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RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUESynonyme(s)reference RESULTAT D'EXPLOITATION |
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"Lherbe est pâturée le plus longtemps possible"
François D'ALTEROCHE, AuteurDabord en conventionnel à son installation en 1990, avec alors deux ateliers naisseurs-engraisseurs, un en bovins et un en porcs, Jean-Pierre Bousseau, producteur en Loire-Atlantique, est aujourdhui en AB et a un atelier bovins viande quil conduit au maximum à lherbe. Pour tenir compte de ses 129 hectares très séchants qui ne peuvent être cultivés en méteil que sur 12 hectares, cet éleveur a mis le pâturage au cur de son système qui compte un troupeau de 57 vaches. Disposant de terrains portants, les animaux profitent au mieux des pousses dautomne et dhiver, alors que les ressources en herbe sont plutôt limitées en été. Avec une conduite très rigoureuse de son troupeau (fort taux de renouvellement, vêlages à 2 ans, mise à lengraissement des vaches non gravides, vêlages entre fin août et début septembre ) et du pâturage tournant, cet éleveur finit tous ses animaux, dont les mâles, qui sont, par ailleurs, castrés peu de temps après la naissance à lélastique. Il produit ainsi des bufs de 30 mois, qui passent lhiver dehors et dont la mise à lengraissement démarre en fin dété, avec des rations à base densilage dherbe à volonté, complété par du méteil, puis par du maïs grain. Cette conduite très fine, valorisant fortement le pâturage, se traduit par de bons résultats économiques.
Le lin fibre de printemps en agriculture biologique en Normandie : culture à forte valeur ajoutée adaptée à son terroir
Guillaume BEAUER, AuteurLe lin est réputé pour être une culture difficile à conduire, notamment en matière de gestion des adventices. Suite aux progrès réalisé sur le plan variétal et sur la qualité des semences, sa conduite sans intrants de synthèse est maintenant accessible, comme en témoigne Antoine Delahais, lun des associés du GAEC Delahais, en Seine-Maritime. Cette ferme avait arrêté de produire du lin en 2012, suite à sa conversion en agriculture biologique, afin de se concentrer sur lautonomie fourragère de la ferme. Cependant, suite à un problème de séchage en grange, les associés ont cherché à réduire temporairement leurs surfaces en herbe et ont réessayé de cultiver du lin fibre. Cette culture à cycle court (100 jours) présentait lavantage de libérer la parcelle assez tôt pour pouvoir préparer limplantation dune nouvelle prairie. Grâce à une bonne approche agronomique, ils ont obtenu les mêmes rendements quen conventionnel (à la fois en paille et en graines). Antoine Delahais décrit la place du lin dans leur rotation, litinéraire technique quils ont suivi, et fournit quelques données technico-économiques.
Monotraite en vaches laitières : "A tester sur de courtes périodes, et faire ses calculs" ; Marc Dumas, dans la Loire : Monotraite sur la fin de lactation ; Frédéric Chopin, en Ille-et-Vilaine : Réduire au maximum le temps de traite
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa monotraite peut offrir des avantages : réduction de lastreinte, plus de temps libre, gestion des volumes produits. Cest une pratique encore rare, même si elle se développe. Diverses situations sont envisagables : la monotraite sur un jour (ex. le dimanche), sur une courte période (mais sur au moins sur 3 semaines), ou encore toute lannée, ce dernier cas concernant essentiellement des éleveurs bio, plutôt en système économe. La vache sadapte et, avec une bonne surveillance des taux cellulaires, qui augmentent systématiquement sur les 2 à 3 semaines qui suivent le début de la monotraite, cette pratique peut facilement être mise en place. Le choix est avant tout dordre organisationnel et économique : il existe toujours une baisse de la production (ex. entre 5 et 15% pour une monotraite ponctuelle de 3 à 10 semaines), qui n'est que partiellement compensée par laugmentation des taux du lait. Deux agriculteurs témoignent sur leurs pratiques. Marc Dumas, dans la Loire, avec des vêlages groupés dautomne, a mis en place la monotraite au printemps, à partir davril, en laissant alors les vaches au pré la nuit. Ainsi, le pic de lactation, avec traite biquotidienne, se fait en hiver, période où les prix du lait sont les plus élevés. En été, la baisse de production se fait à une période où, à la fois, les prix sont plus bas, la charge de travail à lextérieur plus élevée et la pousse de lherbe moins importante, avec les sécheresses de plus en plus fréquentes. Frédéric Chopin, en monotraite toute lannée, en Ille-et-Vilaine, a adopté cette pratique en 2016 à cause du poids de lastreinte. Ce changement a été rapide et sans incidence, notamment au niveau du revenu, grâce à un système très optimisé. Aujourdhui, il veut investir dans une nouvelle salle de traite pour réduire encore le temps de traite et, peut-être mettra-t-il un jour en uvre son projet de ne plus traire lhiver, grâce à des vêlages groupés de printemps.
"Nous voulons faire le maximum de lait avec les fourrages disponibles"
Véronique BARGAIN, AuteurCet article retrace le parcours du Gaec La Niro, en Vendée, de la création de l'exploitation en 1981 à l'installation du troisième associé en 2020, en passant par la conversion à l'agriculture biologique en 2018. Cette ferme de 80 hectares élève 51 vaches laitières montbéliardes et cultive du maïs ensilage, du méteil récolté en grain, de la betterave fourragère, des prairies temporaires et naturelles et, depuis 2020, des légumes. Parmi les nombreux projets du GAEC, on compte l'installation d'un séchoir en grange thermosolaire. Depuis plusieurs années maintenant, l'objectif des associés est de produire mieux avec moins, en visant l'autonomie : autonomie alimentaire, mais aussi décisionnelle, avec notamment une partie du lait vendu en direct.
Le pâturage en élevage caprin
Philippe DESMAISON, Auteur ; Manon BOURASSEAU, Auteur ; Alain POMMARET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021En élevage caprin, le pâturage permet de réduire le coût alimentaire de la ration, tout en répondant à la recherche d'autonomie fourragère et protéique, ainsi qu'aux attentes sociétales actuelles. Il demande, néanmoins, une technicité en matière de gestion de l'herbe et du parasitisme gastro-intestinal, une réactivité et une flexibilité pour s'adapter au quotidien. Ce guide technique, proposé par l'Institut de lÉlevage et ses partenaires, a pour objectif de présenter les intérêts et les inconvénients du pâturage pour lalimentation des chèvres (partie 1). Il fait le point sur les questions à se poser (partie 2), les éléments à réfléchir et à mettre en place avant de se lancer dans le pâturage (partie 3). Il fournit aussi une partie plus théorique présentant les grandes lois qui régissent le pâturage autour de lingestion et du comportement à la pâture, des strongles gastro-intestinaux, de la pousse de lherbe (partie 4). Le guide se poursuit sur des parties plus techniques concernant lorganisation dune saison de pâturage (partie 5) et les indicateurs de pilotage au quotidien (partie 6). Il conclut sur les témoignages de 11 éleveurs (dont 7 en bio), rappelant la diversité des systèmes pâturants existants (partie 7).
Produire de l'herbe biologique en Bretagne
François PINOT, Auteur ; Elodie BOUDEELE, Auteur ; Olivia TREMBLAY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne) | 2021Ce guide technique, réalisé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne avec l'appui de ses partenaires, a pour objectif d'aider les agriculteurs et les agricultrices dans leurs choix pour gérer la prairie et le pâturage. Il rassemble les connaissances des équipes techniques, accompagnées des expériences issues des pratiques et des savoir-faire des producteurs biologiques (ce guide recense plus d'une vingtaine de témoignages). Le guide fournit, d'une part, les moyens de comprendre et de mieux maîtriser les systèmes herbagers biologiques, en présentant les techniques et les valeurs communes à tous les éleveurs et éleveuses et, dautre part, il donne un aperçu de la diversité des systèmes. Le guide est composé de 6 parties : 1) Implanter une prairie biologique ; 2) Parcellaire bien organisé, pâturage assuré ; 3) Gérer ses prairies en fonction du contexte de la ferme ; 4) Récolter et stocker un fourrage de qualité ; 5) La prairie, un allié pour son environnement de production ; 6) L'herbe, l'aliment économe par excellence.
Les revenus de lagriculture biologique en Pays de la Loire 2021 (Données 2020)
Cette publication sur les revenus 2020 de 821 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations et daccompagner le montage de projets dinstallation de nouveaux agriculteurs, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur, ainsi que des conversions. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Les résultats sont relativement stables sur les 3 dernières années, pourtant marquées par une météo ne respectant pas les normes saisonnières, que ce soit avec les dégâts du gel, ou des excès, puis du manque deau. De plus, lannée 2020 aura été marquée par une envolée de la demande en produits bio durant le printemps, demande qui sest largement tassée en fin dannée.
Rhône-Alpes : Agriculteurs, producteurs de richesse : Des repères économiques, au service de la performance Edition septembre 2021
Julia CELETTE, Auteur ; Benoit MOUSSERIN, Auteur | BRON (4 Rue du Colonel Chambonnet, 69 500, FRANCE) : CERFRANCE SYNERGIE SUD-EST | 2021Ce document, réalisé par Cerfrance Synergie Sud-Est, fournit des repères économiques issus des comptabilités 2020 d'exploitations adhérentes aux Cerfrance Rhône-Alpes. Pour chaque filière, un échantillon d'exploitations-types a été étudié, afin d'apporter des repères économiques permettant de déterminer l'efficacité d'une exploitation, à partir de nombreux indicateurs : ratio VA/produits nets, excédent brut d'exploitation (EBE), coût de production, prix d'équilibre, marge d'orientation, risque financier... Des repères économiques spécifiques à la bio sont fournis pour les exploitations en bovins lait.
Les systèmes bovins laitiers bio en Normandie : Descriptif technique de 4 cas types Edition 2021 ; Les systèmes bovins laitiers bio en Normandie : Actualisation économique de 4 cas types en conjoncture 2020 Edition 2021
En Normandie, les systèmes de production des fermes laitières biologiques se diversifient, allant du système herbager économe jusqu'au système avec robot de traite et affouragement en vert et maïs. En 2021, quatre cas types représentatifs de ces systèmes normands ont été étudiés afin dapporter des repères techniques et économiques pour le suivi des exploitations bio ou pour des études de conversion : 1 - Système prairie permanente et zéro concentré ; 2 - Système tout herbe et concentré autoproduit ; 3 - Système herbe et maïs, concentré autoproduit ; 4 - Système avec robot de traite, affourragement en vert et achat de correcteur. Deux documents ont été produits à partir de ces cas types. Le premier fournit un descriptif technique des exploitations : dimensions structurelles, conduite du troupeau et des surfaces, résultats environnementaux, repères en matière de travail et informations sur les équipements de ces fermes. Le second document présente les résultats économiques de chaque système, avec un compte de résultats, des indicateurs de performances économiques, des indicateurs technico-économiques, le calcul du coût de production et une estimation de la valeur économique dans le cadre d'une transmission.
Les Vêlages Groupés de Printemps : Travailler avec la nature pour améliorer sa qualité de vie et son revenu
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Maud CLOAREC, Auteur ; Gérard GRANDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PLÉRIN CEDEX (2 Av. du Chalutier Sans Pitié, BP 332, 22 190, FRANCE) : CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome) | 2021Ce livre présente le système laitier herbager durable, basé sur les prairies permanentes et le regroupement des vêlages au printemps. Recueil d'expériences et de données chiffrées, il montre un modèle agricole peu exigeant en capitaux et en temps de travail, valorisant au mieux les ressources naturelles et dégageant un bon revenu pour les éleveurs. Les bases du système sont détaillées, à partir des pratiques réalisées sur les fermes d'éleveurs, de plusieurs régions et d'ailleurs dans le monde. La commercialisation des produits et les bilans environnementaux sont également traités. Des conseils sont apportés pour les futurs paysans non issus du milieu agricole.
Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
Améliorer les performances des polyculteurs éleveurs
Costie PRUILH, AuteurLe Casdar RED-SPyCE a analysé les résultats économiques de 1 190 fermes en polyculture-élevage (ateliers bovins, ovins, caprins, conventionnels et biologiques). Les systèmes de production de ces fermes valorisent plus ou moins les complémentarités qui existent entre leurs différents ateliers (ex : cultures autoconsommées) et réalisent plus ou moins des économies liées à la mutualisation de leurs facteurs de production. Afin danalyser lincidence de ce couplage sur les performances économiques des exploitations, les différentes fermes étudiées ont été réparties en trois catégories : couplage faible (357 fermes), couplage moyen (476 fermes) et couplage élevé (357 fermes). Les résultats montrent que les fermes au couplage élevé mobilisent davantage leurs cultures pour lautoconsommation (elles sont plus autonomes en concentré et en paille), comptent plus de prairies ou les valorisent mieux, ont moins recours à lensilage de maïs, dépendent moins des engrais minéraux En bovins lait, ceci se traduit par des fermes plus autonomes et économes, avec des chargements et des rendements laitiers moins élevés, des charges opérationnelles par produit brut mieux maîtrisées et des charges de structure moins importantes. De manière générale, le résultat courant par hectare des fermes au couplage élevé est plus stable sur le long terme que celui des autres fermes. Ces fermes au couplage élevé sont donc moins sensibles aux aléas. Cette étude a également révélé quelles ont une meilleure empreinte environnementale.
Des Bazadaises bio bien valorisées
François D'ALTEROCHE, AuteurPaul Dussau, éleveur à Pimbo, dans les Pyrénées-Atlantiques, a remplacé, en 2013-2014, les palmipèdes gras de lexploitation de ses parents par des bovins de race bazadaise, en système naisseur-engraisseur, tout en restant en agriculture biologique. Aujourdhui, lexploitation compte 50 vaches bazadaises, 74,5 ha de SAU et trois ETP (les parents de Paul sont restés sur la ferme). Lensemble des animaux est vendu en direct, grâce à la présence dun abattoir proche et dun atelier de transformation utilisé en CUMA. En 2019, les éleveurs ont vendu 14 veaux entre 15,8 et 19/kg selon les morceaux ; et 6 vaches entre 11 et 18,50/kg. Le compte de résultat au 31 décembre 2019 est présenté, avec un EBE non modifié de 29 225.
Dossier : Veaux mâles
Jean-François DEGLORIE, Auteur ; Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ; Paul-Marie AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe devenir des veaux mâles laitiers dans la filière biologique devient un sujet de préoccupation. L'absence de débouchés est un problème, peut-être plus éthique qu'économique. Dans la majorité des cas, ces veaux sont orientés vers des élevages conventionnels de type industriel. Pourtant, la viande issue du cheptel laitier offre des réponses très pertinentes aux défis écologiques actuels. Alors, pourquoi cette question a-t-elle du mal à progresser ? La réponse est complexe, tenant à la fois du politique et du culturel. Pour comprendre les enjeux et tenter de saisir toute la complexité du sujet des veaux mâles en élevage laitier bio, ce dossier alterne interviews de scientifiques et témoignages d'éleveurs qui ont mis en place des ateliers de valorisation de ces animaux.
Elevage laitier : Pâturage tournant en prairies irriguées
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurEn AB depuis 2012, l'EARL de Piquemolle, dans du nord du Lot-et-Garonne, en bovins lait, a fait le choix de maximiser le pâturage, toute lannée, grâce à lirrigation en période estivale. Pour ce faire, les deux associés ont fait évoluer le système fourrager et le troupeau. Si ce dernier compte toujours 40 vaches, ce ne sont plus des Prim'Holstein à 7 260 l/an en moyenne, mais des croisées Angus/Jersiaises/Rouges Suédoises/Norvégiennes à 6 015 l/an. Le maïs a été totalement abandonné et lassolement compte maintenant 10 ha de prairies de fauche, 42 ha de prairies pâturées, dont 14 ha semés (mélange plantain/chicorée/trèfles) et irrigués et 18 ha de prairies naturelles. Les vaches pâturent 10 mois par an, au lieu de 3,5 mois dans le système précédent. Les éleveurs ont choisi de mettre en place un pâturage tournant cellulaire. En 2018, il y a eu ainsi 10 tours de pâturage sur les 10 ha de parcelles semées avec le mélange chicorée/plantain/trèfles. Avec le changement de système, une forte baisse des charges a été constatée, passant de 106 /1000 litres en 2015 à 56 /1000 l en 2017 (avec une forte baisse des concentrés, passant de 99 g/l à 29 g/l). Ceci sest traduit par une amélioration des résultats économiques, avec un EBE/1000 litres passant de 179 en 2015 à 253 en 2017.