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CONDITIONNEMENTSynonyme(s)CONDITIONNEMENT DES PRODUITS |
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Le dossier : La Bio augmentée : Les 6 réponses majeures à la crise
Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurFace à la baisse de la consommation bio, la distribution spécialisée bio doit se réinventer, et mettre en avant une « bio augmentée ». Au sommaire de ce dossier : - Le défi de la désirabilité ; - Le défi du nouveau locavorisme ; - Le défi de l'aliment nu ; - Le défi de la biodiversité produit ; - Le défi des nouveaux formats, circuits, univers ; - Le défi du magasin relationnel et vie légère.
EAP : Enquête sur un canal en progression
Antoine LEMAIRE, AuteurCet article présente les résultats d'une enquête, menée auprès de 140 épiceries alternatives de proximité (EAP), qui visait à estimer le poids de ce canal dans le marché bio en France. Des données relatives au parc (nombre de magasins, surface moyenne, types d'EAP, parts de marché) et aux ventes (CA par régions, CA moyen au m², parts de l'alimentaire et du non alimentaire, part de bio) sont fournies.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie & Auvergne-Rhône-Alpes Édition avril 2023
Le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes s'associe à INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et à INTERBIO Occitanie pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio des régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés dans ces trois régions, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette troisième édition, actualisée et complétée avec des acteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide présente aussi les 3 structures à l'initiative de ce guide, ainsi que des fiches thématiques sur le vrac et le local.
Marché du vrac : La crise, et après ?
Chloé LIARD, AuteurTout comme les rayons, les magasins vrac connaissent une baisse de fréquentation. En effet, avec l'inflation, les ménages ont commencé à adopter des stratégies d'adaptation avec, en tête, l'arbitrage prix. Pour le vrac, l'argument du choix de la quantité, caractéristique de ce mode de consommation, est un atout, et même une opportunité à saisir, à l'heure où le consommateur évite le superflu, d'autant plus que, après deux années difficiles, la tendance du marché du vrac en 2023 est redevenue positive.
Millésime Bio : Où en est-on avec le vrac bio ?
Frédérique ROSE, AuteurÀ loccasion de sa 30ème édition, Millésime Bio, le Mondial du vin biologique et des autres boissons alcoolisées bio, sest ouvert au marché du vrac. Alors que des difficultés économiques touchent ce segment, une conférence a fait le point sur ce marché et sur les pistes pour rebondir. Globalement, le marché du vin connaît des difficultés et, dans ce contexte, le bio est aussi touché. Après deux années de mauvaises récoltes, la récolte 2022 a été bonne, ce qui a engendré une offre de vin bio importante en 2023. De plus, les surfaces converties en bio ces dernières années donnent maintenant tout leur potentiel. Lenjeu pour la filière est donc de réussir à faire le dos rond durant quelques années et à sorganiser collectivement. Lexport est le levier ciblé par la plupart des opérateurs. Tous rappellent que la Scandinavie a été lun des premiers pays à tirer le marché du vin bio. Or, pendant longtemps, faute de volume, les metteurs en marché français nont pas répondu à cette demande. Lenjeu est maintenant de se rendre visible, puisque la filière est en capacité dassurer un approvisionnement régulier. LAsie, avec la Corée du Sud et la Chine, représente aussi un marché intéressant. Il est préférable, pour les producteurs qui souhaitent aller vers le marché de lexport, de demander conseil aux cabinets de courtage ou aux négociants afin de connaître les clés et les profils de ces marchés. Concernant la certification, il faut aussi obtenir les équivalences : Nop pour les États-Unis, Jas pour le Japon, Bourgeon pour la Suisse Concernant le marché du vrac, il faut quil se professionnalise et qu'il améliore la qualité de ses services.
Pour une véritable Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat : Note collective de 54 organisations de la société civile
La loi Climat et Résilience de 2021 charge le gouvernement de publier, au 1er juillet 2023, une Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC), visant à intégrer les objectifs climatiques dans la politique de l'alimentation, en accord avec la Stratégie Nationale Bas carbone. Le système alimentaire français doit, en effet, évoluer en profondeur pour faire face au changement climatique, mais aussi pour répondre à l'absence de réduction de l'usage des pesticides et des engrais de synthèse, à la hausse continue des recours à l'aide alimentaire, ainsi qu'à la progression de maladies liées à une alimentation déséquilibrée et de mauvaise qualité. Cette Stratégie devra également répondre aux enjeux sociaux touchant les agriculteurs et les agricultrices : rémunération insuffisante, manque de reconnaissance... Cette note, élaborée collectivement par des associations de consommateurs, de familles, de lutte contre la précarité alimentaire, de patients, de paysans, de professionnels de santé, de protection de lenvironnement et du bien-être animal, fait la demande d'une SNANC ambitieuse, établissant le cadre et fixant les objectifs d'une politique de lalimentation à la hauteur des enjeux climatiques, de préservation de la biodiversité, de justice sociale, de bien-être animal et de santé publique. 13 recommandations sont formulées dans ce document.
Prix du bio en Belgique : désamorcer les a priori
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, alors que le secteur spécialisé de l'alimentation bio et vrac est mis en difficulté par l'inflation et la hausse des coûts énergétiques, un observatoire des prix du bio et du vrac, piloté par Biowallonie et ConsomAction, a permis d'objectiver les prix pratiqués par le secteur. Les données collectées ont permis de mettre en évidence que la différence de prix d'un panier moyen de produits bio entre la GMS (101,6 ) et le magasin bio/vrac (103 ) est insignifiante. Les protocoles d'analyse, ainsi que les résultats obtenus par l'observatoire, sont détaillés dans cet article.
Produire de la pomme de terre de plein champ en bio Nouvelle-Aquitaine
Anne-Laure FUSCIEN, Auteur ; Benoît VOELTZEL, AuteurCe bulletin technique, consacré à la culture de la pomme de terre de plein champ en AB, s'appuie sur les témoignages de deux producteurs bio : François Trignol, producteur à Tursac, en Dordogne (24) ; Thierry Treil, chef de culture au Lycée agricole de Brive-Voutezac, en Corrèze (19). Ces témoignages permettent d'aborder les aspects suivants : - les investissements spécifiques à la culture de la pomme de terre réalisés par les deux producteurs ; - les débouchés ; - les variétés qu'ils ont testées ; - les rotations ; - les itinéraires techniques ; - le temps et l'organisation du travail ; - les résultats technico-économiques pour l'année 2022 ; - les perspectives ; - les points de vigilance avant de se lancer. La seconde partie de ce bulletin fait un zoom sur la lutte contre les doryphores.
Produits bio : Guide pratique pour la transformation 2ème édition
Cyril BERTRAND, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (RMT ACTIA TRANSFOBIO, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA | 2023Au fil des évolutions réglementaires et depuis ses débuts, lagriculture biologique a fait lobjet de nombreuses améliorations pour toujours mieux sadapter aux attentes des consommateurs, en préservant ses valeurs dorigine. Dans ce contexte évolutif, les transformateurs ont besoin dêtre accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio ou pour approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de lagriculture biologique. Cet ouvrage, fruit dun travail collectif des membres du RMT Actia TransfoBio, est un outil opérationnel destiné aux entreprises. Il propose l'accès à un outil d'auto-diagnostic comportant les principales questions quil faut se poser au moment de se lancer dans la transformation de produits biologiques. Les éléments-clés de la transformation bio sont ensuite détaillés, en sappuyant sur les spécificités de la règlementation bio : marché, démarches de certification, approvisionnement, formulation, transformation. Des cas concrets issus dentreprises, des outils pratiques et de nombreuses données sont fournis au fil de cet ouvrage. Lengagement des transformateurs en agriculture biologique se traduisant également par une recherche continue damélioration, ce guide apporte des informations pour aller au-delà de la stricte application des exigences du règlement bio et tendre vers plus d'engagements, comme le proposent les valeurs fondatrices de la bio.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2023-2024
VITISBIO, AuteurDans son Annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2023-2024), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture biologique. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents, vigne connectée ; 2 Équipements de chais : construction et aménagement de chais, réception de la vendange / égrappoirs / pressoirs, contenants viticoles et matériels de cuverie, pompes / transfert / procédés physiques, mesure et régulation, intrants nologiques et gestion des gaz, hygiène du chai, chai connecté ; 3 Embouteillage et Conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant et autres, salons / foires / expositions.
Vrac : Les MSB moins chers depuis l'inflation
OPTI-MIX, AuteurDepuis le début de l'inflation, les magasins spécialisés bio sont de moins en moins chers sur le vrac. En deux ans, le prix moyen du vrac a augmenté de façon plus modérée en magasins bio (+ 5,9 %) qu'en GMS (+ 8,3 %). L'écart de prix du vrac entre ces deux circuits s'est creusé jusqu'à atteindre, en octobre 2023, près de 14 %, le vrac en magasins bio étant le moins cher. Cet article décrit les pratiques et les positionnements prix pour l'offre « vrac » de ces deux circuits.
Le vrac nettement moins cher en MSB
OPTI-MIX, AuteurCet article rend compte des prix relevés, en octobre 2022, sur 50 produits vrac bio, en magasins bio et en grandes surfaces alimentaires. D'après les données fournies par Opti-Mix, 40 d'entre eux sont moins chers en magasins bio. L'écart de prix cumulé entre les deux circuits est de 11,3 %, ce qui représente près de 90 si on venait à acheter un kilo de chaque produit composant ce panier.
Apiculture biologique : Principes et mise en pratique
Salvador GARIBAY, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Bettina BILLMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022L'apiculture biologique doit favoriser la santé et la vitalité des colonies d'abeilles et réduire, autant que possible, l'effet des facteurs environnementaux négatifs (résidus de pesticides provenant de champs environnants...). Pour ce faire, des connaissances spécialisées sur les besoins et le comportement naturel des abeilles, une bonne observation des colonies, ainsi qu'une méthode de travail minutieuse sont nécessaires. Cette fiche technique suisse aborde les principes et les méthodes de l'apiculture biologique et biodynamique, du choix de l'emplacement du rucher jusqu'au conditionnement du miel (conception et gestion des ruches, essaimage, nourrissement...). Cette fiche explique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les maladies et les ravageurs des abeilles (varroa, fausse teigne, loque américaine, loque européenne, ascosphérose).
Contenants, étiquettes et obturateurs : se démarquer par le packaging
Louise JEAN, AuteurLes innovations sur le packaging peuvent apporter un plus aux viticulteurs biologiques, que ce soit pour se démarquer ou pour diminuer lempreinte carbone de leurs produits. Daprès Sudvinbio, lemballage représente 5 à 25 % de limpact environnemental global du vin conditionné. Or, les viticulteurs bio sont sensibles à leur empreinte carbone. Le premier levier à actionner est de réduire le poids de la bouteille en verre (ce qui réduit aussi les coûts dexpédition). Toutefois, pour les vins haut de gamme (au-delà de 15 la bouteille), les clients ont du mal à accepter une bouteille légère. A linverse, il est possible de privilégier des bouteilles réutilisables, qui sont plus lourdes (pour éviter la casse) et qui reposent sur un système de consigne. Par exemple, en Pays de la Loire, Bout à Bout propose des bouteilles qui peuvent être lavées et réemployées jusquà 50 fois. En parallèle, des alternatives aux bouteilles en verre émergent. Par exemple, la start-up Green Gen Technologies a mis au point une bouteille en fibres de lin qui pèse seulement 200 g, et la start-up Le Petit Baroudeur a développé un contenant hybride entre bouteille et bag-in-box (poche souple en plastique entourée dune coquille en forme de bouteille issue de produits recyclés). Un encart est également réservé au domaine biologique du Haut Montlong, en Dordogne, qui a lancé trois types de canettes de vin de 25 cL (en rouge, blanc et rosé).
La coopérative qui tatoue les kiwis
Myriam ROBERT, AuteurLors du Salon international de l'agriculture, KSO, la première coopérative de France pour les kiwis bio, a fait la démonstration de la machine qui marque les kiwis au laser. Les fruits, après leur passage dans la machine, ressortent avec "Bio by KSO" gravé sur la peau. La coopérative a été la première à opter pour cette solution, qui permet de résoudre les problèmes d'étiquetage (toxicité de la colle, recyclage des étiquettes).
Coslys : Une gamme bucco-dentaire plus convaincante que jamais
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis près de 30 ans, l'entreprise Comptoir des Lys distribue, en magasins bio, des produits d'hygiène de la maison (marque Étamine du Lys) et de l'hygiène corporelle (marque Coslys). Dans cette interview, Céline Bonnin, responsable Marketing, présente plusieurs innovations 2022 de la marque Coslys, concentrées sur le rayon bucco-dentaire : un dentifrice à croquer, un dentifrice familial proposé en vrac et le premier dentifrice Protection Intégrale 8 en 1 bio français.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; François LABBAYE, Auteur ; RESEAU VRAC, Auteur ; ET AL., AuteurEn magasin vrac, comme dans d'autres EAP (Épiceries Alternatives de Proximité), ce sont majoritairement des produits biologiques qui sont proposés, souvent accompagnés dune offre en produits conventionnels. Ce dossier est consacré aux EAP qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Sylvie Boes, du magasin L'Instant Vrac, à Rambouillet (78) et à Dourdan (91), raconte son parcours, avec le développement d'une licence de marque de magasin vrac et la gestion de ses magasins. 2 L'article suivant s'intéresse au développement du vrac et des emballages réutilisables et consignés en Allemagne. 3 Dans le troisième article, Opti-Mix livre son analyse sur les prix de trois produits vrac bio largement distribués en GMS, les comparant avec les prix de vente en magasin spécialisé bio : lamande décortiquée, la noix de cajou et la pistache coque. 4 Larticle suivant, consacré à la réglementation pour la vente de produits vrac, fait le point sur létiquetage de lorigine des denrées alimentaires bio. 5 Le Salon du Vrac 2022 (4ème édition), qui a eu lieu les 16 et 17 mai 2022, a été organisé par lassociation Réseau Vrac. Cet événement, qui a réuni plus de 200 exposants, a hébergé trois conférences sur lactualité du vrac et a été loccasion de récompenser les innovations du secteur vrac. 6 Une enquête, réalisée auprès de 362 consommateurs du réseau bio spécialisé, révèle les chiffres de la consommation vrac. 7 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 8 Pour terminer, la carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP par région.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. Il regroupe cinq articles : 1 Pierre Legeay, co-fondateur du magasin « P'tits Poids carottes », à Angers (49), explique le développement de l'activité du magasin. 2 L'article suivant présente quelques repères économiques des points de vente du réseau EAP (chiffre d'affaires moyen, surface moyenne, taux de marge pratiqué). 3 Point sur les chantiers réglementaires en cours, autour de la vente des produits en vrac et du réemploi des emballages. 4 - Présentation de 5 nouveautés de la distribution vrac. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu, par région, des points de vente EAP, au nombre de 1043 en juillet 2022.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Claire Dupont, fondatrice du magasin « Au tour du Vrac », à Tours (37), explique son parcours, de sa vie parisienne à l'ouverture de son épicerie de proximité. 2 L'article suivant s'intéresse au profil type des commerçants du réseau EAP. 3 Dans le troisième article, une enquête a été menée auprès des EAP, afin de connaître leur approche sur le rayon fruits et légumes bio. 4 Larticle suivant fait le point sur le projet de décret 2022 réglementant la vente des produits en vrac. Un encart fournit des informations sur le Salon du Vrac, rendez-vous organisé par Réseau Vrac, dont la 4ème édition a eu lieu en 2022, à Paris. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP, au nombre de 1011 en juin 2022, par région. 6 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 7 Pour terminer, les innovations lauréates du concours Trophées du Vrac sont présentées.
Diversification : Mets de l'huile...
Sarah CHOUPAULT, AuteurAvec une progression importante de la consommation d'huile de cuisine biologique par les ménages, mais aussi par l'industrie agro-alimentaire, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication d'huile à la ferme. Cet article fournit des informations sur les différentes étapes nécessaires à la production d'huile végétale : choix des graines, pressage (mécanique ou hydraulique), purification (filtration ou décantation), conditionnement... Rémy Gicquel, cultivateur bio à Saint-Gonery (56), partage son expérience d'atelier d'huile à la ferme.
Dossier : Grossistes distributeurs bio : Un atout pour la distribution
BIO-LINEAIRES, AuteurLes grossistes-distributeurs engagés en bio jouent un rôle majeur dans l'approvisionnement des magasins bio, à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif. En 2021, leurs performances économiques étaient positives, la majorité des entreprises présentées dans le dossier ayant connu une croissance depuis 2019. Le chiffre d'affaires a dépassé le milliard d'euros en 2021 (560 millions d'euros en 2015). Ce dossier présente un panorama des grossistes-distributeurs bio français. D'abord localisées sur une carte de France, chacune des entreprises est présentée avec ses points forts. Elles sont classées dans 4 groupes principaux : - Grossistes généralistes ; - Fabricants-importateurs-grossistes ; - Grossistes spécialistes ; - Distributeurs vrac/EAP.
Dossier spécial : Gestion des déchets
Pierre-Etienne GENTHON, Auteur ; Julie CLOUPET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2021, l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de lÉnergie) estimait que 1,3 millions de tonnes de déchets étaient générés par le secteur de l'agriculture et de la pêche. À l'échelle des fermes, ces déchets proviennent notamment des emballages et des plastiques usagés, mais aussi des produits phytopharmaceutiques non utilisés, ou encore des produits de soins aux animaux... Ce dossier fait un focus sur les pratiques de gestion et de valorisation des déchets de l'agrofourniture générés sur les fermes. Il regroupe les articles et les témoignages d'éleveurs suivants : 1 - A.D.I.VALOR ou quand la filière agricole s'organise autour de la gestion des déchets produits sur les fermes ; 2 - Les déchets de soins en élevage : Comment s'y retrouver ? ; 3 - Minagris : Un projet européen étudiant l'impact des débris plastiques sur la biodiversité des sols ; 4 - Vers plus de réemploi : L'exemple de Consign'up et du retour de la consigne ; 5 - Passer au vert... avec le verre !!! : témoignage de Pierre-Yves Moriceau et d'Arnaud Robin, producteurs-transformateurs laitiers bio dans le Morbihan (56) ; 6 - On parle de bâche d'ensilage réutilisable chez Gilles Veigneau, éleveur de bovins lait bio dans l'Orne (61) ; 7 - Limitation des déchets de traite : La prévention avant tout (Guillaume Padet, éleveur de bovins lait bio dans la Loire, 42) ; 8 - Une seconde vie pour nos déchets (exemples de recyclage en agriculture).
Dossier spécial Maraîchage : La conservation longue des légumes d'hiver : Un enjeu prioritaire pour garantir le marché des légumes frais biologiques de qualité
Sylvie SICAIRE, Auteur ; Nathalie DESCHAMP, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, AuteurSi de bonnes conditions de production des légumes sont importantes, les conditions de récolte et de stockage avant commercialisation, en particulier en frais, n'en sont pas moins cruciales. À travers ce dossier, des préconisations pour la récolte, le conditionnement, le stockage (température, hygrométrie, ventilation...) des légumes d'automne et d'hiver sont apportées, ainsi que des conseils visant à guider les producteurs dans leurs choix stratégiques d'investissement et de gestion des stocks. L'aptitude des légumes à une bonne conservation se joue en partie dès le choix des espèces et des variétés (certaines se conservent mieux que d'autres), ainsi que de la parcelle (état sanitaire). C'est particulièrement le cas pour les courges. La fertilisation en cours de culture a également un rôle important, de même que la maturité des légumes à la récolte. Après cette dernière, les conditions de conservation devront être contrôlées et adaptées (si possible) à chaque type de légume. Des zooms sont proposés pour la conservation des courges, de la carotte et de la pomme de terre.
En fruits et légumes frais : Trouver des solutions sans plastique
Marion COISNE, AuteurLe loi Agec du 10 février 2020 (n°2020-105 article 77) interdit, sauf dérogations, de vendre des fruits et légumes frais non transformés dans des conditionnements plastiques pour des volumes inférieurs à 1,5 kg. Cette loi a de forts impacts sur les fruits et légumes bio vendus en GMS, car beaucoup dentre eux sont emballés (selon le projet Analyse de loffre du CTIFL, 87,8 % des fruits bio sont préemballés dans les supermarchés de 400 à 2 500 m2). Les emballages issus de la pétrochimie sont donc bannis, tout comme les matériaux biosourcés modifiés chimiquement (ex : lamidon de maïs modifié chimiquement). Les papiers ajourés, les papiers associés avec des fibres de cellulose, les barquettes en bois thermocollé ou agrafé, les cartons ajourés, etc. sont, en revanche, conformes à cette nouvelle réglementation. Pour évaluer les performances de différents emballages, le CTIFL a fait des essais, de 2019 à 2021, sur des fraises vendues en barquettes. La barquette ouverte (barquette seule) entraîne des pertes par déshydratation, mais peu de pourriture. La barquette recouverte dun film plastique entraîne leffet inverse : peu de perte de poids par déshydratation, mais plus de pourriture. Entre les deux, les différents matériaux biosourcés séchelonnent, avec des performances différentes selon que l'on considère la perte de poids ou la pourriture des fraises. Le bois peut entraîner plus de meurtrissures, car il est abrasif.
Gelée royale : Guide pratique et technique
L'abeille est un maillon essentiel à l'équilibre de notre écosystème. Parmi les produits qu'elle crée (miel, cire, pollen...), la gelée royale possède de multiples effets bénéfiques pour l'homme. Ce guide pratique illustré a pour but d'expliquer, étape par étape, comment gérer la production, la récolte et la commercialisation de gelée royale. Au sommaire : - La colonie d'abeille ; - La gelée royale ; - Équipement pour la production de gelée royale ; - Constructions ; - Le greffage de cellules royales artificielles ; - Techniques de collecte de pulpe royale ; - Technique de fabrication de la gelée royale ; - Production de gelée royale en apiculture biologique ; - Régime à la gelée royale ; - Gelée royale et santé ; - Soin à la gelée royale.
Guide Conversion à l'agriculture biologique : Edition Normandie
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | CAEN CEDEX 4 (Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45346, 14 053, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE | 2022Ce guide contient une série de fiches présentant la conversion en agriculture biologique. Réalisé à l'échelle du Grand Ouest, il comporte aussi des données spécifiques à la Normandie. Cet outil permet aux agriculteurs et aux techniciens de connaître les démarches administratives liées à la conversion. Ce guide fournit aussi des repères concernant les prix de vente pour les agriculteurs en filières longues, ainsi que des coordonnées de fournisseurs et de collecteurs régionaux, en Normandie. Au sommaire : Fiche 1 : Lagriculture biologique, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les démarches pour engager sa conversion en AB ; - Fiche 4 : Le déroulé de la conversion bio ; - Fiche 5 : Certification, Contrôle, Traçabilité, Étiquetage ; - Fiche 6 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 7 : Les aides à l'agriculture biologique ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie ; - Fiche 9 : Repères de valorisation en filières longues ; - Fiche 10 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus.
Natexpo à Lyon : Sadapter et continuer à innover
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon Natexpo sest tenu du 18 au 20 septembre à Lyon. Cet évènement, plutôt destiné aux magasins bio, mais ouvert à tous les circuits de distribution, reflète les tendances du marché bio. Cette édition a été marquée par des inquiétudes sur lévolution de la consommation des produits biologiques. Un recul de 6,6 % des ventes a été enregistré en GMS au premier semestre 2022 (comparé à 2021), et les magasins bio évoquent une baisse de 16 % des achats. Malgré ce tassement, comparé à 2019 (année avant le covid), le marché reste à peu près stable en magasins spécialisés (- 1 %), et en hausse de 15,5 % en GMS. Néanmoins, linflation, due au contexte géopolitique, commence à avoir des effets. La GMS, qui avait fortement élargi sa gamme de produits bio ces dernières années, procède actuellement à des déférencements de produits, par souci de rentabilité. La bio est donc moins visible et les ventes sont en recul. Les magasins spécialisés, qui ont connu un boom au niveau de leurs ouvertures, doivent faire face à une concurrence accrue et ont du mal à simposer avec leurs prix moins attractifs, ce qui entraîne des fermetures. Pour aider à enrayer le repli de consommation actuel, il faut que la bio continue à se structurer et à communiquer efficacement, notamment sur les bénéfices de ce mode de production. Il faut aussi sappuyer sur certaines tendances recherchées par les consommateurs, notamment la chasse au gaspillage et la réduction des emballages. Côté prix, il croît davantage en conventionnel quen bio, ce qui amène le différentiel à se contracter. Toutefois, ce sont les marques distributeurs, en GMS, qui semblent résister le mieux : la maîtrise du prix est donc un levier important à mobiliser. En magasins spécialisés, le prix n'est pas le principal argument et les priorités sont le conseil, la qualité et la fraîcheur, les assortiments. Plusieurs entreprises présentes au salon témoignent : Val d'Ormèze, Ferme Ty-Coz, Uni-Vert, Le Relais Local et Arcadie.
Observatoire RSE 2022 : Bioentreprisedurable ® : Le label RSE des entreprises bio qui agissent pour un modèle alimentaire durable !
Créé en 2017, BioED (Bioentreprisedurable) est un label RSE qui permet, aux entreprises de l'agroalimentaire bio, de s'engager à intégrer le développement durable au cur de leur mission et à contribuer positivement à la transformation de la société. En 2022, dans le cadre de la 2ème édition de l'Observatoire du label BioED, le Synabio met en avant la performance des entreprises sur les indicateurs RSE attendus : gouvernance, ressources humaines, environnement, achats et ventes responsables, santé, sécurité, naturalité et ancrage territorial, d'après les données 2021. Par rapport à l'année précédente, les chiffres sont en hausse : le label concernait, en 2021, 59 entreprises (contre 46 en 2020). Ces entreprises ont, notamment, effectué 46 % de leurs achats en matières premières en commerce équitable, contre 21,5 % l'année précédente. Chaque année, elles indiqueront la mesure des indicateurs de performance RSE de l'année précédente, ce qui permettra d'établir un suivi de progression.
Pénibilité du travail : Pas une fatalité
Maëla PEDEN, AuteurEn 2022, le GAB 56 a mené une enquête, auprès des fermes maraîchères du groupe AEP microfermes, concernant la pénibilité du métier de maraîcher, dans le but de dégager des pistes de travail visant à améliorer les pratiques de chacun. Souvent peu mécanisées, ces fermes sollicitent un travail physique ressenti comme pénible (bien qu'à des degrés différents) par la quasi-totalité des enquêtés. Pour remédier à cette pénibilité, des solutions ont déjà été mises en place chez les maraîchers : la réduction du port de charges avec l'utilisation de chariots de récolte, le réaménagement des postes de travail, mais aussi la pratique d'une activité sportive en complément de l'activité maraîchère. Le passage sur les fermes de Guillaume Zuber, ostéopathe et ergonome, a notamment permis d'identifier des postures problématiques, notamment dans les récoltes de fraises, de tomates et de courgettes, mais aussi sur les postes de lavage ou lors du chargement des caisses. Des aménagements pas toujours optimisés sont parfois simples à corriger.
Un plan d'action de l'UE pour l'agriculture biologique : Résolution du Parlement européen du 3 mai 2022 sur un plan d'action de l'UE pour l'agriculture biologique (2021/2239(INI))
Le Parlement européen, considérant que l'agriculture biologique joue un rôle essentiel dans la réalisation de la transition vers un système alimentaire vers un système plus durable, a adopté, le 3 mai 2022, une résolution sur un plan d'action de l'UE en faveur du développement de l'agriculture biologique. Il charge sa Présidente de transmettre la présente résolution au Conseil et à la Commission, ainsi qu'aux gouvernements et aux parlements des États membres.
Le portrait du mois : Des saisons sans pépin
Antoine BESNARD, AuteurPascale et Xavier Doussinault sont arboriculteurs bio à Plestan, dans les Côtes d'Armor. Ils cultivent, sur 3 de leurs 6 ha de SAU, des pommes à couteau (60 %) et des pommes à jus (40 %) dont ils assurent la transformation. Ils produisent également des poires, des coings, des kiwis, des framboises, des groseilles, de la rhubarbe et du sureau. Ils commercialisent leurs fruits à la ferme, en paniers, en Biocoop et en restauration collective. À l'année, ils font tourner la ferme à 3, avec un salarié permanent ; pour la récolte, ils embauchent 7 saisonniers. Chaque année, ils parviennent à embaucher une équipe complète, souvent recrutée par le bouche à oreille (réseau paysan, annonces dans les paniers...). La récolte commence fin septembre, pour environ un mois. Ensuite, deux semaines sont consacrées à la transformation en jus, durant lesquelles les arboriculteurs gardent un des saisonniers. Pascale et Xavier doivent composer avec la météo et la maturité des fruits, très importantes pour le goût et la conservation des fruits cueillis. L'équipe est briefée chaque matin, avec un point sur la récolte de la veille, et chacun est équipé d'une calibrette, un anneau qui indique la taille minimum des pommes à récolter, afin de respecter, notamment, les critères pour la vente en Biocoop. Gérer des saisonniers requiert beaucoup de pédagogie et quelques astuces de ressources humaines, surtout avec des équipes différentes chaque année : Xavier et Pascale partagent leur expérience d'employeurs.
Position paper on sustainability labelling & the Planet-score - September 2022
Ce document présente la position dIFOAM-Organics Europe vis-à-vis des propositions d'étiquetage reflétant la durabilité des denrées alimentaires au sein de lUnion Européenne. IFOAM-Organics Europe soutient la lutte contre le greenwashing et soutient l'intention de la Commission Européenne d'accroître la visibilité de l'impact environnemental des denrées alimentaires (de leur production et à leur consommation). Toutefois, IFOAM-Organics Europe est préoccupé par : 1 - la pertinence de la méthodologie choisie pour mesurer l'impact environnemental des produits alimentaires, et sa capacité à prendre en compte les externalités positives et négatives des différents modes de production ; 2 limpact des choix méthodologiques d'affichage sur les signaux envoyés aux consommateurs, et par les modèles agricoles (plus ou moins durables) favorisés par cette méthodologie. La méthodologie choisie influencera, en effet, les directions et les évolutions du système alimentaire européen. A ce stade et sans aucune correction, la méthodologie d'analyse du cycle de vie (ACV), à la base de l'Empreinte Environnementale Produit (PEF), conduit à une « continuité avec le système intensif actuel ». IFOAM-Organics Europe propose d'utiliser le PEF comme base, mais de le mettre à jour, et de le compléter par dautres indicateurs pour mieux prendre en compte les externalités (effets sur la biodiversité, sur le bien-être animal ). Le Planet-score, autre étiquetage proposé, est justement basé sur le PEF, mais complété par des indicateurs supplémentaires. Selon IFOAM-Organics Europe, la méthodologie du Planet-score a fait ses preuves et elle est capable daccompagner la transition des systèmes alimentaires.
Recommandations en santé environnementale : Focus sur les produits chimiques dangereux Octobre 2022
Face à la publication de nouveaux rapports faisant état de la pollution de l'environnement par les pesticides, Générations Futures formule des recommandations, à l'attention des député·es, afin qu'ils et elles agissent pour la santé environnementale et pour la transition agricole. Ce document présente 10 mesures phares pour lesquelles un positionnement et une action concrète sont attendus. Dans une seconde partie, un programme d'actions, plus complet, est proposé. Certaines de ces propositions sont fortement liées au niveau européen.
Rencontre technique fruits en agriculture biologique : Journée déchanges autour des enjeux de la filière
Marie VINCENT, AuteurCoorganisées par le CTIFL et lITAB, les rencontres techniques Fruits en agriculture biologique sont un rendez-vous bisannuel pour les acteurs de la filière arboricole biologique. La dixième édition de ces rencontres sest déroulée le 3 mars 2022, sur le centre CTIFL de Balandran. Elle a réuni plus de 120 participants, autour dun programme qui couvrait toute la filière, de la production à la commercialisation. En 2020, 14,5 % du verger français était conduit en agriculture biologique (contre 10 % de bio dans la SAU française totale). Par rapport à la totalité des vergers français, certaines espèces sont sous représentées en bio, comme les abricots, les pêches, les nectarines et les cerises. Cela peut sexpliquer par des difficultés plus marquées en bio, lors de la plantation de ces espèces ou par rapport à la conservation des fruits. Côté réglementation, plusieurs évolutions ont impacté la filière en 2022. En plus dune brève présentation de la situation de la filière fruits biologiques, cet article revient sur : 1 - la gestion des bioagresseurs (en sappuyant sur plusieurs projets de recherche-développement : Biofruinet, API-Tree, CAP Zero Phyto, SysNOIX, LEVEAB ) ; 2 le choix du matériel végétal en agriculture biologique (présentation des modifications dans le nouveau cahier des charges européen et des dispositifs dévaluation des variétés en bio) ; 3 le volet post-récolte (point sur les traitements post-récolte pour améliorer la conservation des fruits et présentation des évolutions réglementaires sur les emballages).
Viande bovine bio : On se met une caisse ?
SYMBIOSE, AuteurLa vente de viande bovine bio en direct, en caissettes, reste une pratique importante, avec nombre davantages, mais ceux-ci devant être « entretenus » dans un contexte de concurrence accrue. Cet article présente divers conseils pratiques, issus notamment du retour dexpérience de cinq producteurs bio du Finistère, pour qui la vente directe représente en moyenne les 3/4 des volumes vendus, dont les 2/3 en caissettes. En plus des caissettes, ces éleveurs font aussi de la vente directe au détail, plus contraignante et plus coûteuse, mais qui apporte de la souplesse ou qui peut offrir une vitrine pour mieux toucher le consommateur. En effet, pour maintenir son volume de vente en caissettes, il est important de communiquer, pour fidéliser, mais aussi pour toucher de nouveaux clients. Il faut aussi développer ses techniques de vente avec, par exemple, une diversité de tailles de colis, un étiquetage avec quelques précisions sur la cuisson, une bonne propreté et une apparence correcte du colis, du vendeur ou de la ferme. Par ailleurs, il est important de bien veiller à la rentabilité de la vente en caissettes, en tenant compte de linvestissement, du rendement de découpe ou encore du temps de travail. Sont présentés, dans cet article, des éléments chiffrés pour aider à la réflexion. De même, la composition du colis est aussi à soigner et un tableau pour aider à répartir au mieux les morceaux à bouillir et à griller conclut cet article.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2022-2023
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2022-2023), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires / expositions.
Vu au Sitevi
VITISBIO, AuteurCet article présente huit nouveautés (utilisables en viticulture biologique) vues lors de lédition 2022 du salon professionnel Sitevi : 1 Ecopra propose un comburateur pour économiser le carburant ; 2 New Holland commercialise un désherbeur électrique pour les vignes étroites ; 3 Vitibot met en avant deux nouvelles options sur son robot Bakus : la pulvérisation confinée (pour les traitements) et des lames décimage développées en partenariat avec Provitis ; 4 Clayver présente trois nouvelles cuves en céramique à base de grès ; 5 Timac Agro propose des fertilisants et des amendements d'origine viticole en économie circulaire (entreprise basée en Bretagne) ; 6 Koppert a développé un insecticide à base dhuile paraffinique ; 7 Weenat commercialise un algorithme qui corrige les prévisions météo (modèles Arome et Asperge de Météo France) pour mieux les adapter à la réalité du terrain, et ainsi mieux prévenir les risques de gel ; 8 Mecamarc propose une étiqueteuse haute cadence.
3J Développement : la solution pratique et de bon sens pour le vrac liquide
BIO-LINEAIRES, Auteur3JD est une entreprise familiale installée dans la Vienne, spécialisée dans la vente de produits en vrac liquides. Fondatrice du groupe Nature & Stratégie, la famille Gabory nest pas une inconnue dans le monde de la bio. Engagée pour la réduction du gaspillage et de l'empreinte environnementale, lentreprise propose toute une gamme de distributeurs de vrac liquides, adaptés aux différents besoins des magasins, qui permettent une traçabilité parfaite et le respect des normes dhygiène et de sécurité. Pour les liquides non alimentaires, 3JD choisit de distribuer les marques de produits Etamine du Lys et Coslys via la structure commerciale familiale, Comptoir des Lys, du groupe Nature & Stratégie. Pour lalimentaire, cest vers dautres partenaires que lentreprise se tourne : « des fabricants bio de qualité, de préférence locaux » à qui elle offre une place et de la visibilité en magasin, ainsi que des solutions pour la poursuite de leur projet de vente en vrac. Pour finir ce publireportage, les Gabory partagent leur volonté de continuer à accompagner les producteurs et les fabricants, tout en offrant aux consommateurs et aux points de vente des solutions pratiques pour la distribution des produits.
Belgique : le vrac en croissance malgré la crise !
Mélanie LONGIN, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, depuis la crise sanitaire, le vrac continue de se développer, avec une augmentation des points de vente encore en 2021. Le vrac est commercialisé dans les enseignes vrac, mais aussi en grande distribution et dans des épiceries de proximité : Sales4bio, spécialisé dans le développement de marques bio, fournit les chiffres. Bio Linéaires propose, en parallèle, une interview de Paul Mathieu, fondateur de l'enseigne bio et locale Al'binète à Liège. Celui-ci livre son sentiment sur l'évolution du marché de la bio en Belgique.
Belgique : le zéro déchet continue sa progression
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le zéro déchet continue de s'organiser. Si cette solution pour réduire limpact sur lenvironnement ne semble pas emballer les consommateurs les plus jeunes (18-29 ans), moins sensibilisés et/ou moins disposés à consommer des produits écologiques et durables, loffre continue de se développer dans les réseaux de la distribution durable (magasins bio et vrac), malgré les exigences de la mise en place du zéro déchet pour les fabricants. Une interview présente lactivité de Kami Store, un grossiste zéro déchet.
Biased from the outset: The EU Commissions working document on new GM techniques fails to uphold environmental and consumer protection standards
IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ce document retranscrit l'analyse critique dune soixantaine dorganisations non gouvernementales (ONG) et dassociations, suite à la publication dun document sur les nouveaux OGM par la Commission Européenne (CE). En avril 2021, la direction santé de la Commission européenne (DG SANTÉ) a publié un document de travail qui pourrait conduire à une proposition de déréglementation des nouvelles techniques de modification génétique (OGM de deuxième génération). Cette déréglementation viserait à ne plus obliger les contrôles de sécurité, ni l'étiquetage des OGM sur les produits (étiquetage visant à informer le consommateur), ni à exiger une traçabilité ou une surveillance des produits post-commercialisation. Les différentes ONG et associations qui ont signé cette réponse à la CE sopposent fermement aux propositions contenues dans ce document. Elles dénoncent le fait que ce « document de travail » est biaisé en faveur des intérêts de lindustrie des biotechnologies agricoles. Par ailleurs, elles dénoncent les impacts négatifs quaurait cette déréglementation : elle présenterait des risques inacceptables pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement ; elle interdirait aux citoyens de savoir ce qu'ils mangent et aux agriculteurs de savoir ce qu'ils sèment ; elle soulèverait également des questions de biosécurité, de transparence de l'information et de protection des consommateurs.
Biocoop dévoile ses ambitions
BIO-LINEAIRES, AuteurBiocoop a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 16,6 % en 2020. Cette année-là, si certains points de vente d'hyper centre ont souffert de la fermeture des bureaux pendant le confinement, les magasins ont globalement bien tiré leur épingle du jeu. Le réseau vise l'ouverture de 81 nouveaux magasins en 2021 et prévoit de renforcer le e-commerce de façon importante. Biocoop entend aussi développer sa marque, toujours en misant sur une offre de produits avec le moins d'additifs possible ; en limitant, voire en supprimant les aliments ultra-transformés ; en contribuant à la relocalisation des productions en France... Le réseau souhaite également augmenter encore l'offre de produits locaux dans ses magasins et se donne pour ambition d'aller plus loin dans le zéro déchet, en passant de 34 % de son offre vendue sous une forme non-emballée ou en emballage réutilisable à 50 %.
Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
Des bouteilles de vin sans capsules
Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurEn France, depuis le 1er juin 2019, la capsule représentative de droit (CRD) nest plus obligatoire sur les bouteilles de vin. Certains vignerons, soucieux de leur empreinte carbone et souhaitant limiter les emballages, sen passent, mais au prix de lourdeurs administratives supplémentaires : réalisation dun DAE à chaque client professionnel et d'une facture plus complète à chaque client particulier. Beaucoup de supermarchés demandent encore à avoir cette CRD, de peur de perdre les clients : ces derniers semblent habitués à regarder les informations situées sur le dessus de cette capsule. La CRD présente également lavantage de cacher les petites différences de niveau dans le goulot. Pour beaucoup de professionnels de la filière, les bouteilles de vin sans capsules ne sont pas faites pour tout le monde : cette nouvelle pratique sadresse à une clientèle soucieuse de lenvironnement, plutôt jeune et urbaine. Elle est plutôt utilisée pour des vins biologiques, biodynamiques ou nature.
Consommation des produits bio et enjeux : La crise sanitaire accentue les tendances alimentaires émergentes
Flavie TIRET, AuteurUne étude, menée par le CREDOC (Centre de Recherche pour létude et lobservation des conditions de vie), sur les comportements et les consommations alimentaires en France a montré que les consommateurs formulent de nouvelles attentes : lattente « santé » est repartie à la hausse depuis 2016 et la préoccupation environnementale grimpe depuis 2018. Concernant les risques liés à la consommation daliments, différents facteurs de préoccupation ont été identifiés : les antibiotiques et le bien-être animal pour les viandes, les conservateurs et les additifs pour les produits industriels, et les pesticides pour les fruits et légumes. Ces résultats expliquent lengouement des consommateurs pour les produits bio. Et cet engouement a été renforcé par la crise Covid-19 : gain de 20 % de chiffre daffaires et de 8 % dacheteurs. Du côté des points de vente spécialisés en bio, 90 % souhaitent prioriser les produits en vrac ou « zéro déchet », et 32 % les produits locaux (durant le premier confinement, 83 % des magasins spécialisés bio ont effectué des changements de fournisseurs, en faveur dopérateurs locaux et de filières courtes). La grande distribution continue à développer son chiffre daffaires en bio : si lécart sétait stabilisé entre les grandes surfaces et les magasins spécialisés, il se creuse de nouveau au profit de la grande distribution.
Créer un atelier meunerie dans une ferme en agriculture biologique
Kristel MOINET, AuteurAvec une demande croissante des consommateurs, mais aussi des pouvoirs publics, pour des produits alimentaires locaux et de qualité, par exemple à travers le développement de Projets Alimentaires Territoriaux, les circuits courts, ainsi que les ateliers de transformation à la ferme semblent avoir de beaux jours devant eux. Dans cet article, le BioCivam de l'Aude apporte ses conseils pour la création d'un atelier de meunerie à la ferme, en agriculture biologique, en 14 étapes, de la récolte des céréales à la commercialisation dans les réseaux et filières de proximité, en passant par le stockage et le tri des grains, la mouture, ou encore l'étiquetage.
En direct de l'Inao : Distribution des produits bio : les obligations
Serge JACQUET, AuteurTout comme pour les producteurs et les transformateurs, les distributeurs de produits biologiques sont soumis à des règles de contrôle et de certification. Des dispenses existent toutefois pour les distributeurs revendant directement des produits à l'utilisateur final, agriculteur ou consommateur. Ces dispenses sont variables selon qu'il s'agisse de produits préemballés (dispense de contrôle et de notification), ou de produits en vrac (dispense de contrôle si le montant annuel d'achat est inférieur à 10 000 euros HT). Il n'existe pas de dispense pour les produits ayant subi une activité de préparation, y compris un ré-étiquetage ou un reconditionnement. Les règles en vigueur à ce jour vont évoluer à partir du 1er janvier 2022 avec l'entrée en application du nouveau règlement bio (UE) n° 2018/848.
La distribution des produits naturels et bio au Royaume-Uni et aux Pays-Bas
Michel KNITTEL, AuteurCes dernières années, le marché de la bio ne cesse de croître, particulièrement dans les pays d'Europe. Dans cet article, Bio Linéaires offre d'abord une vue d'ensemble chiffrée du marché bio en Europe, en s'appuyant sur les dernières données officielles disponibles (2019). Avec la pandémie de Covid-19, les ventes bio de 2020 ont encore connu une tendance à la croissance, différente selon les pays ; Bio Linéaires propose un coup dil sur les tendances du marché bio dans deux pays européens : le Royaume-Uni et les Pays-Bas. L'article fournit des chiffres et la répartition pour chaque circuit de distribution (GMS et chaînes, livraison à domicile, détaillants indépendants et RHD). Il traite également de l'évolution des enseignes du réseau bio, de leur historique, ainsi que de leurs chiffres d'affaires, dans ces deux pays. Un encart présente le programme "Plastic Free" de l'enseigne Ekoplaza.
Dossier : Zéro déchet
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, AuteurCe dossier propose un état des lieux du zéro déchet en France, entre innovations, performances, attentes des consommateurs et limites de certaines démarches. Au sommaire : - Zéro déchet, tout doit disparaître ! ; Quelles solutions alternatives, aujourd'hui, et avec quels impacts, selon les produits alimentaires et les cosmétiques les plus fréquemment utilisés ? ; - Less is more, âme du zéro déchet : mise en perspective et avenir ; - La stratégie zéro déchet des distributeurs bio ; - Le retour de la consigne pour réemploi ; - Le vrac essaie de réduire les déchets d'emballage en amont ; - Cosmétiques zéro déchet : Jusqu'où peut-on aller ? ; - Zéro déchet : Le consommateur bio adhère !
Emballages bio-sourcés et biodégradables : défis et solutions pour la filière bio
ECOZEPT, AuteurLa recherche d'alternatives aux emballages plastiques pose de nombreux défis au vu des facteurs qui rentrent en ligne de compte pour arriver à des solutions satisfaisantes. En matière de recyclage des emballages alimentaires, en 2018, l'Allemagne présentait un taux d'environ 40 % et la France un taux d'un peu plus de 20 %. Cependant, le "vrai recyclage" ne semble pas fréquent. La directive européenne 2018/852 stipule que 50 % des plastiques devraient être recyclés d'ici 2025, avec un recyclage en boucle fermée aussi longtemps que possible. Cette approche, coûteuse, nécessite des investissements élevés et de nombreux acteurs. Dans le secteur alimentaire, les emballages bio-sourcés et/ou biodégradables semblent une alternative aux plastiques d'origine fossile, mais ils font aussi l'objet de controverses. Les "bioplastiques" (définis comme des emballages qui présentent au moins une des propriétés suivantes : à base de matières premières renouvelables ou biodégradables) ont fait l'objet d'une enquête menée par Ecozept et conduite à l'échelle européenne. Cette enquête a conclu à la nécessité de poursuivre les recherches, les bioplastiques ne pouvant constituer, pour le moment, qu'une solution partielle, au vu des coûts engendrés, ainsi que des modalités de fabrication et d'utilisation et des taux actuels de biodégradabilité.
Emballages : le secteur s'impatiente et cherche des solutions
Oumaima MASBAH, Auteur ; Burkhard SCHAER, AuteurEn 2021, Ecozept a réalisé une étude, en coopération avec Bio Linéaires, sur le marché des produits biologiques en France, et plus particulièrement sur les emballages alimentaires. L'enquête, menée auprès d'un échantillon de magasins bio français, révèle que les solutions et les innovations pour réduire limpact écologique des emballages sont un moyen, pour la distribution spécialisée bio, de se distinguer dans la compétition qui l'oppose à la grande distribution, tant par les alternatives proposées par les fournisseurs, que par la mise en place de dispositifs de collecte dans les magasins pour le recyclage. La distribution bio prend également des initiatives en termes de communication, afin dencourager sa clientèle à sengager pour la réduction des déchets et linciter à apporter ses propres contenants. Un petit encart définit les emballages « bio-sourcés ».
Filière vrac et Covid-19 : Le bilan un an après ; Comment valoriser la saisonnalité dans le vrac ?
Laura DUPONCHEL, AuteurLe premier article concerne l'impact de la crise sanitaire de 2020, en France, sur la vente en vrac. Avec 41 % de croissance en 2019, celle-ci était plutôt dynamique avant le début de la crise. L'association Réseau Vrac a initié 2 baromètres visant à cerner l'impact des confinements sur ce rayon, ainsi qu'une étude avec le cabinet de sondage Nielsen. Cette étude a établi que, si 40 % des Français se déclaraient acheteurs de vrac avant le 1er confinement, 22 % ont continué pendant et 85 % disaient vouloir à nouveau acheter en vrac après le confinement. En comparant les chiffres d'affaires des acteurs du vrac de septembre à octobre 2020, par rapport à la même période en 2019, le deuxième baromètre a montré qu'ils étaient majoritairement stables ou en hausse. Le marché du vrac devrait continuer sa progression en 2021. Le deuxième article interroge la notion de saisonnalité dans le vrac, encore peu appliquée dans les magasins bio, mais qui pourrait leur permettre de différencier leur offre.
Ils ont inventé le yaourt bio écoresponsable en vrac
Véronique BARGAIN, AuteurEric Lepage, éleveur bio de 90 vaches normandes à la Ferme des glycines, à Saint-Jean-dElle (Manche), sest lancé dans la fabrication de yaourts bio vendus en vrac pour des GMS et pour la restauration collective. Les yaourts, confectionnés à base de lait pasteurisé, sont conditionnés dans des poches en plastique (munies dun bouchon verseur) de 1,2 kg à 5 kg. Ce conditionnement permet de réduire les emballages de 44 % par rapport à des yaourts en pots, et permet aussi daugmenter la DLC du produit à 30 jours (contre 21 normalement). Les distributeurs et les collectivités sont donc intéressés par ce produit bio, local, fermier, écoresponsable, qui peut être conservé plus longtemps. Ces yaourts sont commercialisés sous la marque « Simple comme bonjour ». Ils sont actuellement vendus à des collectivités et à des GMS de la Manche et du Calvados, et dans quelques grandes surfaces à Paris. Les commandes sont passées le lundi matin, pour une livraison à partir du mercredi (la livraison et la confection des étiquettes sont externalisées). Eric Lepage cherche maintenant dautres éleveurs pour dupliquer cette initiative dans dautres départements, afin de répondre aux demandes en dehors de la Manche.
Inquiétude confirmée sur le marché bio
Florence RABUT, AuteurAu cur de cet article consacré au marché des pommes en grande distribution, figure un encart sur la vente de pommes bio chez Carrefour. Après une forte croissance entre 2017 et 2019 (+ 75 %), la croissance de la vente de pommes bio s'est réduite à 1 % en 2020 : commentaires de Julie Mahmoun, category manager fruits et légumes bio chez Carrefour France.
LSA Bio - Dossier : En quête dun nouveau souffle
Camille HAREL, Auteur ; Mirabelle BELLOIR, Auteur ; Morgan LECLERC, AuteurCe dossier, composé de quatre articles, est consacré à lévolution du marché bio durant le premier semestre 2021. Le premier article porte sur le ralentissement de ce marché : après plusieurs années de croissance, il a commencé à ralentir fin 2020. Cet essoufflement se confirme en 2021 ; il est toutefois plus marqué dans les GMS que dans les magasins spécialisés. Le deuxième article traite de la mobilisation générale de la filière autour du bio « augmenté » : les industriels et les distributeurs cherchent à ajouter de nouvelles promesses à la bio (en lien avec la santé, lenvironnement ou lapprovisionnement local), afin de renouer avec la croissance en satisfaisant les nouvelles attentes des consommateurs. Larticle suivant est dédié aux cosmétiques bio : leurs ventes connaissent une forte croissance depuis plusieurs années, notamment en GMS. Les marques prennent également des engagements qui vont au-delà des conditions de production des matières premières biologiques. Le dernier article porte sur le vrac : celui-ci avait marqué un coup darrêt pendant la pandémie, mais il se développe de nouveau et présente une piste intéressante pour dynamiser les ventes de produits bio. Cependant, de nombreux chantiers restent à mener pour rendre le vrac encore plus accessible et attractif.
Milarom : Le concept qui sublime le vrac
BIO-LINEAIRES, AuteurLaeticia et Romain Paillet, tous les 2 passionnés de nutrition végétale, ont créé Milarom, après avoir suivi une formation sur le "raw food" (alimentation brute) en Californie. Ils sont les premiers à avoir introduit, en France, un moulin permettant de faire des purées d'oléagineux sur place, en magasin. Le concept a connu un succès immédiat. Le choix du modèle de moulin a été déterminant. Fabriqué depuis plus de 45 ans dans la même usine australienne, c'est le moulin le plus vendu au monde. Il est à la fois facile à installer, très simple à utiliser et très facile à nettoyer. Le procédé de broyage, semblable à celui d'une meule de pierre, garantit la qualité de la pâte obtenue. Un levier permet même de choisir la texture (smooth, medium ou crunchy). Milarom propose également une sélection d'oléagineux bio, amandes, noisettes, noix de cajou, cacahuètes, qu'elle torréfie dans ses locaux, ainsi que de la noix de coco et du chocolat bio pour des pâtes mélangées. Le concept Milarom, à la croisée entre plusieurs tendances, répond à de nombreuses attentes des consommateurs : produits bio bruts et bons pour la santé, avec le moins d'additifs et de sucre possible, produits en vrac, réemploi des contenants (bocaux), mais aussi transparence des produits, do it yourself, etc.
Note d'orientation : Environnements alimentaires et politique alimentaire de lUE : Comprendre le rôle des environnements alimentaires pour des systèmes alimentaires durables
La notion denvironnement alimentaire occupe une place de plus en plus importante dans les discussions sur la transformation des systèmes alimentaires. Le concept a été adopté par un ensemble dorganisations et intégré dans un certain nombre dinitiatives, notamment dans la stratégie « De la ferme à la table » de lUnion européenne (UE). Mais, que désigne-t-on par environnement alimentaire ? Quelle peut être lutilité du concept d« environnement alimentaire » pour les efforts de transition vers des systèmes alimentaires durables ? Et comment améliorer les environnements alimentaires ? Lenvironnement alimentaire désigne le « contexte physique, économique, politique et socioculturel dans lequel les consommateurs entrent en contact avec le système alimentaire pour faire leurs choix concernant lachat, la préparation et la consommation des aliments ». Cette note dorientation doit permettre de mieux comprendre les environnements alimentaires et les implications dune « approche par lenvironnement alimentaire » pour la politique alimentaire de lUE et la transition vers des systèmes alimentaires durables.
Le point avec Ecocert : Nouveau règlement : les actes secondaires
Stéphane LEROYER, AuteurLe 1er janvier 2022, le nouveau règlement bio européen UE 2018/848 entrera en vigueur. Courant 2021, plusieurs actes secondaires, visant à préciser certaines modalités d'application ou complétant certaines exigences, sont parus ou vont paraître. Deux d'entre eux sont présentés ici : - le R(UE) 2021/279 sur les règles de contrôle, avec certains articles, donc l'article 1 détaillé ici, s'appliquant aux opérateurs ; - le R(UE) 2021/642 sur l'étiquetage lors du transport, notamment pour les aliments composés pour animaux et pour les mélanges de semences fourragères.
Rayon vrac
Laura DUPONCHEL, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; RESEAU VRAC, AuteurCet article comporte 2 parties. 1 - Pourquoi faire du vrac ? Avec une croissance de 41 % en 2019 (bio et non bio), le vrac est une vraie tendance du marché. De plus en plus de consommateurs ne veulent plus d'aliments emballés et sont sensibles à l'importance que les magasins donnent au rayon vrac. Pour Chloé Liard, chargée de développement et projets à l'association Réseau Vrac, la plus-value du vrac repose sur une offre qui permet au client de nacheter que la quantité dont il a besoin, de tester de nouveaux produits, de mesurer son budget... Avec le vrac, le magasin a la possibilité de présenter une offre responsable et d'afficher sa contribution à la réduction des déchets. Pour Jeanne Mignon, chef de projet Zéro Déchet à Biocoop, le prix du vrac en magasin bio offre une réelle alternative. Avec 450 références vendues en vrac, l'enseigne est investie dans ce mode de distribution depuis ses débuts et a réalisé, en interne, une étude sur le cycle de vie pour mesurer l'impact des emballages ; 2 - Commerces spécialisés vrac : un marché florissant. Réseau Vrac a réalisé une étude sur les commerces spécialisés vrac en France et en présente les principaux résultats : portrait du commerçant vrac aujourd'hui, spécificités de ce modèle de commerce, dynamiques économiques, perspectives.
Rentabilité des vins bio en Gironde : « Repenser sa stratégie commerciale est primordial »
Frédérique ROSE, AuteurDepuis 2014, le Cerfrance Gironde mène un observatoire auprès de vignerons bio. Léchantillon est composé dune quarantaine de producteurs qui cultivent, en moyenne, une vingtaine dhectares. Ces vignerons peuvent être répartis en trois groupes selon les circuits de commercialisation quils utilisent : les vignerons qui livrent à une coopérative (une petite dizaine) ; ceux qui vendent en vrac-négoce (une douzaine) ; ceux qui commercialisent en bouteilles (une bonne vingtaine). Globalement, le cabinet de conseil et dexpertise comptable met en évidence que, même si la bio est bien valorisée (selon les marchés, le cours des vins bio peut atteindre le double de celui du vin conventionnel), elle nest pas toujours garante de meilleurs revenus. Les vignerons bio tournent, en général, autour dun SMIC. Par rapport au conventionnel, les charges en bio sont lourdes (particulièrement en main duvre) et les rendements souvent inférieurs. Les vignerons coopérateurs sen sortent globalement bien, au vu des prix payés par les caves coopératives qui couvrent bien leur coût de production. Cependant, avoir des rendements élevés reste déterminant. Les vignerons vendant en bouteilles sen sortent mieux si le prix de leurs bouteilles est dau moins 6,80 TTC. Pour les vendeurs en vrac, les marges de manuvre ne sont pas très importantes et le cours du vin bio en vrac couvre tout juste les coûts de revient.
L'uf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
SYMBIOSE, AuteurLa Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des ufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les ufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en ufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 /uf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 /poule) et partent principalement à lexport ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline LHomme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 /poule) via lassociation « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin quils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les ufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2021-2022
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2021-2022), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires /expositions.
Vrac bio : 6,3 % moins cher dans les magasins spécialisés
BIO-LINEAIRES, AuteurD'après des relevés de prix effectués sur 40 produits bio vendus en vrac (septembre 2020), dans 69 magasins de 11 enseignes spécialisées bio et dans 49 magasins de 11 enseignes de GMS, le réseau bio est plus compétitif que le circuit de la grande distribution, avec un écart de 6,3 %. Les 24 plus gros écarts de prix sont présentés, parmi lesquels, en faveur du circuit spécialisé bio : les noix du Brésil, les noix de Pécan, les graines de lin brun, les noix de cajou, les raisins secs Sultanine, etc.
Vrac et zéro déchet ont le vent en poupe en Belgique
BIO-LINEAIRES, AuteurLa démarche zéro déchet, qui vise à réduire structurellement la production de déchets pour économiser les ressources de la planète, s'appuie sur 3 leviers : réduction à la source (notamment en changeant les modes d'emballage), réemploi et recyclage. En Belgique, la tendance de la vente en vrac et du zéro déchet se confirme, notamment dans le réseau bio, où l'offre se développe, poussée par la demande des consommateurs. Les petits fournisseurs semblent plus ouverts à la démarche. Des initiatives pour accompagner la réduction des emballages plastique, comme "L'empoteuse" (service de consigne de contenants durables) et "SuperZéro" (stations de recharge de produits d'entretien), ont vu le jour. Dans un encart, Alexis Descampe, co-fondateur de Färm, réseau coopératif de magasins bio belges, partage sa vision de l'avenir du marché bio en Belgique.
Bio : Loffre rattrape la demande
Marc-Henri BLAREL, AuteurLe marché de la carotte bio a connu une forte croissance ces dernières années. Les prix mieux valorisés et la recherche par laval dune production origine France ont suscité des vocations chez de nombreux producteurs et expéditeurs de carottes bio. Ce marché fortement dynamique a toutefois été marqué par une première saturation denvergure à lautomne 2019 : tous les volumes produits nont pas trouvé acheteur. Cette crise a fortement impacté les producteurs, souvent les nouveaux entrants dans la bio, qui navaient pas sécurisé leurs débouchés. Elle a été prise au sérieux par de nombreux opérateurs de la filière. Ces derniers ont listé les causes de cette saturation et pointent particulièrement labsence dorganisation de loffre. Ils se questionnent également sur les perspectives dévolution de loffre. Cette dernière pourrait se développer en restauration collective (restaurants scolaires et restaurants détablissements de santé) avec la loi Egalim. La valorisation pourrait être moindre dans ces circuits, mais ils représenteront des volumes significatifs. Concernant les circuits de vente au détail (ex : en GMS), loffre de carottes bio en vrac se développe pour limiter le plastique. Certaines fois, les carottes bio sont même proposées en substitution de loffre conventionnelle.
Biofach 2020 : Interviews des exposants
Biofach, salon mondial de lalimentation biologique, a lieu, chaque année, à Nuremberg, en Allemagne. Ces douze vidéos, disponibles sur le site de lAnnuaire Vert, sont dédiées à des exposants de lédition 2020 du salon. Ces derniers présentent leur entreprise et leurs nouveaux produits exposés sur les stands. Cest aussi l'occasion de parler des actualités des entreprises, comme les démarches de réduction des déchets. Les entreprises interviewées sont Apimab, Arcadie, Aromandise, Comptoir des Lys, Culture miel, Helpac, Kaoka, Les Jardins de Gaïa, Lou Prunel, Markal, Moulin des Moines et Naturinov. Elles exposent une diversité de produits alimentaires dépicerie tels que des jus revitalisants, des produits à base de miel et de propolis, des chocolats, des thés et des herbes aromatiques, mais aussi des produits cosmétiques ou des bougies par exemple.
Distribution : Le vrac emballe les Français ; Magasin « sans emballages » : Des pionnières convaincues
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Léa GIRARD, AuteurEn France, le vrac séduit de plus en plus de consommateurs. De 2013 à 2019, il a connu une croissance moyenne de 50 % de chiffre daffaires par an. Le nombre de commerces spécialisés dans ce mode de distribution sest envolé et les enseignes généralistes ne sont pas en reste : plus de 80 % des hypermarchés proposent un rayon dédié au vrac. Les consommateurs optent pour le vrac pour diverses raisons : saffranchir du marketing, éviter le gaspillage en achetant la quantité nécessaire, et diminuer les emballages. Preuve de lessor de ce mode de distribution, en février 2020, la loi sur léconomie circulaire a précisé que tout produit de consommation courante peut être vendu en vrac. Cette loi a également précisé que les clients ont le droit dapporter leurs contenants personnels dans les magasins, du moment quils sont propres. Toutefois, limpact environnemental global des produits en vrac nest pas réellement connu. Diverses interrogations subsistent, en particulier sur lempreinte environnementale de leur transport. Par ailleurs, si la promesse du secteur est de protéger la planète, il est préférable que les produits soient autant que possible bio et locaux. Pour illustrer cela, le fonctionnement du magasin spécialisé dans le vrac « Mamie mesure », qui sinscrit dans une démarche durable globale, est plus amplement détaillé.
Diversification : Cultiver et valoriser des légumes secs bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Romain COULON, Auteur ; Elodie DE MONDENARD, Auteur ; ET AL., AuteurCet article effectue un point sur les différents travaux menés en Auvergne-Rhône-Alpes sur les conduites culturales et la valorisation de légumes secs bio (pois secs, haricots secs, pois chiches, lentilles, féveroles et fèves). Dans cette région, trois secteurs sont historiquement reconnus pour leurs productions de légumes secs : le Puy (lentille verte), St Flour (lentille blonde et pois blond), Mollans (haricot coco). Bien que les surfaces en lentilles et pois chiches se développent depuis 2018, elles ne suffisent pas à répondre à la demande qui est en augmentation. Le contexte régional est donc porteur. Après avoir détaillé le contexte, cet article effectue un bilan de la campagne 2020 : elle a été médiocre en lentille et mitigée pour le pois chiche, en raison de plusieurs aléas climatiques, de ravageurs et de maladies. Il fournit ensuite des éléments sur la conduite de ces cultures : fiches techniques disponibles (itinéraires techniques et recueil de pratiques), programme dexpérimentations PEPIT LegSecAuRA, leviers agronomiques pour lutter contre les adventices, conseils sur la récolte, le stockage et le tri (certains GAB prévoient dailleurs daccompagner les producteurs dans la mise en place doutils de tri et de conditionnement collectifs). Enfin, les débouchés sont abordés, avec des réflexions autour de la structuration des filières pour approvisionner la restauration collective.
Dossier : Applications consommateurs
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; Simon LE FUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe succès du Nutri-Score et de ces applications qui, comme Yuka, "Ménag'Score" de 60 Millions de Consommateurs ou MyLabel dont Bio Consom'acteurs est partenaire, permettent aux consommateurs de décrypter le contenu des produits de grande consommation est-il le fait d'une tendance de fond pour plus de transparence ou d'un effet de mode ? Ce dossier fait le point en expliquant le fonctionnement de ces applications, leur impact sur les industriels, la GMS et le réseau bio, avec les points de vue de distributeurs spécialisés, de transformateurs, d'experts en nutrition ou en cosmétique et détergence. Des applications sont parfois axées sur le score nutritionnel, d'autres sur l'éthique du produit, ou encore sur la durabilité. Les choix des consommateurs peuvent pousser les fabricants à revoir les recettes et les ingrédients de leurs produits afin qu'ils soient mieux "notés". Selon une nutritionniste, il ne faut pas se fier les yeux fermés à ces applications. Néanmoins, ces dernières semblent répondre au besoin de transparence qui saccroît auprès des consommateurs.
Dossier de presse Agence BIO : Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France : Agence BIO/Spirit Insight - Février 2020 : Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du "consommer moins mais mieux" ? Consommation, engagements et attentes des Français
Qui sont aujourdhui les consommateurs de produits bio en France ? Quelles sont les différentes motivations en fonction de lâge et du niveau de revenu ? Quels sont les principaux freins à la consommation de produits issus de lagriculture biologique ? Ce dossier de presse présente les principaux résultats de l'étude réalisée par Spirit Insight pour lAgence BIO. Les données sur la consommation bio en France sont fournies. En 2019, près de 9 Français sur 10 consomment des produits biologiques ne serait-ce que rarement, comme en 2018. 71 % en consomment au moins une fois par mois, un niveau également stable depuis deux ans. 14 % en consomment tous les jours.
Guide conversion 2020
Ce guide porte sur la conversion à lagriculture biologique en Pays de la Loire. Il a été conçu afin de répondre à un double objectif : être un support informatif (il contient les informations essentielles pour engager une démarche de conversion) et être un outil pédagogique (il peut servir de base de réflexion et déchanges avec les agriculteurs). Il compile neuf fiches et chacune dentre elles porte sur un thème particulier : Fiche 1 - La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 - Les soutiens financiers à lagriculture biologique ; Fiche 3 - Certification, contrôle et étiquetage des produits de lagriculture biologique ; Fiche 4 - Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiche 5 - Règlement européen : résumé du cahier des charges par production biologique (productions végétales, bovins lait et viande, ovins et caprins, porcins, volailles de chair, poules pondeuses, viticulture et arboriculture) ; Fiche 6 - Marché et filières ; Fiche 7 - Lagriculture biologique : quelques chiffres ; Fiche 8 - Pour en savoir plus : contacts utiles ; Fiche 9 - Les grands principes de lagriculture biologique.
Guide Orsol Volailles et Oeufs 2020
Emeline VIENOT, Auteur ; Maëva JÉGOU, Auteur | CESSON SÉVIGNÉ (13 Square du Chêne Germain, 35 577, FRANCE) : ÉDITIONS DU BOISBAUDRY | 2020Le guide Orsol Volailles et Oeufs rassemble les coordonnées des acteurs de la filière en France : - Les structures d'encadrement et de recherche ; - Les sociétés de services ; - La sélection et la multiplication ; - Les labels et signes de qualité ; - La production (organisations par région, filières ufs, poulet, dinde, canard et pintade en chiffres) ; - Les matériels et équipements ; - L'alimentation animale ; - La santé, l'hygiène et la diététique ; - L'abattage, la découpe et la transformation ; - Les centres de conditionnement dufs. Quelques acteurs bio sont répertoriés.
Mieux conserver le raisin de table bio
Sébastien LUROL, AuteurDeux facteurs limitent la durée de conservation du raisin de table : lapparition de pourritures (développement de Botrytis) et le brunissement des rafles (causé par des pertes deau). En conventionnel, des plaquettes de soufre sont utilisées pour conserver les raisins plus de deux mois (interdites en agriculture biologique). Le CTIFL teste, depuis plusieurs années, notamment dans le cadre du projet D2Biofruits, lefficacité de méthodes alternatives utilisables en bio. Contre le Botrytis, le traitement à leau chaude des grappes (52 °C durant deux minutes), combiné à un emballage approprié, permet une conservation proche de deux mois. Pour ralentir la maturation des fruits et maintenir les rafles vertes, il est possible de jouer sur latmosphère en réduisant le taux doxygène et en augmentant le taux de dioxyde de carbone. Cette modification de latmosphère peut seffectuer naturellement avec la respiration des fruits et la perméabilité de lemballage. Ainsi, lors du stockage, il est possible dutiliser des housses en plastique qui recouvrent plusieurs palettes de fruits.
Natexpo 2020 : Les retrouvailles de la bio ont bien eu lieu à Natexpo
Laura DUPONCHEL, AuteurEn dépit du contexte sanitaire de 2020 lié à lépidémie de Covid-19, Natexpo, le salon professionnel des acteurs de la bio, a pu se tenir, les 21 et 22 septembre, à Lyon. 7 965 professionnels ont eu la satisfaction de pouvoir se retrouver en présentiel et daccueillir les visiteurs, dans le respect des consignes. Pour cette édition, quelques grandes tendances, qui sinscrivent dans la durée (Zéro déchet, minimalisme, vente en vrac, innovation dans les produits dentretien), ont été mises à lhonneur. 2 pages de ce dossier sont particulièrement consacrées aux innovations en matière d'équipements vrac : silos adaptés aux produits visqueux ou aux épices, machines self-service, recyclage ou réutilisation des silos en carton ou des poches plastique pour les liquides, distributeurs spécifiques aux liquides effervescents... Autres temps forts du Salon : la tenue du Forum des Bio Tendances, pour la 5ème édition et, bien sûr, les Trophées Natexpo, qui récompensent des produits bio innovants, utiles, pratiques et originaux. Les 16 lauréats 2020 sont présentés. Parallèlement, 3 entreprises ont reçu les prix du Natexbio Challenge, programme national daccompagnement des porteurs de projets liés à la distribution ou à la vente de produits bio.
Natexpo : Des fruits et légumes frais peu représentés
Cécile PRALY, AuteurLe salon Natexpo sest tenu les 21 et 22 septembre 2020, à Lyon. Il a pu accueillir 5 000 visiteurs le premier jour ; puis la jauge a été abaissée à 1 000 visiteurs le second jour. Ce salon rassemble les six secteurs dactivités de la bio, allant de la cosmétique aux produits ménagers, en passant par lalimentation. Toutefois, seulement une dizaine dexposants en fruits et légumes frais était présents, contre 700 annoncés par lorganisation du salon. Cette faible représentativité soulève plusieurs questions : Est-ce que les fruits et légumes bio sont définitivement sortis de la case « spécialistes » et sont représentés dans tous les salons professionnels de fruits et légumes ? Est-il encore pertinent pour les entreprises dêtre présentes sur ce salon généraliste ? Néanmoins, les entreprises présentes lors de lédition 2020 avaient des nouveautés à annoncer. Ces dernières concernaient principalement des productions 100 % françaises, avec des possibilités dapprovisionnements régionalisés, des emballages sans plastique ou biodégradables et des évolutions concernant la RSE de ces entreprises.
Le point avec Certipaq Bio : Quelles sont les règles détiquetage en bio ?
François SOULARD, AuteurLes viticulteurs bio ou en conversion doivent respecter un certain nombre dobligations pour leurs étiquettes. Létiquetage de produits biologiques doit en effet être conforme aux règles décrites dans : le règlement (CE) n°834/2007 modifié du 28 juin 2007 ; le règlement (CE) n°889/2008 modifié du 5 septembre 2008 ; le guide détiquetage des denrées alimentaires biologiques de lInao ; les règles dusage de la marque AB. Cet article présente les principales obligations pour les étiquettes des vins bio et la possibilité, pour les vins en deuxième et troisième années de conversion, de porter lindication « produit en conversion vers lagriculture biologique ». Dans tous les cas, il est recommandé de faire valider les projets détiquettes et autres supports de communication auprès de son organisme certificateur.
Sival à Angers du 14 au 16 janvier 2020 : Le salon continue de grandir ; Les nominés et lauréats du Sival Innovations sélectionnés par Biofil ; À découvrir sur les stands
BIOFIL, AuteurCe dossier est dédié à lédition 2020 du Sival. Elle se déroulera du 14 au 16 janvier à Angers. Afin daccueillir de nouveaux exposants, 4 000 m2 supplémentaires sont prévus pour cette 34ème édition. Comme chaque année, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire vont sassocier pour répondre aux différentes questions liées à la bio (filières, techniques, installations, conversions ). Les stands bio sont facilement repérables à laide dun macaron spécifique. Ce dossier contient : 1- le planning des conférences et forums sélectionnes par Biofil ; 2- la présentation des nominés et lauréats du Sival Innovations sélectionnés par Biofil (catégories : innovation variétles ; conditionnement et mise en marché ; démarche collective ; intrants, protections des cultures et fertilisation ; machinisme et automatisme ; services et logiciels ; solutions pour la production) ; 3 des vingt-quatre entreprises qui auront stands au Sival et qui proposent des produits ou des services en lien avec lagriculture biologique.
Sondage OpinionWay pour Max Havelaar : Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire
Un sondage OpinionWay pour Max Havelaar a mis en lumière l'impact de la crise de la Covid-19, en France, sur les attentes des consommateurs, en particulier en matière de consommation responsable. Les Français ont eu l'occasion de s'interroger sur leur consommation et, pour 73 % d'entre eux, le contexte de crise leur a donné (davantage) envie de consommer responsable. Pour 62 % des interrogés, la crise sanitaire de 2020 a été à l'origine d'une prise de conscience quant à la nécessité d'avoir des comportements plus vertueux, comme limiter les emballages, acheter local, équitable, etc. 78 % ont déclaré être favorables à une consommation de produits 100 % locaux. 58 % ont réalisé que de nombreux produits de consommation sont en effet importés (café, banane, chocolat), mais qu'il leur serait difficile de s'en passer définitivement, contrairement à d'autres produits. La notion de vrac a, elle aussi, fait son chemin.
Systèmes alimentaires durables : Un manuel pour s'y retrouver
Les systèmes alimentaires durables sont essentiels pour assurer la sécurité alimentaire et une alimentation saine pour les générations futures. Pour faire la transition vers la durabilité, de nombreuses activités du système alimentaire doivent se transformer, et une myriade dacteurs à travers le monde doivent agir localement. Certains changements sont plus faciles à mettre en place que dautres, mais savoir comment naviguer à travers ces changements pour promouvoir des modes de consommation et de production durables exige un ensemble de compétences complexes. Ce manuel, adressé aux « innovateurs de systèmes alimentaires durables », est rédigé par un groupe dinnovateurs dAsie, dAfrique, des Amériques et dEurope qui mènent des initiatives pour cultiver, partager, vendre et consommer des aliments plus durables dans leur contexte local. Le manuel inclut des expériences de changement dans lorganisation des systèmes alimentaires locaux pour les rendre plus durables. Il est rédigé sous la forme dun « livre dont vous êtes le héros » où chaque lecteur ou groupe de lecteurs peut identifier ses priorités et développer son parcours dapprentissage et daction. Les sujets abordés dans ce manuel sont répartis en quatre groupes dinnovations organisationnelles, à savoir : mobiliser les consommateurs, produire durablement, mettre en marché les produits, et sorganiser équitablement. Ce document est également disponible en anglais (https://www.fao.org/3/ca9917en/CA9917EN.pdf) et en espagnol (https://www.fao.org/3/ca9917es/ca9917es.pdf).
ufs bio : En mettre plein les mireuses
Jean-Jacques GARBAY, Auteur ; Loïc LABIDALLE, AuteurLes règlements CE n°853/2004 et 589/2008 obligent le passage des ufs dans un CEO (centre agréé demballage et de conditionnement des ufs) dès quun élevage possède plus de 250 poules pondeuses ou quil souhaite commercialiser ses ufs via un intermédiaire. Les besoins de CEO sont donc fréquents sur les élevages, mais leur mise en place n'est pas sans difficultés : démarches administratives, investissement trop lourd avec des modèles de CEO uniquement adaptés aux ateliers intensifs et mécanisés Cest pourquoi, la FNAB (notamment les Bios du Gers - GABB32) et la Confédération paysanne ont rédigé un guide daide à la conception dun centre de conditionnement dufs pour les élevages qui effectuent un ramassage manuel. Ce guide présente les avantages sanitaires dun tel ramassage et sappuie sur un outil : une mireuse à plateau. Cette dernière permet un mirage rapide, par plaque de 30 ufs. Des plans de l'outil, proposés par lAtelier Paysan, permettent den autoconstruire une pour 100 environ.
Valérie Guillard : « Il est vraiment impératif de peser le réel bénéfice dusage de lemballage »
Jean-François BLOCH-BERTHIE, AuteurValérie Guillard est Professeure en génie des procédés alimentaires et de l'emballage à lUniversité de Montpellier. Elle est également coordinatrice du projet GLOPACK (Granting society with LOw environmental impact innovative PACKaging). Dans cette interview, elle explique les causes de lengouement des consommateurs pour les achats de fruits et légumes préemballés. Elle rappelle cependant limportance de peser le réel bénéfice dusage de lemballage plastique dans la filière fruits et légumes (en matière de conservation et de réduction du gaspillage) et limportance de réfléchir à des alternatives. Par ailleurs, pour mieux saisir les conséquences de la loi AGEC (loi parue récemment qui interdit, dès le 1er janvier 2022, lusage du plastique pour les fruits et légumes conditionnés en unité de poids inférieure à 1,5 kg), Valérie Guillard définit ce que regroupe le terme plastique et apporte des informations sur des matériaux alternatifs et innovants. Elle présente également les travaux en cours pour inventer de nouveaux matériaux plus respectueux de lenvironnement (projet GLOPACK) et décrit le rôle que doivent jouer les instituts techniques (comme le CTIFL) dans le domaine de la recherche et de lexpérimentation demballages alternatifs pour la filière fruits et légumes.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2020-2021
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2020-2021), Vitisbio répertorie les coordonnées des entreprises qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : transfert et traitement ; tonnellerie, foudrerie, cuverie ; chaudronnerie ; instrumentation et régulation ; construction et revêtements ; pompes, compresseurs et filtration ; produits nologiques ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité ; matériels, process et ingénierie ; conditionnement et packaging ; bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons-foires-expositions.
Vrac : vendre au bon prix
VITISBIO, AuteurVignerons bio Nouvelle-Aquitaine a étudié, pour le vignoble bordelais, la construction des prix de vente des vins bio vendus à des GMS. A l'échelle nationale, une étude pour l'Agence BIO a révélé une différence notable du prix de vente au départ du chai, entre les différents circuits de distribution, allant de 7 en moyenne en vente directe (pour une bouteille de 0,75 L) à 3,10 en GMS, en passant par 4,90 en magasins bio. Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine a évalué les marges prises par les différents intermédiaires. En moyenne, le prix de 0,75 L de vin revient à 1,67 au vigneron, si lon se base sur un coût de production de 2 000 pour un tonneau de 900 L (les coûts de production varient en fonction du rendement obtenu par le producteur). A ce prix, il faut ajouter les frais de mise en bouteilles (qui sont souvent à la charge du producteur), estimés entre 0,65 et 1 par bouteille. Une bouteille revient alors autour de 2,67 au producteur. Cette bouteille sera vendue un peu plus de 6 en GMS, une fois les marges de négoce (x 1,3), les marges de la grande distribution (x 1,5) et la TVA (x 1,2) ajoutées. Une étude menée en 2013 a néanmoins montré que 36 % des consommateurs sont prêts à payer une bouteille de vin bio entre 6 et 9 .
12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus dacteurs de laval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de lamont. Si, pour tous, lAB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière dalimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de lAB un succès sur le long terme et que lon ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer lAB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser lexcellence et la qualité, sappuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur , autant de chantiers pour relever le défi dune bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour lun des intervenants à ce forum, « si lagriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari dune alimentation durable sera gagné ».
Agriculture Biologique : Les Nouvelles Règles pour 2019
Cette fiche technique présente les principales nouvelles règles relatives à l'agriculture bio, entrées en vigueur au 1er janvier 2019, en Suisse, et qui entraînent des modifications dans les cahiers des charges pour la production, la transformation et le commerce des produits bio.
Bulle Verte : l'atelier du propre
BIO-LINEAIRES, AuteurBulle Verte s'est spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits d'entretien. Patrick, Claire, Cécile et Vincent Marcesse dirigent cette entreprise familiale, basée dans l'Ardèche. Développer des détergents sur base végétale était loin d'être courant il y a 30 ans. C'est à partir des ressources naturelles locales de la Drôme Provençale, comme les grignons d'olive dont ils ont tiré leurs premières bases grasses, que les créateurs ont conçu leurs produits. Les fournisseurs d'huiles essentielles de lavande font partie de leurs partenaires privilégiés. Les produits Bulle Verte ont commencé à intégrer les magasins bio ardéchois depuis quelques années, puis les magasins de vrac. L'entreprise propose, depuis 1995, toutes ses références (environ quarante) à l'unité et en vrac (c'est-à-dire en gros contenants, pour les professionnels comme les pressings, et pour les collectivités). Dans les magasins, la vente en vrac est également proposée. Les consommateurs peuvent amener leurs propres contenants ou en acheter sur place, réutilisables. La quasi totalité de la gamme d'entretien est labellisée Ecocert Ecodétergent. Lancée en janvier 2019, la gamme cosmétique est certifiée Nature & Progrès. Bulle Verte est aujourd'hui implantée également en Belgique.
Candia innove et lance une brique écoconçue
Costie PRUILH, AuteurAfin de répondre aux attentes sociétales, Candia (marque de la coopérative Sodiaal) a lancé la première brique de lait UHT écoconçue, sans aluminium et sans suremballage plastique. Lobjectif est de réduire un maximum lutilisation de matières fossiles et de ressources vierges, afin de limiter limpact environnemental de ses emballages. Les briques de lait classiques sont constituées de carton, de plastique et daluminium. Le fournisseur demballages de Candia, SIG, a retravaillé le plastique afin de pouvoir se passer daluminium. Ainsi, la nouvelle brique est composée à 75 % de carton et 25 % de plastique (bouchon, couche détanchéité). A terme, Candia souhaite remplacer le plastique par des polymères végétaux. Le suremballage des briques est assuré par un pack de carton 100 % recyclé. Cette brique écoconçue est utilisée pour une référence de lait bio, avec un prix de vente conseillé à 1,20 /L.
Dossier : Le vrac, petit rayon devenu grand
BIO-LINEAIRES, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; Aziz LAAZIZ, AuteurLe vrac (hors fruits et légumes) est aujourdhui partout, répondant à une tendance forte : réduire les emballages et éviter le gaspillage. Ce dossier est construit à partir des résultats de plusieurs enquêtes auprès de consommateurs et auprès de la distribution bio. Il décrypte les grandes tendances et les attentes sur ce rayon : - La consommation vrac, une vraie tendance de fond (le vrac, comment ça marche ? ; les chiffres de son essor, les raisons de son succès, notamment auprès des plus jeunes, moteurs de la tendance) ; - Le vrac en bio : Les magasins bio ont la parole (ce que représente le rayon vrac dans le CA des grandes enseignes bio et comment les responsables envisagent son évolution) ; - Le poids du vrac dans les enseignes et groupements (tableau représentant, pour 16 enseignes nationales ou régionales ou groupements, la part du vrac/CA total, la part des différents produits dans le rayon vrac, y compris fruits et légumes) ; - Etat des lieux de la règlementation de la vente en vrac ; - Le vrac marque sa présence dans les magasins spécialisés en bio (données sur la vente de produits bio en vrac issues dune étude portant sur 106 magasins bio en 2019) ; - Le vrac, les voyants sont au vert (comportements et attentes des consommateurs du BIO Panel vis-à-vis du vrac).
Filières de territoire : Grandes cultures : Retours dexpériences Savoirs et savoir-faire
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anaïs BIOCHE, Auteur ; Nathalie SEVAUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2019Ce document décrit la mise en place et le fonctionnement de douze filières en grandes cultures bio, inscrites dans leur territoire. Il illustre ainsi, à travers des exemples concrets, des initiatives d'agriculteurs bio pour organiser et structurer une filière à léchelle de quelques communes, située entre circuit court traditionnel et filière longue. Les filières suivantes sont ainsi détaillées : Les Greniers Bio dArmorique (Bretagne), De la Terre à la Bière (Bretagne), Terres du Pays dOthe (BourgogneFranche-Comté), Le Grain Libre (Centre-Val-de-Loire), GIE Légumes secs (Grand-Est), LOr des Graines (Grand-Est), Ferme de Chassagne (Nouvelle-Aquitaine), Raspaillou (Occitanie), LOdyssée dEngrain (Occitanie), Bio Ribou Verdon (Pays de la Loire), Grenier Bio dici (Pays de la Loire), Farine et Pain Paysans de Provence (PACA). Pour chacune dentre elles, les informations suivantes sont fournies : lorigine du projet, le montage du projet, les différents acteurs impliqués, laccompagnement du projet, lorganisation de la filière, les produits commercialisés (transformation et conditionnement), les volumes produits, les débouchés Des témoignages dagriculteurs impliqués dans ces filières sont également retranscrits.
Frequently asked questions on organic rules
La Commission européenne a publié les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la réglementation biologique. Ce document comprend 86 questions-réponses qui couvrent : le champ d'application de la bio, létiquetage et lutilisation du logo bio européen, les contrôles, le système de certification, les règles de production, le commerce (notamment concernant les achats de produits biologiques dans des pays tiers).
Un gâteau alimentaire de 96 % à conquérir : L'interview du mois : Claude Gruffat
Jean HARZIG, AuteurClaude Gruffat, président de Biocoop et de Natexbio, fait le point sur les perspectives de développement des entreprises de la bio. "L'avenir de la bio est devant nous, déclare-t-il, le champ des possibles est énorme pour la décennie à venir, notamment pour les commerçants spécialisés en bio, en France en particulier. Sans négliger le fait que la bio a aussi pesé 450 M en 2017 en RHD". Claude Gruffat dresse un portrait du commerce bio dans ce contexte de marché porteur, qui recèle, selon lui, 96 % de parts de marché à conquérir. Il exprime sa vision à travers un ensemble de questions : Comment a évolué la prise de conscience du consommateur qui génère cette dynamique ? ; Le prix des produits bio et son impact sur le pouvoir d'achat ; La question de l'emballage et du vrac ; La structuration des filières ; Y a-t-il une bio à plusieurs vitesses selon le pays d'origine ?
Guide transformation à la ferme : Comment transformer les produits bio de ma ferme ?
Ce guide sur la transformation des produits bio à la ferme est composé de 10 fiches : - Quest-ce que la transformation à la ferme ?; - Concevoir mon projet de transformation à la ferme ; - Créer un atelier de transformation collectif ; - Conséquences sociales et fiscales dune activité de transformation ; - Produire un aliment bio en conformité avec la règlementation ; - Les aspects sanitaires de mon projet de transformation à la ferme ; - Létiquetage des denrées alimentaires bio ; - Artisan agroalimentaire : gérer la mixité de mes produits bio et non bio ; - Vendre à la restauration collective, quelles obligations sanitaires ? ; - Foire aux questions.
LSA Bio
Florence BRAY, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; Marie NICOT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier commence par une interview d'Orion Porta, directeur général de Biocoop depuis 2 ans, et selon qui "Le réseau Biocoop peut encore doubler". Orion Porta explique la stratégie du réseau pour se développer. Il explique quels ont été les choix de l'enseigne pour moderniser son image tout en restant fidèle à ses valeurs dans sa démarche de démocratiser le bio. Il parle de quelques-uns des nouveaux partenariats de Biocoop, d'une première proposition de e-commerce fin 2019, de la stratégie prix, de sa vision de la bio et de la distribution des produits bio. Le dossier comprend ensuite 5 articles sur des thèmes choisis par Orion Porta pour leur intérêt ou leur actualité dans le secteur de la distribution bio : - Les MDD plus que jamais au cur du business ; Zoom sur les stratégies et les ambitions des distributeurs, généralistes ou spécialistes, qui développent leurs Marques de distributeur (MDD) bio ; - En plein boom, le vrac a encore du chemin à faire ; Zoom sur les défis de la vente bio en vrac, ses nouveaux formats, l'hygiène, les prix, la réglementation, etc. - Petit tour d'Europe des actions antigaspi ; - Le local, nouvel axe fort des distributeurs ; - Quel profil pour devenir directeur de magasin bio ? ; Zoom sur les compétences et les profils recherchés. Le dossier se termine par "Le billet d'Orion Porta : La bio est-elle trop chère ?", puis par "Le bio affole toujours les compteurs de la GMS", où quelques chiffres illustrant la progression des ventes bio dans le circuit de la grande distribution sont présentés.
De la pédagogie en rayon
Arielle DOLPHIN, AuteurMarie-Cécile Nerfi est responsable du rayon fruits et légumes dun magasin LEau Vive (réseau de magasins bio créé en 1979), près de Chambéry. Elle explique comment elle gère lapprovisionnement de ce rayon pour allier qualité et origine des produits (les approvisionnements français sont privilégiés, 50 % des légumes sont produits localement), tout en minimisant le gaspillage. Marie-Cécile arrive tôt pour réceptionner les livraisons et marquer les colis à prélever en premier. Elle en profite pour trier les produits abîmés et les mettre de côté pour élaborer des paniers à 4 (au lieu de 12 ) ou les proposer à la vente via le système « too good to go ». Marie-Cécile nhésite pas à effectuer de la pédagogie auprès de ses clients pour expliquer les choix de produits (qualité, cohérence avec les saisons, non emballés et sans filet). Le magasin encourage aussi à ne plus utiliser de sachets jetables en proposant des sacs en coton bio pour le vrac, les fruits et les légumes (tout est pesé en caisse).
Programme National pour l'Alimentation : Territoires en Action 2019-2023
La politique de lalimentation a pour finalités « dassurer à la population laccès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant lemploi, la protection de lenvironnement et des paysages et contribuant à latténuation et à ladaptation aux effets du changement climatique ». L'outil du Ministère de lAgriculture et de lAlimentation pour relever ce défi est le Programme national pour lalimentation (PNA). Abordant pratiquement toutes les dimensions de lalimentation, quil sagisse de la santé, de la nutrition, de laide alimentaire, de léducation, du gaspillage, de lancrage territorial, de léconomie circulaire, de la protection de lenvironnement et de la biodiversité, le PNA propose une approche transversale et intégrative sadressant à des publics cibles très divers (enfants, adultes, collectivités, professionnels de la chaîne alimentaire, associations, etc.). Deux éditions du PNA ont eu lieu, la première sur la période 2010-2014 et la deuxième sur 2015-2017. Sur la base des attentes exprimées lors des États généraux de l'alimentation, il a été décidé de conserver dans ce PNA 3 (2019-2023) les axes fondamentaux du PNA précédent, tout en tenant compte de nouvelles orientations plébiscitées : - Trois axes thématiques : la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire, léducation alimentaire ; - 2 axes transversaux : les Projets Alimentaires Territoriaux et la restauration collective. Les actions sont décrites dans ce document.
Riz de Camargue bio soutenu par le fonds Avenir BIO
En Camargue, 20% des surfaces de rizières sont en bio. La SARL Thomas, spécialisée dans le commerce de gros, sest installée à Arles et est devenue, en quelques années, le leader français du riz bio. De la réception au conditionnement, en passant par le séchage, stockage et la transformation, cette entreprise travaille en collaboration avec une quarantaine de riziculteurs du territoire. Un nouveau projet de transformation a vu le jour grâce au soutien de plusieurs aides, dont le Fonds Avenir BIO géré par l'Agence BIO.
TerraSana : partager le meilleur
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise TerraSana a été créée dans les années 1980 aux Pays-Bas, par Peter Jacobs, actuel directeur général, et Kees Barnhard. D'abord centrée sur la vente de produits biologiques, l'entreprise a diversifié ses activités au fil du temps. Aujourd'hui importateurs, conditionneurs et transformateurs, les responsables ont toujours le même credo depuis plus de 30 ans : le meilleur du bio, matières premières ou produits finis, partout dans le monde. L'entreprise transforme ou conditionne 43 % de ce qu'elle vend. Les purées d'oléagineux, par exemple, qui sont un des produits phares de la marque, sont fabriquées directement chez TerraSana. Dans l'assortiment, l'on trouve aussi 90 références de produits bio japonais de grande qualité, comme le tamari (fabrication traditionnelle, avec 18 mois de fermentation de soja), le furikake (condiment à base de sésame grillé), les nouilles japonaises... ; la gamme méditerranéenne, elle, compte 70 références (pestos, gaspacho...). Certains ingrédients sont importés dans le cadre de projets équitables.
La vente en vrac : Une tendance en développement
Flavie TIRET, AuteurDe plus en plus de consommateurs cherchent à limiter leur impact sur lenvironnement. Lachat de produits en vrac fait partie des solutions accessibles, avec notamment le « vrac frais » (légumes, viandes, fromage à la coupe, etc.). Le « vrac hors frais » (produits secs, épices, lessive, etc.) a vu son marché multiplié par 5 ces 4 dernières années, selon lassociation Réseauvrac. Pour linstant, le réseau bio est très présent sur le marché puisque 80 % des magasins bio sont équipés dun rayon vrac, contre seulement 20 % des grandes surfaces. La gestion du vrac requiert du temps et de lorganisation (hygiène, manutention, surveillance, etc.). Ajouté à cela, de nombreux freins techniques, économiques et règlementaires limitent loffre et la dynamique du marché. La vente d'huile d'olive en vrac est très compliquée, par exemple, et lusage intensif d'une balance peut aussi être un frein technique. Malgré cela, de nombreux magasins proposant du vrac voient le jour partout en Europe.
Le vrac bio moins cher en magasin spécialisé bio
BIO-LINEAIRES, AuteurSur une sélection de 20 produits bio vendus en vrac, 14 ont été relevés avec un prix au kilo moins cher en magasin bio que dans les principales enseignes de la grande distribution. C'est le cas de l'amande blanche en poudre, vendue en vrac en GMS 22,98 /kg, contre 19,97 /kg en magasin spécialisé bio, soit 13,1 % de plus en GMS. Un tableau présente ces données pour 20 produits, dont seuls 5 ont un prix au kilo plus élevé en magasin bio qu'en GMS. Globalement, les prix du vrac sont de 5 % moins élevés dans les magasins spécialisés bio.
Baromètre prix... Le grand écart du vrac
BIO-LINEAIRES, AuteurFocus sur 13 références de vrac vendues en magasins bio (dont lentilles corail, couscous complet, amandes décortiquées, pois cassés, riz, sucre de canne...) : un tableau comparatif présente les prix (minimum/maximum) relevés au cours du 3ème trimestre 2017.
Bio Cohérence consolide son cahier des charges transformation...
BIO-LINEAIRES, AuteurBio Cohérence est une marque française qui, depuis 10 ans, propose un dispositif de certification en production, transformation et distribution des produits biologiques pour une bio engagée. Le cahier des charges spécifique aux entreprises de transformation a été renforcé en 2018. Il comporte dorénavant des garanties supplémentaires sur les additifs et process, les modes de conditionnement, lengagement social, environnemental et économique de l'entreprise.
Boucher avec des levures inactivées
Clara DE NADAILLAC, AuteurAfin de réduire le sulfitage des vins, l'ajout de levures sèches inactivées (LSI) dans les capsules à vis des bouteilles va être testé. Ces expérimentations seront réalisées par l'Inra de Pech Rouge et chez des vignerons dans le cadre du projet Bio-LSI, porté par SudVinBio. Les LSI utilisées sont capables de consommer l'oxygène, et donc d'améliorer la conservation des vins. Ce projet fait suite à des essais réalisés par l'entreprise Biocork, qui a obtenu des premiers résultats concluants sur BIB (bag-in-box).
En direct de l'Inao : Logo AB : une marque bien identifiée à protéger
Olivier CATROU, Auteur ; Fanny HENNEQUIN, AuteurLe logo AB, s'il n'est plus obligatoire sur les produits issus de l'agriculture biologique depuis la mise en place en 2010 de l'Eurofeuille, n'en est pas moins protégé en vertu du droit des marques. C'est l'Inao, l'Institut national de l'origine et de la qualité, qui est chargé de veiller à sa bonne utilisation, que celle-ci soit à visée de certification ou à visée de communication. Fanny Hennequin, juriste au Service juridique et international de l'Inao, apporte quelques précisions dans cet article. Elle fait notamment le parallèle avec les nombreuses indications géographiques.
Distribution spécialisée : Bilan 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec 265 ouvertures de magasins bio, lannée 2017 a connu les investissements les plus importants de lhistoire de la bio. Les chiffres 2017 de la distribution spécialisée bio sont présentés. Ils concernent lévolution du marché, les chiffres d'affaires réalisés par les principales enseignes nationales et régionales et par des groupements, un bilan de la situation des ouvertures et des fermetures de magasins bio, les données des GMS à fin novembre 2017, ainsi que les résultats d'une enquête réalisée auprès de 1129 points de vente (évolution du panier moyen, de la fréquentation, du chiffre d'affaires alimentaire et non alimentaire, du rayon vrac ).
Dossier qualité : Production biologique : Le nouveau règlement cadre (2ème partie)
Patrick SIVARDIERE, AuteurCet article constitue la deuxième partie dun dossier sur le nouveau règlement cadre qui concerne les productions biologiques et létiquetage des produits biologiques (UE n° 2018/848) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021. La première partie du dossier avait retracé la genèse de ce règlement, évoqué les points sur lesquels il conforte les fondamentaux de lagriculture biologique et indiqué les principales évolutions. Cette seconde partie traite : des évolutions du régime dimportation des produits biologiques en abordant la question de léquivalence et de la conformité des produits ; des contrôles qui seront à la fois renforcés et mieux ciblés (tous les opérateurs de la filière bio sont soumis à notification et au contrôle, sauf exceptions (restauration ) ; une analyse des risques sera également mise en place pour mieux cibler ces contrôles) ; des modifications légères concernant létiquetage et la transformation alimentaire des produits biologiques.
L'étiquetage des OGM dans le monde
Charlotte KRINKE, AuteurL'étiquetage des OGM joue un rôle important en matière d'information et de traçabilité des OGM de la ferme à l'assiette. Cependant, seuls une soixantaine de pays ont mis en place une obligation d'étiquetage des OGM et avec des critères différents. De plus, les moyens de contrôle et les sanctions en cas de non respect ne sont pas toujours bien appliqués. Une carte présente la situation dans les différents pays (réglementation stricte, souple, floue, texte en projet, pas d'information). Des focus sont établis pour : la France (réglementation stricte) ; le Brésil, le Japon et l'Afrique du Sud (réglementation souple) ; la Chine (réglementation floue) et les États-Unis (texte en projet).
L'« organic » à la chinoise
Jacky BRECHET, AuteurUne trentaine dexploitations en maraîchage biologique se sont implantées à 60 km au Sud-Ouest de Shanghai, en Chine. Celle de Michael Xiang en fait partie. Elle est composée dune dizaine dhectares, recouverts à 70 % dabris en plastique. On y cultive du riz de manière traditionnelle, des légumes-feuilles, ainsi que des tomates et des fraises. Michael Xiang est avant tout investi dans le textile, il effectue seulement une visite par semaine sur son exploitation dont le fonctionnement quotidien est assuré par un chef de culture. Environ 80 personnes y travaillent. Lentrepreneur fait part de ses besoins en mécanisation, car le coût de la main duvre est élevé dans cette zone en raison de la concurrence locale et du manque de personnel qualifié. Il cherche également de nouvelles variétés de tomates de haute qualité, quil vend actuellement auprès des supermarchés de Shanghai. Le conditionnement, le tri et le calibrage sont effectués de manière artisanale avec la confection de petites barquettes pesées et étiquetées.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Sival 2018 : Tour des innovations ; Vu au SITEVI
BIOFIL, AuteurDu 16 au 18 janvier, une multitude dinnovations technologiques ont été exposées au Sival, dont une dizaine sont décrites dans larticle. On y trouve le procédé dirrigation Aqualone, basé sur un déclenchement mécanique de lirrigation en fonction des besoins de la plante, procédé « low tech » et « low cost » ne demandant aucune électricité ni intervention humaine et sadaptant à tous types de cultures et de sols. LM Innovation, quant à lui, présente un système dynamisant leau (effet vortex autour dun tube de porcelaine) afin que cette dernière retrouve ses fonctions naturelles (autoépuration, qualités détergentes, transport des micro-aliments dans les cellules, élimination des toxines, etc). Destinée aux agriculteurs bio dont la production doit être différenciée des produits conventionnels, ECI Concept propose une emballeuse de plein champ (pour choux, salades, melons, éventuellement radis) installée dans une remorque qui, en plus demballer, étiquette et range la production en cagettes. A découvrir également : - Eclairvale de Canne Vale, la seule éclaircisseuse pouvant agir au stade jeunes fruits des arbres à pépins ; - 2 références en substrats (GreenFibre à base de résineux), de Klasmann-Deilmann, utilisables en bio ; - lenjambeur viticole électrique de la société Saudel ; - pour se prémunir du gel, la machine à brouillard artificiel (issu dun mélange deau et dun produit Bloc gel) permettant un gain de 5 degrés ; - la station agro-météo connectée de Sencrop ; le prototype de tracteur viticole électrique (avec une autonomie de 4 heures dans les conditions de travail les plus difficiles).
Sival Innovation 2018 : Les lauréats et nominés
BIOFIL, AuteurUne sélection de produits, matériels et services, compatibles avec l'agriculture biologique, parmi les lauréats et nominés du Sival Innovation 2018, sont présentés : - innovations variétales ; - protection des cultures et fertilisation ; - machinisme agricole et automatisme ; - serres ; - conditionnement et mise en marché ; - services et logiciels ; - développement d'une filière stévia bio et 100% française à travers une démarche collective.
Le vrac, un marché dynamique en pleine structuration
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 4 ans, le marché du vrac, en France, a été multiplié par 5 et a atteint, fin 2017, 500 millions d'euros. Pour autant, seulement 0,5 % des Français consomment de manière régulière en vrac. Environ 80 % des magasins bio proposent des rayons vrac, et les grandes enseignes de la distribution conventionnelle s'équipent à leur tour (environ 20 % des grandes surfaces). Le rayon vrac est un rayon exigeant en temps et en main duvre dédiée. Tous les produits ne se vendent pas encore en vrac, du fait notamment de freins réglementaires. Le développement du vrac se heurte aussi à des freins liés au manque de confiance spontanée des consommateurs, avec des interrogations sur l'origine des produits en vrac, leur conservation ou leur numéro de lot, par exemple, puisqu'ils n'ont plus leur emballage d'origine. Du côté des distributeurs, la formation des personnes chargées du rayon semble indispensable pour une bonne connaissance des règles d'hygiène et des bonnes pratiques. La demande de vrac est bien présente, le marché est porteur, mais il est maintenant nécessaire d'inciter les fabricants à innover pour trouver des solutions techniques et viables pour distribuer en vrac les produits fragiles. L'association Réseau Vrac travaille actuellement à la rédaction d'un guide détaillé pour "passer au vrac".
Distribution biologique 3.0 : Anticipation 2015-2025 : où en est-on ?
BIO-LINEAIRES, AuteurHuit tendances fortes devraient marquer l'évolution de la consommation de produits biologiques dans les années qui viennent. Elles traduisent des mutations profondes et ont déjà commencé à se concrétiser : nouvelles attentes sociétales, évolution des circuits de distribution, demandes d'alternatives alimentaires, etc. Dans ce contexte, le magasin bio doit, lui aussi, évoluer et se transformer, en tenant compte de ces tendances pour mieux anticiper : 1/ Les générations Y et Z bientôt décisives en termes de pouvoir d'achat et de nouvelle culture bio ; 2/ Nouveaux entrants de poids : magasins bio alternatifs de proximité dits 3.0, avec forte proportion de produits locaux, de vrac ; magasins coopératifs dits 2.0, avec une approche participative ; e-commerce... ; 3/ Commerce de précision, avec des sites internet de vente ciblée (dédiés aux bébés, au sport, à l'éco-jardinerie urbaine...) ; épiceries fines bio ; épiceries itinérantes rurales ; etc. ; 4/ Diversification du rayon vrac, esprit zéro-déchet et locavore ; 5/ circuits ultra courts (récolte le plus près possible du magasin), comme les jardins toits d'enseigne, les ceintures nourricières du périurbain, les politiques territoriales d'approvisionnement... ; 6/ Du "Do It Yourself" à la recherche d'autosuffisance communautaire ; 7/ L'ère de la bio sensible, tendance à une vision plus intuitive de la nature, à luvre par exemple dans certaines tendances de fond comme le vegan... ; 8/ Le magasin lieu de vie, cadre pour une haute intensité relationnelle et communautaire.
Fêtes de fin d'année : Avec ou sans OGM ?
Charlotte KRINKE, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Marc DEWALQUE, Auteur ; ET AL., AuteurOn parle beaucoup, ces derniers temps, des OGM dits « cachés » (VrTH) dont le statut juridique doit être clarifié par la Cour de Justice de lUE et qui échappent pour linstant à létiquetage. Mais beaucoup dentre nous ignorent quils consomment à leur insu des OGM cachés dans les produits de la vie quotidienne. En effet, la législation impose un étiquetage des denrées alimentaires contenant ou consistant en des OGM, mais des exceptions existent, entraînant par exemple la consommation de pain aux enzymes génétiquement modifiées. Par ailleurs, lobligation détiquetage nexiste pas pour les produits non alimentaires. Ainsi, alors que lon peut être soucieux de ne manger que des produits biologiques, il est possible d'utiliser des cosmétiques ou des vêtements produits à partir dOGM ou en contenant. La relance du coton bio au Burkina Faso est abordée.
Fiche technique : L'étiquetage des denrées alimentaires biologiques
Cette fiche technique décrit les exigences et les possibilités détiquetage des denrées alimentaires biologiques selon les bases légales valables en Suisse et les directives de droits privés de Bio Suisse et de Demeter. Elle fournit ainsi une aide pour une déclaration correcte des produits bio en Suisse.
Guide de lecture : dernières évolutions
TECHNI BIO, AuteurSuite à la mise à jour du guide de lecture relatif à la réglementation sur l'agriculture biologique, cet article présente brièvement les principales évolutions. Celles-ci concernent : - l'écornage des bovins ; - le calcul de la part d'aliments en première année de conversion dans les rations des animaux ; - la prise en compte de la cuisson comme activité de préparation ; - le passage de volailles et de porcs non bio sur des parcours bio de cultures pérennes ; - l'utilisation de vinasses ammoniacales ; - la vaccination et les délais d'attente ; - l'interdiction du piperonyl de butoxyde ; - la conversion simultanée lors d'une reprise d'exploitation conventionnelle ; - les conditions d'utilisation du millepertuis ; - le code de l'organisme certificateur sur les étiquettes du dernier opérateur ; - le logo UE ; - le catalogue des manquements INAO.
Laurence Devillet, safranière à Anloy
Dominique PARIZEL, Auteur ; Bernadette PARISSE, AuteurLaurence Devillet produit du safran bio à Anloy, en Wallonie. Elle présente, dans cet article, toutes les facettes de cette culture. Tout d'abord la plante elle-même, le safran étant le pistil de Crocus sativus - traditionnellement cultivé en Inde, en Iran, en Afrique du Nord..., mais qui pousse aussi parfaitement sous nos latitudes. Laurence Devillet s'est formée chez un safranier français. Aujourd'hui, elle dispose d'un terrain d'1 ha environ, dont la moitié est plantée en crocus. Elle explique quelles sont les exigences de la plante, comment elle s'organise pour récolter le safran, le conditionner, le transformer et le commercialiser.
Mélanges de semences fourragères : point règlementaire
Paulette HUREL, AuteurSelon la réglementation bio, les mélanges de semences fourragères doivent être composés au minimum de 70 % de semences bio certifiées et au maximum de 30 % de semences conventionnelles non traitées. Ces dernières doivent provenir de variétés inscrites dans la liste des autorisations générales pour les mélanges de semences bio sur le site « www.semences-biologiques.org ». Lors des visites des organismes de contrôle, les bons de livraison et factures avec mentions peuvent être demandés. Le mélange de semences doit comporter une étiquette SOC (service officiel de contrôle et certification) et une étiquette commerciale complémentaire. Des précisions sur les mentions obligatoires ou non sont apportées.
OGM et produits importés : Pas toujours étiquetés
Charlotte KRINKE, AuteurLa réglementation impose un étiquetage des denrées alimentaires mentionnant la présence d'OGM lorsque celle-ci est intentionnelle ou si le produit contient plus de 0,9 % d'OGM. Afin de vérifier la bonne application de cette réglementation, Inf'OGM a fait analyser 12 produits alimentaires importés des États-Unis. Parmi eux, un seul contient plus de 0,9 % d'OGM sans que cela ne soit spécifié sur l'étiquette. Par ailleurs, l'utilisation d'expressions ambiguës et donc non-conformes, ou des étiquetages différents pour un même produit (contenant ou pas des OGM, notamment) selon son importateur et son lieu de commercialisation peuvent semer le trouble dans l'esprit des consommateurs.
Les perturbateurs endocriniens : Comment affectent-ils notre santé au quotidien ?
Denise CARO, Auteur ; Rémy SLAMA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Que sont exactement les perturbateurs endocriniens ? Les messages les concernant sont souvent complexes, imprécis ou alarmistes. Dès lors, comment sy retrouver, se faire une idée juste et raisonnable des répercussions que pourraient avoir ces mystérieux polluants dans la vie quotidienne ? Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents dans notre environnement. Comment les repérer dans lassiette, dans la salle de bains, dans la maison ou sur les lieux de travail ? Quelle est leur part de responsabilité dans les troubles de la fertilité, les cancers, lobésité ou les troubles du comportement comme lautisme ou lhyperactivité ? Quelles sont les personnes les plus vulnérables ? Où en est la recherche dans ce domaine ? Toutes ces questions sont traitées par un médecin journaliste et un chercheur en environnement et santé. Ils livrent les clés de compréhension permettant de démêler les différents messages sur les perturbateurs endocriniens et les risques dexposition, puis indiquent des conseils pratiques et les bonnes habitudes à prendre pour sen protéger et protéger lenvironnement.
Pour une France des héros ordinaires
Biocoop a lancé, en avril 2017, via le site collaboratif www.biocoop2017.fr, une concertation destinée à recueillir des propositions de mesures pertinentes pour une alimentation plus saine, une consommation plus respectueuse de la nature, du bien-être animal et des hommes. Cette démarche sest inscrite dans une volonté de peser sur les futures décisions du président de la République. Ce dispositif a mobilisé un grand nombre de citoyens français qui ont choisi de sexprimer via ce site. Au total, 1678 idées ont été soumises, 1016 idées ont été validées et 21 idées ont été retenues, les plus pertinentes et les plus en phase avec les valeurs défendues par Biocoop. Elles figurent dans ce Livre Blanc qui a été remis à Emmanuel Macron, deux semaines après son investiture. Parmi ces 21 propositions : - Pour une France des 1 million de paysans en 2030 ; - Pour une baisse de la TVA sur les produits bio pour les rendre plus accessibles et dynamiser le développement de la filière en toute équité ; - Pour une transparence totale de létiquetage ; - Pour une libéralisation des semences et des graines ; - Pour un commerce équitable "origine France" ; - Pour un développement de l'économie circulaire ; - Pour une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques ; - etc.
1er semestre 2016 : l'activité des magasins bio est au beau fixe
BIO-LINEAIRES, AuteurLe relevé d'activité des magasins bio français du 1er semestre 2016 montre une progression du chiffre d'affaires de toutes les familles de produits et une progression globale de 20 %. Le vrac, les fruits et légumes et le frais sont en tête de palmarès, l'épicerie sèche et les produits d'hygiène et d'entretien contribuent à la croissance pour une part importante et les compléments alimentaires et le "sans gluten" sont toujours en progression.
Baromètre Prix Bio... : Le grand écart du vrac !
BIO-LINEAIRES, Auteur15 références phares de produits d'alimentation biologique vendus en vrac ont fait l'objet d'une étude comparative de prix pour montrer les écarts repérés dans 12 enseignes spécialisées bio au cours du 3ème trimestre 2016. Des écarts de prix peuvent aller de - 25 % pour le prix minimum à + 30 % pour le prix maximum par rapport au prix moyen au kilo relevé (cas des raisins secs, notamment). Globalement, les prix restent proches d'une enseigne à l'autre.
Bretagne : Innova'Bio prime la valorisation
Frédéric RIPOCHE, AuteurA l'occasion de l'édition 2016 du salon La terre est notre métier, en Ille-et-Vilaine, Agrobio 35 a décerné trois prix à des projets innovants du Grand Ouest. Tous les trois récompensent des démarches de valorisation de produits. Le 1er prix a été décerné à la société Mussella, qui valorise les coquilles de moules issues de la mytiliculture en amendement calcique utilisable en AB. Le 2nd prix a été remis à l'Agence unique, qui transforme les surplus maraîchers bio, ces produits transformés étant ensuite vendus par les producteurs ou des commerçants dans des circuits courts. Le 3ème prix a récompensé le camion "Vrac volant" qui, à l'initiative de la coopérative rennaise Scarabée-Biocoop, va proposer des produits bio en vrac sur cinq marchés de quartiers "populaires" de l'agglomération.
Cahier Technique : Vin bio : Expertise technique sur la réglementation européenne
Depuis le 1er août 2012, le Règlement Européen « Vin Bio » est entré en vigueur. Ce règlement interdit notamment certaines pratiques, limite les intrants utilisables, ainsi que les apports en sulfites. Il instaure des règles pour respecter le plus possible la véritable nature du produit tout en préservant la diversité et la qualité des vins qui sont dans tous les cas élaborés à partir de raisins biologiques. Ce règlement a pu modifier les pratiques des vignerons et imposer de nouvelles techniques de vinification, notamment sur les doses de sulfites totaux admissibles dans les vins finis qui ont diminué jusquà 35 % par rapport à la législation des vins conventionnels. Il est important davoir en tête ces nouvelles doses limites. Le guide technique résume les différentes conséquences en 8 fiches : - Réglementation vin bio UE ; - Doses de SO2 total ; - Gestion du SO2 ; - Gestion de la stabilité tartrique ; - Gestion des Brettanomyces ; - Alternatives au sorbate de potassium ; - Nettoyage et hygiène ; - Traçabilité de lhygiène.
Comment étiqueter "sans OGM" ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurDepuis 2012, les agriculteurs et transformateurs français peuvent valoriser leurs produits en utilisant l'étiquetage "sans OGM". Ils doivent, dans ce cas, respecter la réglementation en vigueur, rappelée dans l'article. Il n'existe pas de visuel officiel. Cette fiche pratique détaille les différents cas de figure pour un étiquetage "sans OGM" conforme à la réglementation.
Comportements d'achat en présence d'affichage environnemental : les enseignements d'une enquête par expériences de choix
Nila CECI-RENAUD, Auteur ; Tedjani TARAYOUN, AuteurL'affichage environnemental vise à sensibiliser les consommateurs à l'impact environnemental des produits qu'ils achètent. Il consiste à afficher une information quantitative, par exemple à travers une échelle graduée, sur l'empreinte environnementale des produits. L'étude analyse l'impact d'un tel dispositif sur les choix des consommateurs, à travers une enquête avec expériences de choix hypothétiques sur 5000 répondants. Elle estime leurs consentements à payer pour des produits de meilleure qualité environnementale. Les résultats révèlent une grande hétérogénéité des préférences entre consommateurs et concluent à une forte sensibilité de ces derniers à la qualité environnementale. Le consentement à payer médian pour des produits plus respectueux de l'environnement serait ainsi près du double du consentement à payer pour les marques connues. Les résultats suggèrent également que l'affichage environnemental est susceptible de toucher une cible de population plus large que celle des écolabels (qui se traduisent par la présence d'un logo sur certains produits). Enfin, l'efficacité du dispositif diffère selon son caractère obligatoire ou volontaire : lorsque l'affichage n'est pas obligatoire, le consommateur tend à considérer les produits non étiquetés comme de qualité environnementale moyenne, conduisant les producteurs à ne révéler leur performance environnementale que lorsqu'elle est supérieure à la moyenne. L'affichage environnemental se rapproche alors des écolabels.
Dossier : Vrac, les clés de la réussite
BIO-LINEAIRES, AuteurLa vente de produits en vrac s'est affirmée ces dernières années. Elle s'est établie comme une marque d'identité des magasins bio, et répond à une demande des consommateurs soucieux, notamment, de limiter les emballages. Ce dossier fait le point sur les facteurs de développement du vrac en bio, qui reposent à la fois sur la professionnalisation du secteur (gestion du rayon, animation, diversification de l'offre...), sur les bons retours et la satisfaction des magasins bio qui le mettent en place, et sur l'évolution des comportements chez les consommateurs. Trois parties composent le dossier : - Vrac : les clés de la réussite ; - Vrac, le point de vue des magasins bio ; - Vrac : le point de vue du consommateur : Le vrac au service de l'environnement
E-commerce et magasin connecté : Le commerce bio à l'heure du digital (1/2)
BIO-LINEAIRES, Auteur46 % des Français déclarent pour 2014 et 2015 avoir effectué un achat alimentaire en ligne. Cet article propose de faire un point sur les pratiques en matière d'E-commerce bio, en regardant plus particulièrement les grandes tendances. Quelques exemples : - Les "pures players", distributeurs uvrant uniquement sur internet ; ils commercialisent tout ce qui peut s'imaginer en bio, sauf les produits frais. Ils peuvent aussi être spécialisés, par exemple, dans le commerce de l'alimentaire vrac, dans les cosmétiques...; - les services de livraison à domicile de produits frais commandés en ligne proposés par des magasins bio ; - les e-boutiques ou magasins de marques, développés par certaines marques qui proposent ainsi une vente sans intermédiaire via internet...
Etats-Unis : étiquetage des OGM, les entreprises à la croisée des chemins
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux Etats-Unis, létiquetage des OGM dans lalimentation est au cur de la prise de conscience des consommateurs qui sintéressent de plus en plus au contenu de leur assiette. Face à cette situation, certaines entreprises mettent en place différentes stratégies pour échapper à létiquetage tandis que dautres acceptent plus de transparence sur le sujet ou développent des gammes sans OGM. Pour aider les consommateurs à sy retrouver, lassociation Non-GMO Project propose une certification privée qui garantit labsence dOGM à hauteur de 0.9 %, y compris pour la viande, le lait et les ufs. Par ailleurs, ladministration américaine a adopté des lignes directrices non contraignantes pour aider les entreprises dans leurs démarches détiquetage.
L'étiquette environnementale : Un levier pour manger bio au resto ?
Lise ALLAIN, AuteurUn protocole destiné à attribuer une étiquette environnementale aux restaurateurs est en phase d'expérimentation. La Bretagne a été choisie comme territoire pilote. Le Groupement National des Indépendants du Grand Ouest a mandaté l'entreprise Evea Tourisme (Nantes), spécialisée dans le conseil en éco-conception, pour le mettre en place. 15 restaurants bretons se prêtent à la démarche. C'est dans ce cadre que Nathalie et Arnaud Beauvais, propriétaires du "Jardin Gourmand", à Lorient, ont reçu la première "étiquette", en avril 2015. En plus de l'analyse environnementale de l'établissement, cette démarche, qui demande une forte implication des restaurateurs, permet aussi de calculer les coûts de fonctionnement et de planifier des actions pour réduire certains coûts. Parmi les critères d'évaluation, on trouve les émissions de gaz à effet de serre, l'impact eau, le pourcentage de produits bio et écologiques utilisés. L'augmentation de la part de l'approvisionnement bio et local est donc préconisée dans cette démarche. Les propriétaires du "Jardin Gourmand" témoignent de la façon dont ils ont vécu cette expérience et de ce qu'elle leur a apporté. L'étiquetage environnemental des restaurants pourrait être un outil d'accompagnement des professionnels du tourisme dans un changement de pratiques, et aussi un levier pour développer la consommation de produits bio et locaux dans les restaurants.
Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : les dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurCet article présente les dernières mises à jour du guide de lecture validées par le Comité national de l'agriculture biologique (Cnab), en date du 5 juillet 2016. Ces modifications concernent : - le matériel de reproduction végétative ; - la culture in vitro ; - les plants à repiquer ; - les semences fermières ; - la dérogation en plants de petits fruits ; - les matériels agricoles à usage mixte bio-conventionnel ; - le pâturage pour les herbivores bio ; - la non-prise en compte des engrais verts dans les rotations ; - les mutilations des animaux ; - la cohérence en étiquetage ; - les engrais foliaires et les oligoéléments contenant du cuivre.
"Réglementation : Les démarches à suivre ; Mesures de flexibilité ; Bonnes pratiques"
Manon DESSALCES, AuteurCette page est consacrée à la transformation des produits à la ferme. Un point réglementation est proposé sur ces pratiques. Il indique les démarches à suivre avant de pouvoir transformer, puis précise que des mesures de flexibilité peuvent être mises en uvre dans certains cas, par exemple concernant lorganisation des locaux dédiés à la transformation sur l'exploitation (Interview de Ludovic Landais, éleveur de chèvres bio). Un encadré présente les bonnes pratiques en matière dhygiène (chaîne du froid, locaux, auto-contrôles, personnel, traçabilité, étiquetage).
Révision du Règlement pour l'agriculture biologique : les points de divergences !
CERTISYS, AuteurDepuis mars 2014, suite à une proposition de la Commission européenne, un projet de révision du règlement européen relatif à l'agriculture biologique (règlement n°834/2007) est sur la table. Pour être validé, ce nouveau texte devra faire consensus entre la Commission européenne, le Conseil des ministres de l'agriculture et le Parlement européen. Cet article revient sur les points de convergence et de divergence discutés. Ils concernent : - le champ d'application du règlement (points de vente, sous-traitant, restauration collective...) ; - les règles de production (certification de groupe, mixité bio/non bio sur une même exploitation, conversion) ; - le contrôle et la certification (règles de contrôle, contrôles annuels obligatoires, règles pour les cas d'infractions, cas de contamination par des pesticides ou autres produits interdits) ; - les règles d'étiquetage (produits issus de fermes en conversion, aliments pour animaux, utilisation du logo bio de l'UE sur les produits contenant moins de 95 % d'ingrédients bio, indication sur la provenance des ingrédients agricoles...) ; - l'importation de produits bio.
Actualité détergence : Un nouvel étiquetage au 1er juin 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurConcernant les détergents et les produits d'entretien, qui ne représentent, en magasin bio, que 2 % environ des ventes, les fabricants qui les proposent sont soumis aux mêmes règles que dans le secteur conventionnel : d'ici à 2017, les étiquettes devront porter les nouveaux symboles et mentions imposés par la législation européenne relative à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, afin d'indiquer les dangers de ces produits pour la santé. Le règlement, qui s'applique aux substances depuis 2010, s'applique aussi, depuis le 1er juin 2015, aux mélanges. Ainsi, et cela concerne aussi les produits ménagers écologiques, il est possible qu'un nouveau symbole de danger fasse son apparition sur un produit alors qu'il n'y figurait pas auparavant. La raison en est qu'il n'était pas exigé dans l'ancien système. Ainsi, pour les produits ménagers "respectueux de l'environnement" ou "écologiques", ils apporteront toujours les mêmes garanties environnementales, même s'ils portent ces nouveaux symboles et mentions. Par exemple, s'il contient de l'alcool, il portera la mention "inflammable" .
Ananas bio : le fruit exotique incontournable
BIO-LINEAIRES, AuteurApparu en Europe dans les années 1555, l'ananas est arrivé en Angleterre et en France au XVIIème siècle. Cette plante tropicale d'environ 1,20 m possède une tige centrale qui porte le fruit. Étant un des fruits exotiques les plus consommés, il est, comme beaucoup de ces produits où la demande est forte, cultivé en conventionnel de façon intensive. Il est ainsi recommandé de le consommer bio. Les différences entre cultures en bio et cultures en conventionnel, pour ce fruit, sont détaillées, ainsi que les qualités nutritionnelles, des éléments pour bien le choisir et le conserver et des conseils pour une bonne gestion du rayon.
Dossier : Agriculture et effet de serre
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Nicolas HAERINGER, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; ET AL., AuteurRédigé peu avant la tenue de la COP21, ce dossier aborde la question du réchauffement climatique sous l'angle de l'urgence à agir, et choisit de présenter plusieurs points de vue : - Crime climatique STOP ! : Parole à Vandana Shiva. Dans cet entretien, Vandana Shiva rappelle ses engagements au sein d'associations comme le réseau d'échange de semences, ou Navdanya, pour la conservation de la biodiversité et la protection des droits des fermiers ; elle souligne quelles sont, pour elle, les véritables solutions alternatives pour éviter de remettre en cause le futur de notre propre espèce ; pour elle, une nouvelle démocratie est en émergence : "Pour la première fois dans l'histoire, nous sommes en train de créer, à l'échelle globale, une politique de la biodiversité". ; - OGM : les faux-amis du climat. L'auteur montre comment la biotechnologie, loin de permettre de "dépasser" la chimie et de s'affranchir des engrais et des pesticides, contribue, en particulier avec les OGM, à aggraver le bilan écologique et climatique. ; - Effet de serre : et l'agriculture française dans tout ça ? Cyrielle Denhartigh, responsable "Agriculture et Alimentation" du Réseau Action Climat-France (RAC-F), s'exprime sur le rôle estimé de l'agriculture française dans les émissions de gaz à effet de serre et sur les actions possibles pour réduire son impact sur le climat. ; - Agriculture : des pistes pour refroidir la planète. Philippe Desbrosses est docteur en science de l'environnement et agriculteur bio. Pour lui, pour bien évaluer l'impact de l'agriculture sur le climat, il ne faut pas tenir seulement compte du secteur d'activité, mais aussi des pratiques alimentaires et des modes de consommation engendrés par le modèle dominant : technologies, transports, emballages... ; - Gare à l'agriculture "climato-intelligente", un faux-nez de l'agro-industrie ; - REDD c'est quoi ? Pourquoi faut-il s'y opposer ? ; - Le scénario AFTERRES 2050 ; - Karland, une bière qui rafraîchit... le climat ! Le mode de vie de la famille Garland, dans le Tarn, témoigne d'une recherche constante d'amélioration de son empreinte écologique.
Dossier : Faut-il être riche pour manger bio ?
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurLes consommateurs de produits bio n'ont pas forcément un niveau de revenus plus élevé que les autres, selon le Baromètre Agence Bio/CSA 2014. En effet, si les produits bio présentent un surcoût par rapport aux produits conventionnels, consommer bio ne consiste pas à acheter la même chose qu'avant, selon Maud Roussel, coordinatrice du projet Familles à alimentation positive (FAAP), mais à se nourrir différemment. Pour Claude Jourdren, président de Bio Consom'Acteurs, il faut apprendre à consacrer un budget plus important à la nourriture pour qu'elle soit plus qualitative. Modifier la composition de ses repas en suivant quelques conseils permet d'obtenir un effet rassasiant, acheter au plus près du producteur pour éviter les marges intermédiaires, cuisiner soi-même, être attentif au gaspillage, acheter des produits en vrac, tous ces comportements contribuant à limiter les dépenses en conservant la notion de plaisir, comme le montrent les "Défis FAAP", lancés en Rhône-Alpes en 2012.
Dossier : Grossistes distributeurs bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLes grossistes-distributeurs engagés dans la bio représenteraient un poids économique avoisinant les 560 millions d'euros. Moins connus du grand public, ils jouent un rôle essentiel dans l'approvisionnement des magasins. Certains font même partie des pionniers de la bio, et bon nombre d'entre eux sont plus que des logisticiens. Impliqués dans l'amont, ils contribuent à construire des filières de production, en France ou à l'étranger. Engagés dans le respect de l'environnement, ils construisent des bâtiments écologiques pour mieux garantir les valeurs de la bio... Ce dossier présente un panorama des grossistes-distributeurs bio français. D'abord localisées sur une carte de France, les entreprises sont ensuite présentées, une à une, en soulignant leurs spécificités et points forts. Elles sont classées en 3 grands groupes : - Grossistes généralistes (régionaux et nationaux) ; - Grossistes spécialistes (régionaux et nationaux) ; - Fabricants-Importateurs/Grossistes (régionaux et nationaux). Un panorama des grossistes bio belges est également présenté.
Durabilité et qualité des aliments biologiques
Les consommateurs de produits biologiques ont certaines attentes vis-à-vis de ces produits. La notion de qualité alors considérée est globale : elle concerne aussi bien les qualités organoleptiques et l'absence de résidus de pesticides que les modes de production, de transformation, de distribution. Les consommateurs ont également des critères de durabilité. Ainsi, qualité et durabilité semblent indissociables. A travers un concept moderne et global pour évaluer la qualité des aliments, ce dossier, en s'appuyant sur divers aspects de la durabilité et sur des exemples, apporte quelques éléments de comparaison entre produits biologiques et conventionnels. Les thématiques suivantes sont abordées : - ce que dit la science ; - fruits et légumes ; - produits de grandes cultures ; - produits animaux ; - aliments prêts à consommer ; - transformation ; - durabilité ; - authenticité ; - l'aliment comme un tout ; - commerce équitable et responsabilité sociale ; - emballages.
Economic value as a functional unit for environmental labelling of food and other consumer products
Hayo VAN DER WERF, Auteur ; Thibault SALOU, AuteurCet article s'inscrit dans le cadre des discussions autour de l'étiquetage environnemental des produits. Il étudie la possibilité d'utiliser la valeur économique d'un produit comme unité fonctionnelle pour cet étiquetage (impact/). Les données étudiées sont issues de l'analyse de cycle de vie en productions de porcs et de poulets de chair biologiques et conventionnels (base de données Agribalyse). En conclusion, les auteurs recommandent l'utilisation d'une unité fonctionnelle pour l'étiquetage environnemental basée sur la valeur économique des produits, car elle permet de prendre en compte la qualité du produit à travers son prix. Cette unité pourrait être utilisée en complément d'autres unités actuellement utilisées (par quantité de produit notamment) pour l'étiquetage environnemental. Ce nouvel indicateur est susceptible d'orienter les consommateurs vers des produits à plus faibles impacts environnementaux pour une même dépense.
L'enjeu du temps de travail dans les systèmes viticoles Exemple du Val-de-Loire Réseau Inosys
Virginie ARNALDI, Auteur ; Laurence CAILLOL, Auteur ; Christophe JOFFROY, Auteur ; ET AL., AuteurLe vignoble du Val-de-Loire est le troisième vignoble français et emploie 10 000 ETP. Il a fait l'objet d'une étude sur le temps de travail dans les systèmes viticoles visant à analyser les tâches réalisées selon les systèmes et à proposer des pistes de réflexion pour renforcer la compétitivité de ces entreprises. Parmi les 18 exploitations étudiées, deux sont en agriculture biologique. Pour ces dernières, la productivité est généralement moindre du fait d'un besoin en main d'uvre plus important pour les travaux manuels, qu'ils soient liés au sol, au tri de la vendange, ou encore à l'observation accrue des vignes.
Nos belles récoltes : Des légumes frais prêts à consommer
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa société Nos Belles Récoltes propose des légumes frais, crus, prêts à cuire ou emballés sous-vide, dont 10 % en bio (les cardons). A l'initiative du projet, la réflexion partagée de cinq producteurs de légumes près de Lyon, qui cherchaient à valoriser au mieux leurs productions. Parmi eux, Denis Héritier produit en bio. Il a ouvert une boutique où il vend l'ensemble de sa gamme de produits frais ou en conserve, ainsi que de nombreuses spécialités régionales.
OGM aux Etats-Unis : l'industrie obtient gain de cause
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux États-Unis, les mouvements contestataires contre les OGM se multiplient. Les consommateurs réclament notamment une plus grande transparence sur les produits alimentaires contenant des OGM. L'auteure estime qu'à l'heure actuelle, les instances décisionnelles semblent moins prendre en compte ces réclamations citoyennes que celles de l'industrie agro-alimentaire, en s'appuyant sur les trois dossiers présentés dans cet article. Ces derniers concernent la mise en place de zones sans OGM, l'étiquetage des produits, et les autorisations.
Produire des oeufs bio en région Centre-Val de Loire : écologiquement et économiquement favorable
Jean-Marie MAZENC, AuteurBio Centre a réalisé une étude sur l'état de la production dufs bio en Région Centre-Val de Loire. Les résultats montrent que la rentabilité des exploitations est globalement satisfaisante, bien que la part nationale de la région en matière de production reste modeste, avec seulement 2,5 % du cheptel français. - Le marché de luf : Luf bio, un marché en développement ; - L'étude : La filière uf dans la région, des perspectives de développement à concrétiser (caractéristiques des exploitations (durée de ponte, indice de consommation...) ; données économiques (produits, charges opérationnelles, marges brutes pour différents types d'ateliers) ; commercialisation (circuits courts, intégrateur...) ; enjeux et perspectives).
Rayon fruits et légumes bio : le bon pancartage...
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès avoir présenté, dans les numéros 55 et 56 de la revue, les principales bases des règles de commercialisation, la notion de normalisation et quelques exemples de pancartage, Bio Linéaires examine, dans cet article, quelques cas particuliers en matière de marquage des fruits et légumes au stade détail : cas des fruits et légumes frais préemballés, exigences de marquage en cas de publicité hors du lieu de vente, cas des produits sommairement préparés appelés aussi "produits de 1ère gamme et demi".
UE - Vers une définition commune du « sans OGM » ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurPlusieurs États européens ont mis en place un étiquetage « sans OGM ». Selon les pays, cet étiquetage cache différentes pratiques et/ou différents niveaux de tolérance : animaux nourris sans OGM depuis leur naissance ou seulement sur une période de leur vie, indication ou non d'un seuil de tolérance pour faire face aux possibles contaminations... Afin de faire le point sur les différentes conceptions européennes d'un tel étiquetage, et de s'entendre sur une harmonisation de celui-ci, la Commission Européenne a fait réaliser une étude. Le rapport de cette étude, dont les principaux éléments sont rapportés dans cet article, a été publié fin 2015.
Le vrac est-il moins cher ?
BIO-LINEAIRES, AuteurUne société d'audit a réalisé des relevés de prix dans 12 points de vente spécialisés bio de 7 enseignes différentes, sur Paris et la Région Parisienne, en mars 2015, afin de comparer les prix en vrac et en sachet de 10 produits, parmi lesquels : abricots secs, haricots blancs, lentilles vertes, riz basmati, sucre de canne roux... L'achat en vrac est en moyenne 15 % moins cher.
Agriculture biologique : Guide des possiblités de soutien aux producteurs biologiques en Europe
Ce document d'information est destiné aux agriculteurs, transformateurs et détaillants biologiques. Il vise à présenter les mesures de soutien destinées aux producteurs biologiques (dont l'aquaculture) dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) et du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Il donne également une vue d'ensemble et des références utiles en matière de règles applicables à la production, au traitement et au commerce de produits biologiques, y compris celles qui s'appliquent à la conversion. Compte-tenu de la demande croissante pour les produits biologiques et des changements importants intervenus récemment dans la PAC, la Commission européenne, dans le cadre du plan d'action 2014 pour l'avenir de la production biologique dans l'Union européenne, entend sensibiliser les agriculteurs et les acteurs ruraux aux mesures mises à la disposition de l'agriculture biologique et aux instruments adéquats prévus dans la nouvelle politique agricole commune.
Dans la dynamique bio
Jean-Luc ALLIER, AuteurLe préfet de la région Languedoc-Roussillon a visité la société Uni-Vert, coopérative de fruits et légumes biologiques créée dans le Gard en 1991 par deux agriculteurs pionniers. Son gérant a souligné l'importance d'une production locale sur le territoire du plateau de la Costière, et a expliqué au préfet le parcours des productions à l'intérieur de la station d'expédition.
Une dérouleuse plastique pour " les nuls"
Changachanga BAMUSUNDI, AuteurJérôme Almin exerce deux métiers : producteur et ingénieur. Il a mis au point une dérouleuse plastique à la fois simple et peu coûteuse. Il présente le matériel nécessaire à sa fabrication (pièces en acier, outillage), le temps de travail et le coût. Un descriptif de la dérouleuse est proposé, ainsi qu'un point sur ses limites et les points à améliorer.
Dossier : Compléments alimentaires : un marché pour le magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier étudie le secteur des compléments alimentaires afin de mieux connaître le positionnement du magasin bio aujourd'hui. En effet, si le magasin bio reste, de l'avis de bon nombre de professionnels et de consommateurs, le lieu privilégié pour la vente des compléments alimentaires, en raison notamment du conseil qu'on y trouve, la vente par Internet se développe, et avec un taux de satisfaction important. Au sommaire du dossier : - Historique et grandes dates ; - Les différentes galéniques ; - Les différentes familles ; - La saisonnalité ; - Adapter les conseils ; - Évolution de la réglementation ; - Un marché à +3,5% ; - Enquête exclusive : Le point de vue des fabricants ; La bonne gestion du rayon ; Comportements et attentes du consommateur bio.
Dossier : De la terre à la bouteille
Lisa GIACHINO, AuteurDans ce dossier, l'auteur s'intéresse à des initiatives de viticulteurs qui ont une démarche de production différente par rapport à un système de production conventionnel. Si certains sujets font l'objet d'une approche parfois polémique, le dossier aborde un ensemble de questions importantes pour cerner les enjeux d'un vin respectueux des valeurs de la bio. Après un rapide tour d'horizon des étapes de la fabrication du vin, les différents articles sont : - "Sur les pesticides, la parole des salariés n'est pas libre" ; - Ce que cachent les étiquettes ; - "Je fais des vins qui parlent pour moi" ; - Sarriette, origan et sucre au secours des vignerons ? ; - Quand le vin est tiré, il faut le donner ; - L'étonnante histoire des cépages interdits.
Fiches réglementation 2014
La réglementation de l'agriculture biologique est répartie entre plusieurs textes européens et français, qui évoluent fréquemment. C'est pourquoi il n'est pas évident pour un producteur de savoir ce qui s'applique à ses productions et à sa ferme. Pour répondre à cette question, la FNAB propose une approche claire et pédagogique des textes au travers de 13 fiches thématiques téléchargeables, destinées aux agriculteurs biologiques, aux candidats à la conversion, et aux conseillers et animateurs qui les accompagnent : - Informations pratiques ; - Fiche productions végétales ; - Fiche cadre général de l'élevage ; - Fiche bovins lait ; - Fiche bovins viande et équidés ; - Fiche ovins et caprins, lait et viande ; - Fiche porcs ; - Fiche volailles de chair ; - Fiche poules pondeuses ; - Fiche apiculture ; - Fiche escargots ; - Fiche OGM ; - Fiche transformation.
Nouvel étiquetage des viandes au rayon libre-service
BIO-LINEAIRES, AuteurCet été, la DGCCRF a donné son accord pour un nouvel étiquetage qui faciliterait la compréhension des morceaux de viande par les consommateurs. Ces derniers, notamment ceux âgés de moins de 40 ans, connaissent peu les morceaux et les modes de cuisson de la viande. Il comportera trois informations : nom ou type de morceau ; potentiel de qualité, gradué avec des étoiles ; mode de cuisson. L'interprofession Interbev met à disposition pour les professionnels des outils techniques sur son site Internet.
Rayon fruits et légumes bio : le bon pancartage (partie 2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLes légumes frais non transformés sont soumis à une norme spécifique quant aux pancartes indicatives. Le Ctifl donne ici les indications légales obligatoires ou facultatives selon les catégories de marchandises avec les exemples suivants : banane, pomme, fruits à compote, pomme de terre, salade, fruits et légumes vendus à la pièce.
Séchage du foin : Trouver les bonnes solutions
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuels sont les systèmes de séchage les plus performants pour le foin ? Tour d'horizon avec un spécialiste et des éleveurs. Le séchage en vrac est le plus développé et le plus performant en termes de souplesse de travail, efficacité et coût de fonctionnement. Il est intéressant, notamment pour les élevages à dominante foin. Le séchoir à balles rondes, moins onéreux mais moins performant et nécessitant plus de main d'uvre, peut être un compromis pour un usage plus modéré de foin dans la ration. Dans tous les cas, il est important de bien choisir la taille du séchoir en fonction du troupeau et des perspectives de l'exploitant. Enfin, il peut y avoir une part plus ou moins grande d'auto-construction pour réduire les coûts du séchoir. Le spécialiste souligne l'intérêt des séchoirs à toit solaire, combinés avec d'autres moyens de réchauffement de l'air (bois, fioul, gaz, électrique). La combinaison avec une unité de méthanisation est également possible, mais n'est pas forcément toujours adaptée. Enfin, le couplage avec une nouvelle génération de pompe à chaleur permet de réduire le temps de séchage et donne un système très performant. Trois exemples de séchoirs sont ensuite détaillés : un séchoir à foin en vrac avec toit solaire, combiné avec une chaudière à bois ; un séchoir ventilé à toit solaire pour balle ronde et un séchoir à foin en vrac avec toit solaire combiné à une unité de méthanisation.
1er congrès européen de l'apiculture : A la recherche d'espace sans pesticides
Anne-Françoise ROGER, AuteurLe premier congrès européen de l'apiculture s'est tenu du 11 au 14 octobre 2012, à Agen. La mobilisation des apiculteurs a été forte, reflétant l'inquiétude au sein de la filière, mais aussi l'engouement pour celle-ci. La demande des consommateurs pour les produits mellifères biologiques reste forte et les installations suffisent pour compenser les départs. Toutefois, la filière est fragilisée par le manque d'espaces vierges de pesticides. Au vu de la difficulté à trouver des zones d'un rayon de trois kilomètres exclusivement bio, les ruchers se développent essentiellement dans des zones sauvages. Ce congrès a été l'occasion de rappeler, à partir de travaux scientifiques, l'impact des pesticides sur les abeilles. La mortalité annuelle des abeilles, en partie liée aux insecticides, est d'environ 30 % par ruche conventionnelle et de 15 à 20 % par ruche biologique. A la suite d'un rapport formulant une centaine de propositions, un plan pour l'apiculture devrait être prochainement présenté par le gouvernement. Un encart fait le point sur la menace que représentent les OGM pour l'apiculture et notamment sur les règles d'étiquetage en cas de présence d'OGM dans les miels.
Cahier DVD n°1 : Plantation et taille d'un arbre de plein champ
Ce cahier décrit les techniques de plantation et de taille des arbres de plein champ, différentes de celles des arbres qui poussent en forêt. Au sommaire du cahier : - Plantation : Le bon arbre au bon endroit (choisir l'essence, le plant, le conditionnement) ; Disposer les arbres (la bonne densité, la bonne orientation, l'aspect paysager) ; Préparation du sol ; Piquetage ; Planter les arbres (la mise en terre, la protection, l'entretien de la ligne) ; - Taille : L'arbre : un être vivant ; Les mécanismes en jeu (la construction d'un arbre, les conséquences de la taille) ; Taille : les grands principes (obtenir une bille de pied, quand tailler ?, le soin de la coupe, quel matériel ?) ; La taille de formation ; L'élagage ; L'émondage. Des appendices (annexes) complètent le cahier (liste des essences feuillues soumises à la réglementation forestière, règlementation des plants forestiers, signification des étiquettes des plants forestiers...). Le DVD vidéo, qui accompagne le cahier, met l'accent sur : le matériel, choisir ses plants, préparer le chantier, planter, protéger, le peuplier.
Décrypter les étiquettes
Ce guide permet de décoder les étiquettes des produits alimentaires. Sont indiqués : La signification des termes et expressions tels que "nectar de fruit", "label rouge", "gélifiant E406", "sans sucre ajouté", "à l'ancienne", "allégé", "source de fibres"... ; Les codes, les logos, les mentions légales ou facultatives et leur signification ; Les astuces pour faire les bons choix. En outre, de nombreux exemples d'étiquettes sont proposés pour 16 grandes catégories de produits alimentaires (produits laitiers, jus de fruits, conserves, viandes...).
Dossier : Europe : les OGM en embuscade
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; COLLECTIF ANTI-OGM 31, AuteurCe dossier, consacré au thème des OGM, comporte les articles suivants : - L'Europe à la veille d'une entrée massive de nouveaux OGM sur son territoire (par la rédactrice en chef de Nature & Progrès) ; - Comprendre les méandres de l'étiquetage avec ou sans OGM (par le rédacteur en chef d'Inf'OGM) ; - Quand les OGM avancent cachés ! (par le Collectif anti-OGM 31) ; - OGM : pour creuser le sujet (un point sur : l'Expertise Collective INRA CNRS (ESCo) sur les Variétés Tolérantes aux Herbicides (VTH) ; des ouvrages sur les OGM ; 2 pétitions).
Etude consommateur : Quelles relations entre les consommateurs et les marques ? : Des arguments prouvés, des sources d'information objectives, de l'animation en magasin
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quantité et la qualité d'informations dont bénéficie le consommateur résultent des actions conjointes du fournisseur et du détaillant... Une étude a été réalisée, en mai 2013, auprès de 400 consommateurs représentatifs à l'échelle nationale de la clientèle en magasins spécialisés. Elle dessine le profil des appréciations et des attentes consommateurs à l'égard des informations, de la publicité, des animations, engagées tant par les marques fournisseurs que par les différents lieux d'achats Globalement, 70 % des consommateurs s'estiment bien informés. Présentation de l'étude et analyse des résultats : - Une large majorité de consommateurs bien informée avec une bonne connaissance des marques ; - Les informations « produit » sont prioritaires ; - Sources d'informations : Les revues spécialisées bio et l'emballage ; - Une forte attention aux informations fournies par les marques ; - Le consommateur attend plus d'informations des marques ; - Confiance mesurée dans l'information fournie par le magasin ; - L'information et la publicité en magasin aident à choisir ; - Un fort intérêt pour les animations.
Interview : « Faire en sorte que la bio ne soit pas victime de son succès »
Anne-Françoise ROGER, AuteurEn vue de la réforme du règlement européen de l'agriculture biologique, Dacian Ciolos, commissaire européen à l'agriculture, s'exprime sur le sujet. Face au développement de l'AB, cette réforme permettra surtout d'adapter la législation à la nouvelle dimension de ce marché, tout en ne faisant pas de compromis sur les principes fondateurs de l'AB. Les enjeux sont de faire en sorte que la bio ne soit pas victime de son succès et de garder la confiance des consommateurs. Un travail est alors à faire sur les dérogations et exemptions, sur les accords d'équivalence entre pays, sur les risques de fraude ou encore sur les systèmes de contrôle. La consultation du public, effectuée via une enquête en ligne début 2013, est en cours d'analyse. Les premiers résultats montrent l'importance des critères environnementaux et de durabilité de l'AB pour les consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus à la recherche d'une alimentation sans OGM et sans résidus de pesticides. Aujourd'hui, l'AB répond aux attentes des consommateurs, et elle doit continuer à le faire.
Le Moulin de Breuil : En chemin vers la biodynamie
Laurent DREYFUS, AuteurLe Moulin de Breuil est situé à Montesquieu des Albères (66). Géré par Joseph de Massia, il est constitué de 36 ha de vignes conduites en biodynamie qui produisent une moyenne de 30 hl / ha Des salariés sont présents dans l'entreprise, comme Karolin, une jeune ingénieure agronome qui a notamment la responsabilité des 150 000 bouteilles annuelles, avec la diversité des vins, rouges, rosés et blancs. Chaque cuvée demande un suivi de 6 à 18 mois en cave. Karolin reçoit l'appui d'un jeune vigneron expérimenté. L'article présente également l'élevage des vins, les essais sur le domaine comme la fertilisation à base de lombricompost, le conditionnement des bouteilles par des prestataires qui est planifié uniquement en jour-fruit (variation de goût selon le positionnement de la Lune devant les constellations).
Natexpo 2013 : Quelles éco-innovations et tendances de fond ?
Sauveur FERNANDEZ, AuteurPrésentation d'une sélection non exhaustive des nouveautés "produits", principalement alimentaires (salon Natexpo du 20 au 22 octobre 2013) : - Introduction : petite vue d'ensemble ; 1. Le goût, valeur sûre qui ennoblit la bio ; 2. Végétarien ? Non, Vegan et raw ! ; 3. Super-aliment, veille sur ma santé ; 4. Le règne du sans gluten ; 5. Apéritif, le snacking plaisir ; 6. Vers de nouveaux univers de consommation ; 7. Cosmétique et compléments alimentaires ; 8. Eco-conception et recyclage : où en est-on ?
Nouveautés Matériels : Un kit de ventilation pour céréales ; Plus de productivité grâce à P-film® en couleurs ; Vu au Sival ; Un drone écologique terrestre ; De Bolster, des semences maraîchères 100 % bio
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article présente plusieurs innovations en termes de matériel conçu pour l'agriculture biologique ou utilisable en bio. Le système de ventilation mis au point par Erwann Touffet, par exemple, peut être disposé au fond des bennes de récolte lors des battages de céréales et ainsi sécuriser les récoltes de petits lots de grains en attente de collecte et de stockage. Les caillebotis perforés de trous de 2 mm et un ventilateur extérieur permettent une circulation de l'air homogène dans la benne. Un brûleur gaz peut être ajouté si un séchage est nécessaire. Les autres matériels présentés sont : - un film de couverture plastique coloré qui améliore le processus de photosynthèse par la modification du spectre de couleurs entrant dans les serres ; - des bineuses à doigts ; - Omnisol, un matériel destiné à l'entretien superficiel des sols viticoles ; - une bineuse intégrale InRow, à destination des maraîchers, qui passe entre rangs et entre plants ; - un drone terrestre qui fonctionne à l'énergie solaire pour tondre les interrangs dans les parcelles de vigne ; - des semences maraîchères bio (courge-potimarron, fève, roquette, tomate cerise) produites par un semencier bio néerlandais.
Performance environnementale des circuits courts - La perception de la dimension environnementale des producteurs en circuits courts
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme : le Centre d'Études et de Ressources sur la Diversification (CERD), la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut de l'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique de l'Aviculture et de l'Élevage des Petits Animaux (ITAVI), TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation. Le présent guide expose le volet environnemental de l'évaluation de la performance des circuits courts. Il s'appuie sur l'analyse des réponses à 3 questions qui ont été posées à l'ensemble des familles de produits étudiées dans le projet. Ces questions étaient basées sur l'influence des circuits courts sur les pratiques, sur les points à améliorer et sur les outils mobilisés. Si, au regard des réponses formulées, la commercialisation en circuit court paraît avoir une influence modérée sur les pratiques environnementales, on a tout de même recensé, sur 453 producteurs interrogés, près de 300 initiatives sur le thème de l'eau, des déchets, de l'énergie et de la biodiversité. Selon les auteurs, une perspective globale et systémique visant à resituer la problématique environnementale dans l'ensemble des activités des producteurs en circuits courts semble indispensable pour un changement durable des pratiques agricoles. Au sommaire : - La dimension environnementale, une dimension parmi d'autres ; - Les échanges de pratiques, un levier intéressant.
Le point avec Ecocert : Mise à jour du Guide des produits de protection des cultures Nouveaux éléments pour le règlement vin bio
Jérôme VIEL, AuteurLa nouvelle édition du « Guide des intrants utilisables en Agriculture Biologique en France » s'intitule désormais « Guide des produits de protection des cultures utilisables en Agriculture Biologique en France ». Les matières fertilisantes et les produits de nettoyage notamment ne sont pas concernés. Mis à jour tous les trimestres par l'Itab, cet ouvrage décrit brièvement les procédures réglementaires nécessaires pour l'utilisation d'un produit en bio et liste les produits de protection des cultures concernés. Du côté du règlement vin bio, le Comité national de l'agriculture biologique de l'INAO a apporté, le 14 mars 2013, quelques précisions. Le pourcentage de sucre sera calculé à partir du poids du raisin et non plus du moût. Concernant l'assemblage de vins vinifiés avant le 1er août 2012, pratiqué pour l'écoulement des stocks, différents étiquetages sont possibles selon le règlement auquel se conforment les vins en question : vins issus de raisin bio ou vins bio.
Pourquoi refuser les OGM dans mon alimentation ???
Chantal GEHIN, Auteur ; Patrick HERRERO, Auteur ; Marie-Aude CORNU, Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RES'OGM INFO | 2013A travers cette question "Pourquoi refuser les OGM dans mon alimentation ?", la brochure, éditée par Res'OGM Info, fait une présentation des OGM et du contexte dans lequel ils ont été brevetés et développés : Des semences traditionnelles à la standardisation de la sélection ; Un OGM, c'est quoi ? ; Etat des lieux des OGM dans le monde en 2013 ; Des OGM qui ne disent pas leur nom ; Les OGM : dangereux pour la santé ? ; Les problèmes que posent les OGM pour l'environnement ; Comment autorise-t-on un OGM en Europe ? ; Qui sont ceux qui fabriquent les OGM ? ; Les citoyens refusent les OGM ; Etiquettes OGM - sans OGM : comment s'y retrouver ?
Produire en Agriculture Biologique : Demain, c'est vous ! : Guide Conversion Limousin
Ce guide, édité dans le cadre du Programme Limousin des Acteurs de l'Agriculture Biologique, a pour but de présenter les éléments de réflexion pour les agriculteurs qui envisagent une démarche de conversion. Il se compose des éléments suivants : - Un livret ; - Des fiches administratives : 1. Les démarches administratives de la conversion ; 2. Les aides financières en bio ; 3. L'étiquetage et la commercialisation des produits bio ; 4. Les sources d'information sur l'agriculture biologique ; 5. Annuaire des fournisseurs ; - Des fiches productions : Les productions animales : Apiculture, Bovin viande, Bovin lait, Caprin et ovin lait, Lapin, Ovin viande, Porcin, Poissons d'eau douce, Volailles pondeuses et volailles de chair ; Les productions végétales : Arboriculture et petits fruits, Céréales, Oléo-protéagineux, Prairies, Maraîchage, Viticulture.
Rayon fruits & légumes : Pomme de terre : l'incontournable du rayon F&L
BIO-LINEAIRES, AuteurLa pomme de terre, découverte près des côtes du Pérou et fruit d'hybridations naturelles "solanum tuberosum", propose aujourd'hui d'innombrables variétés... Présentation : - La culture biologique de la pomme de terre ; - Distribution et importation ; - Qualités nutritionnelles ; - Variétés (différence entre pomme de terre primeur et pomme de terre de conservation, pomme de terre de l'île de Batz) ; - Conditionnement ; - Bien la conserver ; - Bien la positionner en rayon ; - Bien la cuire.
La règlementation en agriculture biologique : principes et spécificités
Au sommaire de ce 4 pages sur la règlementation en agriculture biologique, édité par l'Agence Bio : - L'agriculture biologique : un mode de production et de transformation spécifique, une filière à part entière ; - Une certification rigoureuse, garante du respect de la règlementation à tous les stades de la filière ; - Quelques principes de base : Productions végétales biologiques ; Productions animales biologiques ; - La conversion en agriculture biologique ; - Quelques mesures de précaution ; - Transformation des produits biologiques : principes de base.
Report on the results of the public consultation on the review of the Eu policy on organic farming
Cette consultation publique sur la politique européenne en matière d'agriculture biologique a été conduite par la Direction générale pour l'agriculture et le développement rural, du 15 janvier au 10 avril 2013. Le public et les acteurs ont été consultés via un questionnaire en ligne. La Commission a reçu 44 846 réponses au questionnaire, à ajouter aux 1450 contributions libres envoyées par mail par des citoyens ou des acteurs divers. Ce rapport présente : - l'origine des réponses (56% provenaient de France, 96% de citoyens et 48% déclaraient représenter l'intérêt des agriculteurs) ; - la consommation bio des personnes ayant répondu (83% sont des consommateurs réguliers de produits bio) ; - les réponses relatives aux petites entreprises et à l'harmonisation des règles et des contrôles ; - les règles bio avec le renforcement des normes en AB (74% pour), la recherche de résidus de pesticides, les OGM (90% des répondants estiment que l'absence d'OGM dans les produits bio est une raison importante pour les acheter), les exceptions aux règles, l'origine locale de la nourriture, le bien-être animal, la procédure d'autorisation, les performances environnementales ; - l'étiquetage et le logo (79% des répondants reconnaissent le logo bio européen, les moyens pour reconnaître les produits bio) ; - la promotion et l'information sur les produits bio ; - les contrôles (71% des répondants ont confiance dans les produits certifiés bio, la fréquence des inspections, l'amélioration du système de contrôle) ; - le commerce avec les pays hors UE (l'ouverture du marché, les négociations d'accords commerciaux) ; - recherche et innovations (les besoins dans le secteur bio, 81% des répondants souhaiteraient qu'un budget public soit réservé exclusivement à la recherche en bio) ; - les réponses libres.
Synabio : Des chantiers stratégiques en cours
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'assemblée générale du Synabio a eu lieu le 19 septembre 2013, l'occasion de revenir sur les nombreux chantiers en cours alors que l'actualité de la bio est très dense. Dans le cadre du programme Ambition Bio 2017, le Synabio souhaite accompagner les TPE-PME dans la structuration de filières, en leur permettant notamment de bénéficier du fonds Avenir Bio et de différents soutiens financiers. Alors que la règlementation européenne est en cours de révision, le Synabio revendique également un étiquetage plus juste et moins ambigu pour le consommateur. Il demande notamment à ce que l'appellation bio soit réservée aux produits contenant 100% d'ingrédients d'origine agricole bio. Les produits ne contenant pas 100 % d'ingrédients bio pourraient porter la mention « contient des ingrédients biologiques ». Le Synabio demande également à ce que la mention « Sans OGM » ne soit pas réservée aux produits mono-ingrédients, mais puisse être aussi utilisée sur les produits multi-ingrédients bio. Enfin, la base de données Securbio, en cours de développement, permet aux experts d'élaborer des préconisations pour limiter les risques de contamination OGM et pesticides.
Synabio : Dossier de presse : Les entreprises bio défient la crise et s'engagent dans le plan ambition bio 2017 et le contrat de filière alimentaire
L'enquête réalisée mois après mois auprès d'un panel d'entreprises du Synabio (Syndicat des Entreprises Bio) confirme que le chiffre d'affaires des entreprises du panel a augmenté de + 7 % en 2012 et poursuit sa progression en 2013 : + 10 % pour les 7 premiers mois de l'année (janv. à juil.) par rapport à la même période l'an passé. Pour prolonger cette dynamique de croissance, les entreprises membres du Synabio s'engagent dans le Plan Ambition Bio 2017 et le contrat de filière alimentaire pour accompagner les entreprises bio dans leur développement, et mettent en place de nombreuses actions en faveur de la valorisation des produits bio : actions pour valoriser les produits bio ; communication renouvelée. Sommaire : Indicateur Synabio : Les entreprises bio françaises confirment la bonne tenue du marché ; Le Synabio : 120 entreprises mobilisées pour des produits bio de qualité ; Le Synabio engagé dans les nouvelles étapes de développement de la bio en France ; Securbio® : un nouvel outil pour garantir l'intégrité et la qualité des produits bio ; Etiquetage des produits bio : un besoin de clarté revendiqué ; Des actions pour une meilleure adéquation entre offre et demande ; La nouvelle communication du Synabio : reflet de la nouvelle phase du développement de la bio en France.
Vente directe : Lancez-vous !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurCet article prend la forme d'un mémento, réalisé par la Chambre régionale d'agriculture des Pays-de-la-Loire, la FRCIVAM et la Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire, et destiné aux agriculteurs qui souhaitent se lancer dans une activité de vente directe. Ce type de projet n'est en effet pas anodin et peut comprendre trois métiers bien distincts : la production, la transformation et la commercialisation. Ainsi, il nécessite diverses démarches, de la construction des objectifs du projet à sa concrétisation. Des objectifs bien définis et une analyse précise de la situation actuelle sont des préalables nécessaires. Ensuite, il est important de connaître l'ensemble des démarches à entreprendre. Rappelées dans ce mémento, elles concernent les statuts juridique, social et fiscal, la stratégie de commercialisation et les réglementations en vigueur, la signalétique des produits et éventuellement d'une structure de vente à la ferme, et la réglementation sanitaire. Pour accompagner les porteurs de projet, des formations, longues ou courtes, existent.
Affichage environnemental : Biocoop à l'essai
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurUne des mesures fortes du Grenelle de l'environnement a été expérimentée pendant un an. Il s'agit de l'affichage environnemental. Son objectif est d'informer clairement le consommateur sur les impacts environnementaux des produits de grande consommation afin de mieux orienter ses choix d'achat et d'inciter les fabricants à évoluer sur ce plan. Cent soixante entreprises ont participé à ce test, dont un distributeur de produits biologiques : Biocoop, en partenariat avec trois fournisseurs, Triballat-Noyal, Cereco, Nutrition et Nature. L'article présente brièvement les étapes de l'étude. Un bilan a été transmis par les entreprises participantes au ministère de l'Ecologie. Des contributions ont été apportées par la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes), des associations de consommateurs, le groupe thématique du CNDDGE (Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement), des experts des différents ministères et du Conseil national de la consommation. L'évaluation a commencé l'été 2012 et le bilan sera transmis début 2013.
Avec Biocoop, craquez pour le vrac !
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurBiocoop est le pionnier du vrac. Depuis 25 ans, il en a une solide expertise : les graines, sucres, farines, flocons, fruits secs et biscuits sont vendus au poids et, depuis avril, les produits d'entretien aussi. Selon Frédéric Feusier, responsable des fruits secs chez Biocoop, le vrac est un peu un cercle vertueux attendu qu'en faisant plus de volume, on peut baisser les prix, et baisser les prix permet l'accroissement des volumes Par ailleurs, Benoît Roger, responsable du secteur épicerie et liquides, explique qu'en augmentant les volumes, une filière française a pu être construite pour les graines de tournesol, ainsi que pour le millet. La vente au détail est aussi un outil de démocratisation puisque des produits vendus en vrac permettent d'en baisser considérablement le prix. Les noix de cajou sont, par exemple, vendues 25 % moins cher. Depuis quelques mois, 3 Biocoops de l'Ouest, très fréquentées, testent un distributeur de Sojade et de yaourt nature au lait entier, mis en place en collaboration avec le fournisseur Triballat-Noyal.
Avec ou sans OGM, l'étiquetage décrypté : Réglementation et détection : enjeux et ambiguïtés
Eric MEUNIER, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Pauline VERRIÈRE, Auteur | MONTREUIL (47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : INF'OGM | 2012Le 1er juillet 2012, est entré en vigueur le décret qui définit les différentes étiquettes "sans OGM" sur les produits végétaux et surtout, nouveauté réglementaire majeure, sur les produits issus d'animaux nourris sans OGM. A cette occasion, Inf'OGM a édité une brochure qui propose un tour d'horizon exhaustif de la réglementation française et européenne, une explication détaillée des questions techniques et une analyse des conséquences économiques. On entend souvent dire que l'Union Européenne a le "meilleur" système d'étiquetage au monde : cela est vrai à plus d'un titre, mais il reste incomplet, notamment avec l'exception des produits issus d'animaux nourris aux OGM. Or, les plantes transgéniques actuellement sur le marché servent essentiellement à nourrir les élevages. La nouvelle réglementation française permettra donc aux éleveurs qui font le choix du "sans OGM" de valoriser ces produits auprès du consommateur. A contrario, les consommateurs pourront supposer qu'en l'absence de cette étiquette, les produits animaux seront issus d'élevage n'excluant pas les PGM des rations alimentaires. Ils disposent donc désormais d'un outil qui les aide à faire le choix de consommer avec ou sans OGM. Le consommateur trouvera des réponses à nombre de ses questions : que signifie exactement "sans OGM" ? Un seuil à 0% est-il techniquement possible ? Pourquoi différents laboratoires ne trouvent-ils pas nécessairement les mêmes résultats ? Combien de temps un poulet doit-il être nourri sans OGM pour bénéficier du label ? Que dit l'OMC sur l'étiquetage ?... Au final, un outil très utile pour qui veut réellement comprendre et agir sur les filières avec ou sans OGM.
Le Bib à la conquête des rayons bio
ORGANIC PRO, AuteurAvec ses atouts environnementaux, le conditionnement en Bag-in-Box, appelé aussi Bib, investit le secteur bio. Il se développe en France et bat des records en Scandinavie. Selon les professionnels, il aide à mieux vendre le vin et a relancé la consommation au quotidien. L'article évoque : les ventes de vin en Bib en pleine expansion en France ; le succès de ce contenant (durée de conservation après ouverture jusqu'à 8 semaines, usages différents par rapport à la bouteille) ; les avantages du Bib (diversification de l'offre, moins de déchets, résolution du problème de la maladie de la lumière ) ; une analyse du cycle de vie avantageuse (bilan positif du Bib 3 litres ) ; les précautions à prendre (la conservation avant ouverture est seulement de 6 à 12 mois, températures de stockage).
La coexistence cultures OGM et sans OGM
TERRE (LA), AuteurInscrite dans le cadre de l'environnement, la loi n° 2008-595 du 25 juin 2008 relative aux OGM stipule que les OGM ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement, de la santé, des structures agricoles et des filières "sans OGM". L'article, écrit avant la sortie de l'arrêté, décrit les dispositions de celui-ci qui définit les distances à respecter entre les cultures OGM et non GM. Ces distances ne tiennent pas compte du vent, ni des abeilles, ni de la recommandation de la commission européenne qui précisait que la coexistence à l'échelle locale entre les cultures bio garanties "sans OGM" et les cultures OGM est impossible. Les exploitations agricoles sont tenues de souscrire une garantie financière vis-à-vis de la contamination des cultures et des ruches à proximité. Les exploitants doivent aussi informer par lettre recommandée les exploitants des parcelles voisines 90 jours avant toute mise en culture d'OGM.
Concilier BIB et bio
Clara DE NADAILLAC, AuteurUne étude menée en 2007-2008 par l'Association interprofessionnelle des vins biologiques du Languedoc-Roussillon (AIVB-LR) a permis de confirmer que les vins bio ont un taux de SO2 moyen inférieur à celui des vins conventionnels. En effet, 50 % des vins testés ont présenté un taux inférieur à 20 mg/L de SO2 libre. Cependant, ce taux est un des sept critères qui facilite la bonne conservation du vin et, avec des taux faibles et des restrictions sur l'utilisation d'autres intrants stabilisateurs, les vins bio peuvent s'en trouver pénalisés, notamment pour un conditionnement en BIB (Bag-In-Box). Pour Frédérique Vimont, de Vitop, si ce critère fait défaut en termes de conservation, on peut jouer sur les 6 autres critères qui entrent en jeu, notamment la teneur en oxygène durant le conditionnement, la stérilité de la ligne d'embouteillage pour maximiser la durée de vie du vin, même conditionné en BIB.
Développer les BIB bio
Pierre-Louis BERGER, AuteurUbifrance a réalisé une étude sur 14 marchés dans le monde afin d'évaluer l'utilisation des BIB (Bag-In-Box) pour les vins bio. Les conclusions de cette étude conduisent Ubifrance à recommander aux viticulteurs bio français de développer ce type de conditionnement, notamment pour l'export dans les pays nordiques. En effet, dans ces pays, les BIB sont de plus en plus plébiscités par les consommateurs mais l'offre est encore limitée, notamment en ce qui concerne les vins bio. D'ailleurs, les producteurs qui ont déjà tenté l'expérience sont plutôt satisfaits de ce mode de conditionnement.
Dossier : La conservation des aliments
Marie-Laëtitia MELLIAND, AuteurA part la conservation en l'état pour les fruits et légumes qui s'y prêtent, le séchage (fruits) et la lacto-fermentation (légumes), les autres techniques traditionnelles de conservation sont toujours restées plus marginales : froid, sucre, sel, huile, vinaigre, vin et alcool. En bio, toute la palette des techniques est encore utilisée. Les différents procédés de conservation, présentés dans l'article, concernent le séchage ; la lacto-fermentation ; le chaud ; le froid ; l'atmosphère. Le règlement bio européen permet plusieurs techniques de conservation mais interdit l'ionisation. Avec les procédés dits « traditionnels », la modification inévitable de l'aliment peut être source d'amélioration (c'est le cas avec la lacto-fermentation et le séchage). En témoignent Philippe Sendral de Agrosourcing-Biothemis (séchage doux des fruits au soleil) ; Danival, conservateur bio, qui affirme les bienfaits de l'appertisation ; Claude Aubert, auteur de livres sur l'alimentation saine, qui classe les méthodes par leur impact sur la vitamine C Comme le confirme Souâd Taïbi, responsable qualité produits chez Biocoop, l'important est de conserver la qualité organoleptique et microbiologique de l'aliment. Les conservateurs E200 à E297 appartiennent à la famille des additifs alimentaires. En bio, seuls huit d'entre eux sont autorisés et inscrits sur une liste positive du règlement européen. Certains connaissent des restrictions d'usage ou sont en passe d'être réévalués par Bruxelles. Certains transformateurs bio ont recours aux huiles essentielles ou optent pour le zéro additif Concernant les emballages, le verre, selon une étude Tetra Pak, arrive en dernier (pour tous les critères environnementaux analysés) ; pour les plastiques, un marquage, non obligatoire, de 1 à 7, permet d'identifier les plus faciles et intéressants à recycler. Le numéro 7 désigne des matériaux composites, difficilement recyclables (dont les polycarbonates, fabriqués à partir de bisphénol). Le bocal en verre, très présent en bio, reste une valeur sûre.
Dossier : Fruits et légumes bio : un rayon à bichonner...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe rayon des fruits et légumes en magasin bio est le rayon clé... Au sommaire de ce dossier : - Des productions toujours en hausse : en 2010, 8 054 producteurs, explosion des conversions, monopole de certaines régions ; - Spécificité de la culture bio : les grands principes de la production biologique, la conversion, la rotation, le sol et la prévention ; - Rayon fruits et légumes bio : les clés de la réussite : emplacement du rayon fruits et légumes dans le point de vente, implantation du rayon, différencier les univers fruits et légumes ; - La réglementation au stade de détail : une norme générale pour la plupart des fruits et légumes, une norme spécifique concernant les agrumes, fraises, kiwis, pommes , précisions sur les mentions de marquage ; - Chiffres du rayon fruits et légumes : des tendances proches du conventionnel : tendance, en chiffres, sur les produits les plus commercialisés en volume ; - L'agencement du rayon : les points forts ! : le choix des meubles, se protéger de la chaleur, brumisation et froid ; - Argumentaire du bio vs conventionnel : Pourquoi consommer au moins cinq fruits et légumes par jour ? Pourquoi les fruits et légumes sont parfois visiblement moins beaux ?... ; - Habitudes d'achats et satisfactions des consommateurs vis-à-vis des fruits et légumes biologiques : observation des types de clients, part de produits bio dans leur consommation alimentaire, les lieux d'achat ; - L'influence de différents critères sur l'acheteur « bio » : quelles sont les caractéristiques qui ont le plus d'influence sur la satisfaction du consommateur ?, type d'attente dans la grande distribution et les magasins spécialisés ; - Forces et faiblesses des différents lieux d'achat : GMS, magasins bio, Amap ; - Les fruits et légumes bio : reconversion, origine, emballage : la place des produits issus d'exploitations agricoles en conversion, la saisonnalité des achats
Dossier de presse : La bio : Une alternative qui prend de l'ampleur : 1 million d'hectares bio dépassé en 2012 ; Un marché approchant 4 milliards d'euros fin 2011 ; Une croissance à 2 chiffres de tous les indicateurs
Alors que toute la France a mis la bio à l'honneur dans le cadre de l'événement d'information nationale Printemps BIO du 1er au 15 juin, l'agriculture biologique vient de franchir un nouveau cap dans sa dynamique de croissance qui lui permet de s'affirmer comme une alternative qui prend de plus en plus d'ampleur. Le million d'hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours de ce premier semestre 2012. Le franchissement de cette barre symbolique confirme le solide enracinement de la Bio, qui connaît une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années en France. Les résultats de l'année 2011 ont ainsi consolidé cette tendance : qu'il s'agisse de production ou de consommation, la Bio affiche des progressions à 2 chiffres entre 2010 et 2011. Le nombre total d'opérateurs bio a enregistré une hausse de +14% pour atteindre 35 271 opérateurs engagés fin 2011, celui des exploitations bio de +12,3% (23 135) et les surfaces bio ont augmenté de +15,3% (975 141 ha) durant l'année 2011, pour atteindre 1 million d'hectares au cours de ce premier semestre 2012. Une hausse de la production et de la consommation : en 2011, il s'est vendu pour près de 4 milliards d'euros de produits alimentaires bio sur le marché français, soit +11% par rapport à 2010. Au sommaire de ce dossier de presse : - La croissance de la bio en chiffres (La bio fête son premier million d'hectares en 2012 ; Marché alimentaire Bio : un total de près de 4 milliards d'euros ; Restauration collective : la bio s'invite dans les assiettes ; Le Fonds Avenir Bio : des financements pour développer la Bio) ; - Printemps Bio du 1er au 15 juin : les acteurs de la bio à la rencontre du public (Printemps Bio 2012 : coup d'envoi le 1er juin à Paris ; Des centaines d'animations Bio du 1er au 15 juin dans toute la France ; Des outils d'information pour mieux connaître la Bio ; Les « Minutes Bio » : 10 reportages vidéos inédits à partir de juin ; Le 19 juin : Rencontres professionnelles en Champagne-Ardenne ; Les prochains rendez-vous ; La Bio à portée de clics : deux nouveaux annuaires en ligne et sur mobile) ; - En savoir plus sur la bio (La Bio dans l'Union européenne : une réglementation harmonisée ; Des filières rigoureusement contrôlées ; Les productions végétales bio : des pratiques en cohérence avec la nature ; Elevage bio : des normes élevées de bien-être animal ; Transformation des matières premières bio : un contrôle à tous les stades ; La conversion : des règles strictes à respecter ; Comment lire les étiquettes des produits bio ?).
Eco-conception des emballages, une opportunité à saisir : Guide pratique des acteurs de la filière vin
ADELPHE, AuteurCe guide pratique, réalisé par Adelphe, une société qui accompagne les entreprises vers l'éco-conception des emballages et sur les questions relatives au Point vert, est destiné aux acteurs de la filière vitivinicole. Une première partie explique les fondamentaux de l'éco-conception, de ses objectifs à sa mise en pratique. Le guide apporte également quelques précisions sur les matériaux, l'évaluation de l'empreinte environnementale et la communication sur les démarches d'éco-conception. Dans une seconde partie du document, les différents types et éléments d'emballages (verre, caisse-outre, plastique, carton, bouchons en liège, étiquettes, palettes ) sont passés au crible et des solutions d'éco-conception spécifiques sont proposées.
Emballages : le carton meilleur que les bacs plastique ?
Fleur MASSON, AuteurUne étude réalisée par l'association Carton ondulé de France visait à comparer l'utilisation de caisses en plastique ou de plateaux de carton ondulé pour le conditionnement des fruits et légumes. D'un point de vue environnemental, les différences ne sont pas significatives et ne suffisent pas à faire un choix entre l'un ou l'autre. D'un point de vue économique en revanche, le carton ondulé serait plus intéressant, notamment pour les producteurs. Toutefois, pour les distributeurs, l'utilisation de bacs plastiques reste moins coûteuse, les coûts étant majoritairement supportés par les producteurs. Aujourd'hui, le prix de reprise des cartons usagés, très fluctuant, est un handicap important pour la filière Carton, qui cherche à mieux fédérer le travail des papetiers et des récupérateurs.
Emballages: une problématique complexe
Markus BÄR, Auteur ; Kathrin SEIDEL, AuteurDans ce dossier, les auteurs abordent le problème des emballages alimentaires et le risque de migrations de substances chimiques dans les denrées alimentaires. Konrad Grob, du laboratoire cantonal de Zurich (Suisse), est un spécialiste du sujet. Selon lui, la contamination des denrées alimentaires par des substances issues des emballages (huiles minérales, photoinitiateurs des encres d'imprimerie, plastifiants ) est en moyenne cent fois plus importante que la contamination par les pesticides utilisés en agriculture conventionnelle. Ce problème a été longtemps sous-estimé et les connaissances sur ces substances sont encore faibles. En ce qui concerne les produits bio, Konrad Grob considère qu'ils ne sont pas épargnés par cette problématique et que les fabricants devraient investir massivement dans le contrôle des emballages. Bio Suisse et le FiBL ont élaboré un document de synthèse, sur les résidus d'emballages, qui présente les connaissances sur les mécanismes de migration et les exigences légales de base. Avec la marque Bourgeon, Bio Suisse a par ailleurs pris des mesures spécifiques pour garantir des produits de qualité aux consommateurs. Des fiches techniques ont également été réalisées. Elles présentent les avantages et les inconvénients des différents emballages existants, variables selon le type de denrée alimentaire contenue. La fiche concernant les emballages de yaourts est présentée en fin de dossier.
Etiquetage « sans OGM » : enfin !
Romain LE MOUEL, AuteurLe décret d'application de la loi sur l'étiquetage des denrées alimentaires « sans OGM » entrera en vigueur le 1er juillet 2012, décret demandé depuis plus de 14 ans, notamment par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Il va plus loin que la loi de 1997, qui obligeait les fabricants d'aliments à indiquer la présence d'OGM dans leurs ingrédients, en permettant d'identifier les produits issus d'animaux nourris sans OGM (produits laitiers, ufs, viande). Certaines limites apparaissent tout de même, notamment le fait que les animaux devront être nourris sans OGM seulement sur une période de 6 mois et non pas pendant toute leur vie pour que leurs produits bénéficient de cet étiquetage, ainsi que sur la visibilité de celui-ci. Le Cedapa, qui souhaite valoriser un lait herbager sans OGM, voit à travers ce décret un moyen de mettre en valeur les produits issus d'une agriculture durable.
Films plastiques agricoles : Les enjeux du biodégradable
Gaëlle POYADE, AuteurL'agriculture est une forte consommatrice de plastique, notamment pour les films utilisés pour pailler et protéger les cultures. Les films biodégradables représentent d'ores et déjà une solution intéressante face au problème de gestion des déchets après usage. Toutefois, certains écueils de ces matériaux à priori plus écologiques subsistent. Après un rappel de la réglementation en vigueur sur l'utilisation du terme « biodégradable », l'auteur soulève la question des matières premières utilisées. En effet, même si les films biodégradables apportent une réponse environnementale intéressante pour leur gestion en fin de vie, ce n'est pas forcément le cas pour leur fabrication : utilisation de matières premières non-renouvelables, matières premières d'origine végétale dont la production nécessite l'utilisation de surfaces nourricières Des recherches sont actuellement en cours pour parfaire l'impact environnemental des paillages plastiques biodégradables. Concernant les films classiques, une filière recyclage présentée en encart se développe peu à peu.
GOMA : Global Organic Market Access : Asia regional organic standard (AROS)
UNCTAD, Auteur ; IFOAM, Auteur ; FAO, Auteur | GENEVE 10 (Palais des Nations, 8-14 Av. de la Paix, 1211, SUISSE) : UNCTAD (United Nations Conference on Trade and Development) | 2012La norme régionale relative à l'agriculture biologique en Asie (AROS), qui décrit les exigences relatives à la production biologique, a été développée grâce à un partenariat public-privé entre plusieurs parties prenantes dans l'Est, le Sud-est et le Sud de l'Asie. Cela a été possible dans le cadre du projet GOMA (Global Organic Market Access, 2009 à 2012), dirigé conjointement par la FAO, l'IFOAM et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), également auteurs et éditeurs de ce document. Cette norme commune a pour objectifs de faciliter l'équivalence entre les différentes normes existantes et les programmes de certification, et ainsi de développer la coopération interrégionale entre les différentes zones concernées, et même au-delà, en matière d'étiquetage et de commercialisation des produits biologiques. Ce document présente la norme AROS et les principes généraux de la production et de la transformation de produits biologiques, qui concernent les productions végétales, la cueillette de plantes sauvages, la transformation et l'étiquetage.
Le grand livre des ressources végétales : Quand les plantes nous aident à nous passer du pétrole
Il y a à peine 70 ans, le pétrole et ses innombrables dérivés n'étaient pas encore omniprésents dans notre quotidien comme ils le sont devenus. Cela paraît inimaginable aujourd'hui, mais il n'y a pas si longtemps, les sacs et les emballages étaient en vannerie, les vêtements étaient essentiellement tissés en chanvre, en lin ou en coton, les couverts de table étaient en bois, les jouets étaient fabriqués avec les éléments de la flore locale, et même les tétines de biberon n'étaient pas en plastique ! La ressource végétale était alors indispensable dans la vie de tous les jours et, en plus d'être renouvelable et locale, elle était, et est toujours, à la disposition de chacun. Ortie, hêtre, bambou, jonc, saponaire, roseau, coton, hévéa, merisier... Parcourez les portraits "technologiques" de ces plantes utilitaires, constitutives de notre patrimoine culturel. Espèce après espèce, on va (re)découvrir comment ces végétaux nous ont donné le meilleur d'eux-mêmes et nous ont permis pendant des millénaires de vivre sans pétrole. De quoi réfléchir pour l'avenir !
Le grand retour du vrac
LaRevueDurable, AuteurAlors qu'un tiers des déchets ménagers sont des emballages, la vente de produits en vrac se développe dans tous les circuits de distribution. En s'appuyant sur des exemples d'initiatives, cet article en présente les principaux avantages : moins de poids de déchets d'emballage primaire, des économies de 10 à 45 % par rapport aux emballages classiques Toutefois, quelques éléments d'étude, notamment sur l'analyse complète du cycle de vie et sur la construction des prix, manquent encore pour connaître l'impact réel de ces emballages en vrac. Un rapport, rédigé par Mes courses pour la planète et l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, traite de ce sujet et propose des moyens d'inciter les distributeurs à se tourner vers le conditionnement en vrac.
Guide Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales
Ce guide, édité par la Chambre d'agriculture de la Drôme et destiné aux producteurs de plantes aromatiques et médicinales, est composé comme suit : - L'équipe PPAM de la Chambre d'agriculture de la Drôme ; - La production des PPAM dans la Drôme ; - Les signes officiels de qualité (le Label Rouge « Herbes de Provence ») ; - Actualités réglementaires (l'étiquetage des huiles essentielles) ; - Actualités techniques (le pôle d'expérimentation et de progrès « Arômes et Parfums » ; qualité des jeunes plants en agriculture biologique ; les techniques alternatives en PPAM ; itinéraires techniques alternatifs en lavande) ; - Produits phytosanitaires autorisés en PPAM (pas en bio) ; - Les fiches techniques (basilic, coriandre, lavande clonale, lavande population semis direct, lavande bio, lavandin, lavandin bio, menthe poivrée, origan, origan bio, plantation des PPAM, plants sains issus de semis, romarin bio, sarriette bio, sauge sclarée, sauge sclarée bio, thym, thym bio) ; - Actualités diverses ; - Les rendez-vous de l'année 2012 ; - Annuaire de contacts (constructeurs de matériel spécifique PPAM, distilleries, distributeurs d'approvisionnement, négociants transformateurs, organisations de producteurs, organismes certificateurs, partenaires de la filière, pépiniéristes Plants sains de lavande, lavandin).
Guide pratique : Conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Depuis le début des années 1990, les surfaces conduites en agriculture biologique représentent une part de plus en plus importante de la surface agricole utile, régionale et nationale. Ce phénomène s'explique à la fois par une consommation croissante de produits biologiques et par un mode de production qui répond aux attentes de plus en plus fortes de la société en termes d'environnement, de traçabilité et de qualité des produits. Ce guide pratique "La conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire" s'adresse à tous les porteurs de projets, ainsi qu'aux animateurs et conseillers qui les accompagnent dans leur démarche. Il a double vocation : - Support informatif, il est composé de fiches qui reprennent les informations essentielles pour engager une démarche de conversion ; - Outil pédagogique, il constitue une base de réflexion et d'échanges pour les agriculteurs qui souhaitent développer leur projet de conversion. Il est composé de 11 fiches : Fiche 1 : La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 : Les soutiens financiers à l'agriculture biologique ; Fiche 3 : Fiche départementale ; Fiche 4 : Certification, contrôle et étiquetage des produits de l'agriculture biologique ; Fiche 5 : Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiches 6 : Règlement européen 834 et 889 relatif aux différentes productions biologiques (Bovins lait et viande ; Porcins ; Volailles de chair ; Poules pondeuses ; Ovins et caprins ; Productions végétales ; Viticulture et arboriculture) ; Fiche 7 : Marché et filières ; Fiche 8 : L'agriculture biologique, quelques chiffres ; Fiche 9 : Adresses et contacts utiles ; Fiche 10 : Pour en savoir plus (bibliographie, sites internet et listes de diffusion professionnelles) ; Fiche 11 : Les grands principes de l'agriculture biologique.
Je crée mes cadeaux gourmands
Marie CHIOCA, Auteur ; Delphine PASLIN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Offrir de délicieux cadeaux faits maison, c'est présenter la bio de façon gourmande, simple, ludique et festive, tout en restant fidèle aux règles d'une alimentation saine, à base de sucres naturels, purées d'oléagineux, crèmes végétales, chocolats de qualité, huiles essentielles, fruits secs... Ce livre permet de découvrir 55 recettes à réaliser au fil des saisons : chocolats bio, spéculoos d'épeautre, sirops d'été, cookies au thym et aux olives noires, pâtes à tartiner... Avec en prime de jolies idées déco pour présenter ces gourmandises !
OGM : l'épineuse question de la coexistence
Fabienne BOIS, AuteurEn matière d'autorisations d'OGM, les gouvernements nationaux donnent des avis, et la Commission européenne tranche quand les Conseils européens (d'agriculture ou d'environnement) n'ont pas réussi à le faire. Pour donner son avis, le gouvernement français s'appuie sur celui d'une instance scientifique : le Haut conseil des biotechnologies (HCB). Ce dernier est composé de deux sous-instances : le Conseil scientifique (CS), et le Conseil éthique, économique et social (CEES). A l'occasion de la sortie d'un rapport sur la coexistence des cultures, le CS et le CEES ont affiché publiquement leur désaccord, le premier prônant une distance de 20 m entre les parcelles OGM et non OGM pour assurer une contamination inférieure à 0,9% ; le second recommandant de se limiter à une contamination de 0,1% (donc des distances d'au moins 100 m entre parcelles), pour pouvoir assurer des produits étiquetés « sans OGM ». A l'intérieur même du CEES, certaines organisations pro-OGM (dont la FNSEA) ont démissionné pour marquer leur désaccord avec les associations environnementalistes ou la Confédération paysanne. Suite à ces démissions, le gouvernement a demandé une évaluation du fonctionnement du HCB.
Ohio's Specialty Crops: A Boost to Food Service Menus
La consommation de produits locaux prend de l'importance aux États-Unis et gagne de plus en plus les institutions, la restauration et les centres de service. Ce document est le résultat d'une étude menée par un centre de recherche et de développement de l'Ohio (OARDC) afin d'aider les producteurs à identifier les besoins ainsi que les contraintes des acheteurs institutionnels. Plusieurs recommandations, suggestions et exemples de réussites figurent tout au long de l'ouvrage. Les institutions réalisent que la consommation locale peut générer d'importantes retombées économiques, des emplois, favoriser le développement rural et le développement durable, ainsi qu'apporter de la fierté tant au consommateur qu'au producteur. Les auteurs rappellent aux producteurs l'importance de plusieurs facteurs pour la réussite de leur mise en marché comme la qualité des produits, le prix, la qualité de la livraison, l'étiquetage, la relation avec le client, etc. Parmi les exemples présentés figurent : celui d'un entrepreneur qui travaille à distribuer, selon un horaire rigoureux et régulier, les produits d'une communauté Amish en Pennsylvanie; la construction d'un centre de conditionnement de légumes d'été pour augmenter l'approvisionnement en produits locaux pendant le reste de l'année; et l'approvisionnement d'une cafétéria scolaire directement auprès de producteurs. Ces exemples sont stimulants, mais exigent de maintenir de bonnes relations d'affaires et une souplesse de distribution. L'étude soulève que l'accès à de nouveaux marchés institutionnels peut se réaliser plus facilement par des canaux de distribution déjà existants, mais que les opportunités de développement de nouveaux canaux d'approvisionnement est possible, pour ceux qui respectent les besoins des producteurs et du marché.
Le petit journal du Synabio
Cécile LEPERS, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; Claire LARGIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe deuxième numéro du Petit Journal du Synabio, le Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique, présente : - un point sur la réglementation générale des produits agroalimentaires, notamment sur le nouveau règlement européen sur l'information des consommateurs, dit « INCO », sur le décret français encadrant l'utilisation de l'étiquetage « sans OGM », sur l'utilisation de l'Ecolabel et sur les allégations de santé ; - un point sur la réglementation en agriculture biologique, avec quelques précisions sur les évolutions du règlement (CE) n°502/2012, venu modifier le règlement (CE) n°889/2008 en 2012, et sur l'arrêté du 28 novembre 2011 portant homologation du cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial ; - quelques actualités sur les spécificités de la transformation biologique, sur l'indicateur de conjoncture du Synabio (enquête auprès des adhérents) et sur l'étude concernant la formation des vendeurs conseil en magasins spécialisés ; - quelques projets de recherche-développement, notamment sur les sels nitrités, sur le goût des produits bio (Ecropolis), sur le projet de base de données (SecurBio), sur l'affichage environnemental (Conso bio et DD) et, plus en détail, sur le projet Bioentreprisedurable® ; - les travaux du groupe des transformateurs bio européen d'IFOAM-EU. Quelques éléments d'actualités du Synabio viennent compléter ce numéro.
Productions oléicoles en agriculture biologique (Les Guides de l'Afidol)
Célia GRATRAUD, Auteur ; Sébastien LE VERGE, Auteur ; François MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | AIX-EN-PROVENCE CEDEX 1 (22 Avenue Henri Pontier, 13 626, FRANCE) : AFIDOL (Association Française Interprofessionnelle de l'Olive) | 2012Ce document a été réalisé par le Centre Technique de l'Olivier pour l'Association Française Interprofessionnelle de l'Olive (AFIDOL). Les représentants professionnels de l'AFIDOL ont souhaité la publication de ce Guide des productions oléicoles en agriculture biologique pour accompagner les oléiculteurs dans leur réflexion par rapport à la conversion à l'AB. A son sommaire, figurent : - Rappel des fondements de l'agriculture biologique ; - Avant la conversion : quelques points de réflexion (références économiques ; commercialisation) ; - Conversion et certification des productions (démarches administratives ; aides) ; - Conduite de l'oliveraie en production biologique (La création de l'oliveraie ; L'environnement du verger et sa biodiversité fonctionnelle ; La gestion des bioagresseurs de l'olivier ; La fertilisation ; L'irrigation ; L'entretien du sol) ; - Transformation des olives en mode de production biologique (principes de transformation ; habilitation en production biologique) ; - Étiquetage des denrées alimentaires biologiques (à 95 % et plus d'ingrédients agricoles biologiques ou avec certains ingrédients agricoles biologiques ; en conversion) ; - Organisation de l'agriculture biologique ; - Synthèse réglementaire pour les productions oléicoles.