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Agriculture biologique : mise en place d'un observatoire économique
Après la publication par l'Agence bio de données économiques sur l'année 2001, le GRAB, les DDA et DDRAF de Normandie publient à leur tour des données affinées au niveau régional et local. Cet article fait la synthèse de ces données pour présenter l'évolution de l'agriculture biologique en France et la place de la Normandie au niveau national. Une augmentation de la SAU en mode biologique de 15 % par rapport à 2000, mais avec d'importantes disparités suivant les départements. Pour les productions animales, les ruminants restent en tête, notamment les bovins, alors que les volailles et les porcs marquent le pas. Sensuit la comparaison des données nationales avec celles de la Normandie, production par production. La région arrive en 7ème position au niveau national, avec une nette orientation vers l'élevage en général et celui de bovins lait particulièrement. Les productions végétales suivent donc logiquement ce schéma puisque 85% de la SAU est consacrée aux fourrages.
Agriculture Biologique : Des problèmes de croissance
S'il est une filière que l'on pouvait penser à l'abri des aléas économiques, c'est bien celle de l'agriculture biologique. Les volumes augmentent progressivement et répondent à une demande de plus en plus forte. La filière bio n'a pas su maîtriser sa croissance en se dotant de moyens structurants afin d'organiser les étapes de la production à la distribution. Le besoin d'échanges et de dialogue se fait sentir dans la filière, en dépit de situations ou de modes opératoires divergents. Le forum que la FNAB souhaite organiser dès l'automne à l'attention des producteurs devrait y contribuer.
AMAP : Un projet qui fait son chemin
Les AMAP sont nées au Japon dans les années soixante. A l'origine, ce sont des mères de famille, déplorant l'usage intensif de produits chimiques qui se sont rapprochées d'agriculteurs afin de se procurer des aliments plus sains. Aujourd'hui, les AMAP ont essaimé dans vingt-cinq pays. Les premières AMAP ont été créées en Provence il y a environ deux ans. Elle sont aujourd'hui dix-huit, essentiellement dans le Var, les Bouches du Rhône qui associent vingt producteurs à sept cents familles. Un comité technique procède à l'expertise de l'exploitation et, via un contrat, d'objectif amène progressivement l'agriculteur à la charte agriculture paysanne : agriculture respectueuse de l'homme, de l'environnement, saine (mais pas forcément bio), intégrant une dimension sociale, etc...
Les arnaques du bio
Rançon du succès, les producteurs français, sous haute surveillance, ne suffisent plus à alimenter les rayons. Du coup, les marchands se sont tournés vers les voisins européens, puis vers les pays extracommunautaires, où les règles sont plus lâches. Tous les dérapages sont permis.
Bulgarie, du pain sur la planche...
L'Europe doit accueillir de nouveaux membres en 2005 et 2007. Dans ce second groupe, la Bulgarie essaie de rattraper son retard et de devancer l'échéance. Depuis la chute du régime communiste, la production agricole a connu une chute vertigineuse : la production de blé par exemple, est passée de 5,2 millions de tonnes en 1982 à 3 millions de tonnes en 2001. Reportage au coeur d'une agriculture qui tente de tirer un trait sur le passé.
Céréales bio au Danemark et en Italie : Deux trajectoires réussies
Le développement de l'agriculture biologique en Italie et au Danemark est un phénomène récent et d'une ampleur spectaculaire, notamment pour les productions de céréales bio. Entre scandinaves et méditerranéens, malgré des tempéraments contrastés et donc des stratégies différentes, les ambitions restent les mêmes : aboutir à un véritable marché pour les produits bio. La France ne peut que s'inspirer d'un tel succès.
Does organic farming have a future in Europe ?
L'agriculture biologique évolue rapidement depuis le début des années 90, mais ne représente encore qu'une petite part de la production. Cet article analyse la structure et les performances financières de l'agriculture biologique en Europe à partir des données de 18 pays. Dans les pays étudiés, les exploitations ont vendu leurs produits avec une plus-value significative et ont pu concurrencer financièrement les exploitations conventionnelles, grâce à des profits égaux ou plus élevés dans la plupart des cas, bien que les rendements aient été jusqu'à 40 pour cent plus faibles. Toutefois les résultats varient largement au sein même des pays étudiés et entre les pays et les types d'exploitations.
Les éleveurs italiens visent la qualité
Si le nombre d'exploitations faisant du porc a fortement diminué en Italie depuis dix ans, les exploitations restantes sont les plus solides et les plus spécialisées. Elles se trouvent aujourd'hui dynamisées par une bonne demande en Prosciutto, jambon de qualité dont le plus connu est le jambon de Parme. Il occupe une position leader en Italie avec 42% du marché, et il est exporté dans plus de 40 pays. A titre d'exemple l'élevage expérimental de Progeo nous est présenté, avec notamment sa production biologique.
La future AOC Maine-Anjou marque des points
Le 29 novembre 2001, le Comité National de l'INAO a donné un avis favorable au principe de reconnaissance en AOC de la viande Maine-Anjou. C'est une étape très importante qui récompense le travail des éleveurs commencé en 1995. Les années 2002 et 2003 devraient être la phase de mise en place de l'AOC. D'ici quelques mois, l'INAO rendra une décision sur la délimitation de l'aire officielle de production, puis cette aire sera soumise à enquête publique. Il restera ensuite à assurer la rédaction du décret entérinant l'appellation qui devra être signé par le Ministère.
Konsequenzen einer großflächigen Umstellung auf ökologischen Landbau
Analyse des recherches qui ont été faites sur les conséquences économiques d'une conversion étendue dans des pays comme les Etats Unis, l'Angleterre, l'Allemagne, le Danemark, etc... Dans l'article sont présentés les résultats d'analyse.
Larousse agricole : Le monde paysan au XXIe siècle
Le Larousse agricole est un ouvrage de synthèse sous la forme d'un dictionnaire encyclopédique, regroupant, de A à Z, plus de 4 500 articles et qui couvre tous les domaines liés au monde agricole : - productions végétales et techniques culturales, fertilisation, protection des cultures, phytopathologie, - élevages, productions animales, zootechnie, médecine vétérinaire, aquaculture, - biologie et physiologies animales et végétales, - chasse, pêche, industries agroalimentaires, - machinisme, équipements, bâtiments, - études des sols, climatologie. Le Larousse agricole fait le point sur l'agriculture française d'aujourd'hui et participe au débat sur son évolution et sa place en France et en Europe.
Marché de la viande bio : Une progression à petits pas
Les marchés de la viande bio se sont bien développés en 2001. Les activités des grands distributeurs et le démarrage réussi de BIO POOL AG y ont notablement contribué. BIO POOL AG essaie depuis une année de coordonner le marché du bétail de boucherie bio et d'y faire régner la transparence. Relativement petit, le marché de la viande bio n'en est pas pour autant exempt de problèmes : bien qu'elle soit en constante augmentation, la demande n'arrive pas à absorber l'offre de veau et de boeuf, et selon la saison, d'agneau. Vue d'ensemble des différents marchés.
La qualité finira-t-elle par être rémunérée ?
Les consommateurs réclament haut et fort que les agriculteurs leur fournissent des produits de qualité. Pourtant, chaque année, des producteurs font le constat amer que, malgré les efforts qu'ils consentent pour soigner leurs animaux, leurs céréales ou leurs fruits et légumes, leur production est mal valorisée. Comment sortir de cette ornière ?
Quel avenir pour la production laitière ?
Les participants à l'assemblée générale du Réseau Agriculture Durable (RAD) le 19 mars ont étudié de manière approfondie les perspectives d'avenir de la production laitière en France et en Europe. Quels sont les facteurs, les contraintes et les atouts qui pèseront sur le secteur de la production laitière et bovine en 2020 ? Eléments de réponse avec Vincent Chatellier de l'INRA et Jean-Claude Guesdon de l'Institut de l'Elevage.
Quels résultats en viande biologique ? Analyse technico-économique sur un échantillon de 25 fermes de l'Allier
Cette étude porte sur 25 exploitations de la zone bourbonnaise de l'Allier. L'agriculture bio y est relativement bien développée (10ème département français), et la mise en place des CTE a encore accentué cet essor. Dans ce contexte, l'étude vise à mieux connaître les performances technico-économiques des exploitations bio pour pouvoir les comparer à celles des exploitations conventionnelles. Le Bourbonnais se caractérise par l'élevage de vaches allaitantes et d'ovins. Le développement de l'AB s'explique en partie par la présence d'une structure de commercialisation de petite dimension traditionnellement orientée vers la viande de qualité, mais également par un cahier des charges relativement bien adapté à la région : le caractère extensif de ces élevages et l'importante disponibilité en compost qui les caractérisent sont deux atouts pour la conversion. En revanche des sols de qualité parfois médiocre, difficiles à travailler, rendent délicate la mise en place de cultures, nécessaire à l'autonomie en concentré et aux possibilités de rotation en AB. La conversion se traduit également par une diminution de la productivité des prés, d'où une baisse de chargement et des stocks hivernaux plus limités. Ces contraintes pénalisent directement les charges d'alimentation des exploitations ovines et conduisent les élevages bovins bio à vendre des broutards, non valorisés en AB, et, de façon plus générale, des animaux de poids inférieur. Enfin les contraintes sanitaires en bio se traduisent par de moins bons résultats techniques dans les élevages ovins. En conséquence, les exploitations bovines présentent une marge brute inférieure de 800 à 1 000F/ ha sur 2000 et 2001, en partie compensée par une taille plus importante des exploitations biologiques. En élevage ovin, si l'année 2000 permettait aux éleveurs bio d'atteindre une marge brute comparable à celle des éleveurs conventionnels, la conjoncture particulière de 2001 a également conduit à une marge brute inférieure de 300F/ha et à un EBE nettement plus faible qu'en conventionnel.