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Revitaliser les sols : Diagnostic, fertilisation, protection
Aujourd'hui, dans la production agricole, il devient urgent de réconcilier rendement, fertilité et qualité, de façon naturelle et durable. Lobjectif de ce livre est de proposer aux agriculteurs, quels que soient leurs productions, leurs systèmes de culture ou leurs cahiers des charges, des solutions pour restaurer les équilibres des sols et les rendre plus fertiles et résilients. Il donne des pistes pour repenser un nouveau modèle dagriculture bio-inspiré, en redonnant sa juste place à lhomme dans lécosystème cultivé, à lécoute des mécanismes et des relations complexes du vivant. La méthode présentée dans cet ouvrage est basée sur la connaissance fine des sols pour restaurer les grands équilibres minéraux, physiques et biologiques. La partie théorique de louvrage, ancrée dans la science de lécologie, permet de comprendre limportance de remettre le sol au centre des activités agricoles et le bien-fondé des préconisations de mise en uvre présentées ensuite. Après avoir expliqué comment procéder à un diagnostic des sols sur des critères biologiques, physiques, chimiques et hydrauliques, l'ouvrage détaille de nombreuses pistes pour : rééquilibrer la microbiologie des sols (flore microbienne, bactéries diazotrophes, mycorhizes ) ; fertiliser les sols afin d'alimenter les plantes (labours agronomiques, corrections minérales, échanges cationiques ) ; renforcer la santé des cultures (nutriprotection). Les professionnels de lagriculture et de lagronomie, ainsi que les étudiants de ces domaines y trouveront les clés dun véritable cheminement de transition agro-écologique solide et vertueux.
41 projets européens H2020 de recherche et d'innovation pour une agriculture productive et durable
Pauline BODIN, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; Adrien GUICHAOUA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018Lannée 2018 constitue une année charnière dans le cadre de la stratégie européenne de lActa-les instituts techniques agricoles et du réseau des Instituts Techniques Agricoles (ITA) car elle permet de faire un bilan à mi-parcours de l'implication dans le programme Cadre Européen de Recherche & Innovation - Horizon 2020 (2014-2020). LActa-Les instituts techniques agricoles et le réseau des ITA se sont fortement investis sur ce volet européen en faisant du programme Horizon 2020 une réelle priorité daction et de partenariat. Les 41 projets H2020 du réseau (entre 2014 et 2017) auxquels les ITA participent ou quils coordonnent sont présentés dans ce livret par fiches résumé, elles-mêmes classées selon les axes stratégiques prioritaires de la DG AGRI de la Commission Européenne qui sont : La gestion des ressources ; La santé des plantes et des animaux ; Les approches écologiques intégrées de la ferme au territoire ; De nouvelles opportunités pour la croissance rurale ; Lamélioration du capital humain et social dans les zones rurales. Plusieurs de ces projets portent sur la bio : Liveseed, Relacs, Diversifood, OK-Net Arable, Bresov...
Dossier : Auprès de mon arbre
Damien HARDY, Auteur ; Clarisse AMIOTTE, AuteurLes arbres dans les prairies offrent non seulement de lombre au troupeau, mais ils peuvent également servir de nourriture ou être valorisés en bois de chauffage ou plaquettes. Ce dossier permet de redécouvrir le potentiel des arbres en élevage ovin. Le premier article est consacré à limpact de l'ombre sur la conduite dun troupeau et dune prairie : elle diminue significativement le stress des ovins lié à la chaleur et nimpacte pas la production dherbe en dessous de 60 arbres par hectare. Le cas du pastoralisme dans les châtaigneraies en Ardèche est ensuite abordé via lexemple dEmmanuel Loullier, éleveur biologique de 130 brebis sur 60 ha, dont 12 en châtaigneraie et 5 en sous-bois. Larticle suivant est consacré à la valeur alimentaire des feuilles, qui peuvent être aussi riches que dautres fourrages : celles de mûriers blancs présentent 17 % de MAT et une digestibilité de 85 % et celles de frênes 15 % de MAT et 72 % de digestibilité. Lutilisation de plaquettes en guise de litière est ensuite abordée: les 700 brebis du Lycée Agricole de Charolles ont ainsi passé lhiver sans aucun souci, mais cette technique peut générer plus de temps et de pénibilité suivant la conception de la bergerie (si elle permet ou non la mécanisation de la tâche). Sensuivent trois témoignages déleveurs qui allient arbres et production ovine : un producteur de châtaignes, un producteur de sapins de Noël et une éleveuse qui fait exclusivement pâturer ses brebis dans 80 ha de bois. Enfin, un focus est réalisé sur la Lorraine, où il est courant de faire pâturer des ovins dans les vergers.
Le dossier : Des ressources diversifiées pour pâturer plus !
Didier GOMES, Auteur ; Jeanne GUIHEUNEUX, Auteur ; Maxime VIAL, AuteurCertaines fermes sappuient majoritairement sur le pâturage de la végétation spontanée. Cest le cas de Jean-Michel, éleveur en moyenne montagne dans lHérault, dont lalimentation de son troupeau provient de prairies naturelles, de sous-bois et de landes. Pour pratiquer ce type de pâturage, proche du pastoralisme, il met en place le report sur pied. Il nest en effet pas forcément nécessaire de valoriser toute lherbe au moment où elle pousse. Certaines espèces conservent leur valeur nutritive même après épiaison (telles que les arbustes, la Molinie, etc.). On parle de capacité de report. Il faut aussi distinguer la valeur nutritive dune plante et la valeur alimentaire quoffre une parcelle. Cette dernière prend en compte à la fois la qualité et la quantité de la végétation. Il faut également noter que les animaux conduits en pâturage diversifié ingèrent des quantités plus importantes que ceux se nourrissant dune végétation homogène. Il est très important déduquer les jeunes à manger une végétation diversifiée dès le sevrage, en les sortant avec leur mère ou avec d'autres brebis expérimentées, et de travailler sur la taille de leur panse en leur faisant consommer des aliments fibreux. Les brebis de Benjamin, éleveur dans les Cévennes, ont passé la sécheresse de 2017 en mangeant de la baouque (Brachypode penné). René, éleveur aveyronnais, conduit ses vaches laitières en pâturage tournant davril à fin octobre alors que ses sols sont soumis à la sécheresse estivale. Pour favoriser le développement dun gazon dense et de bonne valeur alimentaire, ses parcelles reçoivent des apports de matière organique tous les ans, un passage de herse étrille au troisième tour de pâturage et une fauche de nettoyage à lautomne. Il limite aussi les refus avec un chargement instantané fort. Lise et Fabrice élèvent 320 brebis sur 90 ha composés de jonçaies, de landes et de prairies naturelles. Ils expliquent comment ils gèrent leurs parcelles pour répondre aux besoins de leur troupeau.
Les usages non alimentaires des OGM
Jacques DANDELOT, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Charlotte KRINKE, Auteur ; ET AL., AuteurLes plantes transgéniques sont majoritairement consacrées à lalimentation du bétail (maïs, soja), mais elles sont également destinées à des usages non alimentaires qui sont plus ou moins connus du grand public. Ce dossier permet dexplorer ces différentes utilisations. Les agrocarburants représentent une part non négligeable de ces usages non alimentaires des OGM. Laura Buffet est responsable « Carburants propres » à lassociation Transport & Environnement, qui promeut une politique de transport basée sur le développement durable. Elle réalise un état des lieux de la filière agrocarburants dans lUnion européenne et de son utilisation dOGM. Au Brésil, des plantations deucalyptus GM, destinées à la fabrication de papier, ont été autorisées. Les risques réels liés à l'utilisation de la biologie de synthèse (appelée aussi « chimie verte »), qui fait appel à des enzymes génétiquement modifiées pour créer des produits dits « écologiques » (lessives écologiques, agrocarburants), sont rappelés. La liste des usages non alimentaires est ensuite complétée au travers d'un inventaire des utilisations courantes (textiles, billets de banque, encres végétales, bioplastiques, fleurs coupées, moustiques contre le paludisme, armes biologiques, médicaments ). Enfin, le dernier article revient sur lutilisation initiale des OGM : celle pour la recherche fondamentale. Les OGM restent avant tout un outil de connaissances en laboratoire, comme lexplique Christian Vélot, chercheur en génétique moléculaire à lUniversité Paris Sud.
Le châtaignier : un arbre généreux
Eliane ASTIER, Auteur ; Bernard BERTRAND, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2017Le châtaignier ou "arbre à pain" a nourri les hommes pendant plusieurs générations, en Corse, dans les Cévennes, en Ardèche, dans le Limousin. Il a également été une ressource précieuse dans de nombreuses autres régions. Ce livre dresse un portrait du châtaignier, dont la culture a été répandue en Gaule pendant l'Antiquité, et raconte son histoire à travers les siècles. Il est le feuillu de nos forêts dont le bois a le plus d'usages. Ses très nombreuses qualités et ses atouts justifient qu'on l'appelle l'"arbre à tout faire". Son bois, gorgé de tanins, n'a pas besoin de traitements pour être utilisé à l'extérieur. On l'emploie en agriculture, en viticulture, en ostréiculture, dans la construction La châtaigne nest pas seulement un fruit sauvage. De nombreuses variétés sont cultivées : Aguyane, Bouche rouge, Comballe, Pellegrine, Tricciuda Cet ouvrage propose un panorama complet du châtaignier et de la châtaigne : botanique, écologie, histoire, traditions, variétés, culture Les propriétés médicinales du châtaignier sont présentées, ainsi que ses utilisations au fil des saisons, en teinture, apiculture, vannerie et, bien sûr, en cuisine.
Une ferme débordante d'énergie
Anne-Gaud MILLORIT, AuteurUne porte ouverte a été réalisée à la ferme de la Grange paysanne de lOust de Cathy et Hervé Tremoureux par les CIVAM bretons, dans le cadre des actions sur lénergie. Cet article reprend les points abordés durant la visite. Il sagit dune ferme en polyculture élevage (bovin lait), bio depuis 18 ans, de 29 ha, en recherche dautonomie et de sobriété. Les activités délevage laitier, de culture de céréales, de transformation et de vente font vivre 3,5 personnes. Sur la ferme, les arbres et la prairie tiennent une place de choix dans la recherche de sobriété énergétique et d'efficacité économique (alimentation des animaux, bois de chauffage, puits de carbone). De plus, ils utilisent lénergie solaire pour chauffer leau, en complément du bois.
Pâturer dans les bois
Matthieu JEAN, Auteur ; Nadine BOULANT, AuteurLes auteurs de cet article, Matthieu Jean et Nadine Boulant, se sont installés en élevage à Entraygues (Aveyron). Leur ferme compte 70 chèvres du Rove et 50 brebis corses pour le lait, et 30 brebis Rouges du Roussillon pour la viande. Ils expérimentent le sylvopastoralisme, système qui associe sylviculture et pâturage sur un même territoire. Ils témoignent de la conduite de leur troupeau en sylvopastoralisme en montrant les avantages et les inconvénients, ces derniers tenant plus particulièrement au morcellement du foncier et à la difficulté de convaincre les différents propriétaires. Pour eux, les collectivités locales ont probablement un rôle important à jouer sur cette question.
Valorisation du bocage
Sophie QUENTIN, AuteurCe dossier comprend trois articles. Le premier expose les intérêts de la conservation et de lentretien des haies (abri naturel, entretien du sol, régulation de limpact du climat). Le second présente la MAE « Entretien des haies localisées de manière pertinente » sur le territoire du Longeron (Pays de la Loire) et les conditions dattribution. Le troisième présente les types de valorisation possible des haies comme source dénergie, en donnant lexemple de Pascal Sachot, membre du GAEC Le Granit (Vendée). Il valorise le bois issu de ses haies et dune forêt de châtaigniers en bois de chauffage (pour lui, pour la commune et pour des particulier) et en piquets.
La biodiversité sur l'exploitation agricole : Guide pratique
Roman GRAF, Auteur ; Markus JENNY, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; ET AL., Auteur | SEMPACH (Seerose 1, CH-6204, SUISSE) : STATION ORNITHOLOGIQUE SUISSE | 2016Ce guide pratique présente, en 9 parties, les mesures qui permettent dencourager la biodiversité dans les exploitations agricoles. De nombreuses informations pratiques indiquent comment les planifier et les mettre en uvre, dans les prairies extensives, les cours des fermes, les champs de blé, les lisières de forêts et les bords de ruisseaux. Des exemples et des portraits dexploitations innovantes montrent quil est possible de combiner écologie et agriculture et comment communiquer cette plus-value aux consommateurs.
Guide pastoral caprin : Valoriser des prés embroussaillés, des landes et des bois avec des chèvres laitières
Nourrir des chèvres en production laitière sur des parcours largement embroussaillés et boisés est une pratique largement répandue en région méditerranéenne. Les éleveurs tirent profit, tout au long de l'année, des prés embroussaillés, des friches, des landes et des sous-bois en leur associant prairies et distribution à l'auge afin de satisfaire tous les besoins des chèvres. Ce guide s'appuie sur des références techniques patiemment récoltées dans des élevages très divers. Il s'adresse aux éleveurs caprins de toutes les régions de France désireux d'élargir leur domaine de pâturage, aux techniciens d'élevage, mais aussi aux animateurs des territoires et à tous les publics curieux de pratiques d'élevage de qualité.
Les sols : Intégrer leur multifonctionnalité pour une gestion durable
Antonio BISPO, Auteur ; C. GUELLIER, Auteur ; E. MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2016Créé en 1998 par le ministère de lÉcologie et animé depuis 2006 par lADEME, le programme Gessol a permis de structurer une communauté de chercheurs sur la gestion des sols et de fournir des connaissances et des outils pour évaluer, surveiller, gérer et améliorer leur qualité. Issu de ce programme, cet ouvrage synthétise les dernières connaissances biotechniques et sociétales sur le sujet, de la mise en place dindicateurs pour la planification urbaine à la mesure des stocks de carbone, en passant par les instruments juridiques et économiques pour la protection des sols. Il souligne limportance dune gestion durable des sols dans les enjeux globaux et identifie les leviers dactions possibles. Au sommaire : - Sols et société : enjeux actuels ; - Diversité des usages et des perceptions des sols (Sols et urbanisme, Sols et agriculture, Sols et citadins, Construire une perception multifonctionnelle des sols) ; - Intégration denjeux globaux dans les pratiques et la gestion des sols (Sécurité alimentaire et production de biomasse, Sols et changement climatique, Gestion des sols et biodiversité, Gestion de la fonction de filtration et de régulation des contaminants par les sols, Gérer durablement les sols pour affronter les enjeux mondiaux) ; - Démarches et outils en appui aux politiques publiques (La prise en compte de la qualité des sols dans le droit français, Des outils intégrés daide à la décision pour une meilleure gestion des sols, Démarches et outils économiques, Restauration des sols : panorama, limites et perspectives, Connaître et utiliser les démarches et outils de protection et de gestion des sols.
Accaparement des terres en Afrique : Quel avenir pour les paysans ?
Théo GNING, AuteurL'accaparement des terres, phénomène mondial, désigne la location ou l'achat de terres agricoles, destinées initialement aux communautés locales, par des gouvernements ou des investisseurs étrangers. L'Afrique, qui possède un quart des terres fertiles du monde, en est la première victime (41 % des 1600 opérations foncières recensées). Les secteurs d'investissement concernés sont les agrocarburants, l'agroalimentaire et la forêt. En 2014, ActionAid, une ONG qui lutte contre la pauvreté et l'injustice dans le monde, a rédigé un rapport sur ce phénomène, dans lequel elle propose des modèles alternatifs d'investissement respectueux des droits des utilisateurs traditionnels de la terre.
adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
Dossier : L'agriculture face au changement climatique
Philippe TOUCHAIS, Auteur ; Frédéric LEVRAULT, Auteur ; Vincent CAILLIEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique fait déjà sentir ses effets sur l'agriculture : avancement des dates de récoltes, augmentation du titre alcoolémique des vins, sécheresses, plafonnement des rendements des blés... L'accélération du changement climatique est certaine, le point de rupture ayant eu lieu dans les années 1980, avec depuis + 0.4°C / 10 ans. Si les effets sur la pluviométrie et les vents sont encore mal connus, les scénarios montrent, en France, la poursuite de l'augmentation des températures (ex : +0.6 à 1.3°C sur la période 2021-2050), un accroissement de 10 à 75 mm de pluies en hiver à l'horizon 2071-2100, mais une baisse de 10 à 25 % de la recharge des nappes phréatiques au milieu du siècle. Or, l'agriculture contribue au changement climatique (ex : 20 % des GES en France sont dus à l'agriculture), mais peut aussi contribuer à en atténuer les effets (ex : captage du carbone). Pour les Chambres d'agriculture, des observatoires (ex : sur les effets du changement climatique) sont à développer, ainsi que la formation des conseillers et des agriculteurs. Les enjeux sont complexes, car, pour l'agriculture, le changement climatique s'appréhende dans deux dimensions : l'adaptation et l'atténuation. La première, qui se raisonne plus à court terme, devra être réfléchie durablement (les adaptations à faire en 2020 ne seront par les mêmes qu'en 2050), et demande une réflexion à l'échelle de la ferme et des territoires. La seconde doit être prise en compte dès à présent pour amener des effets dans plusieurs années et se raisonne à des échelles de territoires plus grandes. Adaptation et atténuation peuvent avoir des enjeux contradictoires. Mais, il est important d'intégrer ces deux composantes dans l'évolution des pratiques et des systèmes, afin de viser une agriculture climato-intelligente, concept basé sur trois piliers : I) augmenter la productivité agricole et les revenus des agriculteurs (sécurité alimentaire) ; II) renforcer la résilience et la capacité d'adaptation ; III) limiter les émissions de GES et augmenter la séquestration du carbone.