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L’abreuvement au pâturage
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, Auteur ; HERBE ET FOURRAGES CENTRE, AuteurLa consommation d’eau des animaux varie selon différents facteurs : elle est plus importante si les aliments sont secs, si la température extérieure s’élève, et elle évolue en fonction du stade physiologique et de la production laitière de l’animal. Trois tableaux fournissent les consommations d’eau moyennes, dans diverses conditions, pour les vaches laitières, les vaches allaitantes et les ovins. Dans les prairies, la taille de l’abreuvoir et son débit sont à adapter, en particulier en fonction de la distance entre l’abreuvoir et la zone de pâturage. S’il n’existe pas de normes de « potabilité animale », des recommandations sur la qualité de l’eau en élevage sont néanmoins fournies par les GDS (Groupements de défense sanitaire). Cette qualité peut aussi évoluer dans le temps (chaleur…) et selon les lieux de prélèvements (source, abreuvoir…). Un point réglementaire aborde l’abreuvement au cours d’eau et les forages. Un tableau récapitule, par ressource (eau du réseau, source…), par distribution (ruisseau, tonne à eau…) et par énergie utilisée (solaire, éolienne) : les caractéristiques, les avantages et les inconvénients.
Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention d’eau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. L’agroforesterie est également un moyen de s’adapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique l’intensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement l’azote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de l’eau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur l’implantation d’une prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales…
Comment favoriser une gestion durable de l’eau (quantité, qualité, partage) en France face aux changements climatiques ?
En 2022, la France atteignait un record sur la sécheresse de ses nappes phréatiques. La question de l'eau devient cruciale, aussi bien en termes de quantité que de qualité, avec en plus des problèmes de partage de la ressource (captage, stockage, refroidissement des centrales, méga-bassines...). Les périodes de sécheresse plus précoces et longues tendent à se répéter chaque année depuis 2017, entraînant des problèmes d’alimentation en eau potable dans de nombreux territoires français. Le CESE (Conseil économique social et environnemental) a lancé une réflexion sur les aspects qualité, quantité et partage de l'eau, afin de gérer durablement ce patrimoine commun. Dans cet avis, le CESE formule des préconisations afin de nourrir les décisions politiques, en insistant sur plusieurs aspects : le développement des connaissances en climatologie ; le renforcement de la transparence sur les volumes utilisés et la préservation de la qualité de l'eau (réduire les pollutions...) ; l'investissement dans la rénovation des infrastructures de potabilisation des eaux ; la mise en place d'une tarification sociale et progressive de l'eau...
Le désespoir des paysan.nes espagnol.es face à la sécheresse
Véronique LEON, AuteurVéronique Léon, paysanne retraitée en Ardèche, rapporte, dans cet article, ses échanges avec Andoni Garcia, éleveur et maraîcher bio dans le Pays basque espagnol. En 2022 et 2023, les agriculteurs espagnols ont subi de plein fouet des sécheresses et des canicules sans précédent. Nombreux sont ceux qui ont perdu toutes leurs récoltes. Face à ce constat, Andoni Garcia remet en cause certains choix politiques et modèles agricoles en développement, notamment vis-à-vis de la question de l'usage de l'eau.
Dossier : Main basse sur les terres
Michel MERLET, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurCrise climatique, défrichement massif des forêts, pollutions, chute de la biodiversité, accroissement des inégalités et de la faim, conflits… Pour les auteurs de ce dossier, toutes ces dérives sont liées, de façon directe ou indirecte, à la mainmise sur les terres et les ressources. Pour comprendre l’accaparement des terres, il faut faire le lien avec la concentration, la financiarisation et la numérisation à outrance des oligopoles agro-industriels mondiaux, qui contrôlent toujours plus les différents maillons agricoles et alimentaires. Ainsi, 4 multinationales détiennent, à ce jour, 50 % du marché des semences et 62 % de l’agrochimie, à l’échelle mondiale… En pharmacie animale, ce sont 6 firmes qui contrôlent 72 % du marché mondial… Et leurs lobbies sont très puissants. Aujourd’hui, ces géants agricoles restructurent l’ensemble de leurs activités autour des Big Data… Par ailleurs, l’artificialisation des sols a concerné 7 % des terres agricoles, ces 30 dernières années, en France. Ses impacts à court et long terme sur les propriétés des sols (capacité à retenir l’eau, à stocker les matières organiques ou le carbone…) et sur la biodiversité sont importants. Pour faire face à tout cela, des leviers existent : la SAFER, outil de service public mais dont le financement public réduit limite ses possibilités d’action ; l’association Terre de Liens, qui favorise l’accès à la terre à de nouveaux agriculteurs…; ou sont à mettre en place, comme la création de nouveaux communs, la reconnaissance de l’existence de droits de différentes natures sur la terre et d’ayants droit multiples, individuels et collectifs, etc. De plus, des citoyens se mobilisent pour l’accès aux ressources naturelles (sol, eau…) : les soulèvements de la terre, les collectifs bassines non merci, le forum des luttes pour la terre et les ressources naturelles avec des alliances citoyennes campagne-ville pour stopper l’accaparement des terres à l’échelle mondiale…
Dossier : Prêts à tout ! Ombrières, arrosage, stockage de l'eau...
Véronique BUTHOD, Auteur ; Joseph CHAUFFREY, Auteur ; Josselin RIVOIRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, les lecteur·rices et les rédacteur·rices des Quatre Saisons du Jardin Bio partagent leurs conseils d'aménagements et de choix d'équipements pour aider le jardin à résister à la chaleur (ombrières, systèmes d'arrosage et de stockage de l'eau...), mais aussi parfois au vent et à la pluie, ainsi que les bons gestes à réaliser en cas de gelées tardives. Au sommaire : - Tous à l'abri ! ; - Microporeux vs goutte-à-goutte ; - Arroser sans pression ; - Comment stocker l'eau ? ; - Attention aux gelées ! ; - Quelle épaisseur de paillage ?
Dossier : La ruée vers l'or bleu
Dominique DIOGON, Auteur ; Anne BOURGES, Auteur ; Thierry SENZIER, Auteur ; ET AL., AuteurÀ travers ce dossier, les auteurs abordent l'épineuse question de l'eau, ressource indispensable mais qui se raréfie. Leurs enquêtes les ont conduits dans plusieurs départements de France, mais aussi à l'étranger. Dans le Var, département qui a connu une forte augmentation de sa population ces dernières années, la Communauté de communes du Pays de Fayence a décidé de geler la délivrance de permis de construire sur son territoire pour quatre années. L'objectif est de limiter l'explosion des besoins dans un contexte de sécheresses fortes et récurrentes. En Auvergne, les projets de bassines ou de réserves se multiplient, créant des tensions, notamment entre les agriculteurs à l'origine de ces projets, qui expriment un réel besoin professionnel, et les autres usagers, des associations dénonçant une "aberration écologique". Deux de ces projets de bassines sont particulièrement conséquents, de respectivement 15 et 18 hectares. Aux alentours d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, ce sont les entreprises et les mairies qui s'adaptent à des situations de sécheresse inédites, avec des mesures de limitation des usages mises en œuvre dès le mois de mars en 2023. Globalement, partout dans le monde, ce sont nos habitudes de consommation qui vont devoir évoluer, l'économie étant la première des solutions. À celle-ci, s'en ajoutent d'autres : réduire les fuites sur les réseaux d'eau potable, dessaler l'eau de mer, mieux valoriser les eaux usées... À l'échelle mondiale, le problème de l'eau pourrait être, et est déjà par endroits, à l'origine de conflits armés, en particulier le long d'une diagonale de la soif, du Maroc au Nord de la Chine, en passant par la Crimée.
Dossier : Sécuriser ses ressources en eau
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Gilles GAPIHAN, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes sécheresses récurrentes ne sont pas sans conséquences sur les élevages. Outre leur impact sur la production fourragère, les manques d'eau se font également sentir sur les besoins en abreuvement pour les animaux. Dans ce dossier, plusieurs éleveurs de bovins allaitants témoignent et présentent les solutions qu'ils ont mises en place sur leurs exploitations pour répondre aux besoins des animaux au pâturage : captage de source, pompe solaire sur puits filtrant, grue à eau, éolienne de pompage.
Dossier thématique : Changements climatiques : les enjeux et les atouts de l'AB pour s'adapter
Alice ODOUL, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Pierre SAUVAT, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux changements climatiques, la région Auvergne-Rhône-Alpes n'est pas - et ne sera pas - épargnée, comme le montrent les données de l'Observatoire Régional Climat Air Énergie (ORCAE) pour la période 1961-2020 et les années à venir : augmentation des températures annuelles moyennes, avancée des stades de développement des végétaux, augmentation du nombre de journées chaudes, baisse du nombre de jours de gel, diminution de la ressource en eau... Face à ce constat, les acteurs de l'agriculture biologique devront s'adapter, avec des enjeux techniques, humains (accompagnement des producteurs notamment), économiques, et politiques. Néanmoins, ce mode de production présente aussi des atouts grâce à des pratiques qui, de manière générale, sont propices, d'une part, à limiter l'impact sur le climat (relocalisation de la production et de la consommation...) et, d'autre part, à faciliter l'adaptation des systèmes (diversification...). Dans ce dossier, l'épineuse question de l'eau et de sa gestion est également abordée. Dans le Puy-de-Dôme, le Programme Territorial de Gestion de l'Eau (PTGE) du bassin versant de l'Allier Aval et la construction de deux méga-bassines sont en projet, alimentant les débats sur les libertés des uns et des autres. Dans un troisième article, sont présentés quelques enseignements du projet Réseau Bio Climat, relatif au stockage de carbone dans les sols en agriculture biologique. Un dernier article revient sur l'histoire des trognes, ces arbres dont la taille est étroitement liée à l'histoire de nos campagnes et aux services rendus par les arbres : production de bois d’œuvre, de bois énergie, de bois fertilité, etc.
La gestion quantitative de l'eau en période de changement climatique : Exercices 2016-2022
La gestion quantitative de l’eau consiste à garantir que les prélèvements sur la ressource en eau sont compatibles avec le bon état des milieux naturels, des nappes et des cours d’eau. Parce que la question de cette bonne gestion est devenue, dans le contexte du changement climatique, une préoccupation aussi importante que celle de sa qualité, la Cour et les chambres régionales des comptes ont décidé d’y consacrer une enquête. La première partie de ce rapport traite de la disponibilité, des usages et de la consommation de la ressource en eau, des effets du changement climatique sur son cycle (désertification en Europe, stress hydrique, pression sur la qualité de l'eau) et des outils qui permettent d'évaluer l'état de la ressource. La deuxième partie traite de la gouvernance de la politique de l'eau en France (comités de bassin, agences de l’eau et directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et du manque de moyens pour contrôler la gestion de l'eau. Partant du constat que la réduction des prélèvements est la condition du retour à l’équilibre dans les zones en tension et de la restauration du bon état des masses d’eau, la troisième partie propose des solutions à mettre en œuvre, notamment : - la tarification progressive doit être mise en place partout où cela est possible pour inciter les gros consommateurs à modifier leurs comportements ; - le financement public d’infrastructures d’irrigation de terres agricoles doit être conditionné à des engagements de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement et à la réduction des quantités d’eau utilisée ; - la planification stratégique et les plans territoriaux de gestion de l’eau devraient comporter des objectifs de réduction des prélèvements.
Guide : La gestion quantitative de l'eau en agriculture
Dans le contexte d'accélération du changement climatique, la question de la gestion quantitative de l'eau et de sa disponibilité pour l'agriculture est devenue d'autant plus cruciale que, dans toutes les régions de France, des projets très controversés de stockage de l'eau (les « méga-bassines ») ont émergé. La première partie de ce document fait le point sur les cadres réglementaires qui régissent l'usage de l'eau à l'échelle nationale, européenne et internationale. La seconde partie présente les institutions et les organisations qui mettent en œuvre les politiques liées à la gestion de l'eau. Les grands principes et les outils de la gestion de l'eau en France sont présentés dans la troisième partie (SDAGE, contrats de rivière...). La dernière partie de ce document est consacrée à des pistes de réflexion qui visent à s'orienter vers des solutions plus justes et réellement efficaces pour répondre aux enjeux actuels.
Infographies Climat & Filières Bio
Les bouleversements climatiques sont ressentis par tous les agriculteurs, mais, selon les productions, les répercussions ne sont pas les mêmes et elles n’appellent pas les mêmes réponses. La FNAB – Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique - a interrogé des agriculteurs afin de réaliser un état des lieux des impacts du changement climatique sur quatre productions : l’élevage, le maraîchage, les grandes cultures et l’arboriculture. La FNAB les a questionnés sur les modifications météorologiques constatées au fil des saisons et sur les impacts concrets au niveau de leur production, en détaillant plus particulièrement les conséquences en matière de travail, de physiologie des végétaux et des animaux, de gestion et de disponibilité de l’eau, et de répercussion sur les filières. La FNAB leur a également demandé des pistes de solutions pour pallier ces difficultés et pour mieux s’adapter au changement climatique à court et long termes. Les réponses des agriculteurs ont été synthétisées sous forme d’infographies. Une infographie d’une page (recto-verso) a été réalisée pour chaque production, avec, pour l’élevage, un focus sur les bovins lait. Le recto synthétise les impacts multiples du changement climatique pour les fermes et la filière, tandis que le verso est réservé aux pistes d’adaptations. Ces dernières sont classées selon le degré de changement nécessaire à leur mise en place : l’optimisation, l’adaptation par substitution et l’adaptation par reconception.
Irrigation : S’engager pour le partage de l’eau ; Récupérer l’eau : la pluie coule dans les gouttières
Corentin CNUDDE, Auteur ; Axel DUSSER, Auteur ; Jérémy BELLANGER, AuteurFace à l’augmentation des sècheresses et aux crises de partage de l’eau, le GABBAnjou a proposé, en janvier 2023, une formation « S’approprier le langage de l’eau ». Elle a permis, à un groupe de maraîcher.ères, d’intégrer les enjeux de la gestion territoriale de l’eau, grâce aux interventions de Marie Mézière-Fortin, hydrobiologiste, et de Florence Denier-Pasquier, juriste. Ce groupe a, ensuite, participé aux discussions sur l’arrêté préfectoral cadre sécheresse de juin 2023, afin de défendre la priorisation de la production alimentaire dans le partage de l’eau. Plusieurs instances structurent la gestion territoriale de l’eau, telles que les commissions locales de l’eau (CLE) et les PTGE (projets de territoire pour la gestion de l’eau). Ces instances peuvent amener à la création d’un organisme unique de gestion collective (OUGC), un outil structurant le partage de l’eau, que les agriculteur.ices doivent appréhender. Autre sujet, récupérer l’eau de pluie est un moyen de diversifier ses ressources en eau. Il n’y a pas de déclaration nécessaire pour un système de récupération sur toiture par exemple, a contrario des bassins et des cuves qui sont soumis à des démarches. Pour récupérer l’eau de pluie, il est possible d'installer des gouttières en hauteur sur un tunnel, mais avec peu de garanties sur leur solidité face aux tempêtes ; les gouttières peuvent être posées au sol pour plus de solidité, mais avec moins d’eau récupérée ; on peut aussi mettre en place un drain, particulièrement efficace entre deux tunnels parallèles. L’eau récupérée doit être décantée avant stockage, pour retirer les sédiments, les feuilles, etc.
Liste bibliographique sur la gestion de l’eau en élevage biologique
ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a réalisé une liste bibliographique afin de repérer plus facilement des documents en lien avec la gestion de l’eau dans les élevages biologiques. Cette liste regroupe une cinquantaine de références bibliographiques, qui ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à l’agriculture biologique. Cette sélection de références présente des documents édités entre janvier 2017 et novembre 2023. Ces documents portent sur la consommation, la gestion et les besoins en eau des élevages biologiques. Ils abordent plus particulièrement l’abreuvement des animaux et l’irrigation (pour les cultures fourragères et dans le cadre de systèmes en polyculture-élevage). La plupart des références portent sur des élevages biologiques, mais quelques-unes évoquent la gestion de l’eau en élevage de manière générale (ces références ont été retenues car elles comportent des informations qui peuvent être utiles aux élevages biologiques). Cette liste bibliographique a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 2022-2024. Ce projet a pour objectif d’acquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Il étudie notamment des systèmes et des pratiques remarquables en élevage biologique, dont fait partie la gestion économe et raisonnée de l’eau.
Nouvelle-Aquitaine : Les maraîchers bio font entendre leur voix sur l'eau
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2023, à l'occasion de la rencontre technique maraîchage bio de l'Acpel, dans les Deux-Sèvres, des maraîchers bio ont alerté sur les problèmes d'accès à l'eau. En effet, les maraîchers de la région ont subi, les 3 années précédentes, des restrictions d'eau, sept mois par an. En 2022, la perte de rendement pour les maraîchers s'élevait, en moyenne, à 52 %. Les maraîchers bio déplorent également une mauvaise répartition de l'eau : forte réduction des autorisations de prélèvements ; accaparement de l'eau (retenues d'eau en bassines) par les cultivateurs de maïs destiné à l'exportation...