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Guide de terrain sur les ennemis naturels
Mary M. GARDINER, Auteur ; Ben W. PHILLIPS, Auteur ; Chelsea A. SMITH, Auteur ; ET AL., Auteur | NAPIERVILLE (361, rue St-Jacques, C.P. 1068, J0J 1L0, CANADA) : PELI (PÔLE D'EXELLENCE EN LUTTE INTÉGRÉE) | 2015Ce guide présente des photos, des descriptions et des clés d'identification des ennemis naturels. Ces organismes auxiliaires sont pour la plupart des insectes et des araignées que l'on retrouve dans les champs. Les espèces retrouvées font partie des coléoptères, des hémiptères, des mouches, des guêpes, des araignées, etc. Parmi les coléoptères, on retrouve : les coccinelles (asiatique, à quatorze pointes, à sept pointes, maculée) et les carabes. Les punaises regroupent les punaises anthocorides, les assassines, les nabidés, les pentatomidés. Les guêpes parasitoïdes, les mouches parasitoïdes, les mouches prédatrices, la cécidomyie, les araignées-loups, les araignées sauteuses, les araignées-crabes sont autant d'ennemis naturels décrits dans ce guide synthétique.
Les jachères Environnement et faune sauvage (JEFS) : une opportunité pour la biodiversité de nos campagnes ?
Rémy BONNEVILLE, Auteur ; Karine SAINT-HILAIRE, Auteur ; Hervé BRUSTEL, Auteur ; ET AL., AuteurLe rôle et l'intérêt des différents types de jachères vis-à-vis de la biodiversité ont été assez peu étudiés. Initiée en 2007 par la Fédération départementale des chasseurs, la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt, et la Chambre d'agriculture départementale du Gers, l'étude présentée dans cet article avait pour objectif de quantifier l'apport réel des jachères fleuries et messicoles en termes de biodiversité végétale et animale. Pour cela, des inventaires floristique (flore spontanée) et faunistique (arthropodes terrestres) ont été réalisés sur six sites. Les principales observations sont présentées.
Des auxiliaires qui nous veulent du bien
Sébastien CAVAIGNAC, AuteurL'observation des auxiliaires sur une exploitation agricole permet d'évaluer la biodiversité sur celle-ci, mais aussi d'adapter ses pratiques. Par ailleurs, cette observation est un des principes de l'agroécologie. Cet article propose trois types de pièges, faciles à mettre en place, destinés à capturer quelques auxiliaires pour en évaluer la présence et l'abondance. L'identification des espèces piégées permet de mieux connaître cette faune utile. Le piège de Barber est placé dans le sol pour récupérer des insectes de type carabe ou encore harpale. Le piège à cornet unidirectionnel capturera plutôt des insectes volants. Enfin, pour évaluer l'abondance d'un sol en vers de terre, il est possible de les faire sortir de terre en arrosant le sol d'une solution de moutarde diluée.
Biodiversité fonctionnelle en verger : Intérêt des plaques au sol pour étudier la faune terrestre : 2e partie : mammifères, arthropodes et autres
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLe centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, a mis en place une méthodologie visant à observer et évaluer la faune terrestre présente dans ses vergers. Celle-ci consiste à placer des plaques rigides au sol sous lesquelles des reptiles, insectes et micromammifères (rongeurs, musaraignes) sont susceptibles de s'abriter. Après un premier article consacré aux reptiles (Infos Ctifl n°296), ce second article présente les résultats qui concernent les mammifères, les arthropodes et autres taxons. Quatre espèces de mammifères ont été observées : le mulot, le rat noir, le campagnol provençal et la musaraigne. Du côté des arthropodes, les plus présents sont des coléoptères (carabidés, silphidés, staphylinidés), des hyménoptères (guêpes Polistes, fourmis) et des orthoptères (grillon des bastides). Cette méthode d'observation de la faune terrestre trouve son intérêt dans le fait qu'elle permet de faire des inventaires précis de manière non létale.
Le concept de lutte raisonnée : combiner des méthodes collectives contre le campagnol terrestre afin de conserver une autonomie fourragère
Geoffroy COUVAL, Auteur ; Denis TRUCHETET, AuteurLe concept de lutte raisonnée s'inscrit dans une approche globale de gestion de l'exploitation et de l'écosystème. Les travaux de recherche et les recherches-actions engagés ont conduit à proposer une « boîte à outils » qui a fait ses preuves pour réguler les pullulations de campagnols. L'objectif est d'agir le plus précocement possible sur des facteurs de contrôle identifiés des populations de campagnol terrestre afin de conserver l'autonomie fourragère de l'exploitation tout en minimisant les impacts environnementaux indésirables des interventions (comme c'est le cas avec la lutte chimique). Cette stratégie permet d'associer plusieurs méthodes de lutte de façon collective (dont la modification des itinéraires techniques), qui défavorisent l'habitat du campagnol terrestre (ou de la taupe qui facilite la colonisation des parcelles) et favorisent ceux de ses prédateurs. Ce concept de lutte raisonnée est valorisé réglementairement sous la forme d'un contrat passé entre l'éleveur et l'Organisme à Vocation Sanitaire régional reconnu dans le domaine végétal.
Evolution des effets non intentionnels de la lutte chimique contre le campagnol terrestre sur la faune sauvage et domestique
Michael COEURDASSIER, Auteur ; Philippe BERNY, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; ET AL., AuteurPendant longtemps, la lutte contre les rongeurs a été exclusivement menée avec des anticoagulants. Depuis 1990, des centaines de cas d'intoxications d'autres animaux (rapaces, renards, sangliers...) par ces substances ont été répertoriés en France. Que sait-on des effets non intentionnels des traitements contre les campagnols sur la faune non-cible ? Comment les évaluer ? Quels dispositifs mettre en place pour prévenir les intoxications ? Les indicateurs disponibles montrent que le passage d'une logique de lutte curative à celle d'une lutte préventive a permis de limiter les effets non intentionnels de la bromadiolone. Un arrêté interministériel encadrant l'emploi de cet anticoagulant en plein champ et favorisant les principes de la lutte raisonnée a été promulgué en mai 2014. Les enjeux liés à cette réglementation concernent la validation d'un outil d'aide à la décision développé pour prévenir les intoxications d'espèces non-cibles et la mise en place d'une surveillance standardisée de l'imprégnation de la faune par la bromadiolone et de ses effets non intentionnels.
Biodiversité fonctionnelle en verger : Intérêt des plaques au sol pour étudier la faune terrestre : 1ère partie : Les serpents
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Xavier BONNET, AuteurLe centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, a mis en place une méthodologie visant à observer et évaluer la faune terrestre présente dans ses vergers. Celle-ci consiste à placer des plaques rigides au sol sous lesquelles les animaux, principalement des reptiles, insectes, gastéropodes et micromammifères (rongeurs, musaraignes), sont susceptibles de s'abriter. Cet article présente une première partie de résultats, consacrée aux reptiles. Les principales espèces étudiées sont la couleuvre de Montpellier, la couleuvre à échelons, la couleuvre vipérine, le lézard vert occidental et le lézard des murailles. Les couleuvres sont particulièrement importantes dans la régulation des populations de campagnol provençal, ravageur de plus en plus présent dans les vergers méditerranéens. Les reptiles privilégient les plaques les plus exposées au soleil, posées dans des friches hautes et denses. Un pic de population est observé au mois de mai. Cette technique d'observations s'est avérée simple à mettre en uvre, peu coûteuse, rapide et efficace.
Dossier Un couvert végétal : de multiples bénéfices
Christian GLORIA, AuteurCe dossier présente trois intérêts des couverts végétaux, ou intercultures. Tout d'abord, ils permettent de fixer l'azote du sol et de le restituer à la culture principale qui sera mise en place par la suite. Selon la ou les espèce(s) choisie(s), ce double effet CIPAN engrais vert sera plus ou moins important. A noter que dans les zones vulnérables, la mise en place d'une couverture de 100 % des sols est obligatoire. Ces couverts végétaux peuvent également être une méthode efficace de lutte contre l'érosion des sols. Dans ce cas, ce n'est plus l'espèce implantée qui compte mais le taux de couverture. Bastien Langlois, conseiller agronomie et érosion de la Chambre d'agriculture de Seine-Maritime, préconise une couverture de 70 à 75 % du sol pour une bonne protection de celui-ci. Enfin, les intercultures sont favorables au développement de la faune, en fournissant abri et alimentation aux gibiers. Dans la Sarthe, le programme Agrifaune est un partenariat mis en place entre agriculteurs et chasseurs en faveur de l'implantation de telles cultures.
Espaces non cultivés et biodiversité en vergers : Vers une meilleure prise en compte
Claude TRONEL, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLes espaces non-cultivés sont des puits de biodiversité qui interagissent avec les espaces cultivés. Ainsi, ils doivent être considérés à part entière comme des éléments de l'exploitation agricole et de son territoire et donc être pris en compte dans la gestion globale du système. En arboriculture par exemple, les interactions entre le verger et son environnement contribuent au bon fonctionnement du système de production, les espaces non-cultivés (haies, bandes enherbées, fossés ) constituant des habitats semi-naturels qui favorisent la présence d'auxiliaires. De ce fait, il est important d'y limiter et d'y raisonner les interventions humaines.
Réduire les fuites de nitrate au moyen de cultures intermédiaires : Conséquences sur les bilans d'eau et d'azote, autres services systémiques : Synthèse de l'étude réalisée par l'INRA à la demande des ministères en charge de l'Ecologie et de l'Agriculture
E. JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Le nitrate, en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, provient des agrosystèmes (excès de fertilisation azotée), mais aussi de la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol Le principe de piégeage de nitrate durant l'interculture est connu mais l'efficacité des "cultures intermédiaires pièges à nitrate (CIPAN)" dépend de nombreux facteurs (pratiques de fertilisation des agriculteurs, caractéristiques des sols et des conditions climatiques de l'année..., conditions d'implantation et de destruction de la culture intermédiaire, espèce de culture intermédiaire). L'objectif principal de l'étude est d'établir un état objectif et le plus exhaustif possible des connaissances sur la gestion de l'azote en période d'interculture au moyen de cultures intermédiaires, pour les différents pédoclimats français en système de grande culture, et sur les impacts pour la culture suivante Les ministères chargés de l'Agriculture et de l'Ecologie, commanditaires de l'étude, ont sollicité l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et retenu sa proposition de compléter l'état des connaissances, basé sur l'analyse de la bibliographie internationale et technique française, par un travail de simulation... Après un rappel sur le contexte et la méthodologie de l'étude, le document (qui s'adresse notamment aux agriculteurs et conseillers, et aux gestionnaires de l'eau et de l'environnement) résume l'état des connaissances sur les fonctions agronomiques et écologiques des cultures intermédiaires, les résultats majeurs des travaux de simulation qui visent à décliner différents modes de gestion de l'interculture pour une large gamme de situations pédoclimatiques représentatives de la France métropolitaine.
Agriculture biologique : Une approche scientifique
Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? C'est l'art de cultiver les micro-organismes du sol en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à l'obtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre est l'histoire d'un monde souterrain, en perpétuel mouvement, où des animaux et des végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, s'empoisonnent, s'associent, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour s'emparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes... sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Les plantes, en effet, élèvent au plus près de leurs racines, par des distributions parfois massives de nourriture, des bactéries, des ascomycètes et des champignons afin de s'assurer un ravitaillement facile en minéraux, en eau, en antibiotiques... pour atteindre leur but : une croissance la plus harmonieuse et saine possible. L'auteur explique toutes les techniques particulières aux agriculteurs, aux jardiniers professionnels ou amateurs, aux maraîchers, aux horticulteurs, aux vignerons, pour élever les micro-organismes indispensables à leurs sols et à leurs cultures. Cet ouvrage expose les nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il concerne toutes les filières de la production végétale. Christian de Carné-Carnavalet est ingénieur-conseil en agriculture biologique. Il est également architecte-paysagiste à Grasse.
Animaux sauvages et domestiques : Focus sur les services rendus
Marie-Christine FAVÉ, AuteurLes animaux sauvages présents dans l'environnement participent au bien-être, voire à la survie des animaux domestiques. Ainsi, les oiseaux qui font le guet et annoncent l'arrivée de prédateurs permettent aux animaux d'élevage de paître tranquillement, sans avoir à assurer cette surveillance par eux-mêmes. Certains oiseaux participent également au toilettage des herbivores et suppriment leurs parasites externes. De même, les animaux qui facilitent la dégradation des excréments des animaux domestiques stoppent le cycle des parasites qui s'y trouvent. A l'inverse, selon l'auteure, les parasites des animaux sauvages ingérés par les animaux d'élevage participent à leur nettoyage interne. L'écosystème sauvage est en équilibre, et chacun de ses maillons a son utilité. Si l'on agit sur une espèce, cet équilibre est rompu, et des espèces nuisibles apparaissent. Notons par ailleurs que les services rendus par les animaux sauvages ne se limitent pas aux animaux d'élevage. Ils sont également bénéfiques pour l'homme. Leur compagnie participe en effet à la construction, au développement et à l'équilibre des personnes, et particulièrement des enfants.
L'arbre et l'animal : Une entraide naturelle
Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article, généraliste, expose les liens entre la présence d'arbres et le maintien et le développement de la biodiversité générale. Ceci amène à des impacts positifs pour l'homme. En effet, maintenir une diversité d'arbres, par exemple à proximité de bâtiments ou de cultures, permet d'offrir le gîte et le couvert à une forte diversité d'animaux, souvent utiles à l'homme. Par ailleurs, la présence d'arbres peut amener à une occupation moindre d'animaux dans les bâtiments puisqu'ils trouvent leur habitat dans les arbres. Autre exemple : les arbres abritent divers auxiliaires qui contribuent à limiter la présence de ravageurs. Ainsi, la mésange charbonnière est grande consommatrice de chenilles de carpocapse et un couple de ces oiseaux peut ainsi protéger 40 arbres fruitiers. De même, l'arbre présente d'indéniables avantages comme pharmacopée vivante, utile à tous, homme et animaux.
Biodynamie et viticulture (2ème partie)
Jacques FOURES, AuteurCet article fait suite et complète l'article du précédent numéro de Vivre la Vigne en Bio. Il rappelle quelques principes fondamentaux de la biodynamie. La présence d'une faune dans la vigne doit être maintenue (par le biais de l'enherbement, de la traction animale ), afin de respecter l'équilibre entre les différents règnes (animal, végétal, minéral). Le viticulteur biodynamiste ne doit pas s'arrêter aux décisions techniques, mais il doit se laisser guider par son intuition, elle-même nourrie de l'observation et de la perception d'éléments qui sortent des données techniques classiques. En biodynamie, on évite de retourner les sols, afin de préserver l'équilibre qui s'est formé depuis des siècles, on préfère utiliser des plantes aux racines exploratrices pour les décompacter. On applique également des préparations pour en stimuler la matière organique. Différentes recettes sont livrées : bouse de corne et silice de corne, compost de bouse, ainsi que diverses tisanes, décoctions, macérations et purins. La dynamisation des préparations, ainsi que leur application nécessitent un protocole précis, détaillé dans l'article.
Filets dans le vignoble : Instructions pour un montage conforme des filets
Werner SIEGFRIED, Auteur ; Christian LINDER, Auteur ; Monique PERROTTET, AuteurDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 43, n° 3 Mai / Juin 2011) / 4 pages (Encart)A l'automne, la pose de filets dans les vignobles peut s'avérer nécessaire afin de limiter les dégâts des oiseaux. Or, des filets mal posés peuvent avoir des conséquences négatives sur la faune. Cette fiche technique présente les différents moyens de protection contre les oiseaux en donnant leurs avantages et leurs inconvénients. En dehors de l'utilisation de filets, il est possible d'utiliser l'effarouchement optique, acoustique ou le garde-vigne, le plus ancien et l'un des meilleurs moyens de lutte contre les oiseaux. Concernant les filets, il en existe plusieurs types : les filets réutilisables, les filets à usage unique et les filets latéraux. Dans tous les cas, il est indispensable d'avoir une installation conforme afin de ne pas représenter de danger pour les hérissons et les oiseaux. L'article aborde également l'utilisation des filets en arboriculture, souvent couplée à une lutte contre certains insectes ravageurs. Enfin, afin d'encourager les espèces, les vignobles travaillés de manière écologique permettent d'améliorer l'habitat des auxiliaires.