Thésaurus
> PRODUCTION VEGETALE > TECHNIQUE CULTURALE > INSTALLATION D'UNE CULTURE > SEMIS > SEMIS SOUS COUVERT
SEMIS SOUS COUVERT |
Documents disponibles dans cette catégorie (141)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Projet européen H2020 ReMIX : De la théorie à la mise en pratique des mélanges despèces : Re-concevoir les systèmes de culture européens avec des mélanges despèces
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Lisa ALBOUY, Auteur ; Elina DESCHAMPS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2022Les cultures associées, encore appelées mélanges despèces ou associations despèces, consistent à cultiver au moins deux espèces sur une même parcelle, pendant une période significative de leur croissance. Elles présentent de nombreux intérêts : diversification des assolements et des rotations, amélioration de la résilience face aux aléas (rendements plus stables et moindre pression des facteurs biotiques), réduction de lusage dintrants et ainsi de leurs impacts sur lenvironnement Toutefois, les producteurs manquent de références techniques et daccompagnement sur le choix des espèces et des variétés à associer. De nombreuses questions subsistent également sur la récolte (maturité, impuretés, grains cassés, pertes ) et sur le tri du mélange de graines récoltées (pour pouvoir les commercialiser et les valoriser dun point de vue économique). Le projet européen ReMIX (2017-2020), financé dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de proposer des solutions techniques aux agriculteurs et aux différents acteurs des filières, et ce, dans les diverses conditions pédoclimatiques et sociotechniques à léchelle européenne. Ainsi, le projet ReMIX a développé et mis en uvre une approche de co-conception multi-acteurs permettant de concevoir des mélanges despèces qui répondent aux objectifs, aux moyens, aux contextes et aux pratiques de chaque acteur. Ce document compile les résultats de ce projet en offrant : 1 une présentation du projet ReMIX ; 2 - des informations sur le fonctionnement et les performances des cultures associées ; 3 des informations sur la perception qu'ont les acteurs des cultures associées et sur la diversité des mélanges mis en uvre dans les exploitations ; 4 cinquante-deux fiches techniques présentant des expériences dagriculteurs situés dans toute lEurope ; 5 des éclairages sur la question de la faisabilité de la récolte et du tri.
Quatre stratégies testées pour une ration à base de méteil ensilé tôt
Franck MECHEKOUR, AuteurSemer un mélange céréales-protéagineux sous couvert dune prairie, à condition de réaliser un ensilage précoce et de limiter la part des céréales, peut permettre un gain en matière sèche par hectare (en moyenne, 2 à 3 tonnes). Ce gain peut répondre à diverses demandes dun éleveur producteur de lait (plus de fourrages, de lait ou encore de protéines), selon sa stratégie. Pour objectiver les impacts de cette pratique, la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a simulé quatre stratégies à partir dune ferme-type en bovins lait bio des Pays de la Loire, sur laquelle on implanterait, à lautomne et sous couvert dune prairie, 12.5 ha dun méteil « avoine dhiver/vesce commune/trèfle incarnat/trèfle squarrosum » ensilé fin avril ou début mai. Les stratégies relèvent de plusieurs objectifs : 1) Booster lautonomie du système, avec le maintien du nombre de vaches et de leur niveau de production ; 2) Avoir plus dautonomie protéique, avec autant de lait produit mais plus de vaches ; 3) Produire plus de fourrages par hectare pour dégager des surfaces pour la production de céréales vendues par la suite ; 4) Donner la priorité à la production laitière, avec augmentation du nombre de vaches. Pour ces quatre stratégies, sont présentés les changements-clés du système et les impacts à attendre en matière de production, de consommation de concentrés, de résultats économiques ou encore de travail.
Rencontres nationales ABC-A : Des pratiques innovantes au service de la vie du sol
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLagriculture biologique de conservation repose sur trois principes : minimisation des perturbations du sol, mise en place de rotations diversifiées et dassociations culturales et, enfin, une couverture du sol la plus permanente possible. Elle regroupe plusieurs techniques : labour agronomique, semis direct sous couvert ou dans les résidus de récolte, scalpage à faible profondeur Cet article permet davoir un retour sur les rencontres nationales ABC et Agronomie de 2022 (témoignages dagriculteurs et dexperts, exemples de réussites et déchecs). Pour réussir, place à lobservation et à lexpérimentation sur des micro-parcelles ! Les fermes en polyculture-élevage ont également des atouts avec limpact positif de la prairie temporaire sur le salissement et la possibilité denrubanner un méteil trop sale pour être récolté en grain.
Renouveler ses prairies : Tout en maintenant le pâturage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment renouveler des prairies temporaires en baisse de rendement avec un impact le plus réduit possible sur la vie du sol et sur le pâturage ? Pour répondre à cette question, des essais ont eu lieu, en 2021, sur une des fermes biologiques incluses dans le programme Reine Mathilde, en Normandie. Le choix a été de tester un itinéraire en deux temps, sans labour mais avec un travail du sol superficiel, à moins de 10 cm de profondeur. Ainsi, les prairies temporaires en baisse de rendement ont été détruites en août 2020 (outil à dents et Rototiller) pour être remplacées par un mélange colza et radis fourrager, semé en dérobée et à la volée, avec un passage du rouleau. Ceci a permis un pâturage des vaches de mi-octobre à fin décembre, avant lentrée en bâtiment. Fin mars 2021, la dérobée a été détruite (sans labour) pour permettre le semis, sous couvert d'un mélange pois protéagineux/féverole dune nouvelle prairie temporaire multi-espèce. Une fois le méteil ensilé (fin juin/début juillet), la prairie est revenue dans le plan de pâturage, courant août. Ces essais sont encore à confirmer, mais cet itinéraire semble permettre de renouveler une prairie sans labour, tout en limitant la période de non-pâturage à trois mois au lieu dun an.
Semer du blé derrière une luzerne
Pascal BORDEAU, AuteurEn bio, deux options sont possibles pour que le blé bénéficie de lazote apporté par une luzerne en place : soit casser la luzerne très proprement ; soit faire cohabiter ces deux cultures. Eric Planchon, responsable des grandes cultures au sein de lexploitation familiale SCEA Bio Plaine, dans la Vienne, revient sur ces deux techniques. Cet agriculteur cherche à éviter au maximum le labour. Pour casser la luzerne avant un semis de blé, plusieurs outils ont été testés sur la ferme. Dans les sols argilocalcaires caillouteux de lexploitation, cest un enfouisseur (composé dune fraise rotative tournant à lenvers, dun peigne, dune planche niveleuse et dun rouleau) qui sest montré le plus efficace. Cet outil sert également à enfouir des couverts végétaux à la sortie de lhiver. Toutefois, Eric Planchon souhaite aller plus loin avec la luzerne, en la gardant vivante dans la culture de blé. Il a, pour cela, semé de la luzerne à la volée, en mars, puis la travaillée à la bineuse pour créer des rangs de 5 cm de large, avant de semer le blé dans ces intervalles. Pour réaliser ce semis intercalaire, Eric Planchon a fabriqué lui-même un semoir à partir du châssis de sa bineuse. Il a également conçu un broyeur inter-rangs pour gérer la pousse de la luzerne. Il sest alors à nouveau servi du châssis de sa bineuse. La luzerne est ainsi broyée et roulée. Néanmoins, le blé peine encore à prendre le dessus sur la luzerne.
Témoignage : Renouvellement dune prairie biologique sans discontinuité de pâturage et sans labour en Normandie
A. JEANNE, Auteur ; P. ROUGIER, AuteurCe témoignage, présenté lors des journées de printemps 2022 de l'AFPF, décrit litinéraire technique utilisé à lEARL du Bois dArry pour renouveler des prairies pâturées en baisse de rendement. Ces prairies sont conduites en agriculture biologique et en non labour. Lobjectif de léleveur était de les renouveler tout en limitant la durée de non-accessibilité des vaches et en maximisant les chances de réussir limplantation. Pour cela, différentes étapes ont été réalisées. Dans un premier temps, lancienne prairie a été détruite à laide dun outil à dents, puis un semis de culture dérobée pâturable a été réalisé à la fin de lété. Au début du printemps suivant, la culture dérobée a été détruite (également à laide dun outil à dents), puis remplacée par un mélange prairial sous couvert de protéagineux. Onze parcelles, représentant au total 12,65 ha, ont ainsi été renouvelées en 218 jours, sans labour. La durée sans pâturage a été limitée à 3 mois (versus 12 mois avec une culture annuelle), avec une bonne qualité dimplantation. LEARL du Bois dArry a travaillé sur cette thématique dans le cadre du programme Reine Mathilde (volet 3).
Travail du sol en bio : un incontournable ?
Céline ROLLAND, AuteurComment maîtriser les adventices sans labour en AB ? Quels impacts sur la fertilité des sols du non-labour en AB ? Peut-on saffranchir du labour en bio ? Cet article reprend des éléments des journées sur lagriculture biologique de conservation, organisées par le Civam bio 53, et de lintervention de Jean-François Vian de lISARA de Lyon sur la réduction du travail du sol en AB (15 ans dessais en station et chez des agriculteurs bio). Il apparaît que les rendements sont parfois diminués et quon ne peut pas toujours gérer les adventices. Philippe Betton, éleveur de porcs bio à Sacé (53), témoigne également de plus de 10 ans de pratiques de réduction du travail du sol. Pour lui, la fertilité et la vie du sol vont être stimulées par la mise en place dune rotation diversifiée, intercalée de prairies et de couverts végétaux. Alterner les outils et les techniques de travail du sol, éviter le labour tous les ans et privilégier un labour agronomique semblent un bon compromis. Il conseille de tester dabord sur des bandes, de comparer avec ses pratiques habituelles et déchanger en groupe. La réduction du travail du sol en bio est possible mais pas toujours facile. Daprès lui, la conservation dune bonne structure du sol est aussi complexe que la gestion des adventices et il vaut mieux parfois utiliser le labour agronomique plutôt de multiplier les passages doutils pour viser le non-labour.
Christophe et Valérie Lecuyer dans lOrne et lEure-et-Loir : Un mot dordre : simplifier
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLEarl de la Rue est gérée par Christophe et Valérie Lecuyer, secondés par Bruno Fortin (salarié). Christophe Lecuyer a repris la ferme familiale en 1989. Avec son épouse, ils ont converti leur ferme à la bio en deux temps, en 1995 et en 2000. Lexploitation de 210 ha, basée dans le Perche, est, en effet, composée de deux sites distants de 26 km, avec des topographies très contrastées : openfield peu boisé, dun côté, et nombreuses forêts vallonnées, de lautre. Après plusieurs années de diversification de leur activité, les agriculteurs souhaitent recentrer leur métier sur la production de céréales et de légumineuses. Après avoir décrit sa ferme et ses objectifs, Christophe Lecuyer revient sur les successions culturales quil met en place, en soulignant le rôle incontournable de la luzerne et celui des associations céréales-légumineuses. Il explique également comment il gère les repousses, le travail du sol, limplantation de ses couverts et de ses céréales semées sous couvert. Il termine en commentant ses rendements ainsi que le salissement de ses parcelles.
Compte-rendu des essais réalisés en 2021 : Céréales biologiques, fertilisation et traitement de semences
Pierre DURAND, Auteur ; Alain LECAT, Auteur ; Pierre LEFUR, Auteur ; ET AL., Auteur | LILLE CEDEX (299 Boulevard Leeds, 59 777, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE HAUTS-DE-FRANCE | 2021Ce document compile les résultats de différents essais portant sur la culture de céréales biologiques dans les Hauts-de-France. Ils ont été réalisés en 2021, dans le cadre du Réseau céréales à paille en AB. Ce compte-rendu dessais présente ainsi les résultats : 1 de plusieurs essais variétaux sur des céréales à paille (épeautre, triticale, blé tendre dhiver, blé tendre de printemps) ; 2 - de deux essais comparant leffet de différents fertilisants organiques sur du triticale dhiver (fientes fraîches, bouchons de fientes, Azopril, Gomeo, farine de viande et dos ) ; 3 - dun essai comparant leffet de différents traitements de semences biostimulants sur du blé dhiver (Efficace micro-organisme, Trichoderma Harzianum, thé de compost oxygéné, Azotobacter Vinélandi, Akra, Akra programme ) ; 4 - dun essai sur le semis de céréales sous un couvert de luzerne permanent. Avant de présenter ces différents résultats, ce compte-rendu commence par décrire les conditions climatiques et les faits marquants de lannée 2021, puis fournit quelques rappels sur les composantes du rendement du blé dhiver et du blé de printemps.
"Jai misé sur lherbe pour être autonome"
Véronique BARGAIN, AuteurAnthony Paillier, après avoir été très intensif, a décidé, en 2007, dextensifier son élevage ovins viande pour être plus autonome et d'engraisser ses agneaux uniquement à lherbe. Ainsi, il est passé dune SAU de 42 hectares pour 550 brebis à, aujourdhui, 117 hectares pour 350 brebis et 20 vaches allaitantes. Il a choisi dassocier les 2 espèces pour leur complémentarité au pâturage et pour la vente directe, quil a aussi mise en place. Il a aussi fortement diversifié ses ressources alimentaires, notamment fourragères, avec des prairies à flore variée, des méteils, des luzernières associées à du trèfle, ou encore des couverts végétaux cultivés en dérobées dété, comme du colza-moha. Il privilégie les semis sous couvert, qui permettent la réduction des problèmes de salissure et une meilleure implantation des prairies. Il étale les agnelages, de janvier à mars, pour les agnelles et, de fin avril à juin, pour les autres brebis. Il nachète pas de concentré et engraisse ses agneaux uniquement à lherbe, avec une production danimaux assez légers (17 kg de carcasse) qui répondent à la demande de ses clients. Il veut réduire la durée de lengraissement (les agneaux sont rarement vendus à moins de 6 mois) en changeant de race : aujourdhui en Vendéennes croisées Charollais, il souhaite aller vers la Charmoise. Pour valoriser au mieux tous ces changements, ce producteur a fait le choix du bio en 2019, qui représente pour lui une démarche logique, mais aussi un atout pour la vente.
Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ?
Samuel OHEIX, AuteurLes avantages des associations céréales-légumineuses, principalement liés à la fixation de l'azote atmosphérique par les légumineuses, ne sont plus à démontrer. Si la luzerne est généralement implantée entre deux cultures, elle peut aussi être sursemée dans une culture en place. Cette implantation en sursemis peut être réalisée au printemps ou à l'automne : cela dépendra des conditions météorologiques et agronomiques. Cet article présente cette pratique et ses principaux avantages.
Rénovation de prairie en système 100 % herbe
Thomas GERY, AuteurAlors que les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et que les prairies permanentes ont tendance à perdre en qualité et en rendement (comparées aux prairies temporaires), la rénovation des prairies permanentes est une solution intéressante pour les systèmes herbagers. La mise en place de cultures dérobées ou de cultures à fort pouvoir racinaire permet de casser les prairies permanentes et présente lavantage de ne pas avoir à recourir à une céréale. Plusieurs itinéraires techniques sont possibles, dont un itinéraire classique (labour et semis dune dérobée estivale pour casser la prairie en place, puis semis dune nouvelle prairie à lautomne ou au printemps suivant) et un itinéraire simplifié (scalpage de la prairie et semis dune dérobée estivale, puis semis direct de la prairie en fin dété dans la dérobée). Cet article illustre ces deux itinéraires techniques à laide de schémas. En complément, il présente cinq stratégies de rénovation des prairies permanentes, testées en Savoie et en Haute-Savoie : 1 Mise en place de millet perlé fourrager pour rénover des parcelles de pâturage ; 2 Mise en place de sorgho fourrager pour rénover des parcelles de pâturage ; 3 Mise en place de chicorée/plantain/trèfle pour rénover des parcelles de pâturage ; 4 Mise en place de Teff grass pour rénover des parcelles de fauche ; 5 - Mise en place de prairie sous couvert de méteil pour rénover des parcelles de fauche ou de pâturage.
Des chiffres sur le semis automnal de prairie sous couvert
François D'ALTEROCHE, AuteurLes semis de prairies seffectuent habituellement en fin dété. Toutefois, les sécheresses et les épisodes caniculaires sont de plus en plus fréquents à cette période. Le semis de prairie sous couvert semble alors être une bonne alternative afin de décaler cette opération de quelques semaines et de bénéficier de conditions météorologiques plus favorables. La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire) a testé le semis dune prairie multiespèce (mélange RGA, fétuque élevée, trèfle blanc, trèfle hybride et lotier corniculé) sous couvert dun méteil (mélange triticale-pois). Trois modalités ont ainsi été comparées : deux en semis sous couvert (une où le méteil a été récolté sous forme densilage et une autre où le méteil a été récolté en grains) et une « témoin » avec un semis classique (prairie semée en fin dété, à la suite du méteil). Pour les semis sous couvert, la prairie et le méteil ont été implantés le même jour, début octobre, grâce à un semoir à double caisson. Concernant la modalité méteil ensilage, la prairie sest bien développée après que le mélange triticale-pois ait été récolté au printemps, et, au bout de deux ans, le couvert a produit plus de biomasse que le témoin. Pour la modalité méteil grain, le rendement du mélange triticale-pois a fortement été impacté par la présence de la prairie.
Du colza bio avec un semis 3 en 1 au GAEC les Rocs
Juliette MICHEL, AuteurLe GAEC les Rocs est une ferme biologique en polyculture-élevage, basée en Vendée. Ses associés cherchent à diversifier au maximum lassolement. Depuis deux campagnes, ils sèment du colza, du trèfle et du sarrasin en même temps, afin de réduire le travail du sol et de maximiser sa couverture. Ces trois cultures sont récoltées en deux ans. Le semis seffectue en mai (30 kg/ha de sarrasin, 5 kg/ha de colza et 5 kg/ha de trèfle nain blanc) à laide dun semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC veillent alors à ce que le colza lève bien et ne soit pas attaqué par des limaces, sinon ils traitent à laide dun anti-limace autorisé en AB (SLUXX). Leur objectif est davoir 15 pieds/m2 de colza au début de lhiver. Cest la seule intervention quils peuvent avoir à réaliser sur ces cultures. Le sarrasin est récolté en septembre (première année), ce qui laisse la place au colza et au trèfle. Le colza est ensuite récolté en juin de lannée suivante, puis le trèfle peut être pâturé par les vaches. Les associés du GAEC recommandent d'utiliser du trèfle nain blanc et non du trèfle violet qui est trop agressif et envahit le colza.
Cultiver du soja dans une céréale
Katharina SCHEUNER, AuteurEn Suisse, à partir de 2022, les élevages bio sous label Bourgeon devront utiliser des aliments concentrés fabriqués à partir de matières premières qui proviennent de Suisse. Le pays a donc intérêt à produire plus de soja. Lune des solutions envisagées est la culture associée en bandes, également appelée relay intercropping. Le soja est ainsi semé dans une culture de céréale dautomne : lors du semis de la céréale, des lignes sont laissées libres et le soja sera semé dans ces lignes, en mai, lannée suivante. Cette association offre plusieurs avantages écosystémiques : diminution des ravageurs, meilleur étouffement des adventices, utilisation plus efficiente du sol Un projet a vu le jour en 2019, en Suisse, pour vulgariser cette technique. Sept agriculteurs (dont trois en bio) vont réaliser des tests dans leurs champs pour acquérir des références. La densité du semis et lécartement des bandes sont notamment étudiés : il ne faut pas que le blé fasse trop dombre au soja. Autre point important à anticiper avant la récolte : il faut arriver à avoir une différence de taille assez importante entre la céréale et la légumineuse.