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REPRODUCTION VEGETALE |
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L'abeille et la ruche
Au Québec, Alain Péricard a développé un rucher bio (35-40 ruches) dont la conduite est respectée de ses pairs. Dans ce guide, il partage le fruit de son expérience et de son savoir pour accompagner quiconque aspire à se lancer ou à se perfectionner en apiculture. Faire découvrir le monde des abeilles, comprendre leur fonctionnement et partager de bonnes pratiques apicoles, tels sont les objectifs de ce manuel. Cette nouvelle édition expose les plus récentes avancées en matière de connaissances théoriques et techniques et permet d'apprendre : - les bases de la biologie de labeille et de ses interactions avec lenvironnement ; - quelles sont les ressources nécessaires pour installer les ruches et bien choisir le site ; - léquipement et les outils indispensables pour accomplir les différentes tâches tout au long de la saison apicole ; - comment identifier, prévenir et protéger ses ruches des maladies, des parasites et des prédateurs, et comment maintenir des colonies en bonne santé ; - les techniques spécifiques aux interventions qui concernent la reine et la sélection génétique ; - comment extraire, utiliser et transformer le miel et les autres produits du rucher ; - comment favoriser des colonies vigoureuses au terme de la période critique de lhivernage.
Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, AuteurCet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Élever des abeilles maçonnes : Améliorer la pollinisation dans les cultures fruitières
Patrick STEFANI, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; Sabrina GURTEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique montre comment élever et favoriser la présence d'osmies rousses et d'osmies cornues (deux espèces d'abeilles maçonnes) : mise à disposition de fleurs adaptées, mise à disposition de ressources de nidification, gestion des nichoirs, prédateurs... Pour assurer des rendements réguliers en arboriculture fruitière, des pollinisateurs efficaces sont indispensables. Le déclin de la faune naturelle dinsectes et la faible activité de pollinisation par temps froid des abeilles mellifères exigent laide de pollinisateurs alternatifs tels que les bourdons et les abeilles sauvages solitaires. Outre la promotion des abeilles sauvages locales, le lâcher dabeilles maçonnes (osmies) délevage peut contribuer, dans une large mesure, à la pollinisation des arbres.
Favoriser la biodiversité : De la nourriture et des abris dabord !
Frédérique ROSE, AuteurLors dune conférence organisée dans le cadre du Sival 2023, lentomologiste Johanna Villenave-Chasset a fait le point sur les services rendus par la biodiversité en arboriculture : décomposition de la matière organique, santé du système racinaire, prédation et parasitisme de ravageurs, pollinisation Des études internationales indiquent clairement que plus il y a de biodiversité, plus le rendement est important. La France compte plus de 1 000 espèces dabeilles, Apis mellifera est donc loin dêtre la seule à assurer la pollinisation. Les arboriculteurs connaissent aussi souvent le rôle déterminant de nombreux insectes auxiliaires (chrysopes, syrphes, coccinelles, carabes ) et d'autres animaux (chauves-souris, mésanges ). Une étude Inrae montre dailleurs quà lautomne, 30 % des pucerons cendrés ailés sont piégés grâce aux araignées, si ces dernières sont bien présentes dans la parcelle. Il est donc important de semer des bandes fleuries afin de favoriser le développement de ces insectes auxiliaires. Il est possible de débuter simplement avec un semis de féverole. Ensuite, il est recommandé de varier les dates de semis et les types de plantes pour avoir des fleurs plus tôt et plus longtemps dans lannée. Une bande fleurie tous les 3 ou 4 inter-rangs est déjà efficace. Il est préférable de semer des jachères mellifères (ex : sainfoin fétuque - trèfle), plutôt que des mélanges horticoles. Lexemple de Pascal Pineau a ensuite été développé, durant cette conférence. Il cultive 240 ha de pommiers et de poiriers, dont 30 % sont en bio, et cherche à maximiser la biodiversité sur ses parcelles. Pour cela, il réalise notamment deux semis de bandes fleuries par an : un au printemps et un à lautomne.
Noisetier : Le bon copain du jardin
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurEn France, si le noisetier est omniprésent à l'état sauvage, son installation peut intéresser les jardiniers qui souhaitent l'intégrer dans une haie libre, au jardin d'ornement, ou pour obtenir une production conséquente de noisettes. Cependant, avant de planter, il est crucial de se poser plusieurs questions. La première est celle de la qualité du sol, qui doit être suffisamment fertile et riche en matière organique pour une bonne production. Le noisetier est idéalement implanté dans l'aire de compostage, sur un sol profond et frais, à un emplacement ensoleillé. C'est un arbre monoïque, c'est-à-dire avec des fleurs mâles et femelles distinctes, dont les périodes de maturité sont en décalage, ce qui implique que la plante n'est pas autofertile. Il faudra donc s'assurer de la présence d'autres noisetiers aux alentours, à précocité différente, pour qu'il donne des fruits. Comme il pousse en cépée, il faudra gérer les rejets du noisetier, ceux-ci pouvant être marcottés pour produire des plants. Le seul ennemi du noisetier est le balanin des noisettes (un charançon). Un encart fournit des informations sur la mycorhization du noisetier avec des truffes.
La pollinisation du châtaignier : Un facteur de réussite pour le futur verger à intégrer dès la plantation
Angèle CASANOVA, Auteur ; Clément LARUE, AuteurLes conditions climatiques sont souvent responsables dun défaut de fécondation chez le châtaignier : températures froides au printemps défavorables à la floraison femelle et à la libération du pollen des fleurs mâles, hygrométrie ou pluies trop importantes défavorables à lactivité des auxiliaires pollinisateurs et qui « lavent » les fleurs mâles Toutefois, certaines fois, le défaut de fécondation nest pas expliqué par les conditions climatiques ou par la conduite du verger. Cet article effectue une synthèse de travaux scientifiques récents afin dapporter des éclairages sur les facteurs influençant cette pollinisation. Il rappelle, tout dabord, que le châtaignier est auto-incompatible : même si un arbre possède les deux types de fleurs (mâles et femelles), il ne peut pas sautoféconder. Par ailleurs, le pollen reçu par la variété productrice de châtaignes doit forcément être émis par des arbres appartenant à dautres variétés. La pollinisation croisée est donc obligatoire et est assurée par le vent et par les insectes (le rôle de ces derniers ne doit pas être négligé). Dès la conception du verger, il faut donc non seulement penser aux variétés à implanter pour favoriser la pollinisation, mais aussi intégrer le rôle des pollinisateurs. Cet article apporte des conseils sur ces deux points, ainsi que des recommandations pour améliorer la pollinisation des vergers existants.
Produire des semences en agriculture biologique : Luzerne
S. BOUET, Auteur ; L. BOISSIÈRE, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2023Issue d'une collaboration entre la FNAMS et l'ITAB, cette fiche technique est consacrée à la production de semences de luzerne biologique. Elle décrit les étapes de cette production porte-graine : - Exigences de la culture (sol, climat, place dans la rotation, isolement) ; - Mise en place de la culture (implantation en sol nu ou sous couvert, densité et profondeur de semis) ; - Conduite de la culture (gestion des adventices, fertilisation, pré-coupe de printemps, pollinisation, irrigation) ; - Maladies (rouille et maladies secondaires) ; - Ravageurs (ravageurs du feuillage et des inflorescences, nématodes, campagnols, moyens de lutte) ; - Récolte et séchage (andainage, battage, séchage et nettoyage) ; - Pérennité et destruction de la culture ; - Normes d'agréage.
Produire des semences en agriculture biologique : Pois chiche
L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; L. MABIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2023Issue d'une collaboration entre la FNAMS et l'ITAB, cette fiche technique est consacrée à la production de semences de pois chiches biologiques. Cette légumineuse, résistante à la sécheresse, valorise bien les sols superficiels. Cette fiche décrit les étapes de la production des semences du pois chiche : - Exigences de la culture (sol, climat, place dans la rotation, isolement) ; - Mise en place de la culture (préparation du sol, semis) ; - Conduite de la culture (fertilisation, désherbage, pollinisation, irrigation) ; - Maladies (ascochytose, fusariose, prophylaxie contre les maladies) ; - Ravageurs (noctuelle de la tomate, mouche mineuse, moyens de lutte) ; - Récolte ; - Séchage ; - Agréage (procédure et normes).
Semis de courgette, promesse de printemps
Bernard SCHMITT, AuteurOriginaire d'Amérique centrale, la courgette est un des légumes d'été les plus appréciés. Compte tenu de son origine, la courgette s'épanouit en climat chaud et humide. Elle se développe à partir d'une température de 8 °C et son optimum de croissance se situe au-delà des 18 °C. Elle peut être semée sous abri, dès février dans le sud, et en mars dans le nord de la France, pour une récolte début mai. Pour des semis de pleine terre, il faudra attendre fin avril ou courant mai, selon la région et les températures enregistrées. Cet article fournit des conseils de culture (variétés, implantation, fertilisation, paillage, irrigation, récolte) et des indications sur les préparations biodynamiques pouvant être utilisées, ainsi que sur leur action sur le développement des courgettes ou en traitement préventif.
Services écosystémiques fournis par les prairies semi-naturelles et améliorées - synergies, compromis et bouquets de services
R. LINDBORG, Auteur ; A. BERNUES, Auteur ; R. RIPOLL-BOSCH, Auteur ; ET AL., AuteurBien que les prairies occupent une importante part des surfaces agricoles et qu'elles contribuent de manière importante à la production de fourrages, elles restent encore peu identifiées comme fournissant de multiples services écosystémiques. Cet article étudie l'utilité du cadre conceptuel des services écosystémiques pour la gestion des prairies en Europe. Il se concentre sur deux types de prairies très répandus dans l'agriculture européenne : les prairies semi-naturelles (PSN) et les prairies améliorées (PA), surfaces résultant du labour. Il présente une vue d'ensemble des services écosystémiques fournis par ces deux types de prairies, en considérant les synergies ou compromis entre services, ainsi que leurs associations potentielles (bouquet de services). Cet article montre ainsi que les PSN sont capables de générer une gamme plus large de services écosystémiques que les PA, et qu'il existe des points forts et des points faibles en matière de services écosystémiques pour les deux types de prairies. Par exemple, les PSN fournissent un bon habitat pour la biodiversité, favorisent la pollinisation, le contrôle biologique et le patrimoine culturel, mais sont moins performantes dans la production de biomasse ou pour l'infiltration de l'eau. À l'inverse, les PA produisent de plus grandes quantités de biomasse pour le fourrage, mais contribuent moins au patrimoine culturel. Si les PA et les PSN sont toutes deux probablement nécessaires à la durabilité à long terme de la production alimentaire, un effort plus important de gestion à l'échelle du paysage reste nécessaire pour équilibrer les services écosystémiques fournis.
Environmentally friendly landscape management improves oilseed rape yields by increasing pollinators and reducing pests
Thomas PERROT, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; Sabrina GABA, AuteurLa pollinisation par les insectes et la régulation des ravageurs par les prédateurs naturels sont deux fonctions écologiques qui affectent les rendements des cultures. Laugmentation des ressources et des habitats dans les paysages agricoles permet daccroître ces services écosystémiques. Néanmoins, il est actuellement difficile de proposer des stratégies de gestion, à léchelle paysagère, favorisant ces services. Cette étude sest plus particulièrement concentrée sur le cas du colza. Elle a quantifié, dans un premier temps, les effets du paysage et des pratiques agricoles sur l'abondance des abeilles et des ravageurs dans une vingtaine de parcelles de colza, durant six ans. Ensuite, les effets directs et indirects des abeilles, des ravageurs, des pratiques agricoles et du paysage sur le rendement ont été modélisés. Les résultats révèlent que le paysage a un effet plus important sur l'abondance des abeilles et des ravageurs que les pratiques agricoles (dont lemploi de fertilisants et de pesticides). L'abondance des abeilles et des ravageurs diminue avec la quantité de colza dans le paysage autour des parcelles étudiées. Au contraire, la quantité de prairies et de parcelles en agriculture biologique a un effet positif sur labondance des abeilles et négatifs sur celle des ravageurs. L'abondance des abeilles augmente également avec la quantité de tournesol dans le paysage l'année précédente, et diminue avec l'augmentation de la taille des parcelles. Cette étude montre ainsi l'importance d'une gestion durable du paysage pour augmenter ou maintenir les rendements du colza. La réduction de la taille des parcelles ou laugmentation des parcelles conduites en agriculture biologique semblent être des leviers efficaces pour promouvoir l'expression de services écosystémiques permettant de concilier production agricole et conservation de la biodiversité.
Farming intensity indirectly reduces crop yield through negative effects on agrobiodiversity and key ecological functions
Rémi DUFLOT, Auteur ; Magali SAN CRISTOBAL, Auteur ; Aude VIALATTE, Auteur ; ET AL., AuteurLe niveau dintensification des systèmes agricoles et l'hétérogénéité des paysages influencent lagrobiodiversité, ainsi que les fonctions écologiques, mais il est difficile de quantifier les effets de ces deux facteurs sur le rendement, puisque ce dernier est fortement influencé par les conditions météorologiques. Cette étude a tout de même cherché à modéliser ces effets, en estimant les contributions du niveau dintensification (gestion des sols, de la fertilisation et utilisation de pesticides) et celles liées à l'hétérogénéité du paysage (couvertures semi-naturelles et mosaïque des cultures) sur la production de 54 champs de céréales conventionnels (blé, orge, triticale), en 2016 et 2017. Ces champs étaient situés en Gascogne, dans le Sud-Ouest. Les effets indirects de ces deux facteurs sur lagrobiodiversité (communautés de carabes et de plantes) et sur les services écosystémiques (pollinisation et lutte biologique contre les ravageurs) ont été estimés. En 2016, le niveau dintensification a eu un effet positif sur le rendement, mais avec des effets indirects négatifs sur la biodiversité et les fonctions écologiques. L'hétérogénéité de la mosaïque des cultures na pas eu deffet direct sur le rendement, mais elle a apporté des bénéfices à lagrobiodiversité. En 2017, aucun des deux facteurs na eu deffets positifs sur le rendement, puisque les cultures ont souffert de conditions météorologiques défavorables. Les habitats semi-naturels ont, en revanche, soutenu l'agrobiodiversité. Cette étude suggère donc qu'une réduction de lintensification, combinée à une plus grande hétérogénéité de la mosaïque des cultures, peut favoriser les services écosystémiques utiles à la production agricole. Les couvertures semi-naturelles semblent notamment jouer un rôle essentiel face aux événements climatiques, en soutenant l'agrobiodiversité et la résilience des agroécosystèmes.
Un jardin fruitier pour demain : Adapter son verger au changement climatique
Robert KRAN, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022Depuis une trentaine dannées, Robert Kran, jardinier autodidacte, expérimente de nombreux fruitiers, parfois venus de contrées lointaines, dans son verger corse dAvapessa : amélanchier, asiminier, feijoa, jujubier, poivrier du Sichuan, pistachier, yuzu, kapokier En prenant la forêt pour modèle, dans sa diversité et sa résilience, Robert Kran livre ses connaissances sur les arbres, en évoquant également la vie du sol, le rôle des auxiliaires, lintérêt de ne pas tailler ni traiter en cas de maladie , afin que les arbres développent, par eux-mêmes, leurs capacités de résistance. Avec, en toile de fond, lidée de sadapter au changement climatique, il applique sa philosophie du « Vivre et laisser vivre » dans ses pratiques. Dans cet ouvrage, il relate ses expériences dacclimatation des espèces fruitières, ses réussites mais aussi ses échecs. En parallèle, Perrine Dupont, journaliste, voyageuse et jardinière, enthousiasmée par le jardin fruitier de Robert Kran, détaille, dans ce livre, une quarantaine despèces de fruitiers à adopter : rustiques méconnus, fruitiers adaptables en limite de rusticité ou à réserver aux climats plus doux.
Multiplier le tournesol : Rentable mais contraignant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurTanguy Nouzille, agriculteur bio installé en Vendée, a cultivé, pour la première fois, en 2021, du tournesol-semence, culture pour laquelle sa coopérative était demandeuse. Le protocole de semis, en 8-2, soit une alternance de huit rangs femelles avec deux rangs mâles, ainsi que l'itinéraire technique mis en place jusqu'à la récolte sont expliqués. Pour assurer la pollinisation, l'obtenteur exige la mise en place de deux ruches par hectare pendant toute la période de floraison. Bien que ce type de culture s'accompagne de fortes contraintes - pollinisation donc, mais aussi épuration (pour assurer la pureté de la semence) -, elle est rentable et permet de diversifier les assolements.
Organic agriculture and its benefits for climate and biodiversity
La manière dont sont produits les aliments joue sur le changement climatique (atténuation ou accélération) et la biodiversité (préservation ou diminution). Ce document explique pourquoi l'agriculture biologique, via son approche systémique, offre de nombreux bénéfices pour le climat et la biodiversité. Il apporte également des recommandations politiques pour mettre en place des systèmes de production plus durables. Lagriculture biologique consomme moins d'énergie et émet moins de gaz à effet de serre (GES) que les systèmes conventionnels. Elle repose sur des cycles de nutriments fermés et sur la minimisation des pertes d'azote (elle ne dépend donc pas dengrais ou de pesticides de synthèse). Les techniques employées en agriculture biologique, comme le compostage du fumier, permettent aussi de réduire les émissions d'oxyde nitreux et de méthane. Concernant lélevage bio, 60 % des aliments doivent provenir de la ferme ou de la région, ce qui limite le transport daliments. Les animaux ont accès à des parcours, et les ruminants doivent paître autant que possible, ce qui favorise les prairies, et donc, le stockage de carbone dans les sols. Les rotations des cultures longues (incluant des légumineuses) pratiquées en bio contribuent aussi à améliorer la qualité et la fertilité des sols. Ces différentes pratiques (interdiction dutiliser des engrais et des pesticides de synthèse, rotations de cultures diversifiées avec des légumineuses ) favorisent également la biodiversité et soutiennent des fonctions écosystémiques essentielles. Par exemple, elles protègent l'eau (réduction du lessivage dazote), favorisent la pollinisation et le contrôle naturel des ravageurs (lutte biologique). Enfin, lagriculture biologique augmente la résilience des systèmes agricoles, notamment grâce à une meilleure qualité des sols et une moindre dépendance aux intrants externes.
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
Le point avec Certipaq : Productions végétales : nouvelles règles
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur les nouvelles mesures du règlement (UE) 2018/848, en application à partir du 1er janvier 2022, qui concernent les productions végétales, et plus particulièrement le matériel de reproduction : - quelles sont les dérogations possibles pour l'utilisation de matériel de reproduction des végétaux en bio (semences, plants, boutures..., en conversion ou non bio non traité après récolte) ; - sous quelles conditions un agriculteur peut-il commercialiser du matériel de reproduction ; - quels sont les produits phytosanitaires utilisables ; - quelles sont les conditions de mixité et de durée de conversion.
Pollinator Deficits, Food Consumption, and Consequences for Human Health: A Modeling Study
Matthew SMITH, Auteur ; Nathaniel MUELLER, Auteur ; Samuel MYERS, Auteur ; ET AL., AuteurLa pollinisation par les insectes soutient la production de nombreux aliments, tels que les fruits, les légumes, les fruits à coque et les légumineuses, qui fournissent des nutriments essentiels et contribuent à une bonne santé. Aujourdhui, la plupart des cultures rencontrent des problèmes de pollinisation en raison dune abondance et dune diversité limitées dinsectes pollinisateurs. Ces derniers subissent de multiples pressions anthropiques directes et indirectes : changement daffectation des terres, techniques agricoles intensives, pesticides nocifs, stress nutritionnel, changement climatique Lobjectif de cette étude est de modéliser les impacts dune pollinisation insuffisante sur la santé humaine mondiale, par le prisme de lalimentation. Pour cela, elle a estimé les écarts de rendement attribuables à un nombre insuffisant de pollinisateurs. Des modèles ont ensuite quantifié les impacts en matière de commerce, de consommation, de risques alimentaires et de mortalité par pays et à léchelle mondiale. Des études de cas plus poussées ont été menées sur trois pays : le Honduras, le Népal et le Nigeria. Les résultats montrent quà l'échelle mondiale, la production de fruits, de légumes et de fruits à coque diminue de 3 à 5 % en raison d'une pollinisation inadéquate, ce qui entraîne environ 427 000 décès annuels supplémentaires dus à la perte de consommation d'aliments sains. Les impacts sont répartis de manière inégale : la perte de production alimentaire concerne les pays à faibles revenus, tandis que les impacts sur la modification de lalimentation et sur la mortalité sont plus importants dans les pays à revenus intermédiaires et élevés. Dans les trois études de cas, la valeur économique de la production agricole était inférieure de 12 à 31 %, comparée à celle obtenue avec des pollinisateurs abondants. Ces résultats soulignent le besoin urgent de promouvoir des pratiques respectueuses des pollinisateurs.
Produire des semences en agriculture biologique : Carotte
M. AUGAGNEUR, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2022Cette fiche technique porte sur la production de semences de carottes en agriculture biologique. Elle décrit les étapes de production des semences, dans le respect du cahier des charges de l'AB et de la réglementation de la production de semences : - Exigences de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies ; - Ravageurs ; - Récolte ; - Agréage.
Produire des semences en agriculture biologique : Coriandre
M. AUGAGNEUR, Auteur ; M. BOUVIALA, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2022Cette fiche technique porte sur la production de semences de coriandre en agriculture biologique. La coriandre est considérée comme une plante « salissante », notamment en agriculture biologique (ressemis fréquents). Cette fiche décrit les étapes de la production de ses semences : - Exigences de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies et ravageurs ; - Récolte et normes d'agréage.
Produire des semences en agriculture biologique : Courgette
M. AUGAGNEUR, Auteur ; C. ETOURNEAU, Auteur ; O. GARRIGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2022Cette fiche technique porte sur la production de semences de courgette en agriculture biologique. Elle décrit les étapes de production des semences, dans le respect du cahier des charges de l'AB et de la réglementation de la production de semences : - Exigences de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies et ravageurs ; - Récolte, séchage et agréage.
Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles : Synthèse du rapport d'Expertise scienfique collective conduite par INRAe
A. ALIGNIER, Auteur ; V. ANGEON, Auteur ; D. A. BOHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 05 (Agroparistech - UMR SADAPT, 16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : INRAE | 2022Ce document est la synthèse issue du rapport de l'Expertise scientifique collective (ESCo), réalisée fin 2019 par INRAe, à la demande conjointe des ministères en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Recherche. L'ESCo avait pour objectif de déterminer si la diversité végétale des espaces agricoles pouvaient favoriser la régulation naturelle des bioagresseurs et, ainsi, contribuer à la protection des cultures. Pour cela, un état des lieux des connaissances internationales disponibles a été réalisé et a permis d'en tirer les enseignements suivants : 1 - La diversification végétale des parcelles et des paysages agricoles est un levier pour protéger les cultures ; 2 - La diversification végétale est favorable à la biodiversité associée et aux services écosystèmes dont bénéficient les agriculteurs et la société ; 3 - Les systèmes diversifiés présentent des niveaux de rendement souvent supérieurs aux systèmes peu diversifiés ; 4 - La diversification végétale a des effets contrastés sur la rentabilité économique de lexploitation à court terme ; 5 - Pour favoriser la diversification végétale, des verrous sont à lever au sein des filières agricoles et dans les territoires ; 6 - Les politiques publiques sont un déterminant-clé du déploiement de la diversification végétale. Pour finir, les conclusions de l'ESCo sont mises en perspective au regard de deux questionnements : 1 - La place des systèmes et des paysages agricoles diversifiés dans une transition de grande ampleur de l'agriculture vers le zéro pesticides ; 2 - La contribution de la diversification végétale à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique.
Le semis de bourgeons, pour régénérer la vigne ?
Clara DE NADAILLAC, AuteurL'association Soin de la Terre, accompagnée de quelques vignerons, se penche, depuis plusieurs années, sur le semis de bourgeons pour la multiplication de la vigne. Contrairement à une bouture classique qui compte trois yeux, la technique expérimentée ici ne s'appuie que sur un seul il. Les résultats obtenus en conduite biodynamique montrent le développement d'un chevelu racinaire plus dense. L'association estime également que cette pratique pourrait favoriser des mutations positives des ceps, mais plusieurs années d'observation sont encore nécessaires pour valider cette hypothèse.
Covalience - Principes de la génétique quantitative appliquée au maïs
Le projet Casdar Covalience (2018-2021) a étudié la sélection participative des maïs population. Pour cela, ce projet sest notamment intéressé à la génétique quantitative. Afin de faciliter la compréhension des principes liés à la génétique, et plus particulièrement à la génétique quantitative appliquée au maïs (plante allogame), sept fiches à vocation pédagogique ont été créées : - Chapitre 1 : Rôle et fonctionnement biologique de l'expression des gènes : comment une mouche ou un roseau peuvent-ils émerger d'un code à 4 lettres : l'ADN ? ; - Chapitre 2 : La sexualité du maïs, la transmission des gènes d'une génération à l'autre et le brassage génétique ; - Chapitre 3 : Transmissibilité de l'information génétique à l'échelle d'une population allogame, ou l'évolution de la structure allélique ; - Chapitre 4 : Les forces qui font évoluer les structures alléliques : Mutation, migration, dérive génétique, sélection naturelle et consciente ; - Chapitre 5 : L'unique effet du hasard sur la structure allélique : dérive génétique, étranglement, consanguinité et nombre minimum d'individus à sélectionner ; - Chapitre 6 : La sélection naturelle chez les plantes cultivées : Contre ladaptation dune population à un environnement agricole ? ; - Chapitre 7 : Introduction à la génétique quantitative : Construction et évolution de la valeur génétique, des individus à la population. Ces fiches apportent des définitions, ainsi que des explications, et illustrent certains principes à laide de schémas.
Gérer la charge des pommiers : Des pistes sur les alternatives
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture biologique, la maîtrise de la charge en fruits est primordiale, puisque la sensibilité à lalternance est plus forte en bio quen conventionnel. Plusieurs travaux de recherche tentent de trouver des alternatives aux techniques actuelles permettant de maîtriser cette charge. La station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) a étudié la fermeture des filets anti-carpocapse au niveau de blocs parcellaires, avant la floraison, dans des vergers de pommiers. Lobjectif étant de limiter la pollinisation. Mais le bilan est mitigé : la pollinisation obtenue nest pas toujours de qualité. Une autre possibilité est toutefois envisagée : fermer ces filets seulement 24 heures, sur des mono-rangs (et non sur des blocs parcellaires). Une autre technique, visant à créer un déficit de photosynthèse avec des bâches opaques ou avec lapplication d'un mélange de charbon alimentaire et dargile pour couvrir les feuilles, na pas donné de résultats probants à grande échelle. Il reste alors aux arboriculteurs bio la possibilité dintervenir manuellement, mécaniquement (Darwin, Eclairvale) et/ou avec des produits dessicants (bouillies sulfocalciques, huiles minérales, huiles végétales, huiles essentielles).
Produire ses graines bio : Légumes, fleurs, aromatiques et engrais verts
Comment cultiver cette savoureuse tomate découverte par hasard, retrouver cette variété de haricot si goûtue ou encore cette rose si odorante qui ornait le jardin de son enfance ? Produire soi-même ses semences permet de préserver ou d'améliorer ses variétés préférées, à la fois savoureuses, adaptées au milieu et robustes. Dans ce livre, l'auteur rappelle tout d'abord les fondamentaux de la sélection : classification botanique, mécanismes de la reproduction végétale, lois génétiques, critères de sélection (qualités gustatives, résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux ravageurs, productivité...). Un chapitre est consacré à la culture des porte-graines (travail du sol, semis, repiquage, arrosage...), ainsi qu'à la récolte, au séchage et au stockage des graines. Puis, pour près de 70 légumes, aromatiques, fleurs et engrais verts, est expliquée la manière de sélectionner les graines, de les recueillir, les trier, les conserver, les planter... Aubergine "Violette de Florence", betterave "Crapaudine", cosmos "Chocolat", scabieuse des jardins, sarriette ou encore épeautre... de quoi se faire plaisir tout en entretenant un riche patrimoine génétique et un savoir-faire traditionnel.
Les Produits de la Ruche : De leur production à leur usage : Récolte, conservation, usages, commerce, réglementation de leurs produits dérivés...
Yves ROBERT, Auteur ; Marie-Astrid DAMAYE, Auteur | HERICY (22 Avenue de Fontainebleau, 77 850, FRANCE) : ÉDITIONS DU PUITS FLEURI | 2021Ce guide pratique s'adresse à tous celles et ceux qui s'intéressent à l'apiculture et aux quatre produits les plus courants que sont le miel, le pollen, la propolis et la cire. Il contient une réflexion globale sur la conduite des ruches, sur l'impact de l'intervention de l'homme sur la colonie d'abeilles et sur l'environnement. Cet ouvrage permet de découvrir que les ruches sont de véritables indicatrices de la biodiversité, et comment leurs produits peuvent aider à développer de nouveaux médicaments. De plus, les informations réglementaires présentées offrent des éléments aux apiculteurs pour la commercialisation de leurs produits et des produits dérivés. La composition, les propriétés et l'utilisation en santé humaine et animale sont également abordées.
Arboriculture : L'entretien des bandes fleuries
Adrien LASNIER, AuteurA lissue du projet européen EcoOrchard (2015-2018), le Grab, lINRAE, le FiBL (Suisse) et le CRA-W (Belgique) ont publié un guide technique sur les bandes fleuries en vergers, avec les bénéfices qu'elles apportent, ainsi que des conseils techniques pour le choix des espèces, linstallation des bandes et leur entretien. Le guide rappelle notamment limportance de la première année dimplantation, conseille une densité de semis faible (2 à 5 g/m²) et préconise trois à quatre tontes ou fauches par an, à partir de la 2ème année (la première 2 à 3 semaines avant la floraison des arbres fruitiers, puis 6 semaines après la floraison des arbres, en évitant la période dactivité maximale des ennemis naturels des ravageurs ciblés, suivies dune fauche en septembre et d'une dernière fin octobre si le risque de campagnol est important). Le guide est disponible sur www.grab.fr/nouvelle-brochure-sur-les-bandes-fleuries-en-vergers-10698.
Une collaboration « Gagnant - Gagnant » entre Céréaliers et Apiculteurs bio du Puy-de-Dôme
Adèle CHOMETON, Auteur ; Samuele BUMBACA, Auteur ; Gabriele OMEDE, AuteurUne première rencontre réunissant des apiculteurs bio et des céréaliers bio du Puy-de-Dôme sest tenue, le 6 février 2020, sur le campus agronomique de VetAgro Sup. Elle a été co-organisée par Bio 63 et par des étudiants en dernière année de formation d'ingénieurs agricoles de VetAgro Sup. Elle avait pour objectif de faire émerger une collaboration « gagnant-gagnant » entre ces producteurs. Quatre apiculteurs bio et quatre céréaliers bio ont ainsi représenté leur profession lors de cette réunion. Ils ont pu échanger sur leurs métiers, sur les enjeux respectifs de leurs filières et sur les différents freins à limplantation de ruches bio en Limagne (il faut savoir que la méconnaissance du métier de lautre avait préalablement été identifiée comme un frein lors denquêtes réalisées par les étudiants). Cette rencontre a aussi été loccasion dévoquer des projets à moyen et à long terme pour favoriser la réintroduction de ruches sur des fermes céréalières bio. Des outils facilitateurs ont notamment été identifiés (ex : créer un formulaire de contact, cartographier les parcelles AB avec des cultures mellifères ) et un rendez-vous annuel a été pris entre ces deux corporations pour poursuivre cette coopération.
Éclaircissage du pommier : optimiser le positionnement des dessicants
Nicolas DROUZY, AuteurEn culture de pommiers, léclaircissage est une étape importante puisquelle va permettre de réguler la production de fruits. Si léclaircissage est réalisé avant la floraison ou lors de la pollinisation, il permettra de réduire le taux de nouaison. En revanche, sil est réalisé plus tard, sur jeunes fruits, il permettra de réduire le taux de fructification. Lobjectif dun éclaircissage précoce est de réduire très tôt la compétition entre les différents fruits dun corymbe, afin dobtenir des fruits de meilleure qualité (calibre, poids, coloration, taux de sucre et qualité organoleptique). Pour réaliser un éclaircissage précoce, il est possible de recourir à des substances dessicantes autorisées en AB, à condition de les appliquer aux moments opportuns. Afin de mieux cerner les périodes propices, cet article commence par expliquer les différents mécanismes enclenchés lors de la floraison, de la pollinisation et de la fécondation. Il explique ensuite quand positionner les traitements par rapport à ces mécanismes et pourquoi il est nécessaire de les renouveler. Enfin, il présente un outil daide à la décision pour positionner ces traitements : la plateforme de modélisation RIMPro, qui a été testée en 2019 sur le verger expérimental de Poisy (74).
Les osmies en service pour la pollinisation
Benjamin GANDUBERT, Auteur ; Christian LAVOISIER, Auteur ; STATION EXPÉRIMENTALE DE LA MORINIÈRE, AuteurLa station dexpérimentation de La Morinière, située en Indre-et-Loire, sintéresse aux pollinisateurs sauvages, comme les abeilles solitaires du genre Osmia. Après avoir observé une colonie qui sest naturellement installée dans le verger en 2014, un suivi a été mis en place, ainsi que des abris pour favoriser leur implantation (comme les nichoirs artificiels à osmies, orientés plein sud, à lextrémité des rangs). Les études exploratoires montrent une corrélation entre les « trous maçonnés » des tubes à osmies et le nombre de pupes relevé lannée suivante. Une étude est en cours pour évaluer si lintroduction dosmies peut être intéressante pendant la floraison des arbres fruitiers.
Le point avec Certipaq : Quels semences et matériel de reproduction végétative ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLa réglementation bio impose lusage de semences et de matériel de reproduction végétative biologiques. En cas de non-disponibilité en bio, des dérogations peuvent être accordées. Des semences et du matériel de reproduction végétative C2 peuvent être utilisés, à condition de prouver leur non-disponibilité en bio. À défaut de disponibilité en bio et en C2, et dans certains cas (espèces particulières, mélanges de semences fourragères...), lusage de matériel conventionnel est autorisé mais les semences ne doivent pas être traitées. La base de données du site www.semences-biologiques.org recense les disponibilités en semences et matériel de reproduction végétative bio. Cest également sur ce site quun producteur peut obtenir une dérogation. 24 espèces sont classées hors dérogation : leurs choix en variétés et leurs quantités en bio sont considérés comme suffisants. Pour les cas spéciaux et les espèces non listées, il faut vérifier la disponibilité sur les catalogues des fournisseurs. Concernant les mélanges de semences fourragères, ils doivent comporter au moins 70 % de bio (des dérogations sont possibles). Concernant lautoproduction de semences, les semences fermières C1 peuvent être semées en C1 ou en C2, et les C2 peuvent être implantées en C1, en C2 et en bio.
Pollinisation du pommier : A chaque fleur son abeille et ses besoins en ruche
Vincent MATHIEU, Auteur ; David MARTINEZ, Auteur ; Anaïs TEISSONNIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa plupart du temps, la charge en colonies dabeilles domestiques pour la pollinisation des vergers de pommiers est déterminée à laide de lexpérience ou de lhabitude des producteurs. Lutilisation de la morphologie florale peut être un critère pour orienter ce choix. Des travaux ont permis de créer un référentiel illustré, basé sur la caractérisation des fleurs et le butinage des abeilles (frontal ou latéral), afin de guider le producteur. Un dispositif de prise de vue par caméra a en effet permis de suivre un ensemble de corymbes (inflorescence) et davoir une idée plus précise du nombre de visites des fleurs par les insectes pollinisateurs. Les résultats montrent que le type de butinage est différent dune variété de pommier à lautre et des groupes distincts de variétés de pommiers ont pu être déterminés. La morphologie de la fleur est donc un élément à prendre en compte dans la mise en place dun dispositif de pollinisation.
The effectiveness of flower strips and hedgerows on pest control, pollination services and crop yield: a quantitative synthesis
Matthias ALBRECHT, Auteur ; David KLEIJN, Auteur ; Louis SUTTER, Auteur ; ET AL., AuteurLimplantation despèces florales est encouragée pour favoriser l'intensification écologique de l'agriculture via la fourniture de services écosystémiques. Cependant, une évaluation complète de l'efficacité des différents types de plantations florales, de leurs caractéristiques et de leurs conséquences sur le rendement des cultures fait défaut. Cest pourquoi cette étude a cherché à quantifier les effets des bandes fleuries et des haies dans la lutte contre les ravageurs (méta-analyse de 18 études indépendantes) et dans les services de pollinisation (méta-analyse de 17 études indépendantes) sur diverses cultures situées en Amérique du Nord, en Europe et en Nouvelle-Zélande. En moyenne, les bandes fleuries ont amélioré de 16 % les services de lutte contre les ravageurs. Cet effet na, en revanche, pas été observé avec les haies. Les effets des bandes fleuries et des haies sur la pollinisation des cultures et les rendements sont plus variables. Plusieurs facteurs influençant l'efficacité de ces infrastructures agroécologiques ont néanmoins été identifiés : les services de pollinisation diminuent de façon exponentielle avec la distance des plantations ; les bandes comprenant des fleurs vivaces ou une grande diversité de plantes à fleurs améliorent la pollinisation. Ces résultats offrent des voies prometteuses pour optimiser les plantations despèces florales visant à favoriser les services écosystémiques et à réaliser une intensification écologique de l'agriculture.
Weeds Enhance Multifunctionality in Arable Lands in South-West of France
Sabrina GABA, Auteur ; Nathalie CHEVIRON, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurLun des défis de l'agriculture est de changer la manière de gérer les paysages agricoles, en passant notamment dune gestion intensive à une gestion favorisant les services écosystémiques (paysages multifonctionnels). Il est prouvé que la biodiversité est le principal moteur de la multiplicité des fonctions écosystémiques. Cependant, la manière dont la biodiversité et ses composantes sont sources de multifonctionnalité reste peu connue. Cette étude explore le rôle de la diversité et de l'abondance en adventices comme possibles sources de multifonctionnalité dans les paysages agricoles intensifs. Les adventices sont en effet un élément-clé du réseau trophique de ces agroécosystèmes. Dix fonctions écosystémiques liées à la pollinisation, à la lutte contre les ravageurs et à la fertilité des sols ont été mesurées et analysées dans 184 parcelles. Ces parcelles étaient cultivées en céréales d'hiver, en colza ou en foin, et étaient situées dans la Zone Atelier « Plaine & Val de Sèvre » (un site de recherches socio-écologiques de longue durée). Les résultats montrent que la diversité en adventices contribue fortement à la multifonctionnalité de différents types de cultures étudiés. Les effets de cette diversité étaient cependant moins prononcés pour des fonctions écologiques individuelles, à l'exception de la prédation des graines dadventices et de l'activité de l'enzyme uréase dans le sol. Comme les mauvaises herbes peuvent avoir un double effet sur les rendements (positif ou négatif), la relation entre la multifonctionnalité de l'écosystème et le rendement (compte-tenu de l'abondance des mauvaises herbes) a été analysée. Les résultats ont révélé que la relation était neutre entre ces deux variables. Maintenir une diversité dadventices dans des paysages agricoles peut ainsi aider à gérer plus durablement ces paysages agricoles, en favorisant la fourniture de services multiples tout en maintenant la production alimentaire du territoire.
Dossier : Les agriculteurs bio du Grand Est se mobilisent pour la biodiversité
Joël BOURDERIOUX, Auteur ; Maëlle DROUAILLET, AuteurLe terme de biodiversité désigne la diversité du vivant, celle des écosystèmes, celle des espèces et la diversité génétique. On distingue biodiversité sauvage et biodiversité domestique, cette dernière pouvant être élevée ou cultivée, et on parle aussi de biodiversité fonctionnelle. La biodiversité recouvre ainsi plusieurs réalités. L'agroécologie, dont l'AB, repose sur la valorisation des services écosystémiques. 14 de ces services ont été listés par l'ITAB et l'INRA : structuration du sol, fourniture d'azote minéral aux plantes cultivées, stabilisation des sols et contrôle de l'érosion, etc. 5 facteurs ont été identifiés comme les causes majeures de diminution de la biodiversité, dont la surexploitation. Des travaux de recherche, comparant l'effet des pratiques biologiques sur la biodiversité avec celui des pratiques conventionnelles, révèlent 30 % d'espèces en plus et 50 % d'individus supplémentaires dans les parcelles bio. En Région Grand Est, en particulier sur 2 axes de travail depuis 2018, de nombreuses actions ont été mises en place par les agriculteurs bio pour renforcer les gestes qui favorisent la biodiversité, en partenariat avec la LPO : implantation de haies, d'arbres, installation de nichoirs, etc., d'une part, et, d'autre part, développement de pratiques de gestion des parcelles respectueuses des cycles biologiques de la faune et de la flore (dont un moindre travail du sol). L'exemple de la ferme pilote de Céline Dechaux et de Thierry Remy, en zone Champagne Humide, est présenté : actions entreprises, changements observés... Une opération de sensibilisation des collectivités a été organisée pour impliquer davantage les communes et intercommunalités dans la préservation de la biodiversité.
Planter des haies de biodiversité - Mellifères, fruitières, pourvoyeuses, climatiques, défensives...
Durant des siècles, la haie protégeait, délimitait, nourrissait. Les dernières décennies ont vu des arrachages massifs ou son remplacement par le « béton vert », la haie monospécifique. Aujourdhui, la haie diversifiée simpose de nouveau et en urgence. Pour des raisons climatiques, esthétiques, écologiques, philosophiques, elle concourt à remettre de la nature et donc de la biodiversité. Taillable (fournissant ainsi broyat, bois, tuteurs ), diverse, elle permet de nombreuses combinaisons dans divers lieux. Labeille a besoin de fleurs, la faune de nourriture et dabris, lhomme de fruits et de plantes. Il est essentiel de se protéger des aléas climatiques, du voisinage, du bruit La haie prodigue tous ces avantages. Cet ouvrage aide à construire un projet de haie, à choisir les espèces végétales (une quarantaine y sont présentées), à ouvrir de nouvelles perspectives au jardinier, au propriétaire dun petit terrain, à lélu. Il sinscrit dans une vision permacole et globale, où larbre retrouve toute sa place, à un moment où canicules, sécheresses et autres dérèglements climatiques sintensifient.
La prairie dans tous ses états : 2. Évaluer la production de fourrages et la fourniture de services écosystémiques
M. DURU, Auteur ; J-P THEAU, Auteur ; O. THEROND, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies présentent une grande diversité de végétations en fonction de leurs conditions pédoclimatiques et de leurs modes de gestion. Lanalyse de la littérature montre que leur production de fourrages (niveau et temporalité de la production), leur potentiel de séquestration du carbone, ainsi que leur pollinisation dépendent de la composition fonctionnelle de leur végétation. Ainsi, lidentification des types fonctionnels des principales espèces présentes sur une prairie permet de classer cette dernière selon son niveau de production de fourrage et les services écosystémiques rendus. Ces types fonctionnels sont définis à partir de la stratégie des espèces végétales : vitesse de croissance (lente ou rapide) et temporalité de la production (centrée sur le printemps ou plus étalée). Des indices, calculés à partir dun relevé botanique simplifié, sont proposés dans cet article pour caractériser cette composition.
Traitement à l'eau chaude pour l'assainissement du matériel fruitier : Le projet ThermoFruit évalue la faisabilité
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier multiplié et implanté sur le territoire français est soumis à une forte pression sanitaire, ce qui influe sur la compétitivité du secteur. Les multiplicateurs, comme les centres de ressources biologiques, sont de plus en plus sollicités pour produire et maintenir du matériel sain. En plus des solutions existantes de traçabilité et de certification, le projet ThermoFruit propose dévaluer la faisabilité du traitement à leau chaude pour lassainissement de matériels fruitiers multipliés et échangés sur le territoire. Après avoir évalué, dans un premier temps, limpact du traitement sur les tissus végétaux, leffet du traitement sera testé sur plusieurs pathogènes fruitiers préoccupants pour la filière (sharka, huanglongbing, feu bactérien, ECA). Une évaluation de la mise en uvre, à large échelle, sur le territoire, sera également effectuée.
La vie érotique de mon potager
Quoi de plus érotique qu'un potager ? : Ces fruits ou racines aux formes aguicheuses, ces belles aux pétales frémissants, aux corolles épanouies, ces pistils accueillants et étamines dressées Une première partie de l'ouvrage, "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les plantes sans jamais oser le demander", permet d'en apprendre beaucoup sur les murs potagères et les réalités physiologiques liées à la reproduction, et ainsi de mieux comprendre les fruits et légumes pour mieux les cultiver - en freinant, par exemple, l'empressement des laitues ou en encourageant l'appétit sexuel des tomates... Au fil de "Quatre saisons de plaisir dans un jardin potager", cet ouvrage propose ensuite une promenade érudite à la découverte des mystères de l'ail, de la bourrache, du houblon, de la menthe ou du piment. Pas moins de 45 plantes dévoilent ainsi leurs intimes secrets et petits trucs inattendus. L'ouvrage est enrichi de nombreuses photographies.
Abeille domestique : le revers de la médaille
Aino ADRIAENS, AuteurLe phénomène actuel qui consiste à multiplier les ruches pour accueillir les abeilles et contribuer ainsi à leur sauvegarde pourrait avoir un effet pervers, dont les abeilles sauvages seraient les victimes. Certains scientifiques expliquent en effet que la multiplication des colonies d'abeilles domestiques participerait au déclin des pollinisateurs sauvages, notamment en les privant de nourriture ou en leur transmettant des maladies. La plupart des abeilles sauvages ont une aire de butinage restreinte et ne récoltent souvent leur pollen que sur quelques espèces de plantes apparentées. Bernard Vaissière, chercheur à l'unité Abeilles et environnement de l'INRA d'Avignon, précise cependant que, si l'impact des colonies d'abeilles mellifères peut être réel, il reste encore difficile à mesurer sur la reproduction des abeilles sauvages. Autre effet négatif, au-delà de la compétition alimentaire : la présence de colonies d'abeilles domestiques peut perturber les communautés végétales locales et favoriser l'expansion de plantes invasives. Michel Aubert, membre de l'Observatoire des abeilles et apiculteur lui-même, n'en condamne pas pour autant cette tradition ancestrale qu'est l'apiculture. François Lasserre, vice-président de l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement), a un avis partagé : il est nécessaire d'y penser à deux fois et en connaissance de cause avant d'installer des ruches dans son jardin et, si l'on décide d'en avoir, il devient indispensable de soigner ses abeilles pour éviter la transmission des maladies aux abeilles sauvages.
Apiculture biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'abeille
Thierry BORDAGE, Auteur ; Vincent CANOVA, Auteur ; Nicolas DUBRANNA, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2018Et si nous changions notre regard sur les abeilles pour tenter de les rencontrer telles quelles sont, de comprendre leurs besoins et les causes de leur malaise actuel afin de faire évoluer nos pratiques vers une apiculture en accord avec la nature des colonies ? Lapproche biodynamique présentée dans ce livre offre des pistes concrètes pour une apiculture durable et respectueuse des abeilles, depuis la conception du rucher jusquà la récolte de miel, en passant par la conduite des colonies, la multiplication et les soins. Les pratiques décrites sont basées sur une approche sensible de labeille dans son environnement, largement étayée par les travaux de recherche scientifique les plus récents. Observer les abeilles nous apprend aussi à renouveler notre façon de penser et de collaborer dans notre société.
Diminuer la taille des parcelles pour favoriser les pollinisateurs
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe projet FarmLand a étudié leffet de la taille des parcelles ainsi que leffet de la diversité des cultures sur les pollinisateurs et sur le succès reproducteur des plantes. Réalisées par 15 laboratoires, les observations ont porté sur 94 paysages agricoles de 4 régions européennes. Cette étude montre que les parcelles de petites tailles favorisent labondance des pollinisateurs et ont des effets positifs sur le transfert de pollen. De plus, létude suggère quune plus grande diversité des cultures na pas forcément deffets positifs sur labondance des pollinisateurs, notamment lorsquelle est due à la présence de cultures intensives.
Landscape configurational heterogeneity by small-scale agriculture, not crop diversity, maintains pollinators and plant reproduction in western Europe
Annika L. HASS, Auteur ; Urs G. KORMANN, Auteur ; T. TSCHARNTKE, Auteur ; ET AL., AuteurLa biodiversité traverse actuellement une crise importante avec, notamment, une diminution des habitats naturels. Dans ce contexte, les auteurs de cette étude se sont intéressés au rôle des paysages agricoles, et notamment de leur hétérogénéité (composition et configuration) vis-à-vis des pollinisateurs et de la reproduction des plantes. Pour cela, ils se sont appuyés sur 229 paysages de quatre grands pays agricoles d'Europe : France, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni. Globalement, une plus grande hétérogénéité dans la configuration des paysages agricoles, avec des parcelles et des bordures de champ plus nombreuses, est plus favorable à la biodiversité (présence d'abeilles et de graines de radis dans cette étude) qu'une grande diversité de cultures. En effet, une diversité de cultures ne garantit pas des cultures gérées de manière extensive. Ainsi, les auteurs préconisent la mise en place de politiques agro-environnementales qui viseraient à stopper et inverser la tendance actuelle à l'augmentation de la taille des champs.
Pollinisation: Le génie de la nature
Si, grâce à la pollinisation, les plantes assurent avant tout leur postérité, elles donnent aussi ni plus ni moins à vivre à lhomme. La nature, dans sa foisonnante biodiversité, a multiplié les stratégies et les mécanismes de pollinisation comme les espèces pollinisatrices, bien au-delà de la seule abeille domestique. Mais, au-delà du remarquable mutualisme plante-pollinisateur, lun profitant à lautre, lauteur se pose les questions fondamentales. Quest-ce qui dans notre assiette dépend vraiment des pollinisateurs ? Quels secteurs agricoles et quelles régions du monde sont les plus exposés à leur disparition ? Quel impact aurait cette disparition sur les plantes sauvages ? Quelles actions sont entreprises pour sauvegarder les pollinisateurs ? Le monde agricole peut-il économiser une remise en question de certaines de ses pratiques ? Dans cet ouvrage, toutes ces questions sont abordées sans parti-pris et sans éluder les défis qui attendent lhumanité face à une possible crise de pollinisation.
Pollinisation : Le vrai du faux, entre mythe et réalité
Séverine CHASTAING, AuteurEn arboriculture bio, tout comme en conventionnel, la récolte est en partie assurée par une bonne pollinisation. Le pollen nest pas mobile et, mise à part lautopollinisation passive chez certaines espèces, ses vecteurs sont le vent et les insectes pollinisateurs. Outre labeille domestique, la pollinisation peut être assurée par les abeilles sauvages, les hyménoptères, les coléoptères, les diptères et les lépidoptères. Chaque espèce est plus ou moins spécifique de certains types de fleurs. Labeille domestique est une grande généraliste, tout comme le bourdon terrestre, qui arrive en plus à butiner des fleurs spécifiques grâce à sa longue trompe. Les abeilles sauvages sont plus spécialistes (ex : le genre Osmia préfère les rosacées fruitières et les crucifères). Toutes ces espèces iront prioritairement sur les fleurs les plus disponibles et les plus appétentes pour elles, ce qui nest pas toujours le cas des fleurs des espèces fruitières. Il est possible de mettre des ruches dans un verger, à condition que les ressources soient disponibles toute lannée pour les abeilles, que larboriculteur utilise des produits avec la mention abeille et éviter la pause de filets paragrêle. Il est également possible dintroduire des abeilles solitaires de type Osmia. Une page de larticle est réservée aux abeilles sauvages présentes dans le Lot-et-Garonne. Un dispositif de nichoirs a été mis en place dans diverses parcelles afin de pouvoir caractériser les abeilles via lobservation de leur opercule. Les principaux résultats obtenus sont présentés.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Réglementation des plants fruitiers : où en est-on ?
Le 1er janvier 2017, en application de la directive européenne 2008-90, un nouveau cadre réglementaire concernant la commercialisation des matériels de multiplication et des plantes fruitières a vu le jour. Le Réseau Semences Paysannes la analysé et en propose une lecture à travers une fiche de synthèse (accessible via cet article). La nouvelle réglementation impose : - quun matériel végétal « en vue dun usage commercial » doit être qualifié ou certifié (le minimum obligatoire étant la qualification CAC pour une commercialisation en France) ; lidentification variétale (possible soit par un enregistrement au catalogue officiel national des variétés, soit par lécriture au répertoire national) ; - lenregistrement des fournisseurs ; - lobligation détiquetage et demballage, variant selon le type de matériel. Le Réseau Semences Paysannes replace dans ce nouveau contexte les moyens de vente, déchange et de dons possibles nenfreignant pas les obligations citées ci-avant.
Comment sélectionner des tomates pour l'agriculture biologique ?
Laurie MCKENZIE, Auteur ; Elise BLANCHET, Traducteur ; Estelle SERPOLAY, Traducteur ; ET AL., Traducteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce document (rédigé par lOSA aux USA et adapté en français par lITAB) présente les principes de la sélection et ses applications possibles à la ferme pour la tomate, spécifiquement pour des conditions en agriculture biologique (critères importants à prendre en compte). Toute la démarche de sélection est expliquée en relation avec la biologie reproductive de la tomate, et 2 méthodes de sélection sont détaillées : la méthode « OSA » et la sélection généalogique.
Cultures sous abris : Optimiser la gestion du climat
Frédérique ROSE, AuteurEn maraîchage sous abris, une bonne gestion du climat, représenté par le duo hygrométrie-température, est primordiale mais peut s'avérer complexe. A l'occasion de l'édition 2016 du salon La Terre est notre métier, Loïc Robichon et Azélie Lelong, de la société Symbiose Protection Biologique, ont apporté leur expertise sur le sujet. L'enjeu est de créer des conditions favorables aux cultures - pour la production mais aussi pour la pollinisation -, tout en limitant le développement des maladies et ravageurs. Au-delà de mesures régulières de la température et de l'hygrométrie, cela passe par une aération optimisée des serres, une bonne gestion de l'enherbement, ainsi que d'autres pratiques culturales.
Ne pas cultiver en bio, un énorme coût environnemental
Claude AUBERT, AuteurLe précédent numéro de la revue dressait les conséquences des pesticides et des engrais chimiques sur la santé. En matière environnementale, l'agriculture conventionnelle présente d'autres inconvénients. La menace sur la fertilité des sols est une des conséquences majeures : il faut au moins 10 ans pour redonner un bon niveau de fertilité à un sol dégradé par des décennies d'agriculture conventionnelle intensive, à grand renfort de fertilisants organiques, d'engrais verts et de rotations vertueuses... Cela a un coût, que supportent les consommateurs de produits bio, mais aussi les agriculteurs dans les premières années de leur conversion. Quant à la contribution de l'agriculture au réchauffement climatique, elle est estimée à environ 20 % du total des émissions. L'agriculture biologique permet en partie de réduire cette part (pas d'engrais chimiques azotés). De plus, on estime que la conversion à l'agriculture biologique permet de séquestrer dans le sol, pendant 30 à 50 ans, environ 500 kg de carbone par hectare et par an. A ces problématiques de dégradation de l'environnement, s'ajoutent des interrogations sur les liens entre l'agriculture industrielle et la perte de biodiversité, et des doutes, de plus en plus partagés, sur les capacités du modèle agricole dominant à assurer la souveraineté alimentaire.
Les Osmies : abeilles solitaires pour polliniser les poiriers : Témoignage : Claude Vaudaine, arboriculteur à Bougé-Chambalud (38)
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine est arboriculteur bio à Bougé-Chambalud (38). En 2017, il a souhaité implanter dans ses vergers des colonies dOsmies, abeilles particulièrement efficaces pour la pollinisation. Les Osmies ont une « brosse ventrale » qui amasse des milliers de grains de pollen. Sur cette brosse, le pollen reste sec et donc viable, contrairement à ce qui se passe chez les abeilles et les bourdons. De plus, les Osmies sont actives, même par mauvais temps. Claude Vaudaine a souhaité utiliser les services dune nouvelle société nommée Osmia qui commercialise des abris durables dOsmies et qui garantit un bon taux de pollinisation. Il explique quavant lintroduction des Osmies, la société est passée sur les différentes parcelles pour évaluer le nombre dinsectes nécessaires et pour le positionnement des futurs abris. Après installation des abris, lentreprise contrôle et suit, pour un bassin donné, les stades phénologiques des arbres et apporte des cocons en vrac doù les insectes vont émerger au moment précis de la floraison. Si cette technique est concluante chez lui, il espère que des collègues des Savoie ou de lAin pourront aussi tester les Osmies dans leurs vergers en 2018.
Abeilles sauvages et pollinisation
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Andreas MÜLLER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2016Ce document résume l'état actuel des connaissances scientifiques sur l'importance des abeilles sauvages dans la pollinisation des plantes sauvages et cultivées. Il cite les causes actuellement connues du recul des abeilles sauvages, présente l'effet positif de l'agriculture biologique sur la préservation des abeilles et propose une liste de mesures destinées à favoriser et à protéger ces pollinisateurs.
Biologie et moyens de gestion des adventices vivaces sans herbicides : Fiches thématiques
Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; E. BÉTENCOURT, Auteur | ESTRÉES MONS (2 Chaussée de Brunehaut, 80 200, FRANCE) : AGRO-TRANSFERT RESSOURCES ET TERRITOIRES | 2016La maîtrise des adventices vivaces est une problématique majeure des producteurs en agriculture biologique, et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet « Agri-Bio », Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont réalisé des fiches techniques synthétisant les connaissances sur la biologie des adventices vivaces et les moyens disponibles pour les gérer, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Elles portent sur 4 espèces d'adventices vivaces (chardon des champs, chiendent rampant, laiteron des champs, rumex crépu et à feuilles obtuses). Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
Comment se portent nos abeilles ?
Dans cette vidéo de 7 min 11 sec, Vincent Bretagnole et Martin Giurfa, respectivement écologue au Centre détudes biologiques de Chizé (CNRS) et spécialiste en cognition animale au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA CNRS - Université Toulouse-III-Paul Sabatier), se penchent sur l'état des abeilles domestiques et sauvages en France. Ils passent en revue l'impact de certains insecticides tels que les néonicotinoïdes sur leur santé, l'importance de la pollinisation pour l'activité agricole, et les solutions possibles pour revitaliser les populations d'abeilles, telles que tolérer la présence de fleurs adventices comme les bleuets dans les champs de grandes cultures.
Dossier : Pollinisateurs : sauvages, cruciaux et menacés
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurDomestiques ou sauvages, les abeilles sont essentielles à la pollinisation, dont dépendrait un bon tiers de notre alimentation. On sait que, depuis une vingtaine d'années, leur déclin s'accélère, notamment sous l'effet d'une exposition aux pesticides et d'une diminution des ressources alimentaires. Ce dossier rassemble des éléments de connaissance sur les abeilles (présentation de quelques espèces courantes), puis indique comment, au jardin, il est possible de contribuer à leur protection : sélection de fleurs susceptibles d'assurer aux abeilles une nourriture abondante tout au long de l'année, conseils pour choisir une diversité d'abris ou "hôtels à insectes", dont elles pourront aussi profiter. Huit abris différents sont ainsi décrits (matériau, forme, avantages, prix, nom du fabricant...). Quelques conseils sont donnés pour réaliser soi-même un abri simple.
Insectes butineurs et transport de pollen : 1er maillon de létude du service de pollinisation rendu par lécosystème prairial
A. FARRUGGIA, Auteur ; E. DELACROIX, Auteur ; A. MICHELOT-ANTALIK, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Environnement). Le service de pollinisation rendu par lécosystème prairial est très souvent mis en avant mais il est peu explicité et peu quantifié. Lobjectif de cette étude est de quantifier les interactions plante-insecte à lorigine de ce service dans des prairies appartenant à 3 agrosystèmes contrastés. Pour cela, les insectes butinant les fleurs sur des transects ont été capturés, à 3 périodes de lannée, dans 18 prairies présentant un gradient de richesse floristique et appartenant aux 3 fermes expérimentales INRA situées à Marcenat (Cantal), Mirecourt (Vosges) et Lusignan (Vienne). En parallèle, une méthode danalyse a été testée, basée sur le méta-barcoding et permettant la détermination simultanée de linsecte et des pollens quil transporte. 979 couples fleur-insecte butineur ont été analysés. Les résultats mettent en évidence le rôle important des diptères dans les prairies permanentes tempérées multi-espèces en tant que butineurs et pollinisateurs potentiels, notamment en début de saison de végétation. Elle montre également que les interactions entre familles dinsectes et familles de plantes observées à Marcenat sont plus nombreuses et réparties plus équitablement qu'à Mirecourt et Lusignan. Une forte proportion des insectes capturés (82 %) transportaient du pollen et lanalyse des barcodes ADN révèle que 44 % transportaient en même temps de 2 à 6 genres botaniques différents. Ces premiers résultats permettent didentifier les acteurs potentiels du service de pollinisation dans les prairies.
Le petit Larousse des Abeilles & de l'apiculture
Fergus CHADWICK, Auteur ; Steve ALTON, Auteur ; Emma Sarah TENNANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2016Cet ouvrage décrit de façon très précise la vie des abeilles et souligne leur rôle indispensable (y compris celles qui ne font pas de miel), ainsi que celui des bourdons, dans la pollinisation des fleurs. Enrichi de nombreuses photographies, il explique comment concevoir un jardin qui attire les abeilles et comment débuter et faire vivre un élevage (les modèles de ruches, les outils et équipements, former une colonie, cueillir nu essaim, gérer parasites et maladies, récolter le miel...).
Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : les dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurCet article présente les dernières mises à jour du guide de lecture validées par le Comité national de l'agriculture biologique (Cnab), en date du 5 juillet 2016. Ces modifications concernent : - le matériel de reproduction végétative ; - la culture in vitro ; - les plants à repiquer ; - les semences fermières ; - la dérogation en plants de petits fruits ; - les matériels agricoles à usage mixte bio-conventionnel ; - le pâturage pour les herbivores bio ; - la non-prise en compte des engrais verts dans les rotations ; - les mutilations des animaux ; - la cohérence en étiquetage ; - les engrais foliaires et les oligoéléments contenant du cuivre.
La pollinisation par les abeilles sauvages : comment favoriser leur installation ?
Joannes BOULON, AuteurEn matière de pollinisation, notamment des arbres fruitiers, la contribution des abeilles sauvages, ou osmies, présente le même intérêt économique que celle des abeilles domestiques. Dans cet article, Joannes Boulon, d'Agribio Ardèche, fait le point sur cette contribution, encore peu explorée, dans les vergers. Les témoignages de deux arboriculteurs bio sont ensuite présentés : Joël Fauriel, à Loriol-sur-Drôme (26), et Yves Guibert, dans le Lot-et-Garonne.
SOS Abeilles : 100 problèmes et solutions
Au sommaire de cet ouvrage recensant 100 problèmes les plus couramment rencontrés en apiculture et des solutions pour les gérer (pas toutes compatibles avec l'AB) : - Chapitre un : Les bases de l'apiculture (Je ne sais pas comment débuter en apiculture ; Je ne sais pas quand me lancer ; Je ne sais pas où trouver mes premières abeilles...) ; - Chapitre deux : L'équipement de l'apiculteur (Mon matériel ne s'adapte pas...) ; - Chapitre trois : Biologie et comportement de la colonie (Mes abeilles semblent piquer plus qu'auparavant ; Un essaim s'est formé sous la ruche...) ; - Chapitre quatre : Gestion et manipulation de la ruche (Les abeilles ont construit des alvéoles dans des espaces vides ; Les abeilles se rassemblent sur la façade de la ruche...) ; - Chapitre cinq : Production et entretien des reines (Je dois conserver une reine en cage ; Je ne sais pas où se trouve la reine...) ; - Chapitre six : Maladies et parasites de la ruche (Des souris logent dans la ruche en hiver ; La colonie souffre de plusieurs problèmes...) ; - Chapitre sept : Pollen et pollinisation (Il y a trop de pollen dans le nid à couvain ; L'élevage des abeilles dans un jardin communautaire...) ; Chapitre huit : Production et transformation du miel (Les abeilles ne quittent pas les hausses emplies de miel ; Certains rayons à miel n'ont pas d'opercule...) ; - Chapitre neuf : Cire et problèmes divers (Il est difficile de recycler la cire des vieux cadres ; Mes abeilles semblent avoir été empoisonnées...).
Les vivaces en agriculture biologique : Des plantes à connaître et à comprendre
Michel DESMIDT, AuteurPour lutter efficacement contre les différentes plantes vivaces indésirables dans les cultures, il faut d'abord bien connaître les biologies, les modes de reproduction et les caractères indicateurs de celles-ci. A partir de ces connaissances, il sera possible de mettre en place des stratégies de lutte par différents moyens à combiner. Quatre exemples sont proposés : chardon des champs, rumex à feuilles obtuses, chiendent rampant et liseron des champs.
L'Abeille Heureuse : de l'énergie 100% naturelle à revendre !
BIO-LINEAIRES, AuteurL'Abeille Heureuse est une gamme de produits de la ruche, distribuée en France et en Belgique par la société Pur Naturel, filiale d'Apiland. Cette dernière existe depuis 2002 en Roumanie, pays où l'apiculture est une tradition très ancienne, et qui fait partie des plus gros producteurs de miel d'Europe au km2, avec une quantité croissante en bio. Le gouvernement roumain considère le savoir-faire apicole du pays comme un levier stratégique. Il se montre ainsi très attentif à la qualité de l'élevage des abeilles et aux produits de la ruche, pour des raisons qui relèvent, selon le directeur commercial de l'Abeille Heureuse, à la fois de l'économie et de la protection de l'environnement. Dans ce contexte, Apiland a concentré ses activités sur le développement et la valorisation des produits de la ruche de qualité supérieure, miel, propolis, gelée royale, pollen fermenté, et sur la promotion des vertus nutritionnelles du pollen cru. En amont de la production, Pur Naturel a bâti et consolidé un très large réseau d'apiculteurs respectueux des pratiques les plus douces pour la protection des ruchers et des abeilles. Pour garantir un pollen frais à haute valeur nutritionnelle, la congélation reste le procédé le plus efficace. Le pollen est conditionné en barquettes, puis acheminé par transport frigorifique. Selon les lieux de production, le type de pollen pourra avoir des intérêts nutritionnels spécifiques. Pur Naturel a adopté une démarche globale, en s'engageant sur le long terme dans la protection durable des abeilles et des écosystèmes dans lesquels elles vivent. Au bout de la filière, les magasins bio distributeurs bénéficient d'un accompagnement pour valoriser au mieux les produits l'Abeille Heureuse.
Abeille qui es-tu ?
Thierry BORDAGE, AuteurL'abeille a toujours fasciné l'homme par sa manière de communiquer, par son organisation et par sa reproduction. L'article développe ces trois thèmes, dans une approche biodynamique, en expliquant le mode de vie des abeilles, l'organisme qu'est la colonie, et son fonctionnement au cours de l'année. Pour aider les abeilles, l'auteur suggère de changer le regard que nous portons sur elles, en commençant par oublier le savoir accumulé, pour revenir à l'observation de cet étonnant insecte.
Abeilles sauvages et pollinisation
L. PFIFFNER, Auteur ; A. MÜLLER, Auteur ; Gilles LIBOUREL, AuteurL'importance pour les écosystèmes, et donc pour l'homme, de la pollinisation par les insectes n'est plus à démontrer. Le rôle majeur des abeilles dans la pollinisation s'explique par leur alimentation exclusive, du début à la fin de leur vie, à base de pollens et nectars. Un grand nombre d'espèces d'abeilles sauvages garantit une grande diversité de comportements, leur rôle ne doit donc pas être sous-estimé, et leur sauvegarde passe par des pratiques favorables aux butineurs sauvages, qui respectent l'ensemble de leurs exigences. En effet, près de la moitié des abeilles sauvages récoltant le pollen à partir d'un seul genre ou d'une seule famille de plantes, la quantité de fleurs et leur présence continue sont des facteurs clés pour leur reproduction. L'association entre abeilles domestiques et butineurs sauvages s'avère être le principal garant d'une pollinisation efficace des plants sauvages et cultivés. La présence de sites favorables à la nidification est absolument nécessaire, tout comme la proximité entre le site de nidification et la ressource florale. Des études réalisées en Suisse et en Europe centrale montrent des effets favorables de l'AB, notamment par la présence plus forte de légumineuses et les assolements plus diversifiés, les surfaces supérieures propices à la biodiversité, le non-recours aux engrais solubles et aux pesticides de synthèse. Les principales mesures permettant de préserver et de favoriser les abeilles sauvages dans l'exploitation agricole sont présentées.
Dossier : Précieuses abeilles
Nicolas LARMAAN, Auteur ; Fabrice DE BELLEFROID, Auteur ; Albert BECKER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Précieuses abeilles", comporte les articles suivants : - Pollinisatrices en danger ; - Et si j'installais une ruche dans mon jardin ? ; - Produits de la ruche, des bienfaits à profusion ; - Se soigner avec l'apithérapie ; - Faites entrer le miel dans votre cuisine ! ; - Sauvons l'apiculture biologique ; - Le miel, roi de la cosmétologie.
L'étrange silence des abeilles : Enquête sur un déclin inquiétant
Imaginez à quoi ressemblerait un matin dans un monde sans abeilles. Ce n'est pas seulement le miel qui disparaîtrait de votre table. Plus de confiture de groseille, d'abricot ou de marmelade d'orange. Plus de jus d'orange ou de pomme. Plus de café, ni de chocolat. Il vous resterait le thé... Au rythme où les populations d'abeilles déclinent, ce cauchemar risque-t-il de devenir réalité ? Durant deux ans, Vincent Tardieu a sillonné la France et les États-Unis, rencontré des dizaines de chercheurs et d'apiculteurs, compilé près de deux cents publications scientifiques. Il présente ici les résultats d'une enquête exceptionnelle, où l'on découvre que de multiples raisons se conjuguent pour causer le déclin des abeilles : pesticides, parasites, virus, apiculture intensive, appauvrissement des ressources alimentaires pour l'insecte, mauvaise gestion de l'espace rural... Il est urgent de comprendre et, surtout, d'agir. Ce livre, réédition de celui de 2009, comporte un épilogue qui fait le point des toutes dernières découvertes.
Implanter un verger bio diversifié : un exemple d'Outre-Atlantique
Yoan MICHAUD, AuteurStefan Sobkowiak est arboriculteur, permaculteur et éleveur de volailles au Québec. Après avoir fait de la monoculture de pommiers bio pendant 14 ans, il décide de diversifier son système pour lutter contre les rongeurs : présence de poules et de ruches ; plantation d'arbres fruitiers et d'arbres légumineuses (argousier...), de petits fruits, de plantes grimpantes et quelques cultures légumières pérennes. Le principe est qu'aucun individu ne doit jouxter un autre individu de la même espèce. Les volailles consomment les petits rongeurs et participent à la fertilisation du verger, les oiseaux prédateurs de ravageurs sont attirés par des nichoirs. Ce système a toutefois un inconvénient : les fortes populations d'abeilles sur-pollinisent les arbres, qui doivent donc être éclaircis !
Innovations in Organic Food Systems for Sustainable Production and Enhanced Ecosystem Services
Ellen B. MALLORY, Auteur ; Niels HALBERG, Auteur ; Lise ANDREASEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial de la revue Sustainable Agriculture Research rapporte les travaux présentés lors de la conférence internationale consacrée aux innovations dans les systèmes alimentaires biologiques pour une production durable et des services écosystémiques améliorés. Celle-ci a été organisée les 1er et 2 novembre 2014, en Californie, par l'OECD (Organization for Economic Co-operation and Development), l'ICROFS (International Centre for Research in Organic Food Systems), l'USDA-NIFA (United States Department of Agriculture, National Institute of Food and Agriculture) et l'ASA (American Society of Agriculture). Les articles montrent, à travers différents exemples, la capacité de l'agriculture biologique à répondre à différents enjeux sociétaux : - amélioration de la qualité des sols ; - rentabilité des exploitations ; - réduction du lessivage des nutriments ; - efficacité d'utilisation de l'azote et du phosphore ; - amélioration de la qualité et de la sécurité alimentaire Les travaux présentés ont été réalisés dans un contexte où l'intensification écologique apparaît comme un moyen d'atteindre la sécurité alimentaire à une échelle globale.
J'installe une ruche dans mon jardin !
Claude MERLE, Auteur ; Rémy BACHER, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2015Une abeille qui butine, ce sont des milliers de fleurs pollinisées, des potagers riches en légumes et en fruits... Élever soi-même une (ou plusieurs) ruches dans son jardin, ce sont des abeilles protégées, et du miel récolté. Cet ouvrage donne des conseils pour s'occuper d'une ruche en toute sécurité, même dans un petit jardin : - quel type de ruche choisir, où l'installer, comment l'entretenir au fil des saisons, comment s'équiper... ; - comment récupérer un essaim, accueillir les abeilles, les protéger des parasites et des maladies, les soigner... ; - comment récolter le miel, mais aussi le pollen, la propolis, la cire... Les abeilles sont aujourd'hui menacées, fragilisés par les pesticides, attaquées par le varroa, le frelon asiatique... Les élever permet de les sauvegarder tout en profitant des bienfaits de la ruche.
Les mauvaises herbes au jardin
Philippe DELWICHE, AuteurLe contrôle des adventices, dans un jardin biologique, nécessite une vigilance particulière pendant les deux ou trois premières années de culture, mais s'avère ensuite relativement facile. Si elles participent de l'équilibre entre les ravageurs des plantes cultivées et leurs prédateurs, les plantes sauvages, de par leur aptitude à occuper rapidement les sols nus, deviennent de redoutables ennemis du jardinier. Elles peuvent arriver au jardin par différentes voies (fumier, compost, fourrures des animaux, insectes...). La multiplication végétative à l'origine de la propagation des plantes s'opère par différents moyens (marcottes, stolons, racines pivotantes, rhizomes, boutures...). En effet, les organes de réserve des plantes vivaces sont constitués de racines, de rhizomes et de bulbes qu'il faudra soigneusement retirer du sol en allant les chercher le plus profondément possible. Les adventices annuelles se multiplient par leurs graines, qui peuvent rester dormantes pendant de très nombreuses années dans les profondeurs du sol. Les différentes techniques pour venir à bout de ces "mauvaises herbes", selon les variétés de plantes, sont expliquées. Une fois ce travail engagé, il conviendra de mettre en place un entretien régulier et d'"isoler" la partie cultivée du jardin des parties sauvages qui l'environnent.
Les plantes messicoles : apprenons à les connaître
Michel DESMIDT, AuteurLes plantes messicoles sont des plantes qui se développent pendant les moissons : coquelicot, bleuet, adonis, nielle, pensée, fumeterre... Ce sont généralement des plantes annuelles avec un cycle de vie équivalent à celui des céréales d'hiver. Espèces fragiles, elles ne résistent pas aux pratiques agricoles agressives et préfèrent les sols pauvres en éléments nutritifs. Les messicoles rendent de nombreux services, en particulier parce qu'elles offrent abri et nourriture aux insectes pollinisateurs, mais aussi aux insectes prédateurs des pucerons des céréales et d'autres ravageurs. Les pratiques favorisant le maintien des plantes messicoles sont diffusées sur les territoires, qui mènent des actions visant à renforcer la biodiversité, en particulier la réduction, voire la suppression, des traitements herbicides, condition indispensable de leur survie.
Semences potagères : Comment produire ses graines à la ferme ?
Maëla PEDEN, AuteurPour produire ses propres graines en maraichage, il est conseillé d'observer attentivement un certain nombre de points : choix des porte-graines, possibilité ou non de croisement entre plantes, précautions pour éviter les pollinisations croisées... L'extraction, le nettoyage et le séchage des graines se feront selon différentes techniques, en fonction des espèces, tout comme le triage et la conservation.
Bee Species Diversity Enhances Productivity and Stability in a Perennial Crop
Shelley R. ROGERS, Auteur ; David R. TARPY, Auteur ; J. Hannah BURRACK, Auteur | SAN FRANCISCO (1160 Battery Street, Koshland Building East, Suite 100, CA 94111, USA) : PLOS | 2014La diversité est une composante importante du fonctionnement des écosystèmes. Les abeilles sauvages fournissent d'importants services de pollinisation aux écosystèmes agricoles, mais les mécanismes qui sont à la base de leur contribution au fonctionnement des écosystèmes et leurs rôles dans le maintien et l'amélioration de ces services sont mal connus. Une étude a été réalisée dans une plantation de bleuets en corymbe hautement dépendante de la pollinisation par les abeilles afin d'évaluer les mécanismes par lesquels les abeilles contribuent à la productivité des cultures, la stabilité des visites des pollinisateurs et l'efficacité des pollinisateurs individuels. Pour évaluer la composition de la communauté des pollinisateurs, toutes les abeilles observées ont été recensées et les fleurs pollinisées ont été répertoriées. Selon les résultats, l'abondance d'abeilles à miel (Apis mellifera) et l'abondance d'abeilles sauvages avaient le même degré d'importance pour décrire les résultats de la pollinisation libre. La productivité des abeilles sauvages était un meilleur indicateur de la pollinisation que leur abondance. La visite de différentes espèces de pollinisateurs stabilise aussi les effets du mauvais temps. La variation des visites individuelles d'Apis mellifera et de Habropoda laboriosa (sauvage) n'a pas été associée aux changements dans la communauté de pollinisateurs. Les résultats trouvés s'ajoutent à d'autres qui indiquent que la diversité de communautés de pollinisateurs engendre des services écosystémiques plus stables et plus productifs.
Bees can be more important than fertilizer
Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie a publié deux nouveaux articles scientifiques dans le cadre de ses recherches sur l'importance des insectes dans la pollinisation des plantes cultivées. Des essais ont été conduits sur des amandiers et visaient globalement à observer l'impact d'un manque de pollinisation sur le rendement en fruits de la culture comparativement à un déficit d'eau et de fertilisants. Certains arbres ont donc été encagés pour empêcher l'accès aux abeilles ou pour être pollinisés à la main, tandis que d'autres se sont vus offrir des quantités limitées d'eau et aucun fertilisant. Les diverses manipulations ont été combinées afin d'étudier isolément et conjointement les effets de chaque facteur sur le rendement de la récolte et la composition des éléments nutritifs des noix. Les résultats révèlent que les amandiers pollinisés par les abeilles ont produit 200 % plus de noix que les arbres autogames. La fertilisation et le manque d'eau ont seulement eu un effet en combinaison avec les traitements de pollinisation, bien que les feuilles des arbres en aient été affectées. Cette réponse amène à conclure que les amandiers peuvent compenser un faible apport d'eau et de nutriments à court terme, mais pas une pollinisation insuffisante. L'expérience a de plus démontré que la composition des nutriments diffère selon le mode de pollinisation.
Dossier : Butineurs
Vincent ALBOUY, AuteurAu sommaire de ce dossier consacré aux butineurs : Floraisons malines pour butineurs affamés (les floraisons précoces, les floraisons tardives) ; Pollinisation artificielle : faudra-t-il y recourir ? (Pallier l'absence du pollinisateur ; Transhumance de ruches ; Déficit de colonies d'abeilles en Europe ; Vers une crise de la pollinisation) ; Ça butine chez les lecteurs (témoignages de lecteurs sur les pollinisateurs observés dans leurs jardins et synthèse dans un tableau : en fonction de la fleur, le nombre d'insectes, le nombre d'espèces et les espèces observées, classées selon la fréquence). Au fil des rubriques, des encadrés apportent des précisions sur : la pollinisation, le bourdon, les butineurs méconnus (tachinaire sauvage, cantharide, halicte, demère noble).
Faits et chiffres : Abeilles sauvages et pollinisation
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Andreas MÜLLER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2014Des études montrent que les pollinisateurs sauvages (abeilles sauvages, mouches, scarabées, guêpes, syrphes ) jouent un rôle-clé dans la pollinisation des plantes sauvages et cultivées. Ainsi, 80 % des plantes cultivées les plus importantes dépendent de pollinisateurs animaux. Notons parmi celles-ci, les fraises, tomates, pommes, amandes ou melons. Certaines fleurs, dont le nectar est difficile à exploiter, sont pollinisées uniquement par des abeilles sauvages spécialisées. Ainsi, préserver les pollinisateurs sauvages, en particulier les abeilles sauvages, est crucial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire. Or, on note un déclin alarmant de ces pollinisateurs, ces dernières décennies. En Europe centrale, entre 25 et 68 % des abeilles sauvages sont aujourd'hui menacées. En effet, l'agriculture intensive a détruit de nombreux habitats, réduit le nombre et la diversité de fleurs présentes, uniformisé les exploitations. Enfin, les pesticides ont une action directe et indirecte néfaste sur ces pollinisateurs. Pour enrayer ce déclin, il est vital de prendre certaines mesures : préserver les habitats riches en fleurs et en petites structures, augmenter la diversité et l'abondance florale etc. Notons que l'agriculture biologique contribue à préserver et favoriser les abeilles sauvages (non recours aux pesticides chimiques, aux engrais artificiels, culture accrue du trèfle, diversité des prairies...).
Fiches réglementation 2014
La réglementation de l'agriculture biologique est répartie entre plusieurs textes européens et français, qui évoluent fréquemment. C'est pourquoi il n'est pas évident pour un producteur de savoir ce qui s'applique à ses productions et à sa ferme. Pour répondre à cette question, la FNAB propose une approche claire et pédagogique des textes au travers de 13 fiches thématiques téléchargeables, destinées aux agriculteurs biologiques, aux candidats à la conversion, et aux conseillers et animateurs qui les accompagnent : - Informations pratiques ; - Fiche productions végétales ; - Fiche cadre général de l'élevage ; - Fiche bovins lait ; - Fiche bovins viande et équidés ; - Fiche ovins et caprins, lait et viande ; - Fiche porcs ; - Fiche volailles de chair ; - Fiche poules pondeuses ; - Fiche apiculture ; - Fiche escargots ; - Fiche OGM ; - Fiche transformation.
Au fil du salon : Les nouveautés du Sival
BIOFIL, AuteurLe Sival, salon agricole des filières végétales, est, tous les ans, l'occasion de découvrir de nouvelles innovations. Certaines d'entre elles sont dédiées spécifiquement à l'agriculture biologique ou peuvent intéresser ce mode de production. Cet article en présente une sélection, qu'elles aient été primées ou non : - Rubis des jardins, créée par le Ciref, est la première variété de fraises recommandée spécifiquement pour l'AB ; - Orange Summar est un potimarron sélectionné en bio par Vitalis, la filiale bio du groupe Enza Zaden ; - la framboise Paris n'est pas produite en bio, mais peut intéresser les agriculteurs bio de par ses caractéristiques culturales (plante vigoureuse et rustique) ; - la ruche Flying Doctors, de Biobest, permet aux bourdons de disséminer des formulations poudreuses ; - Madex Pro est un insecticide-larvicide de biocontrôle commercialisé par Compo Expert ; - l'Inra et Koppert France ont mis au point une application web aidant à reconnaître, au champ, les ravageurs et les auxiliaires, et proposant des solutions de biocontrôle adaptées ; - Natupol Outdoor est une ruche spécialement conçue pour être utilisée en plein champ ; - Free N100, de la société Gaïago, est un fertilisant composé d'une sélection de souches de micro-organismes qui favorisent la fixation de l'azote de l'air par la plante.
Flower plantings increase wild bee abundance and the pollination services provided to a pollination-dependent crop
Brett R. BLAAUW, Auteur ; Rufus ISAACS, AuteurLes populations d'insectes pollinisateurs sauvages, dont les services rendus aux agriculteurs ne sont plus à démontrer, déclinent au même rythme que la diversité de leurs sources d'alimentation dans les champs. Face à ce constat, et devant les difficultés croissantes rencontrées par les abeilles domestiques, des chercheurs de l'Université du Michigan ont voulu tester les effets de l'implantation de fleurs sauvages pérennes à proximité des champs sur la présence et la diversité de ces insectes sauvages. Ils ont complété leur étude par une évaluation des retombées économiques d'un tel dispositif. Se basant sur le modèle d'une plantation de bleuets (en corymbe), ils ont observé que, dès la troisième année après l'implantation des fleurs, le nombre de pollinisateurs sauvage a augmenté significativement, de même que le rendement, en terme de nombre de graines matures et de poids moyen des baies. Ces augmentations ont même permis de limiter la baisse de rendement due à des conditions climatiques défavorables lors de la dernière année d'observation. La présence de syrphidés, prédateurs de certains ravageurs de cultures, est également stimulée par ces plantations, augmentant encore les services rendus à la culture et à l'environnement. Les chercheurs ont estimé un retour sur investissement en 3 ans dans le cas d'une plantation subventionnée et de prix de vente élevé, ou en 4 à 5 ans pour une plantation non subventionnée et des prix de vente peu élevés.
Guide d'identification et de gestion - Pollinisateurs et plantes mellifères
Ce guide pratique indique les pratiques et les méthodes visant à identifier et à gérer les insectes pollinisateurs. Il propose des photos et des illustrations pouvant faciliter l'identification de pollinisateurs indigènes au Québec ou domestiques et de plantes indigènes, introduites ou horticoles à haut potentiel mellifère ou pollinifère. Des actions concrètes, simples et efficaces sont proposées en vue de favoriser la présence et l'activité de ces insectes à grande valeur agronomique et économique. Le guide se présente sous forme de fiches et fournit aussi des informations telles que la description, les habitats, l'utilisation, la gestion et la protection des pollinisateurs.
How to Breed Carrots for Organic Agriculture
Au siècle dernier, la création de nouvelles variétés de carottes et la production de ces semences constituaient le travail passionné d'agriculteurs consciencieux et de compagnies de semences locales. Les variétés issues de la pollinisation ouverte comblaient le marché de la semence de carottes jusqu'au tournant des années 70. À cette époque, les grandes compagnies de semences ont abandonné la pollinisation ouverte au profit de l'hybridation. Ce guide propose des méthodes simples afin de produire de nouvelles variétés par la pollinisation ouverte. Cette méthode permet aux agriculteurs d'obtenir des variétés adaptées à leur contexte régional et aux besoins de leur marché. Le texte passe en revue quatre sphères, soit le but recherché par les croisements, l'identification du matériel parental, les croisements et la sélection.
How to Breed Sweet Corn for Organic Agriculture
Le maïs sucré, une plante facile à hybrider, donne parfois des résultats décevants. Ses modes de pollinisation facilitent la réussite de son hybridation. Par contre, l'obtention des critères recherchés comme la texture et le goût sucré s'avère ardue. Ce document présente trois méthodes d'hybridations permettant d'obtenir les caractéristiques spécifiques recherchées pour le maïs sucré destiné au marché frais. Les trois méthodes sont la pollinisation ouverte, le retrait de la panicule et la pollinisation manuelle. Toujours selon le guide, quatre étapes définissent le travail d'hybridation. Préciser le but recherché par l'hybridation, l'identification du matériel parental disponible, les méthodes de croisement et la sélection. Le but de l'hybridation se détermine à partir des critères recherchés, par exemple, la saveur, la couleur du grain, la résistance à la verse, aux maladies et autres spécificités. Après l'hybridation suit le travail de sélection. La sélection du maïs sucré s'appuie sur une multitude de caractéristiques. Ces caractéristiques ainsi qu'une méthode afin de les évaluer sont décrites. Un glossaire définit les termes employés.
Loger et abriter les insectes au jardin
Vincent ALBOUY, Auteur ; André FOUQUET, Photographe | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2014Longtemps les insectes ont été négligés au jardin. Pire, les espèces dites "nuisibles" ont été combattues à grand renfort de produits chimiques. Aujourd'hui, on sait combien les insectes peuvent être de précieux alliés des jardiniers. Devant la raréfaction inquiétante de nombreuses espèces autrefois banales, il est temps d'agir et d'accueillir, comme il se doit, les insectes au jardin, en leur offrant notamment des nichoirs et des abris variés. Cet ouvrage est notamment constitué des parties suivantes : I - Où logent les insectes au jardin ? ; II - Une petite histoire des nichoirs et abris à insectes ; III - Construisez vos nichoirs à insectes ; IV - Aménagez des refuges et abris pour les insectes ; V - Logements collectifs pour insectes ; VI - Un environnement favorable aux insectes ; VII - Le jardinage "insecto-compatible".
Mulch Effects on Floral Resources and Fruit Production of Squash, and on Pollination and Nesting by Squash Bees
Caitlin E. SPLAWSKI, Auteur ; Emilie E. REGNIER, Auteur ; S. Kent HARRISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa majorité de la pollinisation des courges est effectuée par l'abeille des courges (Peponapis pruinosa). Ces abeilles ont leur site de nidification directement dans les champs et sont, par ce fait, dérangées par les opérations culturales. Des essais ont été réalisés en 2011 et 2012 par des chercheurs de l'Université de l'Ohio pour comparer les effets de diverses méthodes de lutte aux mauvaises herbes incluant le plastique noir de polyéthylène, les copeaux de bois, le papier journal déchiqueté, une combinaison de papier journal déchiqueté et de rognures d'herbe et un témoin (sol nu). Les paramètres étudiés sont les effets sur les caractéristiques du sol, la pollinisation des courges, le rendement en fruit et la nidification des abeilles. Les sites de nidification des abeilles se retrouvent autant dans les traitements de sol à nu, le papier journal déchiqueté et la combinaison de papier journal déchiqueté et de rognures d'herbe. La combinaison de papier journal déchiqueté et de rognures d'herbe a un effet positif sur la croissance des plantes et sur la production de fruits possiblement à cause d'une source supplémentaire d'azote disponible ou d'un terrain adéquat pour la nidification alors qu'il n'a aucun effet négatif sur la nidification des abeilles.
New Sweet Corn Variety for Organic Farmers Hits Marketplace
Kristina HUBBARD, Auteur ; Adrienne SHELTON, Auteur ; Martin DIFFLEY, Auteur | WASHINGTON (PO Box 772, Port Townsend, WA 98368, USA) : ORGANIC SEED ALLIANCE | 2014Who Gets Kissed? est une nouvelle variété de maïs sucré mise au point par Organic Seed Alliance et l'Université de Wisconsin-Madison aux É.-U. La variété à fécondation libre est la première d'une grande série de maïs sucré biologique développée grâce à la sélection végétale participative. Dans ce type de sélection, les agriculteurs et les sélectionneurs ont travaillé ensemble sur des projets de sélection à la ferme en vue d'améliorer les cultures. Who Gets Kissed? est une variété de maïs sucré à fécondation libre avec des grains jaunes et blancs qui donne un bon rendement, tolère les sols frais et qui est résistant à la rouille commune et au charbon de maïs. Il démontre également une meilleure saveur et un goût sucré plus élevé. Selon l'un des sélectionneurs, presque toutes les variétés de maïs sucré sur le marché qui démontrent des traits similaires au Who Gets Kissed? sont des hybrides. Les hybrides sont conçus pour être génétiquement uniformes, même couleur, même taille, et ils arrivent à maturité au même moment. Who Gets Kissed? a des traits similaires, mais a été développé pour les producteurs biologiques qui apprécient un maïs sucré à fécondation libre plus diversifié. Étant donné que c'est une variété à fécondation libre, les producteurs peuvent sélectionner les semences de leurs récoltes pour les adapter à leurs propres conditions locales et aux besoins du marché. La nouvelle variété est disponible sur le marché à travers le réseau High Mowing Organic Seeds (http://www.highmowingseeds.com).
La pollinisation des fruitiers : merci les osmies !
Marc FASOL, AuteurLes questions de pollinisation occupent le devant de la scène mondiale en matière d'environnement, d'autant plus que la disparition des abeilles devient préoccupante. Pour beaucoup d'espèces de fruitiers, la pollinisation ne se fait en général pas par le vent, mais par le truchement d'insectes pollinisateurs, et parfois de manière croisée avec une autre variété de la même espèce (c'est le cas pour le poirier). Si les abeilles sont parmi les meilleures espèces pollinisatrices, en particulier la bien connue abeille mellifère des apiculteurs, il existe en Belgique environ 370 espèces sauvages d'abeilles dites « solitaires », qui toutes constituent de précieuses alliées, non seulement pour la pollinisation, mais aussi pour le maintien de la biodiversité sur terre. C'est le cas des osmies (Osmia Cornuta), qui uvrent tout particulièrement pour la pollinisation des poiriers et des fruitiers en général. Afin de les protéger et de les retenir, il est possible de construire au jardin des nichoirs artificiels à proximité des fruitiers, et de leur offrir un milieu accueillant.
L'arbre fruitier : Comprendre, goûter, cultiver
Ce livre est une invitation à découvrir et à (re)tisser le lien entre les fruits et les arbres qui les ont portés. Qu'est-ce qu'un arbre haute tige, une variété paysanne ? Comment planter un arbre fruitier ? Comment gérer un verger ? Peut-on greffer soi-même ? Faut-il vraiment tailler ? L'auteur apporte à ces questions des réponses pratiques et nuancées, adaptées aux différentes situations possibles. Tout en bio, ce livre apporte les informations et les conseils nécessaires pour comprendre et cultiver soi-même les arbres fruitiers.
Dossier : Pomme : Bien conduire son arbre pour maîtriser la charge
Jean-Philippe DUPIN, Auteur ; Dominique THIERY, Auteur ; Christian LAVOISIER, AuteurLa formation de l'arbre, puis sa conduite, sont deux points importants dans la maîtrise de la charge sur pommier. La formation du jeune arbre doit se faire de manière à ce qu'il atteigne sa hauteur et son volume finaux en trois ans, ce qui implique d'éviter une surproduction en deuxième année. La conduite de l'arbre adulte vise à entretenir les branches fruitières et la porosité sur toute la hauteur de l'arbre, en respectant l'équilibre de l'arbre. La maîtrise de la charge peut ensuite être complétée par l'éclaircissage mécanique. Eclairfel et Darwin, deux outils d'éclaircissage mécanique, sont à l'étude dans des réseaux d'exploitations et d'expérimentation. Enfin, une bonne gestion de la pollinisation contribue aussi fortement à la maîtrise de la charge : toute pollinisation après la chute des premiers pétales conduit à une surcharge en fruits. Il convient donc d'adapter les dates d'apport et de retrait des insectes pollinisateurs et du pollen, tout comme les dates de fermeture des vergers protégés.
Les dossiers de l'âge de faire : "Il n'y a pas de routine, sinon on va au fiasco" ; A Montreuil, les habitants hébergent des ruches ; Des butineuses plus près des hommes
Nicole GELLOT, Auteur ; Flore VIENOT, Auteur ; L'AGE DE FAIRE, AuteurCe dossier contient 4 articles. 1/ A l'heure de la retraite, Michel Habert évoque les hauts et les bas du métier d'apiculteur. Michel et sa femme se sont installés, en 1976, au hameau de La Bonne Chère, près de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le couple bâtit sa maison et commença avec 50 ruches. Aujourd'hui, il en a 280 2/ Depuis 2009, les ruches se multiplient à Montreuil, dans la banlieue Est de Paris. Une quinzaine de citoyens ont ouvert leur jardin à un apiculteur, et les habitants sont de plus en plus nombreux sur la liste d'attente. La commune compte, en tout, plus de cent ruches 3/ Depuis 2010, le programme « Abeille sentinelle de l'environnement », lancé par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), alerte sur les dangers qui menacent les abeilles, et invite à les protéger. Pernes-les-Fontaines, au pied des monts du Vaucluse, s'est engagé dans le programme : six ruches ont été installées, en sortie de ville, sur le bord de route 4/ Bernard Vaissière, responsable du laboratoire « Pollinisation et écologie des abeilles » à l'Inra, explique, dans un entretien, en quoi les abeilles sauvages sont tout aussi utiles et menacées que leurs cousines domestiques. Des encarts complètent le dossier : Comment l'abeille Buckfast fut créée par un moine bénédictin ; Créer un rucher collectif ou parrainer des ruches ; Accueillir des abeilles dans son jardin.
Les graines potagères, notre patrimoine
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurL'auteur, qui rappelle que l'amateur a notamment le souci de cultiver un légume bien adapté à son sol et au climat, envisage que les semences potagères puissent être inscrites au Patrimoine Mondial de l'Humanité. En exemples, il présente quelques variétés de légumes adaptées à la Belgique et sélectionnées pour diverses qualités : la laitue « Radichetta », la mâche « Vit », la tomate « Burbank », ainsi que les organes reproducteurs de différentes plantes potagères : la betterave (fleurs hermaphrodites), l'épinard (fleurs dioïques), le cornichon (fleurs monoïques), la laitue (légume autogame). Un tableau aide-mémoire concernant la reproduction de légumes courants est présenté.
Un plan de développement durable de l'apiculture
Laurent JOYET, AuteurEn France, la filière apicole doit faire face à une situation alarmante : une perte de 40 % d'apiculteurs entre 2004 et 2010, une perte de 20 % de ruches sur la même période et une perte de production de 40 % en 15 ans. Dans ce contexte, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé la mise en place d'un Plan de développement durable de l'apiculture pour la période 2013-2015. Avec un double enjeu à la fois économique et environnemental, ce plan s'organisera autour de différents axes : - mieux appréhender la réalité sanitaire de la filière ; - réduire l'impact des produits phytosanitaires ; - lutter contre les maladies et ravageurs ; - favoriser le développement d'une filière compétitive d'élevage de reines et d'essaims ; - développer la biodiversité nécessaire ; - développer le service de pollinisation ; - organiser un système global de surveillance des colonies ; - mieux former les apiculteurs et encourager l'installation de nouveaux apiculteurs ; - organiser la filière.
Sélectionnons nos légumes !
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurQue ce soit par leurs qualités intrinsèques, leur résistance aux maladies ou leur adaptation aux circonstances particulières du terroir, les plantes cultivées ont acquis des caractères hérités des plantes-mères : c'est le génotype. D'années en années, l'identité d'un cultivar peut donc se modifier. Présentation : La sélection de quoi s'agit-il ? ; Maintenir une large base génétique ; Le travail du jardinier dépend du type de pollinisation ; Le jardinier tient compte de son environnement ; Quand démarrer les cultures ? ; Maintenir ou améliorer une variété : les sélections ; Quelques exemples de critères de sélection. Des encarts sont réservés aux accessions (nom donné à un lot de semences pour l'identifier lorsqu'il entre dans une banque de semences) Haricot « Roi des Belges » / « Noir de Belgique », ainsi qu'à la fiche UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales) pour ces haricots.
L'ABC de la pollinisation au potager et au verger
Depuis une cinquantaine d'années, tous les indicateurs de la biodiversité des insectes, notamment butineurs, sont au rouge. Non seulement certaines espèces régressent au point d'être menacées de disparition, mais de nombreuses autres, autrefois abondantes, se font de plus en plus rares. Or, les butineurs sont les pollinisateurs incontournables de beaucoup de nos fruits et légumes. Sans eux, adieu cerises, fraises, framboises, tomates, courgettes, potirons... ! Vincent Albouy présente les modes de reproduction des fruits et légumes communs de nos potagers et démontre qu'il est impératif d'accueillir les butineurs dans les jardins pour obtenir une production variée et de qualité. Pour cela, il indique comment privilégier en toute saison les fleurs mellifères, les bandes d'engrais verts, comment installer des nichoirs à insectes, des ruches, comment planter des haies, des prairies fleuries... Entomologiste amateur, ancien attaché au laboratoire d'entomologie du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, Vincent Albouy est jardinier et auteur de livres naturalistes et sur le jardin naturel.
Butiner pour les cultures
Anne-Laure DOUTEAU, AuteurLes abeilles, comme d'autres insectes, sont responsables de la pollinisation de certaines plantes, notamment celles qui sont cultivées, et sont donc essentielles pour la production agricole. Le déclin des pollinisateurs est donc une problématique importante aujourd'hui, la valeur économique de leur action sur les plantes cultivées étant estimée à 153 milliards d'euros dans le monde, et à 2,3 milliards d'euros en France. La filière de production de semences d'oléagineux, en plein développement actuellement, est particulièrement dépendante de ces insectes et les contrats entre agriculteurs et apiculteurs se multiplient pour assurer la proximité d'une colonie d'abeilles domestiques et des cultures. Toutefois, les apiculteurs craignent l'impact des produits phytosanitaires sur leurs ruches et le dialogue entre ces deux acteurs devient indispensable.
Maîtrise de la charge du pommier : Regard du côté de la pollinisation
Vincent MATHIEU, Auteur ; Mickaël CAYLA, AuteurLa maîtrise de la charge en pommes, cette dernière étant de plus en plus forte après les améliorations faites pour augmenter la production, pourrait passer par le contrôle de la pollinisation. Depuis 2010, le centre Ctifl de Balandran a mis en place des essais afin de quantifier l'intensité de la pollinisation et de la traduire en valeur de production, soit un nombre de fruits par cm² de section de branche. Un gradient de pollinisation a été induit grâce à l'utilisation de filets insect-proof, pouvant être ouverts ou fermés de façon graduelle. Les résultats de cette étude montrent qu'un seul jour de pollinisation suffit à obtenir une récolte à condition que le nombre de fleurs épanouies ce jour-là soit suffisant. Par ailleurs, il s'est avéré que le nombre de pépins par fruit varie de la même manière que le nombre de fruits par arbre. Des conséquences pratiques à ces observations sont données dans l'article.
Le point avec Qualité France : Apiculture bio : des éclairages nécessaires
Gilles BILLON, AuteurL'article fait le point sur les principales contributions ajoutées au guide de lecture et concernant l'apiculture, suite à la mise en place, par l'Inao, en avril 2011, d'un groupe de travail sur le sujet, afin d'améliorer la lisibilité et l'application des règlements bio européens : renouvellement des ruchers (autorisation d'utiliser 10% de reines et d'essaims conventionnels en cas d'indisponibilité sur le marché bio) ; gestion d'unités apicoles aux fins de pollinisation (autorisation, dans ce cas, de placer les ruchers sur des emplacements ne répondant pas aux critères bio mais interdiction de valoriser le miel obtenu en bio) ; emplacement des ruchers (dans un rayon de 3 km autour des emplacements, les sources de nectar doivent être constituées essentiellement de cultures bio, de flore spontanée et/ou de cultures traitées au moyen de méthodes ayant une faible incidence sur l'environnement) ; cires (utilisation de cire bio pendant la conversion) ; matériaux des ruches (matériaux principalement naturels) ; alimentation (si les réserves sont insuffisantes pendant l'hivernage, le nourrissement doit se faire uniquement avec du miel, sucre ou sirops de sucre bio) ; certification bio (la gelée royale, la propolis et le pollen sont certifiables).
Printemps 2012 : Des récoltes amputées
Myriam GOULETTE, AuteurAu printemps 2012, les vergers ont dû faire face à deux accidents climatiques majeurs : un ensoleillement très faible pendant la floraison et un épisode de gel au 17 avril. Cela a entraîné un déficit de pollinisation important, avec des impacts sur les rendements. Toutefois, les dégâts ont été très variables selon les zones, les types de vergers (les vergers avec des rangées mono-variétés ont été plus touchés que les vergers où les variétés alternent à chaque rang), et le chargement en fruits des arbres en 2011 (les plus chargés l'an passé sont fragilisés). En encart, l'auteur présente la situation dans les vergers d'oliviers du sud-est de la France, lourdement touchés quant à eux par le gel de février.
Réflexions sur la régénération de la vigne
Albert LEGER-COURMONT, Auteur ; Louis JULIAN, Auteur ; Guy KASLER, Auteur ; ET AL., AuteurA travers diverses réflexions, l'auteur aborde, dans cet article, la question de la régénération de la vigne. Dans un premier temps, deux chercheurs de l'INRA partagent leurs connaissances concernant l'impact des méthodes de reproduction végétative (greffe, bouture ) sur l'évolution génétique des vignes. Actuellement, malgré l'avancée de la recherche sur la génétique, aucune étude n'a permis d'apporter de réponse. Une deuxième partie de l'article retrace l'intégration du labour dans les vignobles et ses effets possibles sur la symbiose entre racines et mycorhizes, et donc sur la santé des pieds de vigne. Une troisième partie présente les différentes techniques de propagation et de multiplication de la vigne, leurs avantages et leurs inconvénients (semis, bouture simple ou enracinée, marcottage ordinaire, renversé ou multiple, provignage et greffe). La problématique de la dégénérescence des vignes et son histoire sont ensuite abordées. Enfin, une dernière partie rend hommage à Albert Léger-Courmont, fondateur de l'Association pour la régénération de la vigne, qui a contribué à la rédaction de cet article.
Vive l'agro-révolution française !
Alors que la Terre comptera 9 milliards de bouches à nourrir en 2050, nombreux sont ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative à l'agriculture chimique et industrielle. Et pourtant... Au terme d'un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d'une belle diversité d'itinéraires (au-delà de la seule agriculture biologique) et de réseaux humains que l'ouvrage invite à découvrir avec, à la clé, des raisons d'espérer : oui, on peut nourrir la planète tout en préservant l'environnement ! Oui, nos paysans peuvent vivre mieux et plus nombreux ! Mais cette révolution écologique n'ira pas sans bouleversements des marchés, des organisations agricoles et de notre façon de consommer.