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Actualité : Biodiversité animale : Quelle sélection animale pour une agriculture paysanne ?
Alexandre HYACINTHE, AuteurDe nombreuses démarches d'éleveurs pour se réapproprier la sélection animale sont issues d'un même questionnement : « Comment sortir des schémas de sélection pyramidaux qui, dans le contexte des productions animales industrielles, ont participé à l'érosion de la diversité génétique, avec un nombre de mâles extrêmement réduit dans la plupart des grandes races, et quelques critères de sélection dominants liés uniquement à la production ? ». Pour répondre à cette question, en Rhône-Alpes, l'association régionale pour le développement de l'emploi agricole et rural (Ardear) coordonne une réflexion d'éleveurs depuis 2010, dont beaucoup ont refusé la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Mais cette problématique déborde des seuls troupeaux ovins : bovins, porcins et volailles sont également concernés, avec le pari qu'un élargissement de leur base génétique renforcera leurs défenses globales et leurs capacités d'adaptation. Le réseau européen « Libérons la diversité » travaille aussi dans ce sens. C'est urgent, car à partir de 2015, il est prévu que les mâles ruminants fassent l'objet d'une certification obligatoire... (Art. l. 653-6 du code rural et maritime).
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L'agriculture et l'environnement au Portugal
Bien qu'assez protégé des pollutions d'origine agricole, le Portugal a mis en application des mesures agri-environnementales ainsi qu'un Code des bonnes pratiques agricoles. Cet article nous donne aussi un aperçu de l'agriculture biologique au Portugal.
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L'agro-écologie, une force pour la France ?
Marc DUFUMIER, AuteurLe ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, souhaite faire évoluer l'agriculture pour s'engager pleinement dans l'agro-écologie. Le rapport pour un projet agro-écologique, que lui a remis Marion Guillou, présidente d'Agreenium, affiche explicitement la nécessité de diversifier les rotations, introduire des légumineuses, associer polyculture et élevage herbager, etc. Marion Guillou parle d'intensification écologique, un terme qui peut faire peur mais qui propose d'intensifier l'utilisation des ressources renouvelables : rayonnement solaire, CO2, travail, etc. Les recommandations de ce rapport pourraient être prises en compte dans la loi d'avenir pour l'agriculture. Marc Dufumier souhaiterait que celles-ci aillent plus loin en faveur de la lutte biologique et de l'utilisation de semences de ferme, de races et de variétés rustiques. Selon l'article, le ministre considère qu'il n'y a pas d'antagonisme entre souci écologique et production de masse, ce qui représente un point de désaccord avec l'auteur, Marc Dufumier. Ce dernier considère qu'il ne faut plus chercher à produire à moindre coût. Au contraire, il est indispensable de prendre en compte les coûts cachés de l'agriculture industrielle, et de rémunérer l'agriculteur pour la qualité de ses produits et les services environnementaux rendus.
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Amélioration de la marge brute ovine : Viser l'économie des charges alimentaires
Présentation rapide des résultats technico-économiques de l'exploitation ovine bio du LPA de Rochefort-Montagne. Le troupeau de 270 brebis Rava dégage, en 2006, une marge brute par brebis de 69,30 euros. Ce bon résultat s'explique par une maîtrise des charges (bonne valorisation des ressources naturelles) et par la stratégie de commercialisation des agneaux (augmentation de la part vendue en bio et désaisonnement). De plus, les résultats techniques sont bons : productivité numérique =168%. Notons également que le troupeau évolue sur des terrains difficiles, expliquant le faible chargement (=0.94 UGB/ha).
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En Ariège : Une caravane-boutique itinérante pour les laines locales
Damien HARDY, AuteurEn Ariège, lentreprise Laines paysannes, portée par Olivia Bertrand, valorise la laine locale, en pulls, chaussettes, laine à tricot ou tapis. La laine est collectée chez 12 éleveurs (7 races différentes en tout), dont Paul de Latour, éleveur, à Saverdun, dun millier de brebis tarasconnaises en agriculture bio. Les éleveurs partenaires peuvent adhérer à la société coopérative, où le prix de la laine est décidé en concertation. En 2018, il était de 1 /kilo de laine triée en suint. Cette année-là, l'entreprise collectait 5 tonnes de laine triée brute, et atteignait un chiffre daffaires de 150 000 . Un cahier des charges a été mis en place pour la production et la récolte de laine de qualité. Côté commercialisation, Laines paysannes a soigné le marketing et sest dotée dune caravane-boutique itinérante, à laide dun financement participatif.
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L'Aure et Campan, rustique, maternelle et bien lainée
La race pyrénéenne Aure et Campan compte aujourd'hui 10 000 brebis. C'est une race rustique adaptée à la moyenne montagne. Apte au désaisonnement, elle possède de bonnes qualités maternelles. Elle est concurrencée par la Tarasconnaise. La plupart des troupeaux transhument, agnellent en automne et produisent des agneaux de bergerie. La sélection porte sur des critères techniques, mais aussi sur la conservation des caractéristiques de la race. Pour cela, l'UPRA s'implique techniquement et financièrement.
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Avec la Charmoise, de bons agneaux toute l'année
Arlette BRACHET, Auteur ; Christophe RAINONDeux éleveurs ovins et une représentante d'une société de sélection ovine témoignent dans cet article de l'intérêt de la race Charmoise. C'est une race rustique, de croissance lente, qui est facile à conduire, qui nécessite peu d'interventions et s'adapte bien aux milieux difficiles. Les mères élèvent des agneaux vigoureux, qui se débrouillent pour téter et nécessitent peu de compléments à la finition. La finesse de l'ossature rend la lutte facile et donne des carcasses avec un bon rendement en viande. De très bonne conformation, les agneaux gardent, en condition d'alimentation restreinte, un poids de 17-18 kg, commode pour la vente directe, ainsi qu'une viande de couleur claire et au goût peu prononcé malgré un âge avancé à l'abattage. Son désaisonnement naturel dès la mi-avril permet de tendre vers trois agnelages en deux ans et d'assurer le marché de fin d'année. La tonte est par ailleurs rapide et la laine bien aérée. Les systèmes d'élevage des deux éleveurs sont évoqués à travers leurs témoignages.
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Les belles bretonnes au salon de Paris
Le Salon International de l'Agriculture est l'occasion de voir qu'il existe encore des éleveurs passionnés par des races différentes des éternelles charolaise, montbéliarde ou autre prim'holstein. Symbiose consacre son dossier aux races bovines bretonnes invitées en 2000 au Salon parisien : la Froment de Léon, l'Armoricaine, la Bretonne Pie Noire et la Nantaise. Présentations des races et interviews d'éleveurs.
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La biodiversité agricole sacrifiée sur l'autel du "progrès" (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Hélène BUSTOS, AuteurEn une page et demie, cet article résume l'histoire de la sélection variétale animale et végétale au cours de l'histoire : d'une sélection massale par les paysans (sélection des meilleurs individus d'une population), on est passé à une sélection « scientifique » par les semenciers et éleveurs spécialisés dans la reproduction. C'est désormais l'écosystème qui doit s'adapter aux variétés mises sur le marché, grâce aux intrants qui artificialisent le milieu. Résultat : une perte de la biodiversité cultivée et élevée, qui diminue forcément la résilience du système. Note d'espoir : le travail des paysans et des éleveurs passionnés de variétés et races anciennes, qu'ils ont su maintenir et développer, en interaction avec leur milieu naturel.
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La Boulonnaise : Une race recherchée pour ses qualités bouchères
La Boulonnaise est une race à destination bouchère, élevée essentiellement en Nord Picardie. Cette race a une prolificité moyenne de 145 %, le GMQ 10/30 jours pour les mâles simples est de 233 g. Rustique, la Boulonnaise s'accommode en bergerie de fourrages grossiers. Les béliers sont recherchés pour une utilisation en croisement afin d'augmenter le gabarit des agneaux. Cette race est appréciée pour sa viande de haute qualité gustative.
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Des brebis pour entretenir les berges de la Loire
Une expérience de pastoralisme a été menée pour défricher les bords de Loire, en amont d'Orléans, avec des brebis Solognotes. Cette race est rustique et intéressante pour le défrichage et maintient sans trop de mal des résultats de production lors des sécheresses. Cette expérience est menée par l'association pour le pastoralisme dans le Loiret et le conservatoire du patrimoine naturel de la région Centre. Elle est financée par le fond de gestion de l'espace rural. 300 ha au bord du fleuve sont nettoyés. Cette pratique ne demande qu'à être pérennisée et étendue à d'autres secteurs, mais sa rentabilité économique doit être améliorée. Aucune aide classique de l'agriculture ne semble capable de répondre à cette pratique.
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En Bretagne et en Loire-Atlantique : La Landes de Bretagne valorisée en vente directe
Laurence GEFFROY, AuteurLa Landes de Bretagne est une race de brebis peu utilisée en élevage mais majoritairement détenue par des « amateurs ». Deux éleveurs, situés dans le centre de la Bretagne et dans le Finistère, l'ont pourtant choisie pour leur cheptel. Régis Fresneau est éleveur de Landes de Bretagne et animateur du Crapal (Conservatoire des races animales en Pays de la Loire) qui gère notamment cette race. Il explique les programmes techniques et génétiques lancés par le conservatoire pour sauvegarder cette race. A présent, le conservatoire s'intéresse à l'aspect économique et à la valorisation des produits. Les agneaux Landes de Bretagne fournissent une viande atypique, rouge, au gras ferme, appréciée des consommateurs, mais dont la commercialisation est plutôt orientée vers la vente directe. François Chevalier est agriculteur bio à Vay (Loire-Atlantique) et commercialise ses produits en vente directe. Ses agneaux sont découpés dans un atelier de découpe, mais les coûts élevés le poussent à envisager d'effectuer la découpe lui-même. Un encart présente la valorisation de la laine de Bretagne en diversification.
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Des Canadiennes en Bretagne
Elisabeth HERVE, AuteurCertaines descendantes des vaches françaises exportées au Canada en 1608 sont revenues depuis quelques années en France. C'est un québécois qui, voulant s'installer en France en 1999, avait importé quelques exemplaires de cette race canadienne. Mickaël Romé, éleveur passionné de races anciennes en Ille-et-Vilaine, en a récupéré quelques-unes. Leur lait affiche 4,33 % en matières grasses et 3,61 % en taux protéique. Par ailleurs, cette race, rustique, valorise très bien les zones humides. Enfin, sa viande est tendre et savoureuse à cause de son goût persillé. Pour clore l'article, un encadré dresse un portrait de l'élevage laitier au Canada, très industrialisé.
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La Caussenarde des Garrigues : Une race rustique bonne marcheuse, prolifique et maternelle
Les traits dominants de cette race ovine sont un instinct grégaire poussé, une habitude à la marche, le désaisonnement. La prolificité est variable, 120 à 150 selon le système de conduite. Maternelle, d'élevage facile, la Caussenarde peut encore améliorer sa valeur laitière. Une association a été créée dans les années 90 pour tenter de conserver cette race, de maintenir des lots d'agnelles conformes. Mais le fonctionnement d'un centre de béliers collectifs reste encore délicat. Les éleveurs hésitent à confier leurs animaux.