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Documents disponibles dans cette catégorie (119)


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Une ferme résiste à la bétonisation des terres du Grand Paris
Damien ANDOUARD, AuteurDepuis 2011, à Villiers-le-Bâcle (91), la ferme Vandame lutte contre la ligne 18, projet du Grand Paris, prévue pour traverser le plateau agricole de Saclay, où se trouve leur exploitation. Cristiana et Emmanuel Vandame, installés sur la ferme familiale depuis 1997, cultivent aujourd'hui, avec leurs salariés, des grandes cultures (luzerne, blé, maïs, sarrasin...) et des légumes bio sur 230 ha. Ils commercialisent les légumes, ainsi que les pains, brioches et gâteaux qu'ils confectionnent dans leur fournil en circuits courts (à la ferme, AMAP, marché, etc.). Leur clientèle est majoritairement composée de chercheurs qui travaillent au centre de recherche de Saclay, accolé à la ferme. C'est précisément le projet de faire du plateau de Saclay un pôle technologique et scientifique, en urbanisant ses terres fertiles, qui menace la ferme Vandame, ainsi qu'une quinzaine d'autres exploitations. Dans cet article, les Vandame, engagés dans cette lutte avec différentes associations, racontent leur combat.
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Les pieds dans la terre : Cinq histoires de paysans
Depuis des millénaires, les paysans et les paysannes élèvent des animaux, cultivent la terre et récoltent fruits, légumes et céréales. Cependant, ces cent dernières années, leur métier a changé. Pour répondre à une demande alimentaire toujours plus importante, les champs se sont agrandis, les charrettes se sont transformées en tracteurs et l'usage d'engrais chimiques et de pesticides s'est généralisé. Les haies, séparant les champs, ont disparu, tout comme de nombreux oiseaux, insectes et mammifères. Aujourd'hui, de nombreux paysans et paysannes souhaitent vivre dignement de leur métier, travailler le sol sans l'abîmer, cultiver des produits de qualité et protéger l'environnement. Dans cet ouvrage, trois générations racontent leur métier, leur vie, leurs peurs et leurs espoirs. Histoire de cinq fermes familiales, aujourd'hui toutes en bio : - Les vaches de la ferme du Menhir-de-l'abbé, en Ille-et-Vilaine ; - Les légumes de la ferme du Petit-Louvre, en Seine-et-Marne ; - Les vignes du domaine des Schistes, dans les Pyrénées-Orientales ; - Les pruniers de la ferme de Grosse-Pièce, dans le Lot-et-Garonne ; - Les brebis de la ferme du Fardelier, en Savoie.
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Laptitude de la chèvre de race pyrénéenne à valoriser la broussaille : une opportunité pour les éleveurs... et pour le territoire !
Ce recueil de témoignages est issu du travail réalisé par Solène Le Goff, en 2019, lors de son stage à lassociation La Chèvre de race pyrénéenne. A travers onze témoignages déleveurs, ce recueil explore les atouts de la chèvre pyrénéenne, et notamment son aptitude à valoriser la broussaille. Les objectifs des éleveurs interrogés sont variés : faire manger les ronces et créer de lherbe pour les brebis, rouvrir le paysage, être autosuffisant, entretenir un site (site ERDF, zone Natura 2000), produire des savons, produire de la viande (transformation en produits charcutiers)
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Une installation atypique mais bien accompagnée
Clémence DAIRON, AuteurBérenger Arnould a grandi dans une ferme laitière conventionnelle, dans les Ardennes. Après un BTS agricole, il enchaîne plusieurs saisons de maraîchage, découvre lagriculture biologique et lagroforesterie, puis retourne travailler chez ses parents. Il décide alors de reprendre la ferme et de la convertir au bio, mais des tensions apparaissent et le poussent à abandonner son projet. Il déménage dans le Maine-et-Loire pour retrouver sa compagne. Il prépare un nouveau projet dinstallation : un élevage ovin itinérant pour produire des agneaux dherbe toute en participant à lentretien despaces naturels (pastoralisme). Pour monter son projet, il sinspire dun collectif de cinq bergers « sans terres » et sans bergerie en Centre-Val-de-Loire. Pour être accompagné dans la mise en place de son projet, Bérenger sollicite la Coopérative pour linstallation en agriculture paysanne (Ciap) et débute un Stage Paysan Créatif (durée dun an). La recherche de foncier est très vite identifiée comme lun des enjeux majeurs de son projet, mais il peine à fédérer des acteurs pour repérer des espaces quil pourrait occuper. En juin 2019, il entre en portage dactivité par la coopérative et bénéficie dun préfinancement de 40 000 (achat de 145 mères et dune bétaillère). Bérenger peaufine le dimensionnement de son activité et poursuit les démarches pour sécuriser son foncier.
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L'économie agropastorale revisitée
Claire AUBRON, Auteur ; Nadège GARAMBOIS, Auteur ; Marie-Odile NOZIÈRES-PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2019
Cet ouvrage rassemble les interventions du séminaire du 7 décembre 2018, qui s'est tenu à Montpellier SupAgro et qui était organisé par lAssociation Française de Pastoralisme (AFP). Ce séminaire s'appuyait sur les résultats du projet "Systèmes (agro)pastoraux et agroécologie : quels effets sur l'emploi, l'alimentation et les paysages ?". Au sommaire : - Introduction : Repenser léconomie et la place du pâturage au sein de systèmes agropastoraux ; - Dynamiques agraires et développement des systèmes économes en régions agropastorales ; - Valorisation des produits des systèmes agropastoraux ; - Influence de la PAC sur les systèmes agropastoraux ; - Conclusion : Remettre le pâturage au cur de léconomie agropastorale.
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Tous acteurs de la révolution verte : Changer la ville, transformer le monde
La prise de conscience, par les populations urbaines, d'être déconnectées de la nature motive un retour vers les savoir-faire du jardinier et un besoin d'actions concrètes, liées à la nature, à mettre en place en ville. Dans les grandes villes de France, de nombreuses actions « vertes », socialement innovantes, tentent ainsi de contrer cette déconnexion. "Merci Raymond", collectif de jardiniers urbains qui militent pour des villes plus vertes, présente des initiatives positives : l'apiculture en milieu urbain, l'occupation des sous-sols de nos villes pour cultiver des endives, la culture des fraises dans des containers... La transition écologique implique de changer nos modes de vie et de repenser les villes. Cest pourquoi louvrage sadresse aussi aux responsables locaux, en listant des initiatives pragmatiques et réalisables à mettre en uvre. Pour aider les citoyens qui souhaitent sengager, 25 actions sont présentées, dont 10 à mettre en place sur son balcon, pour que chacun puisse prendre part à la révolution verte et devenir un jardinier urbain. Louvrage explique aussi comment devenir apiculteur en ville, comment obtenir un permis de végétaliser, comment bouturer pour mieux partager, semer des graines, mettre en place un jardin partagé, faire un compost, cultiver au pied d'un arbre, etc. Merci Raymond est allé à la rencontre de personnalités fortes, acteurs de la réintroduction du vert en ville qui portent ce mouvement avec enthousiasme et partagent une vision des villes de demain.
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Ça bêle, mais ça ne fait pas chevrer
T. HOCH, AuteurEn Suisse, Nicole et Tony Barmettler, éleveurs bio de vaches laitières, ont commencé, sur les conseils d'un ami, à lutter contre l'embuissonnement des pâturages avec des chèvres. Pour eux, toutes les races rustiques peuvent être utilisées dans cet objectif. Dans des petits pâturages, il convient de les faire tourner assez vite, entre 1 et 14 jours. Chez les Barmettler, les chèvres restent plus de 3 mois sur 3 ha de pâture permanente fortement embuissonnée. Cela leur permet de se débarrasser quasiment complètement des rumex, ronces, frênes et chardons... et d'avoir un revenu annexe grâce à la vente de la viande de chèvre.
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Développer un réseau d'estives sentinelles dans les Pyrénées méditerranéennes : Méthodologie du volet pastoral
Maëva ANTHEME, AuteurAu cur des Pyrénées méditerranéennes, sur les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, le projet Estives sentinelles vise à « mener une réflexion sur les pistes et les marges d'adaptation des exploitations et des estives face aux changements qui les impactent (climatiques, politiques publiques, concurrence avec la faune sauvage...) ». Pour ce faire, différents protocoles de suivi ont été construits. Ils concernent les pratiques pastorales, les performances zootechniques, les ressources, et une tournée de fin d'estive. Explications dans cet article.
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En Dordogne : Sans terre ni bergerie, elle mène son troupeau au gré des ressources
Damien HARDY, AuteurEn 2009, Thérèse Kohler a récupéré la centaine de brebis de son ancienne ferme et a signé une convention de pâturage avec le Conseil départemental de Dordogne, propriétaire de forêts autour des étangs de La Jemaye. Installée sans surface et avec peu de financement, elle fait paître aujourd'hui ses 300 brebis (Xaxi Ardia, une race rustique basque) sur les différentes parcelles du CD. L'accueil qui lui a été réservé dès le départ par les habitants l'a beaucoup soutenue dans le démarrage de son activité, et elle apprécie les relations de confiance qu'elle a pu tisser avec les différents propriétaires des terres qu'elle traverse avec son troupeau pour aller d'une parcelle à l'autre, à travers bois. Son statut vis-à-vis de la MSA n'a pas été facile à trouver, mais elle est aujourd'hui exploitante agricole de plein droit. Ses agneaux sont commercialisés en circuits courts dans 5 Amap de Bordeaux. Elle envisage aussi de collaborer avec une chapelière pour valoriser la tonne et demie de laine qu'elle tond chaque année chez elle et dans d'autres troupeaux. Aujourd'hui, même si son revenu reste modeste, elle est fière d'avoir montré qu'il est possible de s'installer avec peu d'argent et sans être fille ou fils d'agriculteur.
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Le génie écologique : Pratiques innovantes pour les écosystèmes et les territoires
En écho aux politiques publiques nationales et européennes de protection de la nature, un nouveau domaine d'activités est apparu dans le champ de l'aménagement de l'espace : celui du génie écologique. Si les finalités de la conservation d'espèces ou de la restauration d'écosystèmes restent parfois mal comprises ou admises, un secteur professionnel s'est pourtant développé et a aujourd'hui acquis une légitimité qui rejoint celle d'autres secteurs tels que l'aménagement paysager, l'agriculture ou la sylviculture. Le génie écologique se développe parce qu'il apporte des solutions pratiques, concrètes, pour lutter contre la dégradation de notre environnement, pour restaurer des écosystèmes dégradés et valoriser les bienfaits que ceux-ci offrent à l'homme. Cet ouvrage se propose de mieux faire connaître les contours de ce secteur professionnel naissant par le biais tout à la fois d'éléments de connaissances, d'exemples de savoir-faire qui sont propres à ce domaine d'activités, et de pistes de réflexion sur la professionnalisation et l'éthique du génie écologique. Des témoignages de personnes qui ont décidé de se former et de travailler au profit des espèces ou des écosystèmes émaillent les différents chapitres, réaffirmant leur choix de participer favorablement à renforcer les liens entre l'humanité et le vivant pour garantir, à long terme, leur respectueuse coexistence. Pour construire, ensemble, les écosystèmes de demain.
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Des moutons et des chèvres pour entretenir l'espace
Amélie VILLETTE, AuteurLes surfaces enherbées sont coûteuses à entretenir pour les collectivités, mais peuvent être une ressource pour les éleveurs. Une journée d'échange a été organisée à Nantes, le 16 octobre 2014, sur le thème de l'éco-pâturage, et en particulier sur les partenariats entre collectivités et éleveurs ovins ou caprins pour l'entretien des surfaces enherbées. 150 villes ou collectivités l'ont déjà pratiqué en 2013, majoritairement dans l'Ouest de la France. Outre la bonne image et le rôle d'agrément de l'éco-pâturage, l'adoption de ce dernier entre dans le cadre de la réduction des phytosanitaires dans les espaces gérés par les collectivités. En Ille-et-Vilaine, un partenariat a permis l'installation d'un jeune agriculteur ne parvenant pas à trouver de foncier. Dans d'autres situations, les éleveurs interviennent pour entretenir des espaces où les paysagistes ne veulent pas prendre de risques, par exemple sous les viaducs.
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Place au zéro phyto
Elisabeth CHESNAIS, AuteurZéro phyto, c'est-à-dire plus aucun pesticide utilisé, c'est la règle que suivent déjà un certain nombre de grandes villes pour l'entretien des espaces verts, jardins publics, parcs, bords de route... En 2017, les produits phytosanitaires seront interdits dans tous les espaces verts et leur vente sera interdite au grand public en 2022, le glyphosate, matière active de la majorité des désherbants, venant, de plus, d'être classé "cancérogène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer. La réglementation se durcit donc peu à peu. Pourtant, les collectivités locales qui ont vraiment renoncé aux traitements chimiques restent minoritaires. La Bretagne fait figure d'exemple, avec 70 communes qui se déclarent engagées dans la réduction de l'usage des pesticides. En réalité, dans cette région, seulement 10% s'en passent totalement, contre 12% en Île-de-France, où 82% des communes engagées dans la démarche ont cessé de traiter dans les parcs et dans les jardins, précise Jonathan Flandin, chargé de mission écologie urbaine à Natureparif. A Fontainebleau, grâce à une réorganisation globale et l'adoption de techniques alternatives, la municipalité a réussi le pari. Au jardin aussi, ne pas utiliser de pesticides est possible. Le jardin de Jean-Pierre Broseta, à Lorient, en est une des illustrations.
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La biodiversité préservée grâce aux brebis
REUSSIR PATRE, AuteurC'est dans le sud de la province de Namur, en Wallonie, que Léo Van Santfoort s'est lancé, en 2004, dans la gestion de pâturages de réserves naturelles. Grâce à un financement de la Commission européenne destiné à protéger la biodiversité, il a pu acquérir des brebis et acheter des clôtures mobiles. Une convention de gestion a été passée avec la division de la nature et des forêts (service public de Wallonie). L'éleveur a pour obligation de respecter un cahier des charges précis sur 130 ha de pelouse calcaire qui lui sont alloués chaque année. Le cheptel de 700 têtes est certifié en agriculture biologique, et se compose de races ardennais roux, ardennais tacheté et mergelland. Le mouton ardennais, originaire de l'Ardenne belge, est considéré comme une race locale menacée et bénéficie d'un soutien de la région wallonne.
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Economiser du foncier : des expériences locales partagées avec des parlementaires
Romain DURAND, AuteurAfin de mener des actions concrètes de préservation du foncier rural contre les pollutions d'origine industrielle, les parlementaires membres de l'Association Nationale de Développement des Espaces Ruraux ont organisé une journée destinée à capitaliser les expériences menées, notamment en régions Rhône-Alpes, Ile-de-France et Nord-Pas-de-Calais. En amont, la Safer peut préempter afin que des industriels ne polluent pas des terres agricoles par leurs dépôts. En aval, des logements peuvent être construits sur des sols dont l'usage agricole présenterait des risques, après dépollution.
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Agriculture et Forêt au service de l'environnement : Dossier thématique n°5 mars/avril 2012
Ce dossier thématique présente les travaux du Réseau rural français, ainsi que d'autres initiatives, sur le thème « Agriculture et Forêt au service de l'environnement ». Ces divers travaux s'inscrivent dans l'approche européenne des services environnementaux développée au sein du Réseau européen de développement rural. Dans un premier temps, la notion de « services environnementaux » est explicitée. Elle représente un flux de services assurant une fonction ou une prestation à la société et au bien-être humain en général (fourniture d'eau propre, de sols sains, de paysages attrayants ). Dans un deuxième temps, les principales orientations, les dispositifs publics et les programmes de recherche mis en uvre en France sont présentés. Ils concernent entre autres les mesures sur la biodiversité, la certification environnementale des exploitations, le plan d'adaptation de la gestion de l'eau, les appels à projets du Ministère de l'Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses propres travaux et initiatives, axés autour de six catégories de services environnementaux : la biodiversité des terres agricoles, la qualité et la disponibilité de l'eau, les fonctionnalités du sol, la stabilité climatique, le stockage du carbone et la réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux incendies et aux inondations, les paysages agricoles.