rythme
F. CARLUER-LOSSOUARN, AuteurSuite à l'état des lieux publié fin 2008 par l'Agence Bio, l'article fait un bilan en ce qui concerne notamment, la production de viande bio. Le cheptel bio grossit peu à peu, à un rythme différent selon les espèces. La progression la plus forte est réalisée par le poulet bio. Fin 2008, on recensait plus de 5,3 millions de poulets issus de l'agriculture biologique, en hausse de 17 %. Le poulet bio représente aujourd'hui près de 5 % des poulets élevés en France. En bovins également, le cheptel progresse mais moins vite : + 2 % en vaches allaitantes, + 3,7 % en vaches laitières. Par contre, pour ces deux types d'élevage, le nombre d'exploitations bio est plutôt stable. Le bio reste toutefois marginal sur le marché du bovin avec 1,5 % seulement du cheptel. La viande ovine pèse à peine plus sur son marché : 2,2 %. Le cheptel a progressé de 1,4 %. En revanche, le nombre de truies reproductrices bio a baissé de plus de 3 %. La part du bio dans la production porcine est de 0,5 %. Par ailleurs, 7 % seulement des entreprises de transformation de produits bio réalisent l'essentiel de leur activité dans la viande.
Vivre de son jardin : Recettes pour récolter, conserver et cuisiner les fruits et légumes au naturel
Cet ouvrage donne toutes les clés pour obtenir le meilleur de son verger et de son potager : choisir les bonnes variétés, taillez ses arbres fruitiers, prolonger ses récoltes... De méthodes de jardinage en savoureuses recettes de cuisine, l'auteur livre son expérience et explique comment planter, récolter, conserver et cuisiner. Grâce à ses conseils, il est possible de retrouver le plaisir simple de faire pousser ses fruits et légumes, naturellement, et de les déguster tout au long de l'année.
Volaille : Des oies élevées avec philosophie
Théodora YONKOVA, AuteurLydie et Emmanuel Renard, dans la Ferme Fons des Ores (Puy-de-Dôme), au sud du département, proposent davantage qu'une volaille de qualité. Sur une surface de 70 ha, les éleveurs produisent des céréales et élèvent de la volaille (poulets, pintades, cannettes et, pour les fêtes de fin d'année, des oies). Le choix d'une agriculture 100 % bio est basé sur des fondamentaux (sol considéré comme un milieu vivant ; limitation des plantes indésirables par un désherbage mécanique, par une rotation raisonnée, par des choix judicieux ; respect des animaux et de leur bien-être...). Les oies sont rentrées en juin et élevées jusqu'en décembre. Les animaux, comme le reste de la production, sont certifiés "Bio" par Qualité-France SAS. Au delà de la conscience d'avoir un produit de qualité, "les clients disent que les oies ont effectivement davantage de goût et une chair très tendre...", précise Emmanuel.
Volailles biologiques : A la recherche d'un équilibre des rations (Dossier - Elevage : Atteindre l'autonomie alimentaire en élevage biologique)
L'interdiction d'avoir recours à une faible proportion d'ingrédients non issus de l'AB dans les aliments pour animaux biologiques d'ici 2012 (dernier règlement européen en AB) va entraîner la recherche d'un nouvel équilibre des rations principalement en monogastriques. Concernant l'alimentation des poulets en mode biologique, une réflexion est menée dans le cadre des projets AviBio et AlterAviBio. Contrairement au mode conventionnel où l'on peut utiliser des acides aminés de synthèse afin de limiter l'apport protéique au strict nécessaire, l'AB n'a recours qu'aux céréales et protéagineux bio. Des essais de formulation bio à 95 et 100% ont été testés à l'Inra de Tours. Cette nouvelle réglementation fait craindre des déséquilibres alimentaires et une augmentation des volumes de rejets. Concernant la qualité de la carcasse, les impacts peuvent être à la fois positifs et négatifs, ces derniers devant être faibles du fait de l'activité physique des animaux et du choix des espèces. Quant à l'impact sur la durabilité, il reste mitigé, la contribution du parcours extérieur (apport alimentaire, activité physique) n'étant pas quantifiée.
Volailles de chair chez Bodin : Les ailes de la bio
Gaëlle POYADE, AuteurL'entreprise vendéenne Bodin, qui commercialise 34% de la production française de volailles de chair bio, a développé toute une filière, de la fabrication d'aliments à la transformation des produits carnés. Les éleveurs du réseau sur lequel s'appuie l'entreprise sont propriétaires de leurs terres et de leurs bâtiments. Ils achètent l'aliment à Bio Nutrition Animale (unité de la filière) et les poussins dans des couvoirs sélectionnés, et produisent les espèces commandées par l'entreprise, en fonction de ses perspectives de vente. La question du lien au sol, dans cette région de bocage aux sols pauvres, est résolue par un approvisionnement régional. Pour la conduite d'élevage, les techniciens restent, sauf pour la dinde, sur les conditions du CC-Repab-F (âge d'abattage ). Une bande de poulets blancs dans un bâtiment de 200 m² donne un résultat courant d'environ 1 800 à l'éleveur, qui réalise 3,5 bandes par an.
Volailles : Une heure de travail par jour
F. DENET, AuteurDans le cadre du dossier "Optimiser l'alimentation des animaux", un des articles est consacré à la distribution des aliments dans un élevage de volailles. Hervé Brun, à Thuret, élève en bio des poulets, à raison de 16 000 poussins par lot (7 lots tous les deux ans). En 2001, lors de la construction de ses deux bâtiments d'élevage, il a opté pour un système automatisé qui gère la lumière, le chauffage, la ventilation et la distribution de l'aliment. Le système, qui permet à l'éleveur de passer librement du mode automatique au mode manuel, est décrit. La distribution des aliments s'exécute par un boisseau et un palpeur, dans l'assiette de bout de chaîne. L'eau est également distribuée automatiquement, grâce à une pipette, au fond de la coupelle, qui ouvre l'arrivée d'eau lorsque le poussin la touche. Un tel système permet un important gain de temps. Par ailleurs, pour gérer au mieux son élevage, l'éleveur a choisi une option qui lui permet de visualiser les indices de consommation journalière de ses volailles, en ce qui concerne l'aliment composé et l'eau. Concernant l'entretien, Hervé Brun n'a jamais subi de grosses pannes.
Vos poules en hiver
Michel AUDUREAU, AuteurConseils pour aider les poules à passer l'hiver dans les meilleures conditions (effet sur la santé de ses poules et de son jardin) : réalisation d'un enclos au jardin ; mise à disposition des volailles pour répartir le fumier ou le compost (en grattant avec leurs pattes), la détérioration d'adventices indésirables... ; emploi de la fiente de volailles appelée "poulaitte" ; stimulation des défenses immunitaires des poulettes et apport d'aliments énergétiques ; confort du poulailler. Un encart est réservé aux oeufs en hiver (choix d'une race répartissant sa ponte dans l'année, obtention de poulettes de six mois vers le début ou le milieu de l'automne...).
Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par la mise en culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) : Etude sur le maïs, le soja et le poulet Label Rouge
Cette étude a été commandée par Greenpeace France au CREG et répond à une forte demande politique et sociale concernant les dimensions économiques des cultures d'OGM. Elle cherche à évaluer les conséquences et les effets économiques "externes" sur les filières de production agricole non génétiquement modifiée (GM) d'une autorisation de mise en culture de maïs GM en France. Les filières végétales étudiées sont celles du maïs conventionnel, du maïs biologique, du maïs doux et du soja. La filière animale étudiée est celle du poulet Label Rouge. Les investigations ont été conduites auprès de nombreux acteurs et experts du monde agricole. Les informations récoltées à l'aide d'entretiens individuels ou de questionnaires ont été complétées par des recherches bibliographiques, sur internet, auprès d'organismes du secteur ou dans les revues scientifiques. Les principaux résultats révèlent que : - le développement de cultures de maïs GM sur le sol français mettrait en danger l'existence même de filières de maïs (maïs biologique, maïs doux, maïs waxy) ayant un cahier des charges fixant au zéro technique (0,1% ou 0,01%) la présence d'OGM dans leurs produits ; - l'existence de filières de maïs produisant en dessous du seuil d'étiquetage de 0,9% n'est possible que si ses efforts peuvent être valorisés en bout de filière par le biais de l'étiquetage des produits animaliers ; - en cas de changement de la loi française sur l'étiquetage des produits animaliers, la coexistence se traduirait par une augmentation des prix au consommateur pour manger "sans OGM" (de l'ordre de 5 à 15 cts par kilo pour le poulet "Label Rouge".
Benoît Thiry et Fabienne Schmit : " Le producteur d'ufs bio est laissé à lui-même pour chercher l'alimentation optimale des pondeuses ! "
Témoignage d'un couple d'agriculteurs, producteurs d'ufs bio sur les hauteurs de Messancy (Belgique), à un jet de pierre du Luxembourg. L'essentiel de leur production part dans une grande surface du Luxembourg. Cela leur garantit un revenu sans lequel ils n'auraient pu démarrer. Ils cultivent du froment, du triticale et essayent de cultiver des protéagineux. Des prairies sont intégrées dans la rotation, mais la valorisation de l'herbe reste délicate. Ils incorporent un maximum de féverole et de pois dans la ration de leurs poules, mais il est difficile de se passer du soja. Les poules sont achetées à 18 semaines et sont gardées 13 mois. Les poules de réforme sont mal valorisées. Ils ont un projet d'ouverture d'un magasin en association avec un maraîcher.
Biodiversité animale : races localisées contre races globalisées ?
"Ce sont les paysans, de façon empirique, qui ont créé et amélioré toutes les espèces et toutes les races, bien avant que les marchands en aient fait une marchandise et l'objet de brevets". Forte de cette conviction, la Confédération paysanne propose un dossier en forme d'hommage à tous ces sélectionneurs. Des portraits et états des lieux de différentes races sont dressés : Brune des Alpes, Montbéliarde, Abondance et Tarine (vaches), brebis Thônes et Marthod, poule noire du Berry, porc gascon, chèvre poitevine Grâce à quelques passionnés, ces races, plus rustiques, ont encore de beaux jours à vivre
Chez Jean-Yves Fillâtre (50) : Cohabitation dans le verger
Jean-Yves Fillâtre s'est installé il y a un peu plus de vingt ans, sur les terres de ses parents à Macey, en Normandie. Sur ses neuf hectares, inutile d'envisager de la polyculture-élevage classique. Il a préféré planter des pommiers à couteau. Aujourd'hui, il s'appuie sur la culture de variétés diversifiées et l'introduction de moutons et d'oies aux intérêts multiples (désherbeurs, fertiliseurs, protecteurs...) pour approcher l'équilibre de son verger en agriculture biologique.
Connaître les prophylaxies obligatoires en bio : La grippe aviaire
Le document fait une description de la grippe aviaire (maladie virale hautement contagieuse, mortalité extrêmement élevée, absence de signes cliniques...) ; des mesures obligatoires de prophylaxie (mesures de police sanitaire pour une prophylaxie permanente en fonction des niveaux de risque, qui est établie selon le niveau de risque fixé par l'AFSSA et une prophylaxie exceptionnelle qui intervient, lorsqu'un cas advient sur le territoire français, selon que la grippe aviaire soit faiblement ou hautement pathogène) ; de la compatibilité des mesures obligatoires avec l'élevage biologique. Le document renvoie, par ailleurs, aux textes de référence ; aux aides ponctuelles existantes en 2006 (les coûts des visites vétérinaires n'étant plus pris en charge aujourd'hui). Il n'existe pas d'autres traitements et méthodes de lutte compatibles avec la bio.
En conversion depuis 2006, converti depuis 2000
Témoignage d'Olivier Monharoul, éleveur laitier et de volailles en Ille-et-Vilaine, sur sa démarche vers l'agriculture biologique. Le choix d'Olivier pour l'AB n'est rien d'autre qu'une évolution naturelle. Il recherche un équilibre entre ses terres, ses animaux, sa ferme. Il a suivi de nombreuses formations. L'évolution de sa ferme a été progressive : modification de l'assolement pour favoriser l'herbe au démarrage, il s'intéresse aujourd'hui à de nouveaux projets (vente directe, biodynamie, ).
Dossier : De la poule à l'uf, et de l'uf à la poule
Ce dossier sur l'aviculture fait le point sur différents problèmes rencontrés par cette filière. Tout d'abord sur la question des poulets à la dioxine et la contamination probable des poulets de ferme. Ensuite sur la question du marché et de la mondialisation de cette filière au détriment de la qualité des produits et des réglementations sanitaires. Parallèlement, plusieurs articles sont consacrés à l'intérêt des petits élevages et de l'auto production de viande de poulets et d'ufs. Une partie du dossier est consacrée à l'intérêt nutritionnel de l'uf. Un autre article, intitulé "Qu'est-ce qui fait la qualité de l'oeuf bio ?", retranscrit notamment le témoignage de Jean-Pierre Gabriel, éleveur de volailles bio et membre du conseil d'adminsitration de Nature & Progrès Belgique.
Elevage des jeunes
En élevage, une période de croissance des jeunes bien maîtrisée est une garantie de longévité et de performance des animaux et donc de maintien des effectifs. Pour la génisse laitière, la génisse allaitante et la chevrette, des informations sur leurs caractéristiques physiologiques appuient quelques règles pratiques à respecter pour l'alimentation et le sevrage. Des solutions sont présentées pour rétablir leur immunité en cas de dérapages, grâce à des substances naturelles. Pour l'agnelle de remplacement en races ovines à viande, seuls quelques conseils sont formulés. Pour la poule pondeuse, le poulain de sport et les couvains d'abeilles, les substances naturelles à administrer aux différentes étapes de la croissance, ainsi que leurs actions sont détaillées.
L'Etat des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde
La gestion durable de la diversité génétique des animaux d'élevage dans le monde est d'une importance vitale pour l'agriculture, la production alimentaire, le développement rural et l'environnement. Cet ouvrage est une première évaluation de ces ressources. Basé sur 169 rapports nationaux, sur des contributions de plusieurs organisations internationales et sur 12 études thématiques spécialement mandatées, il présente une analyse de l'état de la biodiversité de l'agriculture dans le secteur de l'élevage - origines et développements, utilisations et valeurs, distribution et échange, état de danger et menaces - et de la capacité à gérer ces ressources - institutions, politiques et cadres légaux, activités de sélection organisées et programmes de conservation. Des outils et des méthodes pour améliorer l'utilisation et le développement des ressources zoogénétiques sont explorés. L'agriculture biologique est concernée notamment à travers des programmes de conservation présentés. Toutefois, certaines technologies citées (clonage...) ne sont pas autorisées en AB.
Lait et viande en agriculture durable : De la production à la commercialisation
Situé sur la commune de la Chaize le Vicomte, le GAEC La futaie produit du lait, de la viande bovine et des volailles en agriculture biologique. Après avoir travaillé sur le système de production, les 3 associés du GAEC s'emploient à améliorer la valorisation de leur produit par la transformation et la vente à la ferme. L'assolement est composé de 80 ha de prairies, 15 ha de céréales et 4 ha de betteraves. Ces dernières améliorent la ration hivernale des vaches et limitent la perte d'état corporel. Le troupeau est constitué de 70 vaches en race mixte produisant environ 5000 litres. 3600 poulets sont vendus par an. Un magasin a été installé sur place permettant de vendre : viande, produits laitiers, volailles. La ferme a cédé 6 ha pour permettre l'installation d'un maraîcher bio fournissant 120 paniers/semaine.
Mélange céréales-protéagineux, une idée à faire germer
Les mélanges céréales-protéagineux tels que blé, triticale ou orge avec des pois protéagineux, ou encore triticale avec vesce protéagineuse, sont à l'essai en production biologique dans la Drôme, où la production de protéagineux en culture pure ne fonctionne pas. Il s'agit de répondre à la demande en protéines des fabricants d'aliments pour le bétail qui ont certaines exigences, dont un taux minimum de pois dans le mélange récolté. En réfléchissant à des partenariats et en misant à la fois sur l'intérêt à s'approvisionner en protéines localement et sur un cours du pois restant élevé, on peut s'attendre à ce que ces mélanges soient rentables. De plus, leurs rendements sont élevés et ils produisent autant que la moyenne des deux cultures pures, et ce avec moins d'azote. Cependant, les variétés de pois fourragers, qui ont un fort développement et résistent bien aux maladies, ne conviennent pas aux fabricants d'aliments du bétail, dont le principal débouché est l'alimentation de poules pondeuses. Seules les variétés de pois protéagineux leur conviennent ; or celles-ci sont plus sensibles et se développent moins bien. Il faut donc augmenter les quantités de semences à l'implantation.
Les nouvelles règles européennes de la production biologique et leur application française
Avec l'arrivée d'un nouveau dispositif réglementaire concernant l'agriculture biologique, la FNAB a souhaité en proposer une explication claire et pédagogique. Ce document, qui consigne les principales dispositions européennes régissant la production biologique, et leur application française, a été élaboré à partir des textes réglementaires en vigueur sur le territoire européen et/ou national à partir du 1er janvier 2009 : le règlement cadre CE n°834/2007, et son règlement d'application "principal" CE n°889/2008. Il s'appuie également sur les précisions fournies par le "Guide de lecture" français de ces textes. Ces trois textes sont disponibles sur le site internet du ministère de l'Agriculture : http://agriculture.gouv.fr, ou sur le site de la Fnab : www.fnab.org. Permettant d'apporter une information concise à quiconque souhaite avoir une première approche de la réglementation, ce document de synthèse ne remplace en aucun cas les textes officiels, qui peuvent évoluer. Il est constitué de 11 fiches : - Productions végétales ; - OGM ; - Cadre général de l'élevage ; - 6 fiches spécifiques à lire en complément de "Cadre général de l'élevage" : Bovins destinés à la production de viande et équidés, Bovins laitiers, Ovins et caprins viande et lait, Porcs, Volailles de chair, Poules pondeuses ; - Apiculture ; - Produits autorisés en bio.
OGM : Le prix à payer : Les conséquences économiques des cultures OGM sur les filières sans OGM
Au delà des risques environnementaux, sanitaires ou des considérations éthiques, l'existence de produits agricoles OGM sur le marché français, à l'importation ou à la culture, a un coût sur les filières agricoles sans OGM : coûts de séparation des filières, de contrôle, d'approvisionnement... En cas de généralisation des cultures d'OGM en France, jusqu'à quand pourra-t-on consommer sans OGM et à quel prix ? Le Centre de Recherche et d'Etude en Gestion (CREG) de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) a étudié ces coûts induits et leurs conséquences. L'étude, réalisée par Julien Milanesi, économiste et chercheur au CREG, a été financée par Greenpeace. La note présentée en est un résumé et une interprétation par Greenpeace (l'étude complète est téléchargeable sur : http://blog-s.greenpeace.fr/documents/ogm/Rapport-CREG-OGM.pdf). Les investigations ont été conduites entre janvier et août 2008 auprès de nombreux acteurs et experts du monde agricole. L'évaluation s'est faite à partir de filières animales et végétales représentatives : - Maïs OGM en France : des risques lourds de conséquences ; - Des filières menacées ou condamnées ; - L'expérience du soja : surcoûts liés à des filières tracées ; - Conséquences sur une filière animale : le poulet Label rouge.
Parasitisme des bovins ; parasitisme des ovins-caprins ; parasitisme des volailles ; parasites du porc ; parasites internes du poulain
Le printemps entraîne un regain d'activité des parasites et constitue une période critique qu'il convient d'aborder avec des solutions solides. L'évolution climatique complique le problème avec une précocité des contaminations et une amplification de l'action pathogène et du rôle de vecteur des insectes. L'article présente en détail et de manière distincte les parasites internes et externes des bovins, ovins et caprins, volailles, porcs et poulains, ainsi que les propositions de contrôle grâce à des substances naturelles. Elles sont curatives grâce à leur effet insecticide et/ou préventives en associant des techniques d'élevage et des moyens complémentaires qui renforcent la résilience aux parasites. Pour les bovins, ovins et caprins, des précisions sont données pour les parasites des zones humides.
Le point avec Qualité France : Nouveau règlement : Perspectives pour la filière volailles
Une production insuffisante, conjuguée à un faible nombre de nouvelles installations, ne laissent pas présager un fort développement de l'offre à court terme. Face à ce constat, les porteurs de projets (éleveurs, groupements...) ont besoin de mieux cerner les perspectives liées à l'entrée en vigueur du nouveau règlement au 1er janvier 2009. Celui-ci reprend en majeure partie les conditions actuelles mais un certain nombre de sujets ne font pas encore l'objet d'un consensus entre les pays : l'âge d'abattage, le lien au sol et la densité en bâtiment. Pour le lien au sol, l'autoproduction alimentaire n'est plus exigée dans les élevages de volailles, mais l'interdiction de l'élevage sans sol fait référence aux effluents d'élevage. La densité en bâtiment est appliquée par niveau en cas de volière, alors qu'en France ou dans d'autres pays d'Europe du Sud, elle est ramenée au sol. Ce qui crée une distorsion de concurrence. Sans arbitrage rapide de ces points, le passage en bio de nouveaux élevages sera compromis.
Le poulailler du Comité Jean Pain : Un modèle du genre
Visite d'un poulailler modèle du Comité Jean Pain, qui permet d'accueillir 2 à 3 poules. Le modèle présenté dispose de deux parcours enherbés, d'un promenoir recouvert de copeaux, d'un bac à sable, d'un abri comprenant pondoir et perchoir, d'une mangeoire munie d'un dispositif de fermeture, d'un abreuvoir, de compostières où les poules peuvent aller picorer et enfin d'un dispositif anti renard.
Le poulailler de Valériane
Cet article présente les plans d'un poulailler familial permettant d'accueillir une dizaine de volailles (2X3 m), facile à construire soi même. Il fournit également aux éleveurs en herbe quelques conseils pour l'aménager.
"La poule aux ufs dort" : Petite chronique du poulailler familial d'une gentlewoman campagnarde
Même s'il ne fournit pas d'informations techniques sur la conduite des pondeuses en bio, ce texte offre une belle narration de la vie des poules d'une campagnarde ayant une grande satisfaction à prendre soin de sa basse cour.
Salon Space : Un gisement de conversions
La bio a tenu à être visible au Space, Salon de l'élevage, qui s'est tenu à Rennes en septembre 2008. Le stand bio regroupait plusieurs structures : les Interbio Bretagne et Pays de la Loire, le GRAB Basse-Normandie, la section bio d'Interbev, les éleveurs bio de France, etc. Un des objectifs du stand bio était de favoriser la venue à l'agriculture biologique de nouveaux producteurs et notamment en production laitière. Le salon a également été l'occasion de rencontres et d'échanges entre de nombreux partenaires de la filière.
Volaille
Ce dossier consacré à la filière volailles en Auvergne comporte quatre articles : - Filière bio : Il reste encore des places ! : Le marché des volailles bio se porte bien en Auvergne : le groupe Thivat-Force Centre tente d'installer de nouveaux producteurs. En 2008, dix nouveaux bâtiments seront créés, ce qui va permettre d'augmenter la production pour satisfaire une demande croissante. - Revenus agricoles : Pas encore de quoi chanter "cocorico" : Jean-François Ponsot, directeur de l'Association Auvergne Développement Agricole (Aada), fait le point sur l'évolution des revenus de la filière volailles en général en Auvergne (en donnant des informations aussi sur la production bio et Label). - Intégration : "Une rémunération stable et un travail plus simple" : Témoignage d'Alain Gauraz, éleveur de poulets biologiques à Eglise-neuve-près-Billom (Puy-de-Dôme). - Blocs à minéraux : "Du calcium pour un bon développement squelettique" : Une société du Puy-de-Dôme produit des pierres à minéraux pour volailles (des coquilles d'huîtres et des minéraux sont mélangés ; le produit est ensuite humidifié et pressé, puis il est séché à basse température), qu'elle commercialise sur l'ensemble de la France. Si ces blocs ne semblent pas destinés aux élevages industriels, ils peuvent constituer un plus pour les productions fermières.
Volaille française : Banco sur le bio !
La filière avicole française continue aujourd'hui à s'adapter aux nouvelles tendances de consommation en proposant notamment des produits issus de la découpe ou plus élaborés. Sur le secteur de la restauration collective les présentations commerciales se diversifient également. Ces nouveaux produits sont notamment possibles grâce aux différentes qualités de volailles proposées : volailles standards, certifiées, "Label Rouge", AOC, biologiques. Avec le Grenelle de l'environnement, et la montée en puissance de l'agriculture biologique, de nouveaux impératifs devraient entrer en jeu et les labels avicoles hors bio pourraient être soumis à une certification environnementale très stricte. Ils revendiquent pourtant avoir déjà inscrit leur production dans une démarche propre à l'agriculture durable et avoir ainsi contribués à la confiance retrouvée du consommateur.
Volailles : Gestion des parcours en poulets bio
Sophie LUBAC, AuteurL'accès au parcours des poulets bio est un élément important de la production biologique. Une bonne gestion des zones de parcours est nécessaire et concerne le plan sanitaire, le suivi environnemental, la sortie des volailles et leur répartition.
Abattage de volailles à la ferme, un point sur l'évolution réglementaire
Une nouvelle réglementation, concernant l'abattage de volailles à la ferme, entrera en vigueur le 1er janvier 2008. Pour faire le point sur les évolutions, Eric Jehannin, du GAB d'Armor, a rencontré Monsieur Besombes, technicien des Services Vétérinaires, en charge des abattoirs fermiers de volailles sur le département des Côtes d'Armor.
L'agriculture biologique en Rhône-Alpes : Les chiffres de la production : Edition 2007
Des données statistiques mettent en valeur la richesse des productions biologiques dans le paysage agricole rhônalpin. La Drôme et l'Ardèche se distinguent comme départements phares de la production bio, la diversification des productions agricoles végétales et animales y est vérifiée. Par ailleurs, les circuits de commercialisation des productions végétales, de la viande bio, des poulets de chair et des oeufs, du lait et des produits laitiers sont décrits.
Alimentation des monogastriques : Quand les matières premières se font désirer
Hausse du prix des céréales, difficultés à trouver des matières premières riches en protéines (tourteaux de soja ou de tournesol, pois et féveroles...), la filière monogastriques peine à stabiliser ses sources d'approvisionnement alimentaire, tout au moins à des coûts raisonnables. Certains éleveurs de porcs font le choix de fabriquer à la ferme leur aliment, en utilisant leurs propres productions (triticale, orge, féverole, petit pois, lupin, soja...) et en achetant parfois à l'extérieur (soja extrudé, tourteau de tournesol déhuilé...). Pour les éleveurs de volailles, la fabrication à la ferme est plus délicate et seul l'aliment finition semble vraiment rentable. Des étudiants de l'ESA d'Angers ont étudié quelles matières premières nouvelles pourraient être utilisées dans l'optique d'une évolution de la réglementation imposant 100% d'aliments bio dans les rations. L'avoine nue, les tourteaux de carthame et de sésame, les germes de caroube semblent intéressants dans ce contexte. Concernant la germination des céréales très peu d'informations circulent.
La demande en volailles bios tire toute la filière
La production de volailles bio auvergnates pourrait augmenter de 15% par an pour répondre à la demande des consommateurs. En effet, les volailles bio répondent à des critères de santé et de respect de l'environnement et sont convoitées par la grande distribution française mais aussi belge, hollandaise, suisse et allemande. La filière a les moyens de s'organiser en conséquence et d'impliquer les différents acteurs locaux : Thivat-Force Centre, les techniciens, les éleveurs, l'usine d'aliments bio et la filière de collecte de céréales. Reste à prévoir l'agrandissement du parc de bâtiments, et la hausse de production en céréales.
Document de synthèse : Résultats 2006 des enquêtes poulettes et pondeuses
Cette synthèse comporte 2 parties : - Première partie : Performances techniques et économiques en production de poulettes démarrées : Résultats 2006 Poulettes en cages et poulettes au sol ; - Deuxième partie : Performances techniques en élevage de pondeuses et coût de production de l'oeuf de consommation (sortie élevage, non conditionné) : Résultats 2006 - Comparaison selon les modes d'élevage. La première partie présente les résultats de l'enquête annuelle réalisée auprès des organisations de production, des éleveurs et des principaux groupes de producteurs de poulettes démarrées (vendues à environ 18 semaines dans des élevages de production d'ufs de consommation). La seconde partie de la brochure présente les résultats de l'enquête annuelle réalisée auprès des organisations de production et d'éleveurs de pondeuses d'oeufs de consommation. Cette enquête permet de recueillir les principales performances techniques (durée de ponte, âge des réformes, mortalité en ponte, nombre d'ufs pondus ) et les résultats économiques selon les modes de production (sol, label rouge, plein air, biologique, standard). Les coûts de production ont également été estimés. Ce document est téléchargeable à l'adresse : http://www.itavi.asso.fr/economie/references/synthesepondeuses2006.pdf
Dossier : Aromathérapie et santé animale
Trois vétérinaires spécialistes de l'aromathérapie ont participé à la rédaction de ce dossier. Gilles Grosmond rapporte les résultats d'essais qu'il a menés sur les mamelles des bovins et sur les parasites unicellulaires des volailles et de l'agneau. Dans un domaine où la bibliographie est pauvre, si ces comptes-rendus ne peuvent pas avoir la valeur de publications scientifiques, elles ont l'intérêt et l'objectif d'apporter un éclairage sur la compréhension des mécanismes d'action des huiles essentielles, de comparer leur efficacité à celle des solutions plus conventionnelles, d'engager un débat sur leur intérêt en élevage biologique ou conventionnel. Françoise Heitz a exercé de nombreuses approches alternatives dans son cabinet (ostéopathie, acupuncture...). Elle apporte dans ce dossier des conseils pratiques aux éleveurs. Philippe Labre, quant à lui, fait part de sa réflexion sur les règles concernant l'usage des huiles essentielles en élevage. Le dossier est composé de divers articles : - Réglementation : Pour un statut adapté et cohérent de la plante médicinale en élevage ; - Mamelle des bovins : Vaches à cellules ; Tarissement sans antibiotique ; Pathologies de l'épiderme du trayon ; - Parasitisme des animaux : Histomonose de la dinde ; Coccidiose chez les volailles ; Coccidiose de l'agneau.
Dossier : Le point sur la filière Viandes : Un avenir prometteur ! ; Rencontre avec... Kervern
Après avoir connu une hausse de production continue jusqu'aux années 2002/2003, la production de viandes bio bretonnes a chuté mais commence à se stabiliser en 2006, selon les derniers chiffres fournis par l'Agence Bio. Par ailleurs, depuis le début de l'année 2007 et grâce à la demande continue en produits carnés bio, on observe la création ou l'extension d'ateliers animaux en Bretagne. Inter Bio Bretagne invite à faire le tour des différentes filières carnées et des principaux acteurs régionaux dont Kervern qui est une des plus vieilles entreprises de salaison bio de l'Ouest de la France.
Dossier : Volailles
Le dossier est composé de quatre articles : - Volailles fermières d'Auvergne : Nouveau coup dur ; - Produits avicoles bio : Force Centre cherche à installer des éleveurs en bio ; - Groupe bio : "Mettre nos expériences en commun pour progresser" ; - Transformation : Des jets de vapeur pour décontaminer les carcasses. Le premier article fait état des inquiétudes de la filière Volailles fermières d'Auvergne et des marges insuffisantes des éleveurs, du rôle que peut jouer la distribution. Le second article traite de la demande en hausse en matière de productions avicoles biologiques et de la décision de Force Centre d'aller dans le sens de cette demande. Le troisième article traite de la création d'un groupe d'éleveurs de volailles bio et de l'intérêt de mettre des expériences en commun, de l'avenir de la filière, du coût et du prix de la volaille bio par rapport à une volaille labellisée. Le quatrième article traite de la mise au point d'un nouveau procédé, par l'Inra de Clermont-Ferrand-Theix, pour rendre les viandes de volailles plus sûres et décontaminer la peau des volailles.
Entretien avec Thierry Fontaine, converti à la volaille bio
Thierry Fontaine vient de se convertir en agriculture biologique au mois de mai dernier. Une démarche personnelle. Il est aujourd'hui basé à La Boussac, près de Dol-de-Bretagne. Dès son installation, Thierry a choisi de produire de la volaille de qualité en respectant les rythmes de l'animal. Les détails d'une installation bien menée sont rapportés (installation, achat de bâtiments et investissements, vente des volailles et débouchés, achat des poussins, élevage des poulets, usage de la phytothérapie, composition de l'alimentation).
Flambée du prix des céréales, les conséquences en productions animales monogastriques
Suite aux récoltes céréalières catastrophiques de cette dernière campagne, l'autonomie des fermes a été sévèrement mise à mal. Les rendements en céréales, protéagineux, et oléoprotéagineux ont chuté de 25 à 75% sur les exploitations bretonnes. Le prix des céréales a flambé passant de 260 euros la tonne à la récolte à 400 euros la tonne, voire plus à l'heure actuelle. Une flambée qui touche durement les producteurs engagés en productions animales monogastriques. Les conséquences sur les filières oeuf, volaille de chair et porcine sont évaluées et une simulation économique en production porcine a été réalisée.
Gers : Produire des volailles avec un aliment 100% Bio
Jean-Jacques Garbay est éleveur de volailles biologiques dans le Gers. Dans un souci de cohérence de son système, l'éleveur nourrit ses volailles uniquement avec des aliments biologiques et cherche à approcher le 100% de lien au sol. La rotation est donc déterminée d'une part par le type de sol de l'exploitation, et d'autre part par la nécessité de disposer d'une ration équilibrée pour nourrir les volailles.
L'homéopathie vétérinaire : Observations et recherches
Maîtriser la pratique de l'homéopathie nécessite une initiation de base et un apprentissage de longue haleine. D'où parfois le risque de se décourager, étant donné le temps nécessaire et les difficultés souvent rencontrées, notamment pour les débutants. A force d'observations et de recherches, des résultats sont néanmoins possibles. Témoignages et expérimentations menées sur le sujet.
Monogastriques : Maîtrise du parasitisme : Un équilibre à trouver
Parce qu'aucun traitement ne permet de se débarasser de façon exhaustive des parasites de l'animal, c'est vers un équilibre entre son immunité et la pression parasitaire qu'il faut tendre, en additionnant les différents moyens de lutte possibles : nettoyage et désinfection des locaux et du parcours, recours aux produits alternatifs et/ou allopathiques autorisés. Tour d'horizon en volailles et porcs.
Numéro spécial : Bien-être animal
Isabelle VEISSIER, Auteur ; Catherine BEAUMONT, Auteur ; F. LEVY, Auteur ; ET AL.Ce numéro spécial se fait l'écho des principaux travaux menés par les chercheurs du réseau Agri Bien-être Animal. Un premier ensemble d'articles aborde les fondements des recherches sur le bien-être animal, ainsi que les origines du concept et la vision qu'en ont les éleveurs. Dans une seconde partie, les problèmes de bien-être animal, ainsi que les solutions pratiques envisagées ou mises en place, sont abordés par type de production. Une troisième partie traite de questions appliquées communes aux différentes espèces : stress prénatal, bien-être et santé animale, problèmes relatifs à la période précédant l'abattage .
Pondoirs sur litière mécanisés
L'article propose deux volets concernant l'élevage de pondeuses et de poulettes. L'un, "Un nouveau système sépare les oeufs de la litière des nids", traite des nids garnis de balles d'épeautre, installés dans les grands poulaillers, depuis qu'il est possible de mécaniser la séparation de la litière et des oeufs ; L'autre, "Seul le meilleur est assez bon", aborde des conditions de vie optimales et des aliments de très haute qualité nécessaires dès la naissance des poussins.
Poulailler à roulettes pour poules en goguette
Conseils pour construire un petit poulailler à déplacer à volonté : liste des fournitures, différentes étapes de la construction et instructions pour le montage. Les poules, ainsi installées d'un point à un autre du jardin, peuvent servir d'insecticides ; prévenir contre l'invasion de taupins et autres larves ; nettoyer des nombreuses larves de vers blancs les coins enherbés du jardin.
Poulets biologiques : résultats technico-économiques 2006/2007
Chaque année, les conseillers des Chambres d'agriculture des Pays de Loire collectent les données technico-économiques en volailles biologiques auprès d'un échantillon d'éleveurs. Ce réseau, d'une dizaine d'exploitations, a été créé en 2003 avec le soutien du Conseil Régional pour réaliser un état des lieux de la filière et mesurer son évolution (au travers des contraintes du REPAB-F et des crises alimentaires). Les résultats 2006/2007 correspondent aux lots de poulets abattus entre juillet 2006 et juin 2007 provenant de 22 bâtiments fixes et 17 bâtiments mobiles.
"La verdadera revolución es un cambio en nuestro consumo" : Entrevista a Odile Rodríguez de la Fuente
Arthur à la quête de la bio
FD CIVAM DU GARD, Auteur ; François HAMOT, Illustrateur | SAINT-NAZAIRE-DES-GARDIES (Domaine de Puechlong, 30 610, FRANCE) : FD CIVAM DU GARD | 2006Ce document, édité par la Fédération départementale des Civam (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) du Gard et illustré par François Hamot, présente un jeune poussin, nommé Arthur, qui découvre l'agriculture biologique. Il est destiné aux enfants, aux enseignants et aux éducateurs. Sous forme de bande dessinée, est présentée la ferme Limonières à laquelle accède Arthur, poussin né prématurément, en quête d'une famille. Le père Rémy, qui va l'accueillir, présente sa ferme : nourriture de la terre avec un bon compost, formation du compost et décomposition en pré-humus (présence de fumier de mouton), alimentation des vers de terre au potager (besoin de matière organique), entretien des arbres, utilité de la haie (refuge de la "faune auxiliaire"), découverte du blé et du pain, festin composé d'aliments issus de la ferme et biologiques.
Les céréales dans l'alimentation animale : Quelles utilisations possibles
Les céréales constituent un aliment d'engraissement des ovins, caprins, bovins, porcs et volailles. Elles sont à la base de l'alimentation énergétique en particulier des monogastriques parce qu'elles sont riches en amidon, d'autant plus que ce glucide fournit une énergie facilement digestible. Mode de distribution pour les ruminants, les volailles, les porcs et les lapins, facteurs défavorables et limites d'emploi sont abordés dans cet article.
Chauffage des poulaillers : les alternatives au gaz
Les coûts de l'électricité, du gaz et du fuel sont révisés à la hausse et incitent à l'emploi des énergies renouvelables pour les générateurs d'air chaud en élevage avicole. La société Intertec, en partenariat avec Atanor (choisie pour son expertise dans le domaine du traitement des fumées), explore la piste d'une chaudière qui utiliserait à 80 % des fumiers de volailles et à 20% du bois. Cependant, l'expérimentation doit veiller à respecter la règlementation européenne par rapport à la teneur en dioxine, métaux lourds, furanes, etc, des fumées de combustion.
Chez les Rousseau, l'aliment bio est fabriqué à la semaine !
Face à la dégringolade du prix des céréales bio, le couple Rousseau, à Dancé (61), a choisi d'investir dans une fabrique d'aliments à la ferme et d'utiliser leurs cultures pour nourrir les 6000 poules bio présentes sur l'exploitation. L'article relate les circonstances et les moyens mis en place pour ce type d'investissement.
Dossier : Abattage à domicile
3 articles traitant de l'abattage à domicile sont présentés dans ce dossier : - Pourquoi décourager l'abattage à domicile ? ; - Abattage à domicile : que dit la législation ? ; - Elever et abattre un cochon chez soi.
Economic benefits of a transition to ecological agriculture
Elevage de volailles festives : 100 % bio avec le logo AB et la mention Nature et Progrès
Témoignage d'un éleveur, Marc Pousin, dans les Deux Sèvres, qui élève en plus des vaches allaitantes, moutons, canards, poulets et volailles festives. Il est également l'un des 4 associés de la SARL Bio Loire Poitou dans le Maine et Loire qui découpe et conditionne des volailles. 70% de l'alimentation est produite sur place. L'éleveur offre aux volailles festives des parcours qui vont au delà des surfaces préconisées par le cahier des charges Nature et Progrès. Pour les soins, l'éleveur utilise l'homéopathie, la phytothérapie, l'acidification de l'eau de boisson Le chaponnage est réalisé par une entreprise extérieure. Les volailles sont facturées à la SARL entre 3.80 et 4 euros le kg vif.
Elever des poules en agriculture biologique
Elever des poules en respectant leur intégrité et leur bien-être. Tel est l'objet de cet ouvrage qui part d'un problème comportemental fréquent dans de nombreux élevages de poules pondeuses, y compris parfois dans les élevages biologiques et dans les petits élevages : le picage des plumes, accompagné parfois de cannibalisme. L'auteur prend ce comportement comme symptôme d'un mal-être de l'animal et propose de repenser tous les aspects de l'élevage des poules pondeuses en approfondissant la connaissance de la nature de la poule. Cet ouvrage fait la synthèse de nombreuses recherches, de multiples observations de l'auteur et de l'expérience de nombreux aviculteurs sur le sujet. Il permet à l'aviculteur professionnel, tout comme à l'amateur, d'avoir des poules en parfaite santé en améliorant ou en corrigeant les conditions d'élevage.
Un éleveur d'oies s'affranchit du pétrole
Portrait d'une exploitation en Charente-Maritime qui utilise les ressources naturelles disponibles sur l'exploitation. Les exploitants (2 frères) élèvent 4000 oies/an et produisent du foie gras et autres spécialités vendus en direct. Une chaufferie, alimentant en eau chaude et chauffage 3 maisons et les bâtiments d'exploitation, a été installée. La chaufferie comporte des panneaux solaires, une chaudière à biomasse polycombustible, une chaudière à huile (colza, tournesol et graisse d'oie). Les tracteurs fonctionnent à l'huile végétale. Quelques données économiques sont fournies dans l'article.
Eleveuse bio en Anjou : Jusqu'au bout de son rêve...
Josette Lieuvin est agricultrice bio. Elle élève des volailles et des moutons bio dans les basses vallées angevines. Elle témoigne à propos de son installation et sur le respect d'un cahier des charges européen de la bio pour lequel elle va au delà des règles minimales.
L'exigence d'un process aux normes
Fabriquer son aliment à la ferme : En volailles, quelles économies possibles ?
Depuis 2003, les éleveurs de volailles de chair en production bio ont découvert les allongements de durée de vide sanitaire ainsi que la flambée du prix de l'aliment bio. Pourquoi alors ne pas fabriquer son aliment à la ferme, solution qui pourrait faire baisser le prix de revient du kilo de poulet ? En Pays-de-la-Loire, un programme a été mené pour en connaître la faisabilité.
Filière oeuf Sud-Est : l'alternatif gagne du terrain, la cage recule
Le 22 mars à Valence, la session Itavi "oeufs de consommation" a permis de faire un état des lieux de cette filière dans la région Sud-Est. L'accent a notamment été mis sur la progression, ces dernières années, des productions alternatives aux dépens des ateliers en cages. Un phénomène initié par la directive bien-être et que l'on retrouve à l'échelle européenne... Cependant, même si la production alternative gagne du terrain (les poules plein air et biologiques représentent 22 % du cheptel en Rhône-Alpes contre 16, 8 % à l'échelle nationale), la région Rhône-Alpes, selon les scénarios envisagés par l'Itavi, connaîtrait une réduction du potentiel de production d'ici 2012 (arrêt d'élevages de taille importante, reconversion d'élevages standards en élevages alternatifs de moindre capacité).
Grippe aviaire : Eviter de perdre ses plumes
Avec leurs parcours obligatoires, les élevages de volailles bio sont en première ligne face aux mesures de prévention prises pour contrer "l'influenza" aviaire. Pour l'instant, malgré les mesures de confinement auxquelles elle est soumise, la production peut garder l'usage de sa mention, pour ne pas perdre trop de plumes.
Grippe aviaire : les mesures de protection appliquées dans la plus grande confusion
Le confinement général est levé à la satisfaction des éleveurs bio, qui craignaient notamment les effets des chaleurs estivales sur des volailles enfermées. Résumé de plus de 6 mois de "mesures de protection".
Journées Techniques Nationales Elevage Biologique : "Qualité et cahier des charges"
Les Journées Techniques Elevage de l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), qui se sont tenues à Angers en octobre 06, étaient consacrées aux aspects réglementaires (cahier des charges) et au lien avec la qualité des produits. Des interventions portant sur d'autres signes de qualité ont eu lieu : Comté, poulet de Loué. Les évolutions réglementaires du cahier des charges bio sont abordées dans ce dossier, à travers l'historique et les enjeux de la nouvelle réglementation. Trois témoignages, dont la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, présentent la recherche de la qualité des produits dans des exploitations agricoles. Une intervention de M. Berthet présente l'analyse de la qualité dans les fermes laitières, à travers la technique du Profil Référentiel Microbien. Le document se termine par une compilation de documents FNAB liés à la réglementation en élevage biologique, ainsi que par des textes sur la diversité microbienne des laits crus en lien avec la qualité des produits laitiers, textes auxquels a participé Mme Montel, INRA, qui est intervenue au cours de ces journées.
Parcours recouvert de plaquettes de bois pour les poules pondeuses
Pour ménager les herbages pendant l'hiver, Bio Suisse permet à ses adhérents de sortir leurs volailles sur un parcours non couvert, recouvert d'une litière adéquate, type plaquettes de bois.
Performances techniques en volailles de chair standards, label et biologiques : Résultats 2005
L'année 2005 aura montré un visage atypique, avec une conjoncture plutôt bien orientée toute une partie de l'année, avant l'apparition au dernier trimestre de la crise influenza aviaire. Cet article résume et commente les principales évolutions de résultats intervenues en 2005, en tentant d'évaluer si les impacts de ce début de crise se sont répercutés sur ces résultats moyens.
Poules pondeuses avec parcours : Observatoire technico-économique 2005
Ces quatre pages communiquent les résultats technico-économiques en poules pondeuses avec parcours (plein air, label rouge et biologique). Les marges poule-aliment sont sensiblement identiques à 2004. Par contre, les charges opérationnelles augmentent sensiblement, sur les postes dépenses vétérinaires et désinfection. Certains éleveurs emploient un salarié permanent. Le coût de ce dernier est d'environ 0.52 euros par poule et par an.
Réglement (CE) N° 699/2006 DE LA COMMISSION du 5 mai 2006 modifiant l'annexe I du règlement (CEE) n° 2092/91 du Conseil en ce qui concerne les conditions d'accès des volailles aux parcours extérieurs
4th SAFO workshop
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le quatrième séminaire, qui s'est tenu au FiBl, en Suisse, en mars 2005, portait sur : "systèmes de développement : qualité et sécurité des produits de l'élevage biologique". Une collection des résumés des interventions permet d'avoir accès à des résultats d'étude intéressants concernant les vaches laitières, les porcs, les volailles : comparaison de la composition du lait bio et conventionnel (Royaume-Uni), influence de la saison de pâturage sur la teneur en acides gras poly-insaturés dans le lait de vache (Pologne), qualité de la viande de porc biologique (Allemagne), procédures HACCP pour la chaîne alimentaire en agriculture biologique (Suisse), impact environnemental des médicaments vétérinaires (Royaume-Uni), recherche de présence de bactéries résistantes aux antibiotiques sur les élevages bio, évaluation de la persistance des résidus d'oxytetracycline dans le lait de brebis (Italie), utilisation d'un traitement non antibiotique pour répondre au problème des mammites (Suisse), traitement minimum du lait (Suisse), risque d'infection par les salmonelles en porc plein-air (Danemark) et par les campylobacter en volailles biologiques (Royaume-Uni), mycotoxines et Haccp (Suisse), sélection des vaches laitières en bio (Pays-Bas), races locales en Hongrie, etc.
Avenant 6 au CC-Repab-F : Une volonté d'harmonisation
L'avenant n°6 du CC-Repab-F est paru le 13 septembre 2005 au Journal Officiel : validé en Section Bio le 16 mars 2005, il avait été demandé lors de l'annonce des mesures en faveur de l'agriculture biologique proposées par le Ministère de l'Agriculture le 2 février 2004. Les principales mesures concernent : - Le statut quo des âges d'abattage des volailles de chair, - L'engagement progressif des nouveaux éleveurs bio, - Mesures de précaution pour la production laitière, - Mode de production des poulettes : vers un élevage 100 % bio.
Bonjour, veaux, vaches, cochons, couvées !
La disparition des races animales domestiques sur la planète est une réalité ! Plan d'action du Ministère de l'Agriculture, implication des organismes régionaux et nationaux, mise en place de filières : autant de moyens pour lutter contre cette extinction.
Cocori Bio pour une installation solidaire
Lorsque fin 2003 une ferme de volailles biologiques se libère dans le Var, plusieurs associations décident de l'acquérir en GFA pour installer une fermière. Entre l'idée généreuse et sa réalisation, plusieurs étapes ont dû être franchies, décrites dans cet article : réunion des sociétaires, appel à capital et prêt (90 000 euros d'acquisition de foncier), rédaction des statuts du GFA. Aujourd'hui, la fermière élève 400 pondeuses, vit en mobil home, et commercialise ses oeufs en vente directe et sur les marchés. Les sociétaires se sont également engagés à l'aider dans le remboursement du crédit bancaire (56 000 euros à la NEF : Nouvelle Economie Fraternelle, banque de l'économie solidaire).
A la découverte de l'oie normande
L'auteur nous raconte ici son coup de foudre pour l'oie normande. Classée en voie de disparition, l'oie normande est une grande consommatrice d'herbe et d'élevage facile. Elle présente deux qualités : une taille plus développée que l'oie commune et un dimorphisme sexuel permettant de séparer très tôt les animaux. Ce n'est pas une race destinée à la production de foie gras mais plutôt destinée à être rôtie.
Dossier : Le bien-être animal : Concilier demande sociétale et enjeux de production
Pour répondre à la demande sociétale que constitue le bien être des animaux, l'INRA et les instituts techniques ont engagé des études concernant les attentes des consommateurs, l'évaluation du bien-être animal, l'impact des situations d'élevage sur l'animal. L'article donne ici quelques résultats de ces études : conception, aménagement des logements pour porcelets et porcs charcutiers, truies ; comparaison cage aménagée ou système alternatif pour poules pondeuses, gavage des palmipèdes ; bien-être animal et transport ; bien-être à l'abattoir.
La ferme du Dottenfelderhof, communauté agricole et lieu de recherche
La ferme du Dottenfelderhof est spécialisée dans la recherche en biodynamie : alimentation de l'élevage laitier, sélection des céréales et sélection des semences potagères. Un centre de formation professionnelle et un magasin de vente complètent cette ferme collective.
Fiches techniques
Les résultats du programme de recherche régional en agriculture biologique des Pays de la Loire sont diffusés grâce à des supports de communication divers, notamment les fiches techniques suivantes : - Le maya : culture associée maïs-soja pour l'ensilage, quelles performances, quel itinéraire technique ? ; - Pois, lupin ou féverole : Lequel implanter ? ; - Composition et valeur nutritive des mélanges céréaliers utilisés en agriculture biologique ; - La méthode Herody en Pays de la Loire : Les enseignements de l'observatoire des chambres d'agriculture et de la CAB en 2000-2001 ; - Le conseil de la méthode Herody sur l'apport de matières organiques ; - Les prairies dans les élevages biologiques des Pays de la Loire : Pratiques et problèmes rencontrés ; - Gestion du quota en agriculture biologique ; - Finition des réformes laitières en élevages biologiques ; - Saisonnalité des livraisons de lait bio en Pays de la Loire ; - Bovin viande : Maitriser la finition des femelles ; - Bovin viande : - Viser l'autonomie alimentaire du troupeau ; - Fabriquer son aliment à la ferme en élevage de volailles biologiques : Quelles économies possibles ? ; - Volailles biologiques : Bilan de l'année 2003 et analyse du prix de revient du kg.
Grippe aviaire
L'auteur fait le point sur les conséquences possibles de la grippe aviaire, les solutions proposées actuellement par les gouvernements, les risques liés à la présence d'élevages industriels. Il dénonce avec force les dérives des entreprises agro-alimentaires qui mettent en péril la santé humaine pour augmenter leurs profits et font subir les conséquences de leurs méfaits à toute la filière agricole.
Grippe aviaire : " Morituri te salutant "
Cet article fait le point sur la grippe aviaire : caractéristiques, mesures prises pour éviter sa propagation, ses conséquences (notamment en Thaïlande, pays sévèrement touché). L'auteur dénonce également les méfaits de l'élevage industriel.
Grippe aviaire : Les raisons d'un désastre annoncé
Face au risque de grippe aviaire et de pandémie mondiale, une mobilisation internationale se met en place. Mais ceux qui vont mourir ne sont pas forcément ceux à qui l'on pense : les millions de volailles sacrifiées au nom de l'éradication ne doivent pas faire oublier les petits producteurs des pays pauvres dont les cheptels vont être abattus. Quant à la bio, devra-t-elle renoncer à certains aspects fondamentaux de son cahier des charges ?
Matières premières conventionnelles dans les rations : Les conséquences de leur maintien
Suite à la décision du Comité permanent de l'agriculture biologique (CPAB) de prolonger la dérogation autorisant l'utilisation d'aliments conventionnels dans les rations destinées aux animaux, l'auteur analyse les conséquences de ce choix. Même s'il est prévu de réduire, progressivement, les % d'introduction des aliments non bio, il est regrettable que l'on n'ait pas aligné ceux-ci, au niveau des exigences françaises (10% pour les monogastriques) car il en résulte une distorsion de concurrence. En revanche, rechercher des rations à 100% bio paraît irréaliste dans l'immédiat, compte-tenu de la pénurie relative des matières riches en protéines de qualité (surtout pour les volailles), car cela entraînerait, outre un surcoût alimentaire, des déséquilibres nutritionnels à l'origine de troubles sanitaires et de pollutions. Une autre solution aurait été d'autoriser, ponctuellement, certains acides aminés de synthèse (lysine, méthionine) avec l'avantage d'optimiser l'utilisation des matières premières bio tout en permettant un meilleur équilibre nutritionnel et un coût alimentaire acceptable, mais ce choix n'a pas obtenu gain de cause au CPAB. Pour conclure, l'auteur suggère d'anticiper la suppression des matières non bio prévue en 2011, par l'adaptation des assolements pour produire des protéines riches en acides aminés soufrés ; Une autre piste étant de sélectionner des souches de volailles mieux adaptées aux contraintes de la bio.
Modifier la gestion des apports en protéines pour une meilleure utilisation des matières premières locales chez le poulet de chair biologique
L'obligation d'incorporer 90% des matières premières bio dans les aliments rend difficile l'utilisation d'aliments protéiques cultivés localement, car ces derniers ne sont pas assez concentrés. Une gestion différente des apports en protéines au cours de la vie de l'animal a été testée sur 1344 poulets label : apports alimentaires protéiques sécurisés durant les premières semaines, et libération des contraintes nutritionnelles en finition. Ces modifications sont possibles en pondérant le taux de matières premières biologiques par la consommation de chaque aliment de la gamme. L'utilisation des matières premières locales est ainsi maximisée durant la période de consommation la plus importante. Six combinaisons différentes ont été comparées au cours des phases de démarrage, croissance et finition, d'un programme alimentaire bio classique et d'un programme expérimental plus concentré en protéines jusqu'à 56 jours, puis déconcentré. Le renforcement des apports en protéines conjugué à une réduction du taux de matières premières biologiques, durant les premières semaines de vie de l'animal, permet de réduire les apports énergétiques et protéiques en finition, sans dégradation des performances zootechniques et de la qualité organoleptique. Cette dilution des apports protéiques en finition permet de mieux valoriser les matières premières riches en protéines biologiques produites localement, et même d'augmenter d'un point le pourcentage global d'utilisation des matières premières bio dans la ration.
Nous voulons produire des oeufs qui fassent plaisir à tout le monde
Köbi Treichler possède une ferme de 37 ha avec plusieurs productions dont 2000 pondeuses. Considéré aujourd'hui comme un spécialiste dans le domaine des pondeuses, il siège à diverses commissions. Il ne se soucie pas seulement des problèmes des aviculteurs mais aussi des divers partenaires : commerciaux, fabricants d'aliments. Il propose que l'oeuf devienne le support publicitaire de Bio Suisse.
Les oeufs bio : La Bergerie aux oeufs d'or
Le point avec Qualité France : Lien au sol chez les volaillers : où en est-on?
Les élevages monogastriques (essentiellement volailles à ce jour) ont pour obligation d'assurer, en relation avec leur cheptel en place, des surfaces conduites en agriculture biologique. D'où ce terme "Lien au sol" qui s'applique également pour les effluents d'élevage. Ce principe rejoint les bases de l'agriculture biologique pour qui terres et animaux sont étroitement liés.
Poules pondeuses avec parcours : Observatoire technico-économique 2004
Ce document communique les résultats technico-économiques en poules pondeuses avec parcours (label, biologique et plein air). Les résultats des élevages de poules biologiques se sont nettement améliorés sur la période 2003-2004.
Poulets Bio, Assemblée Générale du GEVABA le 14 juin dernier à Gannat
Pour le lavage de ses deux bâtiments de poules pondeuses biologiques : Bruno Graillat fait confiance à un professionnel du nettoyage
Exemple d'un agriculteur drômois qui fait appel à Hygépur pour le nettoyage et la désinfection de deux bâtiments de 3000 poules pondeuses bio. L'article récapitule les points critiques de la décontamination des bâtiments.
Report : Possibilities and limitations of protein supply in organic poultry and pig production
Systems development : Quality and safety of organic livestock products
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le quatrième séminaire s'est tenu au FiBL, en Suisse, en mars 2005. La première partie portait sur le concept de qualité : la qualité en élevage biologique, les attentes des consommateurs et celles des producteurs. La deuxième partie est plus tournée sur la santé et la sécurité alimentaire : en vaches laitières (comparaison de la composition du lait bio et conventionnel, influence de la saison de pâturage sur la teneur en acides gras poly-insaturés dans le lait de vache, les procédés minimum en transformation, les aflatoxines, la sélection), en porcs (qualité de la viande, salmonelles), en volailles (campylobacter, santé animale en poules pondeuses) et au niveau des contrôles (procédures HACCP pour la chaîne alimentaire en agriculture biologique, mycotoxines). La troisième partie est consacrée aux médicaments vétérinaires (effets sur l'environnement, résistance aux antibiotiques, temps d'attente et persistance des résidus, le traitement des mammites avec le produit alternatif Orbeseal, les projets de développement et les approches systèmes, les nématodes gastro-intestinaux en ovins). La quatrième partie regroupe tous les autres posters : chèvres laitières, ovins et cerfs en Hongrie, l'agriculture biologique en Turquie, communication autour de la bio avec les pays candidats à l'adhésion à l'UE.
Volailles de chair : Pour la première fois depuis 1999, le parc " label et bio " est en repli !
En France, le parc de bâtiments de volailles de chair label et bio a perdu 0.9% entre 2003 et 2004. Toutes les régions françaises sont concernées à l'exception de l'Auvergne qui enregistre un développement de 2.3%. Mais, cette diminution des surfaces d'élevages label et bio reste bien en dessous de celle des parcs standard et certifié (-2.6%) et canards à rôtir (-2.7%).
3rd SAFO workshop
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le troisième séminaire a eu lieu en septembre 2004 en Pologne et s'intitulait "Améliorer la sécurité pour la santé animale et la sûreté alimentaire dans les systèmes d'élevage biologiques". Une collection des résumés des interventions permet d'avoir accès à des résultats d'étude intéressants, ainsi qu'à des éléments concernant l'agriculture biologique dans les nouveaux pays de l'Union Européenne ou dans les pays pressentis pour la rejoindre (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Estonie, Tchéquie, Roumanie, Bulgarie, Turquie). Les études présentées portaient sur : le traitement des maladies infectieuses en Pologne, bien-être animal dans différents systèmes de production (Allemagne), toxoplasmose et élevage de porc (Pays-Bas), Campylobacter et Salmonelles dans les ufs biologiques (Finlande), comparaison de présence de paratuberculose dans les élevages laitiers bio et conventionnels (Pays-Bas), niveaux de dioxine dans les ufs biologiques (Pays-Bas), réduction des apports de métaux lourds dans les suppléments alimentaires des animaux (Allemagne), les mycotoxines dans l'alimentation des porcs biologiques (Pays-Bas), mycotoxines dans le lait des fermes bio (Italie)
Ajo desecado en avicultura de puesta
Les auteurs de l'article, vétérinaires au Département de Production Animale du Service de Recherche de de Développement Technologique du Conseil d'Estrémadure (Espagne), ont étudié les effets d'un ajout d'ail desséché à la nourriture des poules pondeuses, l'influence possible sur la quantité et le poids des pontes, ainsi que les actions antiparasitaires potentielles.
Bien-être animal
L'ITP (Institut technique du porc) et l'Institut de l'élevage conduisent des expérimentations pour évaluer objectivement le bien-être des animaux selon les modalités de transport et notamment la durée. Ils contribuent ainsi à mettre au point des camions aménagés capables d'améliorer le confort des animaux pendant le transport et aident les professionnels à se conformer à la réglementation européenne. L'ITAVI, l'Institut chargé de l'aviculture, de la cuniculture et de l'élevage des petits animaux, teste différents concepts de logement afin de mesurer la réponse de l'animal tout en tenant compte des conditions de travail de l'homme et de l'impact des éventuelles évolutions sur la qualité du produit final destiné au consommateur.
Bien nourrir ses volailles
Maintenant que le poulailler est construit, que les poules sont choisies, voici le troisième et dernier volet pour un poulailler de bonne qualité : le choix de l'alimentation des volailles. Quelques conseils de D. Antoine, spécialiste de l'alimentation biologique, pour bien équilibrer les rations et bien gérer les apports énergétiques, en vitamines et en matières premières de ces animaux.
Bio à Saint-Etienne du Bois, en Vendée : Les Remaud allient vente directe et contractualisation
Pour compenser le tassement des marges, Etienne et Evelyne Remaud, éleveurs contractualisés en aviculture biologique, ont lancé la vente directe de volailles pour une petite part de leur production. L'ensemble du processus ayant conduit à la vente directe est décrit, les critères technico-économiques sont exposés.
Commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires : Section agriculture biologique
Cet article correspond au relevé de décisions de la réunion de la section bio de la CNLC du 15 septembre 2004. Le groupe de travail production animale a fait le point sur le plan de sortie des élevages de volailles ne répondant plus aux obligations de lien au sol. Il a également fait des propositions pour des règles d'élevage des poulettes entre 3 jours et 18 semaines (dont certaines sont acceptées et d'autres sont à revoir ). Le groupe de travail OGM se propose de travailler sur l'état des lieux des contaminations des produits bio et souhaite que les différents collèges de la section se prononcent sur la coexistence et sur la position exprimée par la FNAB ainsi que sur l'opportunité d'un seuil spécifique aux produits bio. Le groupe contrôle a travaillé sur l'article 8 et l'obligation de contrôle de tous les opérateurs. Des avis sont également donnés concernant le plan d'action européen.
Conversion en agriculture biologique, un système polyculture élevage adapté à la production bio
JP. GOURAUD ; E. BAUDRY ; H. DELMAS ; ET AL.Cet article présente le parcours et l'exploitation de Jean-Paul Bariet, agriculteur biologique dans les Deux-Sèvres. Celui-ci a dû trouver un équilibre pour gérer les trois différentes productions : avicoles, ovines et bovines, et les cultures.
A la découverte d'un élevage de poules biologiques
Cet article est issu du guide de l'éleveur de pondeuses, supplément au n°666 de la revue Filières Avicoles. Conformément au cahier des charges, les bâtiments entrés en service après la date du 30/08/2000 doivent désormais respecter une densité de 6 poules pondeuses/m2 avec un effectif maximum de 3 000 têtes, sans oublier le lien au sol. Au Gouessant, ils sont quatre éleveurs, dont Maryse Le Quéré, installée à Plouguiel (22), à avoir franchi le pas. Elle est productrice d'oeufs biologiques depuis mars 2002 en partenariat avec la coopérative Le Gouessant. Découverte de son élevage.
Elevage de poules pondeuses : Produire des oeufs bio sans casse
Toujours en tête des ventes dans les magasins, l'oeuf bio a la cote auprès des consommateurs. Si les débouchés continuent de progresser, le cheptel de poules pondeuses a du mal à repartir, notamment en Rhône-Alpes. Dans la Drôme, la coopérative Valsoleil cherche des candidats à la production d'oeufs bio. Rencontre avec Bruno Graillat qui s'est lancé il y a deux ans.
Evelyne et Etienne Remaud, de vrais convertis au bio & Freslon veut redorer le blason des volailles fermières bio
Le premier de ces deux articles présente l'exploitation du couple Remaud, qui a développé l'élevage de poulets et de pintades biologiques afin de compléter les revenus de leur exploitation laitière. Le couple pratique la vente directe à la ferme, et fournit l'abattoir Freslon, spécialisé en volailles haut de gamme. Cet abattoir, pratiquant le bio depuis plus de vingt ans, est présenté dans le second article.
La Ferme Ventabren autonome en céréales et soja "bio"
"Le fond de ma démarche, c'est d'aller le plus loin possible dans l'autonomie de mes productions bio", explique Alain Guichard, l'un des associés de la Ferme de Ventabren. Une exploitation drômoise qui produit des céréales, des protéagineux, des plantes aromatiques et élèvent des poulets fermiers selon les principes de l'agriculture biologique.
L'homme et l'animal
Dans ce numéro, les auteurs proposent un état des lieux de ce que sont et peuvent devenir nos relations avec l'animal. Comment notre relation avec les animaux s'est-elle transformée au cours de l'histoire ? Comment renouer le lien avec l'animal ? Au-delà de l'assiette, de l'étable, quelle est la conscience du partenariat terrestre que l'homme va cultiver avec l'animal ? Par le détour des origines, l'auteur présente ce qu'est l'animal et en quoi il a aidé le développement de nos civilisations. Ensuite, il tente de pénétrer la nature profonde de l'animal en réapprenant à l'observer au travers de l'exemple comparatif du lion et du cheval. L'étape suivante consiste à faire un état des lieux de la qualité de nos rapports avec les animaux dans le quotidien à l'aide notamment des témoignages d'éleveurs.
Kleine Ställe, grosse Wirkung : Perfektionierte Kleingruppenhaltung für Legehennen und Junghennenaufzucht
L'article présente d'une façon courte une nouvelle alternative pour le poulailler traditionnel qui réalise un élevage approprié à la santé animal et l'élevage à grande échelle, une voie qui offre en plus des avantages économiques.
Poussins bio : se donner le temps de faire éclore des solutions
L'obligation de se fournir en poussins biologiques, prévue en décembre 2003, a été reportée d'un an. La production de poussins biologiques est, en France comme dans la plupart des pays européens, contrôlée en majeure partie par de grands groupes agroalimentaires qui n'entendent pas se lancer dans cette production, car cela impliquerait de nouvelles installations et une gestion différente du risque sanitaire. Seuls les Suisses avancent sur le sujet grâce à une politique d'incitation. Que mettre en place pour atteindre le même résultat ?
Les principales modifications réglementaires depuis janvier 2004
L'article présente les 6 règlements concernant le bio parus depuis janvier 2004, ainsi que les guides de lecture sur l'autonomie alimentaire des exploitations. Depuis le 31 décembre 2004, les élevages de volailles doivent s'approvisionner en poussins bio malgré toutes les difficultés techniques et économiques que cela engendre. Enfin, tous les opérateurs qui produisent, préparent ou importent des pays tiers des produits relevant du champ d'application du règlement concerné sont soumis à un régime de contrôle en 2005.
Vent et soleil : Vers une maîtrise globale de l'énergie
Animés par le souci d'économiser l'énergie sur leur exploitation, Daniel Bronsard et Genevière Quéré, installés à Plumeliau dans le Morbihan, organisent leur système de la façon la plus autonome possible, en le basant sur la pâture (associations variétales), le vent et le soleil. Ils ont installé une éolienne de pompage d'eau, des panneaux solaires et photovoltaïques qui leur permettent de fabriquer leur propre électricité. Ils ont aussi mis en place un chauffe-eau solaire qui permet d'alimenter de manière économique le circuit en eau chaude. Même si une baisse des prix de ces systèmes est prévue, les coûts d'installation restent relativement importants (4500 euros pour l'éolienne de pompage, 18 000 euros HT pour les panneaux photovoltaïques, 6 000 euros TTC pour le chauffe-eau solaire).
Volailles de chair : Circuit court - Vente directe
JP. GOURAUD ; E. BAUDRY ; H. DELMAS ; ET AL.Ce dossier donne de nombreux conseils aux éleveurs de volailles biologiques : évaluation du marché, organisation de la production, itinéraire technique, etc. Enfin, un résumé du cahier des charges est proposé.
Volailles, porcs, bovins et grandes cultures bio : Choisir de produire pour les circuits longs
Installés à Avoise dans la Sarthe, Véronique et Philippe Le Gall ont débuté leur conversion en bio en 1998. Aujourd'hui, sur une superficie de 170 hectares, ils produisent des céréales et protéagineux et élèvent des volailles de chair, des porcs et des vaches allaitantes destinés aux circuits longs. Malgré des résultats techniques encourageants, ils s'interrogent sur leur avenir en raison du manque de visibilité de la filière. Présentation.
Agriculture biologique : Fiches techniques
Mise à jour des fiches techniques bio, élaborées par le SRVA, en collaboration avec le FiBL. Certaines fiches sont actualisées, d'autres sont des nouveautés. Elles sont classées par thèmes : - engraissement au pâturage bio : compléments et nouveautés ; une combinaison avantageuse ; traitement des parasites ; liste d'adresses, - élevage des poulets bio, - recherche, vulgarisation, formation : la vulgarisation bio en suisse romande, - recueil de données.