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Rendez-vous Tech&Bio by Sima : La bio sème ses outils
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Sima, salon international des solutions et technologies pour une agriculture performante et durable, sest déroulé du 6 au 10 novembre 2022. Il est désormais organisé à Paris-Villepinte. Si la bio était déjà présente par petites touches lors des éditions précédentes, elle a, pour la première fois, été clairement affichée et a tenu une place officielle via le « Rendez-vous Tech&Bio by Sima ». Le stand « Osez la Bio », à lentrée du hall 5A, regroupait notamment des conseillers des Chambres dagriculture, lassociation Demeter, ainsi que les constructeurs Ecodyn et Stecomat. Des conférences et des parcours ciblés sur des matériels et des services intéressants pour lagriculture biologique ont également été mis en place. Globalement, les techniques utilisées en bio, notamment le désherbage mécanique, inspirent actuellement tous les constructeurs. La tendance tend à la réduction des passages de matériel pour économiser les coûts et lénergie, et à mieux cibler ces passages. Certains outils sont donc de plus en plus polyvalents, comme le nouvel outil dActisol, le Stellair, qui allie fissuration, scalpage, mulching et implantation du couvert. Les matériels dirrigation ont également été mis en avant. L'irrigation nest pas spécifique à la bio, mais il est nécessaire d'avoir une approche assez pointue pour faire des économies deau.
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Expérimentation : Quels itinéraires pour optimiser sa culture de jeunes pousses de salade et moutarde ?
Caroline LE BRIS, AuteurLa production de mesclun, mélange de jeunes pousses de 5 à 10 espèces différentes, notamment de salades, est assez peu documentée. Les maraîchers qui en produisent manquent de références, d'autant plus que leurs pratiques sont relativement hétérogènes. Lors des hivers 2020/2021 et 2021/2022, Bio Centre a mis en place et suivi des essais chez un maraîcher de l'Indre. L'objectif était notamment de comparer trois modes d'implantation : le semis direct, la plantation en mottes classiques et la plantation en minimottes ; et ce, pour trois espèces de base des mescluns : la moutarde Rouge Metis, la salade type feuille de chêne Sadawi et la salade type multifeuille Haflex. Les principales observations, rapportées dans cet article, concernent les rendements, l'état sanitaire des cultures et leur rentabilité (en prenant en compte les charges opérationnelles et de main-duvre). Globalement, malgré de moindres charges, les conduites en semis direct sont moins rentables du fait de rendements inférieurs. Stéphane Leblanc, qui a accueilli cet essai sur son exploitation, apporte son regard sur cette expérimentation.
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Rencontres nationales ABC-A : Des pratiques innovantes au service de la vie du sol
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLagriculture biologique de conservation repose sur trois principes : minimisation des perturbations du sol, mise en place de rotations diversifiées et dassociations culturales et, enfin, une couverture du sol la plus permanente possible. Elle regroupe plusieurs techniques : labour agronomique, semis direct sous couvert ou dans les résidus de récolte, scalpage à faible profondeur Cet article permet davoir un retour sur les rencontres nationales ABC et Agronomie de 2022 (témoignages dagriculteurs et dexperts, exemples de réussites et déchecs). Pour réussir, place à lobservation et à lexpérimentation sur des micro-parcelles ! Les fermes en polyculture-élevage ont également des atouts avec limpact positif de la prairie temporaire sur le salissement et la possibilité denrubanner un méteil trop sale pour être récolté en grain.
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Travail du sol en bio : un incontournable ?
Céline ROLLAND, AuteurComment maîtriser les adventices sans labour en AB ? Quels impacts sur la fertilité des sols du non-labour en AB ? Peut-on saffranchir du labour en bio ? Cet article reprend des éléments des journées sur lagriculture biologique de conservation, organisées par le Civam bio 53, et de lintervention de Jean-François Vian de lISARA de Lyon sur la réduction du travail du sol en AB (15 ans dessais en station et chez des agriculteurs bio). Il apparaît que les rendements sont parfois diminués et quon ne peut pas toujours gérer les adventices. Philippe Betton, éleveur de porcs bio à Sacé (53), témoigne également de plus de 10 ans de pratiques de réduction du travail du sol. Pour lui, la fertilité et la vie du sol vont être stimulées par la mise en place dune rotation diversifiée, intercalée de prairies et de couverts végétaux. Alterner les outils et les techniques de travail du sol, éviter le labour tous les ans et privilégier un labour agronomique semblent un bon compromis. Il conseille de tester dabord sur des bandes, de comparer avec ses pratiques habituelles et déchanger en groupe. La réduction du travail du sol en bio est possible mais pas toujours facile. Daprès lui, la conservation dune bonne structure du sol est aussi complexe que la gestion des adventices et il vaut mieux parfois utiliser le labour agronomique plutôt de multiplier les passages doutils pour viser le non-labour.
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L'épineux épinard
Edouard MEIGNEN, AuteurLépinard (Spinacia oleracea) est un incontournable en maraîchage diversifié. Toutefois, son caractère sensible rend cette culture exigeante et délicate, notamment en bio. Lépinard peut, en effet, très vite jaunir ou monter en graines sil nest pas installé dans des conditions de culture optimales. Cet article effectue des focus techniques permettant de sécuriser la production en bio : 1 Choix de la parcelle, place dans la rotation des cultures et préparation du sol ; 2 Fertilisation ; 3 Implantation (semis direct ou plants en motte) ; 4 Densité ; 5 Irrigation ; 6 Gestion de la montaison ; 7 Contrôle des maladies (mildiou, virus ) et des ravageurs (pucerons, chenilles défoliatrices, mouches des semis ) ; 8 Récolte. Quelques points-clés sont à retenir : il faut que le choix variétal soit adapté au planning de production, que la fertilisation soit suffisante (notamment en azote), que le sol soit bien préparé (absence de compaction), que les plants en motte soient repiqués très jeunes et que lirrigation soit régulière à lapproche de la maturité. Cet article est accompagné du témoignage dÉric, maraîcher bio dans le Loir-et-Cher, qui cultive des pousses dépinard pour des restaurateurs.
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Des méthodes simples pour travailler seul sur une ferme laitière bio : Episode 1/2
Laurent VAISSIERE, AuteurLaurent Vaissière, installé en 1997, élève seul 25 vaches laitières sur sa ferme de 31 ha, et livre 165 000 litres de lait par an à Biolait. Pour maîtriser la charge de travail et pour préserver sa qualité de vie, il a acquis une expérience dans la simplification des tâches quotidiennes. Dans cet article, il donne un premier exemple déployé sur sa ferme : nourrir des vaches laitières l'hiver en 100 % libre-service.
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Des méthodes simples pour travailler seul sur une ferme laitière bio : épisode 2/2
Laurent VAISSIERE, AuteurLaurent Vaissière, installé en 1997 dans le Cantal, élève seul 25 vaches laitières en bio sur sa ferme de 31 ha. Il livre 165 000 litres de lait par an à Biolait. Pour maîtriser sa charge de travail et préserver sa qualité de vie, il a acquis une expérience dans la simplification des tâches quotidiennes. Dans un précédent article, il donnait un premier exemple de simplification du travail : nourrir ses vaches laitières l'hiver en 100 % libre-service. Dans cet article, il détaille un deuxième exemple : le semis direct. Cette technique permet de gagner du temps, tout en préservant les sols (respect de la structure du sol, mais en aérant lhorizon superficiel, ce qui permet une meilleure minéralisation en superficie) et en effectuant des économies (moins de gasoil et moins de pièces dusure).
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Des pratiques agricoles mayas en exemple
Youssef NARBESLA, AuteurLe Kool, ou milpa en espagnol mexicain, est une pratique culturale héritée de la civilisation maya, toujours d'actualité en Amérique Centrale, notamment au Guatemala. Elle consiste à associer, sur une même parcelle et sans travail du sol, une triade de cultures de base que sont le maïs, le haricot grimpant et la courge, auxquelles peuvent être ajoutées d'autres cultures comme le piment. Ces systèmes agricoles sont proches de ce que l'on appelle aujourd'hui agriculture de conservation, agriculture durable ou encore permaculture.
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Semis direct dans une prairie vivante : Dans le Cantal, on remet le couvert ; Sursemis : témoignages : Les clés pour faire durer les prairies
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour faire face aux sécheresses à répétition et à leurs impacts sur les prairies (mauvaise régénération), des éleveurs bio du Cantal pratiquent, depuis cinq ans, le semis direct dans des prairies vivantes. Cette technique consiste à semer des méteils fourragers ou des espèces prairiales, en fin dété, pour régénérer des prairies sans les retourner. Des essais ont été mis en place durant deux ans (2020-2022) sur différents types de sols. Dans cet article, Vincent Vigier, conseiller spécialisé bio à la Chambre dagriculture du Cantal, réalise un bilan de ces essais et apporte des informations sur cette pratique : bénéfices, itinéraire technique, matériel, choix des espèces En complément, deux éleveurs bio (Franck Jaulhac et Thierry Teissedre, respectivement installés à 600 et 1 100 m daltitude en vaches laitières) et le Lycée agricole dAurillac apportent leur expérience sur le sursemis de prairies. Chacun dentre eux adapte ses techniques au contexte pédoclimatique de sa ferme et à ses objectifs et se déclare satisfait des résultats obtenus.
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Stocker du carbone dans les sols français : Quel potentiel par rapport à l'objectif "4 pour 1000" ?
Charles RAZONGLES, AuteurEn 2019, dans le cadre défini par le GIEC pour atteindre la neutralité carbone mondiale à l'horizon 2050, INRAE a réalisé une étude sur le stockage de carbone dans les sols, visant notamment à identifier les pratiques agricoles les plus "stockantes". Après un point sur les connaissances scientifiques récentes sur le carbone et la matière organique du sol (connaissances qui ont grandement évolué et qui prennent désormais mieux en compte l'importance de la vie microbienne, les apports de matière organique souterraine ou encore la complémentarité entre macrofaune du sol et microorganismes), des pratiques permettant un supplément de stockage de carbone dans les sols sont présentées. Il s'agit du passage au semis direct, de la mise en place de cultures intermédiaires, de l'installation de prairies temporaires ou de l'allongement de leur durée dans les rotations, de l'agroforesterie intra-parcellaire, de la plantation de haies, de l'intensification modérée des prairies permanentes, de l'exploitation des prairies permanentes par pâturage plutôt que par fauche, de l'enherbement des vignobles et de l'utilisation de nouvelles sources organiques telles que les déchets alimentaires ou les déchets verts, compostés ou méthanisés.
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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Les bons outils pour implanter ses couverts
Ludovic VIMOND, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des différentes techniques pour implanter un couvert en viticulture. Bien quécrit dans un contexte conventionnel, il présente des éléments intéressants pour les viticulteurs biologiques. La technique utilisée ne sera pas la même selon la densité de lenherbement déjà présent et les objectifs du viticulteur. Si ce dernier souhaite maîtriser lenherbement, un travail de destruction du couvert naturel sera effectué (destruction mécanique) avant de procéder au semis. Ce travail de destruction peut également être réalisé en même temps que le semis en utilisant un combiné de semis. Si le viticulteur souhaite conserver le couvert naturel, il pourra effectuer un semis direct pour compléter lenherbement déjà en place avec des espèces aux propriétés intéressantes (restructuration du sol, captation de lazote de lair ). Deux types dimplantation des semences sont alors possibles : implantation avec un semoir à dents ou avec un semoir à disques. Les avantages et les inconvénients de chacune de ces techniques et outils sont détaillés.
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Essais de cultures dérobées : une année 2020 difficile
Vincent VIGIER, AuteurLes Ateliers Tech&Bio de Haute-Loire, le 17 septembre, ont notamment donné lieu à la présentation dune collection fourragère de cultures dérobées estivales, en complément de la technique de semis direct dans les couverts vivants. La collection avait été mise en place par la Chambre dagriculture de Haute-Loire. Elle a été semée début juin, compte-tenu de laltitude élevée de la parcelle (900 m). Le semis a été suivi dune période froide et pluvieuse. Certaines plantes très exigeantes en température, comme les millets et les sorghos BMR, ne se sont pas remises de ces faibles températures. Des températures caniculaires et une très faible pluviométrie sont ensuite survenues. Dans ce contexte, lavoine rude, ou brésilienne, na pas obtenu de bons rendements. Les plantes plus rustiques, telles que le moha, le sorgho multicoupe et le Teff grass, se sont en revanche mieux développées. Larticle rappelle les deux conditions nécessaires pour les semis directs sous couverts : la culture doit être relativement propre et le sol bien nivelé.
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Rapport de stage : Le semis direct dans les prairies vivantes
Ce rapport de stage a été rédigé par Firmin Chambon, étudiant en Licence Professionnelle Expertise agro-environnementale et conduite de projet (année universitaire 2019-2020), lors de son stage à la Chambre dagriculture du Cantal sur la thématique du semis direct dans les prairies vivantes. Le Cantal est un département tourné vers lélevage de ruminants, avec près de 95 % de la SAU en prairies. Néanmoins, ces dernières années, les éleveurs ont enregistré une diminution significative de leurs productions fourragères en raison de sécheresses répétées et des dégâts causés par les campagnols. En 2017, quelques éleveurs ont testé le semis direct dans des prairies vivantes (sur une dizaine dhectares) afin de réintroduire rapidement une flore productive. A lautomne 2019, cette méthode a été utilisée sur plus de 1 400 ha. Lobjectif du stage était dévaluer les semis directs réalisés à lautomne 2019 et de déterminer les facteurs pouvant influencer le développement de ces semis. Pour cela, Firmin Chambon a réalisé des entretiens avec des éleveurs expérimentés afin didentifier leurs itinéraires techniques et de compiler leurs retours dexpériences. En complément, il a aussi enquêté des agriculteurs novices, cest-à-dire des agriculteurs qui ont réalisé leurs premiers semis directs en 2019. Ces différents travaux ont permis de définir plusieurs facteurs de réussite : il faut réaliser ce type de semis dans une prairie peu dense, intervenir assez tôt en automne, sélectionner des semences au développement rapide pour quelles puissent concurrencer et prendre le dessus sur le couvert, semer assez dense, utiliser un semoir adapté et apporter une fertilisation azotée minimale au printemps.
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Le rouleau destructeur de couverts fait sa mue
Guillaume LE GONIDEC, AuteurLes premières générations de rouleaux lourds (type Faca) sont apparues, en France, au début des années 2000. Leur utilisation sest plus largement accrue avec le développement de lagriculture de conservation : ces rouleaux permettent de détruire des couverts tout en conservant un paillage (pour lutter contre les adventices) et en protégeant les sols, ainsi que les populations dinsectes auxiliaires. Ces rouleaux plient le couvert dans le sens davancement, ce qui a pour effet de stopper le flux de sève des plantes. Une période de gel prononcée permettra ensuite de venir à bout de la majorité des couverts. Toutefois, depuis peu, ces rouleaux sont concurrencés par des rouleaux hacheurs plus légers qui déchiquettent la végétation. Ces nouveaux outils ont été créés en réponse à lévolution du climat puisque les jours de gel sont bien souvent insuffisants pour garantir une destruction du couvert par pincement. Ils présentent également lavantage dêtre efficaces sur des couverts peu développés (ex : couverts implantés en conditions sèches). Néanmoins, le hachage nest pas recommandé pour toutes les situations : lintervention dun semoir en semis direct sous couvert reste plus facile à réaliser dans un paillage long et plié que dans une végétation hachée.