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DEJECTIONSynonyme(s)excretion DEJECTION ANIMALE |
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Guide des Matières organiques : Document de mise à jour - Version de mars 2014
En 1995, l'ITAB éditait la 1ère édition du Guide des matières organiques, puis une 2ème édition en 2001 (2 tomes). Ce document contient trois types d'informations : compléments à la première édition, reformulations ou précisions sur des textes obsolètes (analyse abandonnée, réglementation périmée etc.), liens hypertextes vers des documents en ligne (site internet de l'ITAB ou autres sites). Au sommaire : - Les matières organiques dans les sols cultivés ; - Caractérisation et analyse des matières organiques ; - Engrais verts et résidus de récolte ; - Les déjections animales ; - Les apports extérieurs ; - Le compostage ; - Gestion des matières organiques au niveau de la parcelle ; - Matières organiques et qualité des récoltes ; - Apports de matières organiques et effets sur l'environnement ; - Matières organiques, normalisation et réglementations.
Alternatives alpines pour les matelas des vaches
Adrian KREBS, AuteurLes stabulations libres à logettes des fermes suisses sont le plus souvent sur litière paille ou paille-chaux. Cependant, pour nombre d'élevages totalement herbagers, le poste d'achat de la paille peut être très important. Deux éleveurs suisses témoignent des solutions alternatives qu'ils ont mises en place. L'un utilise des bouchons de paille compactés, conditionnés en big-bags, qui lui permettent d'avoir une litière confortable, à un coût convenable et qui peut être incorporée au lisier (pas de risque de boucher les conduites). Le second utilise les matières solides issues de son lisier. Il s'est équipé d'un séparateur lui permettant de séparer partie liquide et matières solides du lisier. Ces dernières, une fois séchées, ressemblent à des flocons de tourbe et peuvent être utilisées comme engrais, moins agressif que le lisier, mais aussi comme litière en les mélangeant avec de la paille. Cela a permis à cet éleveur de diviser par quatre sa consommation de paille et d'avoir une litière répondant à ses besoins, sans problème d'hygiène particulier. Deux encarts abordent : le bien-être animal en litière profonde (hiérarchie) et les aides pour les stabulations libres pour vaches avec cornes.
Composter le fumier pour préserver le climat
Christoph FANKHAUSER, AuteurLa libération des stocks de carbone du sol est identifiée comme une cause du réchauffement climatique, et engendre un appauvrissement en humus des sols. En agriculture, il existe différents types d'amendements organiques et l'auteur s'interroge sur la capacité de ces amendements à régénérer la teneur en matière organique des sols cultivés. Le compostage permettrait de fixer plus de carbone dans le sol grâce à une meilleure performance d'humification et donc grâce à la formation de molécules plus stables. En Suisse, dans l'essai à long terme DOC, les résultats montrent une augmentation de la teneur en humus seulement dans un système en biodynamie avec épandage de fumier composté (en comparaison avec des systèmes en bio ou conventionnels, utilisant différents types d'amendements). Un autre essai sur les engrais de ferme montre des rendements équivalents entre des cultures fertilisées avec du fumier préparé ou avec du lisier.
Danemark : Ringøkbing : vers l'autonomie énergétique grâce au biogaz
Valérie BORRONI, Auteur ; Nathalie VIARD, Auteur70 installations de biodigesteurs en France, dispersées ; 7000 installations en Allemagne, en réseau ; et un objectif de 100% d'énergies renouvelables dans la commune de Ringøkbing, pour 2020 (côte ouest du Danemark). Le défi dans cette commune danoise est en passe d'être relevé, puisque la première tranche de cinq unités de méthanisation (1500 UGB pour 5 millions de m3 de méthane) sera mise en service au printemps 2013. A terme, la production devra atteindre 100 millions de m3 de méthane/an pour remplacer l'ensemble du gaz naturel qui était utilisé. 60 unités de méthanisation sont prévues (50% lisier, 50% culture énergétique), pour 5% des surfaces agricoles réservées aux cultures énergétiques, et restitution totale des effluents aux exploitations agricoles. L'avantage de cette concentration est de permettre ensuite la circulation du biogaz dans un réseau basse pression enterré, sur lequel pourront venir se greffer de nouveaux agriculteurs. Un stockage du biogaz excédentaire pourrait se faire soit dans des poches de gaz, soit sous forme d'ensilage avant méthanisation. Investissement total : 104 millions d'euros, récupérés en seulement 12 ans. Une société mixte ad hoc a été créée (agriculteurs à 25%, Chambres de commerce à 25% et collectivités à 50%).
Les fiches Matières Organiques : Les sols vivants bio
Près de 2 500 agriculteurs bio de PACA se posent régulièrement la question de la fertilisation organique et des amendements utilisables en bio. Ces fiches, issues d'un travail de synthèse, et éditées par la Chambre régionale d'agriculture de Provence Alpes-Côte d'Azur, regroupent l'ensemble des informations nécessaires à l'utilisation des matières organiques disponibles localement, qu'elles soient brutes, sous-produits ou co-produits organiques ou composts commerciaux. Elles sont destinées aux conseillers techniques et animateurs ayant besoin de références techniques sur les amendements organiques, mais aussi tout particulièrement aux agriculteurs. Liste des fiches disponibles : - Fiches généralistes : 1. Rappels règlementaires ; 2. Rôle des matières organiques dans le sol ; 3. Adapter les apports organiques à son sol ; 4. Compostage : les principes ; 5. Compostage pratique ; - Fiches « fertilisation » : 6. Fertilisation en Arboriculture ; 7. Fertilisation des Grandes Cultures ; 8. Fertilisation en Maraîchage ; 9. Fertilisation des Oliviers ; 10. Fertilisation des Plantes à parfum et aromatiques ; 11. Fertilisation en Viticulture ; - Fiches « matière organique » : 12. Broyats de branchages et Bois Raméal Fragmenté (BRF) ; 13. Compost des biodéchets des ménages ; 14. Compost d'écarts de tris et co-produits IAA ; 15. Composts de déchets verts ; 16. Compost de marc de raisin ; 17. Compost de paille de Lavande - Lavandin ; 18. Les engrais organiques ; 19. Fientes de volaille ; 20. Fumier de bovins et compost ; 21. Fumier d'équins et compost ; 22. Fumier d'ovins caprins et compost ; 23. Grignons d'olives et compost ; 24. Le lombri-compost.
Impact of fertilisation practices on soil respiration, as measured by the metabolic index of short-term nitrogen input behaviour
G. LOPEZ-LOPEZ, Auteur ; M.C. LOBO, Auteur ; A. NEGRE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude a été réalisée par plusieurs instituts et une université espagnols. Son principal objectif est l'évaluation de l'impact de différentes sources de déchets organiques sur la qualité des sols et les processus de transformation de l'azote. Les différentes modalités ont été mises en place dans une parcelle d'amandiers. Trois types de compost ont été étudiés : - un compost issu d'une ferme biologique (végétaux et fumier), - un compost de boues d'épuration et de déchets d'élagage, - un compost de boues d'épuration, de lisier et de fumier issus d'un élevage porcin intensif. Différents résultats sont présentés concernant les formes d'azote disponibles dans le sol, leurs teneurs respectives et l'activité biologique du sol (mesurée en fonction de la production de CO2). Globalement, le comportement respiratoire des sols est étroitement lié aux formes d'azote inorganique disponibles dans les sols, et ce, en lien avec les pratiques de fertilisation (organiques et/ou minérales).
La méthanisation agricole, une usine à gaz ? (Dossier : Agriculture et gaz à effet de serre)
Mickaël CORREIA, AuteurTransformer les déchets organiques en énergie et en engrais, tout en réduisant les gaz à effet de serre ? C'est le tour de force de la méthanisation qui, à partir de ces matières premières fermentées, produit du biogaz, essentiellement composé de méthane. Ce dernier est utilisé soit directement à la ferme, soit réinjecté dans le réseau de gaz de ville (processus autorisé depuis fin 2011). Néanmoins, des difficultés existent (fort investissement de départ, pratiques d'épandage non adaptées à risque...), ainsi que des dérives industrielles : 1750 bovins dans la Somme, dont les déjections seraient les matières premières, et le lait, seulement un sous-produit ! En Allemagne, 530 000 hectares de cultures de betterave et de maïs servent à alimenter les biodigesteurs (car leur potentiel « méthanogène » est très supérieur à celui des fumiers).
Pratiques de l'agriculture biodynamique
Pierre MASSON, Auteur ; Vincent MASSON, Auteur ; Lionel GRIENENBERGER, Auteur | CHÂTEAU (Les Crêts, 71 250, FRANCE) : BIODYNAMIE SERVICES | 2012Ce DVD est un complément au "Guide pratique pour l'agriculture biodynamique" de Pierre et Vincent Masson. Il permet de visualiser des gestes et des manières de faire spécifiques, ainsi que des outils adaptés. Il s'agit de quelques témoignages parmi d'autres qui ont fait la preuve de leur efficacité. L'ingéniosité et la créativité font évoluer en permanence les techniques, en particulier en ce qui concerne la pulvérisation des préparations et des badigeons. Des informations au sujet d'innovations à venir seront consultables sur le site www.biodynamie-services.fr. Les différentes parties du DVD portent sur les thèmes suivants : - Conservation des préparations ; - Collecte de l'eau ; - Chauffage de l'eau ; - Mise en uvre des préparations (Brassage et pulvérisation manuels ; Brassage et pulvérisation mécaniques) ; - Composts et lisiers ; - Pratiques complémentaires.
Réglementation : Modification des normes CORPEN : Ça change jusque dans le règlement bio
SYMBIOSE, AuteurSuite à la sortie de l'arrêté du 19 décembre 2011 modifiant les normes nitrates en zones vulnérables et les équivalents en unités d'azote excrétés par vache laitière, l'article présente les changements induits à partir du 1er septembre 2012 pour les producteurs bio de vaches laitières. Au lieu d'être forfaitaires (85 kg/VL/an), les normes sont désormais indexées sur le niveau de production laitière et le temps de pâturage ; seule exception : les systèmes herbagers (+ de 75 % d'herbe dans la SFP (Surface fourragère principale)) restent sur un mode de calcul forfaitaire qui passe de 85 à 95 kg/VL/an. Ces normes tiennent compte à la fois de la production de lait par vache et du temps passé à l'extérieur (un tableau présente, en fonction de la quantité de production laitière et du temps passé à l'extérieur des bâtiments). Par ailleurs, l'article revient sur l'intégration des nouvelles normes, par les agriculteurs bio et les OC (Organismes certificateurs), au CCF (Cahier des charges français de la bio) et sur leurs impacts : plus de surfaces d'épandage pour le nombre de vaches, effets de la directive nitrates sur la réglementation bio (déjà stricte sur les normes d'équivalence animal/azote), sur la conditionnalité et les aides à la conversion Pour en savoir plus, les éleveurs concernés peuvent contacter leur GAB (Groupement des agriculteurs biologiques).
Essai test de fertilisants organiques sur blé tendre biologique : Campagne 2010-2011
Loïc PRIEUR, Auteur ; Laurent LAFFONT, Auteur | AUCH CEDEX 09 (LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020, FRANCE) : CREAB MIDI-PYRENEES | 2011Cet essai, mené sur le domaine de la Hourre, dans le Gers, vise à tester quatre fertilisants organiques (farines de plumes hydrolysées, farine d'os, fientes de volailles et mélange fientes de volailles/farine d'os) sur une culture de blé d'hiver. Pour cela, ont été analysés les composantes du rendement, le rendement et la teneur en protéines des blés. L'article présente divers tableaux et graphiques reprenant les résultats obtenus. Premier point à retenir : les conditions climatiques rencontrées (notamment le stress hydrique) font que la valorisation des engrais fût peu satisfaisante, phénomène rencontré à l'échelle nationale, aussi bien en bio qu'en conventionnel. Les résultats obtenus doivent donc être analysés en tenant compte de ce point. Ces résultats montrent que, notamment, la farine de plumes a permis d'obtenir le niveau de rendement le plus élevé (apport au stade épi 1 cm). Au contraire, la farine d'os a été mal revalorisée, résultat comparable aussi pour les fientes de volailles. Le mélange os+fientes a, par contre, donné des résultats intéressants : le rendement obtenu est légèrement inférieur à celui obtenu avec la farine de plumes au stade épi 1 cm avec une teneur en protéines supérieure de 1%. Mais les résultats obtenus, du fait des conditions climatiques rencontrées, restent à confirmer.
Évaluation de l'efficacité fertilisante en N et P, et de l'ISB de la fraction solide de lisier de porcs conditionnée obtenue du séparateur décanteur centrifuge afin d'en déterminer la valeur économique
Entre mars 2007-2010, l'IRDA a évalué l'efficacité fertilisante en N et P, et l'indice de la stabilité biologique (ISB) de la fraction solide de lisier de porcs conditionnée (FSLPc) obtenue à partir d'un séparateur décanteur centrifuge. L'objectif était de développer les outils et les connaissances qui permettront de positionner avantageusement la FSLPc sur le marché des engrais organiques et organo-minéraux granulés. L'ISB semble sur le point de devenir un indicateur significatif pour l'industrie des fertilisants et du compostage. Il fait partie d'un système de détermination de la qualité de la FSLPc en vue de leur utilisation agronomique comme compost ou granule. Selon les résultats obtenus, la FSLPc apparaît comme un excellent engrais organique, tant pour l'azote que le phosphore. La FSLPc pourra donc être valorisée directement sur les terres des producteurs avec des économies conséquentes sur les éléments fertilisants. La valorisation de la FSLPc s'avère intéressante puisqu'elle est à la fois bien pourvue en NPK et riche en MO. À l'échelle de la ferme, pour une production porcine de 2000 porcs-emplacement (4 200 t de lisier/an), la vente de FSLPc rapporterait 44 000 $/an. Les technologies de traitement des lisiers offrent une voie avantageuse permettant à un certain nombre d'entreprises porcines de se consolider financièrement.
Généraliser le bilan entrée-sortie de l'azote
OUEST FRANCE, AuteurAndré Pochon, fondateur du CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome), basé dans les Côtes d'Armor, souligne l'incohérence entre les nouvelles normes Corpen et le souhait de promouvoir les systèmes herbagers pour reconquérir la qualité de l'eau et lutter contre les algues vertes. S'il est bien réel que les déjections des vaches en pâture sont beaucoup plus riches en azote, les chercheurs ont aussi montré que l'absorption de l'azote par l'herbe est plus du double de celle du maïs. D'où l'importance, selon M. Pochon, de généraliser le bilan entrée-sortie de l'azote plutôt qu'un plafonnement pour les entrées d'azote.
Guide de suivi de la biologie sur une unité de méthanisation agricole
Après une explication sur la biologie de la méthanisation, le document aborde la technique la plus développée en méthanisation agricole, qui est la méthanisation infiniment mélangée en voie humide (adaptée au traitement des lisiers et des co-substrats). Le document revient sur : La phase de démarrage d'un digesteur (quels substrats introduire ?, montée en température, temps de séjour, le suivi de la biologie lors du démarrage) ; Le suivi de la biologie en régime nominal (quels paramètres suivre ?, méthodes de suivi, les principaux problèmes biologiques rencontrés sur une unité de méthanisation) ; Les équipements de mesure disponibles (analyse du biogaz, analyse du contenu du digesteur, analyseur portable) ; Liste des fournisseurs.
La méthanisation : au profit des agrimanagers ou des territoires ?
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurInstinctivement, on serait plutôt pour le biogaz, comme solution alternative pour produire de l'énergie à partir de déchets Mais à y regarder de plus près, grâce entre autres à cet article, on constate que plusieurs problèmes se posent, notamment en Bretagne. En effet, l'installation de digesteurs de biogaz pour éliminer les lisiers excédentaires ne serait-elle pas une caution aux agrandissements des porcheries bretonnes ? Par ailleurs, si l'on observe ce qui se passe en Allemagne, avec 5000 digesteurs (contre 3 en Bretagne), on constate que les agriculteurs sont obligés de cultiver du maïs spécialement pour enrichir le lisier en carbone, faute de quoi la transformation en biogaz ne s'effectue pas correctement. Dès lors, comme pour les agrocarburants, la question se pose de la légitimité des aides agricoles de la PAC pour produire de l'énergie, alors que près d'un milliard de personnes souffrent de la faim Enfin, l'énergie fossile (tracteurs) nécessaire pour produire ces compléments carbonés sera à peine compensée par la production du biogaz en résultant René Louail, paysan breton, appelle à une réflexion approfondie sur l'avenir de l'agriculture bretonne en général, et le développement de biodigesteurs en particulier.
Nouvelles normes CORPEN : Les vaches à l'herbe pénalisées
Joël LE CALVEZ, Auteur ; Pascal HILLION, Auteur ; Suzanne DUFOUR, Auteur ; ET AL., AuteurSuite à un pré-contentieux avec la Commission Européenne, la France a revu ses normes dans le projet de la nouvelle directive nitrates. Les rejets d'azote des vaches varient ainsi en fonction de leur niveau de production laitière et de leur alimentation. Ainsi, plus le temps de pâturage est allongé, plus les rejets azotés sont importants. Pourtant, si ces normes correspondent bien à une réalité scientifique, le Réseau Agriculture Durable et la FRCIVAM dénoncent cette nouvelle directive car elle ne prend pas en compte la capacité de l'herbe à valoriser davantage d'azote que le maïs. Ils demandent donc que cette directive soit accompagnée d'une évolution identique des plafonds d'azote organique autorisés à l'épandage sur les surfaces en herbe. Ils s'inquiètent également du passage de la limitation actuelle de 170 kg d'azote organique par ha de surface épandable à 170 kg d'azote organique par ha de SAU.