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Impacts of production conditions on goat milk vitamin, carotenoid contents and colour indices
C. LAURENT, Auteur ; H. CAILLAT, Auteur ; B. GRAULET, Auteur ; ET AL., AuteurLa composition et la variation des composés vitaminiques du lait de chèvre ont été peu étudiées. Or, les vitamines sont des nutriments essentiels pour l'alimentation humaine et ont des rôles fondamentaux pour la santé. 28 exploitations caprines françaises ont été sélectionnées pour étudier ces paramètres. Elles reposent toutes sur : un système d'alimentation basé sur des fourrages (dont le pâturage), des chèvres de race Alpine ou Saanen, et une reproduction saisonnière. Chaque ferme a reçu deux visites (printemps et automne), comprenant une enquête sur les conditions d’élevage (dont l’alimentation) et un échantillonnage du lait. Les vitamines (A, E, B2, B6, B9, B12), les caroténoïdes, ainsi que les indices de couleur ont été quantifiés pour chaque échantillon. Une analyse a ensuite déterminé les pratiques d’élevage qui modifient ces différents indicateurs dans le lait de chèvre. Le fourrage présent dans la ration est le principal facteur qui impacte ces indicateurs. Le lait des chèvres mangeant de l'herbe fraîche est notamment plus riche en alpha-tocophérol, la principale vitamine E présente dans le lait (+ 64 %), en vitamine B6 (+ 31 %) et a un indice b* (caractérisant la couleur jaune du lait) plus important (+ 12 %) comparé au lait des chèvres consommant des fourrages conservés (ensilage de maïs, enrubannage, foin ou paille). Cependant, ce lait est plus pauvre en vitamine B12, comparé à celui des chèvres nourries à l'ensilage de maïs (- 46 %), et plus pauvre en gamma-tocophérol que celui des chèvres nourries avec des fourrages conservés (- 31 %). Les chèvres Alpines ont produit du lait avec des concentrations en vitamine B2 (+ 18 %) et en folate (+ 14 %) plus élevées que les chèvres Saanen. Le lait des chèvres Saanen est, toutefois, plus riche en lutéine, un caroténoïde (+ 46 %). Les laits de chèvre étaient plus riches en vitamines B2 et B12 et en folates à l’automne qu'au printemps, mais plus pauvres en vitamine B6 (respectivement + 12, + 133, + 15 et - 13 %). Ainsi, les concentrations en vitamines et en caroténoïdes du lait de chèvre, ainsi que les indices de couleur, varient principalement en fonction du fourrage, mais aussi en fonction de la race et de la saison.
Lutter contre le gel : En avril, ne te découvre pas d'un fil !
Juliette PEUGEOT, AuteurAu verger, à l'arrivée du printemps, le risque de gelées tardives requiert une attention particulière des arboriculteurs. Pour protéger les arbres fruitiers et leurs bourgeons, plusieurs méthodes sont envisageables (protection par aspersion, protection par chauffage...). Cependant, pour déclencher la lutte au bon moment, il est nécessaire de connaître le risque de gel, en suivant précisément la météo du secteur, à l'aide d'outils de mesure (station météo, thermomètre, psychromètre...). Il faut aussi connaître les seuils de sensibilité des espèces et des variétés cultivées et cela pour chaque type de protection, et anticiper les ressources (eau, combustibles...) et le personnel disponibles à cette période. Rachel Marquet de Kerautem, arboricultrice bio à Feins (35), a opté pour une gestion du gel par chauffage, avec une tour à vent pour brasser l'air. Elle apporte son témoignage dans cet article.
Phytothérapie : Accompagner la sortie d’hiver des vignes
Justine VICHARD, AuteurL’entrée et la sortie de l’hiver sont des moments-clés pour aider un sol à se restructurer. L’automne est le moment pour l’application des amendements, pour la mise en place des couverts végétaux et pour le décompactage. La sortie d’hiver est la période pour relancer l’activité microbienne du sol, en amenant, par exemple, du thé de compost, des litières fermentées et des extraits fermentés de plantes (ou purins de plantes). La consoude permet notamment de rééquilibrer le pH/redox des sols, de booster l’activité microbienne et de favoriser l’enracinement. Il est également possible d’accompagner la croissance de la vigne au printemps. La première aide à apporter à une vigne, lors du débourrement, est de faciliter, voire d’intensifier, la photosynthèse. L’ortie permet d’y parvenir. C’est l’une des plantes-clés dans la nutrition et la croissance végétale. Elle contient toutes les ressources nécessaires à la photosynthèse, notamment pour la création et le bon fonctionnement de la chlorophylle (fer, manganèse et magnésium). L’ortie fournit aussi quasiment tous les nutriments nécessaires au développement foliaire et crée des ponts entre la nutrition et l’élimination des déchets. Autre plante-clé au printemps : la valériane. Elle aide à lutter contre les froids tardifs et les gelées. Elle est connue pour créer un léger voile de chaleur, ce qui atténue les différences de température, et a un effet déstressant sur les plantes.
Le pissenlit, une plante printanière adaptée à la situation
Delphine DANIEL, AuteurAu printemps, les ruminants sortent souvent d’une ration hivernale à base d’aliments concentrés et de fourrages fermentés (ensilage ou enrubannage). Ces rations sont plutôt acidogènes et peuvent perturber la flore ruminale. Les animaux ne sont pas nécessairement malades, mais ils présentent souvent des engorgements graisseux au niveau du foie, appelés stéatose hépatique, qui amoindrissent leurs performances zootechniques (baisse de lactation, retard dans la reprise de cyclicité, apparition de tétanie d’herbage…). Pour compenser ces effets, il est possible de réaliser une cure de plantes cholérétiques (qui stimulent le foie) et cholagogues (qui éliminent la bile). De nombreux aliments complémentaires du commerce contiennent ce type de plantes, mais il est aussi possible de réaliser une cure de feuilles de pissenlit. Cette cure s’avère également intéressante chez les lapins, notamment à des moments-clefs : mise au mâle et lactation pour les femelles, sevrage pour les lapereaux. Elle peut aussi avoir des effets bénéfiques pour les chevaux. Comme tout principe actif, les plantes ont leurs contre-indications et limites d’utilisation. Il est déconseillé de réaliser des cures de plus d’une semaine.
Aléas climatiques : faire face à un début de printemps sec
Le début du printemps 2021 s'est caractérisé par un déficit important de la pousse de l’herbe. Quels leviers pour y faire face ? En s’appuyant notamment sur des solutions mises en place par les éleveurs en situation comparable en 2010-2011, cette fiche vise à faire un point sur les options possibles en bovins laitiers biologiques. Ainsi, 7 voies principales d’adaptation sont évoquées dans ce document, pour le court et le moyen terme : l’achat de fourrages, l’adoption d’un chargement faible initialement pour favoriser les stocks, la diminution du chargement (plus ponctuel) en réduisant le nombre de bœufs, d'animaux improductifs ou par le tarissement, la distribution de paille aux génisses, l’ensilage de céréales immatures, la distribution de concentrés pour compenser un rationnement ou une baisse de qualité des fourrages, cultiver des espèces de soudure en été pour produire du fourrage en automne – hiver. Ces stratégies s’accompagnant d’un surcoût, il faut rester vigilant et anticiper pour la trésorerie. Après avoir fait un rappel sur les éléments-clés du cahier des charges biologique et alerté sur l’intérêt de faire un bilan fourrager dès le départ, la fiche revient plus en détails sur 4 leviers d’adaptation pouvant être mis en œuvre : les réductions possibles de cheptel (ex : par la vente anticipée de vaches de réforme), l’introduction de paille dans les rations des génisses de 6 à 18 mois, l’ensilage des mélanges céréaliers (à quel stade ensiler, comment déterminer la valeur alimentaire de l’ensilage et/ou comment le stocker…) et le semis de fourrages de substitution avec le retour de la pluie : le maïs ensilage, le sorgho (fourrager et sucrier), le colza fourrager, le mélange moha/trèfle d’Alexandrie et le chou fourrager, avec des données sur les rendements, l’utilisation, ou encore des points-clés à retenir sur ces cultures.
Un printemps particulier ?!
Pauline USSON, Auteur ; François LERAY, Auteur ; Camille FAVIER, AuteurEn Bretagne, le mois de mars 2018 a été particulièrement pluvieux par rapport à mars 2017, avec des niveaux de précipitations qui ont plus que doublé entre les deux années. Côté températures, un épisode estival a rapidement fait suite aux températures froides. Dans un tel contexte climatique, quelles ont été les pratiques des éleveurs laitiers bretons ? Quatre d'entre eux, en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d'Armor, témoignent. Un seul a pu sortir ses animaux pour le déprimage avant la fin du mois de mars. Pour les autres, des problèmes de portance ont retardé la mise à l'herbe et ils ont ainsi dû adapter l'exploitation de leurs prairies (ensilage, enrubannage...), voire même acheter du foin (pour un éleveur). Ces quatre élevages sont conduits en agriculture biologique.
Semis de prairies de printemps
Pauline USSON, AuteurDans les systèmes herbagers bretons, le semis de prairies au printemps n'est pas la pratique la plus courante. Pourtant, un semis de printemps entraîne généralement moins de pertes qu'à l'automne, à condition d'appliquer quelques conseils présentés dans cet article : - semer sous couvert (d'avoine ou d'orge de printemps afin de mieux concurrencer les adventices au démarrage) ; - semer à la volée pour limiter la concurrence entre plantes semées tout en limitant le salissement ; - bien choisir les espèces à implanter.
Variétés de radis demi-long rouge à bout blanc en culture biologique de plein champ dans le Sud Est au printemps et à l’automne : 4 essais variétaux 2016
En maraîchage biologique, le radis est une culture stratégique car elle fournit des légumes à des périodes creuses de production. Avec des cycles courts, il faut savoir, du printemps à l’automne, semer la bonne variété parmi le large panel existant. C’est pourquoi le Grab d'Avignon a testé, en 2016, sur une exploitation, des variétés de type demi-long à bout blanc adaptées à la production biologique dans le Sud-Est. Pour chacune des quatre séries de semis (2 au printemps et 2 en automne), sont décrites, par variété, les qualités visuelles et l'homogénéité de la culture et sont calculés les indicateurs de productivité. Les résultats des essais classent les variétés en 4 groupes, des plus intéressantes aux moins intéressantes en matière de rendement, de calibre, de couleur... Les 4 variétés les plus intéressantes, toutes hybrides F1, sont : Mirabeau, Expo, Apache et Menric. Deux variétés populations figurent dans le 2ème lot (variétés assez intéressantes : Nelson et Pernot tipo). Les séries d’automne donnent en moyenne de meilleurs résultats. Le bilan agronomique, à l’issue des 4 séries, propose des valeurs de références moyennes sur les différents critères pouvant intéresser un producteur.
Dossier : Programme printanier pour vos client(e)s
Angélique HOULBERT, AuteurL'auteur présente les principes de la détoxification de l'organisme, puis les principaux produits susceptibles d'être proposés et conseillés en magasins aux clients attentifs aux soins de leur corps, dans le cadre d'un "nettoyage de printemps". Quels sont les compléments alimentaires à mettre en avant, que recommander pour réaliser une cure de détoxification de l'organisme, pour perdre les quelques kilos accumulés pendant l'hiver, retrouver une belle peau, un ventre plat... Au sommaire : - L'alimentation détox/minceur : les rappels de base (rétablir l'équilibre acido-basique, miser à chaque repas sur les fruits et légumes, lever le pied sur les produits animaux, les bonnes graisses, les cuissons douces) ; - Les tisanes pour une hydratation optimale ; - Les incontournables du printemps (sève de bouleau, aubier du tilleul, élixir du Suédois, les compléments spécifiques du couple foie-vésicule pour les toxines liposolubles, zoom sur la chlorella) ; - Les compléments spécifiques de la minceur (draineurs anti-rétention d'eau, zoom sur la spiruline, etc).
Le printemps au verger: lutte biologique contre les ravageurs des pommiers
Dans la régie d'un verger, le printemps est une période critique pour entreprendre la lutte antiparasitaire avant l'explosion des populations d'insectes. Il est nécessaire de bien comprendre les traitements et la biologie des ravageurs afin d'optimiser leur efficacité et d'éviter les dommages aux tissus. Les pulvérisations d'huile permettent de lutter contre les insectes en empêchant le développement des œufs ou en gênant la fixation des cochenilles mobiles. Ce traitement s'intègre bien aux programmes de lutte biologique, lorsque le produit est appliqué avant l'apparition des acariens prédateurs et des insectes utiles. L'efficacité de l'huile de dormance est optimisée lorsque le feuillage est minimal, car les pulvérisations peuvent atteindre toutes les parties de l'arbre. Les périodes d'applications d'huile sont critiques, elles doivent tenir compte d'un ensemble de facteurs. Il est conseillé de faire des applications en l'absence de produits qui contiennent du soufre ou dans un délai éloigné. Il est aussi recommandé d'éviter les pulvérisations d'huile 48 heures avant ou après un gel ou si la température est supérieure à 25 °C. Des produits à base de cuivre sont utilisés en pulvérisation printanière, mais ils doivent être utilisés avec précaution. Pour éviter le roussissement des fruits, Dave Rosenberger, de l'Université Cornell, recommande que ces pulvérisations soient effectuées à une distance de 0,63 cm à 1,27 cm de la pousse verte. Le traitement doit être appliqué au verger entier, car un seul arbre non traité peut servir de refuge aux ravageurs. Les pulvérisations de produits à base de cuivre doivent être suivies d'un traitement hâtif au soufre à l'apparition des boutons verts, surtout par temps humide. Toutes les mesures de prévention sont à encourager comme enlever les arbres morts, accroître la circulation d'air et le déchiquetage des feuilles.
Démarrer son jardin au printemps
Michel LECLAIRE, AuteurAu printemps, pour réussir les différentes cultures de son potager, il faut programmer les rotations et la place de chaque légume et de chaque fleur dans le jardin et travailler le sol (l'auteur est partisan de façonner la terre en début d'hiver). Concernant le semis, les légumes-racine doivent être semés avec un intervalle de 30 à 40 cm entre les rangs. Il faudra ensuite éclaircir… Les conseils de l'auteur portent sur les précautions à prendre pour les plants en mottes, les indications pour les semis et repiquages pour le premier trimestre (semis-racine, semis-feuille, semis-fruit, semis-fleur).
Dossier Maraîchage : Essais variétaux 2012 à l'ACPEL : Le comportement de la laitue de plein champ - créneau printemps - été
Benoît VOELTZEL, Auteur ; ACPEL, AuteurLa laitue de plein champ étant une production importante pour les maraîchers bio en Poitou-Charentes, la réussite de cette culture est essentielle. Des essais ont été mis en place pour évaluer, parmi les variétés de laitues disponibles en bio, le comportement agronomique, ainsi que la tolérance au mildiou de cultivars permettant une production plein champ au printemps et en été. Les variétés sont comparées sur des critères agronomiques tels que le rendement, la vitesse de croissance et l'homogénéité dans la parcelle, l'aspect général de la plante, l'aspect de la pomme et de la robe, la résistance au mildiou et au puceron et l'aspect sanitaire global. Les atouts et contraintes de chaque variété sont présentés, ainsi que les variétés qui seront re-testées ou non. Les résultats ne constituent pas une préconisation.
Grandes Cultures : La fertilisation azotée : un des grands enjeux de l'Agriculture Biologique
En grandes cultures bio sans effluent d'élevage, malgré l'attention portée sur la rotation, les fournitures du sol en azote sont parfois insuffisantes. L'utilisation de fertilisants organiques peut alors être envisagée. Un essai a été mené en Poitou-Charentes sur l'incorporation de composts (déchets verts, fientes, plumes…) en novembre 2011 ou de bouchons (plumes, fientes, os, sang…) en février et avril 2012. Les résultats ont été particulièrement significatifs du fait des conditions climatiques favorables à une bonne valorisation de l'azote quelles que soient les pratiques. L'apport de bouchons au printemps n'a pas présenté d'avantages technique ou économique et semble en revanche profiter au développement d'adventices. L'apport de compost à l'automne, s'il ne permet pas d'augmenter la qualité de blé, aura engendré un gain significatif de rendement conduisant à un gain de marge brute par rapport au témoin de 168€/ha (soit 869€/ha de marge brute au total). De plus, il permet de compenser, au moins pour partie, les exportations en oligo-éléments, matière organique ou N, P, K.
Le jardin bio-dynamique au printemps
Michel LECLAIRE, AuteurMichel Leclaire a exercé le métier de maraîcher dans l'Aube pendant toute sa carrière. Aujourd'hui à la retraite, il anime des stages de maraîchage à l'intention des professionnels dans le cadre du pôle formation des organismes de la bio-dynamie. Il donne, dans cet article, ses conseils de culture au jardin, pour la saison du printemps. Pour les mois d'avril, mai, juin, ses conseils portent, selon les mois, sur les semis des légumes feuilles, racines, fruits, fleurs, sur les semis des fleurs, ainsi que sur les plantations. Par ailleurs, pour chaque mois, il donne des indications particulières sur le travail du sol, la protection des végétaux et l'entretien des cultures : le mois d'avril est le dernier délai pour la taille d'arbres fruitiers, d'arbustes d'ornement..., il est propice à l'épandage de compost avant l'aération du sol, au paillage ou au mulchage des fraises et des petits fruits, à la préparation de la terre ; le mois de mai réclame la couverture des légumes fruits mis en place (risque de gelées), l'emploi de l'ortie (en tisane comme régulateur de la sève, en macération à froid comme insecticide, au moment de la plantation des tomates (résistance aux champignons cryptogames)) ; en juin s'imposent le binage et le sarclage des cultures, le paillage et le mulchage des cultures de tomates, des courges diverses…, l'arrosage des cultures si nécessaire, le buttage des pommes de terre, des haricots et des petits pois, la pulvérisation de tisane d'ortie sur les cultures, de silice de corne, la mise en route des purins (ortie, mais aussi, herbes condimentaires, ciboulette, thym...), la plantation des dernières tomates, des choux d'hiver...
Comportement alimentaire de vaches de race locale sur des prairies de plaine du nord-est algérien
L. MEBIROUK-BOUDECHICHE, Auteur ; L. BOUDECHICHE, Auteur ; S. MAATALLAH, Auteur ; ET AL., AuteurLes productions animales réalisées en système extensif occupent une place importante dans l'économie nationale algérienne. Les races utilisées sont souvent locales ; leur comportement alimentaire, mal connu, mérite d'être étudié pour évaluer comment sont valorisés les fourrages des prairies pâturées et améliorer la durabilité de ces systèmes d'élevage. Le comportement alimentaire, l'ingestion au pâturage et les performances de croissance de 4 vaches de race locale ont été étudiés sur une prairie naturelle de plaine du nord-est algérien, en hiver et au printemps. La composition botanique de la prairie pâturée a été relevée et des échantillons de fourrages analysés. La composition floristique et la valeur nutritive de la ration prélevée par les animaux a été évaluée par prélèvements simulant le coup de dent des animaux (méthode de "hand plucking", ici discutée). Les animaux ont privilégié la consommation des légumineuses en hiver, et celle des légumineuses et graminées au printemps, obtenant ainsi une ration de meilleure qualité (10,5% MAT et 0,96 UFL/kg MS en hiver, 14,7% MAT et 0,88 UFL/kg MS au printemps) que le fourrage disponible. La croissance à l'herbe a été de 1,36 kg/animal/jour.