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SEMIS SOUS COUVERT |
Documents disponibles dans cette catégorie (141)
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L'implantation des légumineuses fourragères et prairiales : une étape cruciale
PV. PROTIN, Auteur ; J. LABREUCHE, Auteur ; S. GUIBERT, Auteur ; ET AL., AuteurRéussir l'implantation des légumineuses fourragères et prairiales est indispensable pour garantir la réussite de la culture et ainsi améliorer l'autonomie protéique et fourragère des exploitations. Du choix de la parcelle au type d'implantation à choisir : toutes les étapes et techniques culturales sont précisées pour réussir le semis. Le choix des légumineuses implantées est fait selon le type de milieu (pH, disponibilité en phosphore, hydromorphie...) et le système fourrager. La petite taille des graines de légumineuses, ainsi que le peu de réserves disponibles pour la germination et la levée, nécessitent de soigner le lit de semences et de bien choisir la période de semis. Les performances de production, de pérennité, de résistance aux adventices et aux maladies d'une luzernière ou d'une prairie multi-espèces sont conditionnées par la vitesse d'installation des plantes et la présence de Rhizobium (l'inoculation est parfois nécessaire au semis). Pour sécuriser l'implantation, les semis sous couvert ou en association offrent des perspectives intéressantes.
Jean-Pierre Legros, céréalier dans le Lot-et-Garonne : Du soja en strip-till
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCéréalier bio dans le Lot-et-Garonne, Jean-Pierre Legros a fait l'acquisition, en 2015, d'un Strip Cat II, de la société Sly France. Après quelques modifications par le fournisseur, le céréalier souhaite utiliser cet outil pour biner, mais aussi pour semer maïs, soja, lentilles/caméline et féverole dans ses couverts.
Roll'N'Sem : semer, désherber et maintenir la fertilité !
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn ingénieur agronome et plusieurs producteurs ont travaillé ensemble autour de l'élaboration d'un outil permettant de gérer les adventices sans travail du sol. C'est ainsi qu'est né le Roll'N'Sem, alliant des rouleaux hacheurs, qui couchent et pincent les adventices au sol, et un semoir. Cet outil a été primé et ses concepteurs réfléchissent d'ores et déjà à d'autres outils pour les systèmes agricoles en semis direct sous couvert.
Scic Graines équitables, dans l'Aude : A la reconquête des friches viticoles
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa SCIC Graines équitables a été créée en 2014, avec pour objectif de produire des graines à germer sur danciennes friches viticoles dans lAude et lHérault sur environ 1500 ha. Son principal client est Germline, qui commercialise essentiellement en magasin bio, pour des graines de luzerne, blé tendre, moutarde blanche, orge, avoine et lentilles. Après récolte, les lots de graines à germer sont triés, stockés et analysés chez un prestataire. Le prix net perçu par lagriculteur est intéressant si le rendement suit. La luzerne est semée sous couvert de blé. Après récolte du blé, les céréaliers laissent la luzerne se développer tout lhiver. Au printemps, la première coupe de luzerne est valorisée en fourrage auprès déleveurs grâce à une bourse de fourrages régionale. Après la première coupe, une récolte de graines est effectuée fin juillet. Il est prévu de faire se succéder blé et luzerne un an sur deux. Par solidarité, plusieurs membres de la SCIC mettent également leurs parcelles à disposition déleveurs de moutons locaux, notamment lautomne lorsque les luzernières sont vigoureuses. Les ovins permettraient aussi déliminer les repousses de folle-avoine et la cuscute. Par ailleurs, en plus des graines à germer, les adhérents de la SCIC produisent des semences pour couverts végétaux, pour la viticulture et pour l'élevage.
Se sécuriser en diversifiant et en associant
Valérie NOËL, AuteurLa campagne 2015-2016 a été compliquée pour les grandes cultures, comme en témoigne François Mellon, agriculteur biologique dans l'Oise. Pour toutes ses cultures, les rendements ont été globalement divisés par deux, excepté pour la lentille (18 q/ha). Toutefois, les qualités étaient correctes, et les prix intéressants en bio. Par ailleurs, la rémunération de la luzerne n'a pas été satisfaisante (40 euros/tonne). En 2017, pour sécuriser son système, François Mellon va réduire la surface pour cette culture et diversifier ses débouchés en vendant une partie de sa récolte directement à un agriculteur, et plus seulement à l'usine. Il va également mettre en place des cultures associées triticale/pois et du semis sous couvert de trèfle.
Semis direct sous couvert : Un effet notable sur les carabes et donc les adventices
Cécile WALIGORA, AuteurLes carabes, des insectes auxiliaires des cultures, consomment des limaces, mais aussi des graines d'adventices présentes sur le sol. Depuis plusieurs années, l'Inra de Dijon étudie ce mode de consommation, qui participe à la diminution du stock grainier. Les essais mis en place, en agriculture conventionnelle, ont notamment permis de mettre en évidence l'impact positif du semis direct sous couvert sur la diversité des espèces de carabes. Cela s'avère d'autant plus vrai que la pratique du semis direct est ancienne (à partir de 3-4 ans). La présence de bandes enherbées aux alentours des parcelles est également favorable à la présence des carabes granivores. Suite à ces observations, l'Inra de Dijon se penche désormais sur la possibilité de diminuer les traitements herbicides.
Semis direct sous couvert végétal en agriculture biologique : Conception de systèmes de culture innovants chez les agriculteurs de Rhône-Alpes
En Rhône-Alpes, le semis direct sous couvert végétal en grandes cultures biologiques peut, à certaines conditions, constituer un levier pour améliorer la qualité des sols. Cependant, son adoption se heurte à des difficultés techniques, agronomiques et économiques. Létude réalisée dans le cadre de ce mémoire vise à concevoir des systèmes de culture innovants intégrant du semis direct sous couvert végétal et adaptés au contexte dagriculteurs rhône-alpins orientés en grandes cultures biologiques. Elle repose sur une démarche prospective du semis direct en AB pour cette région. Après un état des lieux des connaissances sur le sujet dans le monde et des méthodes de conception de systèmes de culture, deux approches sont présentées : une étude analytique d'un semis direct sous couvert dans un contexte rhône-alpin et une démarche systémique pour co-concevoir des systèmes de culture intégrant du semis direct.
Strip-till (Buzuk)
Ce strip-till est lun des deux outils prototypés au sein du partenariat entre lAtelier Paysan et le projet Buzuk, entre 2014 et 2017. Le projet Buzuk (« verre de terre » en breton) a réuni un groupe de maraîchers du Finistère, de membres de lenseignement agricole, de techniciens du réseau de développement et dexpérimentation en agriculture biologique, autour de la thématique de la culture de légumes sous couvert végétal et des pratiques innovantes en maraîchage. Les outils développés au sein de ce groupe sont destinés aux exploitations maraîchères diversifiées en planches permanentes sur buttes, qui impliquent une conception différente des cas sur terrain plat. Le strip-till présenté ici est conçu pour être utilisé à la suite du rouleau FACA issu du même projet, une fois le couvert couché sur la planche, en vue dimplanter une culture sur une bande travaillée de 5 à 10 cm de largeur. Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de l'outil et de ses réglages, un schéma annoté, ainsi que les comptes-rendus des trois années de travail du groupe. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
Strip-till (GRAB)
Entre 2015 et 2018, dans le cadre du projet SoilVeg, le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) a conduit des essais pendant 3 ans pour évaluer la faisabilité et lintérêt de planter des légumes dans des couverts végétaux utilisés en mulch de surface, sans travail du sol. LAtelier Paysan est intervenu en appui sur les questions liées au matériel, pour la co-conception des outils nécessaires (initialement conçus pour du maraîchage diversifié sur terrain plat, éventuellement utilisables pour des cultures légumières plus conséquentes). La demande doutils a notamment concerné un strip-till pour travailler des bandes de terre sous un couvert précédemment couché par un rouleau FACA (lui aussi développé avec le GRAB, attelé juste avant le strip-till, à larrière du tracteur). La conception devait permettre un réglage des éléments sur toute la largeur de loutil, pour des inter-rangs de taille variable. Le choix sest ainsi porté sur une combinaison associant disques-coutres ouvreurs de grande taille qui permettent une meilleure ouverture du sillon, et dents. Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de l'outil et de ses réglages, ainsi que le lien vers larticle dédié sur le forum de lAtelier Paysan (détaillant les choix techniques réalisés dans la conception de loutil, et proposant un lien vers une vidéo de démonstration). Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement
Année internationale des sols : le semis direct sous couvert végétal pour la vie des sols
Christophe LESCHIERA, AuteurL'APAD, l'Association pour la promotion d'une agriculture durable, promeut une agriculture de conservation des sols basée sur le semis direct sous couvert végétal. Pour les agriculteurs adhérents à cette association, la principale difficulté est de changer ses pratiques, ce qui relève d'une évolution technique mais aussi sociologique, comme en témoignent certains d'entre eux dans cet article. Dans ce contexte, la constitution de collectifs d'agriculteurs visant à échanger sur leurs pratiques est essentielle.
Colza : Une plante ancienne peu cultivée en Bretagne
Yann EVENAT, AuteurLe colza est peu cultivé en Bretagne en bio (83 ha pour 2 169 ha en France, en AB ou en conversion, en 2014). Pourtant, cette plante présente de nombreux avantages : prix rémunérateur, apports intéressants en matières azotées dans les rations de monogastriques et de ruminants avec le tourteau (pressage possible à la ferme) La culture de cette plante n'est pas toujours facile en AB car elle est gourmande en azote et exigeante en termes de préparation du lit de semis et de régulation des adventices. Ici, sont présentés divers éléments techniques à savoir sur le semis (faux semis, semis sous couvert), le désherbage, la récolte, le stockage à la ferme, le pressage, les valeurs alimentaires du tourteau Des témoignages d'agriculteurs sur leur expérience de la culture du colza complètent cet article.
Déchaumage vs couvert : Faire lever et détruire les adventices ; Déchaumage et déstockage : Contre les coriaces
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans la majorité, les céréaliers bio sont adeptes du déchaumage, notamment après les céréales à paille. Les outils à dents sont privilégiés, en particulier pour lutter contre les vivaces car les disques favoriseraient la multiplication des rhizomes en les sectionnant. La fréquence des passages varie beaucoup, mais il y en a au moins deux. Des agriculteurs apportent leur témoignage sur cette pratique. Déchaumage vs couvert ? La question fait débat. Des travaux encore à confirmer montrent ainsi qu'un couvert étouffant à l'automne limite le salissement au printemps suivant. Un agriculteur a même réussi à « détruire » sa prairie en sur-semant un couvert. Un autre article présente l'intérêt du déstockage pour lutter contre des adventices coriaces. Cela consiste à faire lever et détruire un maximum d'adventices (pendant 1 an parfois). Plusieurs retours d'expériences montrent que cette pratique est efficace. De même, un moyen de lutte intéressant contre le chardon est le travail du sol par scalpage et implantation de couvert végétal. Des agriculteurs témoignent.
Deux-Sèvres : Des sols vivants dans le Thouarsais
Sophie CHRISTOPHE, AuteurDepuis sept ans, des agriculteurs du Nord des Deux-Sèvres (pays du Thouarsais) ont créé l'association « Sol vivant », dont le but est de développer l'agriculture de conservation des sols sur leurs fermes. Sur les 33 membres que compte l'association, huit pratiquent déjà exclusivement le semis direct, les autres de façon partielle. C'est suite à une formation d'une quinzaine d'entre eux sur le thème de l'agriculture de conservation des sols qu'ils décident de se structurer pour mettre en pratique, après discussions de groupe, ce type d'agriculture. Pourquoi s'être organisés en groupe ? « Nous avons les mêmes terres, le même climat et nos problématiques sont communes. Nous avions besoin d'échanger pour savoir comment l'un ou l'autre fait face aux difficultés », répond un adhérent. Les deux-tiers des adhérents sont céréaliers, et le tiers restant en polyculture-élevage. Ils organisent entre eux des formations, des tours de plaine, des expérimentations, aidés par la Chambre d'agriculture, l'APAD (Association pour la Promotion d'une Agriculture Durable), BASE (Biodiversité, Agriculture, Sol et Environnement), et d'autres experts en la matière (dont Frédéric Thomas, fondateur de la revue TCS Techniques Culturales Simplifiées). Ils ont obtenu un financement du ministère de l'Agriculture (projet Agristarre sur fonds Casdar) de 2015 à 2018, et envisagent de se constituer prochainement en GIEE.
Dossier : Préservation des sols : De la réflexion à la mise en pratique, via les choix techniques
Sarah SINGLA, Auteur ; Christian MARTY, Auteur ; Léa CARRERE, Auteur ; ET AL., AuteurComme chaque année, la FDCUMA de l'Aveyron a organisé une Journée de la mécanisation, en partenariat avec la Chambre d'agriculture de l'Aveyron. Un forum-débat était consacré à l'agriculture de conservation et des ateliers ont permis de présenter certaines pratiques : itinéraires techniques en maïs, couverts végétaux et matériels spécifiques. Dans ce dossier, les résultats de plusieurs études et essais sont présentés : - des agriculteurs ont été interrogés sur les pratiques culturales innovantes afin de définir dans quelles mesures ils étaient prêts à les mettre en uvre sur leurs fermes ; - une étude sur le bassin versant de la Serène, dans l'Ouest Aveyron, a permis de définir les facteurs favorisant ou limitant l'érosion des sols ; - des matériels permettant de semer sur couvert vivant sont présentés ; - les principes et atouts des couverts d'été sont exposés ; - un essai sur le semis du maïs sans labour est présenté. Cependant, les résultats de ce dernier ne sont pas applicables à l'agriculture biologique, le précédent ayant été détruit par l'utilisation de glyphosate dans les modalités sans labour.
Evaluation des temps de travaux en production de veaux de lait sous la mère
Réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement et d'un stage au sein de la Chambre d'Agriculture de la Corrèze, ce mémoire porte sur le temps de travail en élevage de veaux sous la mère. L'objectif général consistait à identifier des critères ou facteurs de variation pouvant influer sur le temps de travail des éleveurs et de déterminer de quelle façon ils agissaient. Dans le cadre du stage, la problématique a pu être précisée : "En quoi les différentes fonctions dues à l'agencement des bâtiments, à l'organisation du travail et aux choix concernant les conduites de cultures modulent-elles les temps de travaux et quels impacts peut-on mesurer sur les systèmes." A partir d'un travail d'enquête auprès d'éleveurs de veaux sous la mère, en bio et en conventionnel, quelques pistes de réponse et de réflexion sont exposées.