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1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
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10 clés pour réussir en bio - Conversion & installation
Karim RIMAN, Auteur ; Éliette GIRARD, Auteur ; Barbara MEYER SOULA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2016
Ce guide est destiné aux agriculteurs désireux de convertir leur ferme en bio et aux porteurs de projets d'installation en AB. Pour les premiers, il propose des clés qui leur permettront d'évaluer leur système de production et de déterminer les éléments à modifier dans leurs pratiques, d'identifier des appuis ou des structures relais et de définir les solutions les plus adaptées à leur situation. Ainsi, 10 clés sont proposées pour réussir la conversion : Saisir les opportunités pour faire sa place sur le marché ; Nouer de nouveaux contacts, tisser un réseau ; Questionner ses choix techniques ; Investir à bon escient ; Préparer financièrement la période de conversion ; Surmonter sa propre résistance au changement ; Sinformer, se former ; Convaincre les personnes impliquées dans lentreprise ; Se tester, avancer progressivement ; Franchir les étapes administratives. Pour les porteurs de projets d'installation en AB, 10 points sont soulignés pour passer du rêve à la réalité : Découvrir un secteur professionnel particulier ; Appréhender les difficultés du "hors cadre familial" ; Entrer dans une démarche de création ; Poser des bases solides en se mettant au clair personnellement ; Acquérir les compétences nécessaires ; Accéder au foncier, question épineuse ; Trouver les fonds ; Choisir un statut ; Démarrer progressivement ; Vivre les premiers temps de linstallation.
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"15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux"
A. RENAULT, AuteurEmmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu'il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d'années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s'associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d'intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l'exploitation et de s'ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions.
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15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
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180 hectares d'un seul tenant pour 400 vaches laitières, le modèle classique néozélandais
Jean-Marie POILVET, AuteurÀ travers le témoignage de Tony Clayton, éleveur laitier conventionnel en Nouvelle-Zélande, l'article présente les particularités des systèmes d'exploitation des producteurs de ce pays. Tony Clayton est installé au centre de l'île du nord, une région très laitière. Les exploitations ont, en moyenne, 144 ha de surface, le nombre moyen de vaches par ferme y est de 413 pour une production par exploitation de 1,7 million de litres. La main d'uvre est peu nombreuse en regard de la taille des fermes. Tony possède une ferme de 180 ha, et 410 laitières de race très rustique et très bien adaptées au pâturage. Il a déjà changé 4 fois de ferme, ce qui est assez fréquent en Nouvelle-Zélande, où beaucoup de fonds d'investissement achètent des exploitations qui sont gérées ensuite par des managers salariés.
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1964, les silences des campagnes
Céline PESSIS, AuteurL'auteur est historienne, spécialiste de la genèse de l'écologie dans la France d'après-guerre. Elle revient ici sur quelques faits marquants des années 60. En 1962, est publié "Silent Spring" par Rachel Carson, biologiste américaine, qui met au grand jour l'empoisonnement des chaînes alimentaires et des écosystèmes par les dérivés d'armes chimiques développés pour la Seconde Guerre mondiale, et promeut les méthodes de lutte biologique. En 1963, les instances étatiques françaises réaffirment la fiabilité du système d'homologation des pesticides de l'époque. Dans le même temps, les lois agricoles planifient la modernisation des exploitations familiales "rentables" et le délestage de celles jugées "archaïques". L'article développe l'enchaînement des actions et déclarations qui ont traversé les années soixante et transformé la production céréalière, puis l'élevage, avec les industries agro-alimentaires en moteur du processus d'industrialisation de l'agriculture. La société de consommation qui se développe marginalise et déclasse des paysans devenus non-compétitifs, et qui tenteront de résister. Certains d'entre eux deviendront les premiers praticiens de l'agriculture biologique. Les premières structures de promotion de la bio s'emploient à connecter cette petite paysannerie avec les préoccupations de médecins, hygiénistes, agronomes et naturalistes sensibilisés.
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1999 Organic Farm Management Handbook
Depuis la première édition du guide en 1994, l'agriculture biologique s'est considérablement développée au Royaume-Uni. Les contraintes de production ont été révisées et renforcées, tandis que les aides à la conversion ont été augmentées ; cela, dans un contexte où la demande très forte a tiré les prix vers le haut, permettant des plus-values intéressantes par rapport à l'agriculture conventionnelle. Dans cette troisième édition, la volonté des auteurs reste de recenser le maximum d'informations. Un important travail de collecte de données et de résultats de recherche en agriculture biologique a été effectué et a permis la publication d'informations pratiques, techniques et économiques qui contribueront à une meilleure estimation des possibilités de production et de marché dans le secteur de la bio pour toutes les entreprises agricoles.
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1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
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1er semestre 2017 : + 246 fermes bio : Qui sont les nouveaux agriculteurs bio bretons
Clémentine BÉLY, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurL'Observatoire de la production biologique en Bretagne a réalisé une enquête auprès des agriculteurs bretons engagés en bio au cours de l'année 2016 et au 1er semestre 2017. En tout, 333 agriculteurs ont répondu à l'enquête. Les profils de ces nouveaux agriculteurs bio sont présentés : motivations, aides reçues et accompagnement, atouts et difficultés, coût de la certification. Des tableaux et graphiques montrent l'activité dominante des fermes engagées en bio au 1er semestre 2017, la part des conversions et des installations selon la production, les circuits de commercialisation choisis, les éléments déclencheurs de l'installation ou de la conversion, etc.
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1ères Assises Interprofessionnelles Agriculture Biologique Rhône-Alpes
Les réflexions et les questions ne manquent pas sur le sujet de l'agriculture biologique et de son développement dans la région Rhône-Alpes. Les assises interprofessionnelles ont permis de faire le point sur la production (une fiche succincte donne les grandes lignes pour chacun des départements) et sur l'organisation des filières et du développement.
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1ères estimations 2009 : Amplification de la dynamique de développement en bio : 300 nouveaux producteurs bio par mois en 2009
D'après les 1ères estimations de l'Agence Bio, 3 600 nouveaux producteurs se sont engagés dans l'agriculture biologique en 2009, soit 300 producteurs de plus en moyenne chaque mois. En un an, le rythme d'engagement a plus que doublé. Le nombre de producteurs bio a donc augmenté de 23% en 2009 par rapport à 2008. Au total, fin 2009, 16 400 producteurs sont certifiés en agriculture biologique en France, alors qu'ils étaient 13 298 en 2008. Il s'agit de la plus forte progression constatée depuis 1995. Au total, la France comptait 25 000 opérateurs (producteurs, transformateurs, distributeurs et importateurs) engagés en bio au 31/12/2009, soit 20% de plus que l'année précédente. Au total, 4 100 nouveaux opérateurs ont rejoint les acteurs bio en 2009.
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2/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Seconde partie de linterview dAnton Sidler, co-fondateur de "La Vache Heureuse" (LVH) en collaboration avec Konrad Schreiber. Dans cette vidéo, Anton Sidler discute avec Thomas, qui se met à la place d'un jeune agriculteur qui souhaite en connaître davantage sur les pratiques du sol vivant avec La Vache Heureuse. Anton lui explique les différentes étapes, en commençant par un bilan de lexploitation pour arriver jusqu'aux formations proposées tout au long de l'année et les échanges possibles au sein du groupe La Vache Heureuse.
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2 - Dynamique de l'AB, trajectoires et déterminants
Jean-Marie MORIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; ET AL., AuteurCe chapitre regroupe plusieurs articles sur les dynamiques de l'AB, trajectoires et déterminants, issus des présentations au colloque DinABio (Tours, 13 et 14 novembre 2013) Un premier article présente la formation sur l'agriculture biologique. Ensuite, une partie, consacrée à la dynamique des filières et des territoires, aborde plusieurs études de cas : développement de la filière légumes de plein champ bio, conséquences de l'introduction de cultures associées à graines dans les filières, filières biologiques de proximité en Rhône-Alpes, développement de l'agriculture biologique en Camargue, recherche action sur les innovations de l'économie bio, étude des transferts minéraux de l'agriculture conventionnelle vers l'agriculture biologique. Ensuite, les trajectoires et conversion font l'objet d'un second chapitre qui comporte une analyse spatiale des politiques de soutien et de la diffusion de l'AB, les méthodes et outils innovants mis au point pour développer l'élevage laitier biologique en piémont et montagne, et enfin une étude du rôle des facteurs économiques dans la décision de conversion. Le dernier chapitre porte sur les références et la transmission des savoirs. Les questions méthodologiques sont abordées à travers le projet RefAB. Les références des systèmes d'élevage bio du Massif Central sont analysées dans une approche transversale. Une approche multi-niveaux des besoins d'expérimentation en productions végétales est présentée et enfin la transmission professionnelle en AB fait aussi l'objet d'un article.
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20% de bio en 2020 : L'expérience des voisins ; La bio galloise, italienne et autrichienne
Le 18 mars 2008, à Lorient (Bretagne), trois représentants de la bio italienne, autrichienne et galloise ont répondu à l'invitation de la Frab (Bretagne) en participant au colloque "20% de la bio en 2020 : déclinaisons et applications en Bretagne". Andrea Ferrante de l'AIAB en Italie, Alexandra Pohl de Bio Austria en Autriche et Carolyn Wacher de l'Organic centre Wales ont ainsi témoigné des leviers qui ont permis à l'agriculture biologique de décoller dans leurs pays. Ils ont répondu à différentes questions posées sur : l'incidence des aides sur le développement de la bio, la réglementation européenne, les OGM, la PAC. Par ailleurs, le second article fait une présentation des trois intervenants et du contexte de développement de l'agriculture biologique dans leurs pays respectifs.
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20% Flachenanteil bis zum Jahr 2010 waren moglich
A l'occasion de la présentation de l'étude "Avenir de l'agriculture biologique en Allemagne et en Europe-20% en l'an 2010", l'Alliance Allemande pour la Protection de la Nature (DNR) et l'Institut Ecologie et Agriculture (SOL) ont réclamé des mesures pour une percée de l'agriculture biologique.
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2002, année blanche, 2003 année grise, 2004 année ?
Cet article fait le point sur les données chiffrées concernant l'agriculture biologique en 2003 (données issues de la Documentation française et des observatoires régionaux, animés par les groupements régionaux du réseau FNAB). On apprend ainsi que le nombre de producteurs bio se stabilise autour de 12 000 avec des régions en croissance et d'autres en net recul.
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2005 : Les conversions repartent
La dynamique de conversion, qui s'était arrêtée en 2004, tend à repartir en 2005 avec 350 nouveaux agrobiologistes (chiffres 2005 de l'Agence Bio) et devrait se poursuivre en 2006. Néanmoins, ces conversions seront certainement insuffisantes en regard des marchés qui s'ouvrent à ce secteur de production.
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En 2008, 136 fermes ont adhéré au GAB : Le GAB 56 en assemblée générale
Arnaud MARLET, AuteurLe GAB 56 (groupement d'agriculteurs bio du Morbihan) a invité ses adhérents, le 3 février 2009, à son assemblée générale qui se déroulait à Locminé (Morbihan). Au total, une cinquantaine de personnes étaient présentes pour faire le bilan de l'année écoulée. Plusieurs axes de travail conduits par le GAB étaient évoqués : développement de la production ; maîtrise de la mise en marché ; accompagnement en restauration collective ; promotion de l'agriculture biologique ; défense et représentation des producteurs bio ; projet de Réseau Interprofessionnel en Morbihan.
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2010, l'année du développement pour l'agriculture bio
Thierry MICHEL, AuteurAprès une introduction rapide sur le contexte de développement de l'agriculture biologique en France, l'article donne des indications sur le marché français des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique. Celui-ci se situe en troisième position en Europe, derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni. En 2008, le marché hexagonal a représenté 2,6 milliards d'euros (40 euros par français), en progression de 25 % par rapport à 2007 et de 60 % depuis 2005. Pour le cabinet d'études économiques Precepta, le chiffre d'affaires des produits bio pourrait augmenter de 40 % d'ici à 2012... Par ailleurs, l'article revient sur différents sujets : le comportement du consommateur français ; l'intensification des échanges entre les différents acteurs de la chaîne : association de Biocoop avec la Coopérative des agriculteurs biologiques du Sud-Ouest (Cabso) ; restitution, auprès de la presse et de professionnels, de résultats d'études sur le blé, le maïs... par la Fnab, à l'initiative d'Inter Bio Bretagne ; proposition par ABioDoc (service de Vetagro Sup - Campus agronomique de Clermont (63)), en mars et juin 2010, de deux stages, accessibles dans le cadre de la formation continue des personnels de l'enseignement agricole, intitulés "Maîtriser la recherche documentaire dans Biobase, la base de données spécialisée en agriculture biologique d'ABioDoc"... Sont également rapportés un entretien avec Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio (axes de travail de l'Agence Bio...), ainsi que des données statistiques (évolution du nombre d'exploitations engagées en bio, répartition des surfaces végétales en mode de production biologique).
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2011 Certified Organic Production Survey
Le département d'agriculture des États-Unis a mené un sondage sur la production certifiée biologique. Le sondage a pour objectif de collecter des données sur les entreprises biologiques aux États-Unis afin d'aider l'Agence de gestion du risque (RMA) du département d'agriculture à mieux connaître le secteur et à améliorer les produits d'assurance destinés aux producteurs biologiques. Le premier sondage en agriculture biologique, réalisé en 2008, a permis de mieux comprendre l'impact économique des entreprises biologiques à l'échelle du pays et à l'échelle des états. Le sondage de 2011 comprend des données sur la superficie, le type et les ventes associées à différentes productions certifiées biologiques. Des informations sur les terres, la participation à des programmes fédéraux ainsi que des pratiques de commercialisation des entreprises biologiques sont également incluses.
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2015, une année de forts changements pour les aides
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLes nouvelles aides à la conversion et au maintien pour 2015 font partie du deuxième pilier de la PAC, elles peuvent donc faire l'objet de règles spécifiques régionales, mais les montants surfaciques prévisionnels devraient être les suivants, respectivement pour la conversion et le maintien : pour les semences des céréales, protéagineux et cultures fourragères : 300 et 160 /ha ; pour le maraîchage et les semences potagères : 900 et 600 /ha ; pour les cultures légumières de plein champ : 450 et 250 /ha.
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2015, une année de forts changements pour les aides
La réforme de la PAC entraîne une modification des montants d'aides à l'hectare pour certaines cultures qui s'adresse à tous les producteurs, ainsi qu'un soutien spécifique pour les protéines. Un montant de 100 à 150 /ha sera alloué aux éleveurs qui implantent des surfaces fourragères comportant plus de 50 % de légumineuses afin de renforcer leur autonomie. Le soja, les autres protéagineux et la luzerne déshydratée seront soutenus à hauteur de 100 /ha à 200 /ha. Quant à la production de semences fourragères de légumineuses ou de mélanges, elle sera soutenue entre 150 et 200 /ha. Concernant les aides à la conversion bio et au maintien, leur montant respectif sera probablement de : 300 et 160 /ha pour les grandes cultures et les prairies artificielles à base de légumineuses ; 130 et 90 /ha pour les prairies permanentes ; 450 et 250 /ha pour les légumes de plein champ.
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2015, une année de forts changements pour les aides
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurQu'elles soient spécifiques ou non aux producteurs biologiques, les éleveurs laitiers bénéficieront de nouvelles aides de la PAC. Une aide directe par vache laitière de 36 en plaine et de 74 en montagne sera octroyée aux éleveurs pour les 30 à 40 premières vaches, et les nouveaux éleveurs bénéficieront d'une majoration. L'article indique les autres aides que pourront toucher les éleveurs pour leurs surfaces fourragères. Afin de compenser la perte liée à la disparition de la PHAE, l'ICHN sera élargie et elle reste cumulable avec les aides bio et autres MAEC. Quant aux aides à la conversion et au maintien, leur montant respectif sera de : 130 et 90 /ha pour les prairies (permanentes ou temporaires) associées à un système d'élevage ; 44 et 35 /ha pour les landes, estives et parcours. Les règles de cumul entre les Maec et Maec bio sont décrites dans leur ensemble.
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2015, une année de forts changements pour les aides
Les nouveaux montants d'aides à la conversion et au maintien seront (à titre indicatif) respectivement de 350 et 150 /ha. Les règles de non cumul des Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont rappelées : les aides pour l'agriculture biologique ne sont pas cumulables avec les MAEC « système ». A partir de 2015, de nouvelles MAE sont prévues pour les viticulteurs, avec des montants de 193 à 495 /ha. Les modalités de leur mise en uvre seront fixées à l'échelle régionale.
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21 points clés pour l'agenda de l'OMC
Même si Seattle est passé par là, ce catalogue des points clés en discussion dans le cadre de l'OMC est toujours valable : qualité, sanitaire, droit à l'information, OGM, protection de l'environnement... sont quelques-uns des sujets chauds sur lesquels l'OMC devra se pencher dans les années à venir.
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24 agriculteurs sous contrat avec Vittel
Dans le périmètre de captage d'eau, Vittel a investi plusieurs millions de francs pour maîtriser le taux de nitrates. En contractualisant avec 24 agriculteurs, l'entreprise a obtenu que plus des 2/3 de la SAU concernée respectent le cahier des charges : zéro maïs, zéro pesticides, couverture du sol tout l'hiver, rotation luzerne-céréales-herbe, compostage du fumier et limitation de la fumure azotée. En contrepartie, Vittel verse une aide de 1200F/ha pendant 7 ans. Certains agriculteurs en ont profité pour se convertir à l'agriculture biologique, mais le changement de raisonnement global de l'exploitation et de métier n'est pas évident pour tous.
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274 hectares bio high-tech
Ludovic Guerton et Sébastien Chevalier sont associés dans le Gaec l'Offraire à Mouchamps, en Vendée. Les 274 hectares du Gaec, sur lesquels ils cultivent du maïs, du blé, du pois et de la féverole, ont été convertis en bio en 2000 dans le cadre d'un contrat territorial d'exploitation. Alors qu'ils passent près de 600 heures par an sur le tracteur, ils en ont équipé un du système RTK d'autoguidage par GPS (Autofarm) dès 2004. Ils ont investi en commun avec un voisin cultivant 200 hectares en bio. Ils ont choisi "ce système pour sa précision à deux centimètres et ses débits de chantier". Le fonctionnement du système, ses utilisations possibles dans les différentes étapes de culture (semis, binage, passage de herse étrille, épandage de compost), les économies et l'investissement qu'il génère sont exposés. Par ailleurs, une présentation est faite des résultats économiques de leur exploitation et des méthodes de culture liées à la fertilisation, à l'implantation de couverts ou à l'assolement.
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280 ha en Marais Poitevin : Denis Gautronneau, vétéran de la bio
Agriculteur et transformateur bio, prestataire de service en travaux agricoles, membre fondateur de la Corab, coopérative céréalière bio en Charente-Maritime, Denis Gautronneau est installé près du Marais Poitevin. Il mène sa barque depuis près de 40 ans dans une des plus grandes exploitations du département. Parcours et points de vue sur l'actualité.
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2ème baromètre LSA - Equipmag : La révolution verte est en marche
Des enseignes de la grande distribution (Champion, Ikea) investissent dans le développement durable et les économies d'énergie. Leurs efforts portent sur la consommation d'eau, l'éclairage, la production du froid. Certaines enseignes vont plus loin : Décathlon et un groupe de bricolage planchent sur la production d'énergie renouvelable et lancent des études sur les avantages des panneaux photovoltaïques et de la géothermie. Elles prennent appui sur les investissements en ce domaine, réalisés par Super U.
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300 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur le hangar
Claudine GERARD, AuteurTémoignage d'un éleveur naisseur-engraisseur de porcs dans le Finistère. François Palut a construit un hangar (pour loger le matériel de l'exploitation) comportant 225 panneaux photovoltaïques intégrés à la couverture (soit 300 m² de panneaux photovoltaïques). Cela permet de produire environ 34 000 kW/an. L'investissement sera rentable dès la 11ème année.
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34 monographies de fermes bio d'Ille-et-Vilaine : 2002-2007
Plusieurs types de fermes bio, représentatives du paysage de la bio en Ille-et-Vilaine ou sur les départements limitrophes, sont regroupés et présentés (historique, assolement, production, système fourrager, bâtiments et matériels, données économiques...) dans ce document : 20 fermes en production laitière (bovin), 4 fermes en polyculture-élevage, 6 fermes en production de viande, 4 fermes en production légumière.
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36 ans de viticulture biologique ! La recherche des équilibres
JP. GOURAUD ; E. BAUDRY ; H. DELMAS ; ET AL.Reportage chez Chantal, Guy et Jean-Baptiste Pinard, agriculteurs en Charente. Ils expliquent leur recherche permanente d'équilibre dans leur production de raisin bio, dans l'élaboration des produits de qualité, dans la commercialisation, et dans la recherche de durabilité de l'exploitation.
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390 fermes cultivent des légumes début 2010 : Le quart des nouveaux bio spécialisé en légumes
Emmanuelle DERAEVE, AuteurDébut 2010, 390 fermes bio bretonnes produisent des légumes. Avec 2 450 hectares bio dont 355 en conversion, la Bretagne est la première région légumière française en termes de surface. Presque 1/4 des nouvelles fermes engagées en bio en 2009 sont spécialisées en légumes. Cela représente une petite soixantaine de maraîchers/légumiers de plus cette année. 60 % des fermes qui commercialisent en circuits longs sont adhérentes d'une OP (organisation de producteurs)/coopérative, et presque 40 % d'une OP/coopérative spécialisée en bio. 66 % des fermes bio spécialisées en production de légumes commercialisent tout ou partie de leur production en circuits courts, et 45 % uniquement en circuits courts.
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48 Montbéliardes en Bio
Maîtriser les charges, respecter l'environnement sont les deux préoccupations au Gaec du Buisson. M. Fonton, avec ses 48 Montbéliardes produisant 3000 litres/an (auxquels il faut ajouter la consommation des veaux), réussit à obtenir une marge brute de 5849 F, absolument comparable à celle des exploitations conventionnelles de la région (5945 F). Pour cela : - Il produit des fourrages variés (prairies permanentes à mélange complexe, céréales et pois), - Il limite les frais d'hygiène vétérinaire par l'utilisation raisonnée de l'homéopathie et de la phytothérapie, - Il utilise le compost (10 à 15 Tonnes/Ha) et du lithotamne (200 Kg/Ha lors du semis des prairies). Ainsi,les charges de structure (2346 F, contre 3 777 F en moyenne en non-bio) ou opérationnelles (693 F contre 2 472 F en non-bio) permettent de conforter la marge.
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4ème bilan : Le baromètre européen 2004 des énergies renouvelables
Le baromètre EurObserv'ER est un outil qui permet de mesurer la progression des énergies renouvelables dans chaque filière et pour chaque pays membre de l'Union Européenne. Cette publication constitue la synthèse des travaux publiés en 2004 et offre un tour d'horizon des dynamiques de huit filières renouvelables (éoliens, photovoltaïque, solaire thermique, petite hydraulique, biogaz, bois-énergie, biocarburants, géothermique) : production pour chaque pays et comparaison de la tendance actuelle avec les objectifs du livre blanc.
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4èmes Rencontres nationales travail en élevage des acteurs du développement, de la recherche et de la formation : 5 et 6 novembre 2015 à AgroSup Dijon : Recueil des contributions
Jean-François TOURRAND, Auteur ; Delphine NEUMEISTER, Auteur ; Ibrahim DAOUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce document rassemble la quarantaine dinterventions en séances plénières ou en ateliers qui ont eu lieu aux 4èmes Rencontres nationales travail en élevage des 5 et 6 novembre 2015, à AgroSup Dijon, dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Travail en élevage, co-animé par lInstitut de lÉlevage, lInra et les Chambres dAgriculture. Le programme comprenait des interventions en séances plénières, 12 ateliers et des posters thématiques (attractivité du métier, économie et performance, réseaux, ressources humaines, santé, techniques délevage). Les thématiques abordées pendant ces deux jours portaient, notamment, sur l'importance de renforcer l'accompagnement des éleveurs sur le sujet du travail, de promouvoir l'image du métier auprès des jeunes, de développer l'agriculture de groupe et les réseaux professionnels, de réinventer la relation homme/animal et de miser sur les complémentarités entre travailleurs (hommes et femmes, employeurs et salariés).
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6 mesures vertueuses et économiques : Fiscalité écologique
CULTIVAR, AuteurLa fiscalité écologique est un outil politique de protection de l'environnement. A travers des mesures incitatives ou dissuasives, l'objectif est de compenser, ou de réduire, les coûts des dommages environnementaux. Avec un niveau de taxes environnementales s'élevant à 1,8 % du PIB, la France présente un retard sur ces questions par rapport à la moyenne européenne (2,4 %). En 2013, la fondation Terra Nova proposait une étude porteuse de recommandations : - concevoir la fiscalité écologique dans le cadre d'une réforme fiscale plus large et ambitieuse ; - intégrer la lutte contre les inégalités dès la mise en place de la fiscalité écologique ; - conjuguer fiscalité écologique et compétitivité ; - enclencher une révolution agroécologique ; - accélérer la mutation vers une ville durable en revisitant totalement le dispositif fiscal de l'aménagement et de l'immobilier ; - atténuer la contrainte budgétaire par une approche globale sur les dépenses publiques.
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70 millions de litres de lait de vache en 1997
Quelques commentaires sur les chiffres de l'Observatoire National de l'Agriculture Biologique. Les vaches laitières sont dans L'Est et le Grand Ouest de la France.
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980 m² de toiture tournée vers les photons du soleil
Thierry HETREAU, AuteurAu Centre d'Elevage de Poisy (74), une réflexion a conduit l'équipe de la ferme à installer des panneaux photovoltaïques sur tous les pans orientés au sud des toits de nouveaux bâtiments. L'article rédigé par Thierry Hétreau et l'équipe de la ferme indique l'investissement nécessaire pour l'ensemble de l'installation électrique. Celle-ci comprend 744 unités couvrant trois surfaces (stabulation, hangar à fourrage et couverture de la fumière), les câblages, les onduleurs et les branchements... "Au total, ce sont près de 800 000 euros qu'il a fallu trouver, en grande partie grâce à des emprunts sur douze et quinze ans... Ce sont 81 000 euros de recettes qui sont attendus par an pendant vingt ans. EDF s'engage à racheter sur cette durée les 135 000 kW produits à un tarif avantageux de 0,60 euro, réajustable en fonction du coût de la vie. Ensuite, ce sera au prix du marché, bien en dessous de ce tarif..." L'article précise, par ailleurs, les différentes façons de calculer la rentabilité, la "durabilité" du montage avec Photon Technologies, filiale d'EDF...
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L'AB : Une chance pour l'emploi ?
Pascale SOLANA, AuteurLa progression de la bio a un effet notable sur l'emploi et le marché du travail : + 38 % d'emplois de 2012 à 2016, selon l'Agence BIO. La bio attire et recrute, et ses métiers sont multiples. Les filières bio totalisent 118 000 emplois directs dans de nombreux secteurs : 77 750 ETP dans les fermes bio (10,8 % des emplois agricoles), 12 800 emplois dans les entreprises de transformation et de conditionnement, 2000 emplois dans les activités de service, conseil, recherche, formation et 25 400 emplois dans la distribution (1600 grossistes et 23 800 commerces de détail). La plupart de ces emplois sont à la fois très techniques, parfois même pointus et exigeants. Ils requièrent pour la plupart une grande polyvalence. Des savoir-faire sont aussi à réinventer. Dans la vente, par exemple, le retour des rayons traiteur dans la distribution spécialisée incite les responsables de magasin bio à vouloir s'entourer de professionnels de qualité, capables d'initiatives, impliqués, connaissant bien les produits, capables d'en raconter l'histoire aux clients, etc. De nouvelles compétences émergent qui bousculent la façon d'exercer les métiers. Moteur de la transition écologique, la bio pourrait apporter une partie des réponses au chômage et redynamiser les territoires. C'est pourquoi la formation doit être placée au centre des priorités. Elle permettra de faire émerger les compétences et de les faire reconnaître. Les régions ont leur rôle à jouer dans cette évolution, en soutenant la formation, mais aussi en favorisant l'animation territoriale.
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L'AB en Suisse : un exemple à suivre ?
Pendant une semaine, 15 stagiaires du Certificat de Spécialisation "Technicien en Agriculture Biologique", 3 formateurs et l'animatrice du GEPAB (Groupe d'Etudes Pluridisciplinaires Agrobiologie Bretagne) ont rencontré les acteurs de la bio suisse. Bref aperçu des éléments du débat : - La Suisse biologique en chiffres ; la politique agricole gouvernementale ; la place de la Suisse dans l'Europe biologique, - La diversification des productions, - L'organisation des filières, - Recherche, développement, formation.
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Abandon et artificialisation des terres agricoles
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Frédéric COULON, AuteurCet article présente un état des lieux de l'évolution récente des surfaces en terres agricoles françaises. Depuis le maximum de 34.5 millions d'ha de SAU en 1960 et jusqu'en 2007, la France a perdu 5.1 millions d'ha de terres agricoles. Deux phénomènes sont en cause : l'abandon et l'artificialisation de ces terres. Dans les années 1980, l'abandon était vu comme majeur. En fait, ce phénomène est moins important que l'artificialisation, les politiques publiques de maintien des exploitations ayant montré leur efficacité. De plus, 42 % de cet abandon se fait en zone urbaine, en amont de l'artificialisation (pour la construction de bâtis, routes, espaces verts ), et surtout au détriment de terres labourables. L'artificialisation, en extension, est la principale menace pour l'avenir. Or le territoire français ne suffit pas pour répondre aux besoins en nourriture de la population. La France était déficitaire d'un équivalent de 1.4 millions d'ha en 2006 pour produire son alimentation. S'ajoutent à cela des besoins à prendre en compte comme la fourniture en énergie renouvelable. Face à ce challenge de la maîtrise du foncier, des pistes sont envisageables : lutter contre l'étalement urbain, « casser » le mythe de la maison individuelle, revaloriser les espaces improductifs (ex : friches urbaines) pour l'alimentation, favoriser la production d'énergie à partir des déchets, du bâti (pour le solaire) ou des sols pollués (possibles producteurs de bois par exemple).
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L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
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Abris climatiques : Une nouveauté... à utiliser en particulier sur cerisier
Les nouveaux abris climatiques des Etablissements Barre (Lot-et-Garonne) possèdent des structures métalliques recouvertes de films plastiques entièrement débâchables, eux-mêmes recouverts de filets permanents anti-grêle. Un seul poteau central est aligné avec les arbres, ce qui facilite les passages dans le verger. Surtout, la couverture se découvre automatiquement en deux minutes grâce à un système de moteurs électriques/cardans, d'où un gain de temps notoire. Ce matériel permet de gagner en précocité et en qualité de production. Seule limite, le coût d'investissement de départ : 12 euros/m2.
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Accès à la terre : une problématique multiple
Sylvie LA SPINA, AuteurChaque année, les terres à usage agricole de Wallonie perdent environ 1800 hectares, qui sont transformés en zones urbanisées, en zones économiques ou de loisirs. Ce processus d'urbanisation peut sembler lent au vu des sept cent mille hectares de terres agricoles toujours disponibles dans la région, et sembler ne pas constituer de menace puisque encadré par un mécanisme de compensation. Le principe de compensation, en effet, consiste, lors de la révision d'un plan de secteur, à compenser l'urbanisation d'un nombre donné d'hectares par la désurbanisation du même nombre d'hectares ailleurs, ce pour conserver la même proportion, sur le territoire belge, de 85% du territoire non urbanisable et de 15% de territoire urbanisable. Il vient donc théoriquement tempérer le phénomène d'extension de l'urbanisation. Cependant, c'est surtout le caractère d'irréversibilité qui est inquiétant dans le processus d'artificialisation des terres agricoles, qui disparaissent bel et bien. L'augmentation du prix moyen d'une terre agricole, ces dernières années, complique encore l'accès au foncier des jeunes agriculteurs. En Wallonie, le phénomène de location des terres agricoles s'est répandu : 70% d'entre elles sont sous un régime de location, principalement par bail de ferme.
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L'accession au foncier grâce à l'agriculture solidaire
Pierre EMMANUEL, AuteurEn 2009, Romuald Bonnaire a acheté, avec sa compagne, un corps de ferme à Sommery dans le Pays de Bray (76), entouré de 7,5 hectares. Il s'est installé avec 40 brebis allaitantes Suffolk. Il élève ses agneaux à l'herbe et les vend à 21,5 kg. Aujourd'hui son troupeau compte 120 brebis mais la surface de terres dont il dispose ne lui permet pas de développer son activité à une échelle humaine et économiquement viable. Pour trouver des terres près de chez lui, il s'est tourné vers l'association « Terre de Liens » dont l'objet est l'acquisition et la préservation des terres agricoles à vocation nourricière. L'achat mutualisé d'une douzaine d'hectares proches de son corps de ferme via la foncière « Terre de Liens » a été l'opportunité pour Romuald, qui loue les terres à l'association, de réaliser complètement son projet de vie : produire, transformer et vendre localement de la viande d'agneau issue de l'agriculture biologique (et développer les circuits courts en travaillant en Amap (Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne)). Avec l'ambition à moyen terme de diversifier la production (légumes, miel, pommes ) pour valoriser ses prairies en intégrant de nouveaux porteurs de projets, mais aussi dynamiser cette petite région du Pays de Bray par des manifestations notamment. Il envisage ainsi la plantation d'arbres fruitiers haute tige, la création de haies champêtres dans un projet solidaire et environnemental. Un encart est réservé à "Terres de liens".
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Accompagner les fermes bio-dynamiques
L'agriculture est aujourd'hui dans un contexte économique et social difficile. Il n'est plus possible d'envisager l'évolution des fermes biodynamiques dans leur simple contexte étroit. Aider les fermes aujourd'hui, c'est porter un regard neuf, exempt de solutions toutes faites. Pour sauver telle ou telle situation, on pense aux solutions techniques, juridiques ou économiques (AMAP, SCI, SCIC ), ne faudrait-il pas envisager des solutions moins individuelles mais plutôt un investissement et une initiative collective ?
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Accompagner et former
ENTRAID'OC, AuteurFrançois Guesdon, qui s'est installé en maraîchage bio en 2014, en Seine-et-Marne, est d'abord passé par un espace test fondé par les Champs des Possibles. Aujourd'hui, cest lui qui accueille sur son exploitation, devenue espace test, une porteuse de projet qui y fait ses premières armes : Daphné. Dans cet article, ils témoignent tous les deux de cet accompagnement dont ils ont pu bénéficier et de la force du collectif.
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Accompagner l'installation de maraîchers en vente directe
Romain DANCET, Auteur20 maraîchers des Bouches du Rhône ont été interviewés pour l'ARDEAR 13 (l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural des Bouches du Rhône), qui cherchait à comprendre les contraintes de l'installation en maraîchage en vente directe, pour mieux accompagner les nouveaux candidats à l'installation. Etude qui s'est intéressée notamment au rapport surface/main d'uvre et au temps passé à la commercialisation suivant les différentes options choisies : paniers à la ferme, paniers et marchés, vente directe et circuits longs. Selon cette étude, le système des paniers permet de ne travailler que 5,5 jours/semaine, contre 6,5 jours/semaine pour la vente directe plus circuits longs. Les deux pages suivantes (29-30) relatent le parcours d'installation d'Antoine Durand, qui commercialise sur un marché et via une AMAP, et qui en trois ans est parvenu à dégager un revenu, tout en préservant ses week-end.
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Accompagner la transmission par la formation
Ludovic MAMDY, AuteurLa Communauté d'agglomération havraise (Codah) travaille sur le maintien d'une ceinture maraîchère. Pour ce faire, elle met des terres à disposition des porteurs de projet mais a aussi identifié une problématique liée à la transmission des fermes. Ainsi, depuis 2016, une formation conçue par le Civam des Défis Ruraux est mise en place. D'une durée de 24 heures, cette formation a pour objectif d'aider les cédants à affiner et concrétiser leur projet de transmission, en abordant, dans un premier temps, la question sous l'angle psycho-sociologique. Un deuxième temps vise à identifier des repreneurs et à affiner avec eux le projet. Enfin, dans un troisième temps, ce sont les aspects financiers, administratifs, juridiques ou encore fiscaux qui sont abordés.
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Accord politique sur la réforme de la Politique agricole commune : La France à l'heure des choix
Aurélie TROUILLIER, Auteur ; Lucile LEFEBVRE, Auteur ; Nathalie GALIRI, Auteur ; ET AL., AuteurLa revue Chambres d'agriculture se penche sur les mesures de la nouvelle PAC. Cette dernière, qui entrera en vigueur dans son intégralité au 1er Janvier 2014, préserve le principe d'une politique agricole commune et offre plus de flexibilité au niveau national. Des principes communs sont instaurés pour rendre la PAC plus juste, équitable, verte, efficace et transparente. Les pays bénéficient ensuite de marge de manuvre pour la distribution des aides. Ainsi, la France pourra utiliser des aides couplées jusqu'à hauteur de 15% de son plafond budgétaire et majorer les aides aux premiers hectares. Les montants par hectare et par exploitation seront la conséquence de choix effectués à l'échelle nationale. La France reste aussi libre de choisir ses propres modalités de convergence. La politique de développement rural a peu évolué par rapport à la période précédente. Peu d'éléments sont à ce jour disponibles concernant le développement rural, mais deux grands changements sont prévus : évolution de l'articulation entre les fonds européens ; décentralisation de l'élaboration des documents de programmation et des fonctions d'autorité de gestion qui seront confiées aux régions. Enfin, les outils de gestion des risques seront renforcés. Des négociations intenses sont à prévoir dans les mois qui viennent.
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Accueillir du public : La sécurité comme maître mot
La sécurité, dans le cadre d'un projet d'accueil de public sur son exploitation, est une priorité. C'est en effet le respect des règles de sécurité qui conditionne la réalisation du projet, qu'il s'agisse d'une activité de vente ou de réception de public, gratuite ou payante.
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Achetez des terres pour la bio !
Sjoerd WARTENA, AuteurIl existe aujourd'hui des agriculteurs souhaitant s'installer en bio mais ne disposant pas des fonds suffisants pour acheter. Sjoerd Wartena, président de l'association Terre de Liens, présente une belle initiative permettant aux particuliers d'aider ces agriculteurs en investissant dans une structure spécifique : la Foncière Terre de Liens. Elle a été créée par l'association Terre de Liens et la société financière de la Nef, en décembre 2006. Le contexte dans lequel la Foncière Terre de Liens intervient et le financement solidaire qu'elle permet sont exposés.
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Achetons groupés, mieux et moins cher
C. ZAIONTCHKOVSKY, Auteur ; A. ZAIONTCHKOVSKY, AuteurDepuis sept ans, le groupement d'achat ardéchois Bio Partage, passé en scop en 2007, permet à quelque 600 familles de s'approvisionner en produits bio à des prix raisonnables, et a créé deux emplois. L'article revient sur l'origine, le nécessaire statut professionnel, la coordination du groupement d'achat (d'abord fondé sur la création successive de deux associations), ainsi que sur l'ajout d'une marge sur les prix des produits (pour salarier deux personnes), le fonctionnement en flux tendus, le niveaux des prix (25 % inférieurs à ceux d'un magasin bio)... Face à une offre en produits locaux inférieure à la demande, une autre association "Habitat Terre et Partage" a été créée. Son but est d'aider à l'installation à la terre de jeunes agriculteurs et d'accompagner les communes dans la création d'éco-habitats. En 2009, le groupement d'achat est passé au statut de SCOP (Société Coopérative de Production).
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Acquérir de l'expérience grâce au stage
Fabrice BUGNOT, AuteurLe Plan de professionnalisation personnalisé donne la possibilité aux candidats à l'installation en agriculture d'effectuer un stage sur une exploitation ou dans une entreprise agricole. L'objectif est d'acquérir une expérience pratique, complémentaire aux formations plus théoriques. Le candidat prend alors le statut de stagiaire et bénéficie d'une bourse. L'agriculteur peut, quant à lui, recevoir une indemnité. Pourtant, ce dispositif est peu mobilisé. Des flous juridiques importants autour de ce statut et le faible nombre d'agriculteurs agréés (maîtres exploitants) peuvent expliquer cela. Les porteurs de projet semblent aller plus facilement vers une expérience concrète de terrain via du travail saisonnier, du bénévolat, ou encore du wwoofing.
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Acquis techniques récents pour la poire Harrow Sweet : conduite de l'arbre et maturation du fruit
Le CTIFL de Lanxade expose les derniers acquis techniques pour la conduite de la variété (taille et maturation post récolte).
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Actes du 7ème Forum du Réseau Cocagne : "Cultivons la solidarité en Europe" : Eymoutiers, 24 et 25 novembre 2005
Ce document relate les Actes du 7ème Forum National du Réseau Cocagne, qui s'est tenu les 24 et 25 novembre 2005, à Eymoutiers en Haute-Vienne dans le Limousin. Organisé par le Réseau Cocagne et le Jardin de Cocagne de Couzeix, ce Forum a rassemblé l'ensemble des acteurs des Jardins de Cocagne sur le thème "Cultivons la solidarité en Europe". La première journée était centrée sur l'action des Jardins, la deuxième était consacrée à l'Europe, avec la participation de plusieurs intervenants européens.
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Actes du colloque "Bio, Proximité, Solidarité" : 14 octobre 2015
FNAB, Auteur ; CAB PAYS DE LOIRE, Auteur ; GAB 44, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des Régions de France) | 2016Les actes du colloque national "Bio, Proximité, Solidarité", organisé par la CAB Pays de la Loire, le GAB 44 et la FNAB, à Nantes, le 14 octobre 2015, sont parus. Quatre thématiques y ont été abordées et des pistes d'actions opérationnelles ont été identifiées concernant ces quatre thèmes : - Comment favoriser une logistique à faible impact sur les produits bio locaux ? : Développer l'utilisation d'outils innovants permettant une mutualisation logistique ; Réaliser une cartographie des acteurs de la logistique et des différents flux de produits existants par territoire. - Comment assurer une juste rémunération des producteurs et une pérennité des projets ? : Agir sur les coûts de production et de distribution ; Favoriser l'accès du public à une alimentation de qualité : appui aux revenus et sensibilisation. - Comment introduire les circuits de proximité dans l'aide alimentaire ? : Favoriser la sensibilisation et l'information des bénéficiaires de l'aide alimentaire ; Favoriser la production et l'approvisionnement en produits bio locaux ; Favoriser la coopération avec les collectivités locales. - Comment favoriser la sensibilisation du public à une alimentation de qualité et de proximité ? : Ecrire un projet éducatif "Bio et Local" collectivement ; Ecrire un projet pédagogique collectivement.
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Actes des conférences : La Terre est Notre Métier : Le Salon agricole de la bio
Ce document restitue 29 des conférences qui se sont déroulées lors de la 15ème édition du salon "La Terre est Notre Métier", en septembre 2018, en Bretagne. Ces interventions balaient un large panel dactions et de réflexions pour le développement de la bio : la transmission, les projets alimentaires territoriaux, la révision du règlement bio, lélevage de porcs bio et lalimentation 100 % biologique en porc, la construction de partenariats pour des approvisionnements locaux, la connaissance du sol, labattage à la ferme, lélevage laitier bio, Luzco : collectif pour développer les légumineuses fourragères, la valorisation des fourrages avec une conduite alimentaire simplifiée, lagriculture bio de conservation, les semences paysannes et les céréales bio, des leviers pour des systèmes de culture AB performants dans le Nord-Ouest de la France, la diversification vers du légume de plein champ, linstallation en maraîchage bio en circuit court, la pomme de terre biologique, la fertilisation en maraîchage diversifié, la gestion actuelle des adventices en légumes bio, linstallation de nichoirs et dabris de biorégulation en haute densité en vergers et en vignes, lapiculture bio, lorganisation de la filière grandes cultures bio, les filières bio équitables françaises, la résilience face aux aléas, laccès au foncier, linstallation sur une micro-ferme maraîchère, des systèmes innovants en élevage (croisement, monotraite, vieillissement des prairies, mères nourricières), la viande bio, la diffusion des semences paysannes.
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Actions à finalité environnementale : Le pâturage : un moyen de gestion adapté aux contrats agriculture durable
Les prairies naturelles et semi-naturelles représentent le quart de la superficie totale de la France, ce qui en fait une ressource économique considérable. Moyen reconnu pour la gestion de la diversité biologique, le pâturage devrait faire partie des actions à finalités environnementales des nouveaux contrats d'agriculture durable (CAD). En parallèle coexistera la mesure "prime herbagère agri-environnementale" (PHAE), récemment réévaluée à 68 euros/ha (+ 70% par rapport à l'ancienne "prime à l'herbe"). Ces deux mesures, PHAE et CAD, pourront se cumuler dans une même exploitation agricole, à condition que ce soit sur des parcelles différentes, et que le CAD ne contienne pas la mesure " gestion extensive de la prairie ". Quelques précisons techniques sont données dans cet article...
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Une activité de maraîchage au sein dun élevage pourquoi pas ?
Lise FABRIÈS, AuteurEt si un maraîcher s'installait sur la ferme d'un éleveur ? A la clef, la mutualisation de la surface agricole, des outils, du matériel... Deux expériences cantaliennes sont présentées : - Simon Lacalmontie, associé du Gaec de Puy Basset ; - Mélodie Zida, maraîchère bénéficiant d'un prêt à usage.
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Une activité sur la ferme qui favorise l'installation
Virginie JOURDAN, AuteurEntraide Rurale, la FD CIVAM 35, Terre de liens Bretagne et La Marmite sont partenaires d'un projet inter-associatif pour favoriser l'installation en Bretagne. Ils ont créé les nids d'activité. Le projet s'adresse à des agriculteurs des réseaux, en particulier ceux souhaitant accueillir une activité sur leur ferme pour favoriser l'installation agricole et à des porteurs de projet en recherche de lieux d'installation. Il s'agit d'une nouvelle forme d'entraide, illustrée par la mise à disposition, par des agriculteurs et pour des jeunes désirant s'installer, de moyens de production, de temps, de savoir-faire. Deux journées de rencontres prévues en Bretagne, en novembre 2010, seront l'occasion de discuter des résultats d'une telle initiative et de poursuivre la réflexion.
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Actualité associative : Bio Cohérence fête ses 2 ans !
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Bio Cohérence est née d'une démarche exigeante et d'un engagement pour une agriculture biologique respectueuse des équilibres environnementaux, sociaux et économiques. Bio Cohérence a pour mission d'offrir à ceux qui le souhaitent un complément au cahier des charges européens et permet de s'engager sur un projet de société. En juin 2012, Bio Cohérence (association dont la marque a été publiquement lancée en avril 2010) comptait 550 opérateurs adhérents (producteurs, magasins répartis sur toute la France, organisations économiques de producteurs et de nombreux consommateurs...). Plus de 200 attributions de la marque ont été accordées à des produits. Un cahier des charges sur la distribution est prévu et un travail a été effectué sur la vinification et sur le bien-être animal. Par ailleurs, la communication sur la marque se développe (plaquettes destinées aux consommateurs, annuaire des produits et des adhérents Bio Cohérence prévu sur le site www.biocoherence.fr...).
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Actualité internationale : La bio au Canada : un marché en évolution qui s'organise...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon une récente étude d'Eco Ressources Consultants (sur la base des données de l'OTA (2011) et de Macey (2004)), le marché canadien du bio varierait entre 2,2 et 2,8 milliards de dollars en 2010... En 2008, les Canadiens achetaient surtout les produits biologiques auprès de détaillants conventionnels qui ont grandement stimulé l'émergence de produits biologiques sous les marques de distributeurs au cours de la décennie 2000-2010 (MAPAQ, 2005). La forte croissance de la vente directe est le fait le plus remarquable dans la distribution des produits bio : 19,6 % des ventes en 2008 (AAC, 2010) contre 3 % en 2003 (MAPAQ, 2005) Des graphiques présentent : la répartition des ventes de produits biologiques, par type de produit, au Canada, en 2008 (Source : Pellard et Homes (2011) ; la répartition des ventes au détail des produits bio en valeur et parts de marché 2008 (source : AAA 2010). Un récent sondage réalisé en 2011 au Québec (Filière biologique du Québec) révèle le comportement de consommateurs dans cette province
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Actualité région : Des circuits courts aux filières longues : le bio "made in local" à l'honneur
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quatrième édition du concours Innova'bio met à nouveau à l'honneur 9 Innov'acteurs de la filière bio du Grand Ouest. Producteurs, transformateurs, services, collectivités, autant de projets qui permettent de développer la production biologique en France, en réponse à la demande des consommateurs et des professionnels de la filière. Présentation : Des filières bio "made in France" ; Le fruit de partenariats entre agriculteurs et transformateurs locaux ; Favoriser l'installation agricole en bio ; Des services adaptés aux filières bio ; Les lauréats de l'édition 2013.
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Actualité technique : Produire du lait biologique l'hiver, priorité à la qualité de l'herbe récoltée au printemps
TECHNI BIO, AuteurLes exploitations laitières biologiques ont généralement plus de 85% de leur surface fourragère en herbe. Le nouveau cahier des charges européen, qui laisse plus de latitude dans l'ajustement de son rationnement (et donc dans son assolement) ne devrait pas remettre en cause cette place prépondérante de l'herbe dans les systèmes laitiers bio. La valorisation des surfaces importantes en herbe se fait en priorité par le pâturage. Néanmoins, avec 60 à 80 ares d'herbe par UGB, voire plus, au moins la moitié des surfaces en herbe doit être récoltée, au moins une fois dans l'année. Ainsi, les stocks d'herbe constituent plus de 60% de la ration hivernale des bovins laitiers, y compris des vaches laitières. Leur qualité détermine alors le potentiel de production maximal hivernal. L'article revient sur le faible taux d'azote de l'herbe fauchée (qui pénalise la production laitière hivernale) et sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter ce déficit azoté hivernal (récolte de l'herbe avant épiaison, présence des légumineuses dans les compositions prairiales).
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Actualités : Plourasette, vous avez dit plourasette ? ; L'agronome et l'à venir ; Elus et Etat confirment leurs ambitions pour la bio
Virginie JOURDAN, AuteurLe salon "La terre est notre métier" s'est tenu le 8 octobre 2010 à Guichen (Ille-et-Vilaine). C'est dans ce cadre qu'Erwann Touffet a été récompensé, notamment pour la création de la fontaine à lait, adaptée aux normes du lait cru, ainsi que la plourasette, outil à destination des collectivités, pour le désherbage. Marc Dufumier, invité d'honneur du salon, a rappelé, dans son discours d'inauguration, ses analyses sur l'avenir et les enjeux de l'agriculture. De même, lors de ce salon, les agriculteurs du réseau FNAB ont interpellé les élus sur les moyens mis en uvre pour atteindre les 6 % de surfaces agricoles bio en 2012, objectif fixé par le plan Horizon Bio de Michel Barnier (2,6 % des surfaces sont cultivées en bio dans le Grand Ouest). Des garanties sont également demandées sur les aides conversion engagées en 2010, 2011 et 2012 et cela dans un cadre pluriannuel. Marie-Pierre Rouger, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, a rappelé les engagements de sa Région, soit de compter 1 000 producteurs bio de plus à la fin de son mandat (2014). Pour sa part, François Dufour, élu au Conseil régional de Basse-Normandie, a manifesté son inquiétude sur la question du foncier qui doit redevenir centrale pour permettre le développement de la bio.
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Actualités "professionnel" : Chiffres de la bio : La région Centre confirme son dynamisme
Annie DESAILLY, AuteurLa région Centre, avec ses 31 958 ha en bio ou en conversion, se situe au 11ème rang des régions françaises en termes de surface cultivée. Selon Jean-François Vincent, président de Bio Centre, pour poursuivre le développement de la bio, il faudra mettre l'accent sur la conversion d'exploitations et la structuration des filières. Un point est fait sur la progression des surfaces en productions végétales (surfaces en grandes cultures, surfaces fourragères, productions légumières et fruitières...) et animales (développement des élevages bovins viande et lait, ainsi que de la production caprine), ainsi que sur l'augmentation du nombre de transformateurs bio en région Centre. Entre 2009 et 2010, 29 nouveaux opérateurs ont été comptabilisés. Cette évolution des certifications concerne des laiteries, des abattoirs, des brasseries...
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Adapted breeds for organic and low input dairy systems
Auvo SAIRANEN, Auteur ; Andreas STEINWIDDER, Auteur ; W. ZOLLITSCH, Auteur ; ET AL., Auteur | EUROPE : SOLID (Sustainable Organic and Low-Input Dairying) | 2014Les vaches laitières de type conventionnel sont sélectionnées principalement pour la production de lait dans un système d'utilisation intensive à base de concentrés alimentaires. Les fourrages, en particulier les pâturages, représentent généralement moins de 50 % de la ration totale dans ce système. Par conséquent, les vaches laitières élevées dans de tels systèmes ne sont pas adaptées aux systèmes de production biologique ou à faibles intrants. Parallèlement, les producteurs ont identifié certaines races et certaines souches potentiellement adaptées aux systèmes à faibles intrants. Pourtant, peu d'études scientifiques se sont penchées sur le sujet. SOLID-Task 2.2 est un projet qui vise à améliorer la compétitivité de la production laitière biologique et à faibles intrants. Il essaie de comprendre le rapport entre le matériel génétique des vaches laitières et son adaptation à une restriction systématique de l'apport de nutriments et de l'énergie. Ainsi, trois essais ont été menés en Europe sur ce sujet. Les niveaux de concentrés alimentaires du groupe témoin et du groupe à faible niveau d'intrants étaient de 656 contre 286 kg en Autriche, de 1657 vs 717 kg en Irlande du Nord et de 2880 contre 1359 kg en Finlande. Les premiers résultats semblent confirmer que la réduction de suppléments de concentrés réduit le rendement laitier, mais ne semblent pas avoir un effet néfaste sur la santé et la reproduction. La réponse des différents génotypes à la réduction des nutriments et à la réduction de l'apport énergétique n'était pas uniforme dans les différentes études. Cela est probablement dû aux différences génotypiques et aux régimes alimentaires.
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Adapter sa production fourragère aux nouvelles donnes climatiques
ATOUT TREFLE (L'), AuteurCet article rapporte quelques éléments évoqués lors de la rencontre organisée en mars 2008 par l'Association Française pour la Production Fourragère sur les pistes d'adaptations envisageables en élevage pour faire face aux changements climatiques. Si la France n'est pas menacée d'aridité, les épisodes de sécheresses estivales s'y font plus fréquents et rendent les systèmes d'élevage plus vulnérables. Ceux basés sur l'herbe le sont particulièrement, du fait de la forte saisonnalité de la production. Cette dernière devrait devenir plus importante au printemps et à l'automne du fait d'hivers plus arrosés et doux, mais très aléatoire en été. L'adaptation passe avant tout, selon Gilles Lemaire de l'Inra de Lusignan, par la baisse du chargement et un changement des pratiques de pâturage. Ce dernier pourrait s'étaler et les stocks être réservés aux périodes de sécheresse. La culture de céréales ensilées immatures, de luzerne ou encore de sorgho grain ensilé constituent aussi des voies d'adaptation à explorer. Divers intervenants ont souligné l'intérêt des prairies multi-espèces en conditions de sécheresse estivale. Il faut aussi compter sur l'amélioration génétique des plantes fourragères vers une plus grande résistance à la sécheresse. Les principales règles de conduite adoptées au GAEC Ursule pour s'adapter aux étés rudes, et qui lui permettent une autonomie alimentaire totale en élevage bovin, sont détaillées. Elles consistent à : - utiliser des associations qui tolèrent mieux la sécheresse ; - profiter au maximum de la pousse de printemps ; - diversifier les productions végétales.
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Adeline et Jean-Michel Rorato : La conviction et le courage...
La ferme des Brandes, où vivent Adeline et Jean-Michel Rorato, se situe en Charente sur la commune d'Abzac, au coeur d'un paysage de prairies et de bois. Leur installation officielle en bio date du 27 janvier 2000, c'est Adeline qui est chef d'exploitation, Jean-Michel garde encore son emploi. La bio est, pour eux, avant tout un art de vivre, une démarche philosophique, profondément éthique, profondément vécue, de la nature et de l'homme. Pour eux, la bio n'est ni un hasard ni une opportunité économique. Portrait.
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Adéquation entre offre et demande de qualité du lait bio
Le programme de recherche mené depuis deux ans en partenariat entre l'ISARA, l'ENITAC, le GIS Bio Massif Central et BIOLAIT propose d'apporter un éclairage sur l'état des rapports entre l'offre et la demande de qualité du lait. Elle se centre sur l'exemple d'éleveurs participant au réseau de collecte BIOLAIT et de transformateurs de produits laitiers biologiques du Massif Central. L'étude s'est décomposée en deux étapes correspondant aux deux publics enquêtés. En ce qui concerne l'enquête auprès des producteurs, il ressort que TB et TP sont en net retrait par rapport aux taux constatés en conventionnel. D'autre part les spores butyriques sont en lien avec l'alimentation. De bonnes conditions d'élevage permettent la livraison d'un lait de qualité alors que de mauvaises ne s'accompagnent pas toujours de mauvaise qualité. Du côté des transformateurs, l'échantillon était composé de dix entreprises ayant des tailles et activités différentes. Par exemple, le niveau de spécialisation en bio va de 0.4 % à 100 %. Du même coup, les exigences en terme de mode de production, lieu de production, coût de collecte diffèrent. A leurs yeux, le point faible du lait bio semble être le taux de MP. Quant à la perception de la qualité globale du lait, les avis diffèrent et sont même aux antipodes les uns des autres. La communication sur les produits bio semble être un exercice difficile à résoudre. Les intérêts des transformateurs ne sont pas toujours de mettre en avant ces produits et, d'autre part, les consommateurs sont peu réceptifs aux arguments développés.
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adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
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Affichage environnemental : Passage au crible des cycles de vie
VEGETABLE, AuteurConsécutivement aux objectifs fixés lors du Grenelle de l'environnement en termes d'affichage environnemental, Jean-louis Borloo, la FCD (Fédération des Entreprises du Commerce et de la Distribution) et les enseignes du commerce et de la distribution ont signé, le 29 janvier 2008, une convention d'engagements sur cinq ans, en matière de développement durable. Des enseignes pilotes ont déjà entrepris des expérimentations différentes basées sur ACV (analyses du cycle de vie) ou écobilans. Toutefois, les affichages divergent encore. Aussi, pour clarifier l'information délivrée au grand public et développer l'écoconsommation, des études ont été lancées afin d'établir un référentiel. L'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et l'Afnor (groupe international de services organisé autour notamment de la normalisation) travaillent à établir un guide de bonnes pratiques, pour lequel l'enjeu réside sur la formation d'indicateurs et l'évaluation de données scientifiques. Par ailleurs, plusieurs organismes travaillent actuellement à élaborer des méthodologies prenant en compte des éléments tels que "effets externes" ou "externalités environnementales". C'est le cas du Ctifl (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) et du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) qui travaillent sur la prise en compte d'aspects écologiques, sociaux ou dans un sens plus large, sur des aspects de durabilité.
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Agence Bio : L'Agence Bio a 10 ans...
Elisabeth MERCIER, Auteur ; BIOFIL, AuteurCréée en novembre 2001, l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (Agence Bio) fête ses 10 ans. Ce groupement d'intérêt public rassemble dans son Conseil d'administration les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie, la Fnab (Fédération nationale de l'AB des régions de France), l'Apca (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture), le Synabio (Syndicat des entreprises bio) et Coop de France (Fédération des coopératives agricoles). L'Agence Bio gère l'Observatoire national de l'AB (Onab), informe le grand public et les professionnels et gère le dispositif de notification (avec la mise en place de la notification permanente en 2012). Un schéma retrace les différentes actions de l'Agence depuis sa création. Le Fonds Avenir Bio, géré par l'Agence Bio, a soutenu 11 programmes de structuration des filières en fruits et légumes, 17 dans le secteur des grandes cultures, 10 dans la filière bovin/ovin et 4 dans les secteurs de la viticulture, des PPAM et de la restauration collective. Parallèlement à ce Fonds, le ministère de l'Agriculture a engagé de nombreux soutiens au secteur bio (soutien à la recherche et à la formation, action auprès des Agences de l'eau, priorité d'accès au FISIAA pour les entreprises de la filière bio...).
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L'agglomération recherche des maraîchers bio
Guy DUBON, AuteurDans l'objectif de protéger ses ressources en eau, la communauté d'agglomération Seine-Eure a choisi de favoriser le développement de l'agriculture biologique sur son territoire. Pour cela, elle a acquis les terrains autour des points de captage et propose une trentaine d'hectares à des maraîchers engagés en agriculture biologique (installation, agrandissement), via des baux ruraux environnementaux. Environ 80 hectares permettront également l'installation d'exploitations de grandes cultures, toujours en bio. L'agglomération assure une diversité de débouchés pour les futurs installés.
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Agralys et ses partenaires en quête d'oeufs bio et plein air
Pour faire face à la croissance du marché de l'oeuf alternatif, principalement sur les segments du plein air et du bio, Agralys Aliments et ses partenaires aval, le centre de conditionnement du Vieux Château (28) et la société Matines, ont organisé une journée d'information afin d'encourager les agriculteurs et éleveurs locaux à investir dans cette production. L'article revient sur le contexte de développement du marché de l'oeuf.
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Agri-environnement : favoriser un développement durable de l'agriculture
Les Plans de Développement durable (PDD) ont été mis en place à titre expérimental dans 59 petites régions, à partir de 1993. Leur objectif : proposer une approche globale permettant l'adaptation de l'exploitation aux contraintes économiques, tout en intégrant mieux les préoccupations d'environnement. Depuis un an, les PDD sont entrés dans la phase de contractualisation. Premier bilan.
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L'agri-environnement protégé par les éleveurs
En Ecosse, l'alliance de l'agriculture et de l'environnement s'est traduit par deux programmes environnementaux en 1987 et 1997. Leur objectif : préserver et améliorer les paysages et la biodiversité avec, en toile de fond, la volonté de soutenir l'agriculture et mettre en oeuvre Natura 2000. Dans le cadre de la réflexion sur la gestion de l'espace et la production d'agneau de qualité en Rhône-Alpes, un groupe d'éleveurs et de techniciens est parti à la rencontre de ces expériences écossaises.
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Agricoltura Biologica e ISO 9000
L'Institut Méditerranéen de Certification (Italie) a récemment signé un protocole d'accord avec le CSQA Certification Qualité Agroalimentaire (1er organisme de certification du Système Qualité, accrédité par Sincert) dans le but de mettre en place une autre certification de produit et du système dans lequel évoluent les exploitations agricoles biologiques. Cet accord avec le CSQA est important car plusieurs de ces exploitations s'intéressaient depuis déjà quelque temps à la norme ISO 9000. Dans le cas de l'agriculture biologique en Italie, il existe maintenant deux certifications possibles : la Certification du Produit (procédé obligatoire découlant du Règlement CEE 2092/91, de ses modifications et annexes) et la Certification du Système ou la norme ISO 9000 (qui est une certification volontaire, librement choisie par l'exploitation). Les liens entre les deux.
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L'agricoltura biologica in cifre al 31/12/03
SINAB 2004Suite au traitement des données fournies par les organismes de contrôle opérant en Italie au 31 décembre 2003 et avec le soutien du SINAB (Système d'Information National sur l'Agriculture Biologique), il apparait que les opérateurs du secteur bio italien sont passés de 55 902 en 2002 à 48 473 actuellement. Les producteurs sont au nombre de 42 185, les producteurs/transformateurs 1 849, les transformateurs 4 264, et les importateurs 175. On relève, par rapport à l'année précédente, une baisse du nombre de producteurs, une légère diminution du nombre de transformateurs et une augmentation du nombre d'importateurs. Chiffres de l'AB en Italie.
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Un agriculteur peut-il produire et utiliser son biocarburant ?
- La production de biocarburants confrontée à de nombreuses contraintes techniques ; - Vers la création d'une filière durable de chimie végétale ; - L'amidon ouvre de nouvelles pistes concrètes dans l'industrie ; Tels sont les articles qui composent ce dossier.
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« Un agriculteur proposait une partie de ses terres »
Virginie JOURDAN, AuteurSolenn Becel, maraîchère diversifiée en agriculture biologique dans les Côtes d'Armor, s'est installé en 2007 sur des terres déjà en bio. Aujourd'hui, elle commercialise toute sa production en vente directe sur des marchés et à la ferme. La demande très forte pour les légumes biologiques a conduit l'agricultrice à produire plus que ce qu'elle avait prévu. Toutefois, avec un niveau d'autofinancement important pour l'achat de matériel lié à l'installation, elle ne se dégage pas encore de revenu satisfaisant, ce qui devrait être le cas au bout de sa sixième année de production. Ces difficultés économiques représentent le principal écueil lié à son installation. A noter que Solenn a pu trouver des terres grâce au Gab 22.
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Les agriculteurs et l'agriculture biologique, une situation paradoxale. Cas de la production céréalière
"L'agriculture biologique a toujours pris une place importante dans les débats concernant l'agriculture, et suscité des prises de position très contrastées. Pour ses protagonistes, elle constitue une voie d'avenir et une alternative crédible à l'agriculture productiviste. Son image est très positive dans la population ; de plus en plus de consommateurs achètent ses produits et c'est un des rares secteurs en expansion. Dans les milieux de la recherche agronomique, elle continue à irriter la majorité des agronomes en se présentant comme la solution à certaines questions fondamentales (absence de résidus chimiques, réduction du risque de contamination du milieu naturel, meilleur contrôle des surproductions par un rapport unité produite/unité de main-d'oeuvre moins important, préservation de l'espace). Les pragmatiques la considèrent comme une niche économique en pleine expansion et/ou comme un laboratoire d'idées et de pratiques agricoles innovantes. Chez les agriculteurs, elle fait encore le plus souvent sourire ou suscite la curiosité. Après le rappel de quelques éléments du contexte, sont examinées dans cet article la réalité du terrain et les raisons des difficultés rencontrées par les agriculteurs qui souhaiteraient se convertir à l'agriculture biologique, l'analyse étant ciblée sur le cas de la production céréalière."
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Agriculteurs et apprenants au travail. La transmission professionnelle dans les exploitations agrobiologiques : une approche par les configurations sociales et les situations d'interactions
Dans sa thèse, Fanny Chrétien s'intéresse aux dynamiques d'apprentissage des métiers agricoles, et plus particulièrement aux canaux par lesquels s'opère la transmission de savoirs dans le domaine de l'agriculture biologique. Dans un enjeu de renouvellement des générations en agriculture, elle avait pour objectif d'analyser la diversité des formes de transmission professionnelle par l'élaboration d'un modèle construit à partir d'une enquête réalisée en exploitation maraîchère biologique et d'une étude approfondie de trois cas de transmission dans des exploitations agrobiologiques. Ce travail s'intéresse à des formes spécifiques de construction de savoirs, qui peuvent s'observer lors de transmissions, en particulier hors cadre familial, et qui se sont développées en dehors des institutions publiques et des structures officielles de formation, en situation de travail, à l'instar des espaces tests agricoles. Cette thèse en sciences de l'éducation enrichit le débat sur les concepts et les définitions de ce qui fait la professionnalité.
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Des agriculteurs bio diplômés, jeunes et tournés vers les circuits courts : Recensement agricole 2010 : Exploitations agricoles en production bio
Thuriane MAHÉ, Auteur ; Jérôme LERBOURG, AuteurL'article dresse un état des lieux statistique de l'agriculture biologique en France (18 000 exploitations bio certifiées pour la campagne 2010). Les régions dont la part des exploitations agricoles est la plus importante sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse et le Languedoc-Roussillon ; les DOM ont encore une part faible d'exploitations bio. Les prairies sont majoritaires dans la SAU bio (surface agricole utile nationale en bio). Il existe de forts écarts entre productions (la superficie moyenne des exploitations bio est de 53 ha : surface moyenne en vigne (14 ha), en élevages bovins (97 ha), en élevages ovins (66 ha)). La part de cheptel d'ovins et caprins bio est de 2,8 %. Il existe une bonne représentation en bio pour le maraîchage, l'horticulture et les cultures fruitières quelle que soit la taille des exploitations. Les exploitations bio sont surtout de taille moyenne (43 %) et pratiquent plus de diversification en circuits courts (3 exploitations sur 10 pratiquent une activité de diversification, 10 000 exploitations bio ont fait le choix de la vente directe). Les exploitants bio sont plus jeunes et plus formés. Les exploitations bio génèrent plus d'emplois et les exploitations pratiquant la diversification génèrent plus d'UTA (Unité de travail annuel) par exploitation qu'en conventionnel. Les exploitations bio relèvent en général moins d'un statut juridique individuel que les conventionnelles (respectivement 63 % et 71 %). Deux points sont faits sur la plus faible adoption d'assurance multirisque climatique en bio et sur les intentions de conversion au bio.
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Les agriculteurs biologiques : Ruptures et innovations
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Marcus DEJARDIN ; ET AL. | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2009
L'ouvrage retrace le parcours d'une soixantaine d'agriculteurs biologiques : céréaliers, maraîchers, arboriculteurs, éleveurs, ou encore vignerons, établis dans différentes régions de France et de Belgique. Différentes approches disciplinaires sont mobilisées : l'économie, lorsque les auteurs repèrent les manières dont les exploitants assurent la fonction d'entrepreneur ; la sociologie, quand ils s'intéressent, par exemple, aux canaux de transmission de l'expérience (la famille, le groupe des pairs) ; l'anthropologie, lorsqu'ils identifient le rôle inédit détenu par les femmes ; la psychologie, enfin, lorsqu'il est question des émotions ressenties lors de la transition vers le bio. Certains chapitres s'attachent davantage à une dynamique de rupture (première partie de l'ouvrage) : le choix de passer à l'agriculture biologique implique en effet d'abandonner des comportements antérieurs, de se différencier d'autres praticiens, avec ce que cela entraîne comme conflits, rejets, incertitudes, chocs émotionnels... Les autres abordent au contraire une dynamique d'innovation (seconde partie), qui implique la mise en place de nouvelles pratiques, individuellement et collectivement, grâce à l'expérimentation, la recherche, les échanges... L'ouvrage se termine sur des pistes d'action pour promouvoir l'agriculture biologique, en confrontant des points de vue de praticiens et d'experts.
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Agriculteurs et énergies renouvelables : Monographies des expériences
Ce document, réalisé dans le cadre d'un mémoire de fin d'études, présente sept expériences de production d'énergie renouvelable en milieu agricole. Les résultats de chaque enquête sont exposés sur une page en détaillant le contexte, le bilan et les enseignements sous forme d'une matrice SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Les expériences sont les suivantes, par intitulés : 1/ Chaudière paille/bois 4MW ; 2/ La méthanisation à la ferme : L'exemple de deux GAEC ardennais ; 3/ Le grand éolien à la ferme ; 4/ Huile et tourteaux fabriqués en Cuma, un exemple en Isère ; 5/ La Cuma bois - énergie du Dauphiné ; 6/ La Coopérative Agricole des Fermiers de Loué (CAFEL) ; 7/ Le territoire du Mené (Côtes d'Armor). L'examen de ces expériences a permis aux auteurs d'identifier différents éléments qui peuvent faciliter le développement de tels projets, à savoir : - développer diverses compétences en ingénierie de projets ; - établir une communication adaptée ; - partager les expériences et connaissances. Chaque élément est rapidement développé.
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Agriculteurs le jour, musiciens la nuit
Alexis DUFUMIER, AuteurC'est en 2006 que Paul Bosshardt, Charles Poilly, Maxime Grémont et Thibault Aylwin se sont installés en maraîchage bio à Cauberotte, lieu-dit de la commune de Moncrabeau, dans le Lot-et-Garonne. Leur ferme est plus qu'un simple lieu de production, elle est aussi le coeur de l'association culturelle Les saisons musicales.
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Agriculteurs et paysans basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurCe dossier témoigne de quatre activités, ancrées au Pays Basque, conduites en agriculture biologique. 1 - Vincent Hurpeau s'est installé à Espelette afin d'y faire pousser des plantes et du piment. Il travaille sous le label bio depuis 2007. La variété de piment cultivée, appelée Gloria, bénéficie d'un microclimat qui a permis une parfaite adaptation. Les piments de Vincent Hurpeau représentent 50% de ses revenus. Il adhère, par ailleurs, à une charte mise en place par l'association des producteurs fermiers du Pays Basque. 2 - Anita Duhau loue 10 ha de terres à un GFA (Groupement agricole foncier), soit une souscription lancée auprès de la population pour acheter collectivement des terres. Elle fabrique du crottin de chèvre et de la tomme de vache. Anita Duhau aspire à faire de sa ferme Pedronia (à l'écart de Lohitzun-Oyhercq) un lieu de formation. 3 - En 1992, 32 paysans créent l'association Sagartzea et plantent plus de 15 000 pommiers de variétés locales, dans leurs champs, à travers tout le Pays Basque nord. Sur leurs terres, les brebis et les ânes côtoient les pommiers. Aujourd'hui, une coopérative, Eztigar, regroupe les producteurs et une SARL Segida a été créée pour s'occuper de la transformation et de la vente des fruits. Trois des produits (différents cidres, jus de pomme) sont certifiés bio. 4 - À Irouléguy, en Pays Basque intérieur, pour Peio Espil et sa femme, viticulteurs, l'agriculture biologique est une sorte de retour aux sources. Depuis les années 90, Peio Espil s'est constitué une solide base de savoir-faire (technique d'enherbement naturel, observation de la vigne...), réservant le fumier de ses moutons aux terrains longtemps laissés en friche. Les 10 hectares du domaine sont entretenus et vendangés à la main.
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Les agriculteurs pourront se faire payer les quantités de CO2 économisées
Les projets dits "domestiques" permettant la réduction des gaz à effet de serre, et notamment ceux développés au sein des exploitations agricoles, vont désormais pouvoir bénéficier de crédits carbone. Il s'agit d'un instrument économique qui vient en complément du système de quotas déjà existant.
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Les agriculteurs à la reconquête du monde : Pourquoi le monde agricole va survivre et même nous sauver
Maximilien ROUER, Auteur ; Hubert GARAUD, Auteur | PARIS (17 rue Jacob, 75 006, FRANCE) : EDITIONS JEAN-CLAUDE LATTÈS | 2016
Les auteurs estiment que, contrairement à ce que pourraient laisser penser lintensité de la crise et les messages de certains qui font des agriculteurs les boucs émissaires de la pollution, de la malbouffe ou encore les victimes de la grande distribution, le monde agricole a encore ses cartes à jouer. Selon eux, une véritable révolution est en cours : en associant le meilleur du savoir écologique aux avancées technologiques, en redéfinissant de nouveaux types de rapports plus équitables et transparents avec les distributeurs et les consommateurs, le monde agricole de demain sera plus productif, plus écologique et plus rentable. Les auteurs recensent plus de 100 actions et raisons despérer qui changeront la donne, à condition que se dessinent une véritable orientation, une stratégie commune, et que les efforts de tous visent la même cible. Les métiers de la terre pourront redevenir bientôt un des plus beaux métiers du monde offrant une juste rémunération, la merveilleuse proximité avec la nature, la fierté dêtre en première ligne du changement climatique, dentretenir la planète et de nourrir lhumanité.
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L'agricultura biologica in Europa, l'agricultura biologica nel Mediterraneo
Après un point sur l'agriculture biologique en Europe, cet article s'intéresse au pourtour méditerranéen et dresse le portrait de la bio dans quatre pays : France, Espagne, Grèce et Portugal. Pour chaque pays, quatre points sont abordés : la production, le contrôle et la certification, la commercialisation et la consommation.
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La agricultura biologica en plena expansion
Les études réalisées dans le monde démontrent que les nouvelles tendances du marché vont vers un type de consommation plus rationnel. Les chiffres du marché espagnol de produits biologiques le confirment et augurent d'un futur prometteur.
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Agricultura ecológica en Austria
Suite à un voyage d'agriculteurs en Autriche, voici quelques notes qui présentent la situation de l'AB dans ce pays au lendemain de l'intégration à l'UE. Présentation d'études de cas : coopérative de production, exploitation d'élevage, boutiques bio...
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L'"Agricultura ecologica" en Espagne
Approche d'une agriculture espagnole respectueuse de l'environnement, dite agriculture écologique, par une présentation de la législation en vigueur, des associations d'agriculteurs et consommateurs écologiques qui contribuent à son développement, des aides officielles à la conversion, ainsi que de son circuit de distribution.
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La agricultura ecologica en la Region de Murcia
Murcie a été l'une des régions pionnières de l'agriculture biologique en Espagne, mais c'est surtout à partir de 1996 que la bio s'y est développée. En ce qui concerne la superficie en AB, elle est passée de 284,23 hectares en 1996 à 21 117,29 hectares actuellement (soit environ 3,49% de la SAU de la région). Pour ce qui est des opérateurs biologiques, alors qu'ils étaient 62 en 1996, on en dénombre aujourd'hui 708 ; 637 sont des agriculteurs, dont 6 gèrent et commercialisent leurs propres productions, et 71 sont des entreprises de transformation et/ou de conditionnement (dont 2 importent des produits provenant de pays tiers). La taille moyenne des exploitations a elle aussi augmenté : au début, elle était de 6,93 hectares ; aujourd'hui, elle est de 33,15 hectares. Les principales productions sont les fruits secs (30% de la superficie en bio), principalement l'amande, suivis par les céréales (25%) et la vigne (20%). La culture de légumes occupe une moindre superficie (3%) mais a une grande importance économique. Tour d'horizon de l'AB en Murcie.
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Agricultura y ganaderia ecologicas en Navarra
Il y a plus de dix ans, les agriculteurs et éleveurs biologiques de Navarre se sont regroupés et ont formé l'association Bio Lur Navarra dans le but de faire connaître les avantages des pratiques saines et de surmonter les obstacles qu'ils rencontraient. Puis, ils ont développé une association de consommateurs, des coopératives de producteurs et de distributeurs, ont organisé des foires-expositions d'aliments biologiques, ont mis en place des actions dans le domaine de la production, la transformation, la distribution et le conseil, et ont commencé à éditer également cette revue. L'auteur de l'article, directeur technique du CPAEN-NNPEK (Conseil de la Production Agraire Biologique de Navarre), organisme public de certification, donne le panorama des différents secteurs agricoles biologiques de la communauté autonome de Navarre : viticulture, huile d'olive, horticulture, arboriculture fruitière, conserves de légumes et de viandes, céréales, farines et dérivés, boulangerie et pâtisserie, apiculture et produits de la ruche, élevage, réglisse et plantes médicinales...
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L'agriculture bio en Alsace
L'agriculture biologique est, en Alsace comme ailleurs, marginale. Cependant, elle est en tête des régions françaises. Quinze années de structuration par l'OPABA y sont pour quelque chose.