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Atlas climatique - Quel climat pour demain en France ?
Face aux évolutions climatiques déjà enclenchées et afin de se préparer à celles qui se profilent, lInstitut de lÉlevage (avec la participation financière de la Confédération Nationale de lÉlevage) propose des cartes dévolutions de différents paramètres climatiques à léchelle nationale. Ces cartes ont été réalisées dans le cadre du projet Aclimel (Aclimel étant un espace de ressources sur lanticipation et la gestion des aléas climatiques en élevage) et ont été regroupées dans cet atlas. Pour chaque paramètre (température, cumul des précipitations, nombre de jours de gel ou de fortes températures), quatre cartes sont proposées. Elles présentent la valeur de référence du paramètre (basée sur la moyenne des années 1976-2005) et son évolution pour trois horizons de temps : futur proche (2021-2050), futur moyen (2041-2070) et futur lointain (2070-2100). Ainsi, il est possible de relier le climat futur dune région au climat actuel dune autre. Par exemple, la température moyenne annuelle attendue en Ille-et-Vilaine aux alentours de 2050 pourrait correspondre à celle de lAude sur la période de référence.
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Le filet d'ombrage, la solution pour lutter contre la sécheresse ?
LA LUCIOLE, AuteurNathanaël Jacquart est maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, depuis 2008. Depuis plusieurs années, il subit des sécheresses qui, combinées au gel, diminuent ses rendements. Pour lutter contrer les rayons du soleil, mais aussi contre la grêle, il a adopté les filets d'ombrage. Avec l'aide du fournisseur (Alphatex), il a choisi un modèle de filets noirs avec un taux d'ombrage de 20 %. Il décrit les effets positifs observés sur ses cultures.
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Produire biologiquement, aussi pour le climat
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux enjeux liés au changement climatique et aux moyens permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur agricole suisse, et plus particulièrement aux objectifs que se sont fixés les agriculteurs biologiques. Le premier article effectue un état des lieux rapide des causes et des conséquences du changement climatique en Suisse. Dans ce pays, la température augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale : la fonte des glaces et de la neige libère beaucoup de chaleur et locéan est trop loin pour avoir un effet tampon. De plus, les aléas climatiques, notamment la grêle et le gel, sont de plus en plus fréquents et intenses. En 2021, ces intempéries ont causé des dégâts évalués à 110 millions de francs suisses selon une estimation de Suisse Grêle. Des agriculteurs témoignent des difficultés climatiques rencontrées en 2021. Afin de ne pas accentuer ces phénomènes, la Suisse sest engagée, dans le cadre des accords climatiques de Paris, à atteindre la neutralité carbone dici 2050. Les agriculteurs de Bio Suisse veulent aller encore plus loin en atteignant une « Agriculture biologique climatiquement neutre en 2040 ». Ce sont les bovins qui émettent la majorité des GES attribués à lagriculture suisse. Le levier le plus efficace, qui est également exigeant, réside dans la diminution du cheptel par unité de surface. La consommation de viande doit également diminuer, tout comme le gaspillage alimentaire.
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Vu à Tech&Bio
VITISBIO, AuteurPlusieurs matériels et intrants utilisables en viticulture biologique ont été présentés lors de lédition 2021 du salon professionnel Tech&Bio. Sept dentre eux figurent dans cet article : 1 Lentreprise Busa présente loutil GYMF qui repose sur des modules de désherbage mécanique à houes rotatives étoilées ; 2 CBC Biogard propose le diffuseur de phéromones biodégradable Biootwin L fabriqué à base de polymères biosourcés ; 3 - Filpack crée des convecteurs à air chaud mobiles (pesant 400 g à vide) utilisés pour lutter contre le gel en viticulture et en arboriculture ; 4 Sumi agro propose, en partenariat avec la société Fyteko, le biostimulant Nurspray pour prévenir les stress hydriques de la vigne et des fruitiers ; 5 Terranis, en partenariat avec lICV, a développé loutil daide à la décision Oenoview qui se base sur lindice de vigueur de la vigne (fCover) ; 6 Texinov et SCDC sunissent pour créer la solution CovImpact, une gamme de filets paragrêle, dombrage et anti-pluie ; 7 UPL présente Vinivax, un stimulateur de défense des plantes à base dalgues qui permet de lutter contre les maladies fongiques.
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Bilan des vendanges 2020 : Un millésime qualitatif
Tanguy DHELIN, AuteurLes rendements des vendanges 2020 sont très hétérogènes selon les régions viticoles. Le gel et la grêle ont impacté certains vignobles mais, globalement, cest la sécheresse de lété qui a affecté les rendements, avec une répartition très inégale des rares pluies, ce qui a engendré de fortes disparités entre les vignobles. Néanmoins, la qualité semble être au rendez-vous pour tout le monde. Cet article effectue un tour dhorizon des caractéristiques des vendanges 2020 des vignobles conduits en agriculture biologique. Pour cela, il sappuie sur les retours de certaines coopératives et associations de producteurs : Sudvinbio, Sud-Est Vin Bio, Association Champagne Biologique, Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, Loire Vin Bio. Un focus est également réalisé sur les dégâts causés par le mildiou en Occitanie et sur les impacts du manque de pluie et des fortes chaleurs sur les pieds de vigne.
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Climaviande : Le cas de lAutunois, dans le nord-ouest de la Saône-et-Loire, au cur du bassin Charolais ; Climaviande : La zone des Essarts, dans le nord-est de la Vendée, avec des Charolaises
Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Véronique GIILLES, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Lobjectif de létude Climaviande était dévaluer les impacts du changement climatique sur des systèmes délevage allaitant, et de rechercher des pistes dadaptation avec les éleveurs et leurs conseillers. Pour cela, létude a reposé sur trois grandes étapes : 1 lévaluation et la quantification des évolutions climatiques passées et futures sur le territoire étudié ; 2 lidentification des impacts sur les animaux et sur les systèmes fourragers (rendements, conditions daccès à la ressource, dates de semis et de récolte) ; 3 lintégration de ces travaux dans des systèmes d'élevage, pour imaginer collectivement, avec les éleveurs, les adaptations possibles. Cette dernière étape a été réalisée en s'appuyant sur un jeu sérieux : le Rami Fourrager. Cette démarche a été appliquée sur trois zones détude : le bassin Charolais (Saône-et-Loire, région autunoise), le bassin Limousin et les Pays de la Loire (Vendée, zone des Essarts). Deux synthèses régionales présentent les résultats de cette démarche, dans lAutunois et dans la zone des Essarts. Cette étude, financée par Interbev, a été réalisée par lInstitut de lElevage, en partenariat avec Arvalis-Institut du végétal, Inrae, MétéoFrance, ainsi que les Chambres dagriculture de Saône-et-Loire et des Pays de la Loire.
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Déclaration de lOMM sur létat du climat mondial en 2019
Cette publication marque le 25ème anniversaire de la déclaration de lOrganisation Météorologique Mondiale (WMO - World Meteorological Organization) sur létat et lévolution du climat à l'échelle mondiale. Elle est le fruit danalyses internationales destinées à rendre compte des variations interannuelles du climat et de son évolution sur le long terme. Ce rapport commence par quantifier les évolutions des principaux indicateurs climatiques en 2019 : température, gaz à effet de serre et ozone, évolution de différents facteurs mesurés dans les océans et dans la cryosphère Il détaille ensuite les principaux aléas climatiques qui ont sévi durant cette année (vagues de chaleur et de froid, inondations, cyclones, tempêtes, vents violents, sécheresses, incendies ), en expliquant leurs causes, leurs intensités et en présentant que les zones géographiques quils ont frappées. Le rapport dépeint également les différents risques et impacts que ces évolutions peuvent engendrer sur la santé humaine et la sécurité alimentaire des pays. Enfin, une étude de cas est détaillée : celle des chocs climatiques extrêmes qui ont sévi en 2019 dans la région de la corne de lAfrique (Éthiopie, Kenya, Somalie et Ouganda) et qui ont entraîné une dégradation de la sécurité alimentaire et dimportants déplacements de population.
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Vincent Cailliez, climatologue à la Chambre d'agriculture de la Creuse : "L'agriculture va devoir s'adapter"
François D'ALTEROCHE, AuteurLe climat de l'année 2018 a, encore une fois, été particulier : un printemps plutôt humide suivi d'un été sec et chaud. Vincent Cailliez, climatologue à la Chambre d'agriculture de la Creuse, travaille sur l'impact de l'évolution du climat sur les systèmes agricoles et sur les adaptations que devront adopter ces derniers. Il s'investit notamment au sein du projet AP3C (Adaptation des pratiques culturales au changement climatique). Dans cette interview, il présente en partie les évolutions du climat observées entre 1980 et 2015 et les projections statistiques qui ont pu être construites à partir de ces observations. Il semblerait que le climat français évolue vers une augmentation des températures (notamment au printemps), de l'ordre de + 0,4°C par décennie en moyenne, et une plus grande variabilité. Les précipitations, si elles ne seront pas moins importantes, pourraient être plus saisonnières, avec des périodes sèches plus longues entre des épisodes pluvieux de plus forte intensité. Du côté des agriculteurs, les climato-sceptiques sont de moins en moins nombreux.
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Couvrez ces vignes
Clara DE NADAILLAC, AuteurDeux fournisseurs expérimentent des équipements très différents de couverture des vignes. Patrick Delmarre, de Mo.Del, présente une bâche en plastique transparent imperméable isolant la vigne de leau, afin de lutter contre le mildiou. Des prototypes sont en cours dessais, avec le CTIFL et lIFV, sous forme de « viti-tunnels » escamotables et motorisés. Pierre Guerrier, chez SunR, sintéresse à un autre concept, « lagrivoltaïsme dynamique » : des panneaux photovoltaïques sont installés au-dessus des vignes, prodiguant de lombre, dans le but de limiter lévapotranspiration et daméliorer lhomogénéité des grappes. Avec laide de différents instituts de recherche, ils développent un algorithme de pilotage pour optimiser le rendement des cultures sous ombrage intermittent et la production dénergie. Pour le moment, de telles installations ne sont pas autorisées en zone dappellation, en coteaux, etc, mais les deux firmes comptent présenter un dossier à lINAO.
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Assessment of Alternative Phosphorus Fertilizers for Organic Farming : Sewage Precipitation Products
Iris WOLLMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur | STUTTGART (70593, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ D' HOHENHEIM | 2015L'utilisation des boues d'épuration est actuellement interdite en agriculture biologique, à cause des risques de contamination du sol (métaux lourds, pathogènes, résidus de médicaments ). Pourtant, certains procédés technologiques, comme la précipitation ou la cristallisation, pourraient permettre de récupérer le phosphore présent dans les eaux usées et boues d'épuration, deux déchets dont le traitement (incinération ou mise en décharge) est coûteux, émetteur de gaz à effet de serre, et qui ne permet pas de valoriser les nutriments. Ce dossier présente divers éléments permettant d'évaluer la pertinence des produits issus de précipitation des eaux usées et des boues d'épuration pour une utilisation en agriculture biologique : procédés technologiques, concentration et caractéristiques du produit obtenu, contenu en éléments polluants. Il est co-édité par l'Université d'Hohenheim (Allemagne), l'ETH de Zürich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).
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Le changement climatique, c'est maintenant ?
Aurélie CHEVEAU, AuteurA l'occasion des Journées de l'Association Française de la Production Fourragère (AFPF), des estimations sur l'évolution du climat et son impact sur les systèmes d'élevage ont été présentées. L'augmentation de la concentration de CO2 dans l'air pourrait, dans un premier temps, stimuler la photosynthèse et réduire la transpiration des plantes, d'où une augmentation de la productivité des prairies, mais aussi un fort décalage de celle-ci dans le temps (augmentation au printemps et en hiver). Dans un second temps, l'augmentation des températures et la diminution des précipitations pourraient devenir réellement défavorables. Ces estimations restent incertaines sur le climat, mais aussi sur la production végétale, qui pourrait devenir très variable d'une année à l'autre. En encart, quelques éléments, issus de débats entre éleveurs, sur le pâturage par temps humide sont rapportés.
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Protection des cerises : Premières couvertures Voen en France
Fleur MASSON, AuteurFlorent Lazare, arboriculteur dans le Ventoux, a testé le système de protection Voen sur cerise. La couverture a été installée après la pollinisation (fin avril) sur un hectare de cerises de variété Folter, en parcelle gélive. L'ensemble s'élève à 40 000 de fournitures et 250 heures d'installation par hectare. Cette protection a permis de protéger les cerises du vent, puis de les récolter à maturité dans de bonnes conditions malgré la pluie qui a fait éclater 80% des Folter dans la région. La couverture permet de gagner de 1 à 3° en parcelle gélive. L'arboriculteur dit avoir eu de très beaux fruits, sans Monilia. Sa principale crainte est le manque de hauteur : les jeunes cerisiers sont déjà presque arrivés au niveau du faîtage. Le système de protection Voen permet de crocheter des filets pour lutter physiquement contre les mouches. Parallèlement, le Ctifl étudie plusieurs types d'infrastructures anti-insectes (protection monorang, protection mono-parcelle et filet simple), et plusieurs tailles de mailles. La station régionale de La Tapy souhaite étudier la faisabilité technico-économique des filets monorang.
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Aléas climatiques : 2011, une année très sèche et atypique !
Au cours des dix dernières années, la France a connu des sécheresses successives et celle de 2011 a été l'une des plus importantes. En effet, celle-ci a été très précoce avec un déficit pluviométrique dès le début de l'hiver. De plus, les températures ont été généralement supérieures aux normales et l'ensoleillement globalement plus important. Ainsi, les réservoirs naturels et les niveaux des cours d'eau ont été très inférieurs à ce qui est observé habituellement. Dans cet article, le service Eau et Biodiversité de la Direction Départementale des Territoires (DDT) de l'Aveyron fait le point sur le climat de cette année 2011, très sèche et atypique.
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Météo : Gérer ses cultures en fonction du climat
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans toutes les filières de production, les facteurs météo conditionnent la réussite des cultures : désherbage, semis, irrigation, traitements des cultures (oligo-éléments ). Pour prévoir la météo, certains agriculteurs disposent de stations météo (pluviométrie, hygrométrie de l'air ). Les stations régionales de Météo France sont consultées, ainsi que des opérateurs privés (Pleinchamp, Terre-Net ). Les Chambres d'agriculture proposent aussi souvent des services dans ce domaine. Les Chambres régionales éditent notamment maintenant les bulletins de santé du végétal (BSV) qui remplacent les avertissements agricoles des SRPV. Cependant, observations et expérience restent essentielles aux producteurs pour la conduite des cultures en fonction de la météo de l'année.
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Changements climatiques : Quelles conséquences pour la viticulture ?
Le réchauffement climatique, qui pourrait être particulièrement important en zone méditerranéenne, et la modification du régime des précipitations pourraient avoir des impacts sur la physiologie et le comportement de la vigne : modification significative du cycle végétatif, changement des aptitudes hydriques des terroirs, photosynthèse stimulée ou réduite selon les contraintes thermohydriques.