Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (631)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2012-2013 : Un réseau professionnel de 34 fermes pour découvrir l'agriculture biologique
Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 34 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, plantes aromatiques... Dans cette édition de 2012/2013 du guide des fermes démonstration bio de Rhône-Alpes, on retrouve notamment : une présentation du réseau de fermes de démonstration ; une page consacrée aux fondements de l'agriculture biologique ; deux pages sur le thème "Tout savoir pour devenir agriculteur bio" ; 34 fiches de présentation des fermes du réseau.
Finistère : « Décloisonnement, convivialité, enthousiasme rythment nos réflexions et actions »
Cécile KOEHLER, AuteurCet article relate la formation du groupe « jeunes » de la Confédération paysanne du département du Finistère. Créé en 2009 à l'initiative de trois jeunes en période d'installation, le groupe comprend aujourd'hui une quarantaine de membres (hommes et femmes, la plupart en agriculture biologique) et a obtenu de siéger au jury d'évaluation des projets en fin de parcours à l'installation. Belle reconnaissance officielle, après des critiques sur les systèmes bio qui ne pourraient être que des marchés de niche... Eux continuent leur chemin, organisent chaque année une soirée publique sur des thèmes comme l'installation, les cotisants solidaires, etc. et créent des liens avec les autres groupes jeunes de la région et la Confédération nationale.
Le foncier agricole : contexte et opportunités pour le développement de l'Agriculture Biologique
L'accès au foncier est l'un des freins majeurs à l'installation agricole. Actuellement, en France, l'équivalent d'un département perd sa vocation agricole tous les sept ans à cause de l'urbanisation, et ce phénomène s'accompagne d'abandon de terres qui ne sont plus mises en culture. Face à cette situation, des outils réglementaires et politiques ont été créés. Encore peu utilisés, ils sont parfois jugés insuffisants pour préserver efficacement le foncier agricole. Ainsi, d'autres types d'expériences, à l'initiative d'associations de développement de l'agriculture (notamment biologique), d'agriculteurs ou de citoyens, se mettent en place peu à peu sur l'ensemble du territoire. Après un point sur la problématique du foncier agricole, sur les mécanismes économiques et réglementaires en jeu, et sur les acteurs du foncier, cette synthèse présente certaines de ces initiatives, qui mobilisent un large panel d'acteurs et d'outils.
Le foncier agricole : lieu de tensions et bien commun
Jean-François LE CLANCHE, Auteur ; François GUERRIER, Auteur ; Henri DE LA CASINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro est centré sur la problématique actuelle du foncier agricole. La superficie agricole diminue rapidement ; en France, ce sont 70 000 à 80 000 hectares agricoles qui sont artificialisés tous les ans, et ce sont en général des terres très fertiles. La répartition des terres entre les différents acteurs sociaux, agricoles et non agricoles, est par ailleurs un problème difficile, car ce bien limité est aussi l'objet d'une capitalisation à des titres divers, que ce soit pour l'agrandissement des exploitations agricoles, ou pour la spéculation foncière, dans l'attente de l'urbanisation à venir. Plusieurs articles débattent de l'efficacité des différents dispositifs institutionnels existant dans le droit français pour tenter de réguler au mieux les tensions générées par cette course à la terre. Mais, au-delà du territoire français, cette question de la régulation des usages de la terre, au nom de la reconnaissance de sa nature de bien commun, se pose partout dans le monde, tout comme celle de la nécessité d'une redistribution plus juste et plus adaptée à des usages socialement mieux définis par les citoyens. Ainsi, émergent de nouveaux critères du bon usage du foncier agricole, qui s'expriment dans différents mouvements, pour un usage beaucoup plus respectueux de la ressource à long terme, pour des modes de production plus écologiques, et pour un rapprochement géographique et social des producteurs et des citoyens. L'irruption des citoyens dans la discussion sur les usages, et leur engagement dans l'attribution et la gestion du foncier agricole, aux côtés des collectivités locales ou face à elles, constitue un fait nouveau de ces dernières années. Ce numéro de la revue Pour analyse plusieurs initiatives de cette nature, dont celle de l'association "Terre de Liens", qui constitue sans doute l'un des exemples les plus aboutis. Quatre parties au sommaire : - Enjeux : les multiples facettes des questions foncières ; - La terre, marchandise et bien commun ; - Quelles régulations pour quels accès au foncier ? ; - Le foncier, nouveau terreau de mobilisations citoyennes pour de nouveaux projets de société.
La gestion des espaces naturels, un levier pour installer
Laurence GEFFROY, AuteurEn Ile-de-France, une association, les Champs des possibles, propose, à travers une couveuse d'activités agricoles et le tutorat, un accompagnement à l'installation de nouveaux agriculteurs. A l'origine, les projets aidés portaient sur le maraîchage, mais, aujourd'hui, l'association veut promouvoir aussi l'installation d'éleveurs ovins en écopastoralisme. Ce dernier désigne le pastoralisme développé sur des espaces naturels gérés par des collectivités territoriales ou des associations de protection de l'environnement. Cela permet d'entretenir ces espaces à un coût moindre par rapport aux moyens mécaniques tout en conservant la biodiversité. L'avantage pour l'éleveur est la constitution d'un revenu supplémentaire en plus de la vente. En effet, il est prestataire de services pour les propriétaires des parcelles qu'il exploite. Mais, l'éleveur doit trouver suffisamment de contrats « de pâturage », auprès de collectivités donc, mais aussi de carriers ou encore de propriétaires privés. Le système de couveuse porté par l'association les Champ des possibles permet au futur éleveur d'apprendre son métier tout en ayant le temps de trouver son foncier et de constituer son cheptel.
Guide technico-économique de démarrage de l'entreprise maraîchère commercialisant selon la formule de l'agriculture soutenue par la communauté : Résultats dune enquête réalisée en 2008 auprès des entreprises
L'achat de produits locaux connaît un engouement au Québec. L'agriculture soutenue par la communauté (ASC) est une formule souvent préférée par les entrepreneurs maraîchers souhaitant s'établir en agriculture. Dans le cadre de sa Politique jeunesse, le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) a réalisé une enquête auprès de producteurs établis dans le but d'obtenir de l'information sur les conditions de succès du démarrage des entreprises utilisant cette formule de commercialisation. Au Québec, c'est 100 entreprises qui commercialisent en ASC et, sur ce nombre, 88 % sont certifiées biologiques. Les entreprises ont une superficie moyenne de quatre hectares et fournissent, en moyenne, 60 clients par hectare. Selon les résultats de l'enquête, 65 % des entreprises ont des revenus bruts inférieurs à 100 000 $. Une analyse de groupe plus approfondie met en évidence les aspects essentiels à la rentabilité des entreprises en ASC. La productivité des cultures et le contrôle des coûts de main-d'uvre s'avèrent très importants pour la rentabilité d'une entreprise.
Des idées pour transmettre sa ferme
Anne HAEGELIN, Auteur ; Anne HARIVEL, Auteur ; Mélanie THÉODORE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (c/ FNCIVAM, 7 bis Rue Riquet, 75 019, FRANCE) : InPACT (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale) | 2013Contenu du document : - Ma ferme est-elle transmissible ? (Transmettre une petite ferme ; Quand une structure agricole à 1 UTH devient 2 fermes à (bientôt) 4 UTH ; Outils : Le diagnostic « Agriculture paysanne » et le « Pass'Transmission ») ; - Se donner le temps pour réussir à transmettre (Anticiper la transmissibilité ; Transmettre à son salarié : une des clefs de la transmission progressive ? ; Le stockage foncier : Dissocier le temps de l'installation et le temps de la transmission ; Outil : Les formations pour bien anticiper sa transmission) ; - Comment faire correspondre l'offre à la demande ? (Transmettre sa ferme dans une région dominée par les grandes cultures et l'intensification ; Comment transmettre un GAEC ? ; Outil : Les « cafés Transmission » ; Outil : Un répertoire Départ-Installation alternatif) ; - Terre, habitation, bâti : patrimoine ou outil de travail ? (Où habiter quand je serai à la retraite ? ; Outil : Le contrat transmission ; Pérenniser un outil de travail pour plusieurs générations) ; - Transmettre, à tout prix ? (Les faibles retraites agricoles et les compléments possibles ; Un prix, ça se raisonne à deux ! ; Outil : Les formations « Construire son prix » ; Valeur d'usage : l'exemple du Larzac).
L'installation en agriculture biologique : spécificités pour l'accompagnement et l'accès au foncier, et positionnement du réseau FNAB
Les installations en agriculture biologique suscitent, à l'instar d'autres types d'installations considérées comme atypiques et comportant une dimension agricole, un intérêt croissant, ces dernières années, de la part de la société civile et du monde agricole. Avec des profils et des projets souvent singuliers, l'installation en bio requiert un accompagnement particulier, y compris dans l'accès au foncier. Dans le cadre de multiples actions, partenariats et stratégies selon les territoires, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) s'implique dans ce domaine. Tel est l'objet de ce mémoire de fin d'études : présenter un état des lieux des structures d'accompagnement pour les porteurs de projets en agriculture bio ou en pluriactivités avec une dimension agricole, et étudier les problématiques et modalités d'accompagnement telles que la FNAB les envisage pour développer les filières et les productions en AB.
Une installation progressive pour se tester
Sophie CHAUVIN, AuteurChristophe Renault est maraîcher bio à Hesloup (Orne), où il s'est installé progressivement, après avoir été conseiller en agriculture biologique à la Chambre d'agriculture de l'Orne. Il a d'abord été pluriactif pendant un an, avant de s'installer à temps plein sur une ferme déjà en bio. Il s'est installé sans aide et prêt JA afin d'être autonome. Il travaille seul ses 1,84 ha de SAU (dont 800 m² de serres tunnels) mais fait parfois appel à des travailleurs temporaires. La production est diversifiée et organisée en planches avec une rotation de quatre ans. Les légumes sont commercialisés via deux AMAP, soit 60 paniers, une cantine scolaire et un magasin spécialisé. Installé depuis trois ans, il espère atteindre la rentabilité souhaitée d'ici deux ans. Fort de son expérience, il peut maintenant suggérer quelques conseils à ceux qui souhaitent s'installer en maraîchage bio. Il préconise en particulier de ne pas sous-estimer la charge de travail.
Itinéraires de transmission en Agriculture biologique
20 % des fermes bio bretonnes seront à transmettre dans les 5 ans, dont près de la moitié n'a pour l'instant pas de repreneur. Afin que les fermes bio restent en bio, il est important de sensibiliser les cédants et futurs cédants aux enjeux de la transmission. Ce guide a pour vocation de présenter 10 témoignages de cédants, accompagnés de leur(s) repreneur(s), afin de montrer différents cas de transmissions réussies et l'ensemble des solutions possibles : transmettre à ses enfants, à son salarié, s'associer pour transmettre, permettre plusieurs installations en bio sur une ferme conventionnelle S'il s'adresse surtout aux cédants et futurs cédants, Itinéraires de transmission peut également intéresser les futurs installés, qui pourraient être amenés à reprendre une ferme, ainsi que les étudiants. Et au-delà des cédants en agriculture biologique, ce guide s'adresse également aux agriculteurs conventionnels qui s'intéressent à la bio mais qui pensent, par exemple, qu'il est trop tard pour convertir leur ferme avant la retraite ou qu'elle est vouée à partir à l'agrandissement des fermes voisines.
Kit d'information : Installation en agriculture biologique : état des lieux et dispositifs pour accompagner les porteurs de projet
Anne HAEGELIN, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Anne BENETOS, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013En 2013, la FNAB a réalisé un état des lieux de la dynamique d'installation en agriculture biologique et mis en avant les dispositifs et modalités d'accompagnement innovants pour les candidats à l'installation en bio. En s'appuyant notamment sur un vaste travail d'enquêtes auprès de son réseau et d'entretiens avec les autres acteurs intervenant dans l'accompagnement des projets d'installation en bio sur le terrain, la FNAB a édité un kit d'information « Installation en agriculture biologique : état des lieux et dispositifs pour accompagner les porteurs de projet » pour valoriser l'ensemble de ces résultats. Ce kit est destiné aux GRAB/GAB, aux différentes organisations agricoles et aux conseillers accompagnant des porteurs de projets candidats à l'installation (bio ou non), qu'ils interviennent ou non dans le cadre du Plan de Professionnalisation Personnalisé et des Points Information Installation. Il vise également tous ceux qui les appuient dans des cadres complémentaires. Il s'adresse enfin aussi aux différents acteurs publics (dont les collectivités territoriales) souhaitant intervenir pour faciliter les installations en agriculture biologique sur le territoire. Il se compose des fiches suivantes : - Fiche introductive ; - Fiche 1 : Dynamique d'installation en agriculture biologique et enjeux liés à l'accompagnement ; - Fiche 2 : Accompagnement des projets d'installation en agriculture biologique : Panorama de l'implication du réseau FNAB dans le cadre de partenariats de territoire ; - Fiche 3 : Installation en agriculture biologique et Plan de Professionnalisation Personnalisé : quelle présence des GAB ? ; - Fiche 4 : Faciliter l'accès au foncier pour les porteurs de projet en bio : leviers et outils.
Des légumes et des arbres
Guy DUBON, AuteurL'agroforesterie, une pratique qui consiste à associer des arbres et des cultures, existe depuis longtemps sous de nombreuses formes et pour toutes les cultures. Elle est actuellement reprise par de nombreux chercheurs, techniciens et agriculteurs dans le cadre du développement de l'agriculture durable. Nicolas Denard et Hélène Bardot, installés sur la ferme Canopée dans le Gers, ont l'objectif de cultiver ensemble arbres et légumes. Leur projet occupe trois hectares, dont 1,2 ha de surface maraîchère et 1200 m² d'abris. Les lignes d'arbres seront espacées de 20 m, avec un écartement de 5 m sur le rang et des petits fruits intercalés. Les maraîchers souhaitent forcer la concurrence entre les arbres et les cultures pour obliger les racines des arbres à descendre et à engendrer moins de concurrence hydrique avec les légumes cultivés sur billons. Les arbres devraient apporter de la matière organique, tempérer les à-coups climatiques, abriter une faune utile et apporter un revenu supplémentaire par leur production de fruits. Une « forêt comestible » devrait aussi être plantée. La ferme Canopée, fondée par Patrick Adda et Pierre Pujos, attend d'autres projets d'installation. En effet, il reste de la place pour plusieurs maraîchers et un paysan boulanger.
Observatoire de la production bio - Bretagne : Les chiffres clés 2012
Michaël DESPEGHEL, AuteurSi la Bretagne a perdu un tiers de ses exploitations agricoles entre 2002 et 2012, les surfaces en bio y ont doublé sur la même période, avec une évolution du nombre de fermes bio de + 85 %. Toutefois, les installations et les conversions en AB ont ralenti en 2011 et 2012. La filière laitière est la plus concernée par ce ralentissement alors que le maraîchage fait encore preuve d'un bon dynamisme de développement et devient la première activité biologique de la région (en nombre de fermes). Les principaux chiffres de la filière biologique bretonne pour l'année 2012 sont présentés dans cet article : - localisation des surfaces ; - évolution du nombre de fermes et des surfaces ; - activité biologique dominante sur les fermes ; - assolement ; - caractéristiques des fermes en fonction de l'activité biologique dominante ; - évolution des installations et conversions.
La parole aux acteurs du pastoralisme : « Quelques réflexions autour de l'installation hors cadre familial et l'accès au foncier en système extensif et pastoral »
Paul LAPEYRONIE, AuteurLe mouvement Terre de Liens s'est construit autour de la volonté de développer une agriculture paysanne et nourricière et de la problématique de l'accès au foncier pour les porteurs de projets agricoles. Après une présentation de l'association et de ses outils de finance solidaire, l'installation en système pastoral est plus spécifiquement abordée. Le pastoralisme, avec un certain nombre d'éleveurs vieillissants, doit faire face à un besoin de renouvellement de générations important. Or, pour permettre les installations nécessaires à la pérennité de cette activité, il faut trouver des terres. Les parcours, peu productifs, sont généralement moins chers, mais une surface relativement importante peut être nécessaire. Pour faciliter les échanges entre propriétaires et éleveurs, ceux-ci s'organisent : en association foncière pastorale pour les premiers, et en groupement pastoral pour les seconds. Un exemple d'installation, réalisée notamment grâce à l'intervention de Terre de Liens, est présenté.
Paysan Bio : Un métier ! : 10 vrai/faux pour ne plus avoir peur de produire bio
Les 10 vrai/faux pour ne plus avoir peur de produire bio soumet une exclamation à laquelle est répondu par : "Vrai ! Vrai et faux ! Faux !" et par une rubrique "En pratique ça donne quoi ?" : - Si je laisse faire la nature, je n'y arriverai jamais ! : Vrai et faux ! Plus on connaît le système, mieux on produit ; - Avec la bio, je pourrai faire ce que je veux ! : Faux ! La bio, c'est une garantie de pratiques ; - Du coup je trimerai du matin au soir ! : Faux ! ; - Mais je polluerai l'atmosphère avec tout ça ! : Vrai et Faux ! Pas de produits dérivés du pétrole dans le sol, moins de gaz à effet de serre ; - Je devrai mettre du cuivre partout, tout le temps ! : Faux ! De moins en moins de cuivre, place à de nouvelles techniques ; - La bio ça ne marche qu'au début, quand il reste de l'azote minéral dans le sol ! : Faux ! La fertilisation organique, ça marche et dans la durée mais sans élevage, c'est possible aussi ! ; - Avec la bio, je vais devoir me serrer la ceinture ! : Faux ! On peut vivre des productions bio ; - Mais alors, avec la bio, on pourrait nourrir la planète ? : Vrai ! Nourrir 12 milliards de personnes avec la bio à surfaces constantes est possible...