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L'Aure et Campan, rustique, maternelle et bien lainée
La race pyrénéenne Aure et Campan compte aujourd'hui 10 000 brebis. C'est une race rustique adaptée à la moyenne montagne. Apte au désaisonnement, elle possède de bonnes qualités maternelles. Elle est concurrencée par la Tarasconnaise. La plupart des troupeaux transhument, agnellent en automne et produisent des agneaux de bergerie. La sélection porte sur des critères techniques, mais aussi sur la conservation des caractéristiques de la race. Pour cela, l'UPRA s'implique techniquement et financièrement.
Iles Kerguelen : Le berger des Bizet rustiques
Parcours de David Grangette à la charge d'un troupeau de 3 500 moutons sur les Iles Kerguélen. Le berger accepte en 2006, un contrat de trois ans. Sur les six mois passés aux Kerguelen, David Grangette passe environ les trois quarts de son temps sur l'île Longue. Il s'occupe d'un côté d'un troupeau de 1 800 béliers, et de l'autre, d'un troupeau de 1 000 à 1 500 bêtes : des béliers, des brebis et des agneaux. Le berger sélectionne les agnelets destinés à l'alimentation des habitants de l'archipel. L'élevage est intégralement biologique.
Le jardin de l'Aurochs vert : Une race très rustique, du champ à l'assiette
Il y a trois ans, Xavier Chanssart, installé en Charente, a créé Le jardin de l'Aurochs vert, une exploitation unique en France : elle regroupe le plus important élevage d'Aurochs-reconstitués de l'Hexagone et aussi le seul en bio. Ces vaches rustiques offrent une viande de qualité que son associé, Stéphane Jousse, cuisinier et traiteur, prépare avec passion.
Race de Savoie : La Thônes et Marthod aussi bien laitière que viande
Une présentation des actions en faveur de la race Thônes et Marthod, implantée en Savoie, est faite : en octobre 1992, l'Union des éleveurs de la race Thônes et Marthod est créée par dix éleveurs. Elle a pour but de sauvegarder, développer et promouvoir la race Thônes et Marthod et ses produits. En 2007, elle regroupe une soixantaine d'adhérents pour environ 4100 brebis, soit la moitié de l'effectif connu de la race. Les problèmes auxquels ce groupe a été confronté (reconnaissance, financement...) ont été réglés avec l'aide des chambres d'agriculture de Savoie, de Haute-Savoie et des Conseils généraux, mais la crainte majeure réside dans la présence du loup qui anéantirait tous les efforts. Par ailleurs, les aptitudes et les qualités de la race sont décrites en tenant compte de différents critères : rustique, bonne longévité, prolifique, désaisonnée, précoce, laitière, viande.
La Caussenarde des Garrigues : Une race rustique bonne marcheuse, prolifique et maternelle
Les traits dominants de cette race ovine sont un instinct grégaire poussé, une habitude à la marche, le désaisonnement. La prolificité est variable, 120 à 150 selon le système de conduite. Maternelle, d'élevage facile, la Caussenarde peut encore améliorer sa valeur laitière. Une association a été créée dans les années 90 pour tenter de conserver cette race, de maintenir des lots d'agnelles conformes. Mais le fonctionnement d'un centre de béliers collectifs reste encore délicat. Les éleveurs hésitent à confier leurs animaux.
Dossier : Nantaise, Ferrandaise, Casta, Villard de Lans... : Les rescapées des sixties ont leurs fans
Une quinzaine de races bovines à très petit effectif font l'objet d'actions pour leur conservation. Le dossier traite les problématiques suivantes : - De l'Armoricaine à la Casta en passant par la Ferrandaise... : Tour de France des races en conservation ; - Laurent Avon, Institut de l'Elevage : "Nous avons maintenu tant la quantité que la diversité" ; - Dans l'estuaire de la Loire : La Nantaise travaille pour son avenir ; - La Ferrandaise : Sauvegardée, mais pas encore sauvée.
Elever du porc de Bayeux en bio : témoignage d'un éleveur naisseur-engraisseur extensif de plein-air
Cet article présente le témoignage d'un éleveur de porcs Bayeux-Longué en bio (race locale menacée). Ses pratiques d'élevage sont décrites (alimentation, conduite sanitaire et parasitaire, logement). Ce système présente des résultats intéressants : une viande de qualité, des animaux en bonne santé (animaux rustiques et faible chargement), une transition au sevrage facile. Toutefois, l'activité de conservation de la race représente une charge de travail non négligeable pour l'éleveur. La gestion des accouplements est notamment délicate car l'effectif national est faible et il faut à tout prix minimiser la consanguinité.
Sud-Est et PACA : La rustique Mourerous : bonne marcheuse et apte au désaisonnement
La race Mourerous regroupe aujourd'hui environ 36000 brebis localisées à 90% en PACA et Rhôn-Alpes. Dotée d'une bonne couverture laineuse, cette race rustique est adaptée aux milieux froids et secs et présente une bonne aptitude à la marche. Dans cette race, on rencontre deux grands systèmes d'élevage : - transhumance avec 2 périodes d'agnelage (sept,oct/printemps) ; - élevage de montagne avec un seul agnelage de printemps. Le taux de prolificité est de 122% sur les brebis et 109% sur les agnelles. Le schéma de sélection repose sur 21 élevages. Chaque année, environ 70 béliers sélectionnés dans 13 élevages entrent au centre d'élevage de Valernes.
Des brebis pour entretenir les berges de la Loire
Une expérience de pastoralisme a été menée pour défricher les bords de Loire, en amont d'Orléans, avec des brebis Solognotes. Cette race est rustique et intéressante pour le défrichage et maintient sans trop de mal des résultats de production lors des sécheresses. Cette expérience est menée par l'association pour le pastoralisme dans le Loiret et le conservatoire du patrimoine naturel de la région Centre. Elle est financée par le fond de gestion de l'espace rural. 300 ha au bord du fleuve sont nettoyés. Cette pratique ne demande qu'à être pérennisée et étendue à d'autres secteurs, mais sa rentabilité économique doit être améliorée. Aucune aide classique de l'agriculture ne semble capable de répondre à cette pratique.
A la découverte de l'oie normande
L'auteur nous raconte ici son coup de foudre pour l'oie normande. Classée en voie de disparition, l'oie normande est une grande consommatrice d'herbe et d'élevage facile. Elle présente deux qualités : une taille plus développée que l'oie commune et un dimorphisme sexuel permettant de séparer très tôt les animaux. Ce n'est pas une race destinée à la production de foie gras mais plutôt destinée à être rôtie.
Race bovine : La rusticité de la Gasconne séduit les montagnards
Robe claire et lunettes noires, la Gasconne a le pied sûr et le sabot robuste. Maternelle, elle n'hésite pas, à l'heure de la tétée, à rejoindre son veau, à l'abri dans un fourré. Gourmande, elle trie au premier coup de dent, mais résiste lorsque l'herbe se raréfie. Autant de qualités qui justifient le choix de Gérard Bru, éleveur bio en Ariège.
La rustique brebis Bizet : Une race souple d'utilisation qui produit de bons agneaux
En 2000, l'effectif Bizet est de 9800 brebis (contre 90 000 en 1963). Le berceau de cette race est délimité par le polygone St Flour, Col du Lioran, Allanche, Brioude, Langeac. Sa rusticité lui permet de s'adapter à différentes conditions d'élevage. Cette race est caractérisée par une prolificité moyenne, une bonne aptitude au désaisonnement, sa sociabilité avec l'homme, son effet accordéon, une souplesse en matière de reproduction, une bonne valeur laitière. Des aides sont attribuées pour la sauvegarde de cette race. Le schéma de sélection repose sur 12 élevages. Les objectifs de sélection sont le maintien de la prolificité, l'amélioration de la valeur laitière, la variabilité génétique.
La Boulonnaise : Une race recherchée pour ses qualités bouchères
La Boulonnaise est une race à destination bouchère, élevée essentiellement en Nord Picardie. Cette race a une prolificité moyenne de 145 %, le GMQ 10/30 jours pour les mâles simples est de 233 g. Rustique, la Boulonnaise s'accommode en bergerie de fourrages grossiers. Les béliers sont recherchés pour une utilisation en croisement afin d'augmenter le gabarit des agneaux. Cette race est appréciée pour sa viande de haute qualité gustative.
Elevage ovin : La Grivette, une race locale qui s'expatrie
La grivette est une race locale de l'Isère. Elle est très productive. En effet, sa saison sexuelle est longue, ce qui permet d'étaler la production et d'intensifier le rythme d'agnelage. Sa prolificité moyenne de 190 % est accompagnée d'une bonne aptitude laitière. Ses qualités maternelles facilitent le travail de l'éleveur. De par sa rusticité, la grivette s'adapte aux ressources alimentaires. La mise en place du schéma de croisement à double étage permet à la race de compenser son handicap au niveau de sa conformation et de fournir des produits adaptés à la filière. Le nombre d'agnelles F1 diffusées ne cesse d'augmenter.