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Documents disponibles dans cette catégorie (58)


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Alimentation des porcs bio : Matières premières et protéines en questions ; Alimentation des porcs bio - Témoignages
Frédéric RIPOCHE, AuteurEntre flambée des prix et difficultés dapprovisionnement, notamment en apports protéïques, comment sadaptent les éleveurs de porcs bio, dans ce contexte, dautant plus sous pression que le marché du porc bio est en baisse (- 3 % entre 2020 et 2021, selon l'Agence BIO) ? A travers les témoignages de Pascal Petit, responsable technique du groupement Bio Direct, et déleveurs naisseurs plein-air ou naisseurs-engraisseurs en bâtiments, ces articles montrent un panel de solutions et dapproches mises en uvre. Point-clé : la maîtrise des coûts de production, avec la recherche dun niveau dautonomie dau moins 50 %, ou encore loptimisation de lalimentation via le rationnement et la chasse au gaspillage. Il est aussi important de travailler sur les performances délevage : réduire le nombre de porcelets à la naissance, mais avoir des nouveau-nés plus gros ; avoir des lots homogènes danimaux ; ne pas aller chercher les derniers kilos, trop coûteux à produire Autant déléments qui réduisent la consommation daliments. Sécuriser les approvisionnements, en privilégiant le local, est aussi un point important. Mais, le contexte amène à chercher des alternatives ou/et à retravailler les formulations des aliments pour sadapter. Ainsi, par exemple, Bio Direct travaille sur lutilisation de la levure de bière, incorporée jusquà 5 % dans ses formulations. Yannick Raud du GAEC Le Lambert, éleveur naisseur-engraisseur en Vendée, a recours à lachat de bouchons de luzerne, tout en optimisant son outil de fabrication daliments à la ferme pour des rations plus précises valorisant le maïs en grain humide. Gildas Alleno, éleveur naisseur-engraisseur dans les Côtes d'Armor, préfère avoir moins de porcelets, mais des sevrés plus homogènes et de qualité. Marie Scherrier, éleveuse en plein-air, travaille à réduire la part daliments achetés en intégrant le pâturage ou en développant un projet de fabrication daliments à la ferme avec l'achat de matériel doccasion.
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Plutôt nourrir : L'appel d'une éleveuse
Noémie CALAIS, Auteur ; Clément OSÉ, Auteur | PARIS (104 Boulevard Arago, 75 014, FRANCE) : TANA ÉDITIONS | 2022
Quand Noémie lui dit quelle élève maintenant des cochons bio dans le Gers, Clément décide daller voir de ses propres yeux. Il en était resté à Sciences Po, Hong Kong, Londres, la carrière et il découvre son ancienne camarade, dans la ferme collective où elle sest installée, en train daider une truie à mettre bas au plus froid de la nuit. Il laccompagne aussi dans les ténèbres de labattoir et sous les néons de latelier où elle découpe les carcasses, bouchère parmi les bouchers. Clément, qui est plutôt végétarien, se pose des questions sur lélevage à lheure où le climat se dérègle. Témoin du corps-à-corps de Noémie avec la terre, avec lanimal, avec la vie, avec la mort, il appréhende la complexité dun sujet trop souvent réduit au débat « pour ou contre la viande ». Lélevage quil voit nest pas celui des vidéos-choc qui circulent sur Internet. Il préfigure le rôle que peuvent jouer les animaux dans un système alimentaire durable, sevré des énergies fossiles, aux antipodes dune agro-industrie dans limpasse. Mais, pour lheure, les normes favorisent le modèle intensif dominant et poussent Noémie et dautres petits éleveurs à se battre pour survivre et pouvoir continuer à travailler dans le respect du vivant, guidés par une joyeuse solidarité. Dans ce récit immersif, sensible et politique, les voix de Clément Osé et de Noémie Calais se conjuguent pour nous emmener des cabanes à cochons au modèle de société qu'ils estiment que nous devons choisir pour continuer, demain, à nourrir nos corps et nos âmes.
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Méthodes astucieuses en comparaison
BIO ACTUALITES, AuteurEn Europe, des paysannes et des paysans mettent en place des pratiques innovantes pour améliorer le bien-être de leurs porcs élevés en plein air. Le projet POWER (Proven welfare and resilience in organic pig production) a examiné des exemples de fermes novatrices. Cet article présente : 1 une porcherie délevage mobile intégrant un box de mise-bas pour les systèmes porcins pâturants (innovation vue au Danemark) ; 2 un enclos de 180 m2 et une porcherie mobile permettant de déplacer les porcs une à deux fois par jour (innovation vue au Danemark) ; 3 une remorque tout-en-un qui permet de déplacer dix porcs d'engraissement, tout en contenant un abreuvoir, un automate à aliment et une aire de repos (innovation vue en Suisse) ; 4 des cabanes modulaires mobiles et isolées qui permettent aux porcs de passer toute lannée dehors (innovation vue en Suisse) ; 5 le système de production bio italien où 60 % des porcs dengraissement et 95 % des truies allaitantes (et leurs porcelets) vivent en plein-air et pâturent souvent dans des forêts et des broussailles.
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Morbihan : Un élevage de porcs en sous-bois
Marc HENNIN, AuteurBenjamin Frezel et Régis Durand se sont installés, en 2019, au nord de Vannes (56), avec un projet de polycultures-polyélevages. Les 2 associés s'accordaient sur un modèle visant l'autonomie globale et la complémentarité des productions. Aujourd'hui, sur 85 ha, 65 ha sont cultivables (une quinzaine de cultures différentes), 10 sont en prairies permanentes et 10 sont boisés. C'est dans les sous-bois qu'un des ateliers de la ferme de Trévero a pris place. 10 truies allaitantes et entre 150 et 200 porcs pour l'engraissement, de race Duroc, originaire de l'est des États-Unis, y sont élevés en partie. Les truies produisent entre 10 et 13 porcelets par portée, avec une faible mortalité. L'activité de la ferme de Trévero se décline en 3 autres ateliers : un élevage de broutards avec vente directe de viande ; un élevage de poules, installé dans un verger de 2,5 ha, pour la production dufs ; un atelier grandes cultures avec transformation pour l'alimentation humaine (farines, huiles, graines décortiquées).
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Pâturage des porcs : Des pistes de travail encourageantes
Jeanne ANGOT, AuteurUn des leviers pour faire face à lévolution de la réglementation bio concernant lalimentation des monogastriques est lintroduction du pâturage dans la ration des porcs. Plusieurs programmes de recherche se sont penchés sur la question, en particulier pour des parcours à apport mixte ou protéique (prairies temporaires multi-espèces ou non, luzernières ). Cet article fait le point sur le pâturage de fourrages riches en protéines pour des porcs bio en finition et pour des truies gestantes. Les premiers résultats sont prometteurs pour les porcs, avec une importante hausse des TMP (taux de muscle des pièces dans une carcasse), mais on note aussi une forte hétérogénéité du lot et une vitesse de croissance plus faible. Lessai concernant le pâturage des truies est très encourageant, avec un maintien des performances et une économie de 16 % sur le prix de laliment. Des points-clés de réussite (appétence des légumineuses et pâture sur des couverts bien en place) et des points de vigilance (rotation, clôtures, dégradation du sol ) sont détaillés.
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Quel bâtiment pour le porc bio de demain ?
Laurent ALIBERT, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2021A loccasion de lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB et lIFIP ont organisé une conférence sur les dernières évolutions et innovations concernant laménagement des bâtiments délevage en porcs bio. Plusieurs points ont été abordés : 1 la réglementation concernant ces bâtiments ; 2 un état des lieux du parc de bâtiments français ; 3 des exemples daménagements mis en place dans des fermes, à différents stades de production (truies en gestation, maternité, porcs en post-sevrage et porcs à lengraissement), accompagnés de retours dexpériences déleveurs.
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Steroidome and metabolome analysis in gilt saliva to identify potential biomarkers of boar effect receptivity
Ghylène GOUDET, Auteur ; Armelle PRUNIER, Auteur ; Lydie NADAL-DESBARATS, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage porcin biologique, l'utilisation de traitements hormonaux étant interdite, la synchronisation des cycles de reproduction se fait généralement par la mise en présence d'un verrat (effet mâle). Toutefois, cette pratique est encore assez mal maîtrisée, plus particulièrement lors de la première mise à la reproduction. Les cochettes passent, avant leur puberté, par une phase de pré-puberté durant laquelle une exposition à un verrat peut induire et synchroniser la première ovulation, à condition toutefois que les cochettes soient réceptives physiologiquement. Ainsi, lors de cette période de potentielle réceptivité à l'effet mâle, une équipe de scientifiques français a recherché, chez 30 cochettes, des biomarqueurs salivaires - métabolites et stéroïdes - susceptibles de faciliter la détection des cochettes réceptives ou non-réceptives à l'effet mâle. Les résultats obtenus à différents stades (25 et 11 jours avant l'introduction d'un mâle dans la bande, le jour de son introduction, et 3 à 7 jours après), ont été comparés pour six cochettes étant entrées en chaleur quelques jours après l'introduction du verrat (et donc réceptives à l'effet mâle) et pour six cochettes n'étant pas entrées en chaleur. Sur 29 stéroïdes et 31 métabolites détectés, les concentrations de six stéroïdes et de trois métabolites se sont montrées significativement différentes entre les cochettes réceptives et celles non-réceptives à l'effet mâle. D'autres études, sur de plus larges échantillons, devront venir affirmer ces résultats. Toutefois, même si l'utilisation de tels dosages en élevage s'avère difficile, ces biomarqueurs pourraient permettre de mieux repérer les femelles prêtes à être exposées au verrat, et ainsi faciliter la gestion de la reproduction en élevage porcin, notamment biologique.
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1er janvier 2021 : des évolutions du cahier des charges européen appellent à la vigilance !
Brigitte LAMBERT, Auteur ; Cécile BROUILLARD, AuteurLe 1er janvier 2021, lacte de base (UE) 2018/848 sur l'agriculture biologique, adopté le 30 mai 2018, viendra abroger le texte 2007/834. Ce nouveau règlement répond à plusieurs objectifs : protéger le climat, contribuer à un environnement non toxique, encourager la production locale et les circuits courts. Ce nouveau règlement de l'agriculture bio entraînera des changements qui nécessiteront des adaptations tant à léchelle des exploitations que des filières. Cet article commence par détailler les changements liés à lalimentation animale (ruminants et monogastriques). Il aborde ensuite les évolutions liées au logement des animaux (logement des veaux en phase lactée, logement des truies gestantes et allaitantes, configuration des parcours des volailles et interdiction de lattache). Il effectue également un point sur les évolutions à venir concernant lélevage des poulettes (poules pondeuses) et des poussins (volailles de chair). Enfin, il aborde des points liés à la certification : le nouveau règlement autorisera la certification de groupe et abaissera les fréquences de contrôles (sous certaines conditions).
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L'élevage des porcs en agriculture biologique : Le bien-être : Une notion qui évolue avec les avancées de la recherche
Le bien-être animal constitue un des piliers de lagriculture biologique. Cette priorité est garantie par lapplication du cahier des charges qui lintègre à lensemble des pratiques délevage et de manipulation des animaux. Aujourdhui, le bien-être animal dépasse largement la sphère de lagriculture biologique. Des éleveurs et des consommateurs sen sont emparés et sont demandeurs de conseils et garanties pour linclure à tous les échelons de la chaîne de production, du transport et de l'abattage. La conception de lanimal machine a cédé la place à celle de lanimal sujet. Cette évolution morale est à mettre en regard des progrès scientifiques en matière de connaissance des fondements physiologiques de la douleur ou de la conscience chez l'animal. Ce document a pour objectif de faire létat de la veille scientifique en matière de bien-être animal en élevage porcin biologique. Il vient saligner derrière un premier livret sur lalimentation porcine, tous deux issus dun socle de connaissances plus large sur lélevage de porcs en agriculture biologique (AB).
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Filière porcine biologique française : état des lieux et perspectives
Florence MAUPERTUIS, AuteurUne journée technique sur la production porcine biologique française, co-organisée par lITAB et lIFIP, sest tenue le 15 novembre 2018 à Paris. Elle a été loccasion de dresser un état des lieux de la filière et daborder les perspectives à court terme. La France comptait 10 201 truies bio en 2017 (contre 4 015 en 2005), réparties dans 441 élevages. La première région de production est la Nouvelle-Aquitaine (2 922 truies), suivie de près par les Pays de la Loire (2 662 truies). Concernant la structure des élevages, seulement 4 % dentre eux possèdent plus de 100 truies, mais ceux-ci détiennent 35 % du cheptel national (au contraire, 72 % des élevages ont moins de 20 truies et ne détiennent que 16 % du cheptel national). Le nombre de porcs bio abattus en 2017 était de 115 260. Les abattages prévisionnels sont estimés à 200 000 pour 2019, soit une hausse de 25 %. En 2018, de nouveaux acteurs sont entrés dans la filière avec le développement des systèmes de contractualisation (Leclerc, Intermarché ). Le principal débouché reste les GMS (44 %), loin devant les magasins spécialisés (28 %) et les artisans bouchers charcutiers (13 %). Après une période de forte croissance, le développement de la filière biologique porcine risque dêtre freiné avec lapplication, en 2019, des mesures contre la fièvre porcine africaine et la remise en conformité du parc bâtiment porc bio français (modalités de l'accès au plein-air et application du nouveau règlement bio européen en 2021).
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Incidence de différents dispositifs d'ombrage sur le comportement des truies gestantes biologiques élevées en plein air en période de fortes chaleurs
Florence MAUPERTUIS, AuteurPour améliorer le bien-être des truies élevées en plein air, la Ferme des Trinottières a mené une réflexion sur laménagement de leurs parcours. Un essai a permis de comparer leffet de différents dispositifs dombrage (parasols, voiles dombrage, cabanes, et haies arborées) et d'un dispositif de rafraîchissement (bauge) sur le comportement de truies gestantes en cas de fortes chaleurs. Les résultats montrent que les truies vont très peu sous les parasols : la température ny est pas aussi fraîche quescomptée, la toile du parasol ne permet pas une ventilation optimale et lombre quelle produit est relativement petite, ce qui limite le regroupement des truies alors quelles aiment se reposer en groupe. La bauge est par contre très utilisée, même lorsquelle est au soleil : après sêtre humidifié le corps, les truies retournent à lombre se reposer en groupe. Concernant les haies, les relevés de températures laissent entrevoir des perspectives prometteuses : elles diminuent la température, augmentent lhygrométrie et permettent une ventilation optimale. Lune des perspectives est dailleurs de réitérer ces observations dans un parcours arboré.
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OK-Net EcoFeed : Fiches pratiques
Marleen Elise VAN DER HEIDE, Auteur ; Jan VÆRUM NØRGAARD, Auteur ; Barbara FRÜH, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2019 et 2020Le projet européen OK-Net EcoFeed (Organic Knowledge Network on Monogastric Animal Feed, 2018-2020) avait pour objectif d'aider les éleveurs bio et les fabricants daliments à tendre vers une alimentation des porcs et des volailles bio basée uniquement sur des matières premières biologiques. Un réseau de partenaires européens sest donc formé pour travailler sur ce sujet. Lun des partenaires était français : lITAB. Au cours du projet, différentes fiches pratiques ont été rédigées en anglais sur des leviers permettant de tendre vers une alimentation 100 % biologique. Afin daugmenter leur accessibilité pour les éleveurs, les techniciens et les conseillers francophones, lITAB a traduit quelques fiches en français. Certaines concernent à la fois les porcs et les volailles : 1 - Tourteau de germes de maïs ; 2 - Utilisation de la chaleur résiduelle des méthaniseurs pour sécher les légumineuses fourragères ; 3 - La moule, matière première pour lalimentation des porcs et pondeuses. Dautres portent uniquement sur lalimentation des porcins : 4 - Distribution de fourrages aux porcs ; 5 - Alimentation des porcs en engraissement avec de lensilage dherbe ; 6 - Pâturage des porcs élevés en plein-air ; 7 - Des glands pour engraisser des porcs élevés en plein-air ; 8 - Recommandations pour l'utilisation du soja en élevage porcin ; 9 - Les algues marines comme complément alimentaire. Et dautres sont spécifiques à lalimentation des volailles : 10 - Stratégies d'alimentation des poulets de chair ; 11 - Recommandations pour l'utilisation d'aliments à base de soja pour la production de volailles ; 12 - Digestibilité des nutriments chez la volaille.
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Résultats technico-économiques 2018 de latelier de naissage plein-air biologique de la ferme porcine des Trinottières
Florence MAUPERTUIS, AuteurCet article présente les principaux résultats 2018 de la ferme des Trinottières pour l'atelier de naissage plein-air biologique. Malgré la canicule de l'été 2018, le taux de fécondation et la prolificité des truies se sont améliorés, atteignant une productivité numérique de 20 porcelets sevrés par truie productive par an. Seule la fertilité des truies sest dégradée avec un rallongement de lISSF (intervalle sevrage saillie fécondante) de six jours par rapport à 2017. Enfin, la productivité par portée reste décevante avec seulement 9,4 sevrés pour 15,2 nés totaux, soit un taux de pertes sous la mère qui atteint un record de 38 %. Au niveau de la gestion technico-économique, on observe une amélioration de la marge sur coût alimentaire et renouvellement qui sétablit à 791 par truie en 2018. Un projet, TRUIALOMBRE, est en cours à la ferme des Trinottières, il vise à évaluer limpact de 2 types d'ombrage sur les performances techniques des truies.
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Dossier spécial Elevage herbivore & monogastrique : Porc Bio : Du nouveau !
Fabrice ROCHE, AuteurAprès un net engouement dans les années 90, l'élevage de porcs bio en plein air intégral a décliné, en lien notamment avec des conditions de travail parfois difficiles. Comment alors faire évoluer lélevage plein air qui présente de forts intérêts comme un investissement limité, une autonomie plus forte et le respect dun fondamental en AB, le lien au sol ? Développer la pâture ou la part des fourrages dans lalimentation des porcs peut être une première réponse. Des projets ont montré la faisabilité et lintérêt du pâturage tournant pour lélevage des truies (expérimentation de 2 ans sur la ferme des Trinottières - Projet SECALIBIO) ou encore de la distribution denrubannage de luzerne dans les rations hivernales de porcs charcutiers (sur la station INRA de Rouillé-Lusignan Projet Porganic). Dans ces deux expérimentations, la consommation de concentrés a diminué sans pénaliser de façon significative les performances des animaux. Autre piste de travail : les logements des porcs en plein air. David Doulcet, éleveur du Limousin, en plein air intégral, élève sur 30 ha un troupeau de 32 truies avec la mise en place de cabanes mobiles. Celles-ci sont réfléchies pour offrir de bonnes conditions de vie aux animaux (liberté de mouvement, respect du comportement grégaire...), de meilleures performances (ex. truies nourries à l'intérieur pour un meilleur indice de consommation), un coût limité au maximum (isolation pour réduire le coût du chauffage..) et de bonnes conditions de travail (abreuvement à lextérieur pour favoriser lobservation des animaux, des hauteurs suffisantes sous plafond pour le confort de léleveur ou encore des couloirs modulables permettant de stocker jusquà une semaine de nourriture, doù moins de déplacements). Autant dexemples de pratiques à développer pour produire plus de porcs bio tout en étant en cohérence avec les pratiques de lAB.
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Pâturage des truies aux Trinottières dans le cadre du projet SECALIBIO
Dans le cadre d'un projet de recherche, SECALIBIO, financé par le ministère de l'Agriculture et co-animé par l'ITAB, IBB et la Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire, des parcours à haute valeur protéique ont été implantés. Les truies conduites en plein air ont eu un comportement de pâturage très proche de celui des bovins et les performances associées sont prometteuses. Cette expérimentation montre une nouvelle façon denvisager lalimentation de ses porcs avec des ressources présentes sur la ferme.