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GESTION DE L'ESPACE |
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Tous acteurs de la révolution verte : Changer la ville, transformer le monde
La prise de conscience, par les populations urbaines, d'être déconnectées de la nature motive un retour vers les savoir-faire du jardinier et un besoin d'actions concrètes, liées à la nature, à mettre en place en ville. Dans les grandes villes de France, de nombreuses actions « vertes », socialement innovantes, tentent ainsi de contrer cette déconnexion. "Merci Raymond", collectif de jardiniers urbains qui militent pour des villes plus vertes, présente des initiatives positives : l'apiculture en milieu urbain, l'occupation des sous-sols de nos villes pour cultiver des endives, la culture des fraises dans des containers... La transition écologique implique de changer nos modes de vie et de repenser les villes. Cest pourquoi louvrage sadresse aussi aux responsables locaux, en listant des initiatives pragmatiques et réalisables à mettre en uvre. Pour aider les citoyens qui souhaitent sengager, 25 actions sont présentées, dont 10 à mettre en place sur son balcon, pour que chacun puisse prendre part à la révolution verte et devenir un jardinier urbain. Louvrage explique aussi comment devenir apiculteur en ville, comment obtenir un permis de végétaliser, comment bouturer pour mieux partager, semer des graines, mettre en place un jardin partagé, faire un compost, cultiver au pied d'un arbre, etc. Merci Raymond est allé à la rencontre de personnalités fortes, acteurs de la réintroduction du vert en ville qui portent ce mouvement avec enthousiasme et partagent une vision des villes de demain.
Développer un réseau d'estives sentinelles dans les Pyrénées méditerranéennes : Méthodologie du volet pastoral
Maëva ANTHEME, AuteurAu cur des Pyrénées méditerranéennes, sur les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, le projet Estives sentinelles vise à « mener une réflexion sur les pistes et les marges d'adaptation des exploitations et des estives face aux changements qui les impactent (climatiques, politiques publiques, concurrence avec la faune sauvage...) ». Pour ce faire, différents protocoles de suivi ont été construits. Ils concernent les pratiques pastorales, les performances zootechniques, les ressources, et une tournée de fin d'estive. Explications dans cet article.
Le génie écologique : Pratiques innovantes pour les écosystèmes et les territoires
En écho aux politiques publiques nationales et européennes de protection de la nature, un nouveau domaine d'activités est apparu dans le champ de l'aménagement de l'espace : celui du génie écologique. Si les finalités de la conservation d'espèces ou de la restauration d'écosystèmes restent parfois mal comprises ou admises, un secteur professionnel s'est pourtant développé et a aujourd'hui acquis une légitimité qui rejoint celle d'autres secteurs tels que l'aménagement paysager, l'agriculture ou la sylviculture. Le génie écologique se développe parce qu'il apporte des solutions pratiques, concrètes, pour lutter contre la dégradation de notre environnement, pour restaurer des écosystèmes dégradés et valoriser les bienfaits que ceux-ci offrent à l'homme. Cet ouvrage se propose de mieux faire connaître les contours de ce secteur professionnel naissant par le biais tout à la fois d'éléments de connaissances, d'exemples de savoir-faire qui sont propres à ce domaine d'activités, et de pistes de réflexion sur la professionnalisation et l'éthique du génie écologique. Des témoignages de personnes qui ont décidé de se former et de travailler au profit des espèces ou des écosystèmes émaillent les différents chapitres, réaffirmant leur choix de participer favorablement à renforcer les liens entre l'humanité et le vivant pour garantir, à long terme, leur respectueuse coexistence. Pour construire, ensemble, les écosystèmes de demain.
La biodiversité préservée grâce aux brebis
REUSSIR PATRE, AuteurC'est dans le sud de la province de Namur, en Wallonie, que Léo Van Santfoort s'est lancé, en 2004, dans la gestion de pâturages de réserves naturelles. Grâce à un financement de la Commission européenne destiné à protéger la biodiversité, il a pu acquérir des brebis et acheter des clôtures mobiles. Une convention de gestion a été passée avec la division de la nature et des forêts (service public de Wallonie). L'éleveur a pour obligation de respecter un cahier des charges précis sur 130 ha de pelouse calcaire qui lui sont alloués chaque année. Le cheptel de 700 têtes est certifié en agriculture biologique, et se compose de races ardennais roux, ardennais tacheté et mergelland. Le mouton ardennais, originaire de l'Ardenne belge, est considéré comme une race locale menacée et bénéficie d'un soutien de la région wallonne.
Agriculture et Forêt au service de l'environnement : Dossier thématique n°5 mars/avril 2012
Ce dossier thématique présente les travaux du Réseau rural français, ainsi que d'autres initiatives, sur le thème « Agriculture et Forêt au service de l'environnement ». Ces divers travaux s'inscrivent dans l'approche européenne des services environnementaux développée au sein du Réseau européen de développement rural. Dans un premier temps, la notion de « services environnementaux » est explicitée. Elle représente un flux de services assurant une fonction ou une prestation à la société et au bien-être humain en général (fourniture d'eau propre, de sols sains, de paysages attrayants ). Dans un deuxième temps, les principales orientations, les dispositifs publics et les programmes de recherche mis en uvre en France sont présentés. Ils concernent entre autres les mesures sur la biodiversité, la certification environnementale des exploitations, le plan d'adaptation de la gestion de l'eau, les appels à projets du Ministère de l'Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses propres travaux et initiatives, axés autour de six catégories de services environnementaux : la biodiversité des terres agricoles, la qualité et la disponibilité de l'eau, les fonctionnalités du sol, la stabilité climatique, le stockage du carbone et la réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux incendies et aux inondations, les paysages agricoles.
Focus : Le Pastoralisme : Des hommes au service des produits et des territoires
Christelle ANGÉNIOL, Auteur ; Benjamin BALLOY, Auteur ; Nathalie GALIRI, Auteur ; ET AL., AuteurLe pastoralisme, activité qui concernait 60 000 exploitations agricoles, en 2000, peut être défini comme « regroupant l'ensemble des activités d'élevage valorisant par le pâturage extensif et seulement par le pâturage les ressources fourragères spontanées des espaces naturels pour assurer tout ou partie de l'alimentation des troupeaux ». A travers articles et témoignages, ce dossier dédié au pastoralisme montre la diversité de ce dernier, aussi bien en termes de territoires (montagnes, zones humides ) et de milieux pâturés (landes, zones boisées, estives ) que d'espèces ou de races. Il montre aussi l'importance des services rendus par cette pratique en termes d'emplois, de maintien d'activités en zones rurales peu peuplées, d'entretien des paysages et de biodiversité. Le pastoralisme est aussi à la base de la production de nombreux produits à forte valeur ajoutée (fromages, viande sous signe de qualité). Ce dossier aborde, par ailleurs, l'importance des politiques publiques, comme la loi pastorale française de 1972 qui a fortement contribué à faire du pastoralisme une pratique agricole moderne, ou les évolutions en cours de discussion de la PAC, qui pourrait, par certaines mesures, pénaliser cette activité essentielle sur le territoire français.
Dossier : Terres agricoles : Endiguer le grignotage
Marie-Gabrielle MIOSSEC, Auteur ; Myriam GUILLEMOT-SILENKO, Auteur ; Isabelle LEJAS, AuteurPour faire face à l'artificialisation des terres agricoles, des outils existent. Dans le Finistère, des agriculteurs, également élus municipaux, se forment auprès de la Chambre d'Agriculture afin de mieux prendre en compte le foncier agricole dans la réalisation de documents d'urbanisme sur leur territoire. L'élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale sur l'agglomération de la Rochelle, un travail de concertation avec les agriculteurs, a permis de préserver des espaces agricoles, même si les souhaits des élus locaux diffèrent parfois des contraintes agricoles locales. En Ille-et-Vilaine, le Conseil général a conventionné avec la SAFER afin de mettre en réserve 23 hectares de terres agricoles sur la commune de Bruz, et ce afin d'installer des maraîchers en agriculture biologique pour faire face à la hausse de la demande de produits issus de l'agriculture périurbaine. Malgré l'existence de documents d'urbanisme censés modérer la consommation d'espace agricole, l'équivalent de un département français tous les 10 ans est artificialisé. C'est pourquoi la nouvelle loi de modernisation agricole prévoit de créer un observatoire de la consommation de l'espace agricole et la mise en place d'une taxe sur les plus-values des terres devenues constructibles.
Dossier : Le pastoralisme en zones humides : L'expérience sur les marais Charentais et Poitevin
Didier NAUDON, Auteur ; Eric KERNEÏS, Auteur ; Sébastien MERIAULes Rencontres Nationales 2008, organisées par l'Association Française de Pastoralisme, se sont tenues fin juin 2008 sur le littoral atlantique avec un thème nouveau pour l'association : "Le pastoralisme en zone humide, dans un partenariat avec le Parc Interrégional du Marais Poitevin et le Forum des Marais Atlantiques". Elles ont été l'occasion de rencontres et d'échanges entre les membres de l'association, les acteurs locaux, éleveurs, chercheurs, enseignants et techniciens publics et associatifs. Après une exposition des modes d'utilisation existant dans un passé proche, les visites se sont tournées vers les enjeux actuels des marais et les nouvelles et diverses formes d'utilisation, illustration de pratiques pastorales en zones particulièrement difficiles. Une volonté de recomposition des patrimoines paysagers et biologiques exceptionnels s'est dégagée de ces rencontres, ceci dans le cadre d'activités économiques et sociales, mais aussi par la contractualisation qui permettrait de mettre en place une gestion durable grâce à des mesures incitatives. Ce dossier se compose d'articles choisis parmi les interventions de ces journées, d'autres textes seront développés dans des numéros suivants de la revue. Sont présentés ici les articles intitulés : - Le forum des Marais Atlantiques : Une structure de dialogue et d'initiative à l'échelle des enjeux des zones humides atlantiques ; - Les marais agricoles de Charente Maritime ; - Les prairies permanentes des Marais Atlantiques ; - Les marais communaux du Marais Poitevin ; - La gestion conservatoire d'un marais par la LPO dans la commune d'Yves.
Actualité et modernité du pastoralisme
Les différents acteurs du pastoralisme, bien qu'ils doivent se confronter à des enjeux souvent contrastés, peuvent se retrouver autour de grandes thématiques : la reconnaissance de l'homme comme "producteur d'écosystèmes" ; une confrontation de ces activités d'élevage avec les autres usagers de l'espace ainsi que l'ensemble de la société, son économie et ses territoires ; une problématique d'innovations techniques adaptées à des systèmes marqués par la mobilité, etc.
Les enjeux du pastoralisme au Nord et au Sud
Cet article a été rédigé à partir des travaux du séminaire régional Rhône-Alpes qui a eu lieu au lycée agricole de la Côte Saint André. Ce séminaire réunissait des enseignants, des élèves et étudiants, des O.N.G. et des professionnels du pastoralisme. Face au "toujours plus" du système mondial de production, l'étude des sociétés d'éleveurs peut fournir des pistes d'action pastorale durable sur la gestion des ressources naturelles, ce qui constitue aussi une garantie de paix entre populations humaines, mais aussi des pistes pour une meilleure entente sociale. Explications.
Le cycle des travaux en forêt
Par cet article, l'auteur souhaite faire partager l'expérience et les connaissances qu'il a acquises dans le domaine forestier, au bénéfice de ceux qui, agriculteurs ou non, ont sous leur responsabilité un morceau de forêt. Après avoir décrit l'aménagement du domaine forestier, il propose les différents travaux à effectuer durant toute l'année. La gestion d'une forêt demande de l'observation, de la réflexion, de la patience et aussi une grande sensibilité.
Gérer haies et bocage avec les plans de gestion des haies
Le Réseau Agriculture Durable (RAD) a publié ce quatrième cahier technique consacré à la gestion des haies. Le but de ce cahier est d'offrir des repères de base que chacun pourra enrichir grâce à de nombreux contacts et publications. Plutôt que d'imposer un "étalonnage standard" de la haie, les auteurs ont souhaité permettre au lecteur d'introduire sa propre vision du bocage, laquelle dépend fortement des objectifs poursuivis (recherche de bois d'oeuvre, de confort pour le bétail, de bois de chauffage, d'habitat pour la faune, d'amélioration de son cadre de vie).
Pelouses calcaires des Causses et pastoralisme
Les grands plateaux calcaires du sud du Massif Central, les Causses, constituent des paysages à la fois prenants par leur beauté et remarquables par leur diversité biologique. Pourtant, la déprise agricole menace cet héritage sculpté par des siècles de pastoralisme. Le Parc National des Cévennes tente d'enrayer ce phénomène grâce à un système original de soutien à l'agriculture. L'objectif fixé est d'aider la valorisation locale des productions agricoles sous réserve qu'elles concourent à la bonne gestion de l'espace et à la prise en compte des enjeux environnementaux dont le Parc est garant sur son territoire. L'idée consiste à développer une gamme de produits labellisés sous l'appellation "Authentiques du Parc National des Cévennes".
Les pelouses sèches resteront-elles archisèches encore longtemps ?
Résultat de pratiques ancestrales, les pelouses sèches des coteaux et des Causses sont des créations humaines car les moindres espaces valorisables après leur déboisement étaient naguère fauchés, pâturés ou entretenus. Une certaine diversité biologique, propre aux espaces ouverts s'est donc développée avec la régression des bois et de leurs richesses spécifiques. Mais ce phénomène bénéfique s'est arrêté le jour où l'on a abandonné les milieux les plus pauvres et difficilement valorisables pour ne plus se focaliser que sur les terres les plus fertiles afin d'améliorer les rendements agricoles. Aujourd'hui, les terres agricoles abandonnées partent à la friche, les terrains nus sont la proie d'une vive colonisation et les pelouses sèches sans entretien s'embroussaillent. Contrairement à bien des idées reçues, c'est l'évolution spontanée des écosystèmes, autrefois stabilisés par l'Homme, qui menace les coteaux calcaires. Cet article ouvre une réflexion quant au devenir des pelouses sèches et leur conservation. Doit-on les laisser évoluer vers une nature sauvage non maîtrisée par l'Homme, ou bien les préserver par une gestion coûteuse ?
Les fonctions de l'agriculture : La tardive redécouverte de la multifonctinnalité
"Assumées naturellement par les paysans depuis toujours les tâches d'entretien du paysage, de lien social, de production d'aliments de qualité, ont peu à peu cédé la place à une hyperspécialisation, à une dégradation des haies et du paysage, à la pollution, à un abandon des campagnes... Pour retrouver ces fonctions d'antan, il semble nécessaire de rémunérer ces ""nouvelles"" anciennes tâches; c'est aussi un artifice pour contourner les régles de l'OMC qui interdisent de subventionner les prix à la production... Au passage, l'auteur rappelle que les CTE permettront de redistribuer 2 milliards de francs, sur un total d'aides à l'agriculture productive de 75 milliards!"
Habitat management for crop production
"Robert Haward fait le point sur les principes de gestion de l'habitat et sur les pratiques qui amélioreraient la productivité. Interventions : - Comprendre les interactions entre habitat, culture, nuisibles et ennemis naturels (Dr. Verkerk R., du département de biologie à l'""Imperial College of Science Technology and Medicine""), - Modifier l'habitat pour attirer les ennemis naturels, en vergers (Dr. Solomon M. du ""Horticulture Research International""), - Les accotements de champs en tant que refuges pour les prédateurs (Marshall J., responsable du département agriculture biologique à l'""Institute of Arable Crop Research's Long Ashton site"")."
L'agri-environnement protégé par les éleveurs
En Ecosse, l'alliance de l'agriculture et de l'environnement s'est traduit par deux programmes environnementaux en 1987 et 1997. Leur objectif : préserver et améliorer les paysages et la biodiversité avec, en toile de fond, la volonté de soutenir l'agriculture et mettre en oeuvre Natura 2000. Dans le cadre de la réflexion sur la gestion de l'espace et la production d'agneau de qualité en Rhône-Alpes, un groupe d'éleveurs et de techniciens est parti à la rencontre de ces expériences écossaises.
Les gestion des espaces naturels sensibles - fonctionnement et perspectives
Depuis une quinzaine d'années sont apparues des expériences de restauration et d'entretien des espaces naturels par des animaux domestiques. L'importance croissante des acteurs à l'origine de ces démarches et le succès de leurs expériences interpellent l'INRA et sa Mission Environnement-Société. La gestion par les animaux domestiques est un phénomène complexe qui méritait un travail d'exploration. Des enquêtes ont été réalisées sur différents sites gérés par le pâturage. L'objectif était double : étudier leur fontionnement et identifier les problématiques nouvelles générées par ces expériences.
Elevage, Espace et Environnement - Gestion des territoires ruraux sensibles
L'un des enjeux majeurs, dans les régions européennes de moyenne montagne où l'évolution générale du contexte rural fragilise les espaces, est de mettre au point des systèmes de gestion durable des surfaces et des troupeaux qui permettent d'aboutir à de nouveaux équilibres acceptables pour tous, dans le cadre d'une utilisation plus extensive de ces espaces herbagers. L'objectif du colloque organisé par l'INRA, "Elevage, Espace et Environnement", était double : - faire le point de l'état des connaissances et des recherches en cours sur certaines relations entre les herbivores et leur environnement en élevage extensif, plus particulièrement sur leurs interactions avec la végétation herbacée ; - et promouvoir les échanges entre les différentes disciplines de recherche, afin qu'elles concourent à dégager à terme des solutions durables de gestion des systèmes écologiques et des exploitations herbagères, conciliant finalités zootechniques et environnementales de l'élevage allaitant.
Elever le lieu
Jacky et Odile Lecointe sont installés depuis une vingtaine d'années sur une petite ferme abandonnée à une trentaine de km de Montauban, dans les côteaux du Quercy au relief vallonné. N'étant pas originaires de la région, ils ont trouvé la ferme un peu par hasard lors de leur recherche pour faire un "retour à la terre". Visite de la ferme.
Eleveurs et chercheurs face aux broussailles
"En France, depuis 1970, les surfaces en herbe ont perdu 3,5 millions d'ha et les surfaces embroussaillées en ont gagné 6,5 millions. Les mesures agri-environnementales dites de ""redéploiement pastoral"" avaient pour but d'ouvrir ces espaces embroussaillés par le pâturage de ruminants. Seulement, sur de tels pâturages, un calcul précis de ration alimentaire est irréalisable et les plantes présentes n'ont pas de valeur référencée dans les tables d'alimentation. Les éleveurs et chercheurs se trouvent donc face à la broussaille dans une situation d'expérimentateurs. De nouvelles modalités techniques en élevage sont à découvrir pour évaluer et valoriser les ressources pastorales, et maintenir ainsi le milieu ouvert."
Génie écologique appliqué à la gestion de l'espace : des outils techniques juridiques et méthodologiques illustrés par des cas concrets - Actes de stages
Le génie écologique, c'est l'art de gérer la biodynamie des biocénoses. Mais encore ? C'est une construction de savoirs autour de la gestion d'espaces abandonnés par l'agriculture ou le pastoralisme, la restauration de systèmes écologiques dégradés dans des milieux en permanente évolution et considérés dans toutes leurs composantes... Vaste sujet donc, au programme du BTSA GPN (Breuvet de technicien supérieur agricole, option gestion et protection de la nature). Devant l'ampleur du sujet, des enseignants se sont regroupés et ont fait appel à un ensemble d'intervenants spécialistes du sujet afin de construire, par le biais d'une série de cinq stages, un programme de formation. Ce sont les actes de ces stages qui sont publiés, classés en trois grandes parties : - connaître les espaces naturels : quelques méthodes et exemples ; - gérer les espaces naturels ; - des exemples de génie écologique.
Des haies manipulées
Le rôle de l'environnement dans la protection des cultures a été remarqué de longue date. Son utilisation intentionnelle ou sa manipulation en vue d'augmenter les populations auxiliaires s'inscrit dans une évolution des conceptions de lutte contre les organismes nuisibles vers la lutte et la protection intégrée. C'est dans ce cadre qu'une équipe de l'INRA a cherché à renforcer les populations d'une certaine gamme d'entomophages s'attaquant au psylle du poirier, tout en limitant les interactions préjudiciables, et grâce à un assortiment végétal restreint et correctement choisi.
Lutter contre la déprise
"Il semble bien, à écouter le discours ambiant, que l'entretien de l'espace fait ou fera partie du métier de l'agriculteur. Dans les zones les plus difficiles, principalement en montagne, des opérations concertées ont permis de mettre en place des contrats d'entretien qui pourraient bien préfigurer les futurs ""contrats territoriaux d'exploitation"". Où l'agriculteur retrouve, sans abandonner la production, des missions dont il s'était peu à peu détourné au nom de la professionnalisation d'un métier."
Monastère de Solan : une gestion écologique de la forêt
Le monastère et son domaine sont situés dans le nord du Gard ; le jardin, le verger, les vignes et le poulailler sont menés selon les principes de l'agriculture biologique, mais c'est sans doute dans la gestion de sa forêt que le domaine vit son expérience la plus originale. Comment remettre en état une forêt rasée et abandonnée depuis 1920 ? Au travail mécanisé, lourd, coûteux mais subventionné proposé par la Direction Départementale de la Forêt, les soeurs ont préféré le programme de travail manuel et réfléchi, qui respecte les espèces végétales, le terrain et le paysage, de Pascal Menon, animateur de l'association Forêt des hommes et bûcheron professionnel.
Le Plan d'action français pour les zones humides : premier bilan
Le Gouvernement a élaboré, en 1995, un Plan d'action français pour les zones humides. Après deux années de mise en place, voici une évaluation des actions entreprises, avec un rappel des différents articles du plan.
Plan de développement durable : résultat maintenu chez Alain Huet
Bilan chez Alain Huet, agriculteur dans le Perche, 3 ans après la signature d'un plan de développement durable (PDD).
La plantation des haies et l'amélioration de leur valeur biologique
G. MULHAUSER ; SRVA 1998Les haies sont un des éléments-clés de la compensation écologique. Dans certains paysages, il y aura parfois lieu de les recréer. Ce dossier met le doigt sur les trucs auxquels il faut penser lors d'une plantation et sur son entretien par des idées d'augmentation de la richesse biologique. - Les conditions pour le choix d'une station et du type de haie, - à quoi penser avant la plantation d'une haie, - la plantation, - l'amélioration de la valeur écologique d'une haie.
Quand statistique et sociologie redessinent le rural
Baisse sans précédent des actifs agricoles dans un milieu rural qui se recompose et entame une certaine renaissance. Une société française qui aime toujours plus la campagne mais qui souhaite, sans remettre en cause les aides à l'agriculture, que les paysages, auxquels elle tient, soient préservés. Un ministre de l'agriculture qui propose un cadre contractuel aux agriculteurs afin de formaliser les demandes de la société en terme de qualité, d'environnement, de sécurité. Enfin, une production intellectuelle foisonnante sur ce rural en recomposition que vous vivez tous les jours. Chiffres et déclarations.
Reconquête de l'espace rural : la revanche des campagnes
Comme il y a urgence, l'avenir du monde rural est naturellement l'une des composantes majeures de la réforme de la Pac. Et toutes les politiques européennes et nationales vont dans le même sens !
Des agdal et des mouflons
Protection des ressources et (ou) développement rural dans le parc naturel du Haut Atlas Oriental (Maroc). . Un parc dans une montagne densément peuplée et fortement exploitée . La gestion du parc et les problèmes actuels.
L'agriculture dans l'espace périurbain : des anciennes aux nouvelles fonctions
Etat des lieux des recherches en cours sur la question de l'agriculture périurbaine. (Actes de l'Atelier de Recherches - 10 et 11 Mai 1995 - Bergerie Nationale de Rambouillet).
Agriculture et environnement : comment les agriculteurs relèvent le défi
Les sujets de ce dossier : . Directives nitrates : l'agriculture devra rendre des comptes . Contamination des eaux : produits phytosanitaires : la pression s'accentue . Déjections animales : une année décisive pour les zones d'excédents structurels . Effluents d'élevages laitiers : traiter les eaux souillées au lieu de les stocker . Qualité de l'air : piéger l'ammoniac à la source . Pollution par les pesticides : l'air aussi ? . Indre : des céréaliers embellissent la plaine . En Indre-et-Loire : des céréaliers misent sur l'agrienvironnement . Bonus pour des céréales plus propres . Tentative de valorisation en Champagne : les écoproduits en avance sur leur temps . Viande : lorsque la race véhicule le naturel . Bâtiments : composer sans juxtaposer . Bâtiments d'élevage : retour à l'âge du bois . PACA : sauvegarder tout un site . Midi-Pyrénées : le paysage, indicateur de la déprise . Développement durable : conjuguer économie et protection de la nature . A l'étranger : Pays-Bas, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie
Agriculture et environnement : les indicateurs
Ce document propose un premier groupe d'indicateurs permettant de suivre les relations entre agriculture et environnement. Il dresse un bilan de l'état des ressources et des milieux affectés par l'agriculture. Il quantifie les pressions exercées par cette activité et fait un suivi des réponses correctives mises en oeuvre. Il souligne également les effets externes positifs de l'agriculture sur l'environnement et l'espace rural.
Agriculture et environnement : du mariage blanc au mariage de raison ? Introduction au débat.
De la Commision Européenne aux cellules prospectives des ministères, du lobbyiste bruxelloison aux techniciens d'OPA, du montado portugais aux polders néerlandais, elle est dans toutes les têtes. On essaie de se la représenter, d'en imaginer les contours : c'est la "conditionnalité" environnementale des soutiens publics à l'agriculture, généralement admise comme l'un des axes les plus vraisemblables de la réforme de la PAC pour 1999.
La biodiversité / 2 : sauvegarder
Nous avons tous un rôle à jouer dans la conservation de la biodiversité, garante de notre survie et de notre identité culturelle. Quelles sont les conventions et types de sauvegarde ? Comment y participer ? Quelques éléments de réponse.
La "biodiversité", nouvel enjeu des céréaliers
Des beaucerons parient sur une agriculture plus respectueuse de l'environnement. La plantation de haies en est un élément spectaculaire. Exemple : Etienne Pelard, qui exploite 200 ha (divisés en 2 blocs de 120 et 80 ha), a entièrement remodelé son parcellaire. Il a constitué des ensembles d'une vingtaine d'ha, délimités par des haies de 6 m de large, elles-mêmes bordées de part et d'autre de bandes enherbées de 10 m ; ajouté à cela une modification du système d'exploitation : rotation allongée, introduction de cultures comme le colza, labour supprimé au profit du travail superficiel. Les résultats sont déjà significatifs au niveau environnemental (qualité des paysages, limitation de la pollution et des risques d'érosion, augmentation des espèces et du nombre d'indicateurs de la biodiversité - gibier, oiseaux, carabidés prédateurs des nuisibles de l'agriculture... Avec deux années de recul, ces agriculteurs peuvent déjà affirmer qu'il est possible de concilier performances et qualité de vie.
Les brise-vent
Le vent exerce une influence néfaste sur le sol, les plantes et les animaux (facteur d'érosion ; blessures et cassures aux plantes ; renforcement de l'action du froid, d'où entrave à la formation du fruit ; ralentissement ou arrêt de la photosynthèse en cas de manque d'eau pour l'évapotranspiration ; facteur de maladies en élevage...). Un brise-vent réduit l'influence du vent et ses conséquences. Etude du fonctionnement, de la fonction, des propriétés, des espèces de brise-vent, ainsi que des applications particulières et des paramètres caractéristiques déterminant le choix.
Les combats des parcours
Les terres de parcours reprennent actuellement de la valeur. Elles sont reconnues comme un environnement de qualité qui, à ce titre, doit être préservé et entretenu. Les éleveurs, quant à eux, lorsqu'ils cherchent à désintensifier, y redécouvrent des ressources alimentaires à bon marché. Des chercheurs de l'INRA situent ici les différents usages des parcours, selon les époques et les systèmes d'élevage. Un parcours instructif !
Elevage ovin et valorisation des territoires pastoraux - Dix exemples de systèmes d'exploitation des régions du Sud
Ces exemples ont été élaborés à partir des suivis réalisés dans le cadre des réseaux d'élevage pour le conseil et la perspective. Ils montrent la capacité d'allier des pratiques souvent innovantes, tirant parti de l'hétérogénéité des ressources disponibles et des objectifs de production élevés tant en volume qu'en qualité. Ils permettent de guider des éleveurs qui souhaitent s'engager dans des objectifs similaires de production et de valorisation territoriales, en particulier dans le cadre des opérations locales agri-environnementales ou des programmes locaux d'aménagement concerté.
Gérer la friche : Tome 1 - des fruits dans la friche, cueillir la friche
Dans les régions de montagne, et parfois de plaine, les friches gagnent du terrain, faute d'agriculteurs. Espaces généralement peu productifs, elles recèlent cependant de nombreuses ressources. On y cueille baies, légumes, aromates et salades sauvages. On peut y greffer sur toutes sortes d'arbres et d'arbustes spontanés la plupart des espèces fruitières. Ce tome explique comment conduire une friche pour y favoriser la cueillette des plantes sauvages et y mettre en place une production extensive de fruits.
L'histoire des paysages cultivés européens
Qu'est-ce qui rend un paysage harmonieux ? Comment se sont formés nos paysages traditionnels qui disparaissent sous nos yeux ? Manfred Klett esquisse une histoire des paysages cultivés, pour trouver des critères pour le façonnement du paysage en agriculture bio-dynamique.
Occupation du territoire : par leur activité économique, ils refusent la friche
Dans les zones difficiles, la présence d'une agriculture viable reste la meilleure garantie du bon entretien de l'espace rural.
Pastoralisme. Provence : des actions concertées
Pour les ovins, bovins et caprins, le recours aux surfaces pastorales s'inscrit dans la tradition. Mais, depuis quinze ans, les systèmes se rénovent pour aménager et gérer les espaces naturels avec, notamment, l'aide du Cerpam. L'exemple en est fourni par trois itinéraires techniques.
Pâturages et parcours
Une étude sur les stratégies de production et l'utilisation du pâturage dans les exploitations caprines de la Drôme a permis de mieux cerner la place du pâturage dans les systèmes d'exploitation, ainsi que les difficultés rencontrées par les éleveurs.
Pays-Bas : les bons résultats récompensés
Ils comptent les minéraux et sont récompensés en cas de bons résultats. Une nouvelle approche pour aborder les problèmes environnementaux.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : l'élevage ovin omniprésent
Elevage des grands espaces, la production ovine de PACA dispose d'un marché régional important et joue la carte du pastoralisme dans l'entretien du territoire avec des systèmes d'élevage diversifiés et très extensifs. Panorama d'une région dynamique.
La race ovine "Landes de Bretagne" et le Lycée Agricole de Kerplouz-Auray (56)
Les étudiants en BTS "Gestion et Protection de la Nature" du Lycée Agricole et Horticole Privé de Kerplouz travaillent à constituer et à mettre en oeuvre un projet de gestion qualitative des espaces naturels qui doit correspondre à la mise en valeur écologique, économique et culturelle, par une gestion intégrée. La mise en place d'un pâturage est souvent la solution envisagée : . dans les Marais de Sené (site écologique primordial et classé Réserve Naturelle), pour réguler l'évolution arbustive des berges . à Carnac, pour assurer la renaissance des menhirs sur un site archéologique et culturel inestimable, par un retour à une végétation de type lande basse. Sur ces deux sites, le choix s'est porté vers un pâturage ovin assuré par une race rustique relique : le Landes de Bretagne. La réussite de cette gestion des espaces suppose un impact suffisant des moutons sur le milieu, ainsi que leur survie. C'est le travail novateur de trois étudiants - pour la connaissance et la renaissance d'une race ovine relique dans un objectif écologique - qui est présenté ici.
Région Centre : au coeur de la bio
La région Centre compte aujourd'hui 152 producteurs biologiques sur une superficie d'environ 5 500 hectares (dont 1 360 ha en conversion). Elle représente environ 6 % de la SAU biologique nationale. Chaque année, une quinzaine d'agriculteurs convertissent 650 ha à l'agriculture biologique. Par son terroir et ses ressources humaines, l'agriculture biologique régionale possède un bon potentiel de développement. L'organisation de ses filières et l'acquisition de références technico-économiques encouragnet ce développement.
Rhône-Alpes : un pastoralisme multiple
Le pastoralisme a de multiples facettes en Rhône-Alpes. En Savoie, il est à l'image de son important troupeau laitier. L'Ardèche, elle, se caractérise par une utilisation individuelle de son domaine pastoral... Ces différences se sont accentuées ces dernières années. Et le domaine pastoral s'est diversifié à travers ses activités humaines.
Royaume-Uni : des agriculteurs volontaires pour l'eau
"FWAG (Farming and Wildlife Advisory Group - ""Groupe de Conseils en Agriculture et Vie sauvage"") travaille depuis près de trente ans à conserver la nature, le paysage, l'architecture et l'histoire du travail humain sur les exploitations. C'est une organisation conduite par des agriculteurs regroupés en soixante cinq groupes locaux répartis sur tout le Royaume-Uni. Mille agriculteurs environ travaillent avec 75 ""conseillers en conservation de fermes"". (Cette année, les conseillers de Fwag visiteront plus de six mille fermes). Cette approche de Fwag, basée sur le volontariat, consiste à raisonner la préservation de l'environnement sur la totalité de la ferme. Elle assure des améliorations graduelles plutôt qu'une solution immédiate à tous les problèmes, et elle porte aujourd'hui ses fruits."
Valorisation économique des herbivores domestiques rustiques élevés dans des espaces naturels d'intérêt écologique, floristique ou faunistique
"Les espaces protégés ont acquis récemment un réel savoir-faire dans la gestion des espaces sensibles par les herbivores domestiques. L'enquête proposée dans ce premier cahier technique s'intéresse à un aspect jusqu'alors moins développé : la dimension économique. Elle montre que les espaces protégés prioritaires de troupeaux n'ont jusqu'à présent que très peu développé des stratégies de commercialisation de leurs animaux. Les principales transactions en cours concernent la vente d'animaux entre sites protégés et autres réseaux de connaissances. Ce marché, au départ porteur, s'essouffle au point que certains gestionnaires envisagent de restreindre voire d'arrêter la reproduction de leurs troupeaux. Peut-on vraiment envisager un système pastoral qui ne produise plus de jeunes animaux ? Un tel choix ne risquerait-il pas de compromettre toute collaboration future avec les autres gestionnaires de l'espace que sont les agriculteurs ? En effet, comment ceux-ci pourraient-ils reconnaître et s'approprier un mode de gestion pastorale sans valorisation économique et sans reproduction animale ? Les espaces protégés doivent pouvoir s'appuyer sur des expériences reproductibles connectées aux réalités économiques. Plutôt que de créer un fossé entre le monde de l'environnement et le monde agricole, il est nécessaire d'encourager une collaboration entre les différenrs acteurs de l'aménagement du territoire. L'ensemble de ces enjeux est important pour le réseau E.S.P.A.C.E. qui, outre la production de références sur l'""écopastoralisme"", s'est donné pour mission de promouvoir des modes de gestion des espaces sensibles respectant les équilibres environnementaux et socio-économiques. L'excellent travail d'enquête de ce numéro 1 réalisé par Karine Veron (élève ingénieur à l'INA de Paris-Grignon) nous livre une mine d'informations sur ce sujet. "
Accueillir et vivre du mouton
Eleveur ovin dans le Vercors, Pierre Salazard développe également une activité d'hébergement en gîte d'étape. Disponibilité, qualité d'accueil, confort et authenticité sont pour lui les clés de la réussite.
L'agriculture biologique : une agriculture durable ?
L'agriculture biologique et, à condition de renforcer leurs normes environnementales, les agricultures de qualité, peuvent contribuer à définir les nouvelles fonctions de l'agriculture et révéler ce que pourrait être une agriculture durable. En 1994, un Séminaire de droit comparé - organisé par le CRIDEAU-CNRS sous la direction de Michel Prieur - réunissait à Limoges des rapporteurs de divers pays européens, ainsi que des spécialistes français issus du monde agricole ou agro-alimentaire. Dans une approche très ouverte, cette rencontre a permis d'apprécier la croissance inégale de l'agriculture biologique selon les Etats, l'évolution d'autres agricultures de qualité vers la protection de l'environnement, les difficultés d'application d'une réglementation communautaire sur l'agriculture biologique encore incomplète, sans omettre les incidences sur l'aménagement rural ou urbain (mesures agri-environnementales, jardins familiaux). Au-delà des contradictions inévitables, des pratiques et normes diversifiées, c'est un nouveau défi qui est aujourd'hui lancé à l'agriculture confrontée à un développement inquiétant des nuisances alimentaires : produire en respectant l'environnement biologique pour une alimentation saine.
Agroforesterie et culture biologique des épices à Mayotte
Le paysan traditionnel mahorais est l'héritier direct de l'histoire de ses ancêtres. Il pratique une agriculture itinérante sur brûlis, et il met en oeuvre, sans le savoir, une méthode se rapprochant de la culture biologique. Mais les rendements sont faibles et la valorisation de ces produits sur le marché quasi inexistante. Le Lycée agroforestier de Coconi a donc décidé de mettre en place des parcelles bio d'expérimentation pour optimiser les systèmes de cultures. Après 4 ans, où en est-on ?
Améliorer les prairies : diagnostic et méthodes
Dossier en 5 volets : . Améliorer les prairies pérennes : Maîtriser la production d'une prairie pérenne non assolée et l'adapter aux besoins du troupeau nécessite de mieux la conduire, l'entretenir. Encore faut-il intervenir progressivement et à moindre frais avec une alternative : préserver ou reconstituer. . Un diagnostic nécessaire : Un historique de la parcelle et une observation précise de ses caractéristiques (sol, flore, situation et aspect général) permettent d'établir un bilan et d'apprécier sur quels points devra s'appuyer l'action d'amélioration. . Rénover ou améliorer progressivement : Les données recueillies sur l'état de la parcelle et sur son historique doivent aider à prendre une décision. Une fiche aide à choisir entre amélioration et rénovation, et à définir la méthode utilisée. . Comment améliorer ou rénover : les méthodes : Utilisées seules ou coordonnées les unes derrière les autres, les méthodes d'amélioration de la prairie ou visant à sa rénovation sont nombreuses. . Valorisation des prairies naturelles et entretien de l'espace : Reportage en Ariège : Pour Gérard Pons, éleveur à Villargein, l'autonomie alimentaire de son élevage implique à la fois de bien valoriser certaines parcelles et d'utiliser en pacage de grands espaces qu'il contribue ainsi à entretenir.
La clôture des petits et grands espaces
En provenance des pays aux élevages particulièrement extensifs, la clôture High Tensile à fils lisses fait peu à peu son apparition en France. Témoignage dans un élevage de 900 brebis en Auvergne.
Concilier extensification et performances animales
Désintensifier en région Centre ou Centre Ouest tout en maintenant le revenu : les essais menés à la station expérimentale du Mourier montrent que le pari est possible, à condition de bien piloter la gestion des surfaces et celle du troupeau.
Extensification chez les herbivores
Extensifier : pourquoi ? comment ? Quelles recherches pour l'extensification ? (Dossier réalisé par Michel Journet - Directeur de Recherche à l'INRA).
Fertilité du milieu et stratégies paysannes sous les tropiques humides
Actes du Séminaire 13-17 Novembre 1995 - Montpellier. Le point sur la fertilité des zones tropicales humides, à la lumière des progrès réalisés par la recherche et des problèmes rencontrés par les sociétés rurales. Trois axes majeurs structurent ce séminaire : le bilan des apports des disciplines concernant la fertilité, la réalisation de synthèses par type de culture ou de système de culture et, en contrepoint des deux perspectives précédentes, l'analyse d'études de cas qui présentent la fertilité et ses problématiques diverses.
Du fromage biologique en Savoie
Depuis 1990, la coopérative laitière de Yenne (Savoie) a lancé une filière de diversification : la fabrication de fromages avec des laits produits en agriculture biologique.
Guide pastoral des espaces naturels du Sud-Est de la France
Les espaces naturels sont abordés ici à la fois en termes de milieux scientifiquement identifiés, de ressources pour l'élevage mais aussi pour d'autres activités (forêt, chasse...), et de richesses écologiques à préserver. Et au-delà de l'observation, ce sont bien des pratiques qui sont proposées pour tirer le meilleur parti de ces espaces naturels, tout en les respectant et même en les protégeant.
Guide pratique des projets environnement
Souvent précis, réalistes, basés sur des actions concrètes et des problèmes bien réels, les projets environnement qui fleurissent dans la région Languedoc-Roussillon expriment à la fois la richesse et la diversité de ses territoires, la permanence des problèmes d'environnement et la volonté de trouver des solutions. Ce guide régional met en avant la diversification étonnante et le développement qualitatif des projets de jeunes qui se mobilisent pour agir localement pour l'environnement. Historique, dispositif et valorisation, liste des 82 projets ; fiches techniques de ces projets avec bilans.
Des haies qui aiment prendre le temps
Vous avez peut-être choisi de renouveler votre haie... ou d'en créer une. Prévoyez dès à présent les travaux de taille, d'élagage, d'élimination de déchets verts qui vous attendent et, tout bien considéré, choisissez de préférence des essences qui poussent lentement.
L'hiver en parcours
La ferme expérimentale de Carmejane, dans les Alpes de Haute-Provence, expérimente depuis deux ans un système tirant parti au maximum des ressources pastorales en intégrant un pâturage hivernal des parcours par le troupeau. Résultats technico-économiques de cette expérimentation.
Note sur la situation des relations agriculture-environnement en Belgique
La prise en compte de l'environnement, en ce qui concerne l'agriculture, est fortement marquée par la différenciation de l'espace national : d'une part les structures agricoles (systèmes de production, organisation) sont très différentes d'une région à l'autre et, d'autre part, la fédéralisation de l'Etat belge se traduit par un immobilisme politique (concernant cette question) aussi longtemps que l'agriculture reste régie au niveau fédéral, et par une forte différenciation des politiques dès que l'agriculture est partiellement dévolue aux régions. En un mot, la prise en compte de l'environnement est conditionnée par la manière dont les disparités socio-économiques se reflètent dans les structures politiques et la concurrence entre régions.
La participation des agriculteurs à l'amélioration du paysage : résultats d'une enquête auprès d'agriculteurs en Loire-Atlantique
Parties prenantes du système de production, les haies contribuent à créer le paysage de bocage. Elles constituent, à ce titre, un bien public qui intéresse l'ensemble des citoyens. Aujourd'hui, les consommateurs expriment de plus en plus souvent leurs attentes et leur sensibilité paysagères. Le laboratoire d'Etudes et de Recherche économiques de l'INRA de Nantes a mené, en 1994, la première évaluation contingente des paysages agricoles réalisée en France. Ce travail a consisté à mesurer le consentement à payer des ménages pour l'amélioration du paysage de bocage de Loire-Atlantique, à partir d'une enquête réalisée auprès de 700 ménages (Colson et Stenger, 1995). Interrogés sur la qualité du paysage de bocage, plus de 80 % des ménages regrettent que celui-ci (leur paysage préféré) se dégrade. Ils estiment que sa restauration est nécessaire et proposent de participer à son financement.
Paysans et paysages : vers une gestion décentralisée
L'extrême richesse des paysages français, souvent citée comme un des atouts principaux du pays en matière de tourisme, est liée, autant qu'à des facteurs naturels, à la façon dont les agriculteurs ont sculpté, à l'échelle du temps historique, des pays si divers, pour en retirer leur subsistance : l'idée semble désormais admise. Au moment où la prise de conscience de l'environnement progresse, la question du devenir de ces paysages, déjà soumis à la pression de l'uniformisation et de leur entretien, se pose de plus en plus fréquemment.
Plans de développement durable - Une expérience innovante pour une agriculture dynamique, partenaire de la nature et ouverte sur la société
ANDA ; CNASEA ; FAFEA ; ADASEA ; UNION EUROPEENNE ; CHAMBRES D'AGRICULTURE | PARIS : MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT | 1996Durant deux ans et dès 1992, 1200 agriculteurs volontaires - répartis dans 59 petites régions - se sont engagés dans une réflexion sur l'avenir de leur système d'exploitation : "comment améliorer nos revenus, nos conditions de travail, nos conditions de vie, et comment répondre en même temps aux enjeux de notre époque en assurant conjointement les trois fonctions de : - producteurs - gestionnaires de l'environnement - acteurs du monde rural ? " Recherche de cohérence entre ces trois fonctions, approche globale reliant les problèmes de l'exploitation à ceux de la petite région, démarche fondée sur le partenariat, constituent ensemble la principale caractéristique des plans de développement durable. Au vu des premiers contrats signés entre les agriculteurs, l'Etat et les autres partenaires concernés par ces projets, apparaît une nouvelle conception de la performance. Elle consiste tout à la fois à utiliser, sans user, la diversité des atouts naturels de chaque exploitation, à accroître la qualité et pas seulement à augmenter la quantité, à répondre aux demandes propres à chaque territoire dans une logique de diversification des activités. Pour favoriser ce débat, cette plaquette présente à la discussion les principes qui ont sous-tendu les réflexions des agriculteurs, les méthodes de travail utilisées ainsi que des exemples de premières réalisations.
Le poirier des Antilles
. Présentation générale : classification, description, localisation . Exigences écologiques : endurance et souplesse écologique exceptionnelles . Qualités du bois : autant esthétiques que mécaniques (utilisé en ameublement, ébénisterie, comme charbon de bois...) . Sauvetage et amélioration génétique (programme d'amélioration génétique mené par l'INRA et l'ONF) . Propagation : voie sexuée, voie végétative, bouturage, greffage . Production : reboisement en forêt de protection (forêt sèche et forêt semi-humide) ; croissance ; sylviculture ; parasites et maladies . Potentialités : pourrait être testé dans d'autres régions du monde pour des reboisements de production et dans les projets de protection et restauration des sols.
Les politiques de développement rural - des années de croissance au temps d'incertitude
Nourri d'expériences autant que de recherches, ce livre propose un cadrage historique et institutionnel à tous ceux qui s'intéressent à l'évolution des territoires ruraux. Ouvrage de synthèse pour l'action, il voudrait démêler les multiples outils administratifs, les pratiques publiques qu'affronte toute initiative en remontant aux contextes socio-économiques, aux stratégies politiques qui les ont suscités et peu à peu modifiés. Comment est-on passé d'une politique centralisée de modernisation agricole à des politiques toujours plus variées dans leurs sources (Union européenne, Etat, Régions, Départements) et dans leurs objectifs, à mesure que les espaces ruraux ne cessent de se différencier ? Cette édition 1996 reprend les acquis d'une analyse qui s'arrêtait en 1989, mais elle entend prendre la mesure de la signification des mutations aussi radicales qu'accélérées qu'ont connues les activités agricoles, les espaces ruraux, dans un monde en recomposition depuis les ruptures de 1989. Comment les politiques agricoles et rurales s'adaptent-elles au contexte d'une économie globalisée, à la Réforme de la PAC et aux compromis du GATT, aux exigences de l'environnement et du développement durable ? Comment passer de mesures ponctuelles (souvent marginales) en faveur des espaces ruraux à une politique cohérente de développement rural dans les perspectives plus vastes d'une relance de l'Aménagement du Territoire ? Comment passer de la "révolution silencieuse" des années 1960 à un nouvel art de vivre ensemble dans le XXIème siècle ?
Pollution, épandage, fertilisation, ambiance, compost - Lactosérum : comment s'en débarasser
Comme le souhaitent les Pouvoirs Publics nationaux et communautaires, il faut tendre vers une agriculture nouvelle fournissant des produits de qualité tout en préservant l'environnement grâce à une utilisation modérée et réfléchie des engrais et pesticides. Dans cette optique, Ph. Dumont, Vétérinaire Conseil, met ici en évidence l'intérêt du compostage. Il détaille : - Les différents types de compost (compost de déchets verts, compost de fumier...), la justification de leur production, leurs valeurs, leur impact, - Les différentes techniques de compostage : . Voie mécanique (processus mécanique, résultats), . Voie biologique (bactérienne) : conditions de mise en place et comportement/évolution de la litière, qualité et efficacité du produit obtenu. La dernière partie de ce dossier est consacrée au lactosérum, sous-produit de la fabrication fromagère - (ainsi qu'à son incidence sur l'environnement s'il n'est pas valorisé correctement : dans la plupart des cas, il est rejeté directement, en l'état, dans la nature) : - Valorisation de ce produit dans l'alimentation animale (surtout porcine) : composition chimique et valeur nutritive (rôles du lactose, des différentes protéines et vitamines), composition moyenne par type de lait (tableaux), - Technique d'élimination du lactosérum : absorption par le fumier en compostage biologique: . description du matériel nécessaire et de la méthode à respecter, . exemple chiffré d'un cas concret.
Reconversion vers une activité durable
Reportage sur l'expérience d'agriculture durable tentée par un agriculteur du Tarn, dans le cadre de son Ceta tout en développant la vente directe.
Le réseau E.S.P.A.C.E.
Présentation, fonctionnement, programme, expériences pilotes (et recueil de données) réalisées par cet observatoire scientifique et technique sur la gestion des milieux naturels par le pâturage extensif.
Le rôle de la haie
"ça sert à quoi de faire des haies ? Elles assurent cinq grandes fonctions écologiques et productives : . Régulation climatique : C'est un brise-vent (réduction de la vitesse du vent, donc de l'érosion et de la sècheresse) Effet sur le rayonnement (réduction des écarts de température entre le jour et la nuit, écarts nuisibles aux cultures et aux élevages ; apport de fraîcheur en plein soleil et restitution, la nuit, de la chaleur accumulée) . Régulation hydraulique (grâce aux systèmes racinaires) . Fonction biologique (milieu hétérogène qui favorise une diversité faunistique et floristique et donne un biotope favorable) . Fonction productive : Production directe (bois de chauffage, bois d'oeuvre, piquets, pâte à papier, compostage des résidus, cueillette des baies sauvages...) Production indirecte : grâce à cette régulation climatique, les haies permettent une précocité des cultures, une réduction des maladies et donc un meilleur rendement (jusqu'à 30 % pour l'orge et 75 % pour les pommiers, production de miel également fortement augmentée grâce aux insectes pollinisateurs)."
Sous la dent des moutons
Le Conservatoire des sites bourguignons remet au goût du jour le pâturage extensif pour la sauvegarde des richesses botaniques des coteaux calcaires.
Soutenons la biodiversité en créant une prairie sauvage
La monoculture et le "gazon anglais" auraient tendance à convertir nos paysages en de monotones étendues où les êtres vivants de milliers d'espèces ne trouvent plus gîte accueillant ni couvert. C'est ce qui engage Freddy Sparenberg, pépiniériste, à mener campagne pour une "biodiversité retrouvée".
La station biologique de la Tour du Valat
Le domaine géré par la station biologique de la tour du Valat s'étend actuellement sur une superficie de 2465 ha. La majeure partie est composée d'habitats naturels ou semi naturels et englobe pratiquement tous les types d'habitats représentés dans la partie est de la Camargue avant l'expansion agricole qui a suivi la dernière guerre. Au centre du domaine, une réserve naturelle volontaire, agréée par le ministère de l'Environnement en 1984, couvre 1071 ha.
Systèmes d'élevage et conduite des troupeaux
Extensification, nouvelles fonctions de l'agriculture, stratégies de conduite des troupeaux, gestion des relations herbe-animal, méthodes de diagnostic, tels sont les thèmes actuels des recherches que mène l'INRA dans le secteur ovin.
Western european silvopastoral systems
A partir d'informations récentes et d'exemples concrets, ce livre fait le point sur le fonctionnement et la gestion des systèmes sylvopastoraux en Europe de l'Ouest. C'est la première fois qu'un tel ouvrage en Europe montre comment des productions forestières et pastorales peuvent être combinées sur un même espace dans des situations contrastées (plaines ou montagnes tempérées, parcours ou forêts méditerranéens) en fonction d'objectifs variés (environnement, production d'aliments, rentabilité économique...). Les intéractions herbe-arbre-sol-climat-animal sont décrites et modélisées afin de construire, selon une approche systémique, un système pluristratifié à production et usage multiples.
Agriculture et développement durable
Les Plans de Développement Durable ont déjà été présentés dnas Infores'eau N° 5 (article de Jean-Paul Teyssandier, Oct. 93). Cette action s'est depuis affinée dans ses réflexions comme dans ses modalités d'application. La DGER et les Etablissements agricoles de Formation y sont directement impliqués, et le réseau thématique "maîtrise de l'eau en agriculture et dans l'espace rural" (M.E.A.) Dger s/d Fodpac accompagne naturellement, pour la part qui lui revient et avec les modalités qui lui paraissent pertinentes, cette action des établissements et des formateurs. Ce texte fournit plusieurs éléments directeurs de ces opérations, permattant à chacun d'y situer sa propre activité. ( Avec carte géographique et liste des sites expérimentaux démonstration et recherche-action).
Agriculture et environnement recherchent harmonie désespérément
Plutôt harmonieuses avant-guerre, les relations entre l'agriculture et son environnement naturel sont, depuis, devenues orageuses. La dégradation de la qualité de l'eau a été le principal révélateur de cette crise. Après le laisser-aller des trente glorieuses, les Pouvoirs Publics interviennent de plus en plus pour réconcilier l'agriculture avec son milieu. Mais les leviers employés visent plus à éviter le divorce qu'à retrouver une nouvelle symbiose. Cet article fait le point sur : - La réglementation : chronologie détaillée des principales décisions publiques (depuis 1960), - La taxation : bases d'application du principe "pollueur = payeur" à partir de 1996 ; parallèlement, sensibilisation au respect de "codes de bonnes pratiques" (ex : programme Fertimieux de l'ANDA, opération PDD - Plan de Développement Durable - du Ministère de l'Agriculture), - L'incitation : mesures agri-environnementales incitatives, (découlant principalement de la nouvelle PAC) ; s'y ajoutent sept autres, gérées de façon décentralisée avec l'appui financier des Conseils Régionaux. Détail de l'enveloppe pour les aides économiques ou les rémunérations de service environnemental.
Changements climatiques et pollution : où en est-on ?
Ce n'est pas lorsque la forêt brûle qu'il faut installer des coupe-feu. De même, il est indispensable de faire régulièrement le point sur la relation climats-pollution pour éviter des problèmes auxquels il pourrait être difficile de faire face dans l'urgence. Il nous est rappelé ici que : - L'élévation de la température moyenne à la surface de la terre se poursuit (un demi-degré depuis un siècle ; ce qui est, contrairement à ce qu'on pourrait croire, important). - L'accumulation des gaz à effet de serre continue : Les gaz qui amplifient l'effet de serre sont surtout ceux qui proviennent de la combustion des carburants pétroliers et du charbon, des grands incendies forestiers (en Amazonie, par exemple), de l'évaporation des lisiers, de certaines industries particulières (chlorofluocarbures). Depuis le milieu du siècle dernier (début de la révolution industrielle), la teneur de l'air en gaz carbonique a augmenté de 25 % et celle du méthane a doublé : ce sont des variations énormes. - Il y a incertitude sur la rapidité des phénomènes : Prévoir le climat du siècle futur est extrêmement difficile ; on ne sait donc pas avec précision quelles vont être les conséquences climatiques de la pollution, ni jusqu'où et avec quelles conséquences la température moyenne va s'élever à la surface du globe. Puisque le bon sens c'est "prévoir avec prudence", il serait prudent de prendre dès maintenant des mesures visant à limiter les risques -(elles devraient avoir été déjà prises)-, entre autres : - contre le déboisement excessif des zones rurales (qui aggrave aussi vraisemblablement les dégâts des inondations), - de prévention de l'effet de serre : réduction des transports routiers et de la circulation automobile, moindre consommation d'engrais azotés, limitation de la production des lisiers, etc...
La ferme écologique au macroscope
Comment maîtriser un développement écologique au sens large de l'exploitation agricole ? Dans un contexte économique très prégnant et mouvant, la nécessité d'outils de dialogue et de décision est indispensable. Des agriculteurs biologiques et des chercheurs ont uni leurs efforts afin de mettre au point un prototype de ferme écologique. La recherche s'effectue directement sur les fermes-pilotes du groupe, alliant ainsi la recherche "action" à l'approche systémique de la production agricole.
Fleurir la pierre
Vous ne savez que faire d'un mur à demi éboulé ? Ou bien une partie de votre jardin est impossible à cultiver, encombrée par des rochers à fleur de terre ? Alors, n'hésitez plus et pensez rocaille ! Une rocaille ne s'implante pas n'importe où, n'importe comment. Pour être belle, durable et naturelle, elle doit se construire en suivant certaines règles. Ce sont précisément ces règles que détaille Brigitte Lapouge-Dejean, pour une façon simple et satisfaisante d'exploiter et de valoriser les lieux : elles concernent aussi bien le travail de mise en place et de façonnage de la rocaille que le plan de plantation, le choix d'espèces adaptées - spontanées ou cultivées - (plantes horticoles, arbustes...), la méthode de plantation, l'entretien (binage, taille, apports d'engrais...). Ses conseils avisés, ainsi que de nombreuses propositions originales, ne manquent pas de laisser libre cours au sens artistique de chacun, qui pourra faire d'une rocaille un "lieu convivial où se mêlent la pierre et la terre pour accueillir une multitude de plantes chatoyantes".
La gestion environnementale de la jachère
Le gel des terres est, avant tout, un moyen de limiter la production de céréales et d'oléagineux. Il a d'abord été introduit en 1988 sur une base volontaire. Mais depuis la réforme de la PAC, en 1992, il est devenu obligatoire pour tous les producteurs de grandes cultures - à l'exception des plus petits - qui souhaitent recevoir des paiements compensatoires. La plupart des céréaliers doivent donc désormais remplir cette quasi-obligation de gel des terres. En 1992/93, plus de 600 000 ha ont ainsi été gelés au Royaume-Uni. Jusqu'à présent, la législation communautaire n'a pas pris en compte, au titre de cette obligation de gel, les terres retirées de la production dans un autre contexte (mesures agri-environnement ou boisement des terres, par exemple). Qui plus est, les paiements compensatoires sur les terres gelées sont désormais plus élevés que les primes de la plupart des programmes agri-environnement, bien que ceux-ci aient des cahiers des charges et des bénéfices environnementaux très supérieurs au gel des terres. La Countryside Commission est une Agence publique financée par le Ministère britannique de l'Environnement. Sa politique : diversifier les options : création de bois, rétablissement de zones humides, pâturages extensifs, prés, bruyères, production réduite (et environnement mieux préservé) par des systèmes économes en intrants (avec cependant un revenu agricole maintenu)... La Countryside Commission est convaincue que les principes de son action (détaillés dans cet article par Anne Ewins) permettraient, mieux que la réglementation actuelle du gel des terres, d'obtenir à la fois un contrôle de la production et une gestion environnementale de l'espace rural.
Jolie poubelle, sacrée poubelle !
"Vous triez, nous collectionnons, nous recyclons Les années 90 sont marquées par un effort sans précédent pour venir à bout des montagnes de déchets qui nous envahissent. Mais prenons-nous le problème par le bon bout ? Invitation à moins gaspiller à la source, à encourager la collecte sélective, inciter les entreprises à produire ""plus propre"", augmenter l'emploi de produits consignés ou facilement recyclables, retrouver le respect de l'objet..., autrement dit : revoir nos comportements et agir sur nos modes de vie. Les pourcentages moyens de déchets en France, donnés ici - en Kg/Habitant/An - (pour le verre, les papiers-cartons, les matières plastiques, les matières fermentescibles), sont révélateurs de l'importance du problème."
La mer : une ressource épuisable
Dossier composé de huit articles : - La mer : une ressource épuisable : La situation actuelle de la pêche et celle de l'agriculture présentent de nombreuses analogies. Comme l'agriculture industrielle affaiblit le sol, la pêche industrielle épuise la mer. - Les gros poissons raflent tout : Le conflit du turbot à peine réglé avec le Canada, l'Espagne s'est mise en brouille avec le Maroc ; et cette querelle risque de ne pas être la dernière : l'épuisement du stock poissonnier mondial présage d'autres ""guerres"". Rappelons que : le nombre de navires de pêche a doublé en 20 ans (1,2 million actuellement) ; 9 des 17 principales régions poissonneuses du monde sont en rapide déclin et 4 sont devenues commercialement inexploitables ; dans les pays en développement, le poisson constitue la principale source de protéine de plus d'1 milliard de personnes. - Les engagés de l'hameçon : L'Association des ligneurs de Bretagne réunit environ 160 artisans-pêcheurs engagés dans une démarche à la fois éthique et qualitative. Reportage. - Les bons points du poisson : Depuis plusieurs années, on conseille de manger du poisson pour prévenir les maladies cardio-vasculaires (puisque les populations piscivores semblent relativement protégées). Mais, revers de la médaille, cet aliment provient de mers de plus en plus polluées. Bilan de l'intérêt du poisson sur les plans nutritionnel et hygiénique. - Conserves de poisson : la force des traditions : L'industrie de la conserve de poisson produit le pire et le meilleur. Nature et Progrès s'est attaché, sans aucunement prétendre à l'exhaustivité, à trouver le second dans une région, la Bretagne, où cette activité relève d'une tradition plus que séculaire. Le résultat est succulent. - Poissons et produits bio : le mariage de Glizig : Glizig, c'est le nom de l'anchois en breton. C'est aussi celui d'une toute jeune entreprise de réinsertion qui s'intéresse au mariage du poisson et de la bio. Anchois frais, sel de Guérande et huile d'olive biologique : les ingrédients d'une recette traditionnelle qui fait l'objet d'une candidature à la future mention Nature et Progrès : "Produits de la mer", dont le projet de Cahier des charges est en discussion au sein de l'Association. - Aquaculture marine : élevage à controverses : Alors que la pêche commerciale s'effondre dans le monde entier en raison de la déplétion catastrophique des stocks de poisson, certains estiment que l'on pourrait repeupler les mers grâce à l'élevage marin (Ocean Ranching), technique coûteuse et controversée. - La mer : à ménager ! La mer a longtemps été considérée comme une poubelle capable de digérer toute pollution. C'est en réalité un milieu fragile dont les ressources sont mises en danger par les activités de l'homme entraînant pollution chimique (hydrocarbures), pollution par les produits organiques (rejets d'égout, effluents industriels...). Comment et à quoi reconnaître une eau polluée ? Quelles sont les mesures à prendre pour limiter l'impact des activités humaines sur le milieu marin ? Nécessité d'une éducation à l'environnement.
Mise en place et développement de haies composites en arboriculture biologique - Bilan des actions
Action de Recherche-Développement coordonnée par le GRAB, réalisée avec l'appui des Centres Techniques de l'ITAB et financée par la Fondation de France et le Ministère de l'Environnement. Mise en place en 1993, cette action avait pour objectifs : 1- L'évaluation à une échelle réelle (parcelles sur des exploitations en agriculture biologique) de l'impact des haies composites : . sur l'équilibre biologique de différentes cultures, . sur la restructuration paysagère que le développement de ces plantations peut entraîner par rapport aux structures déjà présentes, 2- L'acquisition de références au sein de petites régions facilitant le développement de plantations locales ultérieures (effet démultiplicateur) et la formation de techniciens de proximité. Méthodologie, bilan et perspectives.
L'olivier, arbre symbole
Joyau des pays méditerranéens, l'olivier suscite la passion de tous les amateurs qui ont la chance de pouvoir en planter ou en régénérer chez eux. Mais, pour profiter de ses bienfaits, encore faut-il savoir s'en occuper. Olivier Farcot, qui pratique l'agriculture biologique depuis 15 ans en Haute-Provence, présente un dossier complet sur l'olivier (qui est, avec l'amandier, sa culture principale). - Historique et géographie : origine et zones de culture dans les principaux pays oléicoles du bassin méditerranéen, - Botanique et biologie de cet arbre, avec ses singularités (circuit de sève tout au long du bois ; tendreté - donc sensibilité - de la couche externe du bois ; "infinitude" de la quantité de fleurs...), - Variétés (Picholine, Aglandao...), formes (boule, forme naturelle de l'arbre ; monocône, autour d'un axe central ; gobelet libre, à trois ou quatre lobes), rapport d'équilibre feuilles/bois pour un développement harmonieux de la croissance et de la production, - Plantation et formation d'un jeune olivier (préférence pour l'arbre franc de pied (non greffé), plus équilibré et plus résistant aux conditions bioclimatiques) : procédure de plantation et accompagnement - sur 4 à 5 ans - de la mise en forme de la frondaison, - Rénovation des arbres déjà en place et abandonnés à eux-mêmes : débroussaillage, techniques de rabattage, de tailles d'éclaircie, de greffe en plaque..., - Taille d'entretien : "les feuilles au soleil et le bois à l'ombre" ; explication de la marche à suivre, - Protection phytosanitaire : depuis le choix de l'exposition du terrain jusqu'aux soins de l'environnement végétal du site, en passant par les apports fertilisants, les pulvérisations foliaires, la préparation par des engrais verts de la mise en place d'un enherbement permanent (à partir de la 4ème ou 5ème année), - Ennemis de l'olivier : trois insectes (la mouche de l'olivier, le papillon ou teigne de l'olivier, la cochenille noire) et un champignon (l'oeil de paon) ; description de leur processus de développement, des attaques et dégâts, des moyens et méthodes pour s'en défendre, - Huile d'olive : qualités en matière de santé (digestibilité, assimilation, caractéristiques organoleptiques) ; caractéristiques des variétés les plus utilisées (rendement, saveur, etc...) ; préparation et conservation des olives au naturel (vertes ou noires), pour la table.
Les plans de développement durable
La contraction des débouchés des produits, la montée en puissance des préoccupations environnementales, le développement d'une économie de services, les questions liées à l'aménagement et au développement des territoires conduisent à repenser les relations de l'agriculture avec son environnement. Les Plans de Développement Durable (PDD) ont pour ambition d'intégrer ces nouvelles données en proposant, pour l'instant à titre expérimental, une autre approche du développement et de l'équilibre des exploitations agricoles. Proposer des solutions globales et innovantes au niveau des exploitations, travailler sur l'élargissement des fonctions de l'agriculture, renouveler des méthodes mises en oeuvre par les techniciens, promouvoir de nouvelles formes de partenariat local, tels sont les principaux objectifs poursuivis par cette expérimentation. Sommaire de ce dossier : . Les fondements des plans de développement durable : l'émergence d'un nouveau contexte - Une décision nationale - Qu'est-ce qu'un plan de développement durable ? . Une démarche mise en oeuvre à titre expérimental : - Le dispositif : une forte implication des Chambres d'Agriculture ; des problèmes diversifiés ; une organisation nationale centrée sur les sites - Une démarche en 3 étapes : le diagnostic de territoire ; le diagnostic agri-environnemental d'exploitation ; des scénarios d'évolution au projet - Enseignements et limites de l'étude de faisabilité : le PDD et le développement durable ; le degré de validation des différentes étapes de la démarche ; la dimension collective ; le partenariat. . Les conditions de mise en place de la contractualisation : - Les critères d'éligibilité des projets PDD : respecter des principes sans imposer de modèle, - Une procédure d'agrément fondée sur la notion de projet d'exploitation, - Les moyens d'accompagnement techniques et financiers : l'identification des besoins ; les premiers éléments de réponse.
Politique environnementale et agriculture
Il convient d'analyser la politique agri-environnementale à la lumière des principes de la politique européenne de l'environnement. Même si, jusqu'ici, les considérations budgétaires et internationales ont prévalu dans la prise de décision, ils joueront un rôle moteur dans l'avenir. Ces principes de la politique européenne de l'environnement ont été progressivement dégagés à partir des années 60. Ils ont trouvé leur complète expression juridique dans l'Acte Unique Européen (1987) et le Traité d'Union Européenne signé à Maastricht en 1991. La philosophie générale est de concilier la liberté des échanges et une forte protection de l'environnement, afin de réaliser un développement durable. Conformément aux principes de prévention et de précaution, la priorité doit donc être donnée à l'action à la source pour réduire les dommages à l'environnement. Les incitations économiques doivent être préférées à la voie réglementaire, le principe pollueur-payeur étant mis en oeuvre dans la mesure du possible. La dimension environnementale devient partie intégrante des politiques sectorielles, de la politique agricole en particulier. Enfin, dans un souci d'efficacité, l'accent est mis sur le principe de subsidiarité.
Produire bio = produire de l'environnement ?
Le GDAB réalise, en collaboration avec l'association Solagro, une étude sur l'agriculture respectueuse de l'environnement, financée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées. L'objectif est d'évaluer l'existant, d'étudier les potentialités de développement et de proposer des stratégies pour développer ce type d'agriculture. Cette méthode d'évaluation de l'impact global d'une ferme sur l'environnement montre bien la cohérence des systèmes de l'agriculture biologique vis-à-vis de l'environnement, alors que les pratiques intégrées restent ponctuelles.
Talus d'hier et d'aujourd'hui
Les talus font beaucoup parler d'eux depuis que, en Bretagne, ils ont été massacrés. Des passionnés nous apprennent aujourd'hui à les mieux connaître et à les reconstruire à la main avec les techniques d'autrefois ou à l'aide précieuse des moyens d'aujourd'hui.
L'agriculture bio en milieu scolaire : ça avance !
Découvrir, dans le cadre scolaire, produits biologiques et alimentation saine, appréhender le rôle des agrobiologistes dans la gestion de l'espace et des milieux naturels ? Les expériences de sensibilisation des enfants existent, les initiatives s'enrichissent et intéressent de nouvelles régions.
Biodiversité : le fruit convoité
L'accès aux ressources génétiques végétales : un enjeu de développement. - Ressources naturelles : à partager ou à protéger ? - Ressources génétiques : à collectionner, valoriser ou diversifier ? - Jeux de négociations, processus de décision et conflits sur les formes de propriété - Pistes de réflexion et propositions d'action (Actes des Journées d'Etudes des 17 et 18 Juin 1993 au siège de la FPH à Paris).
A la croisée des parcours - Pasteurs, éleveurs, cultivateurs
Dans une approche interdisciplinaire, les textes réunis ici traitent des sociétés liées à l'élevage, de leurs pratiques et de leurs relations avec le monde rural et l'ensemble de la société. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux (étudiants, enseignants, chercheurs...) qui sont impliqués dans les problèmes de développement rural en milieu tropical.
Les nitrates : Effet de mode ou vrai problème de santé
Actes du Colloque tenu à Rennes par la Société Française de Santé Publique, le 14 Mai 1993. "Nitrates" : derrière cette dénomination simple, trop simple, se cache une complexité chimique (nitrates, nitrites, composés N nitrosés) et, par là même, biochimique, toxicologique et épidémiologique. Ainsi, la question des "nitrates" devient une sorte de modèle pour les spécialistes en santé publique des relations entre la santé et l'environnement. Pourtant, au plan environnemental, le constat est à peu près clair : les ressources en eaux, notamment souterraines, sont de plus en plus chargées en nitrates. La contamination des eaux superficielles tient aux pratiques agricoles et au ruissellement et, dans une certaine mesure aussi, à l'effet pervers de l'assainissement biologique des eaux usées collectives, voire agro-alimentaires ; les eaux souterraines sont, elles, indirectement affectées par les eaux superficielles et, surtout, directement par les activités agricoles. La prise de conscience de cette contamination progressive des eaux date, en France, de 1976, et des campagnes périodiques de surveillance confirment bien le phénomène et sa progression, sans doute pour longtemps encore, en dépit d'une prévention somme tout assez récente. La présence excessive de nitrates dans les eaux, puis dans les aliments, est-elle inquiétante au plan médical et sanitaire ? Dans cette hypothèse, la prise en compte d'impératifs de santé publique est essentielle et de nature à justifier et renforcer la lutte contre la diffusion environnementale des nitrates, le problème devenant alors "éco-sanitaire". Il était donc souhaitable que la Société Française de Santé Publique entreprenne une démarche visant à faire le point sur l'ensemble des problèmes (additifs alimentaires, nocivité pour l'homme ou l'animal, agents méthémoglobinisants pour le nourrisson et la femme enceinte, risque cancérogène...) en termes de connaissances et de règles de prévention ou de précaution. Ce bilan a été réalisé pour ce qui concerne la qualité de l'environnement (eaux, aliments), les données biologiques et toxicologiques (potentialités toxiques, mécanismes de toxicité), l'évaluation des apports alimentaires, le danger pour les animaux, l'épidémiologie humaine des risques à court et long terme, et met en évidence des difficultés concernant les indicateurs d'exposition. Par ailleurs, un état des lieux a également été fait s'agissant de la gestion des ressources en eau, de l'amélioration des pratiques agricoles, des réglementations nationale et communautaire et du comportement des consommateurs et des agriculteurs.
Les paysans verts
A l'heure des excédents et sur fond de crise du monde agricole, pourquoi ne pas confier aux paysans l'entretien d'un espace rural qui, sans eux, retournerait à la friche ? Les expériences relatées ici montrent qu'on peut être agriculteurs et aussi façonner des paysages, préserver des écosystèmes, réduire des risques naturels. Bien sûr, ce n'est pas aussi facile que cela : il faut modifier ses techniques, gérer autrement son exploitation, négocier avec les multiples utilisateurs de l'espace rural, couvrir de nouveaux frais... Mais cela est possible ; on ne trahit pas la profession en cultivant des terres ingrates, on ne vend pas son âme au diable en discutant avec les écologistes, et on ne cesse pas d'appartenir au monde rural si on ouvre celui-ci aux citadins. Récits et analyses montrent que, en France, les innovateurs qui tentent de concilier production agricole et protection de l'environnement ouvrent la voie à de nouveaux systèmes agraires, mais aussi à un nécessaire débat de société sur l'avenir de l'espace rural et l'aménagement du territoire.
Agriculture, environnement et développement durable, dans le cadre des relations Nord-Sud
Quelles responsabilités, quelles initiatives devons-nous prendre pour aller vers un développement durable ? "Concrètement - là où nous sommes placés en tant que cadres, là où vous êtes ou serez placés en tant qu'ingénieurs, en tant que responsables de services publics et privés, en tant que chercheurs ou formateurs, mais aussi en tant que citoyens privilégiés, et peut-être en tant que responsables politiques (au sens large du terme : élu ou ONG) -, à quoi devons-nous être attentifs, sur quoi devons-nous nous battre pour obtenir que le monde, à toutes les échelles, s'inscrive dans un développement durable ?" Cet ouvrage pédagogique expose les enjeux et évidences, mais aussi les défis, solutions et priorités d'actions, pour le présent et surtout pour le futur de la planète.