Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (183)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Atlas climatique - Quel climat pour demain en France ?
Face aux évolutions climatiques déjà enclenchées et afin de se préparer à celles qui se profilent, lInstitut de lÉlevage (avec la participation financière de la Confédération Nationale de lÉlevage) propose des cartes dévolutions de différents paramètres climatiques à léchelle nationale. Ces cartes ont été réalisées dans le cadre du projet Aclimel (Aclimel étant un espace de ressources sur lanticipation et la gestion des aléas climatiques en élevage) et ont été regroupées dans cet atlas. Pour chaque paramètre (température, cumul des précipitations, nombre de jours de gel ou de fortes températures), quatre cartes sont proposées. Elles présentent la valeur de référence du paramètre (basée sur la moyenne des années 1976-2005) et son évolution pour trois horizons de temps : futur proche (2021-2050), futur moyen (2041-2070) et futur lointain (2070-2100). Ainsi, il est possible de relier le climat futur dune région au climat actuel dune autre. Par exemple, la température moyenne annuelle attendue en Ille-et-Vilaine aux alentours de 2050 pourrait correspondre à celle de lAude sur la période de référence.
![]()
![]()
Changement climatique : Quelles clés pour sadapter ?
Robin EUVRARD, AuteurLes vignerons sont confrontés à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus marqués. Si les études font état dune hausse de 1,4 °C de la température de lair depuis un siècle (chiffres MétéoFrance), le régime hydrique est également modifié avec de longues semaines de sécheresse et, au contraire, des périodes de précipitations plus intenses. Concernant la vigne, les dates phénologiques ont également évolué : le débourrement a lieu plus tôt, ce qui augmente lexposition des jeunes pousses au gel précoce, et avance les vendanges. Une hausse potentielle de 0.5 à 1° dalcool potentiel est aussi observée. Plusieurs pistes peuvent être creusées par les viticulteurs, bio ou non bio, pour sadapter à ces changements. Cet article fait plus particulièrement un point sur la taille de la vigne (sorienter vers une taille plus douce), sur les cépages dits « résistants » et sur le choix des porte-greffes. Il remet aussi en question certaines pratiques, telles que les densités de plantation, leffeuillage ou le rognage. Un encart questionne également laménagement des parcelles viticoles, et plus particulièrement la place de larbre au sein de ces parcelles.
![]()
![]()
Les cultures face au gel
Jean-Paul THOREZ, AuteurChaque espèce ou variété de plante possède une température de base, un "zéro de végétation", qui correspond à la température critique au-dessous de laquelle le développement de la plante s'arrête. Si le froid est une nécessité pour beaucoup de plantes, le gel peut être problématique. Cet article traite de la résistance aux gelées : il fournit des repères à prendre en compte pour les semis et les plantations des espèces les plus communes, au potager et au verger, ainsi qu'une carte des zones de rusticité en métropole (définies en fonction des températures minimales rencontrées). Au-delà de ces repères, il faudra aussi prêter attention à différents facteurs de sensibilité au gel, comme le stade de développement de la plante, l'état du sol, le vent, la durée du gel et les conditions de dégel...
![]()
![]()
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Le premier dentre eux, le domaine Carpe Diem, dans le Var, est géré par Albéric et Marie-Caroline Philipon. Ces derniers ont entamé une reconversion professionnelle en 2013 et ont repris le domaine à ce moment-là. Curieux et audacieux, ces vignerons privilégient le local et expérimentent pour avoir un vignoble plus éco-logique. Ils ont notamment acheté une éolienne aérogénératrice pour lutter contre le gel et produire de lélectricité. Ils débutent également en biodynamie (ils ont été certifiés bio en 2016 et Demeter en 2021) et innovent au chai, en récoltant du raisin en surmaturité depuis 2020 afin de concocter un vin rouge pour les desserts. Adrien Berlioz est, quant à lui, localisé en Savoie. Ses vignes ont été implantées de façon à faciliter le travail du sol dans les dévers. Son vignoble est converti en bio depuis 2012 et est certifié Demeter depuis 2019. Ce vigneron allie différentes techniques pour prendre soin de ses sols et de ses vignes plantées dans un terrain accidenté : désherbage en parie avec un cheval, traitement avec un drône... Au chai, il vinifie 17 cuvées parcellaires. Il laisse le vin se faire le plus naturellement possible, sans intervention.
![]()
![]()
Dossier : Préparer les récoltes d'hiver
Joseph CHAUFFREY, AuteurL'automne n'est pas seulement le temps des récoltes et des conserves, c'est aussi la saison pour semer les légumes qui seront récoltés en hiver et au tout début du printemps. Betteraves, blettes, carottes, fèves, radis,... font partie des légumes à croissance rapide ou encore résistants au froid présentés dans ce dossier. D'autres semis peuvent être anticipés dès le printemps (choux de Bruxelles, choux-fleurs, endives) pour donner des récoltes pendant la période de soudure, en fin d'hiver. Cultiver en hiver présente des avantages : les ravageurs sont moins nombreux, on dispose de davantage de place pour les cultures spacieuses comme les choux... Cependant, les productions hivernales requièrent une certaine vigilance pour s'adapter aux températures et aux cycles biologiques des plantes.
![]()
![]()
Erosion, ombrage Le Sud-Ouest expérimente face aux modifications du climat
Frédérique ROSE, AuteurLe projet Vitisad, porté par lIFV Sud-Ouest, cherche à promouvoir ladaptation au changement climatique de la vigne, grâce à des expérimentations menées de part et dautre des Pyrénées. Ces essais portent notamment sur la gestion des couverts végétaux et sur les filets dombrage. Côté espagnol, les vignobles subissent de manière plus forte des étés secs. Les vignerons nont ainsi pas lhabitude dimplanter des couverts en raison de la concurrence hydrique quils occasionnent. Un travail du sol (15 à 30 cm) est réalisé sur la plupart des vignes, deux à six fois par an, ce qui engendre de gros risques dérosion dans les parcelles en pente. Linstitut basque de recherche et de développement agricole a mené plusieurs expérimentations sur les couverts végétaux, afin de limiter ces risques. Grâce à linstallation de boîtes Gerlach, les scientifiques ont évalué que les vignes nues perdaient 3 970 kg/ha de sol, tandis que les sols couverts ne perdaient que 1 434 kg/ha (seuil acceptable puisque le sol a la capacité de reconstituer cette quantité). Parallèlement, l'IFV Sud-Ouest a testé des filets dombrage (50 et 75 % dombrage) pour essayer de diminuer la température (des températures supérieures à 35 °C ont des impacts négatifs sur la photosynthèse de la vigne). Résultats : latténuation du rayonnement est franche lors des journées chaudes. En revanche, les jours frais, la température est plus importante dans les parcelles avec filets que dans les parcelles témoins. Des essais avec des filets blancs sont en cours pour essayer de contrer ce phénomène.
![]()
![]()
Gel : carnet de bord de l'année 2021
MILDIOU NI MAÎTRE, AuteurEn 2021, les agriculteurs, et notamment les viticulteurs, ont subi des épisodes de gel sévères et répétitifs. En Pays-de-la-Loire, chacun a essayé, à sa manière, de protéger ses vignes. Après une typologie des différents types de gel (radiatif et advectif), cet article, écrut à partir de l'expérience de vigneron.ne.s, présente différentes pratiques mises en uvre pour se prémunir du gel (travail du sol avant ou après débourrement, taille tardive) ou pour soutenir la plante après coup (programme de pulvérisation de différentes préparations). Il est agrémenté de témoignages. Ce qu'il faut retenir de ce millésime particulièrement touché par cet aléa, c'est qu'il n'existe pas de méthode miracle unique face à la diversité des types de gel et aux épisodes successifs parfois nombreux.
![]()
![]()
Gestion du mildiou : Bilan de la campagne 2021
Martin ROCOUR, AuteurCet article propose un retour sur la campagne viticole 2021 en matière de pression du mildiou et de moyens mis en uvre pour lutter contre cette maladie cryptogamique. L'été 2021 a été pluvieux, en particulier de juin à fin juillet, entraînant le maintien d'une pression du mildiou importante et la nécessité, pour les viticulteurs, de poursuivre les traitements. En effet, il est primordial de protéger les feuilles - et pas seulement les grappes - afin d'assurer la mise en réserve pour les années suivantes, et donc la pérennité de la plante. Plusieurs conseils sont donnés en ce sens. En 2021, les conditions météo estivales propices au mildiou ont fait suite à des épisodes de gel qui avaient déjà fragilisé les ceps, avec des retards de développement végétatif parfois conséquents, mais aussi un buissonnement important de certains ceps qui ont alors nécessité plusieurs passages d'ébourgeonnage.
![]()
![]()
Légumes frileux au chaud !
Josselin RIVOIRE, AuteurDes essais de culture en climat montagnard ont été réalisés au Centre Terre Vivante, en Isère. Situé à 750 m d'altitude, avec un sol argileux et lourd, le contexte n'est pas favorable à la culture de légumes frileux comme les melons et les aubergines. Pour réussir ces cultures, il faut viser, à la plantation, une température du sol de 18°C, pour assurer le bon développement des racines. Pour pallier ce besoin, les jardiniers de Terre Vivante ont utilisé la couche chaude, une méthode traditionnelle. Ils ont réalisé un "coffrage" formé de bottes paille, dans lequel ils ont entassé du fumier de cheval et de l'herbe fraîchement tondue, le tout compacté et recouvert de paille. Ils ont plus tard planté les melons et les aubergines dans ce substrat.
![]()
![]()
Phytothérapie : Accompagner la sortie d'hiver
Justine VICHARD, AuteurBien que la végétation soit alors "au repos", la période hivernale n'en est pas moins importante dans la gestion des vignes. En sortie d'hiver, il convient d'agir, en premier lieu, sur le sol, et notamment sur les micro-organismes qu'il contient. Pour que ces derniers jouent pleinement leurs rôles, des solutions riches en vitamines, tanins, oligo-éléments et donc en micro-organismes, peuvent être apportées : thé de compost, litière fermentée, extrait fermenté de plantes. Au moment du débourrement, c'est la photosynthèse qu'il faudra faciliter. L'ortie est une plante-clé, en apportant notamment des nutriments nécessaires à la photosynthèse. Enfin, pour mieux faire face aux gels tardifs, la valériane peut être une alliée, en complément des solutions mécaniques de plus en plus indispensables. Elle crée un voile de chaleur sur les plantes et a une action déstressante pour celles-ci.
![]()
![]()
Phytothérapie : Accompagner la sortie dhiver des vignes
Justine VICHARD, AuteurLentrée et la sortie de lhiver sont des moments-clés pour aider un sol à se restructurer. Lautomne est le moment pour lapplication des amendements, pour la mise en place des couverts végétaux et pour le décompactage. La sortie dhiver est la période pour relancer lactivité microbienne du sol, en amenant, par exemple, du thé de compost, des litières fermentées et des extraits fermentés de plantes (ou purins de plantes). La consoude permet notamment de rééquilibrer le pH/redox des sols, de booster lactivité microbienne et de favoriser lenracinement. Il est également possible daccompagner la croissance de la vigne au printemps. La première aide à apporter à une vigne, lors du débourrement, est de faciliter, voire dintensifier, la photosynthèse. Lortie permet dy parvenir. Cest lune des plantes-clés dans la nutrition et la croissance végétale. Elle contient toutes les ressources nécessaires à la photosynthèse, notamment pour la création et le bon fonctionnement de la chlorophylle (fer, manganèse et magnésium). Lortie fournit aussi quasiment tous les nutriments nécessaires au développement foliaire et crée des ponts entre la nutrition et lélimination des déchets. Autre plante-clé au printemps : la valériane. Elle aide à lutter contre les froids tardifs et les gelées. Elle est connue pour créer un léger voile de chaleur, ce qui atténue les différences de température, et a un effet déstressant sur les plantes.
![]()
![]()
Potager des hauteurs
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallés, depuis 2014, dans une vallée de montagne des Hautes-Alpes, à 1 600 m d'altitude, Emilie et Nicolas Bonnet partagent les techniques qui leur ont permis d'atteindre l'autonomie légumière, en été comme en hiver, grâce à leur potager, et de bénéficier de fruits, avec un verger qui commence à en donner. Ils choisissent des variétés rustiques et à floraison tardive, afin que cette dernière corresponde à la période où le gel n'est plus à craindre (de juin à septembre). Le couple a dû renoncer à certaines cultures (aubergines, poivrons, piments, melons et variétés de tomates autres que les tomates cerises), trop exigeantes, sans serre, pour un climat en altitude. Emilie et Nicolas ont développé quelques techniques, notamment le semis sous châssis. Ce châssis, fait maison, est recouvert par une plaque en plastique transparente, afin de protéger les cultures du gel. Tous les légumes sont paillés et le potager est protégé des agressions extérieures (vent et certains ravageurs) par une barrière en bois. Les récoltes sont ensuite stockées dans une cave, située sous le jardin, et d'autres moyens de conservation sont développés.
![]()
![]()
Récolte de fruits bio : Coup de chaud sur les pommes
Marion COISNE, AuteurSi lannée 2022 a été plutôt propice pour les fruits à noyau bio, tels que les pêches, les nectarines ou les abricots (bon taux de sucre dans les fruits, fruits déjà arrivés à maturité avant la période de sécheresse, bonne consommation ), la situation a été moins bonne pour les pommes. Les conditions climatiques ont été compliquées pendant le cycle végétatif, le gel davril a touché certaines variétés, puis la canicule et la sécheresse ont pénalisé le développement des fruits. Et ce, quel que soit le mode de culture. Ceci a poussé certains arboriculteurs bio à réaliser un éclaircissage rigoureux. Les rendements ont été moins bons, avec des fruits de petits calibres, mais très sucrés, ce qui devrait séduire les consommateurs. Si les effets climatiques ont prédominé sur les dégâts causés par les ravageurs et les maladies, des problèmes de punaise diabolique (ravageur émergent) ont été relevés dans le Sud-Ouest. Le marché a, lui aussi, été compliqué. Comme la canicule a provoqué de la surmaturité sur certaines variétés, beaucoup de pommes, avec une faible capacité de conservation, se sont retrouvées sur le marché en même temps. La situation sest ensuite assainie, mais il faudra relever le défi dune offre-demande bio équilibrée dans un contexte de consommation moindre.
![]()
![]()
Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
![]()
![]()
Biopresse Hors-série : Changement climatique - 2021
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Face au changement climatique en cours, l'agriculture est à la fois contributrice de gaz à effet de serre (GES) et impactée par le changement climatique. Comment peut-elle réduire ses émissions de GES ? Comment peut-elle sadapter ? Pour repérer des documents, des témoignages dagriculteurs, des études ou des résultats dessais qui apportent des éléments de réponse, ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a édité un Hors-série de sa revue bibliographique Biopresse consacré à ce sujet. Ce Hors-série regroupe 380 références bibliographiques, publiées entre 2015 et début 2021, qui sont extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Les documents référencés contiennent des informations sur le changement climatique, sur ses impacts et sur des adaptations possibles, en agriculture et en particulier en agriculture biologique. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement...