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Actions de promotion du désherbage mécanique : étude autour des captages d'eau potable
Dans le cadre du projet Casdar « Optimiser et promouvoir le désherbage mécanique », deux études réalisées en 2009 et 2010 avaient pour objectif d'identifier les freins à l'adoption du désherbage mécanique chez des agriculteurs conventionnels et d'évaluer les opérations de promotion de ces techniques de désherbage. Les agriculteurs conventionnels qui pratiquent binage et buttage ne les utilisent pas prioritairement pour la gestion des adventices, mais plutôt comme des opérations de travail du sol et qui permettent un bon développement des plantes cultivées. Même s'ils cherchent globalement à réduire leur utilisation d'herbicides, ils n'envisagent pas de les supprimer complètement au bénéfice du désherbage mécanique. Celui-ci est jugé trop demandeur en temps de travail et pas forcément moins coûteux que les traitements chimiques. La réglementation et les subventions, notamment autour des points de captage d'eau potable, peuvent être des motivations pour s'orienter vers plus de désherbage mécanique, mais elles doivent s'accompagner de conseils ou formations pour rassurer les agriculteurs sur ces pratiques qui peuvent impliquer des changements importants du système de production (rotation ). L'outil Opti'Maïs, outil d'aide à la décision spécifique au désherbage mécanique en conventionnel ou en bio, est présenté dans cet article.
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Agriculture biologique et circuits courts en restauration collective (Veille n° 42)
Lors d'une conférence organisée par la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), le maire de Lons-le-Saunier (Jura) a témoigné de la possibilité de fournir l'ensemble de la restauration publique collective en produits biologiques à un prix équivalent à celui payé pour des produits issus de l'agriculture conventionnelle, soit environ 1,80 par repas, pour un volume annuel de 1,2 million de repas, répartis sur 50 communes et leurs diverses institutions : écoles, hôpitaux, maisons de retraite, administrations. Cette expérience est propre à bousculer certaines idées reçues concernant le prix de l'alimentation issue de l'agriculture biologique. Les démarches toulousaines et stéphanoises d'introduction du bio dans les cantines permettent de tirer des enseignements similaires. Il est donc intéressant d'analyser les mécanismes et les conditions qui ont permis ces réalisations afin d'envisager leur transfert à d'autres territoires ou d'autres filières de distribution. Le document revient sur plusieurs de ces conditions pour lesquelles sont mis en évidence : l'intérêt du passage par des circuits courts de distribution ; la relation nouée par la commune de Lons-le-Saunier avec des agriculteurs des environs en vue de la protection des captages d'eau potable (avec la mise en place de filières successives de produits bio) ; les appels d'offre que passe la ville de Toulouse sur de petits volumes auxquels répondent des groupements de producteurs locaux ; la prévention des coûts de traitement de l'eau destinée à la consommation humaine par une incitation à la mise en place de pratiques agricoles adéquates ; la prise en compte d'enjeux sociaux tant du point de vue des producteurs que de celui des consommateurs...
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L'agriculture biologique peut-elle être une réponse adaptée aux enjeux territoriaux et environnementaux de qualité de l'eau ? : Les termes du débat national et les jeux d'acteurs autour des captages de La Rochelle
Julie BERTRAND, Auteur ; Souha GAMRI, Auteur ; Ségolène MONTEILLER, Auteur | PARIS CEDEX 05 (16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : AGRO PARIS TECH - ENGREF | 2009L'étude, objet d'un travail en groupe d'élèves de première année de l'ENGREF (Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts), a été commandée par le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture et de la Pêche qui cherche à mieux comprendre si l'agriculture biologique est une réponse adaptée aux enjeux liés à la qualité de l'eau. Au vu de la dégradation de la qualité de l'eau, de l'évolution du contexte législatif tant au niveau européen que national (notamment la loi sur l'eau et le milieu aquatique de 2006 qui prévoit la mise en place de programmes d'actions sur les bassins d'alimentation de captage jugés prioritaires), et d'un programme de diminution de l'utilisation des produits phytosanitaires, le plan EcoPhytos 2018, la notion de territorialisation des actions par la notion de bassins d'alimentation de captage se fait jour. En outre, l'agriculture biologique est de plus en plus couplée aux enjeux environnementaux comme l'attestent les objectifs de développement de l'agriculture biologique inscrits dans les conclusions du Grenelle de l'environnement. Localement, le mode de production biologique semble être privilégié par plusieurs collectivités sur des bassins d'alimentation de captage présentant des problèmes de qualité de l'eau. En introduction, sont exposés le contexte motivant la commande, le cadrage de l'étude et la méthodologie suivie, puis sont présentés les termes du débat national et l'étude de cas portant sur le projet de La Rochelle (éléments de contexte, présentation du projet de La Rochelle, modes d'intervention des acteurs en terme de prévention des pollutions, résultats de l'étude de cas).
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Arroser solaire : Pourquoi pas ?
Lorsqu'il n'y a ni eau, ni électricité, l'arrosage solaire peut être la solution pour avoir un jardin. Mais il faut bien y réfléchir avant de l'installer. Conseils pour choisir la pompe, régler le débit et définir le nombre de capteurs.
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Bi'eau pour protéger l'eau
Yann KERVENO, AuteurPour garantir le bon état sanitaire des eaux de surface, en Languedoc-Roussillon, une convention a été mise en place depuis deux ans. Elle vise à favoriser le passage à l'agriculture biologique notamment sur les zones à protéger des pollutions agricoles notamment. La viticulture est particulièrement concernée. A Faugères (Hérault), 600 des 2 000 hectares de l'appellation sont déjà en bio ou en conversion. A Tavel (Gard), le projet est de convertir 70 % de la surface de l'appellation en bio (il concerne un peu plus de 120 vignerons indépendants ou coopérateurs). Ce plan Bi'eau est financé par l'Ademe et la Région.
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La bio, pour protéger les zones de captages d'eau
L'Agence de l'eau Seine-Normandie et le groupement des agriculteurs bio d'Ile-de-France ont signé, le 31 janvier 2008, un programme quinquennal de partenariat pour protéger et améliorer la qualité des eaux.
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Cultiver et valoriser le miscanthus
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes contraintes réglementaires agri-environnementales étant de plus en plus fortes autour des captages d'eau potable, cinq producteurs de céréales en Eure-et-Loir ont décidé d'implanter une culture à zéro intrant (après les deux premières années) : le miscanthus. Si, au départ, cette culture avait été choisie pour fournir du combustible à un projet de chaufferie collective de Chateauneuf en Thymerais, ce débouché n'a finalement pas été retenu, faute d'une adaptation de la chaudière au miscanthus. Du coup, les agriculteurs ont commercialisé cette plante comme paillage horticole et litière pour animaux (équidés et volailles) ; et ont également lancé des tests pour transformer ces cultures en granulés pour la combustion dans des chaudières adaptées. 225 des 250 tonnes produites sur les 20 ha semés ont été commercialisées en 2012. Pour en savoir plus : http://www.miscanplus.com/. Cette opération fait partie des Trophées 2012 de l'innovation en groupe, organisés par la FNGDA, TRAME et les Chambres d'agriculture.
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Dossier « Ecologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles » : Protection de l'eau et agriculture : une négociation au long cours
Florence HELLEC, Auteur ; Fabienne BARATAUD, Auteur ; LAURA MARTIN, AuteurLa France est obligée par l'Union Européenne de renforcer ses mesures de protection des ressources naturelles en eau. Il en résulte quelques exemples de réussite, tels que le cas de Lons-le-Saunier. Cette étude porte sur le processus de négociation entre les autorités publiques locales et les agriculteurs. L'analyse intègre les dynamiques professionnelles agricoles à long terme. Les résultats mettent en évidence le rôle central des élus locaux. Bien que la concertation soit la voie choisie, les élus mobilisent ponctuellement les outils réglementaires pour contraindre les agriculteurs. Les bénéfices matériels et symboliques obtenus sur le plan professionnel par les agriculteurs expliquent leur engagement dans la protection de la ressource. Les incitations et freins au développement de l'agriculture biologique dans l'aire d'alimentation de captage sont analysés.
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Le dossier du mois : Eau et bio : La bonne équation pour préserver la ressource
Antoine BESNARD, AuteurUn colloque a été organisé sur la qualité de l'eau en Bretagne. Ce dossier reprend les exposés des différents intervenants. L'agriculture est responsable en moyenne de 95 % des 75 000 tonnes d'azote qui se retrouvent dans les cours d'eau et sur les côtes bretonnes. La qualité de l'eau en Bretagne reste très mauvaise malgré les efforts fournis : la teneur en nitrates a baissé mais elle reste trop élevée (40 mg/L) et l'utilisation de produits phytosanitaires et d'engrais chimiques est encore trop systématique. Alain Menesguen, un chercheur de l'IFREMER a détaillé les causes et conséquences des algues vertes et surtout les moyens d'y remédier. Il faudrait baisser significativement le taux de nitrates à une valeur de 10 mg/L pour réduire de 50 % les marées vertes. Cela demande "de l'action et du courage politique", notamment pour développer l'AB. Un autre intervenant a démontré les bénéfices économiques à privilégier, en France, un traitement préventif de l'eau, en particulier avec un changement de pratiques culturales, une préservation et un aménagement des zones humides (bénéfice pouvant aller jusqu'à 6000 /ha et par an). Le directeur du programme PIREN-Seine considère qu'une transformation radicale du système agricole est aujourd'hui nécessaire pour enrayer l'eutrophisation. Pour cela il prône une relocalisation de l'alimentation, une agriculture économe en intrants industriels et une remise en cause de notre régime alimentaire actuel. Enfin, un exemple concret a été présenté à travers le témoignage de la commune de St-Ivy qui protège son eau grâce au reboisement, à la mise en herbe de parcelles, à la mise en place de la bio ou de restrictions des pratiques agricoles conventionnelles.
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Dossier : Protection de l'eau : le réseau bio s'engage
Patricia HEUZE, AuteurDepuis plusieurs années, le réseau FNAB est engagé pour promouvoir l'AB comme solution pour protéger la ressource en eau. Le groupe de travail "Eau et Bio" qu'il a piloté, puis le programme du même nom, entre 2008 et 2010, ont permis de développer des outils et des connaissances pour faire connaître et reconnaître les atouts de l'AB dans la lutte contre la pollution de l'eau. En 2010, le dispositif des sites pilotes initie une dynamique et un cercle vertueux. En 2014, les 12 sites pilotes en place ont augmenté leur SAU en bio, puis dix nouveaux sites sont engagés dans le dispositif à la demande de collectivités locales. La FNAB siège désormais au Comité National de l'Eau, qui est consulté notamment sur les grandes orientations de la politique de l'eau. Le CGA de Lorraine, missionné par l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse, travaille actuellement sur l'amont du bassin versant de la Seille et sur plusieurs zones de protection de captages lorrains. Sur 2330 captages en Lorraine, 192 sont prioritaires au regard de leur pollution par les phytosanitaires et les nitrates. Les producteurs bio jouent un rôle dans l'identification d'autres territoires à enjeu eau où l'AB pourrait se développer. L'article propose un focus sur la DUP (déclaration d'utilité publique), outil de protection de captages contre les pollutions ponctuelles, ainsi que sur la stratégie des SDAGE, dans laquelle s'inscrit la mission des Agences de l'Eau.
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Eau et agriculture : La bio est un outil pertinent pour la qualité de l'eau
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLes milieux aquatiques sont fortement impactés par l'utilisation de pesticides, dont on retrouve des résidus dans les eaux, y compris pour des produits interdits il y a une dizaine d'années. Dans ce contexte, l'agriculture biologique représente une alternative intéressante pour réduire ces pollutions, mais, aujourd'hui, les fermes biologiques sont trop éparses sur le territoire pour observer un réel effet sur la qualité de l'eau. Pour remédier à cela, l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse encourage et accompagne le développement de méthodes culturales moins polluantes (désherbage mécanique ) et les conversions à l'AB des exploitations situées dans les zones de captage d'eau potable.
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Eau et bio : Une alliance stratégique
La bio pour protéger les captages d'eau potable : l'idée est enfin à l'ordre du jour depuis le Grenelle de l'environnement. De nombreuses initiatives ont déjà vu le jour et parfois depuis longtemps en France. Mais souvent isolées, ces initiatives locales souffrent d'un manque de coordination et de visibilité. L'article fait le point sur une action autour de la qualité de l'eau mise en place à la Rochelle. En 2004, la Rochelle profitait d'une opportunité foncière pour initier une politique en faveur de la bio sur la zone de protection de l'un de ses captages.
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Eau potable : La ressource en quête de protection
Elisabeth CHESNAIS, AuteurProtéger les captages d'eau potable, c'est désormais une priorité de la politique de l'eau. La qualité de l'eau du robinet est conforme aux normes pour 98% de la population. Mais, c'est au prix de traitements coûteux, d'abandons de captages contaminés par les nitrates et les pesticides (5 000 en 10 ans), d'interconnexions de réseaux pour abaisser les teneurs en polluants. Outre le fait que ces coûts se répercutent sur les factures des consommateurs, c'est la qualité de l'eau des rivières et des nappes souterraines qui subit les conséquences de la situation. L'auteur rappelle que les nombreuses études déjà réalisées en la matière montrent que les solutions préventives, en particulier la lutte contre les pollutions liées aux pratiques agricoles non respectueuses de l'environnement, ont un coût moins élevé que les solutions curatives pour traiter l'eau. La réduction du recours aux fertilisants et aux produits phytosanitaires, le changement de système de culture, le passage à l'agriculture biologique, mais aussi le reboisement ou la mise en place de prairies, sont autant de solutions préventives, comme le rappelle un spécialiste des pollutions diffuses à l'ONEMA (Office national de l'eau et des milieux aquatiques). Les actions et les aides des agences de l'eau, qui viennent en appui des actions à mener localement, ne sont efficaces que s'il existe une réelle volonté d'agir sur le terrain. Le rôle des collectivités locales est primordial en la matière. Mais, les résistances sont fortes, c'est aussi ce que confirme l'exemple de Chauvigny dans la Vienne, où l'UFC-Que Choisir a déposé plainte en raison de la pollution du captage par les pesticides et de la non-conformité de l'eau distribuée. Enclencher une dynamique avec le monde agricole, lever les freins psychologiques, comme le souligne Sylvain Roumeau, chargé de la protection de l'eau à la Fnab (Fédération nationale de l'agriculture biologique), font partie des impératifs pour lever les difficultés.
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Eaux et territoires agricoles : dépasser les contradictions ? : Résultats de sept projets de recherche
COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Service des données et études statistiques - Sous-direction de linformation environnementale, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2016Le programme de recherche Eaux et territoires a pour ambition, dune part, dacquérir et de mettre en relation les connaissances scientifiques relatives au fonctionnement des hydrosystèmes au sein des territoires et, dautre part, déclairer les politiques publiques, actuelles ou à venir, portées par les acteurs de la gestion des territoires et de la gestion de leau. Fruit des réflexions menées à loccasion dun séminaire du programme de recherche Eaux et territoires qui a eu lieu à Rennes, en octobre 2013, cette publication met laccent sur sept des vingt projets retenus depuis 2008, dont elle présente les résultats. La première partie sintéresse à la gestion des pollutions diffuses et des conséquences de leur émergence sur un territoire. Les deux projets, O-DURAB et AGEPEAU, cherchent à analyser comment les pollutions diffuses impactent et interrogent les dynamiques locales, les relations entre acteurs et comment le facteur social est une partie du problème et de la solution. La seconde partie aborde les interactions entre dynamiques agricoles et zones humides, en abordant le partage de la ressource entre usages concurrents. Dans une troisième partie, la notion de "gestion intégrée", au cur des problématiques de recherche du programme Eaux et Territoires, est illustrée au travers dexemples doutils et de pratiques proposés par deux projets.
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Emissions de gaz à effet de serre et fertilisation azotée : Initiatives collectives et territoriales
Cyrielle DENHARTIGH, Auteur ; Mélissa DUMAS, Auteur ; Goulven LEBAHERS, Auteur | MONTREUIL (47 avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RAC-F (Réseau Action Climat-France) | 2018Le secteur agricole émet 20 % de gaz à effet de serre sur le territoire français (environ 100 millions de tonnes éqCO2). Près de la moitié de ces émissions sont dues à la fertilisation azotée. Celle-ci peut être issue d'engrais minéraux de synthèse (obtenus par un processus industriel entre lazote et lhydrogène) ou d'apports organiques (fumier ou lisier). Cette pratique entraîne en particulier des émissions de protoxyde dazote, lun des trois principaux gaz à effet de serre, directement au champ après lépandage au sol, ou indirectement, après transfert de lazote vers les eaux sous forme de nitrate ou via latmosphère sous forme dammoniac. À cela, il faut ajouter les émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication et au transport des engrais azotés sur le sol français ou liées aux engrais importés. Cette publication a pour objectif de faire la lumière sur létat des connaissances relatives aux émissions de gaz à effet de serre liées à la fertilisation azotée et aux politiques et mesures liées. Elle décrit de façon complète sept initiatives collectives locales, identifie les freins rencontrés et dégage des recommandations en matière de politiques publiques. Son but est, en particulier, dinspirer dautres porteurs de projet pour quils se saisissent de ce champ daction en identifiant les possibilités dactions collectives.