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Documents disponibles dans cette catégorie (389)


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Valorisation des bovins allaitants : « Maximiser le taux de finition » ; Valorisation des bovins allaitants - Témoignage : Mâles et femelles finis en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurRépondre aux demandes du marché, en produisant des animaux finis valorisant au mieux lherbe et en limitant la consommation de concentrés, est un point-clé en élevage bovin allaitant biologique. Les travaux conduits depuis de nombreuses années sur la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou ont permis, notamment, de définir 2 itinéraires techniques permettant de produire, avec de bons résultats, des bovins finis en race limousine. Deux limites ont cependant été identifiées : des animaux avec des poids carcasse trop lourds et une consommation de concentrés, certes autoproduits, encore à réduire. Pour ce faire, la ferme expérimentale sest engagée, depuis 2019, dans de nouveaux essais centrés sur le croisement avec de lAngus en voie terminale pour gagner en précocité. Les premiers résultats sont intéressants, mais restent à finaliser et à compléter. Deux éleveurs de 180 mères limousines en AB, à cheval sur la Haute-Vienne et la Vienne, témoignent de leurs pratiques et de leurs choix pour finir tous leurs animaux, mâles et femelles, en valorisant lherbe au mieux. Exploitant 100 ha de prairies permanentes, 250 ha de prairies temporaires et plus de 40 hectares de méteil, ces producteurs visent lautonomie complète. Pour faire face aux aléas climatiques, ils cultivent aussi, depuis 4 ans, du sorgho fourrager et ont réduit la taille de leur troupeau de 20 mères. Avec deux périodes de vêlages, ils visent à produire des animaux âgés de 28 à 36 mois, bien finis, mais pas trop lourds, car plus faciles à vendre. Aujourdhui, face à lapplication du nouveau cahier des charges bio, ils réfléchissent à de nouvelles conduites de finition. Parmi les pistes envisagées : optimisation du pâturage tournant et du parcours à lherbe, ou encore mise en place de plateformes de distribution au champ avec des protections contre la pluie.
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2019 : les revenus des fermes bio sont stables en Pays de la Loire, de fortes disparités entre les filières
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a analysé les résultats comptables 2019 de 740 fermes bio de cette région. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion. En moyenne, lEBE de ces fermes sélève à 47 800 /UTA (unité travail agricole). Il est stable depuis trois ans, mais les disparités sont fortes entre les différentes filières et entre les différents systèmes de production. Globalement, les fermes laitières observent une baisse de 23 % de leur résultat courant. Ce dernier sélève en moyenne à 20 900 /UTA. Les fermes en bovins viande ont des résultats légèrement en hausse, avec une meilleure maîtrise des charges. Les exploitations céréalières ont eu de très bons résultats, mais létude a été conduite sur un petit échantillon (32 fermes) : ces résultats ne peuvent donc pas être généralisés. Les fermes maraîchères ont, en moyenne, un résultat courant en hausse de 18 %. De leur côté, les domaines viticoles ont observé des résultats en baisse, avec des rendements plus faibles en 2019.
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Du Biojolait nouveau : Du bon blanc au pays des vignes
Aymeric MOREL, AuteurAymeric et François sont les 2 associés du GAEC des Chartreux (69), situé à une trentaine de km de Lyon, dans le Beaujolais. Ce GAEC, créé en 1987 par François lors de son installation sur la ferme familiale, a évolué au fil du temps, notamment avec la conversion du troupeau en AB, en 2000. C'est à cette occasion que François commence à repenser complètement son système, dont le pâturage sera désormais le pivot. Aujourd'hui, la ferme comprend 115 ha, dont 92 ha d'herbe, 5 ha de maïs, 3 ha de sorgho fourrager et 15 ha de céréales, dont la moitié en blé panifiable. L'autonomie alimentaire des 45 vaches laitières et des 35 génisses est assurée à 100 %. 280 000 litres de lait bio sont livrés. Selon Aymeric, avec des conditions pédoclimatiques difficiles, le GAEC des Chartreux doit beaucoup de sa pérennité à l'agriculture biologique, mais aussi à Biolait, qui a su l'épauler dans les périodes critiques.
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Chemin faisant, rester producteur de lait dans lAude, lhistoire de la famille Maurette
Céline MEFFE, AuteurJean-Claude Maurette sest installé, en 1982, sur une ferme laitière, dans lAude. Il a été rejoint par sa femme, Dominique. Ces deux éleveurs ont augmenté la productivité de leurs vaches (lalimentation était basée sur du maïs, du ray-grass et du soja) jusquen 2009, année où ils se sont retrouvés en difficultés financières : le prix du lait était alors inférieur à leur coût de production. Comme ils ne se retrouvaient plus dans leur système de production assez intensif, ils ont fait le choix de le changer et de développer lautonomie de la ferme. Depuis, lalimentation repose sur de la luzerne, du foin et des céréales. Petit à petit, lidée de passer en bio sest imposée et ils ont commencé à convertir leur ferme en 2016. La Chambre dagriculture a réalisé une étude comparative de leurs coûts de production en 2014 (système conventionnel) et en 2019 (système bio). Le coût alimentaire est passé de 105 /1000 L à 48 /1000 L. Les frais délevage ont également été divisés par deux. La rémunération du travail est passée de 131 à 320 /1000 L. De plus, leur ferme est devenue transmissible : Jean-Raymond, leur fils, sest installé en 2020.
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Dossier : Diversifier sa ferme bio par des ovins, retours dexpériences en région !
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurA travers des retours dexpériences de producteurs bio du Grand Est, ce dossier illustre les intérêts de la diversification dune exploitation spécialisée par lintroduction dun troupeau ovin. Ainsi, Nathan Muller (67), viticulteur, et Marc Rolli (68), arboriculteur, font pâturer leurs parcelles par un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs proches de leurs exploitations. Chez le viticulteur, le pâturage, de fin juin à mi-août à raison de 150 moutons/ha, pendant 2 à 4 jours par parcelle, permet notamment de gérer lenherbement et leffeuillage. Chez larboriculteur, les 25 ha de pommiers sont pâturés à lannée, avec un chargement de 100 brebis sur 2 à 3 ha pendant 2 à 3 jours, les brebis mettant bas en extérieur. Ceci permet daider à gérer lenherbement, doù une récolte facilitée, mais cest aussi un plus pour réduire la pression du carpocapse et de la tavelure. Autre retour dexpérience : celui dun GAEC en bovins lait, dans les Ardennes, qui sest diversifié avec la création dun atelier ovins viande, permettant ainsi linstallation dun autre actif. Ceci a conduit à une meilleure valorisation des fourrages, à une gestion du parasitisme et des performances animales améliorées, surtout pour les ovins, ainsi qu'à la création dune nouvelle source de revenus. Lintroduction dun troupeau ovin dans un système en polyculture-élevage bovin lait fait lobjet dune étude par lINRAE de Mirecourt, avec lobjectif dêtre autonome (0 aliments achetés) et économe (100 % plein air, conduite à lherbe toute lannée), avec le choix dintervenir le moins possible sur le troupeau ovin. Les résultats 2019 sont intéressants, lobjectif plein air intégral ayant été atteint. Néanmoins, intégrer un atelier ovin aux côtés de bovins demande de réfléchir aux dates de mises bas pour répartir la charge de travail, de prévoir des investissements pour des clôtures et un système dabreuvement adapté aux deux espèces, de développer le pâturage tournant et de réfléchir à la commercialisation des agneaux.
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Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2019
Réalisée par le Collectif BioRéférences, dans le cadre du projet du même nom porté par le Pôle Bio Massif Central, cette synthèse présente les principaux résultats technico-économiques d'un réseau de 15 élevages ovins laitiers du sud du Massif Central (Lozère et Aveyron), lors de la campagne 2019. Cette année a été marquée, une nouvelle fois, par un contexte climatique défavorable à la production de fourrages de qualité. La production laitière a pu être maintenue par des achats de concentrés, mais cela a impacté les résultats économiques de ces exploitations. Les résultats structurels, techniques, économiques et les coûts de production sont détaillés pour cette campagne 2019, de même que lévolution de certains de ces résultats entre 2014 et 2019.
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"Lherbe est pâturée le plus longtemps possible"
François D'ALTEROCHE, AuteurDabord en conventionnel à son installation en 1990, avec alors deux ateliers naisseurs-engraisseurs, un en bovins et un en porcs, Jean-Pierre Bousseau, producteur en Loire-Atlantique, est aujourdhui en AB et a un atelier bovins viande quil conduit au maximum à lherbe. Pour tenir compte de ses 129 hectares très séchants qui ne peuvent être cultivés en méteil que sur 12 hectares, cet éleveur a mis le pâturage au cur de son système qui compte un troupeau de 57 vaches. Disposant de terrains portants, les animaux profitent au mieux des pousses dautomne et dhiver, alors que les ressources en herbe sont plutôt limitées en été. Avec une conduite très rigoureuse de son troupeau (fort taux de renouvellement, vêlages à 2 ans, mise à lengraissement des vaches non gravides, vêlages entre fin août et début septembre ) et du pâturage tournant, cet éleveur finit tous ses animaux, dont les mâles, qui sont, par ailleurs, castrés peu de temps après la naissance à lélastique. Il produit ainsi des bufs de 30 mois, qui passent lhiver dehors et dont la mise à lengraissement démarre en fin dété, avec des rations à base densilage dherbe à volonté, complété par du méteil, puis par du maïs grain. Cette conduite très fine, valorisant fortement le pâturage, se traduit par de bons résultats économiques.
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Le lin fibre de printemps en agriculture biologique en Normandie : culture à forte valeur ajoutée adaptée à son terroir
Guillaume BEAUER, AuteurLe lin est réputé pour être une culture difficile à conduire, notamment en matière de gestion des adventices. Suite aux progrès réalisé sur le plan variétal et sur la qualité des semences, sa conduite sans intrants de synthèse est maintenant accessible, comme en témoigne Antoine Delahais, lun des associés du GAEC Delahais, en Seine-Maritime. Cette ferme avait arrêté de produire du lin en 2012, suite à sa conversion en agriculture biologique, afin de se concentrer sur lautonomie fourragère de la ferme. Cependant, suite à un problème de séchage en grange, les associés ont cherché à réduire temporairement leurs surfaces en herbe et ont réessayé de cultiver du lin fibre. Cette culture à cycle court (100 jours) présentait lavantage de libérer la parcelle assez tôt pour pouvoir préparer limplantation dune nouvelle prairie. Grâce à une bonne approche agronomique, ils ont obtenu les mêmes rendements quen conventionnel (à la fois en paille et en graines). Antoine Delahais décrit la place du lin dans leur rotation, litinéraire technique quils ont suivi, et fournit quelques données technico-économiques.
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Monotraite en vaches laitières : "A tester sur de courtes périodes, et faire ses calculs" ; Marc Dumas, dans la Loire : Monotraite sur la fin de lactation ; Frédéric Chopin, en Ille-et-Vilaine : Réduire au maximum le temps de traite
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa monotraite peut offrir des avantages : réduction de lastreinte, plus de temps libre, gestion des volumes produits. Cest une pratique encore rare, même si elle se développe. Diverses situations sont envisagables : la monotraite sur un jour (ex. le dimanche), sur une courte période (mais sur au moins sur 3 semaines), ou encore toute lannée, ce dernier cas concernant essentiellement des éleveurs bio, plutôt en système économe. La vache sadapte et, avec une bonne surveillance des taux cellulaires, qui augmentent systématiquement sur les 2 à 3 semaines qui suivent le début de la monotraite, cette pratique peut facilement être mise en place. Le choix est avant tout dordre organisationnel et économique : il existe toujours une baisse de la production (ex. entre 5 et 15% pour une monotraite ponctuelle de 3 à 10 semaines), qui n'est que partiellement compensée par laugmentation des taux du lait. Deux agriculteurs témoignent sur leurs pratiques. Marc Dumas, dans la Loire, avec des vêlages groupés dautomne, a mis en place la monotraite au printemps, à partir davril, en laissant alors les vaches au pré la nuit. Ainsi, le pic de lactation, avec traite biquotidienne, se fait en hiver, période où les prix du lait sont les plus élevés. En été, la baisse de production se fait à une période où, à la fois, les prix sont plus bas, la charge de travail à lextérieur plus élevée et la pousse de lherbe moins importante, avec les sécheresses de plus en plus fréquentes. Frédéric Chopin, en monotraite toute lannée, en Ille-et-Vilaine, a adopté cette pratique en 2016 à cause du poids de lastreinte. Ce changement a été rapide et sans incidence, notamment au niveau du revenu, grâce à un système très optimisé. Aujourdhui, il veut investir dans une nouvelle salle de traite pour réduire encore le temps de traite et, peut-être mettra-t-il un jour en uvre son projet de ne plus traire lhiver, grâce à des vêlages groupés de printemps.
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"Nous voulons faire le maximum de lait avec les fourrages disponibles"
Véronique BARGAIN, AuteurCet article retrace le parcours du Gaec La Niro, en Vendée, de la création de l'exploitation en 1981 à l'installation du troisième associé en 2020, en passant par la conversion à l'agriculture biologique en 2018. Cette ferme de 80 hectares élève 51 vaches laitières montbéliardes et cultive du maïs ensilage, du méteil récolté en grain, de la betterave fourragère, des prairies temporaires et naturelles et, depuis 2020, des légumes. Parmi les nombreux projets du GAEC, on compte l'installation d'un séchoir en grange thermosolaire. Depuis plusieurs années maintenant, l'objectif des associés est de produire mieux avec moins, en visant l'autonomie : autonomie alimentaire, mais aussi décisionnelle, avec notamment une partie du lait vendu en direct.
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Les systèmes bovins laitiers bio en Normandie : Descriptif technique de 4 cas types Edition 2021 ; Les systèmes bovins laitiers bio en Normandie : Actualisation économique de 4 cas types en conjoncture 2020 Edition 2021
En Normandie, les systèmes de production des fermes laitières biologiques se diversifient, allant du système herbager économe jusqu'au système avec robot de traite et affouragement en vert et maïs. En 2021, quatre cas types représentatifs de ces systèmes normands ont été étudiés afin dapporter des repères techniques et économiques pour le suivi des exploitations bio ou pour des études de conversion : 1 - Système prairie permanente et zéro concentré ; 2 - Système tout herbe et concentré autoproduit ; 3 - Système herbe et maïs, concentré autoproduit ; 4 - Système avec robot de traite, affourragement en vert et achat de correcteur. Deux documents ont été produits à partir de ces cas types. Le premier fournit un descriptif technique des exploitations : dimensions structurelles, conduite du troupeau et des surfaces, résultats environnementaux, repères en matière de travail et informations sur les équipements de ces fermes. Le second document présente les résultats économiques de chaque système, avec un compte de résultats, des indicateurs de performances économiques, des indicateurs technico-économiques, le calcul du coût de production et une estimation de la valeur économique dans le cadre d'une transmission.
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Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
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Améliorer les performances des polyculteurs éleveurs
Costie PRUILH, AuteurLe Casdar RED-SPyCE a analysé les résultats économiques de 1 190 fermes en polyculture-élevage (ateliers bovins, ovins, caprins, conventionnels et biologiques). Les systèmes de production de ces fermes valorisent plus ou moins les complémentarités qui existent entre leurs différents ateliers (ex : cultures autoconsommées) et réalisent plus ou moins des économies liées à la mutualisation de leurs facteurs de production. Afin danalyser lincidence de ce couplage sur les performances économiques des exploitations, les différentes fermes étudiées ont été réparties en trois catégories : couplage faible (357 fermes), couplage moyen (476 fermes) et couplage élevé (357 fermes). Les résultats montrent que les fermes au couplage élevé mobilisent davantage leurs cultures pour lautoconsommation (elles sont plus autonomes en concentré et en paille), comptent plus de prairies ou les valorisent mieux, ont moins recours à lensilage de maïs, dépendent moins des engrais minéraux En bovins lait, ceci se traduit par des fermes plus autonomes et économes, avec des chargements et des rendements laitiers moins élevés, des charges opérationnelles par produit brut mieux maîtrisées et des charges de structure moins importantes. De manière générale, le résultat courant par hectare des fermes au couplage élevé est plus stable sur le long terme que celui des autres fermes. Ces fermes au couplage élevé sont donc moins sensibles aux aléas. Cette étude a également révélé quelles ont une meilleure empreinte environnementale.
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Des Bazadaises bio bien valorisées
François D'ALTEROCHE, AuteurPaul Dussau, éleveur à Pimbo, dans les Pyrénées-Atlantiques, a remplacé, en 2013-2014, les palmipèdes gras de lexploitation de ses parents par des bovins de race bazadaise, en système naisseur-engraisseur, tout en restant en agriculture biologique. Aujourdhui, lexploitation compte 50 vaches bazadaises, 74,5 ha de SAU et trois ETP (les parents de Paul sont restés sur la ferme). Lensemble des animaux est vendu en direct, grâce à la présence dun abattoir proche et dun atelier de transformation utilisé en CUMA. En 2019, les éleveurs ont vendu 14 veaux entre 15,8 et 19/kg selon les morceaux ; et 6 vaches entre 11 et 18,50/kg. Le compte de résultat au 31 décembre 2019 est présenté, avec un EBE non modifié de 29 225.
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Dossier : Veaux mâles
Jean-François DEGLORIE, Auteur ; Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ; Paul-Marie AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe devenir des veaux mâles laitiers dans la filière biologique devient un sujet de préoccupation. L'absence de débouchés est un problème, peut-être plus éthique qu'économique. Dans la majorité des cas, ces veaux sont orientés vers des élevages conventionnels de type industriel. Pourtant, la viande issue du cheptel laitier offre des réponses très pertinentes aux défis écologiques actuels. Alors, pourquoi cette question a-t-elle du mal à progresser ? La réponse est complexe, tenant à la fois du politique et du culturel. Pour comprendre les enjeux et tenter de saisir toute la complexité du sujet des veaux mâles en élevage laitier bio, ce dossier alterne interviews de scientifiques et témoignages d'éleveurs qui ont mis en place des ateliers de valorisation de ces animaux.