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Dossier : Litière plaquettes bois : Les plaquettes bois pour ne pas être sur la paille
La sécheresse printanière de 2011 a provoqué une augmentation du prix de la paille. Depuis plusieurs années, certaines exploitations utilisent des plaquettes de bois en guise de paillage, ce qui s'explique aussi par une disponibilité en bois et en coproduits de l'industrie du bois souvent abondante dans certaines zones d'élevage. Si la paille de céréales demeure le meilleur matériau pour la litière, l'utilisation de plaquettes peut permettre de limiter les quantités de paille utilisées. L'article regroupe plusieurs témoignages de professionnels portant sur l'utilisation de plaquettes de bois, en présentant les atouts et contraintes de ce mode de paillage. Un paragraphe précise comment faire le choix de l'essence, de la taille des copeaux et du taux d'humidité pour une utilisation optimale. Un encart présente comment valoriser le fumier incluant des plaquettes. Un second article explique que l'émergence du marché du bois énergie doit inciter les agriculteurs à valoriser la production de bois de leur exploitation. L'article fournit des éléments techniques et des références pour le chantier de déchiquetage. Le troisième article aborde l'aspect économique de l'utilisation des plaquettes de bois. Ainsi, la mission « haies Auvergne » a réalisé des estimations chez des agriculteurs du Cantal et le coût de production estimé varie entre 8,53 et 15,12 /MAP (mètres cubes apparents de plaquettes). Le dernier article présente le témoignage de Yves Fradin, éleveur dans l'Allier, qui utilise des plaquettes de bois depuis 3 ans.
Dossier : Prairies : Valoriser la diversité de la ressource fourragère, sujet d'étude du nord au sud
Jean-Marc GALTIER, Auteur ; Arnaud POUSTHOMIS, Auteur ; Myriam BERTHOMIEU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des projets de recherche ou des témoignages issus de l'Aveyron, présente l'importance d'une bonne gestion de la ressource fourragère, d'autant plus face aux aléas climatiques et dans un contexte de crise financière. Ce dossier compte trois grands thèmes : i) la présentation des premiers résultats du suivi d'un réseau de 32 parcelles tests, implantées chez des agriculteurs sud-aveyronnais en luzerne, luzerne/fétuque ou encore en mélanges prairiaux ; ii) l'intérêt des systèmes « économes et de terroir » en particulier en zone Roquefort, avec la présentation d'une ferme caractéristique de cette approche ; iii) une synthèse des résultats d'un projet mené entre 2007 et 2010 portant sur le suivi de fermes en AOC (bovins lait) et qui avait notamment montré l'impact négatif d'une gestion non optimisée de la ressource fourragère. Ce dossier inclut aussi un résumé de l'analyse de données sur trente ans issues de 11 stations météorologiques du Grand Sud Est sur l'évolution climatique.
Dossier sécheresse
Stéphanie ESNEAULT, Auteur ; BIO NORMANDIE, AuteurAu printemps 2011, la situation de sécheresse a été confirmée sur une bonne partie du territoire français. Pour y faire face, le Comité national de l'agriculture biologique de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), qui s'est réuni le 9 juin 2011, a précisé les conditions d'octroi des dérogations pour la campagne 2011/2012. Il est indispensable que les éleveurs anticipent leurs achats de fourrage et leurs éventuelles demandes de dérogation. Dans ce dossier, des conseils de plusieurs ordres sont donnés : Conseils aux éleveurs ; Avis aux coopératives et céréaliers bio : Valorisation des jachères ; Cadre des dérogations pour la campagne 2011/2012 défini par l'INAO ; Rappel quant à l'usage de la mélasse. Par ailleurs, est rapporté un bilan Météo France (http://climat.meteofrance.com) de la situation (au 16 mai 2011) : Conditions depuis le début du mois de mars ; Situation en Europe ; Sécheresses et changement climatique.
Dossier - Sécurisation des systèmes fourragers en AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; ET AL., AuteurAu sein des systèmes d'élevage biologiques, l'autonomie alimentaire revêt une importance particulière comme facteur de durabilité. Cette durabilité dans les systèmes de polyculture-élevage passe notamment par un renforcement des interactions entre animaux et cultures. Un article traite de la question des connexions entre les cultures et l'élevage dans un système laitier. La conception de systèmes fourragers autonomes et économes en intrants doit permettre aux agriculteurs de s'adapter aux aléas et notamment aux aléas climatiques. Un article revient sur les pratiques mises en uvre au sein des fermes des réseaux d'élevages, dans les Pays de la Loire, en 2010, année au contexte climatique particulier. Pour parvenir à la sécurisation des systèmes fourragers en agriculture biologique, les systèmes doivent donc s'appuyer sur la complémentarité et la diversité des productions fourragères : un article traite des mélanges graminées et légumineuses dans les couverts prairiaux et un autre article aborde l'importance de la diversité floristique des prairies pour assurer une production herbagère sous différents stress climatiques.
Entretenir et régénérer les prairies suite à la sécheresse
Denis GEORGET, AuteurSuite à la sécheresse du printemps 2011, les agriculteurs ont dû faire face à des dégradations plus ou moins importantes de leurs prairies et des opérations de remise en état ont pu être nécessaires. Cet article présente les différentes opérations d'entretien possibles pour le couvert végétal (par la fauche) et/ou pour la parcelle. Pour cette dernière, les opérations de hersage peuvent avoir différents objectifs : émoussage, ébousage, étaupinage, scarification, régénération. Toutefois, les références manquent et les avis sont divergents sur l'influence de telles interventions sur la biodiversité de la parcelle. Les actions de l'agriculteur doivent être réalisées suite à un diagnostic prairial qui permet d'identifier clairement le problème à régler et de trouver la solution la plus adaptée pour le résoudre.
Expérimentation du PEP Bovins Lait en Rhône-Alpes : Prairies multi-espèces et résistance à la sécheresse
Jean-Pierre MANTEAUX, Auteur 2011Une expérimentation portant sur la résistance à la sécheresse de prairies multi-espèces provenant de mélanges variés a été menée par le Lycée Agricole du Valentin (à Bourg-lès-Valence) en 2009. Cet essai a été mené conjointement en conduite conventionnelle et en conduite biologique. Il portait sur six mélanges et avait également comme objectif la diffusion de références auprès des éleveurs. Les résultats montrent que les mélanges contenant de la fétuque élevée souple et du sainfoin ont bien résisté à la sécheresse et ont, de ce fait, limité l'apparition de sol nu et donc des adventices. Concernant le rendement, l'irrigation a eu un effet très positif (rendements supérieurs d'environ + 5,7 t de MS en moyenne pour les six mélanges). L'irrigation a également impacté la composition floristique. Le sainfoin se démarque par son implantation rapide et par sa présence dans le temps, même dans les conduites en sec ou pâturées. Les mélanges contenant de la luzerne, du trèfle violet ou du dactyle profitent bien de l'irrigation.
Expérimentation PEP Bovins Lait au L.A. du Valentin : Prairies multi-espèces. Comparaison de 6 mélanges
Dans le cadre des « Voyages du RMT Prairies » (Réseau Mixte Technologique), l'ITAB, l'INRA et l'Institut de l'Élevage ont organisé une journée Prairies & AB, à Mirecourt, le 20 avril 2011. Parmi les interventions de cette journée, Jean-Pierre Manteaux a présenté les résultats de l'expérimentation PEP Bovins Lait au lycée agricole du Valentin (à Bourg-lès-Valence). Cette expérimentation a pour objectifs de tester la résistance à la sécheresse de prairies multi-espèces dans le cadre de l'adaptation au changement climatique, de favoriser l'autonomie en azote des élevages et d'obtenir des prairies pérennes avec légumineuses dans le respect des cahiers des charges (IGP Saint-Marcellin et AB). Cet essai a été mené en conduite conventionnelle et en conduite biologique d'une part, et en irrigué et sec d'autre part. Les rendements des six mélanges testés sont présentés en fonction de la conduite (conventionnelle/AB et sec/irrigué) et de l'année (de 2008 à 2010).
Face à la sécheresse, optimiser la gestion des fourrages
Damien HARDY, AuteurLa sécheresse printanière de 2011 a eu un impact sur les exploitations avec comme conséquence une moindre production fourragère avec une perte estimée à près de 15 millions de tonnes de matière sèche, au 31 mai, d'après l'Institut de l'Elevage. Afin de pallier ce manque de fourrage, certains agriculteurs ont acheté de la paille et du foin, mais les prix étaient élevés. Certaines organisations collectives d'approvisionnement ont été mises en place dans les départements. Parmi les solutions envisagées figurent l'échange de fumier contre de la paille qui a permis de réduire les sorties de trésoreries, l'utilisation des surfaces de jachères exceptionnellement autorisée et la récupération de l'herbe des entreprises, espaces verts, aéroports ou terrains militaires. Certains éleveurs ont décapitalisé afin d'économiser du fourrage. L'Institut de l'Elevage préconise de bien valoriser l'herbe disponible pour les éleveurs menant leur troupeau en pâture, de constituer des stocks en mettant en place des cultures complémentaires ou d'implanter à l'automne des cultures à croissance rapide et des cultures de dérobées comme le maïs, le sorgho, le millet, le moha ou le trèfle. A l'avenir, il faudra prendre en compte une augmentation de la fréquence des aléas climatiques et tendre vers des systèmes d'élevage plus résilients. Un encart présente les aides existantes et les solutions pour substituer la paille de la litière.
Les fausses promesses des OGM
Vandana SHIVA, AuteurVandana Shiva a coordonné la rédaction du premier contre-rapport international sur les OGM. Suite à la présentation de celui-ci dans différentes conférences de presse, cet article reprend les principaux contre-arguments de l'Indienne à propos des avantages des OGM mis en avant par leurs fabricants : l'utilisation réduite de pesticides, la résistance à la sécheresse, les risques pour la santé, l'équivalence par rapport à l'alimentation classique, la possible coexistence de cultures OGM et non-OGM, et la liberté alimentaire.
Les fiches techniques du réseau GAB / FRAB : Elevage
Le réseau GAB/FRAB, en Bretagne, a édité, de nouvelles fiches techniques. Dans la série "Élevage" : - Fiche n°2 : Volailles de Chair (Conversion ; La filière ; L'autonomie alimentaire, la clé de la réussite ! ; Organisation des bâtiments et accès à l'extérieur ; Quel bâtiment choisir ? ; Aménager ses parcours ; Pratiques d'élevage et équilibre sanitaire des animaux ; Abattoir) ; - Fiche n°3 : Produire des Porcs en Agriculture Biologique (Les élevages de porcs en Bretagne ; Alimentation et autonomie ; Bâtiments : une réglementation précise ; Références technico-économiques ; Commercialisation ; La période de conversion ; Les pratiques d'élevage et la santé) ; - Fiche n°4 : Vaches allaitantes : Points techniques et commercialisation (Conversion ; Autonomie alimentaire ; Surface des bâtiments ; Fourrages ; Privilégier les prairies multi-espèces ; Concentrés ; Finition des animaux ; Autre mode de conservation : l'inertage (qui concerne aussi les céréales) ; Débouchés) ; - Fiche n°5 : La gestion du pâturage tournant (Des prairies d'association ; Définir les surfaces accessibles au pâturage ; Optimiser le temps de repousse : calculer la taille de la parcelle ; Découper des parcelles homogènes ; Gérer le pâturage tournant ; Créer des chemins d'accès) ; - Fiche n°6 : Aléas climatiques et Gestion des fourrages (Règlement CE 889-2008 Guide de lecture ; Adapter le système ; Évaluer les stocks tôt dans la saison, afin de réagir au plus vite ; Vérifier les réductions possibles de cheptel ; Ensiler les mélanges céréaliers ? ; A quel stade ensiler ? ; Les dérobées... ; La paille : Attention...).
La filière lait bio en Angleterre : Une filière laitière bio peu favorable mais des éleveurs qui s'adaptent remarquablement : Dossier lait bio en GB
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Thierry METIVIER, Auteur ; Sophie CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, 14 conseillers, exerçant diverses professions en lien avec la filière lait bio en Basse-Normandie, sont allés découvrir la filière lait bio dans le sud-est de l'Angleterre, le Dorset et le Devon, là où les conditions pédoclimatiques sont proches de celles de la Normandie. Le dossier présente les caractéristiques de la filière lait bio en Grande Bretagne, différente de la filière lait bio en France : concernant la production de lait bio, avec 145 vaches laitières par exploitation et une production de 6 500 à 7 000 L/VL, les élevages laitiers britanniques, collectés par OMSCO (première coopérative de lait biologique), sont d'une taille supérieure à leurs homologues français ; la filière laitière bio souffre d'une mauvaise valorisation du lait bio pour les producteurs (+0,05 /L par rapport au conventionnel) et cette situation explique qu'une part non négligeable de producteurs laitiers bio quittent le circuit à la fin de leurs cinq ans d'engagement ; la structure des fermes comprend plus d'animaux, plus de production mais avec moins de main d'uvre ; les systèmes d'exploitation sont basés sur l'exploitation maximum de l'herbe et une conduite économe. Par ailleurs, le dossier présente deux fermes : présentation de l'exploitation laitière de Jonny Rider ; de Matt et David Boley avec les moyens et les résultats de l'élevage. En outre, le dossier présente une tendance particulière à l'Angleterre, l'introduction de chicorée dans les prairies (pour offrir une production intéressante en quantité et qualité lors des étés séchants).
GAEC Les Prairies de l'Issoire : Ne pas travailler pour les banques
Aline WANG, AuteurBruno et Gérard Béziau sont éleveurs laitiers à Saint-Philibert-de-Bouaine (en Vendée). Gérard Béziau a décidé, dès son installation, en 1992, de faire évoluer son système dans un objectif de simplification du travail et de limitation des charges. Son système, basé sur l'implantation de prairies multi-espèces associées à des haies, s'est mis en place progressivement et son frère a alors pu s'installer en 2007 sur une exploitation viable. Actuellement, l'exploitation a une SAU de 65 ha, un quota de 400 000 L et permet de faire vivre deux personnes. Les charges faibles leur permettent d'avoir des résultats corrects même en période de sécheresse.
Initiative locale : De la paille des Yvelines pour les éleveurs sarthois
Jean-Luc COULON, Auteur« La Maison des Paysans 72 » a organisé, cet été 2011, l'opération paille. Quatre associations se sont réunies pour permettre à 25 éleveurs biologiques d'échanger à propos de leur déficit en rendement fourrager du printemps. Des éleveurs ont pris contact avec des céréaliers des Yvelines et ont ainsi pu avoir 700 tonnes de paille, dont 300 tonnes de paille biologique, pour la moitié gratuitement et pour l'autre à 20 euros la tonne. Une association a même été créée pour gérer les achats de pailles, acheminer les fourrages... Toute une logistique a alors été mise en place pour acheminer la paille des Yvelines jusqu'en Sarthe, des agriculteurs volontaires prêtant main-forte et des transporteurs locaux assurant les allers-retours. Au final, la paille arrivée dans l'exploitation a un coût de 90 la tonne, hors aides. Une aide de 15 la tonne, voire 30 car c'est une action collective, a été allouée par le secteur public. Cette opération a été un succès puisqu'elle a permis aux 25 éleveurs sarthois de disposer de la paille attendue.
Litière : Quelles alternatives à la paille ?
INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Soizick JOSSE, Auteur ; ET AL., AuteurQuand les conditions climatiques sont sèches comme cette année, il est difficile pour les éleveurs de trouver de la paille et, qui plus est, à un prix raisonnable. Ce dossier propose d'apporter des alternatives de paillage en substitution ou en complément de la paille. Le premier article présente un tableau de synthèse extrait d'un dossier spécial Sécheresse 2011, de l'Institut de l'élevage ; ce tableau présente les différents produits utilisables en litière en fonction du type de couchage, avec les atouts et contraintes pour chaque produit. Le deuxième article est le témoignage d'un éleveur de Vendée qui utilise des déchets verts comme sous couche pour la litière accumulée. Dans le troisième article, Pierre-Yves Plessis, éleveur en Ille-et-Vilaine, est interviewé sur son utilisation de chaux comme litière. Enfin, le dernier article traite des plaquettes de bois utilisées en complément de la paille et de l'expérience dans le domaine de Francis Nicolaÿ, éleveur de bovins allaitants dans la Sarthe.
Manque de fourrages : Perspectives climatiques et pistes de réflexion...
Mathieu CAREIL, AuteurDes études ont été réalisées pour mesurer les évolutions climatiques (GIEC) et les conséquences sur la production fourragère (INRA). Les résultats obtenus doivent permettre d'apporter des éléments sur les stratégies à adopter, à long et à court terme, sur les fermes, pour faire face au dérèglement climatique. Cette adaptation doit se faire à plusieurs niveaux : sur les systèmes d'élevage avec la date de vêlage ou d'agnelage, la production laitière, le type de production animale, et sur les systèmes fourragers avec les niveaux de chargement, la part des aliments dans la ration.... A ces adaptations stratégiques sur le long terme, s'ajoutent des adaptations tactiques concernant la gestion annuelle et saisonnière adaptée au climat de l'année. Ainsi, des stocks de céréales ensilées peuvent être constitués pour pallier un manque éventuel de fourrage ou le sorgho peut se substituer au maïs en condition sèche. Trois agriculteurs témoignent de leur expérience face à la sécheresse et des encarts présentent les prospectives sur les précipitations d'après le Giec, les conséquences du changement climatique sur la production fourragère, ainsi que les prospectives des rendements des prairies comparés aux niveaux actuels.