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CLIMAT |
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L'Agenda 2024 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Marie CHIOCA, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2023L'Agenda du jardinier bio rappelle, semaine après semaine : le calendrier lunaire, les types de légumes (fruit, racine, feuille, fleur) et les travaux du jardin à réaliser (au potager, au verger et au jardin d'ornement). Des adresses utiles pour se procurer graines, plants, engrais/amendements, produits de traitement, pièges/lutte biologique, matériels et outils (serres, outils de jardinage, moulins, pressoirs...) sont proposées. Dans les espaces de notes, le jardinier peut consigner les événements du jardin : dates et lieux de semis et de plantation, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, phénomènes climatiques. Des éléments techniques sont aussi apportés pour la réussite des cultures (rotations, familles botaniques, composition des engrais et amendements, associations de légumes...). Des recettes pour cuisiner les récoltes sont proposées.
Bretagne et Normandie : Des vignerons bio à lassaut de nouvelles régions
Louise JEAN, AuteurAvec le réchauffement climatique et les évolutions réglementaires, des vignerons simplantent dans des régions où la viticulture nétait traditionnellement pas présente. Des projections montrent, en effet, quaux environs de 2100, le climat bordelais se retrouverait en Bretagne. Une étude Inrae montre aussi quen 2070-2100, le merlot, cépage du Sud-Ouest, pourrait être cultivé à peu près partout dans lHexagone. Parallèlement, dun point de vue réglementaire, il est désormais possible de sinstaller en dehors des zones traditionnelles. Cette conjonction pousse de nouveaux viticulteurs bio à se lancer, comme Édouard Capron, dont le vignoble est basé en Normandie, ou encore Laurent Houzé et Loïc Fourure, qui gèrent chacun un domaine localisé en Bretagne. Ces trois vignerons reviennent sur leur gestion des maladies cryptogamiques et sur les difficultés causées par leur isolement (pas ou peu de possibilités déchanger entre pairs, pas ou peu de prestataires, de fournisseurs ou dappui technique localement ). Deux associations ont dailleurs vu le jour en Bretagne afin de faciliter les échanges entre les nouveaux vignerons implantés dans ce territoire : lune pour les amateurs, lARVB (Association pour le renouveau des vins de Bretagne), et lautre pour les professionnels, lAVB (Association des vignerons bretons).
C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention deau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. Lagroforesterie est également un moyen de sadapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique lintensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement lazote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de leau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur limplantation dune prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales
DATALAB : Chiffres-clés du climat : France, Europe et Monde Édition 2023
Manuel BAUDE, Auteur ; Jérôme DUVERNOY, Auteur ; Malo HERRY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Hôtel de Roquelaure, 246 Boulevard Saint-Germain, 75 007, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE | 2023Cette publication offre un panorama des principales données liées à lenjeu climatique : - la réalité du changement climatique et ses impacts ; - les émissions de gaz à effet de serre à léchelle mondiale, européenne et nationale, ainsi que la répartition de ces émissions et leurs évolutions par secteur ; - lestimation de lempreinte carbone de la France. Une dernière partie fait le point sur les principales politiques climatiques dans le monde, en Europe et en France.
L'expérience du Système Participatif de Garantie chez BioEspuña
Julie HUGUES DIT CILES, Auteur ; Stéphane MAILLARD, AuteurEn février 2023, un groupe de consommateurs dagrumes bio est parti rencontrer des paysans en Murcie (dans le sud-est de lEspagne), en vue de créer un Système Participatif de Garantie (SPG). Lobjectif de cette initiative était de rapprocher, au maximum, les producteurs de la coopérative BioEspuña (agrumes, fruits méditerranéens et tropicaux et huile d'olive) des consommateurs finaux, en Occitanie, à travers un réseau de circuits courts (AMAP, groupement d'achats...), afin de limiter la dépendance de ces agriculteurs biologiques paysans aux intermédiaires et aux spéculateurs. Au-delà de l'objectif de certification citoyenne, les visites de fermes effectuées lors de ce voyage ont permis, au groupe, de découvrir le contexte local (zone semi-aride) et ses enjeux, d'échanger et de créer du lien avec les producteurs.
Les incidences économiques de laction pour le climat
Jean PISANI-FERRY, Auteur ; Selma MAHFOUZ, Auteur | PARIS Cedex 07 (20 Avenue de Ségur, TSA 90725, 75 334, FRANCE) : FRANCE STRATÉGIE | 2023Préparé à la demande de la Première ministre par France Stratégie, ce rapport vise à améliorer la compréhension des impacts macroéconomiques de la transition climatique, en vue de décisions politiques. Il prend appui sur onze rapports thématiques, auxquels ont participé une centaine d'experts, et couvrant différents thèmes (Bien-être, Compétitivité, Dommages et adaptation, Indicateurs et données, Enjeux distributifs, Inflation, Marché du capital, Marché du travail, Modélisation, Productivité et Sobriété). Une synthèse présente, en 18 points, des analyses et des recommandations issues de ces travaux. À la différence de précédents travaux en macroéconomie qui ont traité de l'enjeu climatique dans une perspective de long terme, ce rapport aborde le sujet dans une perspective à court terme. Ce document s'organise en deux parties : la première traite de la transition plutôt dans une perspective internationale ; la deuxième, moins conceptuelle et plus concrète, porte sur lhorizon 2030 et elle est centrée sur la France, dans le contexte aujourdhui déterminé par lenvironnement européen.
Infographies Climat & Filières Bio
Les bouleversements climatiques sont ressentis par tous les agriculteurs, mais, selon les productions, les répercussions ne sont pas les mêmes et elles nappellent pas les mêmes réponses. La FNAB Fédération Nationale de lAgriculture Biologique - a interrogé des agriculteurs afin de réaliser un état des lieux des impacts du changement climatique sur quatre productions : lélevage, le maraîchage, les grandes cultures et larboriculture. La FNAB les a questionnés sur les modifications météorologiques constatées au fil des saisons et sur les impacts concrets au niveau de leur production, en détaillant plus particulièrement les conséquences en matière de travail, de physiologie des végétaux et des animaux, de gestion et de disponibilité de leau, et de répercussion sur les filières. La FNAB leur a également demandé des pistes de solutions pour pallier ces difficultés et pour mieux sadapter au changement climatique à court et long termes. Les réponses des agriculteurs ont été synthétisées sous forme dinfographies. Une infographie dune page (recto-verso) a été réalisée pour chaque production, avec, pour lélevage, un focus sur les bovins lait. Le recto synthétise les impacts multiples du changement climatique pour les fermes et la filière, tandis que le verso est réservé aux pistes dadaptations. Ces dernières sont classées selon le degré de changement nécessaire à leur mise en place : loptimisation, ladaptation par substitution et ladaptation par reconception.
Le jardin de curé : Réjouir le corps et l'esprit
Exact point de rencontre entre les jardins d'ornement, fruitiers, potagers et médicinaux, le jardin de curé agit comme un baume sur les agitations contemporaines. Dans ce livre, Xavier Mathias parle d'histoire, de techniques comment reproduire un jardin de curé chez soi, sur l'exemple du fameux jardin du presbytère de Chédigny , et de plantes : bonnet d'évêque, chardon-Marie, concombre du diable, gant de Notre-Dame, larmes-de-Job, lys de la Madone, monnaie-du-pape, poire Curé... Pour chaque plante présentée, sont donnés des éléments techniques (semis/plantation, besoins en termes de sol et d'exposition, récolte...), ainsi que les utilisations alimentaires et médicinales.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels, des intrants et des services destinés à la viticulture biologique qui ont été nominés au concours Sival Innovation 2023. Deux dentre eux appartiennent à la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : le biostimulant Nurspray (développé par SUMI AGRO France), qui vise à activer les mécanismes naturels de tolérance au stress hydrique chez les plantes ; et lécran de protection physique à largile Cleflo (conçu par Vivagro), qui aide les plantes à résister au stress thermique. Deux innovations appartiennent à la catégorie « Machinisme et automatisme » : Skiterre (conçu par la SARL BG), un outil de désherbage mécanique du cavaillon et de linterceps ; et Wulp (développé par Praysbee), un équipement de pulvérisation adaptable à tous les pulvérisateurs, qui permet de diffuser le produit phytosanitaire au cur de la vigne. Trois autres innovations appartiennent à la catégorie « Services et logiciels » : le Label Energie Animale « Agricole », qui est géré par la SFET Société française des équidés de travail ; VitLCA (conçu par le groupe ESA), un logiciel en ligne visant à calculer des impacts environnementaux des pratiques viticoles ; latlas agroclimatique du Val de Loire (élaboré par Interloire), une plateforme en ligne qui propose une information spatialisée sur lévolution climatique et ses conséquences sur la vigne dans ce territoire. La dernière innovation appartient à la catégorie « Solutions pour la production ». Il sagit dune eau ozonée pour rincer les bouteilles (proposée par Fourage-CTI), qui permet déliminer les aromatisations industrielles du verre.
Organic and agroecological farming: Safeguarding long-term food security
Maria GERNERT, Auteur ; Mar SEGARRA VALENZUELA, Auteur ; Bram MOESKOPS, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : TP ORGANICS | 2023La sécurité alimentaire a différentes dimensions : disponibilité, accès, stabilité dans le temps et utilisation de la nourriture (alimentation qui couvre lensemble des besoins nutritionnels). Dans le contexte européen actuel, laccessibilité et la stabilité sont préoccupantes. La flambée des prix alimentaires se traduit, pour les ménages à faible revenu, par des difficultés à sapprovisionner. La stabilité est également menacée par certaines pratiques agricoles intensives, qui peuvent produire des rendements plus élevés à court terme, mais qui entraînent d'énormes coûts environnementaux et sociétaux à long terme. Pour assurer la sécurité alimentaire sous toutes ses dimensions, il est possible dorienter les systèmes agricoles vers des pratiques agroécologiques et vers lagriculture biologique. Cette dernière est reconnue pour proposer un équilibre entre production, protection du climat et préservation de la biodiversité, points essentiels pour envisager une sécurité alimentaire à long terme. Ainsi, ce rapport commence par détailler pourquoi certains systèmes de production ne sont pas durables et en quoi ils représentent une menace pour la sécurité alimentaire (ex. des rendements élevés de lagriculture industrielle basée sur lutilisation de pesticides). Il explique ensuite pourquoi lagriculture biologique et les pratiques agroécologiques sont pérennes et résilientes, et comment elles peuvent nourrir la population. La dernière partie apporte des recommandations politiques : 1 - Mettre en place des lois sur la restauration de la nature et sur la santé des sols ; 2 - Augmenter le soutien à la bio pour atteindre 25 % de terres agricoles bio en Europe ; 3 - Réduire le gaspillage et les pertes alimentaires ; 4 - Réduire la consommation de produits d'origine animale ; 5 - Mettre en uvre une comptabilité analytique qui prenne en compte les coûts environnementaux.
Rapport annuel 2023 du Haut Conseil pour le Climat Acter l'urgence, engager les moyens
Sylvain MONDON, Auteur ; Quentin PERRIER, Auteur ; Stéphane DOLEAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (France Stratégie, 20 Avenue de Ségur, 75 007, FRANCE) : HAUT CONSEIL POUR LE CLIMAT | 2023Le changement climatique dû à l'influence humaine a entraîné des impacts graves, en France, en 2022, excédant la capacité de prévention et de gestion de crises actuelle. L'année 2022, emblématique de l'intensification des effets du changement climatique, illustre le besoin d'acter l'urgence et d'engager les moyens nécessaires au rehaussement de l'action pour l'adaptation et la décarbonation en France, en Europe, et à l'international. La baisse des émissions se poursuit en France en 2022, mais à un rythme qui reste insuffisant pour atteindre les objectifs de 2030. Dans ce rapport annuel 2023, le Haut Conseil pour le Climat dresse une analyse des impacts du changement climatique et des limites de la prévention et de la gestion de crise en France, du suivi des émissions de gaz à effet de serre et des politiques associées, des budgets carbone, des leviers pour l'action climatique nationale et internationale, et présente sa nouvelle méthode d'évaluation de l'action publique en France, ainsi que ses recommandations pour améliorer laction publique en matière de climat. Ce rapport annuel est complété par une version grand public, résumée et présentée de façon pédagogique.
Synthesis report of the IPCC sixth assessment report (AR6) : Summary for Policymakers
Hoesung LEE, Auteur ; Katherine CALVIN, Auteur ; Dipak DASGUPTA, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2023Ce document est une synthèse du sixième rapport du GIEC sur l'état des connaissances relatives au changement climatique, ses impacts et risques, son atténuation et l'adaptation à celui-ci. Destinée en particulier aux décideurs politiques, cette synthèse se structure autour de trois grandes parties : - la situation et les tendances actuelles (le réchauffement observé et ses causes, les changements et les impacts observés, les progrès actuels et les lacunes en matière d'adaptation et d'atténuation) ; - les changements climatiques à venir, les impacts et les risques, les réponses à long terme et leurs limites... ; - les réponses à court terme (l'urgence d'une action climatique, ses avantages, les options d'adaptation et d'atténuation pour différents systèmes, notamment la santé et l'alimentation, les synergies avec le développement durable...).
Visualiser des indicateurs agro-climatiques sur CANARI
Elsa EBRARD, AuteurLe portail CANARI, lancé en 2022 par Solagro et Makina Corpus, est une application web open source de visualisation d'indicateurs agro-climatiques. Il permet à ses utilisateurs de visualiser les projections de 120 indicateurs, dont 80 spécifiques aux différentes productions agricoles (risque d'échaudage précoce pour le blé, dernier jour de gel printanier...), à court et moyen terme (période 2020-2050) ou à plus long terme (période 2050-2100). Dans un contexte de changement climatique, cet outil apporte des informations clés pour accompagner les agriculteurs et les aider à adapter d'ores et déjà leurs systèmes. Disponible en 2023 pour l'ensemble de la France métropolitaine, l'outil devrait être développé pour toute l'Europe.
L'Agenda 2023 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Ève GAIGNARD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022L'édition 2023 de l'Agenda du jardinier bio de Terre vivante est consacrée à la découverte des ressources médicinales insoupçonnées du jardin, quil soit ornemental, potager, aromatique, fruitier ou sauvage. Aubépine, fraisier, carotte, cassissier, cerisier, fenouil, armoise, saule... Cet ouvrage dévoile les secrets santé de 60 plantes parmi les plus communes de notre environnement. Il rappelle, semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser dans le potager en accord avec la saison, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, de plantation et de récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs, des plantes médicinales, ainsi que les soins naturels à leur apporter. Des adresses utiles pour se procurer graines, plants, engrais/amendements, produits de traitement, pièges/lutte biologique, matériels et outils, transformation/conservation des récoltes... sont proposées. Dans les espaces de notes, le jardinier peut consigner les événements du jardin : dates et lieux de semis et de plantation, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, phénomènes climatiques.
Lalbédo, un levier datténuation du changement climatique méconnu : quel potentiel datténuation pour les prairies ?
P. MISCHLER, Auteur ; M. FERLICOQ, Auteur ; E. KERJOSE, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage de ruminants participe au changement climatique par le biais de l'utilisation des terres et de lémission de gaz à effet de serre. Les modes délevage (à lherbe ou non) et la gestion des prairies affectent aussi le climat en modifiant l'albédo de la surface terrestre. L'albédo correspond à la part du rayonnement solaire qui est renvoyée dans l'espace. Ainsi, la gestion de lalbédo des prairies pourrait devenir un levier datténuation du changement climatique, à linstar du stockage du carbone dans le sol. Les résultats présentés ici sont issus de mesures d'albédo quotidiennes de sept prairies françaises (mesures réalisées dans le cadre du projet Albédo-prairies). Les résultats montrent que lalbédo évolue selon des pas de temps variables en fonction des conditions météorologiques. En automne et en hiver, la présence de givre génère une variabilité intra et inter-journalière dalbédo. Au printemps et en été, ce sont les pluies, après des périodes sans précipitations, qui diminuent lalbédo pendant quelques jours (- 6.9 %). De la même manière, les pratiques agricoles ont des impacts plus ou moins importants sur lalbédo. La fauche des refus a un impact assez faible : - 3.5 % pendant quelques jours. Le pâturage engendre, en moyenne, - 3.9 % pendant 2 semaines (limpact dépend beaucoup du chargement en bétail instantané). La fauche a un effet plus marqué : - 13.7 % pendant un mois. En prenant comme référence un sol nu, le forçage radiatif (FR) des prairies (calculé à partir des dynamiques dalbédo) est négatif, cest-à-dire quelles ont un effet refroidissant sur le climat. Cette valeur est, en moyenne, plus négative en été (- 11.1 W/m²) quen hiver (- 3.1W/m²), du fait de niveaux dalbédo plus forts en raison dune végétation plus développée et dun rayonnement solaire plus élevé. Pour conclure, comme lalbédo moyen dune exploitation augmente avec la proportion de surfaces en herbe, les systèmes reposant le plus sur lherbe auraient un forçage radiatif favorable à latténuation du changement climatique.
Lalbédo, un levier pour atténuer le changement climatique
Cyrielle DELISLE, AuteurLes prairies réfléchissent une partie de lénergie solaire vers lespace. Grâce à ce phénomène physique, appelé lalbédo, elles contribuent à amoindrir le changement climatique. Suivant le type de surface et le type de végétal, la proportion de lumière réfléchie est variable. Cest pourquoi le projet albédo-prairies, piloté par lInstitut de lElevage et lUniversité Paul-Sabatier-Centre détudes spatiales de la biosphère, a été lancé. Son objectif est de caractériser la variabilité spatiotemporelle de lalbédo des prairies françaises, afin didentifier des leviers pour maintenir, voire améliorer, leur albédo, et ainsi amplifier la contribution des prairies à latténuation du changement climatique (en plus du stockage de carbone). Sept stations aux pédoclimats contrastés participent à ce projet. Les modalités de gestion des prairies sont également variées, que ce soit en matière de chargement ou dutilisation (pâturage/fauche). Les premiers résultats montrent que, dès quun évènement survient dans une prairie (fauche, pâturage), lalbédo diminue jusquà ce que lherbe repousse. Le pâturage semble moins impactant que la fauche, mais cela dépend en grande partie du chargement instantané sur la parcelle.
Les aspects pratiques du changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurDepuis 2015, le projet AP3C travaille sur les évolutions du climat dans le Massif Central à lhorizon 2050, sur leurs impacts sur les élevages herbivores et sur les leviers dadaptation. Les résultats indiquent, notamment, des températures en hausse (+1.75 à +2°C entre 2000 et 2050 dans lhypothèse où les effets des émissions de gaz à effet de serre ne saggravent pas), avec un réchauffement plus net en hiver et au printemps et avec plus de variabilité interannuelle. Si le cumul annuel des pluies montrerait globalement peu dévolutions, il y aura des modifications dans la distribution de ces pluies avec moins deau au printemps et plus à lautomne, avec des variations entre territoires (plus de déficit sur la partie ouest et sud-ouest du Massif Central par ex.), et avec des épisodes cévenols plus marqués et plus étendus. Le projet a travaillé sur les leviers dadaptation, qui ont été synthétisés par département et qui sont disponibles en ligne. Par ailleurs, une enquête en ligne, menée auprès d'éleveurs dherbivores du Massif Central, a permis de recueillir lavis de 163 producteurs sur limpact du changement climatique sur leur exploitation et sur les leviers quils ont mis ou pensent mettre en uvre. Par exemple, 78 % des répondants ont noté des baisses de production des prairies et la nécessité de complémenter en pâture. Parmi les leviers cités : un renouvellement plus fréquent des prairies temporaires, avec des espèces et des variétés plus diversifiées et plus résistantes à la canicule et à la sécheresse ; lintroduction de légumineuses ou l'augmentation des cultures dérobées. Lirrigation ou la croissance de la surface fourragère ne sont pas des pistes privilégiées. Côté cheptel, les éleveurs réduisent le nombre d'animaux improductifs ou mettent plus en uvre le pâturage tournant ou de nuit. Des réflexions sont conduites pour mieux adapter les bâtiments (pour faire face aux canicules ou pour réduire la consommation de paille) ou pour optimiser la gestion de l'eau, en particulier pour optimiser sa distribution au pré.
Atlas climatique - Quel climat pour demain en France ?
Face aux évolutions climatiques déjà enclenchées et afin de se préparer à celles qui se profilent, lInstitut de lÉlevage (avec la participation financière de la Confédération Nationale de lÉlevage) propose des cartes dévolutions de différents paramètres climatiques à léchelle nationale. Ces cartes ont été réalisées dans le cadre du projet Aclimel (Aclimel étant un espace de ressources sur lanticipation et la gestion des aléas climatiques en élevage) et ont été regroupées dans cet atlas. Pour chaque paramètre (température, cumul des précipitations, nombre de jours de gel ou de fortes températures), quatre cartes sont proposées. Elles présentent la valeur de référence du paramètre (basée sur la moyenne des années 1976-2005) et son évolution pour trois horizons de temps : futur proche (2021-2050), futur moyen (2041-2070) et futur lointain (2070-2100). Ainsi, il est possible de relier le climat futur dune région au climat actuel dune autre. Par exemple, la température moyenne annuelle attendue en Ille-et-Vilaine aux alentours de 2050 pourrait correspondre à celle de lAude sur la période de référence.
Les cultures face au gel
Jean-Paul THOREZ, AuteurChaque espèce ou variété de plante possède une température de base, un "zéro de végétation", qui correspond à la température critique au-dessous de laquelle le développement de la plante s'arrête. Si le froid est une nécessité pour beaucoup de plantes, le gel peut être problématique. Cet article traite de la résistance aux gelées : il fournit des repères à prendre en compte pour les semis et les plantations des espèces les plus communes, au potager et au verger, ainsi qu'une carte des zones de rusticité en métropole (définies en fonction des températures minimales rencontrées). Au-delà de ces repères, il faudra aussi prêter attention à différents facteurs de sensibilité au gel, comme le stade de développement de la plante, l'état du sol, le vent, la durée du gel et les conditions de dégel...
Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte daléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, lagriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour sadapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à lemploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de lélevage bovin lait à lostréiculture, en passant par le maraîchage ou larboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, sadapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme leau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et délevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
Planet Score : une étiquette moteur de la transition écologique
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le cadre de la loi Climat, l'Itab et ses partenaires Sayari et Very Good Future ont mené un important travail scientifique collaboratif pour aboutir, in fine, à l'élaboration d'un affichage environnemental, nommé Planet Score, destiné aux produits de consommation. La phase d'expérimentation sur l'affichage environnemental, lancée par l'Etat français, devrait s'achever fin 2022 pour laisser place à une entrée en application à partir de 2023. Incluant des critères sur la biodiversité, les pesticides et l'élevage, Planet Score se veut être un outil de transition écologique alimentaire, en donnant les moyens aux consommateurs de faire des choix éclairés. En 2022, 80 entreprises l'ont testé, évaluant ainsi 3200 produits.
Le Planet-score a le vent en poupe
Claude AUBERT, AuteurLe 5 juillet 2022, lors d'une conférence de presse à Paris, un projet d'étiquetage de l'impact environnemental des aliments, le Planet-score, a été présenté aux médias. Destiné à informer les consommateurs de l'impact des aliments sur l'environnement, le Planet-score vient corriger les défauts et les insuffisances de l'Eco-score, proposé sur internet depuis 2021. En effet, ce dernier ne tient pas compte, dans son mode de notation, des aspects relatifs à l'environnement des techniques agricoles, telles que l'utilisation de pesticides, la biodiversité ou le stockage de carbone, ou encore des aspects relatifs au bien-être animal. En cours d'expérimentation par près de 140 acteurs de la production et de la distribution, le Planet-score fournit beaucoup plus d'informations que l'Eco-score et évalue, en plus de la note globale de A à E, quatre autres critères : pesticides, biodiversité, climat, mode d'élevage. Les pouvoirs publics devront décider quel mode d'étiquetage ils choisissent de promouvoir.
Potager des hauteurs
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallés, depuis 2014, dans une vallée de montagne des Hautes-Alpes, à 1 600 m d'altitude, Emilie et Nicolas Bonnet partagent les techniques qui leur ont permis d'atteindre l'autonomie légumière, en été comme en hiver, grâce à leur potager, et de bénéficier de fruits, avec un verger qui commence à en donner. Ils choisissent des variétés rustiques et à floraison tardive, afin que cette dernière corresponde à la période où le gel n'est plus à craindre (de juin à septembre). Le couple a dû renoncer à certaines cultures (aubergines, poivrons, piments, melons et variétés de tomates autres que les tomates cerises), trop exigeantes, sans serre, pour un climat en altitude. Emilie et Nicolas ont développé quelques techniques, notamment le semis sous châssis. Ce châssis, fait maison, est recouvert par une plaque en plastique transparente, afin de protéger les cultures du gel. Tous les légumes sont paillés et le potager est protégé des agressions extérieures (vent et certains ravageurs) par une barrière en bois. Les récoltes sont ensuite stockées dans une cave, située sous le jardin, et d'autres moyens de conservation sont développés.
Les productions fruitières à l'heure du changement climatique : Risques et opportunités en régions tempérées
Occupant une place primordiale dans notre alimentation, les productions fruitières de climats tempérés sont issues de cultures très diversifiées et souvent inféodées à des régions aux conditions climatiques particulières. Quels effets le changement climatique va-t-il induire sur les performances, la diversité et la répartition de ces cultures ? Ces effets vont-ils accroître les vulnérabilités intrinsèques aux productions fruitières et générer également des opportunités leur offrant un nouveau dynamisme ? Quels outils et quels leviers permettront danticiper les adaptations des cultures fruitières au changement climatique ? Comment concilier adaptation climatique et compétitivité économique ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage, réalisé notamment en collaboration avec le GIS fruits et INRAE, présente un vaste panorama de connaissances, allant des évolutions et des prédictions climatiques aux processus écophysiologiques et agronomiques déterminant la production des plantes fruitières. Une analyse des impacts potentiels, ou déjà avérés, du changement climatique aux différents niveaux de la production permet dénoncer les enjeux à anticiper, concernant tout particulièrement la phénologie, la contrainte hydrique, la qualité des fruits et les bioagresseurs. Les différents leviers susceptibles de mener aux adaptations projetées sont explorés à la lumière des adaptations déjà mises en place en climats chauds.
Regarder les grandes évolutions à venir sur les exploitations
Cyrielle DELISLE, AuteurQuels seront les impacts du changement climatique sur les exploitations normandes ? Cest la question à laquelle tente de répondre loutil de diagnostic régional AgriClim. Ce dernier est destiné aux agriculteurs, aux techniciens et aux conseillers normands. Il permet de visualiser précisément, à léchelle locale, les effets du changement climatique, en fournissant des données sur une soixantaine de sites répartis sur toute la Normandie. AgriClim regroupe, à la fois, des indicateurs climatiques (ex : évolution des températures, des risques de gel ) et des indicateurs agroclimatiques (ex : évolution des stades majeurs du blé, du stress pour les bovins ). Cet outil est déjà utilisé par les Chambres dagriculture de Normandie dans le cadre de formations et de prestations.
Rendez-vous Tech&Bio Grand Ouest en Normandie : Sadapter au climat et limiter son empreinte carbone
Frédéric RIPOCHE, Auteur1500 participants ont pu découvrir la première édition du Rendez-vous Tech&Bio Grand Ouest, en Normandie, les 29 et 30 juin 2022. Les bovins lait et les vergers cidricoles en étaient les productions phares. Retour, dans cet article, sur la conférence sur le climat (évolution du climat en Normandie, adaptations à prévoir en élevage bovins lait pour la gestion des fourrages et des animaux, leviers pour atténuer lempreinte carbone, simulateurs pour cerner leffet de ses pratiques (Carsolel, SelfCO2), retour dexpérience du GIEE Lait Bio Bas Carbone ). Cet article présente également la ferme laitière du Gaec 2000, qui a hébergé le Salon (630 000 L de lait bio, avec 85-90 vaches PrimHosltein, sur 212 ha, en double traite robotisée et avec une production de 7700 L/vache).
Solutions pour un jardin résilient : Climat, pollution, biodiversité...
Floraisons précoces, gelées printanières catastrophiques, canicules et sécheresses ou pluies torrentielles Tout comme les autres écosystèmes, le jardin est impacté par le changement climatique (arbres déracinés, légumes brûlés par le soleil ), et cest sans compter la chute de la biodiversité, le développement despèces invasives et la pollution de lair et des sols Afin de surmonter ces phénomènes au jardin, Jean-Paul Thorez, ingénieur agronome, commence par dresser un tableau de lévolution de notre environnement proche sur ces dernières décennies. Il propose, ensuite, des solutions qui intègrent des techniques classiques de jardinage bio, des techniques traditionnelles parfois oubliées, mais aussi des techniques innovantes issues de lagriculture de conservation, de la permaculture et de la protection biologique des cultures. Gestion de leau, choix des plantations et sélection de cultures potagères et fruitières pour sadapter au changement climatique, création de refuges pour la faune, choix de plantes attirant les auxiliaires pour favoriser la biodiversité, maintien d'un taux d'humus suffisant, aération du sol, etc. sont autant de solutions proposées.
Affichage environnemental : Planet Score voit plus loin
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa loi Climat et Résilience, adoptée le 20 juillet 2021, prévoit un affichage environnemental sur les aliments, qui sera affiché aux côtés du Nutri-Score. Son but sera dinformer le consommateur sur lempreinte écologique des produits alimentaires. Sa mise en place seffectuera courant 2022 et sera effective en 2023. Un appel à projets a été lancé en septembre 2020 pour concevoir cet affichage et plusieurs propositions de score environnemental sont actuellement en lice. LItab et deux bureaux détudes partenaires (Sayari et Very Good) proposent Planet Score, un affichage réfléchi pour être intuitif et transparent. Comme le stipule la demande de lEtat, laffichage se base sur une ACV (analyse de cycle de vie) construite à partir de la base de données Agribalyse de lAdeme qui compile les impacts environnementaux des produits agricoles et alimentaires. Cependant, Planet Score va encore plus loin en fournissant des indicateurs supplémentaires pour combler les lacunes de lACV : il prend en compte limpact du produit sur le climat et sur la biodiversité, limpact des pesticides utilisés sur la santé, et le bien-être animal. Cet affichage est soutenu par seize ONG, telles que la FNAB, Bio Consommacteurs, le Synabio, Natexbio, Forebio, Que Choisir
Affichage environnemental : rapport dexpérimentation Enjeux autour du dispositif daffichage environnemental, et impacts pour léco-conception des produits alimentaires (Planet-score)
Sabine BONNOT, Auteur ; Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Céline GENTIL-SERGENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2021En application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à léconomie circulaire, une expérimentation de 18 mois a été engagée par le Gouvernement pour définir un affichage environnemental destiné aux produits alimentaires. Lobjectif étant daider le consommateur à aller vers une alimentation plus vertueuse pour la santé des hommes et de la planète, et ce, de la fourche à la fourchette. Un appel à projets a été lancé en septembre 2020 pour concevoir cet affichage et plusieurs propositions de score environnemental ont été soumises, dont le Planet-score proposé par lITAB et ses partenaires, Sayari et Very Good Future. Cette proposition répond au cahier des charges de lappel à projets, ainsi quaux recommandations du Conseil Scientifique de lexpérimentation : il fallait proposer une méthode permettant à la fois une différenciation entre les catégories de produits (exemple : viande versus pomme) et en intra catégorie (différents types de pommes, produites selon différents modes de production), basée sur un « socle de base » ACV. La proposition Planet-score va encore plus loin en fournissant des indicateurs supplémentaires pour combler les lacunes de lACV : cet affichage prend en compte limpact du produit sur le climat et sur la biodiversité, limpact des pesticides utilisés sur la santé, et des pratiques délevage sur le bien-être animal. Ce rapport effectue une synthèse des réflexions et des expérimentations liées au Planet-score. Pour cela, il commence par présenter les lacunes des systèmes dévaluation actuels. Il revient ensuite sur la méthodologie de calcul des scores environnementaux utilisée pour le Planet-score, ainsi que sur la méthode dagrégation des scores. Il détaille également les résultats obtenus (impact du Planet-score sur les intentions dachats, confiance et légitimité ), avant dévoquer les perspectives pour peaufiner cet affichage environnemental.
Dossier aléas climatiques
Sarah COLOMBIE, Auteur ; Alexandra SIGUST, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes agriculteurs sont parmi les premiers à être impactés par le changement climatique. Ce dossier est consacré aux aléas quil engendre, et plus particulièrement aux sécheresses et aux canicules. Le premier article est dédié à lévolution du climat : les scénarios de projection prévoient une augmentation des températures, avec des épisodes de canicule plus fréquents, ce qui entraînera une croissance plus rapide des végétaux, une accélération des cycles de production, mais surtout, des bilans hydriques plus sévères en période estivale. Le deuxième article porte sur la gestion des fortes chaleurs en aviculture : pour améliorer le bien-être des volailles, il est possible de revoir laménagement des parcours (ex : la végétation doit inciter les volailles à aller dehors et limiter la montée en température du bâtiment) et de mettre en place de nouveaux équipements dans les bâtiments délevage (ex : brasseur dair). Les deux articles suivants sont consacrés à la sécurisation des systèmes fourragers : lun porte sur limplantation de méteil à travers le témoignage de lEARL du Buisson, et lautre sur lutilisation de betteraves fourragères (itinéraire technique, valeur alimentaire et incorporation dans les rations). Le cinquième article est consacré à un autre aléa climatique : le gel. Un webinaire, organisé en mai 2021 par lATV49, a porté sur la lutte contre le gel dans les vignobles. Le dernier article présente différentes ressources bibliographiques en lien avec les aléas climatiques en région Pays de la Loire.
IPBES-IPCC co-sponsored workshop « Biodiversity and climate change »: Scientific outcome
H. PÖRTNER, Auteur ; R. SCHOLES, Auteur ; J. AGARD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (10th floor, Platz der Vereinten Nationen 1, 53 113, GERMANY) : IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) | 2021En décembre 2020, cinquante des plus grands experts mondiaux de la biodiversité et du climat ont participé à un atelier virtuel de quatre jours. Cet atelier, co-organisé par l'IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) et le GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), avait pour objectif dexaminer les synergies et les compromis entre la protection de la biodiversité, latténuation du changement climatique et les adaptations à ce dernier. Ces experts ont ainsi échangé sur : les divers impacts du changement climatique sur la biodiversité, la capacité et les limites des espèces à s'adapter au changement climatique, la résilience des écosystèmes face au changement climatique compte tenu des seuils de changement irréversible, la contribution des écosystèmes aux boucles de rétroaction du climat et à l'atténuation du changement climatique Ce rapport effectue un bilan détaillé de ces quatre journées déchanges. Il présente : le contexte, la liste des participants, un résumé des échanges, ainsi que les apports scientifiques issus de ces journées. Ces résultats scientifiques sont répartis en sept grandes parties : 1 - Le climat et la biodiversité sont indissociables et sont liés à l'avenir de l'homme ; 2 La préservation de la biodiversité face au changement climatique ; 3 - Les effets des actions d'atténuation du climat sur la biodiversité ; 4 La biodiversité et ladaptation au changement climatique ; 5 - Les effets des actions de conservation de la biodiversité sur le changement climatique ; 6 Les interactions, les limites et les seuils à l'interface biodiversité-climat-société ; 7 Des solutions pour lensemble climat-biodiversité-société.
IPBES-IPCC co-sponsored workshop « Biodiversity and climate change »: Workshop report
H. PÖRTNER, Auteur ; R. SCHOLES, Auteur ; J. AGARD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (10th floor, Platz der Vereinten Nationen 1, 53 113, GERMANY) : IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) | 2021En décembre 2020, cinquante des plus grands experts mondiaux de la biodiversité et du climat ont participé à un atelier virtuel de quatre jours. Cet atelier, co-organisé par l'IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) et le GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), avait pour objectif dexaminer les synergies et les compromis entre la protection de la biodiversité, latténuation du changement climatique et les adaptations à ce dernier. Les experts ont ainsi échangé sur : les divers impacts du changement climatique sur la biodiversité, la capacité et les limites des espèces à s'adapter au changement climatique, la résilience des écosystèmes face au changement climatique compte tenu des seuils de changement irréversible, la contribution des écosystèmes aux boucles de rétroaction du climat et à l'atténuation du changement climatique Ce document est un résumé du rapport complet. Il effectue un compte-rendu de ces quatre jours datelier : contexte, liste des participants et résumé des échanges.
Méthode MERCI : Actualisation des références et nouvelles fonctionnalités
Sébastien MINETTE, AuteurUne nouvelle version de la méthode MERCI (Méthode dEstimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires) est disponible depuis 2020. Cette méthode permet de connaître limpact agronomique des couverts végétaux et propose une estimation simple et rapide des quantités dazote, de phosphore, de potasse, de soufre et de magnésium restituées au sol. Elle permet ainsi : daméliorer la précision des quantités dazote restituées à la culture suivante, de mieux connaître la dynamique de restitution sur les 4-5 mois qui suivent la destruction du couvert, en prenant en compte linfluence des différents sols et climats français. Ces calculs sont possibles pour plus de 65 espèces végétales. La deuxième version de la méthode MERCI permet de prendre en compte de nouvelles techniques qui se sont développés à la suite de la première version : destruction tardive (avril), exportations sous forme de fourrages dérobés ou de CIVE (cultures intermédiaires à vocation énergétique), destruction précoce (interculture courte), etc. Elle est mise à disposition gratuitement sous la forme dune plateforme internet qui regroupe le module de calcul, des ressources bibliographiques et une foire aux questions. Pour illustrer cette méthode, la destruction dun couvert de phacélie à deux dates différentes est prise pour exemple.
Rapport annuel 2021 du Haut Conseil pour le Climat Renforcer latténuation, engager ladaptation
Olivier FONTAN, Auteur ; Audrey BERRY, Auteur ; Julien BUEB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (France Stratégie, 20 Avenue de Ségur, 75 007, FRANCE) : HAUT CONSEIL POUR LE CLIMAT | 2021Les effets des politiques publiques climatiques se sont manifesté, en 2019, par une accentuation de la baisse des émissions au niveau national et dans la plupart des régions. La baisse observée en 2020 est, quant à elle, principalement attribuable aux mesures liées à la Covid-19. Néanmoins, les efforts actuels sont insuffisants pour garantir latteinte des objectifs de 2030, et ce, dautant plus dans le contexte de la nouvelle loi européenne sur le climat. Alors que les conditions climatiques sortent des plages de variabilité climatique naturelle, avec des impacts croissants, les efforts dadaptation doivent être rapidement déployés et intégrés aux politiques climatiques dans leur ensemble. Dans ce rapport annuel de 2021, le Haut Conseil pour le Climat fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en uvre des politiques et des mesures pour les réduire, en France et en Europe.
Renforcer latténuation, engager ladaptation : La version grand public : Un résumé du troisième rapport annuel du Haut conseil pour le climat
La planète se réchauffe à cause des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont liées aux activités humaines. Pour limiter les impacts de ce réchauffement, il faut atteindre le plus vite possible zéro émission nette de CO²;, et réduire fortement les autres gaz à effet de serre (méthane, protoxyde dazote...), à léchelle mondiale. En France, le Haut Conseil pour le Climat est chargé dévaluer la stratégie du gouvernement en matière de climat. Ce document établit le résumé de son troisième rapport annuel.
Sadapter au changement climatique : Oui, mais comment ?
Emilie ROSSELIN, AuteurEn Pays de la Loire, en lien avec le changement climatique, la température annuelle moyenne de lair a augmenté de plus dun degré entre 1960 et 2010. Ceci équivaut à déplacer cette région à 100 km plus au sud. Sur le terrain, le changement climatique se traduit par plus de variabilité, avec notamment des hivers doux et une arrière-saison productive, des printemps parfois froids et humides, une arrivée précoce de la sécheresse, plus de vent, moins de gel, une pluviométrie égale mais moins bien répartie Après avoir fait un point sur lévolution du climat, cet article retranscrit les conséquences de ces changements sur lévolution de la croissance de lherbe dans un futur lointain. Il présente également diverses mesures pour adapter un système pâturant à de tels changements. Il rappelle également quil ne faut pas négliger le côté humain (il faut apprendre à supporter cette variabilité), ni le bien-être animal (les élevages devront sadapter aux hausses de températures).
Sélection et mélanges pour adapter les prairies
Émilie SKOWRON, AuteurAfin de s'adapter aux futures évolutions du climat, une équipe de l'Inrae de Lusignan, spécialisée sur les fourrages et les prairies, étudie les espèces et les variétés capables de supporter des températures plus élevées et des stress hydriques plus marqués qu'aujourd'hui. Pour ce faire, les chercheurs utilisent notamment un simulateur de climat extrême, le Siclex, abri mobile qui permet de contrôler les conditions climatiques pour les cultures.
Colloque - L'agriculture biologique, solution face au changement climatique ?
A l'occasion de son assemblée générale, en octobre 2020, la FNAB a organisé un colloque, intitulé « L'agriculture biologique, solution face au changement climatique ? ». Ce colloque a permis daborder les thèmes suivants : En quoi l'agriculture biologique est moins émettrice de gaz à effet de serre (GES) ? Est-elle plus résiliente que dautres modes de production et pourquoi ? Comment peut-elle améliorer ses pratiques ? Pour tenter de répondre à ces questions, de nombreux intervenants sont venus échanger et partager leur expertise : Laurence Tubiana (Fondation Européenne pour le Climat), Sylvie Corpart et Christophe Cottereau (agriculteurs bio et élus FNAB Environnement), Antoine Villar et Guillaume Riou (FNAB), Yoann Ollivier (agence franco-belge Vraiment Vraiment), Anne-Laure Sablé (fédération Les Amis de la Terre), Sylvain Pellerin (INRAE), Didier Jammes (Bio 46), Lucas Winkelman (ONG internationale GERES), Paule Pointereau (Association française arbres champêtres et Agroforesteries), et Nicolas Meteyer (association Solagro).
Déclaration de lOMM sur létat du climat mondial en 2019
Cette publication marque le 25ème anniversaire de la déclaration de lOrganisation Météorologique Mondiale (WMO - World Meteorological Organization) sur létat et lévolution du climat à l'échelle mondiale. Elle est le fruit danalyses internationales destinées à rendre compte des variations interannuelles du climat et de son évolution sur le long terme. Ce rapport commence par quantifier les évolutions des principaux indicateurs climatiques en 2019 : température, gaz à effet de serre et ozone, évolution de différents facteurs mesurés dans les océans et dans la cryosphère Il détaille ensuite les principaux aléas climatiques qui ont sévi durant cette année (vagues de chaleur et de froid, inondations, cyclones, tempêtes, vents violents, sécheresses, incendies ), en expliquant leurs causes, leurs intensités et en présentant que les zones géographiques quils ont frappées. Le rapport dépeint également les différents risques et impacts que ces évolutions peuvent engendrer sur la santé humaine et la sécurité alimentaire des pays. Enfin, une étude de cas est détaillée : celle des chocs climatiques extrêmes qui ont sévi en 2019 dans la région de la corne de lAfrique (Éthiopie, Kenya, Somalie et Ouganda) et qui ont entraîné une dégradation de la sécurité alimentaire et dimportants déplacements de population.
Le guide du jardin bio : Potager, verger, jardin d'ornement - 4ème édition
Jean-Paul THOREZ, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Ce guide de jardinage bio, dont cest la 4ème édition, est devenu une référence pour tout jardinier cherchant à concilier productivité, beauté du jardin et respect de l'environnement. Il aborde les fondamentaux du jardin bio, ainsi que les cultures potagères, aromatiques, fruitières et ornementales. Plus de 150 fiches de cultures sont proposées - toutes accompagnées de leur calendrier de semis, de plantation et de récolte - illustrées de photos et de nombreux dessins techniques, pour une meilleure compréhension des gestes et travaux de jardin à réaliser. Une large sélection d'espèces et de variétés sont présentées et décrites, permettant de faire son choix selon le climat de sa région, la taille de son terrain, la qualité de son sol Les travaux de saison, glossaire, index et adresses utiles en fin d'ouvrage seront également d'une grande aide. Cette nouvelle édition tient compte des plus récentes avancées scientifiques et techniques, en phase avec les évolutions du jardinage bio, comme la permaculture, le jardinage sur sol vivant, le potager en carrés ou sur buttes... La liste des variétés potagères a été allégée des variétés hybrides F1, compte-tenu de la nature particulière et du renouvellement incessant de celles-ci, pour se concentrer sur les variétés classiques ou traditionnelles qui conservent tout leur intérêt.
Layman report : LIFE AgriAdapt : Adaptation durable des systèmes agricoles de lUnion Européenne au changement climatique
Le projet européen AgriAdapt (2016-2020) avait pour objectif didentifier des adaptations au changement climatique dans les exploitations agricoles afin de maintenir ou daméliorer leur compétitivité, tout en répondant aux multiples défis environnementaux. Il a été développé simultanément dans quatre pays européens : Allemagne (fondation Bodensee-Stiftung), Estonie (université Eesti Maaülikool), Espagne (fondation Global Nature) et France (association Solagro). 126 fermes ont été retenues comme fermes pilotes, dont 25 % en agriculture biologique. Les résultats obtenus au cours de ce projet ont démontré que les trois systèmes agricoles les plus importants en Europe (élevage, grandes cultures et cultures permanentes) peuvent devenir plus résilients face au changement climatique en mettant en uvre des mesures dadaptation réalisables et durables (ex : augmentation du nombre de cultures dans lassolement, adaptation des dates de semis ou de taille, utilisation doutils daide à la décision, amélioration de la gestion du pâturage ). Cette brochure est une mini-synthèse des actions réalisées dans le cadre de ce projet : après avoir décrit la méthodologie et les adaptations identifiées, elle présente les propositions générales émises par le collectif AgriAdapt et explique comment cette étude a pu contribuer à sensibiliser les décideurs politiques.
Vigne et vin : Adaptations possibles face au changement climatique
Agnès CATHALA, AuteurLe projet Laccave a débuté en 2012 et a pour objectif de fédérer toutes les activités de recherche, conduites par lINRAE et par dautres instituts et portant sur ladaptation de la culture de la vigne et de la production du vin au changement climatique. Cest un projet de recherche pluridisciplinaire (climatologie, génétique, écophysiologie, agronomie, nologie, sociologie, mathématique, pathologie) qui sinscrit dans le méta-programme de lINRAE, Accaf (Adaptation au Changement Climatique de lAgriculture et de la Forêt). Son but est de caractériser les impacts du changement climatique et de construire des connaissances sur les stratégies dadaptation possibles pour la filière viticole, et ce, de manière concertée. Nathalie Ollat, ingénieure de recherche à lINRAE, coanime ce projet. Dans cette interview, elle décrit les impacts du changement climatique déjà visibles sur la vigne. Elle apporte également des informations sur les prévisions dévolution du climat dici 2050, détaille les conséquences à venir pour la filière viticole, ainsi que des pistes dadaptation. Elle présente aussi les principaux travaux menés dans le cadre des différentes phases du projet Laccave.
Agir sans attendre : Notre plan pour le climat
Alain GRANDJEAN, Auteur ; Marion COHEN, Auteur ; Kévin PUISIEUX, Auteur | PARIS (2 Impasse de Conti, 75 006, FRANCE) : ÉDITIONS LLL, LES LIENS QUI LIBÈRENT | 2019Alain Grandjean est président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et lHomme (FNH), polytechnicien, docteur en économie, spécialiste reconnu des questions environnementales. Kévin Puisieux est ancien conseiller politique au Parlement européen et responsable économie et finance de la FNH. Marion Cohen est experte associée de la FNH. Selon les auteurs, les investissements ne sont pas à la hauteur, loin de là, pour développer une économie sobre et durable. Les gouvernements sont guidés principalement par le court-termisme et la priorité exclusive donnée aux contraintes économiques. Cet ouvrage déconstruit un à un les arguments qui justifient linaction et propose une piste de sortie par le haut. En effet, aucune règle ne nous empêche dagir. Il est temps de modifier les politiques car, aujourdhui, cest un véritable plan vert qui simpose. Cette transition nécessaire, qui met au cur la question écologique, doit d'abord être pensée ensemble, politiquement - dans le cadre des traités actuels -, plutôt que par l'unique prisme économique.
Agriculture et adaptation : Vers une adaptation durable de lagriculture européenne au changement climatique
Le projet européen AgriAdapt (2016-2020) avait pour objectif didentifier des adaptations au changement climatique dans les exploitations agricoles afin de maintenir ou daméliorer leur compétitivité, tout en répondant aux multiples défis environnementaux. Il a été développé simultanément dans quatre pays européens : Allemagne (fondation Bodensee-Stiftung), Estonie (université Eesti Maaülikool), Espagne (fondation Global Nature) et France (association Solagro). Ses actions se sont terminées fin avril 2020. Ce rapport détaillé effectue une synthèse des différents leviers dadaptation identifiés. Il commence par décrire la méthodologie et les outils dévaluation utilisés (évaluation de la vulnérabilité climatique des fermes et évaluation de la durabilité des adaptations). Il détaille ensuite une série dadaptations mises en place sur les fermes pilotes sur lesquelles cette étude a été menée (exploitations céréalières, exploitations maraîchères, domaines viticoles, élevages bovins viande et élevages bovins lait). 29 fermes, sur les 126 fermes pilotes, étaient en agriculture biologique. Exemples : diversification des cultures et amélioration de la fertilité des sols pour une exploitation céréalière à Melques de Cercos (Espagne) ; mulching, compost et outils daide à la décision sur un domaine viticole de la péninsule dHöri (Allemagne) ; sorgho ensilage, méteils fourragers et adaptation des vaches laitières dans un élevage du sud-ouest de la France.
CAP 2021-27: Using the eco-scheme to maximise environmental and climate benefits
Ce rapport, réalisé par l'Institut pour la politique environnementale européenne (IEEP) pour IFOAM EU, examine la proposition liée à la création dun nouvel outil, l'"eco-scheme" ou "programme écologique", afin davoir, dans la prochaine PAC (2021-2027), une meilleure gestion en faveur de lenvironnement et du climat au sein de lUnion européenne. Le principe de cet outil est le suivant : chaque État membre devra établir un plan stratégique où il associera différents types daides directes, ainsi que des mesures (amélioration de lorganisation des producteurs dans certaines filières, mesures environnementales, de développement rural ). Il sera obligatoire pour les États-membres mais volontaire pour les agriculteurs. Ce rapport commence tout dabord par détailler le contexte dans lequel cet outil a été créé. Il explique également les enseignements quil a été possible de tirer de la PAC 2014-2020 (pertinence et efficacité des mesures environnementales et climatiques). Il présente ensuite en quoi l'"eco-scheme" est une opportunité pour obtenir de meilleurs résultats : cet outil permet de mieux cibler des besoins spécifiques, dêtre mieux pris en compte par les services de conseil agricole et il peut également être relié aux mesures environnementales déjà existantes Son mode de financement et la méthode dévaluation de sa pertinence sont également détaillés.
Climat : Quels enseignements tirer dune année 2018 compliquée ?
Elisa DUBOIS, Auteur2018 a été une année difficile au niveau météorologique avec un printemps pluvieux, un été sec et un automne peu arrosé. Quelles leçons tirer pour réagir à temps face à de tels aléas ? Le premier point est détablir un bilan fourrager tenant compte du potentiel de production de son système, en intégrant une marge de sécurité, et dadapter son chargement en conséquence (par exemple : en Bretagne, en AB, il est préférable de ne pas dépasser 1 à 1.3 UGB/ha de SFP selon le potentiel de production). Il est aussi particulièrement important de suivre lévolution de ses stocks, à chaque période de constitution des fourrages (notamment au printemps). Le but est de pouvoir anticiper au plus tôt face à un aléa type baisse des foins au printemps ou consommation de stocks en été face à une sécheresse. A partir de ces éléments de pilotage (bilan fourrager et suivi des stocks), léleveur peut alors plus facilement décider de ses actions et mettre en place des leviers pour réagir : réformer, réserver des fourrages, ensiler un méteil, semer une dérobée estivale Agir sera dautant plus facile que léleveur anticipe tôt et même sur le long terme pour prévoir les années plus difficiles. Veiller à la bonne valorisation de la ration par lanimal est aussi un levier dautonomie important.
Dossier : Linnovation en AB
Nathalie DELAGNES, Auteur ; Céline MEFFE, Auteur ; Clémentine ROBIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier compile des expériences innovantes mises en place par des éleveurs laitiers bio (adhérents de Biolait) pour augmenter leur confort de travail, le bien-être des animaux, ou encore pour être plus respectueux de lenvironnement. La première innovation présentée est celle du GAEC de Loran (Gers) qui a implanté des haies pour augmenter le bien-être de ses vaches Jersiaises. La deuxième est celle du GAEC le Pont des Noues (Loire-Atlantique) qui a investi dans un boviduc pour faciliter son passage à lagriculture biologique et modifier son système de production. Le GAEC Bioloval (Vendée) implante, depuis trois ans, un mélange céréalier dans une prairie dégradée afin dassurer une récolte de grains et de régénérer la prairie (alors que les semis de prairies sont rendus difficiles par les étés et les automnes secs). La SCEA Zins (Meuse) teste, depuis 2014, lisothérapie contre les adventices (nanification des adventices) et lhoméopathie contre certains ravageurs des cultures (bruches). Le Groupement dEmployeurs des Montagnes du Matin (Loire) regroupe sept fermes. Ces dernières partagent un salarié afin de répondre à la surcharge de travail et d'assurer la sécurité de certains travaux en les effectuant à deux. Le GAEC PhilHolstein (Deux-Sèvres) sest tourné vers le financement participatif pour créer une yaourterie avec le réseau Invitation à la Ferme. LEARL des Biaux dElle (Manche) a investi dans un système de séchage en grange il y a une douzaine dannées, avec un ascenseur pour accéder à la plateforme en hauteur. Par ailleurs, les bénéfices des prairies pour le climat ont été abordés lors des journées du projet Nefertiti 2019.
Le guide du potager bio en Bretagne
Marianne WROBLEWSKI, Auteur ; Aourel LE CORNEC, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2019Les spécificités géoclimatiques de la Bretagne peuvent rendre difficile la conduite d'un potager : sols appauvris en matière organique, parfois acides, souvent gorgés d'eau ; climat humide et peu ensoleillé, sauf sur la frange maritime... Cependant, en suivant les conseils des auteures de ce livre, il devient aisé d'entretenir un potager productif et riche en biodiversité. Grâce à leur expérience et aux nombreux témoignages recueillis, elles indiquent les bonnes pratiques du jardinage bio en Bretagne : - Choisir des variétés adaptées ; - Travailler la terre (faire des semis sur couches chaudes, cultiver sous serre, sous châssis, sur butte...) ; - Entretenir son potager (lutter contre les ravageurs et les maladies, limiter le lessivage des sols...) ; - Récolter et conserver. Cette édition est enrichie de témoignages sur la permaculture et les fruitiers et présente plus de 50 plantes idéales pour le jardinier breton.
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
Aléas climatiques et lait bio : Lautonomie alimentaire comme principale réponse
Guillaume MICHEL, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLe changement climatique, avec une prévision dun réchauffement moyen de 1 à 3 °C en Bretagne à lhorizon 2070-2100, a et aura des incidences sur les principales cultures. Ainsi, sur cette région, daprès le projet Climalait, la courbe de croissance des prairies sera modifiée, avec une pousse de printemps plus précoce et des creux plus marqués en été. Les rendements moyens seront en hausse mais avec une forte variabilité (majorité de la matière sèche produite au printemps et une pousse automnale incertaine). Le maïs verra son cycle raccourci, un atout possible face à la sécheresse estivale, mais la pluviométrie très variable deviendra un facteur de production prépondérant. Quelles réponses techniques apporter ? Le projet Casdar Optialibio a montré lintérêt dun bon niveau dautonomie alimentaire face aux aléas climatiques. Ainsi, si les fermes les plus autonomes présentent globalement un revenu supérieur, cela se vérifie aussi en années de sécheresse comme 2003, 2010 et 2011. Ce projet a aussi permis didentifier certains déterminants importants du niveau dautonomie, comme la diversité de lassolement ou la précocité de la mise à lherbe, exemples déléments favorables. Les éleveurs mobilisent divers leviers pour plus dautonomie, certains mis en place de façon anticipée (ex. diminuer le taux de renouvellement), dautres en réaction à un aléa, comme lanticipation des réformes. Ces leviers peuvent être classés en trois grandes catégories : augmenter les ressources, diminuer les besoins ou encore adapter son troupeau aux ressources. Ces résultats montrent limportance du travail sur la cohérence de son système (adéquation sol-troupeau).
Biodiversité fonctionnelle : Un atout pour le maraîchage biologique
Samuel MENARD, AuteurLa protection des cultures maraîchères sous abri en AB reste un verrou technique majeur. Les pucerons, notamment, peuvent entraîner d'importants dégâts en cultures légumières. Aujourd'hui, les foyers de pucerons se maîtrisent en général par des lâchers d'auxiliaires (prédateurs ou parasites, parfois champignons), et en particulier de coccinelles, de larves de syrphes ou de chrysopes, avec une réelle efficacité, mais aussi, parfois, des difficultés à juguler le développement des populations dans les tunnels froids. C'est pourquoi la piste de la biodiversité fonctionnelle peut être privilégiée. Elle présente, en effet, de nombreux avantages. Mises en place autour des cultures, des espèces végétales choisies vont attirer naturellement des insectes auxiliaires indigènes participant à limiter les populations de ravageurs. Deux essais de bandes fleuries d'espèces différentes ont été conduits, l'un en Pays de la Loire, l'autre en PACA. Ils ont montré l'efficacité des plantes relais dans la lutte contre les pucerons des cucurbitacées, tout en soulignant limportance du choix des plantes et de certains facteurs pouvant influencer la réussite du transfert des auxiliaires vers les cultures. La clé du succès de la biodiversité fonctionnelle réside donc dans l'adaptation des bandes fleuries aux espèces cultivées, au climat de la région et aux contraintes du producteur. Les maraîchers bio de Nouvelle-Aquitaine qui ont souhaité creuser la piste de la biodiversité fonctionnelle pour leur exploitation ont demandé à l'ACPEL (Association Charentes Poitou d'Expérimentation Légumière) de sinspirer des résultats des 2 précédents essais pour les accompagner dans cette démarche.
CLIMALAIT : Pour l'adaptation des élevages laitiers au changement climatique : des résultats pour la zone des Coteaux secs du Tarn
Le CNIEL a commandité un programme daccompagnement des filières laitières françaises afin danticiper leur adaptation au changement climatique. Lobjectif de CLIMALAIT est d'évaluer l'impact du changement climatique à moyen, voire long terme, sur les différents systèmes laitiers (production de cultures fourragères, alimentation des animaux, stress ) et de fournir aux éleveurs des pistes dadaptation. Pour mener ce programme, la France a été découpée en une trentaine dUnités Laitières Agroclimatiques représentatives des différents systèmes. Ce document présente les résultats pour lUnité Laitière Agroclimatique des Coteaux secs du Tarn. Après une description de cette région agricole et de son climat, les différents points cités ci-dessus sont présentés. Il en ressort que le changement climatique aura très certainement un effet défavorable sur les rendements. Les systèmes laitiers de cette zone reposent en effet principalement sur de lélevage en bâtiment avec de lensilage de maïs ; mais le maïs sera probablement fortement affecté par les sécheresses estivales malgré lirrigation. Les prairies, les méteils, les dérobées et le pâturage pourraient améliorer la résilience de ces systèmes. Ceci nécessite, entre autres, de restructurer le parcellaire pour faire sortir les vaches. Les VL seront également plus soumises au stress thermique. Lisolation, la ventilation, la brumisation des bâtiments, ainsi que ladaptation génétique du troupeau sont à anticiper.
Planter des arbres pour les abeilles : L'api-foresterie de demain
Nos paysages changent, les plantes souffrent et dessaisonnent, les abeilles disparaissent et leur alimentation devient problématique Face au changement climatique, chacun de nous peut agir en plantant des arbres : ils permettront aux insectes pollinisateurs de survivre et à nos jardins de s'adapter. Ce livre dresse quelque cinquante portraits d'arbres, d'arbustes et de lianes indigènes et exotiques (savonniers, tilleuls, lotus, buddleias, kalopanax, tetradiums, cyprès, saules ) capables d'attirer et de nourrir les pollinisateurs. Cette nouvelle diversité végétale apportera des solutions écologiques face au changement climatique, enrichira la palette des amoureux des abeilles et permettra l'émergence d'une api-agroforesterie adaptée tant à nos jardins qu'aux espaces agricoles et urbains. Ces plantes, déjà expérimentées, sont choisies, en complément de la flore usuelle, pour leurs floraisons tardives ou au contraire très précoces, pour des solutions paysagères et écologiques adaptées aux canicules et aux hivers doux à venir, et pour assurer aux abeilles une alimentation saine avec des apports réguliers de nectar, de pollen et de résines à propolis
Vincent Cailliez, climatologue à la Chambre d'agriculture de la Creuse : "L'agriculture va devoir s'adapter"
François D'ALTEROCHE, AuteurLe climat de l'année 2018 a, encore une fois, été particulier : un printemps plutôt humide suivi d'un été sec et chaud. Vincent Cailliez, climatologue à la Chambre d'agriculture de la Creuse, travaille sur l'impact de l'évolution du climat sur les systèmes agricoles et sur les adaptations que devront adopter ces derniers. Il s'investit notamment au sein du projet AP3C (Adaptation des pratiques culturales au changement climatique). Dans cette interview, il présente en partie les évolutions du climat observées entre 1980 et 2015 et les projections statistiques qui ont pu être construites à partir de ces observations. Il semblerait que le climat français évolue vers une augmentation des températures (notamment au printemps), de l'ordre de + 0,4°C par décennie en moyenne, et une plus grande variabilité. Les précipitations, si elles ne seront pas moins importantes, pourraient être plus saisonnières, avec des périodes sèches plus longues entre des épisodes pluvieux de plus forte intensité. Du côté des agriculteurs, les climato-sceptiques sont de moins en moins nombreux.
Utilisation de traits fonctionnels pour caractériser l'adaptation de Sulla coronaria L. aux conditions agroécologiques du Sahara algérien en culture irriguée
B. MOUSSAOUALI, Auteur ; Aïssa HAMDI, AuteurLe sulla, légumineuse fourragère, présente des traits fonctionnels et agronomiques intéressants en milieu semi-aride où le manque de fourrages est important. Son introduction, en culture irriguée, dans les systèmes de production de zones arides d'Algérie montre ses capacités d'adaptation. Les traits fonctionnels du sulla ont été suivis au cours d'un cycle dans deux sites contrastés : un site où il pousse spontanément (El Tarf) et un site d'introduction, irrigué, en zone saharienne (Ghardaïa). La biomasse fourragère sèche était supérieure à Ghardaïa mais avec une très forte variabilité. Le rapport feuilles/tiges en poids frais et le nombre d'inflorescences par plante étaient significativement plus élevés en zone saharienne. La surface foliaire spécifique, trait fonctionnel qui prouve le mieux les capacités d'adaptation d'une plante, était très proche dans les 2 sites (14,738 m2/kg à Ghardaïa et 16,709 m2/kg à El Tarf).
Valeur alimentaire des populations naturelles de Sulla coronaria L. du nord-est de l'Algérie
K. CHAKER-HOUD, Auteur ; L. MEBIROUK-BOUDECHICHE, Auteur ; S. MAATALLAH, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les espèces spontanées des pâturages naturels, Sulla coronaria L. est utilisée en alimentation animale traditionnelle par les populations rurales du nord-est de l'Algérie. Cette espèce mérite donc dêtre mise en valeur afin de promouvoir sa culture et d'améliorer les ressources fourragères de l'élevage. La composition chimique, la digestibilité in vitro et les valeurs fourragères du sulla poussant à létat spontané dans trois zones différentes du nord-est algérien (Mila, El Tarf et Jijel) ont été évaluées (en vert et en foin) dans le but de caractériser cette légumineuse qui a fait lobjet de peu détudes dans cette région relativement humide. Le sulla en vert est très riche en matières azotées totales (20,85 % MS) particulièrement dans la région de Jijel. Dans les trois régions de collecte, la digestibilité de la matière organique du sulla (en vert et en foin) est très élevée ; sa composition chimique et ses valeurs fourragères (UFL, UFV et PDIN) sont aussi intéressantes. Cette légumineuse est un excellent fourrage qui peut pallier le déficit fourrager que connaît lAlgérie.
L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2015-2016 - Région des Pays de la Loire
De nombreuses expérimentations en grandes cultures biologiques sont conduites chaque année par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et leurs partenaires techniques. Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2015-2016 et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Contexte climatique 2015-2016 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - Optimiser la densité de semis des céréales à paille dhiver ; - Gestion de la fertilité du sol. Chaque thématique fait l'objet d'un fascicule.
Chiffres clés du climat : France et Monde : Edition 2017
Manuel BAUDE, Auteur ; François-Xavier DUSSUD, Auteur ; Mathieu ECOIFFIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2016Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition dinformer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets ainsi que sur les dispositifs mis en place pour le circonscrire, à léchelle internationale, européenne, et nationale. Elle fournit en particulier des statistiques détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, en Europe et en France.
Conférence environnementale 2016 : L'agriculture concernée !
Nathalie GALIRI, AuteurÉvènement national annuel, la Conférence environnementale 2016, pilotée par le Ministère en charge de l'environnement, s'est déroulée les 25 et 26 avril. C'était en fait un différé de l'édition 2015, qui n'a pu se tenir en raison de l'organisation de la Cop 21 en France fin 2015. Lors de cette édition, 12 objectifs, 40 sous-objectifs et 140 mesures ont été définis pour la feuille de route du gouvernement en matière d'environnement. Le secteur agricole est concerné par ces 12 objectifs globaux.
Le défi climatique, nouvelle donne pour lagriculture
François PAPY, AuteurLa prise en compte de lagriculture dans les négociations internationales face au changement climatique a commencé seulement dans les années 2000 et la question de lalimentation (ex : part des importations et exportations liées à lalimentation) a été exclue des accords de la Cop 21. Or, lagriculture doit à la fois nourrir le monde et sadapter au changement climatique, alors quelle y contribue fortement et quelle pourrait aussi en atténuer les effets. Cet article fait un bilan des principales questions à se poser. Ainsi, la question de ladaptation de lagriculture ne peut vraiment se faire quau niveau régional, à travers des approches collectives, regroupant tous les maillons : producteurs, aval, élus... Il faut concevoir de « nouveaux systèmes de culture et daménagement des terrains et de nouvelles orientations de sélection au plus prés des réalités locales ». Ceci impliquera de renforcer les démarches participatives permettant dassocier savoir pratique et savoir scientifique. En termes datténuation du changement climatique, lagriculture peut avoir un rôle majeur à jouer, aussi bien en diminuant les émissions de gaz à effet de serre (GES), dont certains spécifiques à lagriculture (ex : méthane), quen fixant le carbone. Par exemple, en France, la part la plus forte des émissions de GES est due à N2O : la fertilisation azotée est donc un problème majeur à résoudre. Mais si les États peuvent mener des actions datténuation sur leurs territoires, il faut aussi prendre en compte léchelle mondiale : les pays du Nord doivent notamment revoir leurs exigences alimentaires et leurs politiques dimportation/exportation. Le défi face au dérèglement climatique est donc laffaire de tous et demande de revoir les "relations entre les différentes agricultures du monde".
Dossier : Forger une conviction universelle sur le climat
LaRevueDurable, Auteur ; George MARSHALL, AuteurSi la situation inquiétante concernant l'évolution du climat est désormais bien connue de tous, la prise de conscience et la mise en place d'actions pour limiter les dégâts semblent minimes, comme si l'humanité ne voulait pas voir ce qui se profile à l'horizon. George Marshall, spécialiste de la communication sur le climat à l'organisation Climate Outreach, a écrit, à ce sujet, "Don't even think about it. Why our brains are wired to ignore climate change" (en français : "N'y pensez même pas. Pourquoi nos cerveaux sont "câblés" pour ignorer le changement climatique"). Onze des chapitres de cet ouvrage sont traduits dans ce dossier. L'auteur y explique notamment comment le système rationnel de traitement de l'information de notre cerveau nous pousse à occulter certains faits douloureux, et pourquoi il est nécessaire de convaincre le second système de traitement de l'information que nous possédons, émotionnel celui-ci, à agir et non pas à fuir.
Eloge de l'aridité : Un autre jardin est possible
Arnaud MAURIERES, Auteur ; Eric OSSART, Auteur ; Marie TAILLEFER, Photographe | TOULOUSE (28 Impasse des Bons Amis, 31 200, FRANCE) : EDITIONS PLUME DE CAROTTE | 2016Face au réchauffement planétaire et à la diminution des ressources en eau, Arnaud Maurières et Eric Ossart ont appris à composer des jardins d'aridité. Dans cet ouvrage, ils retracent leur parcours et invitent à découvrir des créations originales. Pour la première fois, ces paysagistes de renommée internationale livrent leur réflexion sur le jardin nature et son impact environnemental tout en dévoilant leurs secrets de jardiniers. Ils proposent une esthétique nouvelle qui réconcilie le plaisir de jardiner avec le respect de l'environnement. Pour eux, l'aridité est une opportunité pour changer de modèle et ils n'hésitent pas à conclure que le jardin de demain sera aride ou ne sera pas ! L'ouvrage est illustré de très belles photographies de Marie Taillefer.
Liste bibliographique Bovins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage bovin biologique (références de 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
Sécuriser la culture des protéagineux en agriculture biologique : Synthèse des essais sur les associations légumineuses & céréales mis en place en 2015
En agriculture biologique, les légumineuses à graines présentent de nombreux intérêts (enrichissement des sols en azote, allongement des rotations, source dalimentation pour les ruminants et les monogastriques...). Pour autant, leur culture reste limitée en France. Les attentes des producteurs sur les légumineuses à graines portent sur des itinéraires techniques qui sécurisent la production. Des références, acquises en France et en Europe, montrent que les associations de légumineuses avec des céréales permettent de sécuriser le rendement des protéagineux. Pour autant, il reste à déterminer, pour les différents types de céréales possibles en association, les équilibres permettant de récolter une proportion suffisante de protéagineux. Ce document est la synthèse dun ensemble de travaux sur le sujet, conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, de Normandie, du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie. Au sommaire : - Sécuriser la culture des protéagineux ; - Des scénarios climatiques voisins ; - Les faits marquants de la campagne, localisation des essais ; - Féverole dhiver associée à une céréale ; - Pois dhiver associé à une céréale ; - Féverole de printemps associée à une céréale ; - Pois de printemps associé ; - Lupin bleu de printemps associé ; Conclusions et perspectives.
La Terre est Notre Métier - Edition 2016 (vidéos)
Le salon professionnel de la bio La Terre est Notre Métier se tenait à Retiers (35), les 28 et 29 septembre 2016. A cette occasion, la FNAB et le réseau GAB-FRAB Bretagne ont réalisé plusieurs vidéos en compagnie de participants et intervenants au salon, autour des thèmes d'actualité liés à l'agriculture biologique. Les vidéos sont disponibles sur la chaîne Youtube de la FNAB. Thèmes notamment abordés : Microfermes et permaculture ; Trajectoires d'installation en maraîchage bio ; Transmission ; AMAP ; Certification bio ; Projet Agro-Transfert ; Energie-Climat et AB ; Maladies et prédateurs sous abris ; Préparations naturelles peu préoccupantes ; Conversion en lait biologique et en grandes cultures biologiques ; Filière lait biologique ; Santé et bien-être animal ; Installation en petits ruminants ; Semences bio ; Agroforesterie ; Biodiversité fonctionnelle ; Plantes à parfum aromatiques et médicinales ; Changement d'échelle de la bio ; Vendre au juste prix ; Coopération logistique ; Développement des marques privées bio ; Restauration collective ; Qualité des eaux.
100 arguments en faveur de l'agriculture biologique
Ce document, édité par l'Institut de recherche de l'AB suisse, présente 100 arguments en faveur de l'agriculture biologique, en fournissant, pour chacun, plusieurs références documentaires issues de résultats scientifiques, mais aussi d'ordonnances et de cahiers des charges biologiques suisses. Les arguments sont regroupés sous 16 thématiques : - Le bio est vraiment bio ; - Le bio est cohérent ; - Le bio est plus sûr ; - Les produits bio sont différents ; - Les produits bio sont plus riches ; - Le bio travaille sans manipulations génétiques ; - Les animaux bio vivent mieux ; - Moins de médecine conventionnelle pour les animaux bio ; - Le bio favorise la biodiversité ; - Le bio prend soin du sol ; - Le bio protège l'eau, les cours d'eau et les lacs ; - Le bio économise l'énergie ; - Le bio est bon pour le climat ; - Le bio est social ; - Le bio fournit des plus-values sociétales ; - Le bio est important pour l'alimentation du monde.
Une agriculture intelligente pour atténuer le changement climatique
Ce document de réflexion a été rédigé en vue de la réunion informelle des ministres de l'Agriculture, qui s'est tenue le 15 septembre 2015, sous la présidence du Conseil de l'Union européenne par le Luxembourg. Les thématiques abordées sont les suivantes : - l'impact de l'agriculture sur le changement climatique ; - l'impact du changement climatique sur l'agriculture ; - l'environnement, le climat et la sécurité alimentaire ; - l'atténuation du changement climatique à travers l'apport de la recherche, le transfert des connaissances de la recherche vers la pratique et l'apport de la pratique agricole.
Le baromètre ne suffit plus
Henri DOUBLIER, Auteur ; TRANSRURAL INITIATIVES, AuteurCe témoignage sur le changement climatique est apporté par Henri Doublier, céréalier et arboriculteur bio depuis 45 ans sur une exploitation de 130 hectares à Vaux-Sur-Lunain, en Seine-et-Marne. Il produit du blé, de l'orge, de la luzerne, du colza, du lin, des pommes. Il raconte que, depuis la fin des années 90, il a vu changer le régime des pluies et les températures : « Avant, on avait un climat océanique avec des pluies venant du Nord-Ouest. Aujourd'hui, les vents viennent du Sud-Ouest, et même du Sud très souvent ». Il a aussi constaté une augmentation des températures, qui l'ont obligé à revenir au labour. En effet, dans ses parcelles sans labour, il a constaté une remontée des silex qui chauffent les cultures, jusqu'à les déshydrater. Il prône une agriculture avec des variétés adaptées à l'agroécologie et à chaque terroir, de l'agroforesterie...
COP21 : La Bio : Une alternative qui contribue à la lutte contre le réchauffement climatique
Dans le cadre de la COP21, l'agriculture biologique était présente sur le site Paris-Le Bourget, grâce à l'Agence Bio et à ses partenaires qui se sont mobilisés pour informer le grand public et les professionnels sur la bio et ses impacts. Dans ce dossier de presse, l'Agence Bio rappelle en quoi l'AB est naturellement respectueuse de l'environnement et quels sont ses atouts pour le climat. Elle explique les atouts de l'agriculture biologique dans le stockage du carbone dans le sol, et rappelle que la question de la responsabilité environnementale et de l'atténuation du changement climatique est également au cur des préoccupations des transformateurs bio. Est aussi présenté le programme de la conférence du 10 décembre : "L'agriculture biologique : des atouts pour le climat".
Dossier : L'agriculture face au changement climatique
Philippe TOUCHAIS, Auteur ; Frédéric LEVRAULT, Auteur ; Vincent CAILLIEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique fait déjà sentir ses effets sur l'agriculture : avancement des dates de récoltes, augmentation du titre alcoolémique des vins, sécheresses, plafonnement des rendements des blés... L'accélération du changement climatique est certaine, le point de rupture ayant eu lieu dans les années 1980, avec depuis + 0.4°C / 10 ans. Si les effets sur la pluviométrie et les vents sont encore mal connus, les scénarios montrent, en France, la poursuite de l'augmentation des températures (ex : +0.6 à 1.3°C sur la période 2021-2050), un accroissement de 10 à 75 mm de pluies en hiver à l'horizon 2071-2100, mais une baisse de 10 à 25 % de la recharge des nappes phréatiques au milieu du siècle. Or, l'agriculture contribue au changement climatique (ex : 20 % des GES en France sont dus à l'agriculture), mais peut aussi contribuer à en atténuer les effets (ex : captage du carbone). Pour les Chambres d'agriculture, des observatoires (ex : sur les effets du changement climatique) sont à développer, ainsi que la formation des conseillers et des agriculteurs. Les enjeux sont complexes, car, pour l'agriculture, le changement climatique s'appréhende dans deux dimensions : l'adaptation et l'atténuation. La première, qui se raisonne plus à court terme, devra être réfléchie durablement (les adaptations à faire en 2020 ne seront par les mêmes qu'en 2050), et demande une réflexion à l'échelle de la ferme et des territoires. La seconde doit être prise en compte dès à présent pour amener des effets dans plusieurs années et se raisonne à des échelles de territoires plus grandes. Adaptation et atténuation peuvent avoir des enjeux contradictoires. Mais, il est important d'intégrer ces deux composantes dans l'évolution des pratiques et des systèmes, afin de viser une agriculture climato-intelligente, concept basé sur trois piliers : I) augmenter la productivité agricole et les revenus des agriculteurs (sécurité alimentaire) ; II) renforcer la résilience et la capacité d'adaptation ; III) limiter les émissions de GES et augmenter la séquestration du carbone.
Dossier : Aléas climatiques
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier propose les témoignages de 4 auteurs-jardiniers, résidant dans des zones climatiques différentes, visant à identifier et à mesurer les impacts du changement climatique au jardin, en termes de choix de variétés, de calendrier cultural, de protection des végétaux... Une première partie, "Changement climatique : Adapter son jardinage" présente le contexte ; puis, 4 articles se succèdent : - De plus en plus de maladies (Ille-et-Vilaine) ; - La douche écossaise (Doubs) ; - Des hivers toujours plus doux (Vaucluse) ; - Le grand bazar climatique (Dordogne).
Dossier : Changements climatiques
Philippe LAMOTTE, Auteur ; Dominique PARIZEL, Auteur ; Pablo SERVIGNE, AuteurCe dossier sur le changement climatique comporte les articles suivants : - Changements climatiques : il est trop tard pour l'ignorance et le déni ! ; - Paris, décembre 2015 : objectif 2°C max. ! ; - Serons-nous capables de limiter le fossile pour sauver le climat ? ; - Le climat anéantit des civilisations ; - Le cerveau droit à la rescousse du climat.
Dossier : L'élevage paysan, c'est la vie !
CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; Annie SIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questions sociétales liées au bien-être animal, aux dérives de l'élevage industriel et aux technologies de création de "viande" in vitro, ce dossier, à travers de nombreux témoignages, vise à défendre l'élevage paysan, à taille humaine. Ce dernier est porteur d'emplois, de solutions contre la déprise rurale, pour la conservation de la biodiversité, agricole ou non, ou encore de réponses face au changement climatique. L'élevage paysan a pour fondement le bien-être, de l'animal et de l'éleveur, en intégrant notamment la question de sa juste rémunération. Ce dossier revendique « un regard juste » sur la production de viande, non limité à un arbitrage entre abolition et fermes-usines, redonnant sa place à l'élevage paysan, à ce jour le plus important en France.
Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture : Acquérir son autonomie en s'appuyant sur les services de la nature
La permaculture ne doit pas être restreinte aux différentes techniques de culture qu'elle développe (par exemple, la culture sur buttes, les lasagnes, le jardin-forêt...). Sa démarche, plus large, repose sur le respect de certains principes éthiques lorsqu'il s'agit, aussi, de concevoir des solutions pour créer ou faire évoluer une situation (construire sa maison, choisir sa ferme ). Il s'agira, tout d'abord, de commencer par définir nos besoins et ceux des acteurs en présence (humains ou non, présents ou à venir), dans un certain contexte, pour la réalisation d'un certain projet. Pour ce faire, une des étapes incontournables de la démarche consiste en l'observation et l'apprentissage des fonctionnements de la nature. C'est un des objectifs de ce livre. Il conduit, étape par étape, vers la compréhension des fonctionnements naturels : - Étape I : Comprendre la démarche permaculturelle ; - Étape II : Démarrer l'inventaire de son site ; - Étape III : Approfondir la connaissance intime de son site ; - Étape IV : Aménager son site grâce aux outils et stratégies permaculturelles ; Étape V : Approfondir et élargir. En dehors des activités liées à l'agriculture ou au jardinage, les champs d'application de la démarche permaculturelle sont nombreux, touchant à différents aspects de la vie : monde du travail, organisation de la vie en collectivité, préservation de l'environnement sur un territoire, etc.
Maraîchage : La patate douce, une culture tropicale pour diversifier sa gamme
Julien TAUNAY, Auteur ; Amandine GATINEAU, AuteurLa demande en patate douce par les consommateurs augmente ces dernières années. Cet article fait le point sur la culture de cette plante tropicale en bio et sous nos latitudes. Deux variétés semblent particulièrement intéressantes : Beauregard et Bonita. Actuellement, il n'y a pas de certification bio, les plants produits sont non traités. Il est également possible d'autoproduire ses boutures : production en couche ou production sur nappe horticole, mais cela reste assez difficile. La mise en place de la culture au champ doit se faire sur un sol drainant et humide. La patate douce a besoin de 120 jours de période « chaude », et elle est très sensible au froid (elle meurt en dessous de 10 °C et les tubercules sont endommagés). Un sarclage est nécessaire en début de production. La patate douce est peu sensible aux maladies, hormis la pourriture. Enfin, il peut y avoir des dégâts par les taupins, rats et sangliers. La récolte se fait 120 à 150 jours après plantation. Elle est effectuée à la main avec une fourche bêche. La patate douce peut être stockée en un lieu frais (12 à 15 °C avec une humidité relative de 80 %). Cette culture est globalement assez peu gourmande en temps. Un tableau synthétique présentant les atouts et points de vigilance de cette culture est détaillé en fin d'article.
Mobiliser les financements pour le climat : Une feuille de route pour financer une économie décarbonée : Rapport de la commission Pascal Canfin Alain Grandjean
Créée à la demande du Président de la République française, François Hollande, et en prévision de l'organisation, en France, de la 21ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 21), la Commission Canfin-Grandjean avait pour missions d'étudier et de proposer des pistes d'actions pour mobiliser davantage de financements publics et privés dans la lutte contre le changement climatique. Ce rapport conseille le gouvernement français sur la façon de faire avancer l'agenda des financements innovants dans les différentes enceintes internationales auxquelles il participe (G7, G20, FMI, OCDE...). Le présent rapport couvre les financements qualifiés d'innovants dans les années 2000 (taxe sur les transactions financières, mise aux enchères des revenus des marchés carbone...), mais ne s'y limite pas. Il fait des propositions d'utilisation innovante pour le climat d'outils à la disposition des acteurs privés et publics pour la mobilisation à une échelle nouvelle des financements publics et privés vers une économie décarbonée.
Le problème de Didymella bryoniae
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, le champignon Didymella bryoniae est devenu un problème majeur en concombre. Il se développe sur les tissus morts en condition humide, mais il peut aussi contaminer des tissus vivants par contact ou lors de la germination des spores. Ces infections peuvent entraîner la perte des plants et favoriser d'autres pathogènes. Le champignon peut enfin attaquer les fruits et c'est alors très problématique : avortement, altération de la forme ou pourriture du fruit visible ou non. Aucun traitement n'est utilisable pour ce pathogène, mis à part un fongicide bio qui a un effet retard et non curatif. Le principal moyen de protection reste donc la prophylaxie (désinfection, nettoyage des serres, désinfection des couteaux, éviter les tas de déchets non compostés à proximité des serres). La gestion du chauffage et de l'aération des serres est également essentielle pour éviter la condensation sur les plants.
Repères : Chiffres clés du climat : France et Monde - Edition 2016 : Édition 2016
Dans la continuité des années antérieures, mais avec une acuité à la hauteur de l'enjeu, l'édition 2016 des « Chiffres clés du climat » s'inscrit dans le contexte de la 21ème Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 21) qui se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Cette dernière version a été actualisée et enrichie par rapport à l'édition 2015. Ainsi, l'analyse sectorielle des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été complétée par une double page sur l'agriculture et les émissions liées à l'utilisation des terres, leur changement et la forêt. Par ailleurs, une page portant sur la tarification carbone dans le monde a été ajoutée. Enfin, certaines pages consacrées à des données mondiales ont été dédoublées afin de rendre leur lecture plus aisée. Cependant, toutes les données 2013 des émissions de GES au niveau international ne sont pas encore disponibles. Contrairement aux années passées, leur mise à disposition par l'Agence européenne pour l'environnement interviendra plus tard au cours de cette année. Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition d'informer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets, ainsi que sur les dispositifs internationaux mis en place pour le circonscrire.
Repères : Chiffres clés de l'environnement : Édition 2015
Les informations présentées dans ce document visent à dresser un panorama concis des enjeux environnementaux, en France, au travers de la sélection de données synthétiques. S'appuyant sur des séries temporelles longues, elles fournissent un aperçu des principales tendances caractérisant les relations entre la société, l'économie française et l'environnement. Au sommaire : - Milieux naturels et biodiversité : état, pressions (Climat Effet de serre ; Air ; Eaux ; Sols ; Biodiversité) ; - Gestion et utilisation des ressources naturelles (Consommation d'espace ; Consommation de matières ; Consommation d'eau ; Consommation d'énergie ; Consommation de ressources biologiques ; Déchets) ; - Économie de l'environnement et évolution des comportements (Opinion, Risques, Économie, Transports, Agriculture, Industrie).
Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
Carbone organique des sols : L'énergie de l'agro-écologie, une solution pour le climat
Un sol en bonne santé, vivant, équilibré et stockant du carbone, accroît le potentiel de production végétale, filtre l'eau de ses polluants, favorise la biodiversité et joue un rôle dans la lutte contre l'effet de serre. C'est ce que cette brochure, réalisée par l'ADEME avec l'appui d'experts, veut expliquer. Elle rappelle la place du carbone des sols dans l'atténuation du changement climatique, en France, en s'appuyant sur les données du GIS Sol, et présente les principaux leviers d'actions dans les secteurs agricoles et forestiers, sur la base de travaux menés par l'INRA. Un inventaire des outils d'évaluation, déclinés de la parcelle au territoire national, permet aux gestionnaires et conseillers de mieux orienter les pratiques.
Essais de cultivars de chanvre pour la production de chènevis (graine) et sur la qualité de l'huile selon la date de récolte
Le chanvre est une culture dont le potentiel de rendement semble intéressant pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Les intervenants ont mené une étude dans l'objectif d'identifier et de caractériser les cultivars disponibles sur le marché et d'évaluer leur adaptabilité aux conditions pédoclimatiques de la région. Les rendements en grain et en paille de quatre cultivars (Finola, Férimon, CFX-2 et CRS-1) ont été évalués sur 2 sites d'essai en conditions climatiques opposées soit à Trois-Pistoles (plus au sud) et à Cap-Chat (plus au nord). Les essais ont été réalisés sur des sites de 1 ha afin d'être le plus près possible des conditions réelles de production. Les récoltes ont été effectuées en 2 périodes soit à 75 % et à 100 % de maturité pour chacun des cultivars. Selon les résultats, le rendement moyen en grain, sans égard à la date de récolte, a été significativement plus élevé au site de Trois-Pistoles comparativement au site de Cap-Chat, soit 421 et 290 kg/ha, respectivement. Les rendements en pailles n'ont pas donné de différences significatives ni entre les sites ni entre les dates de récolte (hâtive ou tardive). Les rendements en grain et en paille ont été faibles dans le cadre de la présente étude, mais de meilleurs résultats ont déjà été mesurés dans cette région. La sécheresse et la texture grossière du sol ont possiblement joué un rôle dans la baisse de rendement. Ainsi, le producteur de la région doit adopter quelques bonnes pratiques pour réussir un bon rendement. Il doit choisir des parcelles à texture fine, corriger la teneur en matière organique du sol, récolter au bon degré de maturité (75 %) et préparer un bon lit de semence avant de semer. Cette étude devrait se poursuivre sur plusieurs années et dans de meilleures conditions de production afin de valider ces résultats.
Etude des systèmes fourragers méditerranéens et de leur conception sous stress hydrique
Cette étude a été menée dans le cadre du projet Mélibio porté par le Pôle Agriculture biologique Massif Central. Ce projet a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs dans la sécurisation de leur système fourrager. Dans le Massif Central, le changement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses, menaçant l'autonomie fourragère des élevages. Afin d'explorer les possibilités d'y faire face, cette étude, menée en partenariat avec l'Inra et l'Itab, identifie les caractéristiques des systèmes fourragers dans des zones où les sécheresses sont récurrentes : la Catalogne et la Toscane. Des enquêtes ont été menées auprès d'éleveurs et de techniciens en 2014. Dans les zones méditerranéennes, les cultures fourragères pérennes sont relativement peu utilisées (sauf la luzerne), mais font l'objet d'une réflexion. En revanche, les cultures fourragères annuelles utilisant des variétés locales sont une variable d'ajustement importante. Les surfaces pâturées sont parfois réduites afin de constituer un stock de foin en prévision de la sécheresse annuelle. C'est souvent une diversité de pratiques, de la gestion des stocks à l'irrigation en passant par le pâturage en forêt, qui permet aux éleveurs de faire face au déficit hydrique. Même si le Massif Central ne promet pas d'être aussi aride que la Toscane ou la Catalogne, certaines méthodes pourraient être transposables.
Nos abeilles en péril
Vincent ALBOUY, Auteur ; Yves LE CONTE, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2014Les auteurs souhaitent, dans cet ouvrage, faire la lumière sur le problème de la mortalité des abeilles, en démêlant quelle est la part des faits vérifiables et vérifiés, et celle des rumeurs ou des cas anecdotiques. Si les pesticides semblent des coupables tout désignés par beaucoup, d'autres facteurs sont étudiés : impact des maladies, parasites et prédateurs, changement des milieux et du climat, évolution des pratiques agricoles et apicoles, sans oublier l'effet de synergie quand plusieurs causes agissent en même temps (pesticides/pathogènes...). Au-delà des causes inquiétantes de surmortalité, les auteurs répondent aussi à toutes les questions que tout un chacun peut se poser sur les abeilles : quel est le rôle des abeilles domestiques et sauvages dans les milieux naturels et agricoles ? Comment vivent-elles ? Quel est le poids économique de l'apiculture mondiale aujourd'hui ? L'ouvrage se conclut par un tour d'horizon des solutions possibles pour concilier hypertechnologie et vie des abeilles, certaines déjà expérimentées, d'autres encore dépendantes des recherches en cours ou à engager.
Permaculture - Guérir la terre, nourrir les hommes : L'aventure de la Ferme du Bec Hellouin
Perrine Hervé-Gruyer a mené une carrière de juriste en Asie avant de se consacrer à la psychothérapie. Éducateur de formation, Charles Hervé-Gruyer a sillonné le globe à bord d'un voilier-école pendant vingt-deux ans, et a réalisé de nombreux documentaires et livres sur la nature. En 2004, ils ont créé la Ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie. Cette ferme fait aujourd'hui référence en matière d'agriculture naturelle et attire des visiteurs du monde entier qui viennent se former à la permaculture, dont le principe consiste à prendre la nature comme modèle et à concevoir des installations humaines fonctionnant comme des écosystèmes productifs et économes en ressources. Leur livre est le récit documenté de leur expérience. Il repose également sur les enseignements qu'ils ont tirés d'une vaste enquête menée autour du monde, à la rencontre de ces pionniers de l'agriculture qui explorent des voies novatrices et inventent le monde de demain. A la ferme du Bec Hellouin, en travaillant entièrement à la main, Charles et Perrine produisent des récoltes abondantes et de qualité sur une toute petite surface, tout en créant de l'humus, en améliorant la biodiversité, en embellissant les paysages, en stockant du carbone dans les sols et les arbres.
Le réchauffement climatique et ses impacts - Tome I - Le réchauffement climatique global
L'auteur a été enseignant pendant 42 ans, et il propose, dans cet ouvrage décliné en 2 tomes, un texte pédagogique, émaillé d'interviews d'acteurs sur le terrain (un agriculteur, un éleveur, un viticulteur, un vétérinaire, un planteur de corail...), de témoignages (Jean Jouzel, Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand, Yves Cochet et Brice Lalonde) et de données scientifiques. Le texte est illustré de nombreuses photos, cartes, schémas, dessins. Le lecteur peut prendre conscience des réalités du changement climatique sur le plan global. Au sommaire du tome 1 : - Quelques noms à retenir ; - Pour mieux comprendre ce livre ; - Les derniers rapports scientifiques ; - Les températures et les précipitations ; - L'Arctique ; - La vie dans le Grand Nord ; - L'avenir économique du Grand Nord ; - Le permafrost ; - Les glaciers ; - Himalaya ; - L'Amérique latine ; - Les émissions de GES : la valse des records ; - Quelles sont les origines des GES ? ; - Les événements climatiques extrêmes (sauf les cyclones) ; - La montée des eaux ; - Les réfugiés climatiques ; - Les cyclones ; - Les espèces végétales et animales ; - Forêts et réchauffement ; - L'acidification des océans ; - Les coraux ; - L'ours polaire ; - Les manchots 2012 (ne jamais baisser les bras...) ; - Les crocodiles ; - Les tortues marines : ça va faire mal ! ; - Le koala.
Le réchauffement climatique et ses impacts - Tome II - Le cas de la France
L'auteur a été enseignant pendant 42 ans, et il propose, dans cet ouvrage décliné en 2 tomes, un texte pédagogique, émaillé d'interviews d'acteurs sur le terrain (un agriculteur, un éleveur, un viticulteur, un vétérinaire, un planteur de corail...), de témoignages (Jean Jouzel, Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand, Yves Cochet et Brice Lalonde) et de données scientifiques, illustré par de nombreuses photos, cartes, schémas, dessins. Le lecteur peut prendre conscience des réalités du changement climatique sur le plan global et plus particulièrement en France, avec notamment ses conséquences sur les massifs montagneux, l'agriculture, la viticulture, l'érosion des côtes, les animaux, les forêts, le développement de maladies. Au sommaire du tome 2 : - Les températures et les précipitations ; - Le littoral en France ; - Camargue, ton avenir prend l'eau ; - L'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée ; - Les Alpes et les Pyrénées ; - Le Mont-Blanc et le réchauffement selon le CREA (Centre de Recherches sur les Écosystèmes d'Altitude) ; - En mer Méditerranée ; - Les méduses ; - Les poissons d'eau douce ; - L'agriculture et l'élevage ; - La viticulture : Quand le vin est tiré... il faut le boire ; - Les espèces animales et végétales ; - Les papillons... de ma jeunesse ; - Les oiseaux... du paradis ; - Les arbres et les forêts ; - La chenille processionnaire du pin ; - Les maladies liées au réchauffement ; - Les villes et le réchauffement ; - Les émissions en France ; - L'énergie en 2012-2013 ; - Le chauffage au bois : à bois et à manger ; - Quelques solutions.
Refaire vivre les campagnes dans un monde post-carbone (Deuxième partie) : Des campagnes dans un climat instable
Pablo SERVIGNE, AuteurL'article fait suite à celui paru dans le numéro précédent de la revue Valériane. Il interroge plus particulièrement le changement climatique, et la capacité des agro-systèmes à « encaisser » des écarts climatiques importants sur une courte période, à savoir sécheresses, températures extrêmes, ouragans, inondations, etc.. Au vu des impacts environnementaux des cultures de céréales annuelles, graines oléagineuses et légumes (80% environ de la nourriture), l'auteur met en avant l'intérêt de plantes vivaces qui ne nécessitent pas d'interventions aussi lourdes chaque année, ail ou artichaut, par exemple. Pourquoi ne pas envisager des céréales vivaces (blé, riz, maïs), qui resteraient sur pied pendant 3 à 5 ans ? Arbres et arbustes sont également très utiles pour créer des agroécosystèmes résilients ; ils sont présents dans les pratiques de l'agroforesterie, l'agroécologie et la permaculture. Favoriser la diversité génétique des plantes et des animaux domestiques et développer, dans chaque zone, des variétés rustiques adaptées aux conditions locales, nous rendraient moins vulnérables en cas de pertes liées aux maladies et attaques de nuisibles. La ferme post-industrielle de Mark Shepard, aux États-Unis, est un bel exemple des pratiques à mettre en uvre pour affronter un avenir incertain.
Synthèse des essais en grandes cultures bio - Campagne 2013-2014
Les expérimentations sur les grandes cultures bio réalisées par le GRAB Haute-Normandie représentent une source de références agronomiques et économiques fort utiles au développement de l'agriculture biologique dans la région. Ce document présente les résultats d'essais réalisés en collaboration avec les agriculteurs biologiques, les techniciens du GRAB Haute-Normandie et les techniciens de BIOCER (coopérative de céréales biologiques dans l'Eure). L'objectif principal est la recherche d'espèces et de variétés céréalières adaptées à la conduite en agriculture biologique et aux conditions pédoclimatiques de la région. Au sommaire : - 1. Introduction ; - 2. Bilan climatique ; - 3. Légendes des tableaux ; - 4. Essai microparcelles blé tendre ; - 5. Résultats pluriannuels des essais microparcelles ; - 6. Essai macroparcelles blé tendre ; - 7. Au final, que choisir ? ; - 8. Essai microparcelles triticale ; - 9. Lentille en cultures associées.
L'agriculture biologique plus efficace face au changement climatique : elle fixe davantage de carbone dans le sol
Adrian MÜLLER, AuteurUne méta-analyse portant sur 74 études publiées dans le monde entier qui avaient mesuré le carbone organique dans l'humus des sols cultivés en bio et en conventionnel a révélé que les réserves en carbone des sols de l'agriculture biologique sont supérieures à celles des sols non biologiques d'en moyenne 3,5 tonnes par hectare Présentation des principaux résultats et analyses rapides : rôle des domaines agricoles en polyculture-élevage, effet du gaz carbonique dans l'atmosphère, potentiel de l'agriculture biologique comme système agricole respectueux du climat.
Caractérisation du changement et de la variabilité climatiques en vue de l'adaptation des systèmes fourragers à base d'herbe
M. SAUTIER, Auteur ; R. MARTIN-CLOUAIRE, Auteur ; Michel DURU, AuteurAfin d'adapter les systèmes d'élevage herbagers au changement climatique, des indicateurs ont été mis au point pour caractériser l'exposition de l'exploitation. Ces indicateurs sont basés sur la temporalité et la durée des saisons fourragères et sur le bilan fourrager. La caractérisation d'années fourragères permet de compléter cette approche. A l'avenir, on s'attend à un été et une fin d'hiver plus précoces, ainsi qu'un plus grand déficit d'herbe en été. Certains types d'années climatiques fréquents dans le passé ne se produiront pas ou peu dans le futur et inversement : les trois types d'années les plus fréquentes, qui représentaient 71 à 77% des cas dans le passé, ne représenteront plus que 20 à 53% des cas dans le futur. Il sera donc nécessaire de réajuster profondément les systèmes d'élevage. La représentation graphique des années fourragères est un outil pour faciliter l'adaptation des systèmes d'élevage, car elle permet de visualiser l'ampleur des adaptations nécessaires.
Culture biologique des choux
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Culture biologique des choux" et traite notamment des points suivants : - Paramètres de la production (Climat et sol ; Rotation ; Semences) ; - Calendrier de production et choix variétal ; - Pépinière (Plants en mottes ; Plants en racines nues ; Plants en racines nues issus de minimottes) ; - Culture (Travail du sol ; Plantation ; Fertilisation ; Entretien et désherbage ; Irrigation ; Principaux ravageurs et maladies ; Protection des cultures ; Récolte ; Conservation) ; - Éléments technico-économiques (Temps de travaux ; Charges directes).
L'écho des herbages
François LERAY, Auteur ; Nathalie GOUEREC, AuteurDes éleveurs de Côtes d'Armor témoignent sur la saison d'herbe atypique qu'ils viennent de passer. La mise au pâturage a été tardive à cause du manque de portance et de la faible pousse de l'herbe. Les rendements en foin sont moins bons que l'an passé, mais celui-ci est de meilleure qualité. Les stocks réalisés sont suffisants pour passer l'année. Pour Franck Le Breton, la pousse de l'herbe n'a pas été habituelle, ce qui a compliqué la gestion du pâturage. La repousse était meilleure derrière les fauches pas trop rases. Fabrice Charles a choisi de conserver le stock sur pied dans toutes les parcelles accessibles, et estime que ce stock pourra durer presque jusqu'à fin août alors qu'un autre éleveur pense ouvrir le silo de maïs dès fin juillet. Son troupeau en monotraite est un avantage dans une année à faible production de fourrage. Jean-Marc Geffroy considère que la pousse d'herbe a permis de constituer un stock suffisant pour une année normale, mais pas de reconstituer un stock de sécurité. Trois autres éleveurs témoignent de leur expérience.
Les estives collectives du Massif Central, sources de flexibilité pour les éleveurs confrontés au climat
C. RIGOLOT, Auteur ; S. ROTURIER, Auteur ; B. DEDIEU, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux aléas climatiques, les estives peuvent être un levier d'adaptation, concourant à la flexibilité des élevages, en particulier bovins et ovins. L'étude présentée ici porte sur les estives collectives, sur lesquelles des contraintes particulières pèsent (ex : présence d'un gardien et de règles collectives), faisant que la contribution de ces estives à la flexibilité des élevages diffère de celle des estives individuelles. L'étude, basée notamment sur des enquêtes faites en Auvergne, montre quatre grands profils d'utilisation de ces estives par les éleveurs. Certains les utilisent de façon structurelle (envoi, chaque année, du même nombre d'animaux). D'autres, de façon plus stratégique, adapteront le nombre d'animaux estivant chaque année. Des éleveurs ont une approche plus tactique qui les amène à faire évoluer, en cours d'année, le nombre d'animaux à l'estive. Enfin, une dernière catégorie combine approches stratégique et tactique, en faisant évoluer, selon les aléas climatiques, le nombre d'animaux estivant à la fois chaque année et au cours d'une même année. En plus du nombre et du type d'animaux à l'estive, les dates de montée ou de descente sont aussi des leviers d'adaptation. Mais, certaines contraintes limitent la flexibilité individuelle des éleveurs, comme la nécessité d'avoir un nombre minimal d'animaux présents pour permettre le financement du gardien ou l'impossibilité d'avoir trop d'animaux présents ou trop de changements dans les troupeaux. L'expérience du gardien ou encore la capacité comportementale des animaux à s'adapter sur les estives sont aussi des facteurs de flexibilité à prendre en compte. Enfin, le type de gestion collective de l'estive (par exemple, avec une gestion du risque collective ou individuelle) est aussi source potentielle de flexibilité.
Observations et projections climatiques à l'échelle de la France : l'exemple de la ressource en eau
Grégoire PIGEON, Auteur ; J.-M. SOUBEYROUX, Auteur ; Michel DEQUE, AuteurEn France, la température a augmenté en moyenne de 1°C au cours du XXème siècle, les précipitations hivernales ont diminué dans la moitié sud de la France, et les sols se sont généralement asséchés. Des projections climatiques pour le XXIème siècle sont réalisées par simulations des écoulements atmosphériques suivant différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre. Il est ainsi possible d'avoir, en France, une analyse régionale. Ces projections indiquent un réchauffement significatif des températures, surtout en été, et une diminution des précipitations en toutes saisons sauf en hiver. Pour la végétation, la réduction de la ressource en eau et une intensification de sécheresses du sol superficiel sont à attendre, notamment dans les régions les plus humides aujourd'hui.
Prairies et changement climatique
Jean-François SOUSSANA, AuteurLe changement climatique est une réalité, confirmée par le 4ème rapport du GIEC. Les variables climatiques (température, pluviométrie et teneur atmosphérique en CO2) ont augmenté, avec un accroissement de la variabilité climatique et des extrêmes. Dans ce contexte, l'agriculture doit faire face à un double défi : lutter contre le changement climatique et s'y s'adapter. En France, l'agriculture est responsable de près de 20 % des émissions de GES et doit donc participer à l'effort de réduction des émissions, mais aussi stocker du carbone, économiser du fuel et produire de l'énergie à partir de biomasse. L'adaptation de l'agriculture au changement climatique nécessite des recherches coordonnées aux échelles nationale, européenne et internationale. La recherche sur les interactions entre changement climatique et prairie a progressé ces dernières années, mais il reste encore beaucoup à faire pour bien anticiper les changements. Malgré la hausse du taux de CO2, la production des prairies n'augmentera probablement pas à cause du déficit hydrique estival plus important. L'évolution de la composition floristique des prairies permanentes modifiera la qualité des fourrages. Il sera probablement nécessaire d'adapter le choix des espèces et la gestion des prairies face aux extrêmes climatiques.
Les principes de la fertilité des sols : Construire sa relation avec le sol
Alfred BERNER, Auteur ; Herwart BÖHM, Auteur ; Robert BRANDHUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2013L'amélioration de la fertilité des sols est un des principes de l'agriculture biologique, et ce parfois au détriment de la conservation des sols déjà fertiles (concentration sur les sols difficiles et parfois oubli d'entretenir correctement les sols riches). Pourtant, celle-ci est essentielle car un sol affaibli ou endommagé retrouvera difficilement cette qualité attendue en agriculture bio. Il est donc essentiel de réfléchir à la relation de l'homme avec le sol afin de pratiquer une culture du sol durable. Ainsi, cette brochure, après avoir exposé les principes de la fertilité des sols, présente des méthodes d'observation et des outils permettant d'évaluer cette fertilité : observation directe des plantes, du sol, de la vie du sol, test à la bêche, utilisation d'un pénétromètre ou encore d'un pH-mètre. Les auteurs exposent ensuite plusieurs principes et techniques permettant de maintenir ou d'améliorer la fertilité d'un sol : - la gestion de l'humus ; - les rotations culturales ; - les engrais organiques ; - les engrais verts et les prairies temporaires ; - favoriser les adventices au lieu de lutter contre les mauvaises herbes ; - le tassement du sol et les moyens de l'éviter et d'y remédier ; - l'érosion du sol et les moyens de l'éviter. Une partie est consacrée à l'avenir de la culture du sol, qui doit tenir compte du climat dont elle est fortement interdépendante, et de la stabilité de l'écosystème agricole dans son ensemble. Enfin, quelques idées et perspectives pour l'agriculture biologique du futur sont proposées. Les auteurs s'appuient, dans cette brochure, sur différents points de vue scientifiques et ruraux.
Rapport annuel 2012
Présentation du rapport annuel 2012 de Bio Suisse : - Avant-propos : Des pas importants vers encore plus de durabilité ; - Garantie d'une pizza Bourgeon (bien-être des animaux, globalité, goût, diversité, confiance, équité, protection des ressources) ; - Agriculture : Les fermes Bourgeon protègent le climat et favorisent la biodiversité, la mise en place complexe de "La Suisse, Pays Bio" ; - Transformation : Bio Suisse soutient les transformateurs dans leur développement ; - Commerce : La confiance dans le Bourgeon est un capital essentiel ; - Finances et Fédération : Bilan du 31 décembre 2012 et comparaison avec 2011, Compte d'exploitation du 1er janvier au 31 décembre 2012 et 2011, Finances, Organisation et contacts ; - Fédération.