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CAHIER DES CHARGES |
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Porcs bio : un cahier des charges "franco-breton"
En France, le modèle breton de l'élevage porcin bio est largement dominant ; force est de constater que l'on adapte les normes "porc bio" nationales au modèle breton. Ceci ne satisfait pas Nature et Progrès qui rappelle que l'évolution des normes du Cahier des Charges porc bio durant l'année 1994 confirme les craintes émises dans son numéro précédent : - Plus d'obligation de reconversion préalable des terres deux ans avant la reconversion de l'élevage (projet d'avril 94), ce qui aurait pourtant été la preuve d'une motivation minimum de l'agriculteur pour la bio ! - Taille des élevages relevée à un niveau de type industriel : 750 porcs/UTH (unité de travailleur) et 1500 porcs maximum produits par exploitation et par an : c'était justement l'objectif que souhaitait atteindre le plus gros éleveur breton présent dans les réunions...Amusant ou triste : exactement au même moment, à Tassé, dans la Sarthe, les organisations agricoles et écologistes réunies manifestaient contre l'extension d'une "usine à porcs" de 1556 porcs d'engraissement, un chiffre certes supérieur mais du même ordre de grandeur que la future norme française bio (Alliance Infos avril-mai 94), - Conditions naturelles d'élevage bien peu contraignantes : surtout pas de généralisation du plein-air intégral suspecté d'être "polluant"...Comme gâterie, les porcs auront droit à une "aire d'exercice", ou, plus prosaïquement pour certains, à un courette bétonnée où ils pourront patauger à loisir, - Autre dérive : le verrou du lien au sol, que constituait dans les premiers projets l'obligation d'épandage des déjections sur la propriété même, a sauté, - Enfin, l'âge d'abattage, critère essentiel pour des viandes de qualité, après être remonté de 4-5 mois (c'était la norme conventionnelle...) à 7 mois, retombe finalement à 6 mois, pas mieux que le Label Rouge, lui-même depuis longtemps à 182 jours. Nature et Progrès a lutté pied à pied lors de toutes ces réunions, en union avec les éleveurs du sud de la France, pour chaque fois tenter d'élever le niveau, et l'on doit reconnaître malgré tout que des progrès importants ont été faits et qu'on a pu éviter le pire (cas des volailles et des oeufs dans le passé). Cependant, des dérives inacceptables n'ont pu être maîtrisées. A l'avenir, Nature et Progrès et son cahier des charges communiqueront donc sur un différentiel important afin que les éleveurs et les consommateurs exigeants puissent trouver une référence nationale et même européenne répondant à leurs attentes.
Porcs bio ou porcs nature ?
La dernière version du projet de Cahier des Charges national porc bio, publiée en Janvier 94 sous l'égide de l'interprofession bio, n'est pas sans soulever des problèmes fondamentaux pour l'avenir de l'élevage et de l'agriculture bio. Quelques graves lacunes : - Aucune limitation de la taille des élevages, - Aucune phase de reconversion permettant d'acquérir la maîtrise des techniques bio, - Conditions naturelles d'élevage peu rigoureuses (pas d'obligations de parcours extérieurs), - Normes d'alimentation et surtout thérapeutiques peu rigoureuses (chimiothérapie autorisée), - Qualité des viandes et garanties à la commercialisation incertaines (viandes peu "faites"). N. et P. espère que les professionnels sérieux pourront faire évoluer ce projet de cahier des charges porc bio , car des améliorations sont indispensables. Le porc bio devra avoir une image "nature" et "écologie" très forte s'il veut convaincre les consommateurs bio-exigeants. Quelques-uns de ces élevages "nature" : - Le porc corse : totalement extensif (vivant sous châtaigneraie), - Le porc gascon bio, en plein air intégral (Cahier des Charges solide), - Le porc de Lozère bio : en montagne et plein air intégral, à plus de 1000m d'altitude - porcelets nés aussi en plein air).
Les premiers sites pilotes se mettent en place
Le projet Terre d'Accueil avance. Il s'adresse non seulement aux personnes et familles en vacances, mais aussi aux voyageurs, aux stagiaires et paysans venus se former à l'agrobiologie, ainsi qu'aux personnes, nombreuses, qui, connaissant un besoin d'insertion ou de réinsertion, peuvent trouver en milieu rural l'environnement favorable à leur épanouissement. La mise en place de ce projet s'appuie sur : - l'application de la charte et du Cahier des Charges, - l'organisation et la conduite des premières formations, - la promotion et la commercialisation. Les premiers sites doivent être, dans un premier temps, au nombre de trois. Sont fortement pressentis, aujourd'hui : le bocage nord-bourbonnais, l'Ariège et la Drôme. Le travail se prousuit sur ces sites, tout comme la recherche de moyens financiers complémentaires qui permettront leur lancement. A suivre...
Les produits avicoles bio en France
Ce Dossier reprend de larges extraits du Cahier des Charges "Production d'oeufs biologiques", afin de permettre à chacun d'avoir un aperçu des grands principes de cette forme d'élevage et des progrès significatifs que les éleveurs sont aujourd'hui en mesure d'effectuer. La consommation, en France, est de 267 oeufs par habitant/an, supérieure à la moyenne européenne qui est de 217. Sur une production totale de 15,3 Milliards d'oeufs, 40 Millions sont bio. Si l'oeuf bio reste encore marginal, il progresse néanmoins de 6 %. Certains professionnels le défendent avec ardeur, persuadés qu'il correspond à une attente du consommateur. Après un exposé des grandes caractéristiques du Cahier des Charges, au niveau de la qualité du cadre de production, des conditions d'élevage, de l'alimentation des volailles, de la prophylaxie et des soins vétérinaires, de la collecte et du contrôle des oeufs, sont indiquées les coordonnées et productions des principaux Opérateurs et Centres de conditionnment en oeufs de qualité bio, ainsi que les marques correspondantes sous lesquelles ils sont commercialisés.
A la recherche du consensus
Si, en théorie, le cadre réglementaire semble bien défini pour la plupart des productions animales, il en va différemment dans la pratique. Ainsi, de nombreuses incohérences entre les Cahiers des Charges (CdC), concernant les différentes productions, sont relevées. Mais un projet de CdC unifié pour l'ensemble des polygastriques devrait bientôt voir le jour. Dans cet article, le point sur l'état de la réglementation est présenté sous forme de tableau (pour les polygastriques et les monogastriques) ; puis un organigramme expose la procédure d'élaboration du projet de CdC herbivores.
Réflexions d'un professionnel sur la production biologique des oeufs
"Quelques chiffres : - 1993 : 150 000 poules en A.B., - 1994 : 240 000, - Prévisions pour 1995 : 330 000. Ce développement spectaculaire s'explique par une demande plus forte et par des modalités de production peu contraignantes. Mais il a été mal maîtrisé. Le Cahier des Charges actuel a bien permis de clarifier la situation ; cependant, malgré certaines mises en garde à l'époque des discussions préliminaires, il est certain que le manque de clairvoyance sur les conséquences des règles fixées a favorisé les dérapages actuels : - Effectifs (limités à 4500 poules par élevage) dépassés, - Taille des bâtiments inférieure au minimum requis de 800 m2, - Pénurie de certains approvisionnements extérieurs, - Manque de productions végétales variées par rapport aux contraintes de l'A.B. ; formules alimentaires simplifiées à outrance (jusqu'à 65 % de maïs), ce qui crée un déséquilibre du marché, - Difficulté de contrôle de la production d'oeufs lorsque l'élevage englobe plein-air, libre parcours et bio, - Etc... D'où : recherche de la facilité et de contraintes minimales, qui ne feront que dégrader la situation. Exemple : au niveau santé animale, demande d'une plus grande tolérance à l'emploi de médicaments et plus de 10 % de matières premières conventionnelles. Ce constat est fait par Richard, éleveur professionnel de la ferme de Lann Bodiguen. Ce dernier, dans sa volonté d'un développement global de la filière et de l'A.B., ainsi que dans un souci de cohérence et de crédibilité, révèle les solutions contraignantes qu'il s'est imposées, afin d'apporter l'assurance de la rigueur, de la qualité et de l'authenticité de la production : - Elevage situé sur une exploitation intégralement en agrobiologie, ou en reconversion totale, - Alimentation élaborée dans un site spécialisé, - Centre d'emballage conditionnant des oeufs provenant exclusivement de l'agriculture biologique. Il conclut : ""Ainsi, parce que nous travaillons dans ce contexte depuis 8 ans, j'affirme que de telles contraintes, loin de fragiliser notre activité, entraînent une dynamique et une motivation. Pour assurer la crédibilité, et donc l'avenir de l'agriculture biologique, notre propre avenir à nous tous, producteurs ou conditionneurs, il est impératif de peaufiner le cahier des charges afin de faire participer notre production à un développement global de l'agriculture biologique qui sera profitable à tous"""
Vins bio et SO2 : est-ce au clair ?
Enquête sur l'utilisation du SO2 en France. Avec l'évolution réglementaire actuelle, les années de pratiques dans les caves bio, il est temps de bien reposer la question de l'usage du SO2 dans les vins biologiques : - Qu'est-ce que le SO2 et pourquoi est-il utilisé ? - Pourquoi l'emploi du SO2 est-il restreint en AB ? - Que disent les cahiers des charges agrobiologiques ? (Tableau 1 : limites maximales en SO2 total et en SO2 libre par type de vin - mg/l) - Qu'en pensent les vignerons agrobiologistes ? (Tabl. 2 : Teneur en S02 libre recherchée - mg/l - moyenne/mini/maxi, par type de vin) - Quelles sont les teneurs en SO2 des vins biologiques ? (Tabl. 3 : bilan des analyses de vins biologiques en Languedoc-Roussillon de 1991 à 1994 - Tabl. 4 : analyses de vins biologiques en Bordeaux, de 1991 à 1992 - Civam Bio 33)
L'Agriculture biologique en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande, l'agrobiologie commence à se développer sans aide de l'Etat. Les agriculteurs sont certifiés par deux organismes de contrôle qui sont BIOGRO et DEMETER. Les producteurs doivent suivre des Cahiers des Charges (qui ont influencé la rédaction des Cahiers des Charges en France). Ils pratiquent la rotation des cultures et des "élevages", afin d'éviter le parasitisme. La commercialisation est difficile car les 2/3 des consommateurs du pays ne s'intéressent pas à la nourriture Bio et s'approvisionnent en grande surface. Quelques exemples d'exploitations, principalement ovines, reflètent l'agriculture biologique en Nouvelle-Zélande.
Les batailles du vin
"Cet article traite des techniques de viticulture et de vinification, du début de notre millénaire à nos jours. Au cours des temps, des appellations d'origine ont été créées. La réglementation concernant la production de vin biologique est difficile à mettre en place ; cependant, des directives européennes sont élaborées."
Cahier des Charges volailles et porc bio
Nous reproduisons ici la réflexion de Thierry POINEUF, animateur à la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne et Rapporteur du CdC Porc Bio à l'Interprofession Bio. M. POINEUF soulève deux points de débat importants : il s'agit de la liaison alimentaire des élevages au sol et des mesures préventives concernant la gestion des effluents d'élevage, deux points d'ailleurs absents des Cahiers des Charges monogastriques existants (volailles). Ces aspects conditionnent le visage des élevages biologiques et le type de développement que "nous" voulons pour la Bio.
Les créneaux des marchés agricoles européens : les labels et les productions alternatives
En Europe, l'offre en denrées alimentaires a fortement augmenté ces dernières années, alors que la demande stagne. Ce phénomène a conduit aux difficultés d'écoulement que nous connaissons actuellement. La concrétisation des projets suivants pourrait aider à rétablir cet équilibre commercial : - Les labels, les marques, les appellations d'origine et contrôlées représentent des atouts commerciaux. Pour pouvoir en bénéficier pleinement, le lancement d'un label doit se baser sur une analyse de marché et être soutenu dans son développement par des mesures publicitaires adéquates. - Les niches de production, ou activités complémentaires, doivent s'intégrer dans l'exploitation agricole, c'est-à-dire coïncider avec les activités du chef d'exploitation, les structures présentes, le climat régional et la main-d'oeuvre disponible. Avant le lancement d'une telle production, la commercialisation des produits doit être soigneusement étudiée. - Les méthodes de production alternatives sont en expansion dans différents pays européens. Le volume de production est très différent selon les nations. En Europe, il représente actuellement environ 1 % des denrées alimentaires commercialisées. Un accroissement de la production jusqu'à 10 % du volume total est envisageable. - Les productions agricoles non alimentaires ont de fortes chances de voir leurs surfaces s'étendre, car la situation politique et environnementale est favorable à leur développement sur les marchés européens. La solution unique au dénouement des problèmes de l'agriculture européenne n'existe pas. Il ne s'agit pas de changer fondamentalement les structures de toutes nos exploitations afin de produire à des prix défiant toute concurrence sans se soucier de notre environnement naturel et socio-culturel, mais de s'employer à rationaliser nos exploitations en profitant des opportunités de chaque marché et de chaque région.
Le lait "bio" en France 93
La filière bovin-lait, en agriculture biologique, est présentée en plusieurs chapîtres : l'historique, la mise en place des cahiers des charges (normes alimentaires, sanitaires, carnet d'élevage), les règles de fabrication au niveau de la transformation et les contrôles effectués tout au long de la chaîne. Des circuits de distribution s'organisent, en vente directe ou par l'intermédiaire d'entreprises.
Le porc bio : un enjeu disputé
Le Cahier des Charges (CdC) du "porc biologique" est attendu avec impatience par bon nombre de producteurs, d'artisans et PME/PMI de la transformation/salaisonnerie. Cette production est en effet l'une des toutes dernières à ne pas encore être dotée de ses règles techniques. Un groupe issu de l'interprofession y travaille depuis la mi-1992. Il présentera sa mouture à l'interprofession. Puis le Dossier sera adressé à la DGAL pour instruction.
Volailles : un chantier à reprendre
"Après une gestation de plusieurs années, les Cahiers des Charges ""volailles"" et ""oeufs"" ont été approuvés par la CNAB, en Avril 1992. Un tableau présente les principales normes techniques de ces Cahiers des Charges."
Cahier des charges du Syndicat d'Agriculture Bio-Dynamique