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![]() RACE A PETIT EFFECTIFSynonyme(s)race en voie de disparition ESPECE EN VOIE DE DISPARITION |
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Les races à petits effectifs à la croisée des chemins
Coralie DANCHIN-BURGE, Auteur ; Louise JOLY, Auteur ; Virginie HERVÉ-QUARTIER, AuteurSi elles ne représentent que 1 % des effectifs caprins en France, les races de chèvres locales et à petits effectifs vont mieux. Cependant, avec la croissance des effectifs, ces populations sont surveillées de près pour éviter les risques de consanguinité. Dans cette interview, Coralie Danchin et Louise Joly, de l'Institut de lÉlevage, expliquent la situation des races caprines locales et à petits effectifs en France.
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Retour sur LTNM La Terre est Notre Métier : Multiples pistes pour relever les défis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon La Terre est Notre Métier (LTNM), le salon officiel de la FNAB, sest tenue les 21 et 22 septembre à Rétiers, près de Rennes. Près de 10 000 visiteurs sont venus rencontrer les 140 exposants, et assister aux 200 conférences, démonstrations et animations. Ce salon a été organisé par les réseaux dagriculture bio de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie. Il a été loccasion déchanger sur les adaptations des fermes bio au changement climatique et au marché. Plus que jamais, la bio a été positionnée comme une agriculture de solutions, qui répond à divers enjeux (santé, biodiversité, eau, emploi, alimentation locale, économie de ressources ). Cet évènement a également été loccasion de questionner la robotique et le numérique au sein de lagriculture bio. Ces derniers peuvent en effet apporter de nombreux avantages (confort de travail, diminution de la charge mentale, solution pour pallier le manque de main duvre ), mais il ne faut pas quils conduisent à une simplification des itinéraires techniques bio, avec des pertes de savoirs et de savoir-faire. Autres points largement abordés lors de ce salon : les émissions de gaz à effet de serre et la relocalisation de la bio ; la complémentarité entre plusieurs ateliers (qui peut permettre de pérenniser une ferme, de faciliter des installations ou des transmissions) et les atouts du polyélevage (élevage de deux espèces animales ou plus) ; la transmission des exploitations. Un encart est réservé à une race bovine à petit effectif, mise en avant lors de ce salon : lArmoricaine (race mixte plutôt valorisée pour sa viande).
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En Creuse, des vaches rustiques pour un environnement naturel
Jérôme GOUST, AuteurDevenir éleveurs dans un environnement naturel et avec des bêtes rustiques, c'est le souhait que Jean Lafaille et sa femme ont réalisé, en s'installant sur une ferme dans le nord de la Creuse, il y a près de vingt ans. Sensibles à la préservation de la nature et des races rustiques, les Lafaille ont évolué progressivement vers l'agriculture biologique, avant de découvrir et d'introduire, dans leur troupeau de vaches Limousines, la vache Bretonne Pie Noir, une race très rustique et de petit gabarit. Cet article traite de l'intégration de ces nouvelles bêtes, de race à faible effectif, au troupeau. Il apporte aussi des précisions sur la commercialisation de la viande. À l'approche de la retraite, les Lafaille envisagent de transmettre leur ferme. En complément, un premier encart présente l'association FERME (Fédération pour promouvoir les races domestiques menacées) ; un second encart raconte l'histoire de la vache Bretonne Pie Noir, aujourd'hui défendue par l'ASVBA (Association de Sauvegarde de la Vache Bretonne Ancienne).
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Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
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La Froment du Léon, une bretonne pur beurre !
Hélène COATMELEC, AuteurSophie Begat et Jocelyn Bougerol sont installés dans les Côtes dArmor, sur une ferme maraîchère conduite en bio depuis 1998. Depuis 2017, ils se sont également lancés dans la production laitière afin de se diversifier en produisant du beurre. Ces nouveaux éleveurs ont opté pour la Froment du Léon, une race à petit effectif (Sophie Begat est maintenant la présidente du Syndicat des éleveurs de cette race). Cette vache bretonne a une faculté à fixer le carotène de lherbe, son lait est donc très coloré. Le Syndicat des éleveurs de la race Froment du Léon souhaite que cette vache soit reconnue pour ses qualités de lait et de production. Son lait a notamment des globules gras de taille supérieure à la moyenne des autres races. Ces gros globules gras remontent plus vite à la surface et rendent la crème facile à baratter. En revanche, la transformation du lait de la Froment du Léon en fromage est assez technique, en raison du rapport TB/TP élevé. Sophie Begat et Jocelyn Bougerol transforment la totalité du lait produit sur la ferme, soit 14 400 L, en beurre, crème, fromage blanc... Les vêlages des huit vaches sont groupés en mars avril, afin de fabriquer du beurre de la mi-mars à la mi-décembre. Les vaches sont traites uniquement le matin. Le soir, ce sont les veaux qui tètent.
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Le point avec Ecocert : Herbivores : nouvelles règles
ECOCERT, AuteurCet article synthétise les principaux changements dans la nouvelle réglementation bio concernant lélevage dherbivores (hors cervidés). Ces modifications, applicables au 1er janvier 2022, sont à retrouver dans le nouveau règlement de base R(UE) 2018/848, et dans les deux actes secondaires R(UE) 2020/464 et R(UE) 2020/2146. Elles concernent : le renforcement de lautonomie alimentaire (au 1er janvier 2024) ; la diminution daliments en conversion provenant de lextérieur ; les aliments dallaitement autorisés avant le sevrage ; le bien-être animal (la mutilation coupe des queues chez les ovins et écornage -, lattache des bovins et la fin de lengraissement en intérieur) ; le logement des animaux (le cas du pâturage sur sol humide, lobligation davoir des espaces ombragés en extérieur, les conditions de logement des veaux) ; les pratiques dérogatoires (les achats danimaux, les achats de races menacées, le recours à de lalimentation non bio en cas de perte de production suite à certains aléas, laccès au pâturage et la densité des animaux dans les bâtiments et au pâturage en situation de catastrophe, la possibilité de diminuer le pourcentage de matière sèche dans les rations sous certaines conditions).
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Laptitude de la chèvre de race pyrénéenne à valoriser la broussaille : une opportunité pour les éleveurs... et pour le territoire !
Ce recueil de témoignages est issu du travail réalisé par Solène Le Goff, en 2019, lors de son stage à lassociation La Chèvre de race pyrénéenne. A travers onze témoignages déleveurs, ce recueil explore les atouts de la chèvre pyrénéenne, et notamment son aptitude à valoriser la broussaille. Les objectifs des éleveurs interrogés sont variés : faire manger les ronces et créer de lherbe pour les brebis, rouvrir le paysage, être autosuffisant, entretenir un site (site ERDF, zone Natura 2000), produire des savons, produire de la viande (transformation en produits charcutiers)
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Dossier : Les races locales jouent collectif
Bérenger MOREL, AuteurLes représentants des neuf races caprines à petits effectifs, ainsi que lorganisme Capgènes, se sont retrouvés, pendant deux jours, à Annecy, en Haute-Savoie, pour échanger sur les évolutions et les travaux autour de la génétique, de la professionnalisation et de la communication. En Savoie, Christelle et Samuel Souchet ont choisi la race chèvre des Savoie pour la transformation fromagère ; comme Cathy Berthet, qui pratique le pâturage mixte. Dans les Vosges, Elsa et Frédéric Bencteux croisent leurs Alpines avec des chèvres de Lorraine. Un récapitulatif des 9 races à petits effectifs présente leurs caractéristiques, leur historique et les éventuelles évolutions.
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Introduire des poules dans les vergers : une pratique qui porte ses fruits
Céline VENOT, Auteur ; Morgan BOCH, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurDans la Loire, la Ferme aux Mille Fruits cultive en bio 14 ha de pêches, pommes, poires, abricots, cerises, raisins, châtaignes, pommes à cidre. Les 2 associés ont introduit, pour commencer, 70 poules dans leurs vergers et en ont aujourd'hui 200. Les avantages de la présence de ces 200 poules sous les arbres sont nombreux : elles régulent la pression des ravageurs et l'enherbement (un résultat positif a notamment été observé sur la mouche de la cerise et sur le carpocapse du pommier), elles fertilisent le sol et elles apportent, grâce à la vente de leurs ufs, un revenu supplémentaire conséquent (25 000 de CA). Des conseils issus de l'expérience de la Ferme aux Mille Fruits sont partagés pour mettre en uvre cette pratique : densité, bâtiments, circulation dans la parcelle, races adaptées, soins, articulation élevage/arboriculture (que faire des poules si un traitement est nécessaire sur les arbres, notamment au cuivre ?). Les mesures réglementaires concernant l'élevage de poules sont rappelées.
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Le mouton ardennais tacheté
Camille VENAYRE, AuteurCamille Venayre et Théophile Stévenot, deux jeunes éleveurs de moutons installés dans les Ardennes, à la Ferme du Pan, ont souhaité ajouter à leur projet d'élevage une dimension de sauvegarde d'une race locale. Leurs recherches les ont conduits à identifier 3 races : le mouton ardennais roux, le mouton ardennais tacheté et l'Entre-Sambre-et-Meuse. Leur choix s'est finalement porté sur le mouton ardennais tacheté, dont il ne reste qu'une cinquantaine d'animaux en France. Aujourd'hui, avec 40 brebis de cette race, ils possèdent le plus gros troupeau français de moutons ardennais tachetés. Camille décrit les caractéristiques de cette race ovine et explique en quoi elle est adaptée à leur vision de l'élevage.
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Oeufs de qualité garantis !
Michel AUDUREAU, AuteurL'espace dans lequel les volailles évoluent est déterminant, comme le montre ce témoignage, non seulement pour le bien-être des poules, mais aussi pour le goût de leurs ufs. Avec un parcours restreint (dans un jardin notamment), les poules ne peuvent bénéficier d'une alimentation riche et variée. L'idéal est donc de leur offrir un vaste espace où elles trouveront, à foison et en toutes saisons, graines, insectes, vers et herbe. Il suffira de leur apporter un complément de blé et de maïs cassé. Voilà pour la qualité. La quantité dufs pondus par une poule dépend essentiellement de sa sélection. Si les hybrides modernes ont l'avantage d'être peu onéreuses et peuvent pondre jusqu'à 300 ufs par an la première année, ce score baisse les années suivantes et la ponte s'arrête vers 8 ans. De plus, l'hypersélection de ces volailles (certaines ont abusivement conservé le nom de leur race d'origine) et leur faible diversité génétique occasionnent parfois quelques problèmes de santé. Les poules de races locales ou anciennes sont moins bonnes pondeuses, encore que cela reste à relativiser. Certaines races locales bénéficient aujourd'hui de projets de revalorisation pour la qualité de leur chair et, par la sélection, leur ponte est améliorée pour atteindre des scores voisins de 200 ufs par an. Parmi elles, les races noires à crêtes simples sont très intéressantes, comme les races Gasconne, Barbezieux, Poule noire du Berry, Caussade, etc.
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Vaches maraîchines et bouchers de Biocoop sapprivoisent
Isabelle BARNIER, AuteurGrâce à de jeunes éleveurs et éleveuses bio passionné.e.s qui optent pour des systèmes extensifs sur prairies naturelles, la race bovine Maraîchine commence à être appréciée par les bouchers. Depuis un an, une vingtaine déleveurs travaillent au développement dune filière locale de vente au détail qui sest concrétisée par la mise en place dun partenariat avec deux magasins Biocoop. Lobjectif est de mettre en valeur cette race peu connue, qui est pourtant capable dentretenir des espaces à haute valeur environnementale et paysagère, tout en générant un revenu aux éleveurs par la valorisation bouchère, en agriculture biologique, de ces bovins. La Maraîchine était en voie de disparition, mais son effectif est passé, en vingt ans, de 20 à 500 mères dans les marais situés au nord-ouest de la Vendée. Cette augmentation est due aux nombreuses installations soutenues par lassociation "Gens du Marais et dailleurs" et par le collectif Court circuit. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) de Vendée est également engagée aux côtés des éleveurs de Maraîchines et a participé à lémergence de la filière locale.
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La Mourérous : Reconnaissable avec ses pattes et sa tête de couleur rousse
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa Mourérous est une race ovine des Alpes du Sud. Elle a été menacée de disparaître jusquà sa reprise en main en 1977 par lÉtablissement départemental de lélevage et la Fédération des éleveurs ovins des Alpes-de-Haute-Provence. Un schéma de sélection a été mis en place à partir de 1983. Les effectifs sont, depuis, en augmentation (36 000 brebis en 2000) et la Mourérous ne fait plus partie des races menacées depuis 2014. Elle est principalement présente dans le sud de la région Provence-Alpes-Côte dAzur, ainsi que dans la Drôme, en Isère et en Savoie. Cette brebis de format moyen (50-60 kg pour les brebis, 70-90 kg pour les béliers) est reconnaissable à sa tête et ses pattes rousses. Elle est rustique, bien adaptée aux milieux secs et froids, et présente de bonnes aptitudes à la marche en alpage et au pâturage sur des parcours (elle possède une bonne tolérance aux transitions alimentaires bergerie/pâturage). Elle est particulièrement bien adaptée aux systèmes délevage pastoraux méditerranéens. Sa reproduction est basée sur une mise-bas par an, équilibrée à léchelle du troupeau entre le printemps et lautomne, suivant la ressource en herbe disponible et les bassins de consommation.
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Une pépinière de chevrettes et boucs de race Poitevine en Deux-Sèvres
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurMathias Chebrou est éleveur caprin (Ferme du Vieux-Chêne) depuis quinze ans dans les Deux-Sèvres. Début 2019, il sest lancé dans lamélioration génétique de la race Poitevine, en élevant des bouquillons et des chevrettes sélectionnés dans des élevages référents, afin de les proposer ensuite à la vente à dautres élevages. Cette pépinière devrait permettre aux nouveaux éleveurs de sinstaller plus sereinement, en achetant des animaux issus dun même élevage (ce qui minimise les risques sanitaires) et en acquérant des lots de chevrettes homogènes (tant au niveau de leurs qualités laitières, que de leur gabarit et du standard de la race). Depuis février, près de 200 chevreaux sont élevés à la ferme du Vieux Chêne, conduite en agriculture biologique et à taille humaine. Mathias travaille en partenariat avec lAssociation pour la Défense et le Développement de la Chèvre Poitevine (ADDCP) afin dêtre sûr de répondre aux critères et aux attentes de la race. Les animaux suivent un protocole sanitaire rigoureux, appliqué en collaboration avec un vétérinaire spécialisé en caprin, qui se base sur des méthodes naturelles.
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Sauvegarder les races menacées : l'association FERME s'engage !
FERME, AuteurL'association FERME uvre pour la préservation de la diversité des races animales. Elle a été créée à l'initiative de Laurent Cogerino en 1990, et regroupe des bénévoles de tous horizons ayant en commun leur attachement au maintien de l'agrobiodiversité. Une de leurs premières actions s'est portée sur la chèvre commune du Massif Central, alors considérée comme disparue. Aujourd'hui, on en compte plus de 1000 ! La chèvre de Savoie, de Lorraine, la Cou-Clair du Berry, les chiens Bergers d'Auvergne, le canard Duclair etc. , la liste est longue. L'association met régulièrement en relation d'autres acteurs engagés dans cette cause. C'est ainsi qu'elle a aidé à la création de plusieurs associations de races. Elle a également mis en place des outils destinés à informer et à alerter : un site internet, un blog, une newsletter et, plus récemment, un journal en ligne.