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1 000 pruniers dans la plaine de l'Abbaye
C. ARDISSON, AuteurA Villeneuve-lez-Avignon (30), l'association "Vivre la Plaine de l'Abbaye" mène des actions de réhabilitation de ce territoire à l'identité culturelle et patrimoniale forte, situé aux portes d'Avignon, limité au nord par un massif de collines, et au sud par le cours du Rhône. L'action "1 000 pruniers" est un des nouveaux défis de l'association. Entreprise avec la participation de partenaires professionnels, privés et nationaux, elle a pour ambition de créer une collection nationale de pruniers, à partir de variétés anciennes et diverses de Prunus. Les arbres seront implantés en tenant compte d'un sentier de randonnée permettant de découvrir le site. La première phase de plantation, prévue à l'automne 2015, doit prendre place sur des terrains appartenant à la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), à la Ville de Villeneuve-lez-Avignon et à des particuliers.
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Les 10 innovations clés de SOLIBAM - Cultivons la diversité
Frédéric REY, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Véronique CHABLE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2014Construit autour de la notion de « diversité », le projet SOLIBAM (2010-2014) a été l'occasion d'élaborer, puis de tester différentes stratégies de sélection, combinées à des pratiques agronomiques innovantes, dans le but d'améliorer la performance, la qualité, la durabilité et la stabilité des systèmes de cultures en agriculture biologique ou à faibles intrants. A travers plus de 50 expérimentations en champ réalisées dans 12 pays sur 8 espèces-modèles majeures et en mobilisant des compétences plurielles parmi lesquelles la génétique, la sélection variétale, l'agronomie, l'écologie, les sciences de l'alimentation, les statistiques, la sociologie et l'économie, SOLIBAM a développé différentes innovations agro-écologiques qui sont au cur de ses stratégies. Ce livret présente 10 innovations clés du programme, innovations basées sur la diversité du champ à l'assiette. Pour chacune de ces innovations, les partenaires de SOLIBAM décrivent le contexte, les activités réalisées au cours du projet et les nouvelles idées qui ont été développées (produit, technique, service, processus de production, nouvelle méthode d'organisation).
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41 projets européens H2020 de recherche et d'innovation pour une agriculture productive et durable
Pauline BODIN, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; Adrien GUICHAOUA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018Lannée 2018 constitue une année charnière dans le cadre de la stratégie européenne de lActa-les instituts techniques agricoles et du réseau des Instituts Techniques Agricoles (ITA) car elle permet de faire un bilan à mi-parcours de l'implication dans le programme Cadre Européen de Recherche & Innovation - Horizon 2020 (2014-2020). LActa-Les instituts techniques agricoles et le réseau des ITA se sont fortement investis sur ce volet européen en faisant du programme Horizon 2020 une réelle priorité daction et de partenariat. Les 41 projets H2020 du réseau (entre 2014 et 2017) auxquels les ITA participent ou quils coordonnent sont présentés dans ce livret par fiches résumé, elles-mêmes classées selon les axes stratégiques prioritaires de la DG AGRI de la Commission Européenne qui sont : La gestion des ressources ; La santé des plantes et des animaux ; Les approches écologiques intégrées de la ferme au territoire ; De nouvelles opportunités pour la croissance rurale ; Lamélioration du capital humain et social dans les zones rurales. Plusieurs de ces projets portent sur la bio : Liveseed, Relacs, Diversifood, OK-Net Arable, Bresov...
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Abeilles sauvages et pollinisation
L. PFIFFNER, Auteur ; A. MÜLLER, Auteur ; Gilles LIBOUREL, AuteurL'importance pour les écosystèmes, et donc pour l'homme, de la pollinisation par les insectes n'est plus à démontrer. Le rôle majeur des abeilles dans la pollinisation s'explique par leur alimentation exclusive, du début à la fin de leur vie, à base de pollens et nectars. Un grand nombre d'espèces d'abeilles sauvages garantit une grande diversité de comportements, leur rôle ne doit donc pas être sous-estimé, et leur sauvegarde passe par des pratiques favorables aux butineurs sauvages, qui respectent l'ensemble de leurs exigences. En effet, près de la moitié des abeilles sauvages récoltant le pollen à partir d'un seul genre ou d'une seule famille de plantes, la quantité de fleurs et leur présence continue sont des facteurs clés pour leur reproduction. L'association entre abeilles domestiques et butineurs sauvages s'avère être le principal garant d'une pollinisation efficace des plants sauvages et cultivés. La présence de sites favorables à la nidification est absolument nécessaire, tout comme la proximité entre le site de nidification et la ressource florale. Des études réalisées en Suisse et en Europe centrale montrent des effets favorables de l'AB, notamment par la présence plus forte de légumineuses et les assolements plus diversifiés, les surfaces supérieures propices à la biodiversité, le non-recours aux engrais solubles et aux pesticides de synthèse. Les principales mesures permettant de préserver et de favoriser les abeilles sauvages dans l'exploitation agricole sont présentées.
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Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
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Actes du colloque "Quelles variétés et quelles semences pour l'agriculture biologique ?"
La problématique des semences reste vivace. Depuis un peu plus de cinq ans, un groupe d'agriculteurs se réunit pour réfléchir à celle-ci. Dans ce contexte, un questionnaire a été envoyé à l'ensemble des agriculteurs bio de Rhône-Alpes qui a permis de mettre en évidence le souci d'approvisionnement en variétés de qualité répondant aux spécificités de l'agriculture biologique. L'idée d'une journée "semences biologiques", co-organisée par Agri Bio Ardèche et Corabio, vient du constat du manque d'outils de réflexion permettant de guider les agriculteurs bio dans le choix des variétés proposées. Des connaissances sont apportées au travers de six interventions : - Les semences proposées aujourd'hui : modes de sélection et biotechnologies ; - Pour une réglementation en faveur de la biodiversité ; - Présentation du travail de criblage variétal en Rhône-Alpes sur les semences potagères ; - Zoom sur la viticulture et les plantes pérennes ; - La sélection participative : une alternative pour l'agriculture biologique et paysanne ; - Création et fonctionnement d'une entreprise artisanale de production de semences potagères biologiques.
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Actualité : Biodiversité animale : Quelle sélection animale pour une agriculture paysanne ?
Alexandre HYACINTHE, AuteurDe nombreuses démarches d'éleveurs pour se réapproprier la sélection animale sont issues d'un même questionnement : « Comment sortir des schémas de sélection pyramidaux qui, dans le contexte des productions animales industrielles, ont participé à l'érosion de la diversité génétique, avec un nombre de mâles extrêmement réduit dans la plupart des grandes races, et quelques critères de sélection dominants liés uniquement à la production ? ». Pour répondre à cette question, en Rhône-Alpes, l'association régionale pour le développement de l'emploi agricole et rural (Ardear) coordonne une réflexion d'éleveurs depuis 2010, dont beaucoup ont refusé la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Mais cette problématique déborde des seuls troupeaux ovins : bovins, porcins et volailles sont également concernés, avec le pari qu'un élargissement de leur base génétique renforcera leurs défenses globales et leurs capacités d'adaptation. Le réseau européen « Libérons la diversité » travaille aussi dans ce sens. C'est urgent, car à partir de 2015, il est prévu que les mâles ruminants fassent l'objet d'une certification obligatoire... (Art. l. 653-6 du code rural et maritime).
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Actualité : Semences : Honte à la loi semences
Benoît DUCASSE, AuteurCet article relate la manifestation organisée par le collectif « Semons la biodiversité » (Réseau Semences Paysannes, Confédération paysanne, FNAB...) à l'occasion des 50 ans de l'UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales), célébrés par le GNIS, l'Inra et le ministère de l'Agriculture, le 1er février 2012. Rappelons que la loi semences, votée en novembre 2011, avait fait polémique, en généralisant le principe d'une taxe à verser aux semenciers sur les semences dites de ferme. Durant les prises de parole, le combat de plus de 20 ans de la CNDSF (coordination de défense des semences fermières) pour ne pas payer le droit de ressemer a été rappelé, de même que la demande d'abrogation de la loi semences. Guy Kastler (RSP, Confédération paysanne) en a profité pour rappeler que toutes les semences inscrites au catalogue par les semenciers étaient issues du travail des paysans depuis des millénaires, sans que les firmes n'aient jamais rien payé à ces derniers.
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Actualités : Semences et plants : Ne touchez pas à nos semences paysannes !
Guy KASTLER, Auteur ; Michel METZ, AuteurLe 17 mai 2013, sur le marché de Lavanet, en Ariège, un agent de la répression des fraudes a pris cinq petits maraîchers en flagrant délit : comme à chaque printemps, ils vendaient aux jardiniers locaux quelques plants de légumes non enregistrés au catalogue officiel. Tarif : 450 d'amendes s'ils ne régularisent pas leur situation. En réaction : une manifestation est aussitôt organisée par la Confédération paysanne, le collectif OGM31 et le réseau semences paysannes (RSP) : le 4 juin, 200 personnes se réunissent devant le siège de la DGCCRF à Toulouse, pour rempoter des plants « illégaux ». Reçue par la directrice de la DGCCRF locale, une délégation expose ses revendications : ne pas obliger les petits paysans à adhérer à une organisation de semenciers professionnels ; leur permettre de vendre leurs plants en toute liberté ; ne pas augmenter la pression des contrôles sur les petits paysans ; ... A l'heure où la législation européenne sur les semences et les contrôles est en pleine réforme, allant peut-être vers l'autorisation de commercialisation de certaines variétés non inscrites au catalogue, les auteurs s'étonnent de la pression infligée aux petits paysans. L'article rappelle également, en toile de fond de cette nouvelle législation européenne, la possibilité future pour des semenciers de breveter des variétés hétérogènes (à l'heure actuelle, les brevets sur les variétés DHS sont interdits), et appelle à la mobilisation (désobéissance civile) pour qu'une telle situation n'arrive pas.
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Les adaptations génétiques locales
Si la distribution d'espèces rares ou endémiques est souvent assez bien connue, il n'en va pas de même pour beaucoup d'espèces considérées comme banales, généralement à large amplitude écologique et à vaste distribution géographique. Pourtant, chez ces espèces tout particulièrement, des pressions sélectives très importantes ou exercées localement durant de longues périodes peuvent aboutir à la formation d'entités infraspécifiques locales qui peuvent présenter des adaptations fonctionnelles très importantes en relation directe avec les caractéristiques de leur environnement. La connaissance de ces adaptations génétiques locales est cruciale pour toute décision concernant les stratégies de conservation des espèces animales ou végétales ainsi que pour leur utilisation dans des opérations de repeuplement de milieux perturbés, surtout si ceux-ci présentent des caractéristiques extrêmes vis à vis de l'écologie des espèces à introduire.
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Afrique de l'Ouest : BEDE accompagne les organisations paysannes
Anne BERSON DENA, Auteur ; Frédéric PRAT, AuteurL'association de solidarité internationale BEDE (Biodiversité : Échange et Diffusion d'Expériences), créée en 1994, accompagne les organisations de protection et de promotion de l'agriculture paysanne. Certaines de ses actions, concernant les systèmes semenciers autonomes en agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest, sont présentées dans cet article. Des « Cases de semences », à l'image des « Maisons de la semence » développées pour la première fois au Brésil, ont par exemple vu le jour au Togo, au Bénin Au Mali, BEDE, en partenariat avec l'Irpad (Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement), a accompagné trois organisations paysannes dans un processus visant à mettre en place un espace de dialogue pour dégager un cadre juridique consensuel protégeant les droits des petits producteurs sur les semences traditionnelles et paysannes.
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L'agriculture durable
Laurent VIDAL, Auteur ; Jean-Yves MORGANTINI, Auteur ; Benoist RIPAULT, AuteurLe réseau CIVAM (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) est une fédération d'associations créée dans les années cinquante, avec pour objectif l'implication des agriculteurs et des ruraux dans le développement rural. Pour qu'une agriculture soit durable, il faut qu'elle respecte quatre grands principes de la déclaration de Rio : l'efficience économique, l'équité sociale, la protection de l'environnement, la culture et l'éthique. Par ailleurs, pour être durable, un système ne peut pas rester figé, mais doit être dynamique. Les principaux facteurs de production et de durabilité sont les suivants : le maintien de la biodiversité, la fertilisation et la fertilité du sol, la protection des cultures, la préservation des ressources en eau, la protection contre l'érosion, la préservation des pollinisateurs, la protection des animaux, des cultures et des bâtiments par les haies, l'abondance du gibier, la ressource génétique. Les retours d'expérience d'un groupe d'éleveurs de la Vendée et de la Loire Atlantique, ainsi que d'un producteur de blé de la Sarthe, engagés en agriculture durable, présentent les intérêts concrets de la remise en cause du modèle productiviste : la diminution des volumes de production, liée à une diminution des intrants, s'accompagne néanmoins de l'augmentation de la marge brute de l'exploitation, et d'une meilleure qualité de vie. Des actions de recherche menées par le CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) du Pradel (07) portent sur sur les mutations du monde rural.
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Agrobio Périgord : Des semences paysannes pour redevenir autonome
L'association Agrobio Périgord a invité les agriculteurs sur la plate-forme de sélection variétale de semences paysannes le dimanche 2 septembre. L'occasion pour les paysans de découvrir les populations mises à leur disposition (depuis 2001, Agrobio Périgord, association de développement de l'agriculture biologique et membre du réseau semences paysannes, mène un programme de sélection de populations de maïs, tournesol et soja, avec la participation d'agriculteurs conventionnés) et de rencontrer Adriano Canci, invité d'honneur venu présenter son programme de sélection participative au Brésil (l'association microbacias milite auprès des familles pour changer le mode de développement agricole, retrouver un autoapprovisionnement alimentaire et mettre en commun un savoir-faire agricole sur les semences traditionnelles notamment).
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Agronomie bio : Quelles semences pour l'agriculture biologique ?
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès un rapide aperçu de l'histoire des semences "Des semences paysannes aux OGM : une longue histoire", Claude Aubert distingue trois types de semences : 1. Les semences dites paysannes ; 2. Les semences dites fermières ; 3. Les semences appartenant à une variété inscrite au catalogue officiel. Il revient, par ailleurs, sur les questions que pose la sélection aujourd'hui : choix de critères tels que rendement ou qualité technologique au détriment de la qualité nutritionnelle, impact sur la biodiversité (d'après la FAO, 75 % des variétés végétales qui composaient l'alimentation humaine au début du 20ème siècle ont disparu), techniques de sélection faisant intervenir une modification artificielle du génome, techniques agronomiques utilisées lors des tests-variétés en vue de leur sélection qui sont presque toujours celles de l'agriculture conventionnelle (faute de variétés spécialement sélectionnées dans les conditions de production de la bio, les producteurs bio sont le plus souvent obligés d'y avoir recours).
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Agrumes du Roussillon : la belle collection
Emmanuel JACCAUD, AuteurA Eus, dans les Pyrénées Orientales, Bénédicte et Michel Bachès ont réussi à acclimater avec passion les plus beaux spécimens d'agrumes. Des centaines de variétés se côtoient : main de Bouddha, Yuzu, citron caviar, Beldi... Le citron y est présent en de multiples déclinaisons, fruits de croisements aux quatre coins du monde. La pépinière familiale, loin des lieux de prédilection de l'agrume, comme l'Italie, la Corse ou même la Côte-d'Azur, est reconnue par ses pairs pour ses différentes variétés, et a pris un essor important grâce à la gastronomie. De grands chefs cuisiniers ont mis à l'honneur ces fruits en les sublimant dans des assemblages culinaires aux saveurs nouvelles. La mode de la cuisine japonaise en France a aussi renforcé l'intérêt pour les variétés cultivées par Michel et Bénédicte. Aujourd'hui, ceux-ci voyagent à travers le monde à l'affût de variétés traditionnelles, comme la japonaise Sudachi. Leur production, toute en bio, est bien valorisée. Leur travail de patience et d'expérimentateur artisanal fait aujourd'hui l'admiration des producteurs d'agrumes.