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« Autonomie alimentaire et progrès génétique » : Les clefs de réussite de Pierre CHABRELY pour vivre de la production bovine bio en race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (Haute-Vienne)
Pierre Chabrely, converti à l'AB en 1996, élève une cinquantaine de vaches allaitantes bio, de race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (87). L'exploitation s'étend sur 77 ha de SAU, dont 1 ha est dédié à la culture de méteil (céréales-protéagineux), 2,2 ha de méteil immature pour l'enrubannage et 74 ha en herbe. L'exploitation est autonome en fourrages et en protéines ; seule la paille (litière) est achetée. Pierre Chabrely commercialise une partie de ses animaux en vente directe (des vaches de réforme, quelques veaux rosés, des bufs, ainsi que de jeunes mâles reproducteurs en vif), le reste (majoritairement des broutards et des broutardes) est vendu hors filière bio. Dans cette fermoscopie, les aspects suivants sont abordés : - Les données de l'exploitation et l'historique ; - Les données techniques pour le troupeau de bovins viande ; - La stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Produire de la pomme de terre de plein champ en bio Nouvelle-Aquitaine
Anne-Laure FUSCIEN, Auteur ; Benoît VOELTZEL, AuteurCe bulletin technique, consacré à la culture de la pomme de terre de plein champ en AB, s'appuie sur les témoignages de deux producteurs bio : François Trignol, producteur à Tursac, en Dordogne (24) ; Thierry Treil, chef de culture au Lycée agricole de Brive-Voutezac, en Corrèze (19). Ces témoignages permettent d'aborder les aspects suivants : - les investissements spécifiques à la culture de la pomme de terre réalisés par les deux producteurs ; - les débouchés ; - les variétés qu'ils ont testées ; - les rotations ; - les itinéraires techniques ; - le temps et l'organisation du travail ; - les résultats technico-économiques pour l'année 2022 ; - les perspectives ; - les points de vigilance avant de se lancer. La seconde partie de ce bulletin fait un zoom sur la lutte contre les doryphores.
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"210 000 euros de revenu avec 518 000 litres"
Annick CONTÉ, AuteurDans le Finistère, le GAEC de Kergoat, comptant une SAU de 107.8 ha, a mis en place une stratégie particulière, basée sur une autonome alimentaire complète et un système tout herbe, permettant de dégager 52 000 euros de revenu disponible pour chacun des 4 associés. En agriculture biologique depuis 2017, cette exploitation a connu de fortes mutations depuis le début des années 2000, passant dun système intensif avec maïs à un sytème tout herbe. Le troupeau de 89 vaches (90 % croisées, dont 70 % en trois voies pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde) pâture jour et nuit à partir du 15 mars (pâturage tournant). Le déplacement des animaux est facilité par des chemins bien aménagés et par un boviduc. Lhiver, la ration est basée sur de lenrubannage de haute qualité, autoproduit à partir de prairies temporaires (association ray-grass anglais, trèfle blanc ou violet), fauchées toutes les trois semaines à partir de mai. Le travail, le pâturage et le suivi du troupeau, des rations ou des performances de lexploitation font lobjet dune approche très rigoureuse. Néanmoins, avec des achats limités (paille, sel, plastique pour lenrubannage, carburant), du lait de qualité, un faible taux dendettement (lauto-construction et lautofinancement sont privilégiés), les résultats économiques sont là. A cela, sajoute le choix volontaire de maintenir le chiffre daffaires au seuil du micro-bénéfice agricole. Deux des quatre associés réfléchissent à leur retraite, même sils ne lenvisagent pas avant cinq ans. Quel choix alors pour lexploitation ? Un nouvel associé ? Ou, hypothèse peut-être plus probable, le passage à la monotraite avec mise en place de vaches nourrices ?
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Bio et non labour, est-ce possible ? Essai système pluri-annuel : Synthèse de 3 années : 2019 à 2021
Dans le cadre du programme Reine Mathilde, dont la ferme vitrine est implantée sur le GAEC Guilbert, dans le Calvados, un essai visant à comparer labour et non labour en agriculture biologique a été réalisé de 2019 à 2021. La question du labour en AB est, en effet, une question-clé, beaucoup d'agriculteurs étant conscients de son impact sur les sols (bouleversement de la biologie du sol), tout en ne sachant pas comment s'en passer, en particulier pour la gestion des adventices. Deux rotations ont été mises en place : l'une de "type élevage" avec des cultures fourragères et des céréales autoconsommées, l'autre de "type cultures" avec des céréales de vente. Pour chacune d'elles, deux modalités, avec et sans labour, ont été comparées. Cette synthèse présente les détails de cet essai, ainsi que les principaux résultats obtenus. Elle s'appuie sur de nombreux indicateurs techniques et économiques. Des observations détaillées sur le sol ont été réalisées, avec différents tests et analyses, et des focus thématiques sont proposés (destruction de prairie sans labour, semis sans labour de blé ou de maïs après une prairie...). Globalement, la gestion des adventices s'est effectivement avérée plus délicate en non labour mais, si la stabilité structurale du sol et la biomasse microbienne étaient plus importantes dans ces conditions, les vers de terre, notamment endogés, étaient plus nombreux avec labour. Plusieurs conclusions restent à confirmer et dépendent des conditions pédoclimatiques.
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Les cas types ovins viande bio Grand Est : Actualisation économique 2021
À partir de suivis de fermes, dans le cadre des Réseaux délevage Inosys, quatre cas-types ont été définis pour décrire les principaux systèmes de production ovins viande bio existant dans les régions de lEst de la France. Présentés dans ce document, ces cas-types décrivent le fonctionnement et les résultats de systèmes dexploitation gérés de façon optimisée. Pour chaque cas-type, sont présentés, sous forme de graphes et de tableaux commentés, le fonctionnement de la troupe ovine, lassolement et les rendements, les performances de reproduction, la marge brute et les critères dautonomie de latelier ovin, les résultats économiques globaux, ou encore les coûts de production. Deux de ces cas-types concernent des exploitations herbagères spécialisées, avec une forte proportion dherbe dans la SAU et une conduite extensive. Ces deux cas-types se différencient notamment sur la part dagneaux à lherbe produits (65 % pour lun, 100 % pour lautre). Un troisième cas-type décrit des systèmes en polyculture-élevage, situés plutôt en zone de plaine à potentiel céréalier moyen. Le dernier cas-type concerne des exploitations céréalières, situées en zone de plaine avec un bon potentiel de production, ayant un atelier ovin pour valoriser les surfaces en herbe mises en place pour léquilibre agronomique, ainsi que les écarts de tri. À noter que, pour les systèmes herbagers, les résultats économiques escomptés passent par une bonne maîtrise du pâturage.
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En chantier : Pour une meilleure valorisation des bovins mâles
Fabien CHAMPION, AuteurEn France, la majorité des bovins allaitants mâles sont destinés à lexport (en vif ou sous forme de viande). Les veaux laitiers mâles sont, quant à eux, destinés au marché du veau de boucherie ou à lexport en vif. Les incertitudes liées à ces marchés et la dépendance aux exportations questionnent les éleveurs depuis des années. En 2021, la Confédération Paysanne a analysé des initiatives conduisant à une meilleure valorisation des bovins mâles. Cette étude sest déroulée en deux phases : une enquête téléphonique auprès dune soixantaine déleveurs volontaires qui mettent en place des initiatives, et un examen technico-économique approfondi de 25 élevages. Plus de 80 % des fermes interrogées durant la première phase sont en agriculture biologique. Les mâles sont essentiellement valorisés en bufs ou en veaux sous la mère (VSLM). Les fermes qui engraissent des bufs reposent sur des systèmes très herbagers. La quasi-totalité des fermes valorisent au moins deux types de mâles (VSLM, buf, broutard ) et/ou conduisent une activité en plus de lélevage bovin (maraîchage, gîtes, élevage caprin ). Concernant la commercialisation, 44 pratiquent la vente directe, 18 la vente en circuit court avec un intermédiaire et 38 la vente en circuit long. Cette enquête a aussi mis en évidence la complémentarité entre la valorisation des mâles et les autres activités de la ferme (débouchés, fertilisation, valorisation de certaines parcelles ). Létude technico-économique approfondie montre également que ces pratiques sont rémunératrices. La Confédération Paysanne souhaite que ce travail danalyse débouche sur des propositions politiques pour lever les principaux freins au développement de ces initiatives.
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Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2020
Catherine DE BOISSIEU, Auteur ; Laureline DROCHON, Auteur ; Nathalie RIVEMALE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Cette synthèse, réalisée dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente les principaux résultats technico-économiques d'un réseau de 15 élevages ovins laitiers bio du sud du Massif Central (Lozère et Aveyron), lors de la campagne 2020. Ces fermes livrent toutes leur lait à des entreprises de collecte et de transformation du lait. Six dentre elles sont engagées dans la démarche de lAOP Roquefort. De manière générale, la campagne 2020 a été peu favorable sur le plan fourrager : le printemps a connu des gelées impactantes et un déficit en eau limitant la pousse de l'herbe. En début dété, les fortes températures ont provoqué un blocage de la végétation, rendant la récolte des secondes coupes difficile. Malgré des volumes livrés et une productivité stable, les éleveurs ont été contraints dacheter des fourrages afin de compenser ces faibles rendements. Au niveau économique, après quatre campagnes en progression (2014 à 2017), les résultats économiques saffichent à la baisse pour la troisième année consécutive (2018 à 2020). Cette évolution sexplique par la hausse des charges opérationnelles, mais également par une progression des charges de structure en lien avec le renouvellement ou la modernisation des équipements (installations de traite, bergeries...).
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Lobservatoire des exploitations légumières en 2020 : Un résultat global en progression et une situation financière renforcée
Nasser SEYNI, AuteurAfin de mieux connaître les résultats économiques et financiers des exploitations légumières, le CTIFL, FranceAgriMer, Légumes de France et le CNIPT ont mis en place un observatoire de la production légumière. Cet outil analyse les données comptables de 453 exploitations représentatives de la diversité des systèmes de culture et des bassins de production (20 % de ces exploitations sont en bio). En plus danalyser la santé financière des exploitations légumières, cet observatoire fournit aussi des éléments dinterprétation. Globalement, pour tous les types dexploitations confondus, le résultat courant est positif en 2020, et a largement progressé par rapport à 2019. Les situations économiques sont donc saines, ce qui permet de rémunérer les exploitants, de renforcer la trésorerie, voire dinvestir. La main duvre salariée est le premier poste de dépenses, devant les charges dintrants et de mécanisation. Le sous-échantillon bio a lui aussi enregistré un résultat positif, mais en baisse (- 40 %) comparé à 2019. Ceci sexplique en partie par des charges plus importantes quen conventionnel (elles ont notamment augmenté trois fois plus que les produits). La situation financière des exploitations bio est donc assez fragile.
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"Un pâturage bien mené fait tout le travail"
Costie PRUILH, AuteurDepuis leur installation en 2017, Maxence et Emilie Calais, éleveurs de vaches laitières dans la Manche, ont fortement fait évoluer leur système, au départ basé sur le maïs ensilage avec peu de pâturage. Aujourdhui, le maïs a été arrêté : les 135 ha (tous en location) comptent 105 ha de prairies dont ¾ de permanentes, 25 ha de marais et 5 ha de méteil récolté en grain. La conversion à la bio a débuté en 2018 et, en décembre 2021, le GAEC, qui fait vivre 3 UMO, passait en monotraite. Autonomie et maîtrise des charges sont les points-clés pour ce couple, dont les animaux pâturent de février à décembre, même les veaux de 8 jours. Le défi est de faire entrer les animaux sur les paddocks au bon moment, avec au moins 2 700 kg MS/ha (3200 dans lidéal) et une herbe jeune à pâturer. La sortie se fait quand le paddock a été bien pâturé : il doit rester au maximum 1500 kg MS/ha, mais sans piétinement. Une phase de repos suffisante des parcelles est aussi essentielle à respecter. D'importants investissements ont été faits au cours des 2 premières années : dans les chemins de pâturage, le réseau électrique et dabreuvement, la plantation de haies et darbres intra-parcellaires. Le troupeau a aussi fortement évolué, avec lintroduction de Kiwis (croisées PrimHolstein et Jersiaise), devenues majoritaires dans le troupeau. Le passage à la monotraite a été fait dans lobjectif daméliorer le revenu, le travail et létat des animaux. Les taux du lait ont dailleurs augmenté et la baisse de production de 12 % du nombre de litres produits devrait être compensée à lavenir par la traite dune dizaine de vaches de plus.
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Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Reducing the TFI in peach production : EcoPêche 1 project review (2013-2018)
Julien RUESCH, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe projet EcoPêche 1, visant à concevoir et à évaluer des systèmes de gestion innovants pour la production de pêches, a observé l'impact d'une réduction de l'indice de fréquence de traitements (IFT) sur les résultats technico-économiques de vergers de pêchers et sur la qualité commerciale des fruits. Trois systèmes de gestion différents ont été comparés (production intégrée (IFP), Eco 50 et biologique), de 2013 à 2018. Le système Eco 50 combine différents leviers dans le but de réduire l'IFT de 30 à 50 % par rapport au système de référence. Au final, une réduction de l'IFT de 53 % a été possible pour Eco 50. La mise en place d'un paillage en tissu pour le contrôle des adventices et des méthodes de gestion spécifiques (biocontrôle, pas d'application de pesticides en cas de risque bas ou modéré) ont contribué à ce résultat, mais cette conduite a induit, en revanche, une durée de vie plus courte des fruits et des pertes de rendements conduisant à des résultats technico-économiques plus faibles que pour le système IFP. Concernant le système conduit en agriculture biologique, il a montré que le choix variétal était un facteur déterminant, mais que certaines maladies et ravageurs, comme la moniliose et les pucerons, restaient difficiles à contrôler sans produits de traitement homologués. Toutefois, le prix de vente permet, malgré tout, une bonne plus-value.
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Références économiques en Pays de la Loire : Des filières aux revenus stables
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article présente les résultats de létude menée par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, en lien avec 14 associations de gestion et de comptabilité, sur les revenus de 821 exploitations en systèmes spécialisés (bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, viticulture et maraîchage). Les EBE sont relativement stables sur 5 ans malgré des aléas climatiques marqués. Ceci témoigne dune certaine robustesse des systèmes bio. La viticulture et les grandes cultures sont en tête des revenus et les systèmes bovins viande sont très dépendants des aides. Le groupe légumes en circuits courts présente un EBE faible, mais sen sort grâce à un endettement faible et peu damortissements.
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Les systèmes bovins laitiers en Normandie : Repères techniques et économiques 2020/2021
Séverine BUREL, Auteur ; Cédric GARNIER, Auteur ; Alizée CHOUTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Cette synthèse annuelle, issue d'un partenariat entre les Chambres d'agriculture de Normandie et l'Institut de lÉlevage, présente les résultats techniques et économiques des exploitations bovins lait suivies, en 2020-2021, dans le cadre des Réseaux dÉlevage de Normandie. Ces repères ont pour but de permettre d'analyser et d'effectuer le diagnostic d'une exploitation laitière, selon son modèle, à partir des résultats de 9 systèmes de production régionaux, définis par leurs niveaux de spécialisation, leurs combinaisons de productions et leurs systèmes fourragers. L'un de ces 9 groupes donne les résultats de 7 fermes bio. Face aux changements qui touchent la production laitière (climat, conjoncture économique), ce document fournit des indicateurs qui permettront d'appuyer la réflexion des éleveurs et de leurs conseillers.
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Valorisation des bovins allaitants : « Maximiser le taux de finition » ; Valorisation des bovins allaitants - Témoignage : Mâles et femelles finis en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurRépondre aux demandes du marché, en produisant des animaux finis valorisant au mieux lherbe et en limitant la consommation de concentrés, est un point-clé en élevage bovin allaitant biologique. Les travaux conduits depuis de nombreuses années sur la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou ont permis, notamment, de définir 2 itinéraires techniques permettant de produire, avec de bons résultats, des bovins finis en race limousine. Deux limites ont cependant été identifiées : des animaux avec des poids carcasse trop lourds et une consommation de concentrés, certes autoproduits, encore à réduire. Pour ce faire, la ferme expérimentale sest engagée, depuis 2019, dans de nouveaux essais centrés sur le croisement avec de lAngus en voie terminale pour gagner en précocité. Les premiers résultats sont intéressants, mais restent à finaliser et à compléter. Deux éleveurs de 180 mères limousines en AB, à cheval sur la Haute-Vienne et la Vienne, témoignent de leurs pratiques et de leurs choix pour finir tous leurs animaux, mâles et femelles, en valorisant lherbe au mieux. Exploitant 100 ha de prairies permanentes, 250 ha de prairies temporaires et plus de 40 hectares de méteil, ces producteurs visent lautonomie complète. Pour faire face aux aléas climatiques, ils cultivent aussi, depuis 4 ans, du sorgho fourrager et ont réduit la taille de leur troupeau de 20 mères. Avec deux périodes de vêlages, ils visent à produire des animaux âgés de 28 à 36 mois, bien finis, mais pas trop lourds, car plus faciles à vendre. Aujourdhui, face à lapplication du nouveau cahier des charges bio, ils réfléchissent à de nouvelles conduites de finition. Parmi les pistes envisagées : optimisation du pâturage tournant et du parcours à lherbe, ou encore mise en place de plateformes de distribution au champ avec des protections contre la pluie.
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Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.