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Quel avenir pour la production laitière ?
Les participants à l'assemblée générale du Réseau Agriculture Durable (RAD) le 19 mars ont étudié de manière approfondie les perspectives d'avenir de la production laitière en France et en Europe. Quels sont les facteurs, les contraintes et les atouts qui pèseront sur le secteur de la production laitière et bovine en 2020 ? Eléments de réponse avec Vincent Chatellier de l'INRA et Jean-Claude Guesdon de l'Institut de l'Elevage.
Rapport d'activité 2001
Dans ce rapport d'activité 2001, l'ONIPPAM présente la production française des Plantes à Parfum et Médicinales, mais aussi la situation du secteur, de la filière dans sa globalité et celle des marchés. En ce qui concerne la filière biologique, l'ONIPPAM a poursuivi son soutien à l'animation et au conseil technique apportés aux producteurs de PPAM biologiques adhérents à des structures collectives de production. L'ITEIPMAI, l'association La Pensée Sauvage et le GRAB ont assuré cette mission d'animation et de conseil auprès des producteurs. Ce fonctionnement est basé sur la notion de mise en réseau de tous les groupes de production et de tous les techniciens travaillant sur les PPAM biologiques.
Reconversion bio : Quelle mouche l'a piqué ?
"Ses vaches plongent de 8200 litres de lait par an à 6000 litres. Mais la question n'est pas là. En faisant le choix de la reconversion, Jean-Luc Pivert veut consolider son revenu. Cet administrateur de la FDCUMA du Maine et Loire dit clair et net : ""Les bio ne sont pas des soixante-huitards attardés, il faut oublier cette image là. Ce sont des agriculteurs comme tous. C'est un système comme un autre""."
Le Référentiel de l'agriculture raisonnée
Attendu ou déjà décrié, ce référentiel constitue donc le premier document officiel de définition de l'agriculture raisonnée. Ni cahier des charges, ni mention comme cela existe en agriculture biologique, ce document est davantage un rappel des bonnes pratiques agricoles et des textes réglementaires pour limiter les risques de pollution environnementale. Après un rappel sur la démarche de l'agriculture raisonnée, le référentiel détaille les 15 points à prendre en compte et à mettre en oeuvre pour acquérir la qualification de l'exploitation. Ce référentiel devrait logiquement être suivi de décrets précisant les conditions de son application.
Règles et précautions lors de la récolte, du transport et du stockage
La réglementation impose aux opérateurs qui produisent, stockent ou transforment des produits issus de l'agriculture biologique d'appliquer des règles de séparation, d'identification et de traçabilité de nature à prévenir tout risque de pollution, de mélange et de substitution. Au vu des problèmes rencontrés lors des contrôles, Biofil rappelle précisément, dans cet article, les règles à respecter et propose, à titre d'exemples, des schémas pratiques d'application de ces dispositions.
Se convertir à l'agriculture biologique : Motivations, difficultés, satisfactions
Ce DVD, réalisé en 2002, réunit 3 films donnant la parole à des agriculteurs ayant vécu ou en train de vivre la conversion à l'agriculture biologique, et qui témoignent de la richesse de cette expérience. Ces agrobiologistes, anciens ou nouveaux, révèlent les motivations de leur passage - ou de leur installation - en agrobiologie, retracent les difficultés rencontrées avant et pendant la conversion, et décrivent les satisfactions apportées par la modification - ou la mise en place - de leurs pratiques. Ce DVD offre différentes possibilités : - Voir les trois films de façon linéaire ; - Accéder aux différents témoignages par thèmes, soit selon les objectifs des agriculteurs : conforter une orientation d'exploitation déjà engagée vers le bio, se convertir au bio lors de l'installation, bifurquer vers une nouvelle orientation d'exploitation bio ; soit selon le type de production : apiculture, arboriculture, élevage bovin, élevage ovin, ferme-auberge, lait-fromage, maraîchage, polyculture, viticulture ; - Accéder directement à chacun des témoignages ; - Découvrir de nombreux bonus qui sont des compléments d'entretiens à chacun des témoignages.
Semences biologiques : L'après 2003 se prépare
"Le 1er janvier 2004, les agriculteurs biologiques devront utiliser des semences bio. La filière bouge, elle se construit. Deux réseaux de criblage variétaux sont en route : l'un concerne les céréales, notamment le blé tendre ; l'autre, moins avancé, concerne les variétés potagères. L'ITAB, avec la FNAMS, a publié une fiche sur les réglementations en production de semences bio."
Un système "tout herbe" performant
Isabelle et Paul-André Guillaume, installés en EARL depuis 1995, ont développé un système d'élevage extensif "tout herbe", donc sans culture. Cette orientation fait intervenir une entreprise de travaux agricoles pour réaliser les épandages de fumier, de lisier et d'amendement calcaire, de fauchage (100 ha), l'ensilage de l'herbe et si nécessaire le labour et les semis : très peu d'investissements dans le matériel pour conserver une certaine liberté. Leur notion d'autonomie vis-à-vis de l'alimentation de leur troupeau est elle aussi atypique : le pâturage constitue l'essentiel des rations du printemps à l'automne. De plus, le taux de renouvellement du troupeau est élevé (40 %), les vêlages ont lieu toute l'année. Cela a l'avantage de maintenir un fort potentiel de vaches laitières productives, et le quota est atteint sans difficultés. Leur choix est déterminé par le souci du respect et de l'environnement.
Les systèmes de culture céréaliers biologiques en Europe
On identifie en France environ 2000 exploitations bio produisant des céréales dont le blé. La production de blé biologique est confrontée à de nombreuses difficultés techniques qui dépendent fortement des systèmes de culture. En France, cette variabilité prend une importance particulière puisque les quatre systèmes céréaliers identifiés en Europe sont présents sur le territoire. Systèmes mixtes, systèmes céréaliers d'Europe du Nord, systèmes céréaliers méditerranéens et systèmes céréaliers d'Europe de l'Est, découvrons leurs caractéristiques, leurs principes.
Tableau de bord de la production de PPAM bio en France
Les surfaces implantées en PPAM biologiques continuent de s'accroître régulièrement. On constate une augmentation de + 21% entre 2000 et 2001. Il semble que les surfaces en période de conversion soient de plus en plus importantes. Les régions Rhône-Alpes, Pays de la Loire et Auvergne observent les plus fortes progressions en surfaces implantées en PPAM bio (46 % d'augmentation en moyenne de 2000 à 2001). Rhône-Alpes et PACA restent les régions de tête avec respectivement 565 et 442 ha de PPAM bio. Le marché des PPAM bio est en pleine expansion, avec en particulier, les secteurs des huiles essentielles et extraits et celui des cosmétiques.
The beet route
C'est en 1990 que British Sugar a commencé à s'intéresser au marché du sucre biologique. Comme la demande par rapport au sucre bio augmentait, British Sugar satisfaisait cette demande en important du sucre de canne bio. Peu à peu, l'entreprise a décidé de développer une industrie du sucre bio fait maison (c'est-à-dire notamment s'approvisionner en betteraves à sucre cultivées en Grande-Bretagne). La philosophie de British Sugar est simple : l'entreprise souhaite devenir le leader des fournisseurs de sucre bio sur le marché de Grande-Bretagne. Simon Leeds, de British Sugar, se penche sur la culture de la betterave à sucre en bio (mise en place de la culture, contrôle des adventices, des ravageurs et des maladies, nutrition de la plante...) et sur les essais mis en place par l'entreprise, ainsi que ceux réalisés par la BBRO (l'Organisation Britannique pour la Recherche dans le domaine de la Betterave) dans le but de développer la production de betteraves à sucre biologiques.
Transformer à la ferme : Bien préparer sa diversification
Pour les producteurs laitiers, de viande, de fruits ou de légumes, la transformation à la ferme peut apparaître comme un moyen de gagner de la valeur ajoutée. Les agriculteurs qui choisissent cette voie de diversification doivent non seulement investir dans un équipement plus ou moins onéreux mais aussi se plier à un certain nombre de contraintes administratives et sanitaires.
Un verger sous bons auspices
"Itinéraire d'un couple d'arboriculteurs, installé sur 5 ha non loin de Metz. Production principale : les pommes, mais l'exploitation comprend aussi des pêchers et des fraisiers. Vente directe et passage en bio, grâce à un CTE (35000 F/an sur 5 ans), qui déclenche la remarque suivante de ce paysan : ""nous réalisons un chiffre d'affaire équivalent à celui d'une exploitation céréalière de 120 ha. Une telle structure, en reconversion bio, recevrait 200 000 F/an pour un actif. Ici, nous travaillons à deux sur 5 ha. Parlons-en de socio et d'éco-conditionnalité !"". "
Adeline et Jean-Michel Rorato : La conviction et le courage...
La ferme des Brandes, où vivent Adeline et Jean-Michel Rorato, se situe en Charente sur la commune d'Abzac, au coeur d'un paysage de prairies et de bois. Leur installation officielle en bio date du 27 janvier 2000, c'est Adeline qui est chef d'exploitation, Jean-Michel garde encore son emploi. La bio est, pour eux, avant tout un art de vivre, une démarche philosophique, profondément éthique, profondément vécue, de la nature et de l'homme. Pour eux, la bio n'est ni un hasard ni une opportunité économique. Portrait.
L'agriculture Bio en questions
"Malgré l'engouement pour les produits bio, le marché bio français, estimé à 6 milliards de francs est une goutte d'eau dans l'océan agroalimentaire : moins de 1% (0,5 % en viande bovine, 0,5% en lait, 0,1% en céréales). Faible, ce marché n'en a pas moins doublé en six ans et la production a du mal à suivre. L'auteur présente en dix points la filière, avec notamment : Peut-on parler de recherche en Bio ? Citations de la préface de Bertrand Hervieu du rapport de l'INRA et de l'AB et du programme de recherche européen sur le pommier ""DARE"" (Durable Apple Resistance in Europe)."