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DEVELOPPEMENT LOCALSynonyme(s)MISSION LOCALE |
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La agroecología devuelve la voz al campesino de Latinoamérica
Entrevue avec l'un des trois coordinateurs régionaux du MAELA (Movimiento agroecológico Latinoamericano, Mouvement agroécologique d'Amérique Latine) : Laercio Miralles (Brésil) ; avec le responsable de projets : Manuel Amador (Costa Rica) et avec son coordinateur général : Mario Ahumada (Chili). Qu'est-ce que le MAELA (réseau d'organisations sous-continental latinoaméricain d'agroécologie, qui regroupe plus de 250 organisations de producteurs, consommateurs, ONG de soutien, institutions de formation, de 15 pays) ? Quelles sont ses activités et ses objectifs ? Quels sont les liens avec IFOAM ? Quelles sont les plus grands succès du MAELA durant ses 12 années d'existence ? Quels sont les projets futurs ?
Les facteurs locaux du développement de l'agriculture biologique sur le territoire du parc naturel régional du Livradois-Forez
Catherine DURAY ; Lucien COMPTE, Directeur de thèse 2004Les objectifs de ce mémoire de fin d'études étaient de mieux connaître les agriculteurs biologiques sur le Parc du Livradois-Forez et de repérer les facteurs locaux qui ont permis le développement de l'AB sur le territoire : historique, social, culturel et économique. Les collectivités présentes sur le territoire doivent donc les prendre en considération afin d'agir, y compris sur les politiques nationales ou européennes. Toutefois, l'enjeu se situe dans le non-cloisonnement des objectifs tels que maintien de la population, préservation d'un environnement de qualité, développement d'activités économiques...
Le guarana, une culture ancestrale redynamisée
Au nord du Brésil, près de la municipalité de Maué, dans l'Etat du Pará, les Indiens Satérés Mawés cultivent le guarana (petits fruits poussant sur des lianes) comme le faisaient leurs ancêtres. Consommé sous forme de boisson froide (puissant dynamisant cérébral et physique), le guarana est utilisé de façon quotidienne lors des rituels des Satérés. Ces derniers l'exportent depuis une dizaine d'années et, face à une concurrence rude et parfois sauvage, ils ont préféré miser sur le commerce équitable pour vivre de leurs récoltes. En 2003, ils ont acheminé vers l'Europe 5 tonnes de leur guarana, surtout vers la France et l'Italie ; il est arrivé, en France, par l'intermédiaire d'une société spécialisée dans les plantes en provenance du Brésil et du Sri Lanka : Guayapi Tropical et il est estampillé commerce équitable Forest. De plus en plus connu et demandé, on le trouve sous forme de sirop, de poudre, de complément vitaminé, de savon et de produit cosmétique...
Notes from the field : Blending nature and man in harmony
Présentation d'une exploitation située près de Bangi, en Malaisie. En 1994, Gan reprend une exploitation, qui avait été une plantation de palmiers à huile et qui avait été laissée à l'abandon pendant 7 ans. Aujourd'hui, environ 10 acres de terres légèrement en pente sont cultivés au fond d'une vallée. Un cours d'eau venant de la jungle est canalisé, à travers les terrasses, dans un grand bassin pour l'irrigation. Plus de 70 variétés d'herbes, de fruits et de légumes de plaine tropicaux sont cultivées. Tout est conduit selon les méthodes de l'agriculture biologique depuis le tout début. Comme il n'y a pas de système de certification biologique local en Malaisie, l'exploitation devrait faire appel à un organisme de certification étranger pour être certifiée biologique. Gan a opté pour un autre choix : il essaie de maintenir des relations directes et étroites avec ses clients, la production et la consommation étant aussi locales que possible. Il a instauré une relation de confiance avec eux et les encouragent ainsi à venir visiter la ferme, afin de voir par eux-mêmes comment sont produites les cultures, quels sont les efforts accomplis, les contraintes rencontrées, les rêves à réaliser... Histoire d'une ferme non certifiée mais conduite avec un "Esprit Biologique".
Les paniers font le plein
On connaît le principe des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) : un groupe de consommateurs s'engage contractuellement avec une ferme sur l'achat périodique d'une certaine partie de la production annuelle. En France, la première AMAP a été fondée en 2001 à Aubagne, elles sont depuis au nombre de 29. Mais ces initiatives viennent d'outre Atlantique, avec les Community Supported Agriculture aux Etats Unis (CSA), ou Agriculture Supportée par la Communauté (ASC) au Québec, ou encore les clubs de consommateurs japonais, nés il y a 40 ans. C'est pour échanger autour de ces initiatives qu'un colloque a eu lieu les 26 et 27 février derniers à Aubagne. Cet article en tire les principaux enseignements.
Reviving local food culture in Andhra Pradesh
En collaborant, des petits fermiers (biologiques, ou utilisant peu d'intrants externes) et des citadins (des groupes de consommateurs), dans le Medak District de Andhra Pradesh (en Inde), font revivre les cultures de produits locaux, initiatives qui ont mené à la création d'une coopérative d'aliments biologiques et à l'ouverture d'un café ethnique. Le "Café Ethnic" est un restaurant familial situé dans la ville de Zaheerabad (à 100 kms d'Hyderabad), les aliments qui y sont servis sont exempts de produits chimiques, ils sont biologiques ou produits dans des fermes utilisant peu d'intrants externes ; Le menu est composé de divers mets délicats, des aliments locaux sains, nutritifs, riches en goût. Le restaurant est un lieu où les gens peuvent redécouvrir la valeur des aliments produits localement, et où les fermiers ont un débouché garanti pour leurs produits à un prix équitable. En ce qui concerne le magasin bio, il s'agit d'une coopérative ouverte en 1999 par des femmes vivant dans 70 villages aux alentours de Zaheerabad. Présentation.
Strengthening organic agriculture in developing countries : IFOAM's programme "I-GO"
Anne BOOR ; Detlef KALUS ; Nabs SUMA ; ET AL.
Terres d'Oasis : Ensemble pour une autonomie solidaire
Lors d'une conférence donnée à Clermont Ferrand en 1999, Pierre Rabhi présenta et développa le concept des Oasis en Tous Lieux. Concept séduisant qui interpela plusieurs personnes dans l'auditoire, et donna, peu de temps après, naissance au groupe Oasis 63, puis à l'association Terres d'Oasis. L'innovation sociale, l'économie solidaire, le développement local figurent parmi les objectifs de l'association.
Valuing crop diversity
A travers le temps, l'Homme a identifié et appris à utiliser près de 8000 espèces pour son alimentation et son bien-être. Cependant, en même temps que se sont développées les technologies de culture, l'Homme a de plus en plus focalisé son attention sur un nombre limité d'espèces. Aujourd'hui, après des millénaires de développement agricole, il tire plus de 50 % de ses exigences alimentaires de juste 3 cultures (maïs, blé, riz) et 95 % de ses besoins énergétiques de moins de 30 espèces de plantes. Ce numéro de LEISA s'intéresse à des espèces de plantes sous-utilisées et qui mériteraient d'être plus connues, dans le monde : la "Roselle" (ou oseille de Guinée) au Sénégal et au Mali, la "cañahua" et la quinoa au Pérou et en Bolivie, le "fonio" en Afrique de l'Ouest, le "taro" à Vanuatu, le "masuku" à Malawi... Des organismes travaillent et des initiatives sont nées pour développer la culture et l'utilisation de ces espèces minoritaires.
Bio-Global : Nein Danke ?
Le commerce mondial des produits biologiques est en pleine croissance et représente pour les pays pauvres une chance de se développer. Les produits locaux et régionaux de préférence pourraient être complétés par le 'bio' du monde entier - c'est ce qui est préconisé par l'auteur.
Le bio en restauration collective : Pari réussi !
Deux centres de vacances CCAS EDF-GDF ont pu réaliser des repas 100 % biologiques pendant une semaine chaque mois en juillet et août. En parallèle, une douzaine d'actions de sensibilisation au bio ont été menées vis-à-vis des enfants et un accompagnement pédagogique de l'équipe de direction et des cuisiniers a été effectué. Le bilan de ces opérations mises en oeuvre par le GAB 65 (avec l'aide du GDAB Midi-Pyrénées) est très positif ; en particulier cela aura permis de tester et de prouver que l'approvisionnement pour la restauration collective par des produits biologiques locaux est possible. Cependant, si les GAB se doivent d'initier de telles démarches, ils n'ont pas pour vocation de les assumer durablement, aussi, de nouvelles structures doivent se mettre en place...
Le consommateur, nouvel acteur du commerce équitable
Que savons-nous du commerce équitable ? Souvent, pas grand chose. Aussi, le gouvernement a décidé d'un programme de 5,6 millions d'euros dont une large part sera consacrée "à des opérations de sensibilisation, au développement du petit commerce et à la garantie apportée au consommateur". Sans un accroissement fort de la consommation de leurs produits, trop peu de petits producteurs d'Amérique latine, d'Afrique ou d'Asie auront accès aux filières équitables qui, seules pour l'instant, leur assurent quelques perspectives de développement. Regard sur le commerce équitable.
Le développement local
Entretien avec un agriculteur qui a pris des responsabilités publiques (conseiller général depuis 1985), mis en place de nombreuses actions au niveau de sa communauté de communes et qui déplore le manque d'engagement des pouvoirs publics dans le développement des territoires ruraux. Le milieu rural doit bénéficier de services publics de qualité et éviter la fuite des cerveaux. Il est à l'opposé du laisser-faire, il faut de la volonté.
Une nouvelle vie pour les murets et les terrasses
Classée réserve de biosphère, la vallée du Galeizon, dans les Cévennes gardoises fait l'objet d'un programme de réhabilitation du patrimoine bâti. Les constructions en pierres sèches telles que les ponts, les murets et les terrasses sont rénovés. Ce projet vise un double objectif : la création d'emploi et la préservation du patrimoine bâti. Parallèlement, des activités agricoles telles que les éclaircies forestières et la création d'une ferme relais sont développées dans la région.