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DEVELOPPEMENT LOCALSynonyme(s)MISSION LOCALE |
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5 fiches thématiques simplifiées sur la méthanisation
L’Association d’Initiatives Locales pour l’Énergie et l’Environnement (AILE) a édité, dans le cadre du projet européen Interreg North Sea, 5 fiches consacrées à la méthanisation. Ces fiches portent sur : 1 - Les rôles d’une collectivité dans un projet de méthanisation ; 2 - L’impact de la méthanisation sur le changement climatique ; 3 - Les cultures principales en méthanisation ; 4 - Les CIVE, cultures intermédiaires en méthanisation ; 5 - Le digestat : son impact sur les sols.
Consommation : Une carte fidélité pour valoriser la bio
Julien BASTIDE, AuteurEn novembre 2023, dans le Morbihan, le GAB56 a testé le principe d'une carte de fidélité pour valoriser les points de vente bio et locaux du territoire (marchés, magasins de producteurs, AMAP, magasins à la ferme, magasins spécialisés...). Les 45 points de vente participant à l'opération s'étaient engagés à offrir, chacun, un panier garni de produits bio d'une valeur de 20 € à des consommateurs ayant fait leurs courses dans au moins 4 points de vente et qui seraient tirés au sort. Cet article fait le bilan de l'opération : mobilisation des points de vente, communication, participation, pistes d'amélioration.
Une agriculture intégrant pleinement les fourrages pour reconnecter culture et élevage, améliorer la circularité et favoriser les services écosystémiques
A. FRANZLUEBBERS, Auteur ; G. MARTIN, AuteurL'agriculture a connu des changements technologiques et culturels majeurs au cours du siècle dernier. Pour certains, les derniers ont eu des effets bénéfiques avec des gains de productivité, une réduction des besoins en main-d'œuvre et une diminution de l'insécurité alimentaire. Cependant, le développement d'exploitations agricoles de plus en plus spécialisées et la déconnexion induite entre culture et élevage a également eu des conséquences négatives qui se sont traduites par : 1 - le déclin de la biodiversité ; 2 - la dégradation des eaux souterraines et de surface par des polluants agrochimiques ; 3 - la dégradation de la qualité des sols ; 4 - des émissions élevées de gaz à effet de serre provenant à la fois de systèmes de culture spécialisés très dépendants d'intrants et de systèmes d’élevage intensifs qui concentrent les rejets d’effluents ; 5 - un manque d'intégrité écologique entre les composantes de ces systèmes spécialisés. Les systèmes agricoles diversifiés utilisant des fourrages annuels et pérennes offrent la possibilité d'accroître les synergies écologiques entre les systèmes de culture et d'élevage. Les systèmes en polyculture-élevage peuvent boucler le cycle des nutriments, réguler naturellement les adventices, les insectes et les maladies, et partager les ressources selon une logique d’agroécosystème circulaire. Dans les exploitations spécialisées en grandes cultures, les couverts végétaux pourraient être utilisés comme des fourrages annuels pâturés, en mettant en place des mécanismes incitatifs adaptés. Par ailleurs, les fourrages plus pérennes, en rotation avec les cultures, ont une pertinence historique et sont une pratique éprouvée pour conserver les nutriments, améliorer la santé des sols et conserver, voire renforcer, la biodiversité. La transformation de l'agriculture par l’intégration culture-fourrage-élevage pourrait considérablement améliorer sa durabilité, ainsi que son intégrité écologique.
Agrofün, fer de lance de la chia bio française
BIO-LINEAIRES, AuteurCréée en 2005, avec l'objectif de réintroduire des plantes oubliées pouvant être cultivées localement, l'entreprise Agrofün est un membre fondateur de la filière chia bio en France. Depuis 2017, elle fédère l'ensemble des acteurs de filière chia (agriculteurs, coopératives...), du champ au triage, et assure la communication auprès des distributeurs et des consommateurs. Sa marque, Tchia!, propose des graines entières, de l'huile et de la farine de chia française. Ce publi-reportage présente les atouts de cette plante (bienfaits sur la santé, utilisations en cuisine, bénéfices agronomiques et environnementaux...), mais aussi l'éthique de l'entreprise, ainsi que ses actions pour le développement de la filière (sécurisation des volumes par le biais de partenariats avec les producteurs, communication auprès des distributeurs et des consommateurs pour coordonner l'offre et la demande...).
C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
Cantines scolaires : Une alimentation durable servie sur un plateau ?
Christophe TREHET, AuteurCinq ans après la promulgation de la loi Egalim de 2018, les objectifs prévus ne sont pas atteints, en particulier en entreprise, à l’hôpital ou dans les maisons de retraite. Pourtant, c’est réalisable, comme le montrent plusieurs cantines scolaires en France, aussi bien de petites que de grandes tailles. Pour cela, plusieurs leviers sont actionnables : faire évoluer les métiers pour pouvoir travailler plus de produits bruts, maîtriser les coûts en limitant le gaspillage ou en augmentant la part des protéines végétales. Peu à peu, l’idée reçue que l’approvisionnement de proximité soulève des problèmes de capacités productives disparaît. Un des éléments de succès est de faire « converger acheteurs et producteurs », via des plateformes par exemple. Bien connaître l’offre locale et réfléchir ses appels d’offre en fonction de celle-ci est une autre approche. La création de légumeries centralisées en est une autre. Reste que développer la part du bio et/ou du local dans les cantines suppose une éducation sur la nature des produits et le choix de leur provenance, pour que, notamment, le goût ne devienne pas un frein. Le contexte d’inflation est aussi un point-clé à prendre en compte pour assurer la poursuite de la dynamique, alors que le niveau de vie des familles influence la fréquentation de la cantine : au collège, en moyenne, les élèves de familles défavorisées sont deux fois plus nombreux à ne pas manger à la cantine.
La Ceinture Aliment-Terre Liégeoise
Marion VANDENBULCKE, AuteurInitié en 2013, le projet de Ceinture Aliment-Terre Liègeoise (Belgique) a été lancé sous l'impulsion d'un ensemble d'acteurs locaux et de citoyens. Ce projet de territoire a pour objectif de développer une alimentation de proximité, durable et résiliente, avec des coopératives alimentaires (production, transformation, commercialisation) et de soutien à l'investissement. Dix ans plus tard, le territoire compte 28 coopératives, le nombre de maraîchers a doublé sur la Province de Liège et une régie communale a été créée pour approvisionner la restauration collective de la Ville en produits locaux. D'autres actions sont en développement, notamment la conversion progressive des cantines sociales au bio, l'organisation d'événements artistiques et pédagogiques autour de l'alimentaire et la création d'une monnaie locale pour favoriser les circuits courts.
Le chanvre en Nouvelle-Aquitaine
Avant d'intégrer la culture de chanvre dans une rotation bi, il est indispensable, pour en réussir la commercialisation, de régler la question des débouchés (contractualisation en amont). Le chanvre dispose de plusieurs marchés : l'oisellerie et l'alimentation humaine pour les graines ; la paille, qui donne notamment la fibre, et qui peut être intéressante si elle est valorisée localement. Dans l'Aube et dans l'Ouest, des entreprises confectionnent des produits pour le bâtiment. En Nouvelle-Aquitaine, des études, menées par l'association ChanvreNA et le Conseil régional, ont permis d'identifier les modèles d'unités de transformation adaptés au territoire. En 2023, six bassins de production sont en cours de structuration en Nouvelle-Aquitaine (création de groupes d'agriculteurs transformateurs...).
Collectivités locales : Le petit guide du foncier nourricier
Camille BRISSAUD, Auteur ; Julien CLAUDEL, Auteur ; Inès REVUELTA, Auteur ; ET AL., Auteur | NÎMES (68 bis Avenue Jean Jaurès, 30 900, FRANCE) : ASSOCIATION UN PLUS BIO | 2023Face à l'ampleur des enjeux liés à la protection des ressources, à la relocalisation de l'alimentation, à l'adaptation au changement climatique et aux problématiques d'accès à la terre, les collectivités locales ont un rôle central à jouer pour la transformation des paysages alimentaires français. Ce guide traite des possibilités qui s’offrent aux collectivités locales pour reprendre en main le destin agricole du territoire, dans une optique de relocalisation alimentaire. Les pistes de réflexion et d’actions proposées dans ce guide portent, notamment, sur de nouvelles alliances multi-acteurs autour du foncier (mise à disposition de terres, mise en place de régies agricoles, création de SCIC...). Le projet « Friches rebelles® », une démarche d'expérimentation portée par Un Plus Bio autour des outils juridiques, est également présenté.
Écolience : Projet écologique et résilient en circuit court
BIO-LINEAIRES, AuteurFondée dans la Vienne, il y a plus de 30 ans, l'entreprise Écolience œuvre pour l'autonomie alimentaire et la vie du territoire, avec une dimension écologique et bas carbone. Elle emploie 5 personnes sur sa ferme et une vingtaine sur les ateliers de tri et de transformation . « Sans Détour », la marque propre d'Écolience, propose 150 références en graines bio transformées sur site (pâtes, huiles...). Ce publi-reportage présente les différentes dimensions du projet d'Écolience et les développements en 2024 (mise en place d'une légumerie, production d’œufs bio, produits sucrés...).
Une légumerie bio alimente les cantines de Dijon Métropole
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2020, afin de répondre aux besoins de la restauration collective du territoire, Dijon Métropole a voté en faveur d'un projet de création de légumerie. Ce projet, appelé « ProDij, mieux manger, mieux produire », organise l'approvisionnement de la restauration collective en privilégiant les produits locaux de qualité, issus des circuits courts, qui garantissent des débouchés et une juste rémunération aux agriculteurs locaux. La légumerie est labellisée Agriculture biologique, tandis que la cuisine centrale de Dijon a reçu le label « En cuisine » (label dédié à la restauration collective bio)...
Lycée agricole de Borgo : « Da l'ortu à u piattu »
Irène ALLAIS, AuteurL'EPLEFPA de Borgo, à proximité de Bastia, est situé dans la plaine orientale de la Corse, où sont implantés des vignobles, des oliveraies, des agrumes, des plantations de kiwis et du maraîchage. Depuis 2020, l'établissement, qui dispose d'un verger de clémentiniers et de citrus, ainsi que de parcelles en maraîchage bio, porte un projet expérimental de système alimentaire local et durable, « Da l'ortu à u piattu » (Du jardin à l'assiette), qui a pour objectif de définir les conditions à remplir pour approvisionner la restauration collective locale en légumes et en fruits bio et locaux. Ce projet, qui regroupe 11 partenaires du territoire, a déjà permis d'identifier les besoins, les freins et les leviers à la mise en place de l'approvisionnement en fruits et légumes bio de 3 cantines, de la production à la restauration, en passant par la logistique. L'expérimentation se poursuit avec des essais de pré-transformation (épluchage, conditionnement sous vide), en conformité avec la réglementation en matière d'hygiène alimentaire (plan de maîtrise sanitaire). Un séminaire a été organisé pour permettre aux partenaires de faire le point, d'échanger avec les différents acteurs concernés et d'élargir la réflexion à l'échelle de la Corse. Plusieurs actions pédagogiques ont également été menées dans ce cadre.
Moulin de l'Epie : Développement d'une filière d'approvisionnement locale pour la production d'aliments biologiques pour animaux
Yanis ESSAOUDI CARRA, Auteur ; Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Géraud SERRE, AuteurDans le Cantal, le Moulin de l'Epie, spécialisé dans la production d'aliments pour le bétail (ruminants et monogastriques), a obtenu sa certification AB en 2021. L'objectif de ses gérants est désormais de s'approvisionner localement, auprès d'agriculteurs qui sont producteurs de co-produits et de matières premières. Pour ce faire, le moulin est accompagné par le réseau bio local : FRAB AuRA, Haute-Loire Biologique, Bio 63 et Bio 15. Leur mission : rechercher de nouveaux approvisionnements bio et locaux pour le moulin, ainsi que de nouveaux débouchés, et ainsi développer une filière d'aliments pour animaux bio et locaux.
PPAM bio : Vers des filières relocalisées, durables et créatrices d'emplois ?
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurLe 21 septembre 2022, lors du salon des professionnels de la bio La Terre est Notre Métier, à Retiers (35), une conférence sur les filières PPAM bio françaises, organisée par la FNAB, a permis d'exposer les enjeux de la structuration de filières relocalisées, durables et créatrices d'emploi. Les structures du réseau FNAB sont très sollicitées pour accompagner les porteurs de projets à l'installation en PPAM bio, ainsi que pour appuyer les acteurs de la filière dans leur approvisionnement en plantes bio, françaises et de qualité. La première intervention a porté sur les résultats d'une étude menée, dans le cadre du projet national I3D PPAM, auprès d'opérateurs des filières (courtes et longues) et qui a permis d'identifier, pour les entreprises en régions AuRA et PACA, les leviers et les freins à l'approvisionnement en PPAM bio origine France. La deuxième partie de la conférence a donné lieu à 2 témoignages : un producteur breton en circuits courts et le président de la coopérative Biolopam en Charente-Maritime.
Quel élevage voulons-nous pour demain ?
Le Collectif Nourrir est une plateforme française composée de plusieurs organisations environnementales, citoyennes et agricoles qui travaillent pour la refonte du système agricole et alimentaire. Le Collectif présente, dans ce document, sa vision d’un avenir souhaitable pour l’élevage. 80 % de l’élevage français est industriel, notamment les porcs et les volailles. Selon le Collectif, l’agriculture industrielle est responsable de pollutions, de déforestation et de surconsommation des ressources à cause de sa disproportion ; elle impacte la santé humaine par amplification des épizooties (grippe aviaire, porcine, etc.) ou par accélération des antibiorésistances ; elle ne respecte pas le bien-être animal en priorisant au maximum la production animale (notamment l’élevage hors-sol) ; elle pèse sur les systèmes alimentaires des pays en développement qui produisent du soja pour les pays du Nord et importent des produits d’élevage au détriment de leur filière nationale. A contrario, le Collectif défend un modèle d’élevage paysan, qui favorise les systèmes herbagers et de polyculture-élevage, autonomes en intrants et de préférence biologiques. S’il préconise une diminution du cheptel total, c’est en priorité par la suppression des élevages industriels, afin de maintenir les emplois locaux et les surfaces en herbe. Cette transition nécessite d’interdire la création ou l’extension de systèmes industriels, de réformer la PAC, de défendre l'élevage plein air et le pâturage, d’accompagner les installations et les transmissions, d’encourager la diminution de la consommation de viande et de lait et, en particulier, ceux issus d'élevages industriels, et d’améliorer les revenus des paysans.