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FACTEUR CLIMATIQUE |
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Réchauffement climatique : Un impact variable selon les cultures
Si d'un côté le réchauffement modéré (et l'augmentation de CO2 qui l'accompagne) peut avoir un aspect positif sur le rendement par l'augmentation de l'activité de photosynthèse (en particulier pour les plantes en C3 comme le blé), il se traduit aussi par un raccourcissement des cycles de végétation, ce qui signifie une diminution du temps de fonctionnement de l'usine photosynthétique et donc une baisse de sa production (et de la teneur en protéines pour le blé). Le réchauffement climatique ira de paire avec une diminution des disponibilités en eau, qui deviendront le facteur limitant de la croissance des cultures, particulièrement pour les cultures de printemps comme le maïs. L'aire géographique de répartition des cultures sera modifiée, ainsi que celle des maladies et ravageurs.
Réchauffement climatique : L'INRA explore le devenir des cultures en France
L'article est fondé sur les avancées de la recherche quant aux conséquences du réchauffement climatique sur les cultures et aborde différents centres d'intérêt : effets visibles sur les cultures (semis avancés du maïs, précocité des récoltes de blé, cycle de croissance réduit des cultures annuelles et sécheresse limitant les rendements), élaboration de scénarios (modélisation de deux périodes 1961-1990 et 2070-2099), adaptation des variétés aux fortes chaleurs (proposition de génotypes adaptés aux changements climatiques), complexité de l'écosystème (prise en compte de l'ensemble plante-champignon pathogène-milieu), migration vers le nord des cultures et des ravageurs .
Le réchauffement climatique n'existe pas. Du moins certains le croient
En Europe et au Japon, la majorité des gens considère que le réchauffement climatique fait l'objet d'un large consensus chez les climatologues. Aux Etats-Unis, en revanche, depuis la fin des années 1980, scientifiques dissidents, groupes de réflexion capitalistes et certaines grandes entreprises mènent une campagne savamment orchestrée et abondamment financée pour entretenir le doute à propos du changement climatique. Cette "machine à nier" aurait pour objectif d'empêcher le vote de lois contraignantes, notamment pour certaines industries. Cependant, l'affaire est complexe. D'un point de vue scientifique, tout d'abord. Le CO2, en partie dégagé par les activités humaines, est loin d'être le seul facteur qui influe sur le climat. De même, si l'augmentation de températures n'est pas directement ou seulement liée à la hausse de la concentration en CO2 (modification de l'activité solaire, etc.), ces deux facteurs peuvent interagir (le réchauffement des océans pourrait libérer du CO2). Enfin, les scientifiques des deux bords ne s'accordent pas sur les données de base. L'affaire est complexe également d'un point de vue socio-économique et politique. Les inondations littorales pourraient menacer des millions de personnes mais les précautions règlementaires liées au changement climatique ont un coût et des choix seront nécessaires.
Réchauffement climatique : Les pucerons apprécient
Le réseau européen Examine, mis en place en 1968, étudie l'évolution des populations de pucerons. Il a ainsi montré une augmentation du nombre d'espèces et un allongement de la période d'activité de ces insectes depuis 40 ans.
Réchauffement, la future carte de l'herbe
Adapter les systèmes fourragers. Il n'y aura pas le choix. La canicule de 2003 devrait être considérée comme une année normale d'ici quelques décennies... Au-delà des adaptations "catastrophe", mises en oeuvre jusqu'à présent pour répondre aux sécheresses imprévues, il faudra engager de vraies modifications dans la conduite des fourrages et des troupeaux. Pour être plus robuste face à des sécheresses prévisibles et récurrentes. Le point avec les experts réunis lors du colloque AFPF, à Paris, en mars dernier.
La rhubarbe : un "fruit-légume" particulièrement précieux en début de saison
Différents aspects de la culture de la rhubarbe sont abordés : son origine, ses modalités de culture, ses différentes variétés, la préparation du sol, l'entretien et la récolte, sa valeur diététique, sa toxicité, les usages culinaires et d'autres usages agricoles.
Rosiers au régime sec
Présentation de variétés de rosiers capables de s'adapter aux changements du climat, et notamment à la sécheresse, grâce à des caractéristiques nouvelles : fleurs coriaces, feuillage résistant, branches fragiles et faibles, besoin d'eau.
Sorgho pour l'ensilage : Quelles variétés choisir ? : Bilan de la campagne 2007
Deux sites d'essais de variétés de sorgho pour l'ensilage ont été mis en place dans le Maine-et-Loire (ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou) et en zone de bocage vendéen (GAEC les Noyers à Bazoges en Pareds). Le sorgho est une plante reconnue pour mieux résister à la sécheresse que le maïs et mieux valoriser l'eau.
Spécial variétés céréales d'hiver et colza d'hiver
Les résultats présentés proviennent de trois sites d'essais. A la ferme expérimentale de Thorigné dans le Maine-et-Loire, des essais variétés de blé et de triticale sont suivis depuis 6 ans. Dans le sud de la Vendée, un essai variétés de blé est réalisé pour la cinquième année, cette année en zone de bocage. A Courcelles la Forêt, près du Mans, dans la Sarthe, un essai blé et triticale a été suivi pour la première fois cette année. Les essais sont conduits en partenariat par la Chambre Régionale d'Agriculture des Pays de la Loire, les Chambres départementales d'Agriculture de Vendée, de Maine-et-Loire et de Sarthe, et la ferme expérimentale bio de Thorigné d'Anjou.
Sur le chemin de compostage
La manière de réaliser un compost dépend de la taille du jardin. Pour un jardin occupant une surface importante, le compost sera composé de matières organiques provenant de la maisonnée et de l'extérieur : feuilles mortes, bois raméal fragmenté, fumier, paille, foin. D'un point de vue théorique, la bonne qualité d'un compost dépend de son équilibre en azote et carbone, de son aération et de son taux d'humidité. D'un point de vue pratique, le compost doit être créé à partir d'un lit de matières carbonées de 15 cm d'épaisseur où seront accumulés en alternance 6 cm de matériaux carbonés et 3 cm de matériaux azotés. On saupoudrera de la terre de jardin ou du vieux compost tous les 30 cm et au besoin on humectera les matières carbonées. L'excès d'azote sera compensé par l'intégration de matières carbonées tandis que le brassage répété des matières assurera une décomposition rapide. Il faut compter une année pour l'obtention d'un compost mûr.
Surpopulation, érosion, pollution, montée des eaux... : Alerte sur le littoral
Erosion des côtes, changement climatique, montée des eaux, forte pression des activités de l'homme, tourisme, pêche, industrie, autant de facteurs qui pèsent sur la morphologie et les écosystèmes côtiers... Pour le journal du CNRS, économistes, sociologues, géologues, climatologues et biologistes dressent un état des lieux parfois inquiétant de ces territoires fragiles, mais qui n'abritent pas moins de 40 % de la population mondiale et 80 % de la biodiversité marine.
Un système " tous temps "
Jacques Morineau, éleveur en Vendée, nous livre son expérience : il a mis en place différentes cultures ou associations fourragères afin d'assurer son autonomie fourragère quelles que soient les conditions climatiques estivales. Ainsi, il utilise l'association luzerne-dactyle qui tolère mieux la sécheresse et les températures élevées que le RGA-TB. Puis, pour profiter au maximum de la pousse de printemps et faire du stock, il fait des mélanges à ensiler. Il cultive aussi du maïs et du sorgho, 2 plantes capables de valoriser les pluies d'orages
Les systèmes herbagers économes face à la nouvelle donne climatique
Cet article reprend quelques idées émises par des éleveurs pour faire face aux aléas climatiques difficiles : profiter au maximum des périodes de pousse en semant des mélanges légumineuses-céréales, caler les dates de vêlages sur la pousse de l'herbe, épandre 10 à 30 unités d'azote organique avant les pousses, arroser les prairies ; faire pâturer des cultures autres que l'herbe (betterave, sorgho, colza ).