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CROISSANCE DES VEGETAUX |


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L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
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Abricotier - Pommier - Olivier : Réchauffement climatique et conséquences sur la floraison
Avec une hausse de température de 1,5 à 6 °C annoncée d'ici la fin du siècle, le réchauffement climatique n'est plus contestable. Celà ne sera pas sans répercussions sur la production des vergers, tant au niveau de la qualité que de la régularité. Sur la base d'observations anciennes et récentes en cours d'intégration dans la base de données PhénoClim, cet article présente un bilan d'effets observés sur la floraison pour 3 espèces représentatives de la production fruitière française : l'abricotier, le pommier et l'olivier.
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Abris climatiques : Une nouveauté... à utiliser en particulier sur cerisier
Les nouveaux abris climatiques des Etablissements Barre (Lot-et-Garonne) possèdent des structures métalliques recouvertes de films plastiques entièrement débâchables, eux-mêmes recouverts de filets permanents anti-grêle. Un seul poteau central est aligné avec les arbres, ce qui facilite les passages dans le verger. Surtout, la couverture se découvre automatiquement en deux minutes grâce à un système de moteurs électriques/cardans, d'où un gain de temps notoire. Ce matériel permet de gagner en précocité et en qualité de production. Seule limite, le coût d'investissement de départ : 12 euros/m2.
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Actualité technique : Essais protéagineux d'hiver
Renan MAURICE, AuteurL'article présente les résultats de plusieurs essais : féveroles d'hiver IRENA (variété témoin) et GLADICE (variété à fleurs blanches, sans tanin) sur 3 sites (Saint Jean de Beugné dans le sud Vendée, La Rabatelière dans le Nord Vendée et à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou) ; ISARD pois protéagineux dans le Nord Vendée et à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou ; les fèveroles ORGANDI et OLAN à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou. Les résultats de rendement en % de la variété témoin sont présentés sous forme de 2 graphiques. Les résultats montrent que les féveroles d'hiver ont eu des rendements supérieurs aux féveroles de printemps.
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Agricultures sans herbicides : Principes et méthodes
Dans cet ouvrage synthétique et approfondi, l'auteur aborde tous les aspects préventifs et curatifs du désherbage sans recours aux désherbants de synthèse. Il étudie comment maintenir propres les principales cultures (blé et autres céréales d'hiver, céréales de printemps, maïs, betterave fourragère, féverole, lupin, soja, tournesol, carotte, poireau, pomme de terre, chou fourrager, luzerne, prairie temporaire...), passe en revue les adventices habituelles de nos régions et termine par les principes agronomiques de base de la seule forme d'agriculture officiellement sans herbicide : la culture biologique. Réduire de façon significative ou même supprimer le recours aux herbicides est possible, mais délicat dans une agriculture "moderne". Les commensales des cultures ne sont pas forcément des herbes "mauvaises" à éliminer totalement. Elles sont souvent le fruit d'erreurs culturales qu'il faut identifier et corriger : rotations culturales, travail du sol, fumure... Parallèlement, diverses stratégies préventives s'imposent : déstockage de graines, faux semis, arrachage des racines et rhizomes... Les sarclages constituent l'ultime recours pour limiter les herbes. La dictature du zéro adventice ne se justifie ni agronomiquement ni économiquement. L'ouvrage concerne les praticiens de l'agriculture biologique et tous les partisans d'une agriculture durable, respectueuse de la santé des hommes et de l'environnement.
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« L'agronomie peut aider à la gestion des mauvaises herbes »
Guy DUBON, AuteurAlain Rodriguez, ingénieur Acta spécialisé en malherbologie et désherbage, explique, dans cet interview, comment l'agronomie peut aider à mieux gérer les adventices. Pour bien identifier les leviers à mobiliser, il convient avant tout de comprendre le fonctionnement des adventices, et plus particulièrement de leurs mécanismes de conservation dans le sol et de levée : types et durées de dormance, impacts directs et indirects sur les cultures, quantité et fonctionnement du stock de graines, etc. Selon l'expert, la combinaison labour-rotation constitue le pilier agronomique de la lutte contre les adventices. Il peut être associé avec d'autres techniques, comme le déstockage et/ou le faux-semis.
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L'ail
L'ail, A. sativum L., est une plante bulbeuse dont la multiplication se fait par voie végétative car la hampe florale, qui peut se terminer par des bulbilles, ne produit jamais de graines : ses fleurs sont stériles. Condiment indispensable de la cuisine méditerranéenne, on le plante soit vers la fin de l'automne, soit au début du printemps selon les variétés. Le choix de celles-ci est important, car il détermine beaucoup la réussite et l'abondance de la future récolte. L'origine, la description, le cycle biologique (dormance, croissance, formation du bulbe, montaison et production des bulbilles), la plantation, le sol, la fertilisation, les soins de culture, les maladies et la récolte de ce condiment à l'odeur forte et à la saveur piquante.
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Des ailes pour les racines !
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes mycorhizes s'attachent aux racines des végétaux et développent un réseau « d'hyphes fongiques » capable d'augmenter le système radicalaire des végétaux jusqu'à 700 %. Les mycorhizes offrent différents avantages : augmentation de l'absorption du phosphore, de l'azote ou de micronutriments, piégeage du carbone dans les sols, atténuation de stress abiotiques ou biotiques. Le projet Végé durable 2, programme Interreg France-Angleterre, a permis d'étudier les mycorhizes, et des essais ont également eu lieu sur la station expérimentale horticole de Bretagne Sud, en légumes biologiques. Différents essais montrent une amélioration du rendement, du calibre, de la précocité ou de la classification commerciale des cultures avec l'introduction de mycorhizes. A noter que pour certaines cultures, la mycorhization n'a pas d'effet, voire un effet dépressif. Induire une relation entre la plante et le champignon n'est pas toujours facile (notamment pour la carotte, le poireau). Différentes solutions sont testées. Les effets combinés de l'utilisation de mycorhizes et des rizobactéries bénéfiques ont aussi été testés.
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Alternatives au désherbage chimique en jeune verger de pommes à cidre
Nathalie CORROYER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, Auteur ; ET AL., AuteurComment gérer la question de l'enherbement sur de jeunes vergers de pommiers à cidre, en bio, mais pas seulement ? Si des études ont montré que l'enherbement total (inter rang et rang) dans les vergers à cidre adultes, notamment bio, était une pratique très positive, l'enherbement sur le rang pose des problèmes de concurrence forts entre herbe et arbres dans les jeunes vergers (moins de 3/4 ans). Une étude comparative a été menée en Normandie entre diverses méthodes : enherbement avec du pâturin, traitement chimique (2 passages), bâche plastique tissée (perméable à l'eau de pluie et fertilisants), des mulchs (broyat d'écorces et anas de lin). La croissance des arbres et le rendement (récolte cumulée 2011 et 2012) ont été mesurés. Les résultats montrent nettement un effet de concurrence du pâturin. Les meilleurs résultats, sur tous les critères, sont obtenus avec la bâche et les mulchs (avec des résultats assez nettement supérieurs à ceux obtenus par désherbage chimique). La bâche pose malgré tout un problème quand on veut la retirer après quatre ans. Les mulchs peuvent favoriser la présence de campagnols et restent coûteux à l'installation, mais sont une alternative très satisfaisante.
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Alternatives au désherbage chimique en pépinière : derniers résultats obtenus par le réseau Astrehor
Résultats d'essais d'utilisation de mulch (à base de coques de noix, de copeaux de bois ou de fibres végétales), et de disques (composés de fibres textiles recyclées) sur 16 plantes courantes de pépinières, vis à vis des adventices et du développement des plantes. Les matériaux présentent un intérêt technique mais leur coût d'utilisation est assez élevé (temps et manipulation) et leur utilisation n'est pas neutre par rapport à la croissance des plantes.
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Analyse des branches fruitières et régularité de fructification
Les travaux de recherche sur l'architecture de la branche fruitière réalisés à l'INRA, présentent un intérêt non seulement au niveau du diagnostic qu'ils permettent d'établir sur les variétés, mais également au niveau des pistes de recherche qu'ils indiquent en terme de conduite de l'arbre. La préconisation des modes de conduite privilégiant la taille longue et la fructification sur brindille couronnée est confortée par ces travaux.
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Annuelles, prolongez les floraisons
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAujourd'hui, les printemps sont de plus en plus secs et la chaleur arrive dès avril... Pour que les annuelles de pleine saison s'adaptent au jardin, il est recommandé de passer par leur "élevage" sous serre ou châssis froids en mars-avril. Des annuelles tardives peuvent être semées en mai, en godets. Les annuelles d'hiver, semées en automne, passeront l'hiver au stade jeune plant. Ces plants s'enracineront vigoureusement au printemps. En terre souple, pour ces annuelles, les semis de pleine terre donnent de bons résultats... Des conseils sont donnés concernant la germination des graines, le sol, l'arrosage, le repiquage... Un tableau présente les plantes de pleine saison, les annuelles estivales et hivernales (floraison et caractéristiques).
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Apprivoiser le prunier
Ses fruits sont, avec la pomme, la poire et la cerise, les plus présents dans nos jardins. De nature capricieuse, c'est néanmoins une espèce aux variétés diverses que l'on peut cueillir de Juillet à Septembre. En effet, l'arbre s'adapte à tous les sols et se multiplie facilement; pourtant, étant fort difficile à maîtriser, il doit néanmoins être livré à lui-même : il ne faut surtout pas le tailler dans ses premières années, il suffit de l'arroser. Pour bien "élever" son prunier, il est possible de se reporter au mode d'emploi d'Alain Pontoppidan qui donne là toutes les astuces et conseils pour traiter les maladies de l'arbre et une liste des différentes variétés de prunes selon leur époque.
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Approche Biodynamique : Le maïs
Cet article présente le maïs, céréale originaire du Mexique. C'est une plante d'eau et de chaleur, sa croissance est rapide, du fait notamment de sa force solaire. La richesse en sucre de l'épi montre un caractère jupitérien.
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L'aquatique prêle des champs
Présentation de la prêle des champs avec le point de vue de la biodynamie : sa croissance, son développement racinaire et ses caractéristiques physiques.