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Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, AuteurCet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Le colza, culture de choix dans les rotations bio
Laura DUPUY, Auteur ; Angèle CASANOVA, AuteurLe colza présente de nombreux avantages agronomiques et économiques : valorisation de l’azote à l’automne, allongement de la rotation (ce qui est favorable à la gestion pluriannuelle de certaines adventices, maladies et ravageurs), culture avec des débouchés d’intérêt (huile, tourteau)… Cependant, le colza est souvent exclu des rotations bio car il est attaqué par de nombreux ravageurs. Pourtant, son implantation, peu coûteuse, apporte une garantie car il peut être géré comme un simple couvert hivernal, même s'il est « raté ». Par ailleurs, plusieurs leviers permettent de sécuriser cette culture. Ceci commence par la zone d’implantation : il est préférable de limiter les implantations dans les zones à forte production de crucifères, puisque la pression en ravageurs (notamment les altises) est plus importante au sein de ces zones. Il faut également semer tôt, de préférence avant le 15 août (les semis sont possibles dès juillet) et dans un sol sec, afin d'éviter une humectation de la graine favorable à la germination mais non suffisante au démarrage des colzas. Un tour d’irrigation peut ensuite être réalisé pour assurer la levée si aucune pluie n’est annoncée. L’objectif est d’avoir des colzas au stade 4 feuilles avant l’arrivée des altises (les plants sont plus robustes à partir de ce stade). Il faut également assurer une bonne fertilisation. Pour perturber le comportement des ravageurs, il est possible d’associer le colza avec une plante compagne (qui pourra perturber la ponte des altises) ou semer deux variétés de colza, une principale et une précoce (5 à 10 %) qui va fleurir plus tôt et ainsi détourner les méligèthes des boutons de la variété principale (plus tardive). Cet article apporte aussi des conseils pour limiter la pression en limaces et en pucerons cendrés. Il explique également comment limiter les maladies en choisissant bien sa variété et comment gérer les adventices.
Quelles variétés pour optimiser les petits pois de plein champ ?
Caroline LE BRIS, AuteurPlusieurs essais variétaux de petits pois en plein champ, bio ou non traités, ont été menés sur deux fermes maraîchères, en région Centre-Val de Loire, en 2022 et 2023. Neuf variétés de petits pois (3 demi-rames et 6 naines) ont été testées, plantées en mottes sur bâche plastique ou semées en poquets sur toile tissée. Se développant avec une semaine d’avance, les variétés les plus précoces sont Karina, Maestro, Sommerwood et First Early May. Allsun, Buddy et Rondo sont les variétés avec le plus haut rendement cumulé (de 3,2 à 4,2 kg/m de planche sur la ferme, pour les semis en poquets, en 2023). Pour optimiser le temps de récolte, il faudra choisir les variétés avec les gousses les plus lourdes, Rondo pour les demi-rames (5,8 à 8,8 g/gousse) ou Buddy en naine (4,8 à 8,1 g/gousse). Au niveau gustatif, Allsun, Buddy et Rondo sont les plus appréciées. La conduite des petits pois en palissage (avec des variétés demi-rames) demande plus de temps à l’installation, mais permet de gagner un peu de temps au désherbage, par rapport aux variétés naines.
Dossier : Préparer les récoltes d'hiver
Joseph CHAUFFREY, AuteurL'automne n'est pas seulement le temps des récoltes et des conserves, c'est aussi la saison pour semer les légumes qui seront récoltés en hiver et au tout début du printemps. Betteraves, blettes, carottes, fèves, radis,... font partie des légumes à croissance rapide ou encore résistants au froid présentés dans ce dossier. D'autres semis peuvent être anticipés dès le printemps (choux de Bruxelles, choux-fleurs, endives) pour donner des récoltes pendant la période de soudure, en fin d'hiver. Cultiver en hiver présente des avantages : les ravageurs sont moins nombreux, on dispose de davantage de place pour les cultures spacieuses comme les choux... Cependant, les productions hivernales requièrent une certaine vigilance pour s'adapter aux températures et aux cycles biologiques des plantes.
Semences de tournesol : Une offre variétale en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, le tournesol est passé au statut hors dérogation, c'est-à-dire que les agriculteurs bio ne peuvent plus utiliser de semences conventionnelles non traitées, mais seulement des semences produites en AB. Combinée à une augmentation des surfaces, cette évolution de la réglementation stimule la production de semences de tournesol bio en France. Plusieurs acteurs de la filière témoignent du dynamisme de cette dernière, avec, en 2022, 26 variétés disponibles et, en 2021, 427 hectares de tournesol implantés pour la production de semences. Ces surfaces se concentrent essentiellement dans la Drôme, les Landes et en Vendée. Les variétés destinées à l'agriculture biologique, dominées par des variétés oléiques comme en conventionnel, sont précoces, voire très précoces, et donc adaptées à des semis tardifs.
Soja bio : Bien choisir sa variété et ses semences
Laurence FONTAINE, AuteurLa production de soja certifié bio en France poursuit son développement, avec plus de 50 000 hectares implantés en 2020, et ce, aussi bien dans le Sud que dans le Nord du pays. Dans ce contexte, cette espèce est passée au statut hors dérogation : depuis le 1er janvier 2022, les agriculteurs ne peuvent utiliser que des semences multipliées en agriculture biologique. Aussi, il est conseillé aux agriculteurs de bien anticiper leurs commandes de semences, notamment pour les variétés les plus précoces. Pour les variétés tardives, l'offre, quasi-inexistante avant 2019, s'étoffe : en 2021, sept variétés des groupes I et II étaient multipliées en France. Côté qualité, des variétés riches en protéines et de gros calibre sont recherchées pour répondre à la demande du marché en alimentation humaine, alors que le rendement reste un critère-clé pour les besoins de l'alimentation animale.
Soja bio : Gérer les adventices et les risques de non récolte
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Charlotte CHAMBERT, Auteur ; ET AL., AuteurAfin d’optimiser le rendement du soja bio, deux points sont à maîtriser : le désherbage et la récolte. Afin de limiter la pression des adventices, le ou les faux semis sont indispensables. Les passages de herse étrille, houe rotative et bineuse au stade jeune adventice permettent de limiter le salissement. En dernier recours, l’utilisation d’une écimeuse et le passage manuel permettent d’éliminer les adventices résiduelles. Au niveau de la récolte, le choix variétal est essentiel et se raisonne par le contexte climatique et l’exposition au risque de pluie à maturité. Des essais, réalisés en Gironde depuis 2015, montrent que l’utilisation de variétés précoces peut être une stratégie de gestion du risque à la récolte car, bien que le rendement soit généralement plus faible, la récolte est assurée et du temps est gagné pour la préparation du sol de la culture suivante. Enfin, pour valoriser au mieux la récolte, une inoculation systématique est recommandée afin d’éviter les variations des taux de protéines. De nouvelles méthodes d’inoculation basées sur l’utilisation de semences pré-inoculées sont à disposition des agriculteurs dans le but de faciliter l’opération.
Le colza, source de diversité et de rentabilité dans les systèmes céréaliers bio
David STEPHANY, AuteurDepuis peu, le colza connaît un développement important chez les producteurs biologiques. C’est d’ailleurs la culture qui présente la marge la plus importante sur l’EARL XL dans l’Ain (200 ha). Le colza a trouvé sa place dans ce système maïs-soja-blé-orge, avec des rendements de 30 q/ha et un prix de vente élevé à 850 €/t. Pierre Champliaud (éleveur laitier également basé dans l’Ain) a mis en place des essais de colza semé avec des plantes compagnes gélives. Il conseille de semer le tout le plus tôt possible (15-20 août) pour favoriser un développement rapide et de bannir la vesce pourpre qui pose de gros soucis de concurrence si elle ne gèle pas. Pour lui, il vaut mieux implanter de la vesce commune, du trèfle d’Alexandrie, de la lentille ou du pois. Il faut compter environ 80 €/ha de semences pour le colza et 40 à 50 €/ha pour les plantes accompagnatrices. En AB, il est également indispensable d’incorporer 5 à 10 % de colza plus précoce afin qu’il attire les méligèthes pour que ces derniers ne piquent pas les boutons de la variété d’intérêt. A l’EARL XL, le colza et les plantes d’accompagnement sont semés sur la même ligne à 25 cm d’écartement. Guillaume Plantier, également céréalier dans l’Ain, effectue un semis monograine du colza à un écartement de 75 cm afin de se laisser la possibilité de biner les inter-rangs en cas de mauvaise levée des plantes compagnes. Cette culture présente toutefois quelques points négatifs avec des besoins en fumure assez importants et des rendements hétérogènes.
Centre : Le soja bio part en conquête
Annie RIGAULT, AuteurLe soja bio utilisé en France est importé du Brésil à 80 % et il est pourtant possible de le cultiver sur le territoire national. C'est pourquoi un partenariat entre Axéréal bio, Coop de France et Bio Centre a conduit à la mise en place d'un programme régional de développement de cette culture. Axéréal bio évalue les besoins à 3000 t. La maîtrise technique est délicate : outre la difficulté d'adaptation variétale, le soja est peu couvrant. C'est pourquoi un accompagnement technique et une caisse de péréquation sont mis en place pour les producteurs. Le faible développement des surfaces en soja appelle d'autres problèmes : la distance, donc le coût de collecte : 140 kms en moyenne entre la parcelle et le silo. Le prix du grain est pourtant intéressant : entre 650 et 750 €/t selon le débouché : respectivement l'alimentation animale et humaine. Le rendement moyen d'un soja irrigué en région Centre est de 35 q/ha et de 20 q/ha en culture non irriguée.
Du soja bio en région Centre : quelles perspectives ?
Oriane MERTZ, AuteurMalgré une demande croissante, la culture de soja biologique peine à décoller en région Centre. Une étude récente menée par plusieurs partenaires dans la région établit le bilan des potentiels de croissance et des dispositifs d'accompagnement technique pour les producteurs qui souhaitent se lancer dans cette culture à la fois rémunératrice et délicate à conduire. Le soja a des besoins importants en eau et en somme de températures, ce qui implique de choisir des variétés précoces et d'irriguer si possible. Le principal facteur limitant en cours de culture est le désherbage. Un itinéraire technique type est présenté, ainsi que les résultats de l'enquête qui permettent de caractériser les exploitations cultivant du soja grâce à des éléments d'itinéraire technique : inter rang, nombre de passages, type de désherbage, rendement moyen. Une carte de France permet de visualiser les zones de culture et la croissance de la sole de soja biologique entre 2011 et 2012.
Colza : Une culture difficile à réussir
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLargement cultivé en agriculture conventionnelle, le colza présente plusieurs avantages : amélioration de la structure du sol par son système racinaire pivotant, diversification des rotations… Pourtant, cette culture décourage les producteurs biologiques du fait de la difficulté à la mener à son terme. En effet, nombreux sont ceux qui sont amenés à retourner tout ou partie de leurs parcelles de colza à cause de facteurs limitants liés à l'envahissement par les adventices et surtout aux attaques d'insectes. A travers les témoignages d'agriculteurs et de chercheurs, des voies d'amélioration sont présentées. Un démarrage rapide, par exemple, permet une bonne couverture du sol par le colza et donc une meilleure maîtrise des adventices. Avec des besoins précoces en azote, le colza apprécie les précédents laissant un reliquat azoté important. Concernant la lutte contre les insectes ravageurs, véritable fléau en colza bio, et en l'absence d'insecticides bio homologués sur cette culture, l'utilisation de plantes « pièges » ou l'implantation de mélanges variétaux sont préconisées ou actuellement à l'essai.
La mouche de la cerise
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa mouche de la cerise est redoutée car elle s'attaque à l'arbre fruitier le plus planté dans les jardins, le cerisier. Faute d'intervention, avec les variétés tardives, plus de 90 % des cerises peuvent être véreuses. L'article explique la mue des pupes en mouches, ainsi que la vie de celles-ci. La connaissance du cycle de l'insecte permet de proposer un moyen très efficace d'éviter les attaques de mouche : plantation, par exemple, d'une variété de cerisier précoce, comme les bigarreaux "Burlat", "Moreau" ou "Summit" (mûrs avant la période de ponte car les œufs sont pondus au moment où les cerises passent du vert au jaune). Pour les autres variétés, la prévention passe par la récolte de toutes les cerises afin de casser le cycle du ver… En bio, le seul moyen de lutte, accessible au jardinier, est le piégeage…
Planter, semer... même en hiver
Josiane GOEPFERT, AuteurJosiane Goepfert donne des exemples possibles de semis et plantation de légumes en hiver, assortis, pour certains, de techniques de culture : trio oignon-ail-échalote et salades de printemps même dans le nord de la France (Mulhouse, Jura) ; pois et fèves (façade atlantique, Bretagne, Sarthe), variété ancienne de pois mangetout (Haute-Saône), pommes de terre (Besançon)... Certaines graines de légumes ont même besoin de geler pour germer (cerfeuils tubéreux et musqué, chervis et maceron). Parmi les protections, toutes ont leurs qualités et leurs défauts : les tunnels en plastique ont l'avantage de pouvoir être déplacés ; le châssis (châssis froid ou tiède), qui réclame une attention constante, sera choisi en fonction du climat et des légumes à produire. Les couches chaudes se réalisent également sous un châssis... Mais la serre reste la meilleure des protections des cultures de primeurs. Un encart présente rapidement les légumes primeurs et ceux issus de variétés précoces, un autre parle de deux variétés de choux ayant survécu à - 30°C. Un graphique présente la façon de réaliser une couche chaude.
Agriculture biologique : Guide 2003 des variétés de céréales (Blé tendre - Triticale)
Cette quatrième édition du "Guide des variétés de céréales" s'enrichit d'une première année d'observation de différentes variétés de triticale. Un rappel des caractéristiques des variétés, accompagnées d'un commentaire pour 2003, permettent de faire un choix variétal en blé. Les résultats d'essais sont présentés par grande région (Nord, Nord-Ouest, Centre, Centre-Ouest, Sud, Massif Central). Les résultats d'essais sur le triticale sont ensuite présentés pour les zones Nord et Centre.
Remplacez une cure à Vichy par la culture du poireau !
Le poireau appartient à la famille des alliacés. Riche d'une foule d'éléments, ce prince du potager propose de nombreux bienfaits. Le choix des races et variétés dépend de l'époque de récolte souhaitée, les caractéristiques différant selon les saisons. Un climat doux et humide permet un bon rendement, à condition d'être attentif aux ressources en azote et en potasse. Après une brève présentation du poireau, l'auteur s'attarde sur les différentes variétés, les conditions de culture, les méthodes de culture (hâtive, normale, très hâtive), les semis et la production de plants, et enfin les soins à apporter. Cet article se divise en plusieurs parties, et vous trouverez dans le numéro 41 de Valériane la suite de cet article.